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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 20:48

NO COMMENT ! Un avocat international fustige la "Communauté Internationale" à propos de l'imbroglio ivoirien...

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 14:55

Lien pour voir la seconde partie du film sur la Françafrique. Dans cette seconde partie, vous vous rendrez compte comment à leur tour les présidents africains influencent la politique française.  Les choses ont changé depuis la révolution "Gbagbo". Les Africains ouvrent les yeux et vendent au plus offrant leurs matières premières. On parle désormais de partenariat "gagnant-gagnant"...  Cela ne signifie pas que les réseaux sont morts car il y a toujours des éseaux occultes plus discrets comme la Franc-maçonnerie qui perdurent. Omar Bongo jouait un très rôle dans ce système de symbiose parasitaire ou système biparasitaire gagnant-gagnant... :


http://www.pluzz.fr/infrarouge--francafrique--2010-12-16-22h50.html

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 12:40

La démocratie est le modèle participatif où tous les adultes d'un certain âge détermine le souverain d'un pays à la majorité des voix. Le projet de gouvernance démocratique n'est pas celui de tous mais  admis par tous, il devient celui de toute la nation et de toute la république. Son ossature est une structure juridique stable qui se prétend indépendante des autres types de pouvoir : politique, économique, médiatique, etc. Une asemblée est aussi élue pour édicter les lois de la nation. Ce modèle garantit juridiquement des droits et des devoirs de tous. Cependant, nous savons que le capitalisme rend cet idéal moins idyllique qu'il n'en est car il introduit une lutte des classes qui tourne toujours au profit des plus fortunés qui influencent ainsi et les lois et la marche de la société tout entière.

L'Occident présente son modèle démocratique comme le meilleur de tous et souhaite l'exporter dans tous les pays du monde mais tous les essais notamment sur le continent africain - ne sont pas concluants. Il y va de la différence culturelle et du désordre volontaire que l'Occident y injecte pour que la sauce démocratique africaine ne prenne pas. A l'intérieur des frontières des pays du monde occidental, il semble donner plus ou moins satisfaction - même si déjà nous y notons l'impact des puissances économiques sur l'émergence des dirigeants politiques. Tout est fait en Occident pour préserver les intérêts des puissants qui reçoivent même l'argent des contribuables. Ce modèle démocratique fonctionne sur un abandon de la souveraineté économique et monétaire aux industriels et aux banques - notamment les banques centrales qui produisent la monnaie détournant ainsi la souveraineté monétaire des Etats à leurs propres profits.

Depuis le discours de la Baule en France sous le règne de François Mitterand, la France a voulu exporter la démocratie - du moins dans son mode électif. Cependant, on note que lorsque la démocratie rencontre les intérêts des pays occidentaux et s'y oppose, ceux-ci ne l'acceptent plus et veulent imposer une démocratie de façade à travers des "gouverneurs noirs". La démocratie en Afrique est incompatible avec l'impérialisme occidental. 

Les exemples en Afrique sont patents : Mugabé ou Gbagbo sont contestés parce qu'ils prônent une certaine souverainteté économique pour leur pays car la souveraineté politique importe peu aux Occidentaux tant qu'elle ne s'accompagne pas de la souveraineté économique. Tout se passe en Afrique comme si la souveraineté ne concernait pas nos richesses : notre or, notre pétrole, notre bois, etc. Et c'est pourtant là qu'il nous faut d'abord avancer avant de prétendre à une véritable souveraineté politique. Même Denis Sassou pense que ses ennuis dans l'affaire des biens présumés mal acquis provient du fait qu'il donne les marchés congolais à la Chine et non à la France, la Chine qui a par ailleurs démontré que le développement économique peut ne pas s'accompagner de démocratie politique. C'est que la Chine maîtrise son économie et sa monnaie. Elle a aussi une puissance de feu semblable à celle des puissances occidentales. Les Occidentaux en ont fait l'usine du monde pour maximiser leur profit ; ce qui fait que l'Europe perd chaque jour un peu de sa compétitivité.

