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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 04:31

Le sort d'un bachelier au Congo est devenu aléatoire : après son bac, aussi brillant soit-il, il n'est pas assuré d'obtenir une bourse pour venir étudier à l'étranger. Nous autres, avions eu de la chance à l'époque de la Direction de l'Orientation et des Bourses (D.O.B.) qui n'était pas trop regardante à la première initiale de votre nom - même si elle recevait des recommandations venues "d'en-haut" pour tel ou tel élève ou étudiant. Désormais, c'est un réseau mafieux qui s'occupe de trouver des bourses aux étudiants congolais à l'étranger.Des circuits bien rôdés existent : Italie, Maroc, Cameroun, etc.

Nous venons d'apprendre que le ministre Okombi Salissa aurait été informé par ses homologues du Maroc et du Cameroun de l'insuffisance de niveau des étudiants envoyés cette année. Seuls deux auraient le niveau requis pour poursuivre dans les filières qu'ils ont tous choisies. Il en serait scandalisé ; on prétend même qu'il aurait fait revenir certains au congo. Ce n'est pas si sûr !  L'information est encore à vérifier. Eh oui, ailleurs, on  eu vent de la médiocrité de notre système scolaire au point où on teste nos étudiants à la porte des facultés et instituts. C'est bien que par amour paternel que de nombreux pères veuillent que leurs enfants réussissent à tout prix mais là où il y a scandale, c'est qu'on piétine le principe de l'égalité des chances selon qu'on est du nord ou du sud et nous le savons tous, et eux aussi le savent, c'est le pays tout entier qu'on tire vers le bas.

J'attends de recevoir le listing des élèves qu'on inscrira au lycée de l'Excellence à Dolisie. Nous verrons si on y sera admis selon qu'on appartient ou non à la race des seigneurs ou si on y est grâce à ses facultés mentales  (déjà que les notes s'achètent dans nos écoles si ce n'est le baccalauréat lui-même, voire plus).  Chez nous, il paraît que désormais, votre génie créateur, voir même votre probabilité de réussir dans la vie sont plus grands si vous avez une petite voyelle devant votre nom et si les crocodiles de l'Alima vous connaissent parce que vous avez pêché le poisson-chat dans les mêmes eaux boueuses...

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 03:12

Une zone réduite du littoral congolais serait polluée par les hydrocarbures au niveau du Kouilou. Mon informateur a tout simplement oublié le nom de la localité concernée par ladite pollution. Sa portée doit être faible mais si le cas est avéré, il faut en parler car TOTAL-ELF-FINA ne se préoccupe pas de l'état de notre environnement ; seul lui importe le pétrole. Ce n'est pas comme si on exploitait le pétrole au milieu de la Seine pour que ça puisse influer sur les élections françaises. Une chose assez étrange qu'il n'existe aucune structure gouvernementale ou privée qui surveillerait constamment l'environnement dans notre pays : entre l'océan et le littoral côtier livrés aux déchets d'hydrocarbures et aux risques de pollution, l'air qui provoque de plus en plus de maladies respiratoires - si ce ne sont des cancers - à Pointe-Noire, les forêts que les Chinois et les Malaysiens déciment tranquillement, décidément, ce n'est pas le travail qui manque. Un indicateur de la pollution de l'environnement (air) à Pointe-Noire est connu : l'eau de pluie qu'on buvait sans danger à Pointe-Noire pendant notre enfance rend désormais malade qu'on redoute de la boire malgré la pénurie d'eau potable ambiante. Certes, on peut s'évertuer ici à faire des propositions qui s'entendent pourtant naturellement pour qu'un gouvernement responsable puisse les appliquer sans qu'on ne les lui suggère mais nous savons qu'au Congo, là où il s'agit de dépenser un centime pour le bien-être du peuple, l'Etat-ténia du Congo devient brusquement paralytique, aveugle et sourd : en effet, si ventre affamé n'a point d'oreille, ventre trop plein n'a point de sens éveillé.

Nous avons l'h'abitude de voir des images de pollution aux hydrocarbures au Nigéria ; ce qui a même poussé les habitants du delta à prendre les armes puisqu'ils ne peuvent plus vivre de la pêche - leur activité principale. Aussi, assiste-t-on de temps en temps au rapt des étrangers et au détournement des hydrocarbures au Nigéria.   Si on en parle, vous vous en doutez, c'est à cause de l'enlèvement des étrangers. Au Congo, nous apprenons qu'une zone du Kouilou, dans la campagne vilie profonde, a été polluée aux hydrocarures et qu'il semblerait que même Christophe de Margérie, président du groupe TOTAL-ELF-FINA en aurait parlé. Le gouvernement de monsieur Denis Sassou aurait déjà reçu l'argent pour nettoyer la pollution mais les sommes auraient été détournées. Comme d'habitude !

Nous attendons d'avoir plus d'informations afin de vous donner le nom exact de la localité concerné mais d'orès et déjà, nous vous avons parlé de la pollution de l'air et des sols par les retombées des torchères car tout ce qui s'élève dans l'atmosphère, après densification retombe au sol et de nombreuses particules d'hydrocarbures restent en suspension dans l'air et se mélangent à l'eau de pluie, la polluant de cette façon.