Que signifierait la démocratie intégrale de l'Afrique ? La fin de l'enrichissement de l'Europe car elle ne pourrait plus venir se servir comme bon lui semble. L'Europe se mêlera toujours de nos questions politiques car sa survie économique en dépend. Cependant, le temps travaille désormais contre l'Occident car ces fausses indépendances qui durent depuis 50 ans tendent vers la fin, de nombreux pays africains aspirant à une plus grande liberté économique désormais.

La démocratie européenne est un subtil équilibre entre injustice économique et justice sociale. Le jour où celui-ci sera rompu, nous assisterons à de nouvelles révolutions en Europe. Aussi, l'Europe a besoin de l'Afrique pour maintenir ce subtil rapport qui permet aux intérêts capitalistes de continuer à dominer les société occidentales. C'est au nom des intérêts de la France, par exemple, qu'un Ouattara vaut mieux qu'un Gbagbo. La politique a la puissance de changer les rapports économiques. C'est l'intérêt de l'Occident de tenir nos hommes politiques africains pour que cela n'arrive pas. Nous avons déjà développé un projet pour sortir l'Afrique de l'esclavage perpétuel qui s'accompagne de guerres et de violences car il faut toujours que l'Europe utilise la force pour mettre au bon endroit celui des fils d'Afrique qui défendra le mieux ses intérêts. Il n'y aura pas de véritable démocratie en Afrique tant que nous autres Africains n'exigerons pas une indépendance économique au détriment des intérêts européens. La néocolonisation de l'Afrique fonctionne parce que les intérêts de l'Afrique n'ont pas encore véritablement rencontré ceux de l'Europe. Pour que cela arrive, il faudra d'abord que l'Afrique remette en cause les institutions internationales qui ne servent que les intérêts de l'Occident et de sa fille l'Amérique...

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 12:03

P.Evanno.jpegCOMMENTAIRE : Chercheur à la Sorbonne, Philippe Evanno est un disciple de Jacques Foccart dont il était aussi un collaborateur jusqu'à la mort de ce dernier. C'est dire qu'il connaît bien les dossiers africains. Ce qu'il révèle est loin d'être la version officielle des médias français.  Ce conflit est lié aux intérêts français en Côte d'Ivoire - notamment ceux du groupe Bolloré menacés en Côte d'Ivoire. D'autre part, selon WIKILeaks, les Américains essaient de prendre pied sur le continent  africain et utiliseraient l'ONU à cette fin. L'élection a eu lieu sans que l'ONUCI n'ait réussi à désarmer les rebelles  - ce qui était pourtant prévu dans des accords - et la Commission Electorale Indépendante n'était pas si indépendante que ça puisque dominée par les partisans d'Alassane Ouattara. Ce conflit est le premier dans lequel l'ONU s'oppose ouvertement à la souveraineté d'un pays. Pas de chance avec le Congo où les intérêts français ne sont pas menacés. Enfin, pour le moment.

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Les intérêts économiques français menacés en Côte d’Ivoire : les explications de Philippe Evanno.

Les médias français ne disent pas toute la vérité sur la situation en Côte d’Ivoire.

Plusieurs pays, comme la Russie, le Brésil, la Chine ou le Mexique soutiennent Laurent Gbagbo, alors que les Etats-Unis ou la France demandent son départ. A Abidjan, le président sortant n’a pas l’intention de céder sa place. Or, ce sont les intérêts économiques français, dont ceux du groupe Bolloré en première ligne, qui sont menacés. Philippe Evanno est chercheur à la Sorbonne, directeur de l’Institut de Prospective Africaine et il connait parfaitement l’Afrique. Il a notamment été formé par Jacques Foccart et a collaboré avec lui jusqu’au décès de ce dernier. Il était l’invité de Yannick Urrien mercredi 8 décembre dans le magazine de 8h10.