Les patates douces tant appréciées par nos parents du Kouilou profond ne poussent plus par endroits et la pêche est devenue infructueuse  à moins d'aller se risquer à être balayé par une tempête au large - déjà que les cargos chinois écument nos côtes et pêchent 24 heures sur 24 sans que le gouvernement congolais ne pense à protéger les bans de poissons de nos côtes si poissonneuses.

Il est impossible qu'il y ait une production pétrolifère totalement propre. Il C'est tout bonnement impossible ; il y a forcément un taux de pollution - même infime. on ne parle de la pollution que lorsqu'elle est visible et lorsqu'un scandale est déclenché mais quand elle est limitée et non perçue par la majorité des populations, quand elle souille quelque endroit de la cambrousse où vivent à peine quelques paysans, personne n'en parle car les paysans n'ont aucun moyen de parler de ce qui se passe sur les bords de leur littoral.

Nous estimons que les populations du Kouilou, si l'Etat ne le fait pas, doivent créer des organisations de surveillance de l'environnement et des activités pétrolifères. TOTAL s'en ira un jour - même si ce n'est pas demain la veille et nous devons minimiser l'impact de l'extraction des hydrocarbures en eau profonde sur notre environnement par un activisme qui devrait être redoublé - déjà que la production n'est pas surveillée et que l'on dénonce les tankers qui viennent prendre des quantités de pétrole non comptabilisées dans la production officielle au large. Et nous apprenons que l'on vient de trouver du pétrole dans le Kouilou au niveau du sol, donc un pétrole facile à extraire. C'est Sassou et sa bande de kleptocrates qui doivent se frotter les mains ; les habitants du Kouilou n'ont du pétrole que les miettes et la pollution. Affaire à suivre...

Post scriptum : il nous a été précisé que la pollution aux hydrocarbures  en question concerne une frange de la zone touristique de Kongouati ou Congouati. Curieusement, c'est dans les forêts de Kongouati que TOTAL-ELF FINA s'affaire à réintroduire les chimpanzés.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 11:09

Un Libanais, frère d'un autre Libanais surnommé "NAF-NAF" gifle un policier dans un commissariat de Pointe-Noire au Congo-Brazzavile, une chose inimaginable en France où Nicolas Sarkozy veut ôter la nationalité acquise pour cause de meurtre de policier. Gifler un policier, si on l'examine sur le plan symbolique, c'est gifler la loi du pays, c'est comme si un étranger giflait l'Etat car le policier représente l'autorité de l'Etat, c'est-à-dire l'Etat lui-même ! Cette anecdote pose un constat plus grand : LES ETRANGERS FONT LA LOI DANS NOTRE PAYS AU DETRIMENT DES NATIONAUX. Des rumeurs font état d'une vente agressive des terrains à des Libanais par le ministre MABIALA, étranger qui ensuite revendent ces terrains plus chers aux natifs du pays (par exemple, 5 millions de francs cfa pour un terrain nu de 500 mètres carrés). La pratique reste à encadrer et le droit des étrangers à la terre et à la propriété doit être sujet à une vigilance accrue si nous ne voulons pas que le pays  devienne pas la propriété d'étrangers.

"Nous y en a grands chefs". C'est une phrase que les Chinois et les Malaysiens ressortent souvent lorsqu'ils sont contrôlés dans nos forêts où ils coupent même les arbustres qui protègent les paysans de la pluie. C'est une affirmation de l'impunité et il est scandaleux de voir des étrangers hors la loi dans un pays qui se dit pays soi-disant de loi - c'est tout simplement inacceptable et insupportable. Ces hommes d'affaires étrangers véreux ont les officiels dans leurs poches par la corruption et se sentent inattaquables jusqu'à prendre les parcelles des Congolais car ils savent qu'en cas de procès, la justice corrompue du pays leur donnera raison. Monsieur Ndenguet doit arrêter de protéger les étrangers car il s'agit purement et simplement d'un acte de haute trahison qui mérite la cour martiale.

C'est une situation inacceptable. Monsieur Denis Sassou doit réagir - à moins qu'il ne s'agisse d'une politique délibérée qui consiste à favoriser les étrangers pour affaiblir les natifs qui ne sont déjà pas conscients de leurs droits car il faut passer du natif au citoyen car le citoyen est une entité strictement juridique qui oscille entre droits et devoirs et les étrangers ne peuvent avoir au Congo plus de droits que les fils du pays. C'est écoeurant et cela ne s'observe que dans des pays où au sommet du pouvoir trône ... un ETRANGER (regardez ce qui se passe chez nos voisins d'en face, de l'autre côté du fleuve !). En tout cas, face aux Congolais et aux étrangers, on peut se poser la question de savoir si Sassou agit plus comme un étranger ou comme un Congolais car s'il pensait en Congolais, il aurait à coeur de protéger ses compatriotes contre les étrangers qui font n'importe quoi jusqu'à tuer, à verser le sang de nos frères. Un Chinois a tué un Congolais et a été protégé au lieu d'être arrêté ! Et les anecdotes de la sorte, il y en a des tonnes qui montrent que le pays échappe de plus en plus aux fils de la terre du pays pour aller à des étrangers qui n'ont qu'un seul but : le détruire et l'asservir. Denis Sassou est au service des étrangers qui veulent asservir le pays et je le défie de prouver le contraire.

Je lance un appel aux chefs coutumiers, aux chefferies traditionnelles, de s'insurger contre le lynchage des Congolais par des étrangers qui doivent apprendre à respecter leurs hôtes. Déjà qu'on les enrichit, on ne peut  pas en plus tolérer qu'ils nous crachent dessus. C'est révoltant, mes frères, d'apprendre ce que font les étrangers aux fils de la terre du Congo. A l'époque de l'esclavage, vous devez savoir que les négriers étaient aidés par les autochtones qui traquaient leurs propres frères pour le compte des étrangers ; exactement ce qui se passe aujourd'hui au Congo comme si le pays était revenu au temps des négriers !

Il y a des choses inacceptables car l'amour du pays n'est pas au pouvoir au Congo. Il faut que les Congolais amoureux de leur identité traditionnelle se revêtent aussi de leur identité citoyenne pour devenir des citoyens car le citoyen est un "animal revendicateur" et non une truite pleureuse. Le pire des outrages qu'un Etat puisse faire à ses citoyens est de les exposer à la furie et au baston des étrangers. Oui, le Congo est un pays ouvert aux autres car telle est notre tradition qui veut que le Congo soit une terre d'accueil mais pas à ce prix-là, pas au prix d'offrir les fils du fleuve et de la mer à des étrangers qui se comportent comme des maîtres. Oui, nous devons respecter les étrangers qui viennent aider le Congo à se développer mais il faut chasser tous ceux qui nous appauvrissent, tous ceux qui ne respectent pas nos lois comme ces étrangers qui vendent le pain - alors que la loi l'interdit. Il est temps que les Congolais prennent leurs responsabilités car le risque d'un asservissement par des étrangers est de finir par DEVENIR DES ETRANGERS DANS NOTRE PAYS. SI CE N'EST DEJA LE CAS. CONGOLAIS, DEBOUT  !!!

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 09:12

 

 

COMMENTAIRE : Voici un texte qui nous a été envoyé et dont l’original se trouve sur le blog de Serge Berrebi à l’adresse suivante : http://sergeberrebi.over-blog.com/article-chapitre-vi-la-fumisterie-du-declenchement-de-la-guerre-du-5-juin-1997-58408551.html

On apprend qu’en réalité, certains proches de Pascal Lissouba avaient secrètement rejoint Denis Sassou Nguesso avant le déclenchement des hostilités du 5 juin 1997. En effet, on ne se demande toujours pas qui a ordonné l’envoi des militaires à la villa du général Denis Sassou Nguesso pour fournir à ce dernier le prétexte de son coup d'Etat. Il est peu probable que ce soit Pascal Lissouba lui-même. Et je ne serai pas surpris si on m’apprenait que c’est en fait Munari qui en était la commanditaire. En effet, dans cette affaire, tous ceux qui comme Yhombi Opango ont poussé les gris d’orfraie hier, mangent aujourd’hui à la table de Denis Sassou Nguesso  - qui n’a pas saisi les 25 millions de francs français que Munari Claudine aurait détournés des comptes de l’Etat congolais. Denis Sassou Nguesso a la réputation de savoir récompenser ceux qui lui rendent service. C’est grave et criminel si c’est vraiment avéré que les membres proches de Pascal Lissouba ont fourni le prétexte de la guerre pour que Denis Sassou Nguesso renverse leur propre camp. Nous apprendrons certainement des choses plus graves. Il suffit d’être patient.

 

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A mes Amis lecteurs, et aux autres, j'avais annoncé que l'ordre du sommaire pouvait changer.

Voilà qui est fait...

 

CHAPITRE VI : La fumisterie du déclenchement de la "guerre" du 5 juin 1997

 

1. Brazzaville 05 juin 1997

 

Le 5 juin 1997 la France a été toute la journée aux abonnés absents. La passation de service entre Alain Juppé et le nouveau Premier Ministre, Lionel Jospin, ne datait que de l’avant-veille. Des troupes françaises campaient déjà à Brazzaville, mais elles ne recevront jamais l’ordre d’intervenir, même pour protéger des résidents français.

 

Dès l’aube, des chars ont encerclé  la résidence du Général Sassou NGuesso.

 

Ce sera le prétexte au déclenchement des hostilités qui dureront un peu plus de 4 mois. Brazzaville sera détruite et l’on comptera au moins 40.000 victimes, civiles….

 

La réponse à la « provocation » de la troupe blindée de l’armée nationale, viendra de la milice du Général Sassou Nguesso, « les Cobras », composée majoritairement par des ethnies du Nord du pays.

 

Aux premières heures, c’est la Directrice du Cabinet du Président Pascal Lissouba, Madame Munari, qui est aux commandes et elle tient le langage de la fermeté contre le Général Sassou. C’est elle qui répond aux questions des journalistes de l’AFP en ce début de matinée. Sous quels ordres les blindés ont-ils été lancés vers M'Pila ? 

 

Le Président Pascal Lissouba avait été démocratiquement élu, un peu moins de cinq années plus tôt, au cours des seules élections réellement transparentes qu’ait jamais connues la République du Congo. Elles avaient été organisées par le Gouvernement de Transition d'Edouard Milongo. "Le Professeur", comme Lissouba avait été surnommé, affichait un bilan médiocre, plombé par la chute des revenus pétroliers, par l’aggravation de la corruption et par les luttes intestines de son environnement immédiat. Ces dernières firent que des personnes, intimement proches de ce Président, rallièrent secrètement Sassou NGuesso, avant même la tentative de putsch du 5 juin 1997, et aidèrent à son déclenchement.