D’abord, Philippe Evanno souligne que cette affaire traduit «une opposition entre l'ONU et une nation. Plus généralement, on peut se demander si nous ne sommes pas en train d'assister à un renversement de situation concernant la gestion des dossiers africains et leur domination actuelle par les organisations internationales contrôlées par les États-Unis». En réalité, «cette crise a eu pour mérite de manifester au grand jour le fait que les organisations africaines étaient sous contrôle américain. Aujourd'hui, c'est la place et la domination des États-Unis sur le continent africain qui sont en jeu. La divulgation des notes diplomatiques américaines par Wikileaks et leur analyse permettent de démontrer que les Américains étaient très heureux de l'effacement français, puisque cela leur laisse le champ libre sur la totalité du continent». Selon Philippe Evanno, «le bouclage de cette domination se joue sur la présidentielle ivoirienne, puisque c'est sur cette présidentielle que l'on joue l’annulation pure et simple de la souveraineté des Etats africains». Alors, pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il adopté la position américaine ? Réponse de l’expert : «Je crois que c'est tout simplement la sienne. Nous avons, pour la première fois sous la Vème République, un président de la République qui est totalement acquis aux objectifs américains et cela revient à faire de la France un pays supplétif des États-Unis, notamment en Afrique. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir des accords avec les Américains : c'était le cas à l'époque du général De Gaulle lorsqu'il y a eu un accord de partage de responsabilités, la France étant chargée de la lutte contre le bloc soviétique dans ses anciennes colonies. Cela a très bien fonctionné pendant plusieurs dizaines d'années, jusqu'à la chute du mur de Berlin. Aujourd'hui, nous sommes dans une situation totalement différente. Nous sommes dans la situation où, après la chute du mur de Berlin, on a cru qu'il n’y avait qu'une seule grande puissance. Or, depuis la dernière réunion du G20 en Corée du Sud, on se rend compte que l'on assiste à l'émergence d'une deuxième superpuissance et à une nouvelle forme de confrontation où la Chine et ses alliés, notamment la Russie, ce qui est aussi une nouveauté, cherchent à prendre pied sur le continent africain».

La responsabilité de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin.

Pour Philippe Evanno, «cette crise ivoirienne est directement liée à l’incapacité de Jacques Chirac à comprendre l'Afrique et à réagir correctement sur les dossiers africains. N'oublions pas que le coup d'Etat de décembre 1999 pouvait être enrayé en appliquant simplement les accords de défense avec la Côte d'Ivoire. Il suffisait de faire sortir une patrouille du 43e BIMA, basé à Port-Bouët. Les mutins, qui étaient des braves garçons dont les soldes n'avaient pas été payées et qui étaient manipulés pour faire tomber Bédié, seraient tout simplement rentrés dans leur caserne». Or, explique Philippe Evanno, «Jacques Chirac n'a pas eu le courage d'appliquer les accords de défense et cette seule absence de décision a détruit la totalité de la présence française en Afrique. À partir de cet instant, tous les chefs d'état africains disposant d'accords de défense avec la France ont su que la parole de la France ne valait plus rien». Après le coup d'état de 1999, les autorités françaises, avec Alassane Ouattara, ont organisé le partage du pays en deux : «C'est Dominique de Villepin qui est à l'origine de cette partition. En pleine paix, on a coupé un pays en deux pour des intérêts assez difficiles à expliquer. On a imposé à la Côte d'Ivoire une succession d'accords internationaux qui ont cherché à limiter sa souveraineté, notamment une commission électorale dite indépendante, qui est constituée quasi exclusivement d'opposants au pouvoir en place». Alors, Laurent Gbagbo est-il fondé à contester le résultat de cette élection présidentielle ? Philippe Evanno rappelle qu’au second tour, «Laurent Gbagbo n'avait que deux représentants sur une douzaine de commissaires centraux ! Cette commission avait trois jours pour rendre sa décision. La commission électorale s'est retrouvée dans l'incapacité de proclamer les résultats et la Constitution ivoirienne prévoyait qu'à ce moment-là, le rôle de proclamer les résultats revenait au Conseil constitutionnel. Il y a donc eu l'organisation d'une conférence de presse à l'Hôtel du Golf, le siège de campagne d’Alassane Ouattara, avec l'ex-président de la commission électorale, pour annoncer des résultats non certifiés et qui ont été évidemment inversés par le Conseil constitutionnel». Ainsi, «cette commission indépendante ne l'était pas réellement, puisque composée essentiellement d'adversaires à Laurent Gbagbo. Mais cela ne veut pas dire que cette commission n'ait pas fait un très gros travail. L'ONU a été incapable de respecter ses engagements et d'assurer le désarmement des forces de la rébellion au nord. L'élection a eu lieu sous le contrôle des forces armées de la rébellion. Ce sont des seigneurs de la guerre, qui détournent les taxes et les impôts à leur profit, qui ont pris le contrôle du diamant et de différents minerais et contrôlent une partie du commerce du cacao. Cette rébellion au nord est une organisation politique, économique et militaire et elle est restée en place alors que différentes résolutions de l'ONU et différents accords internationaux prévoyaient que l'élection ne pourrait pas avoir lieu tant que le désarmement ne serait pas effectif». Dans ce contexte, il faut bien comprendre, souligne Philippe Evanno, que l’on a organisé des élections «dans un pays dont une partie du territoire était aux mains de milices armées».