 

Très vite les miliciens aguerris du Général Sassou Nguesso prirent le dessus. Ils avancèrent des quartiers Nord, envahirent le centre-ville et vers 10h ils atteignirent  les bâtiments du Ministère de la Défense qui n’étaient qu’à 5 mn du Palais Présidentiel.

 

La ville, ancienne capitale de la France Libre, n’avait connu que quelques  destructions. Les victimes de part et d’autre n’étaient que très peu nombreuses. La chute de Lissouba, quasiment seul dans son Palais Présidentiel, n’était alors qu’une question de minutes, pas davantage.

 

Contre toute attente, la milice de Sassou NGuesso stationna de longues heures au Ministère de la Défense puis recula ses positions dans l’après-midi. On assista à un statu quo qui dura jusqu’à l’arrivée des renforts de la propre milice du Président Lissouba, les « Cocoyes », le lendemain.  Fini le "putsch". Sassou Nguesso faisait rentrer le Congo dans une autre dimension, mieux tolérée et acceptée : "la guerre civile !"

 

Le 05 juin 1997, "la légende" prétend que Sassou Nguesso vers 10heures aurait reçu des appels téléphoniques sur son téléphone satellitaire de deux personnalités, l’une européenne, l’autre africaine ; deux Chefs d’Etat. Tous deux l’avaient sérieusement mis en garde car il allait apparaître comme un « putschiste » et qu’il valait mieux qu’il n’aille pas, ce jour-là, jusqu’au bout…. Sassou Nguesso donna alors l’ordre de reculer avec les conséquences que l’on sait ! Une guerre civile qui aura duré un peu plus de quatre mois et 40.000 morts dans des conditions particulièrement cruelles et barbares !

 

De bons conseillers en vérité !

 

Une guerre civile sur laquelle jamais aucune  enquête n'a été déclenchée....

 

 

 2. Madame Munari

 

Madame Munari, je ne l’avais approchée qu’à quelques reprises et, jusqu’à ce qu’elle devienne la Directrice de Cabinet du Président Lissouba, je ne la connaissais que de vue.

 

Quelques membres de ce Gouvernement me désignaient faussement comme un « homme » de Sassou NGuesso. Elle n’était pas la dernière à le faire ! Je n’étais pas hostile au Président Lissouba, même si j’avais rencontré beaucoup de difficultés avec son entourage.

 

En mars 1996, Madame Munari était à l’apogée de son pouvoir. A ce moment-là, j’étais en contact avec un groupe de personnes de la Région Rhône Alpes qui avaient créé la Chambre de Commerce France-Congo. Ils avaient entrepris de prendre un stand à la Foire de Lyon pour promouvoir leurs actions. J’intervenais alors auprès de mes amis et ex-fournisseurs de Mérieux à Lyon (ISA), pour qu’ils reçoivent le Président  Lissouba, Docteur ès Sciences en Génétique (l'actuel secrétaire de cette Chambre de Commerce, Monsieur Christophe Jouffroy peut encore en témoigner, ou encore Monsieur Louis Ferrouillat, l'ancien Maire de Saint Marcellin). Ce qui fut fait, en grandes pompes, au siège de Mérieux et dans le grand amphithéâtre des laboratoires par le Docteur Charles Mérieux

  

La réception n'avait plus rien à voir avec la modeste présence d’un stand de foire commerciale. Sans qu'il en coûtât un sou pour la mission de préparation, nous avions atteint le grandiose. Lissouba était aux anges. Il invita alors le Président Charles Mérieux à se rendre à Brazzaville ce qu'il fit. (1)  Je m’approchai alors de Madame Munari et je lui soufflai que tout cela était mon œuvre. Elle me répondit avec tact : "Fichez-moi la paix, Monsieur Berrebi, je travaille moi !"  C’est ainsi que je décidai de reprendre contact avec Sassou NGuesso, qui m’a alors reçu, bon nombre de fois, très cordialement  Avenue Rapp. Je l’entends encore me dire : « Ce n’est rien, cinq années perdues, vous récupérerez vos affaires et votre argent...!" J'ai en mémoire quelques bonnes promesses de ce genre, jamais tenues, bien entendu..

 

(1) C'est de là, qu'il apprit la disparition tragique de son petit fils, Rodolphe Mérieux, passager du vol TWA 447 New -York / Paris. Jacques Chirac, alors Président de la République Française et encore présent à Brazzaville ce jour-là, annonça lui-même la cruelle nouvelle au Docteur Charles Mérieux.

  

3. TRACFIN et "le compte" de Madame Munari

 

Janvier – février 1998 Hôtel Napoléon, Avenue Friedland à Paris.

 

C’était le quartier général de Mathias Dzon, Ministre des Finances de la République du Congo et du Chef de guerre, le Général Sassou Nguesso. La capitale était détruite ainsi que les archives d’ELF Congo, ce qui n’était pas totalement négatif….. Le Congo avait besoin d’argent et j’en avais trouvé un peu sur les comptes de Madame Munari à Paris ! Il y en avait pour près de 25 millions de FF.

 

Mathias Dzon connaissait parfaitement ma situation et je ne peux dire qu’il ait eu un comportement hostile à mon égard. Les caisses étaient vides et beaucoup de fonds publics s'étaient retrouvés sur les comptes de quelques dirigeants. Je lui proposai alors le marché suivant : en échange de mon aide pour récupérer cet argent, j’exigeai qu’une partie de ma créance soit payée. Il me donna son accord et me confia Monsieur Roger Gossaki, le Directeur de la Caisse Congolaise d’Amortissement, l’organisme centralisateur et payeur de la Dette congolaise. Rendez-vous avait été pris avec Monsieur J.P. XXXXX, le Directeur de TRACFIN. Depuis quelques temps, j’étais en contact avec lui et je l’avais alerté sur les comptes que Madame Munari détenait à la BGC (Banque Générale du Commerce)  rue Marbeuf à Paris. Banque aujourd'hui disparue. Les flux qui alimentaient ces comptes pouvaient justifier une intervention si le nouveau régime en manifestait la demande.

 

Notre entretien avec le patron de TRACFIN, au 23 bis rue de l’Université à Paris (bâtiment depuis vendu au Groupe Carlyle), s’était parfaitement déroulé dans un secteur hautement sécurisé de la Direction Générale des Douanes. Le Directeur de la Caisse Congolaise d'Amortissement était heureux de l'opportunité, que je lui offrais, de récupérer un peu des fonds qui avaient disparu des caisses de l'Etat. La marche à suivre était claire et simple. La République du Congo, meurtrie par une guerre civile, pouvait très rapidement récupérer ces fonds qui avaient été, "semblait-il", détournés. De retour à l'hôtel, nous fîmes aussitôt le rapport au Ministre qui fut extrêmement satisfait. Madame Munari représentait, alors encore pour lui, un des facteurs du déclenchement de la guerre de 1997.

  

Mathias Dzon devait en parler avec Sassou NGuesso. Lors d'un prochain séjour parisien, deux ou trois semaines plus tard, nous pourrions mettre en œuvre le processus de récupération. Trois semaines s’écoulèrent et ce ne fut pas Mathias Dzon qui m’appela mais le Général Pierre Oba, alors Ministre de l’Intérieur. Il me dit que c’était lui qui s'occuperait du compte de Madame Munari, et il voulait que je l’introduise auprès de TRACFIN et de Monsieur J.P. XXXXX. Cela ne me réjouissait pas, mais j’appelai ce dernier qui refusa : « Monsieur Oba est un ministre étranger. Je ne puis le recevoir, il doit voir son homologue. Monsieur Gossaki avait été reçu, car hiérarchiquement nous sommes au même niveau ! »

 

La réponse fut transmise et plus jamais je n’entendis parler de cette affaire ni des comptes de Madame Munari.

 

 4. Le cadeau de Sassou Nguesso à Madame Munari au lendemain de la guerre.

 

Aucune saisie ne fut opérée….

 

Un pays détruit par une sanglante guerre civile, les besoins ne devaient pas manquer ! Pourquoi ne pas avoir saisi la Justice française en faisant valoir le droit du Congo sur ces fonds ?

 

Quelle justification et quelles sont les raisons réelles de ce royal cadeau à celle qui était la farouche ennemie de tous les partisans de Sassou Nguesso ?

 

Une année ou deux s’écoulèrent et Madame Munari, si mes souvenirs sont bons, fut la première personne de « l’opposition » et surtout de ses "Chefs" autorisée à rentrer au Congo. (Elle est maintenant Ministre du Commerce et accompagne Denis Sassou Nguesso dans tous ses voyages).

 

Alors je compris seulement la fumisterie de la pseudo provocation du 5 juin 1997 et de la cruelle guerre civile qui s’en est suivie !

 

Près de 40.000 morts ! Et une capitale détruite….

  

Si cela ne vous suffit pas, lisez la suite !

 

   5. Les fournisseurs  de Lissouba payés par Sassou Nguesso

 

Avril / Mai 1998, je me rends à Tel Aviv pour rencontrer un de mes Avocats qui s'occupe de moi à Washington. Arrivé très tard dans la nuit, tôt le matin je fais les cents pas dans l'hôtel. Le hall est immense et je me trouve face à l'entrée principale. La porte s'ouvre à une trentaine de mètres de moi, un homme avance à grands pas. L'allure est martiale, la personne se tient droite et je réalise soudain que c'est vers moi qu'elle se dirige. Je tourne ma tête à droite, à gauche, pas de doute possible, je suis tout seul dans cette partie de l'hôtel Hilton.

 

Il n'est plus qu'à quelques mètres de moi, je le reconnais alors, c'est Monsieur X., responsable  israélien des services de sécurité de Pascal Lissouba. Nous nous étions rencontrés, une fois, près de deux années plus tôt à Brazzaville. Il me salue à peine et me demande ce que je suis venu faire en Israël. Calmement, je lui réponds que j’avais des affaires à régler à Tel-Aviv. Sans chercher à en savoir plus, il m'informe : "le Congo me doit 8 millions de dollars de matériel que j'ai fourni à Pascal (sic). Pierre Oba m'a dit d'aller en discuter avec lui à Brazzaville pour que l'on règle cette affaire." Stupéfait, je le tutoie aussi : "Si tu vas là-bas tu es courageux !"