 

Source : http://www.kernews.fr/

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 11:29

COMMENTAIRE : Monsieur Serge Berrebi de nationalité française conteste l'accès du Congo au statut de Pays Pauvre Très Endetté.  J'ai toujours pensé que c'était un statut mal acquis. Mwinda lui donne l'occasion de s'expliquer.

Nous savons trois choses : 1) il est faux de dire que le Congo soit un pays pauvre 2)  toutes ces réductions de dettes ne profiteront pas aux Congolais car la pauvreté est toujours aussi criarde 3) l'endettement du Congo ne profite qu'à Sassou et à son clan - c'est donc Sassou et les siens qui doivent rembourser tout l'argent qui n'a pas servi à développer le Congo. Le Congo va hériter de toutes les turpitudes du clan Sassou&Nguesso car il y va de la continuité de l'Etat tandis que les descendants du raïs congolais hériteront de tous les milliards  de francs dérobés des caisses de l'Etat...

Source : http://www.mwinda.org/index.php?option=com_content&view=article&id=599:le-statut-ppte-du-congo-obtenu-suite-a-une-escroquerie-&catid=101:article#comments

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Mwinda - Première question, vous n’êtes pas Congolais. En quoi tout cela vous intéresse-t-il ? Bref comme disent les juristes, quel est votre « intérêt à agir ? »

Serge Berrebi  - Congolais de cœur, oui ! Et plus simplement un être humain qui compatit aux souffrances et aux douleurs que beaucoup de mes concitoyens de cœur endurent ! La maltraitance ce n’est pas seulement battre ou tuer des gens, c’est aussi ne pas les soigner lorsque l’on a les moyens de les soigner. Il faut rappeler les presque 200 morts ou plus de la récente épidémie de polio à Pointe-Noire. Je reviendrai prochainement à ce sujet sur mon blog.

Il est de notoriété publique, aussi que je suis un créancier de la République du Congo. Je bénéficie de décisions de justice définitives. J'aurais dû être réglé avec les autres créanciers contentieux, dont les fameux " Fonds Vautour " mais au sommet de l'Etat congolais tout a été fait pour que je ne le sois pas.

Cependant lorsque j'interviens sur ce point précis, de ce que je qualifie de " Scandaleuse Escroquerie de l'effacement de la dette congolaise ", je le fais au simple titre de «  Contribuable français » ! La France comme vous le savez est un pays fortement endetté et en cette période de crise la pression fiscale va se faire sentir encore plus. C'est de l'argent public qui va aller à un pays qui ne le mérite pas ! Le Congo n'est pas le Mali, le Niger, la République Centrafricaine ! Ce n’est pas un pays pauvre, c’est au contraire un pays riche et pour s’en convaincre, il suffit de lire les éditoriaux des Dépêches de Brazzaville qui ne cessent de s’en vanter ! Ce que je fais, c'est par simple devoir civique et j'encourage tous les Français, les Franco-congolais, les Congolais " expatriés " en France résidents et même les " sans-papiers " qui payent des impôts en France à faire de même....

Vous expliquez donc que le Congo ne méritait pas d’accéder au statut de pays pauvre très endetté et à voir sa dette effacée. Pouvez-vous nous rappeler pourquoi ?