 

 Cela était dit sans ironie, ni provocation de ma part. Il éclata alors de rire. Il portait très bien une jeune cinquantaine, c'était un général à la retraite de l'armée israélienne, un héros de la guerre du Kippour. Son regard bleu était plein de malice lorsqu'il lâcha : "si tu crois qu'ils me font peur...!" Sans me saluer, il fit demi-tour, retourna du même pas dans la direction d'où il était venu. Quelques secondes après il était dans la rue de Tel Aviv. Je rejoignis très vite ma chambre pour en informer mon avocat qui s'écria : "ces voyous du Mossad !" Il me donna le conseil que je suivis, sans être inquiet, de ne pas sortir. Il me rappellerait plus tard lorsque tout sera dégagé. Ce qu'il fit une petite demi-heure après. "Ca y est ! C'est arrangé ! Tu peux sortir dehors ! Tu ne risques pas de t'enrhumer, ils viennent de me l'assurer !" me dit-il.

 

Cet homme a été réglé et personne n'a plus jamais entendu parler de sa créance congolaise....

 

 Pierre Oba et Denis Sassou Nguesso l'avaient payé !

 

 Circonstance absolument unique dans l'histoire des guerres anciennes et contemporaines : "le vainqueur d'un conflit sanglant et meurtrier réglant les dettes d'armement de l'autre camp.... !"

 

Questions ajoutées le 07/10/10

 

 - Les troupes du Général Sassou Nguesso étaient prêtes et couteaux tirés, celles de Lissouba ne l'étaient pas. Il a fallu une provocation. Qui a rendu ce service et qui en a été récompensé ?

- Le Chef d'Etat européen aurait commencé son intervention téléphonique ainsi : "Denis, arrête cette c........ !" Quel Chef d'Etat européen peut afficher pareille proximité ?

 - Le Tribunal de la Haye a vu sa compétence reconnue qu'à partir de 2002. Qui a obtenu que cela soit ainsi, pas 1999 ou 1997 ?

 

 

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 08:35

Famille, je t'aime. Moi, non plus ! Denis Gokana doit avoir les fesses qui chauffent sur son siège de PDG, tellement c'est devenu un fauteuil éjectable  - quand il apprend que Denis Christel Sassou Nguesso est en formation en Suisse pour le supplanter à la tête de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). Un Denis qui s'apprêterait à supplanter un autre Denis. Le second Denis Sassou Nguesso ou Sassou Nguesso fils doit être aussi ambitieux que papa pour vouloir évincer cousin Gokana. Avant, il dirigeait la COTRADE, une filiale de la SNPC, qui a été simplement fermée pour irrégularité car c'était le prix à payer pour l'accès à l'initiative PPTE. A présent, il veut toute la maison-mère, déjà qu'il avait le morceau le plus juteux. Denis Sassou Nguesso doit appliquer le principe de la préférence familiale comme ailleurs on applique celui de la préférence familiale. C'est simple quand il s'agit de choisir entre la famille et le reste mais dans ce cas, il faut appliquer la préférence nationale à l'intérieur même de la famille, de la même famille. On a souvent entendu que Claudia Denis Sassou Nguesso discutait la préséance à la femme de son père (c'est à se demander qui dort dans le lit de qui !). Ici, c'est un fils Sassou Nguesso qui veut évincer un neveu.  Classique ! C'est un cas d'école bien connu dans les cours royales. Entre descendants et collatéraux au sein de cette famille, la guerre larvée est ouverte depuis longtemps. On prend ses marques quand on apprend que papa ou tonton n'a pas pris l'avion pour les Etats-Unis à cause d'un malaise. A la cour du roi du Congo, la perfidie a créé une fissure pour commencer son travail de remodelage.

Ici, le mérite ce n'est pas le cerveau mais la proximité sanguine à Denis Sassou Nguesso. C'est une histoire de celui qui aura le sang le plus pur, le plus proche et à ce jeu-là, un neveu ne peut gagner face à un fils mais nous sommes en Afrique où les collatéraux l'emportent souvent sur les descendants car ainsi le veut la tradition - notamment, en cas d'héritage...

Société agitée, la SNPC n'a pas fini de parler d'elle. Une certaine rumeur prétendait que c'était en fait Claudia Lemboumba Sassou Nguesso qui dirigeait cette société en cachette mais ce n'est qu'une rumeur ! Et nous, au Congo, nous savons que la rumeur est comme un pet de la vérité car il y a un proverbe qui dit : "Au Congo, quand la vérité pète, c'est une rumeur qui sort". Nous n'avons donc pas de dédain à sentir les rumeurs car nous estimons qu'il y a un peu de l'odeur de la vérité dans l'odeur globale du pet.

L'image d'un Denis qui remplace un autre Denis risque de se reproduire à la tête du pays si Denis père en décidait ainsi. Certes, au niveau du clan, on boude mais pour la conservation du pouvoir, on est prêt à tout. Reste à savoir, ce que pense le jeune chef de famille Jean Dominique Okemba qui s'autoproclame "vice-président du Congo" et qui tient les fétiches de son neveu Denis Sassou Nguesso car n'est-ce pas en cela qu'il est si "SPECIAL" ?

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 23:16

Denis Sassou Nguesso a changé l'ambassadeur du Congo au Gabon. L'élu s'appelle, son Excellence Edouard Roger Okoula, un patronyme du Congo d'en-haut, bien sûr. Cependant, ce dernier n'a pas encore eu la possibilité de présenter ses lettres de créance à son Excellence, le président de la république gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Cinq mois qu'il attend, le mec ! Ca devient presque un supplice car de façon protocolaire, on est reçu au bout d'une petite semaine. Le sieur Edouard Roger Okoula doit se poser de nombreuses questions. Les crevettes gabonaises commencent à lui faire des indigestions...

Pour nos fidèles lecteurs, ceci n'est qu'un indicateur de plus qui met en exergue les tensions qui existent entre les deux parents Ali et Sassou. Hier, Ali Bongo allait au Congo s'offrir une naissance nouvelle en obtenant un acte d'état civil congolais pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle à un tour comme c'est le cas au Gabon. Aujourd'hui, ses sourires diplomatiques crachent du feu et ses yeux tirent des balles invisibles faites heureusement seulement de pensées noires qui n'ont jamais tué personne.  Cette courte idylle est désormais chose du passée car Ali Bongo doit avoir des griefs sérieux contre le gangster en chef du Congo et nous vous demandons de lire un article que nous avons publié qui explique les dessous des tensions qui existent entre le clan Sassou&Nguesso et le jeune Ali Bongo Ondimba. qui est le porte-étendard des Tékés de l'Ogoué. Décidément, certains sangs se mélangent mal car trop explosifs et une telle situation, indique en clair que le président du Gabon n'est pas pressé de reconnaître le représentant de son voisin, le Congo, chez lui. C'est tout bonnement inouï ! En boudant Okoula, c'est Sassou qu'il boude ! En ne recevant pas Okoula, c'est Denis Sassou Nguesso qu'il méprise.

Rappelez-vous qu'ABO avait eu des mots pas tendres à l'égard de Sassou au Cameroun, à Yaoundé où il avait claqué la porte. Les remous de surface présagent de profondes vagues souterraines ; peut-être des ouragans. Cependant, c'est un monde qui manie le sourire et le fétiche, le poison et la poignée de main, l'apparence la plus sereine et la haine la plus tenace et ceux qui en subissent les contrecoups, ce sont malheureux des boucs émissaires comme Edouard Roger Okoula. L'Ogoué en veut à l'Alima ; c'est absolument certain et les Tékés n'ont peut-être pas fini de faire parler le fétiche sur la fesse de la diplomatie... Nous suivons de près cette intrigue. Le sang est devenu fiel ; l'amour a tourné à l'absinthe. La famille, un décor qui cache le venin de la revanche. En dessous du gant de velours du palais de bord de mer, y aurait-il un poignard magique téké ? La mort blanchit. Non, un décès blanchit mais deux, il y a forcément noirceur et là où respire des grands honneurs, les coeurs couvent aussi de grandes haines. La terre n'est pas assez rouge entre l'Alima et l'Ogoué. Une âme a peut-être été vengée par des artifices mystiques ; une autre crie vengeance. L'amour est-il si proche de la haine ? L'amour est mort. Vive la discorde !

 

Vous pouvez utilement lire cet article sur les dessous de la mort d'omar Bongo en cliquant ici.

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:55

Les routes du pays sont mauvaises et peu carrossables mais on y voit des voitures de plus en plus luxueuses, de plus en plus chères, de plus en plus imposables. Quand vous voyez passer une limousine, vous vous demandez : "comment va-t-elle réussir à tourner ? La richesse et la réussite s'affichent désormais sans tabou au vu et au su de tout le monde. Brazzaville est une arène où l'on se défie par voitures, maisons, femmes interposées et si ce pays est un enfer pour le plus grand nombre, c'est un paradis pour le clan au pouvoir qui exhibe l'argent volé aux yeux du peuple sans que celui-ci puisse l'ouvrir. L'impunité règne. Sa pestilence est partout comme l'effluve du diable. Et les signes de la décadence sont partout car le pays est ivre  du mal comme s'il avait été envoûté. Méfiez-vous des statues d'éléphnants blancs !

Les choses ont vraiment changé : il fut un temps où on ne voyait pas de telles voitures au Congo mais désormais Hammer et Limousine se croisent diffficilement mais se croisent quand même ! Le président Denis Sassou Nguesso n'est pas du reste, lui qui possède l'une des voitures les plus chères du monde à Brazzaville...

Une ville comme Pointe-Noire nécessiterait de nouvelles routes pour désenclaver certaines artères mais il ne faut pas rêver ! Pointe-Noire n'est pas Oyo et ce n'est pas demain que cela arrivera car le désenclavement de l'arrière-pays, plus précisément au nord de la république, un désenclavement qui a commencé il y a vingt-cinq ans et qui n'est pas encore terminé ! On s'en occupera quand on aura fini de bitumer toutes les voies d'en-haut ; ce qui n'est pas une mauvaise chose car on pourra facilement s'y rendre un jour. Pour aller y rendre justice...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:42

C'est le quartier de prédilection des ressortissants du nord-Congo et on pourrait penser qu'ils sont favorisés par le système. Erreur ! Nous apprenons que Ouenzé est dans le noir depuis plus de trois mois et on se dit que le clan au pouvoir ne se préoccupe que de ses propres intérêts, agitant le sentiment d'appartenance ethnique quand ça lui arrange ! Les populations de Ouenzé se plaignent d'être plongés dans l'obscurité et avec le retour des pluies et des inondations, le spectacle risque d'être à nouveau semblable à une scène du déluge biblique. On invoque des raisons comme les transformateurs qui se font vieux et qu'on doit changer. Changez-les donc ! Il y a des surliquidités, alors où est le problème ? C'est à un soulèvement généralisé qu'on devrait assister car aucun peuple n'a le droit d'être traité de la sorte !

Je me demande si ce n'est pas fait exprès pour faire fructifier le marché des groupes électrogènes venus de Dubaï,bruyants et peu efficaces. Pourquoi ne pas imaginer qu'on coupe l'eau pour que le peuple achète de l'eau Okiéssi produite par Sassou ? On pourrair faire la même hypothèse pour l'électricité car le Congo a toutes les conditions réunies pour une indépendance énergétique...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 21:07

Il est du nord, c'est un proche de Denis Sassou Nguesso a qui on donna le marché de câbler et de gérer l'acheminement du gaz pour la centrale électrique à gaz de Pointe-Noire. Juste par affinité, sans savoir s'il était digne de confiance. Il a bénéficié des largesses du système pour faire un travail dont il n'avait pas les compétences mais il a préféré s'enfuir avec le magot sans finir le travail. Encore une fois de plus que des millions ou des milliards se font la malle ! La société RENCO est obligée de reprendre le marché pour câbler la ville car la question de l'électricité est une épine qui n'arrête pas de faire des petits dans le pied de l'Etat. Des épines qui coûtent  d'argent ! Si ce ne sont pas des transformateurs qui manquent, c'est un mec proche du régime qui se barre avec le budget prévu pour créer le réseau électrique lié à la nouvelle centrale à gaz de Pointe-Noire dont la société ENI nous promettait le début des activités en mars 2010. Or, nous sommes au mois d'octobre et toujours rien ! Pourquoi prendre des technologies aussi compliquées et aussi dangereuses là où il aurait suffi de faire le barrage de Nsounda ? Tantôt, ce sont des câbles qu'on coupe pour qu'Imboulou ne parvienne pas à Pointe-Noire. En fait, un leurre pour expliquer le retard car les travaux piétinent ! Tout tourne au ralenti - surtout que la saison des pluies est revenue, un argument tout fait pour le gouvernement qui justifiera le retard des travaux de la route Pointe-Noire / Brazzaville...

On nous promet de l'éthique, on nous fait croire que le gouvernement va lutter contre les détournements mais ça continue car le passage des marchés de l'Etat se fait toujours de gré à gré sans respecter une approche sérieuse de passation des marchés de l'Etat.

Le Congo semble vivre un peu comme sous la malédiction de Sysiphe qui fut condamné à rouler une pierre chaque matin au sommet d'une montagne. Hélas, chaque matin, la pierre revenait au pied de la montagne. C'est le symbole de l'éternel recommencement. On recommence toujours et toujours  et ça permet de toujours sortir plus d'argent dans les caisses de l'Etat ! On avait promis le courant d'Imboulou à Brazzaville pour le 15 août 2010, moi j'avais prétendu le contraire dans un article et j'ai eu raison car j'avais promis le retour des ténèbres dès le 16 août 2010.

Pauvreté, saleté, ténèbres, maladies, absence d'éducation, prédation, immoralité, tel est le lot quotidien des Congolais, un peuple qui n'a pas besoin d'attendre la fin du monde pour déjà se trouver en enfer, un enfer bien terrestre, celui-là...

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 20:13

C'est un restaurant chic qui d'ordinaire diffuse une musique dosée afin de permettre aux clients de s'entendre et de manger dans une ambiance sereine. Ce jour-là, tandis que de nombreuses personnes mangeaient tranquillement, il est arrivé et a crié : " Mwana mokonzi a yé ! Bo matissa musique !" Pour ceux dont le lingala est de l'hébreu, je traduis : "Le fils du roi (le prince) est là ! Augmentez la musique !" Des gens protestent car ils aimeraient bien finir leur repas dans une ambiance mesurée mais les gérants rétorquent : " On n'y peut rien ! On doit augmenter le volume !". Les décibels grimpent très vite et Wamba Denis Sassou Nguesso en bon prince qu'il est, accoutumé à prendre les femmes d'autrui, se met à danser. Il est à peu sûr qu'il avait déjà quelques bulles de trop dans le cerveau qu'il a bien petit comme tous les autres membres de la famille.

Ce n'est pas tout d'être le prince ; il faut le montrer ! Wamba PRINCE Sassou Nguesso achète 100 bouteilles de Champagne et fout le bazar dans ce restaurant d'ordinaire paisible. Un prince de son rang ne se promène pas sans une bagatelle de courtians et de gardes du corps et les cent bouteilles auront vite fait de disparaître. C'est que l'argent facile se dépense facilement puisqu'on sait qu'on ne peut plus jamais en manquer : le clan Sassou&Nguesso est si riche et ce n'est pas fini !

Les Congolais se disent qu'ils ne peuvent rien faire et vous rétorquent : "Vous, vous vivez à l'étranger ; si ça pète, vous prendrez l'avion et nous abandonnerez dans la misère. Laissez faire ! Nous sommes habitués !" Le Congo est un royaume où les princes sont plus fous que le roi ne l'était à leur âge et le peuple conquis du Congo encore sous le trauma de la guerre ne peut que subir mille et un affronts car le Congo est un royaume, un petit royaume, une républiquette bourrée de richesses mais une républiquette quand même comme l'avait souligné une personnalité française à Pascal Lissouba...

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