Les raisons sont nombreuses et mon propos est parfaitement justifié par des documentations et des sources incontestables. Avant d'avoir publié ces quelques éléments sur mon Blog, il y a eu un certain nombre de correspondances officielles, de mes Avocats, de moi-même en direction de responsables d'Institutions qui n'ont pas voulu en tenir compte. Il y avait d'une part des " faux " qui ont été établis concernant certaines dettes dont la mienne. Et puis surtout des éléments qui ont été dissimulés dont j'apporte les preuves et qui, petit à petit, seront mis en ligne de manière à en faciliter la compréhension par les premiers intéressés : les Congolais. Pour la Justice, celle d'Italie, que j'ai déjà saisie et dont j'attends la convocation des Juges,  et celle de France devant laquelle nous allons déposer plainte très bientôt, " contre X " très certainement, les dossiers sont déjà prêts et ne souffrent pas de la moindre ambiguïté.

Pour vous, La Banque mondiale et le FMI croient les Etats sur parole, pour ainsi dire, ils ne vérifient guère les documents qui leur sont soumis ? Cela paraît invraisemblable !

Tout aussi invraisemblable que cela paraisse c'est tout à fait cela ! Un de mes Avocats avait soulevé le problème de fausses informations dans les rapports du FMI, juste avant que le Congo n'atteigne le " Point d'Achèvement ". Cela avait été présenté au sommet du FMI. La réponse qui nous avait été apportée par un Responsable, par écrit, était la suivante :" In te context of this relationship, the Congolese authorities provide information to IMF staff to carry out its duties. It is the Fund staff's practice to accept such information based on the authorities' representation, while verifying to the extent feasible the accuracy of such data." Ce que l'on peut traduire ainsi : " Dans le contexte de cette relation, les autorités congolaises fournissent des informations aux services du FMI pour mener à bien ses tâches. C'est l'usage du personnel du Fonds d'accepter de telles informations basées sur la représentation des autorités, tout en vérifiant autant que possible l'exactitude de ces données."

Les faux ont été remplacés, suite à notre réclamation, par d'autres faux (produits par les autorités congolaises et reprises sans discuter par le FMI) et le Point d'Achèvement a été accordé ! Les faux que nous avions soulevés correspondaient à des Milliards de dollars ...

Quelle que soit la façon dont le Congo aurait obtenu le statut PPTE ce qui compte, pour beaucoup, c'est la finalité. Pour ceux-là, le Congo peut aujourd'hui dégager des ressources pour la santé, construire des routes (exemple celle qui reliera Brazzaville à Pointe-Noire), des écoles, des barrages, bref s'industrialiser si l'on en croit le programme de M. Sassou. N'est-ce pas positif ?

 Alors si vous m’assurez que votre Président s’est transformé en un « Robin des bois », qui vole les pays riches pour le donner à ses pauvres, je vous garantirais de cesser immédiatement toutes mes procédures… Je ne crois pas un seul instant que vous envisagiez la fermeture de votre site Mwinda, car si, enfin, le bonheur des populations est assuré à quoi bon rester dans votre opposition ? Sous le prétexte d’effacer la pauvreté, ce dont personne n’a le souci à Brazzaville, cet effacement a surtout permis l’enrichissement illicite de quelques personnes. Pas que des Congolais ! Bientôt une année se sera écoulée depuis l’accord du Club de Paris : quel progrès a été accompli ? L’épidémie de polio ?

Vous expliquez en outre que le pétrole congolais a rapporté 5 000 milliards de francs CFA et vous vous étonnez que le budget du Congo ne soit que de 4 000 milliards de francs CFA. Vous vous demandez où passent les autres recettes, par exemple celles des douanes ou du bois. Est-ce bien cela ?

N'allons pas si loin ! Ce que j'écris concernant ces 5 000 milliards de FCFA environ, c'est qu'ils correspondent à une partie des recettes pétrolières de 2007, 2008, 2009 et 2010. Une partie seulement !

Pour les trois premières années (07,08;09) le chiffre exact est 93 558 259 barils de pétrole encaissés par la SNPC au titre du Profit Oil. Avec 2010 qui se termine, on peut évaluer que les 120 millions de barils auraient été atteints. Un prix moyen de 80 dollars (il ne faut pas oublier qu'en 2008 il était à 140) on peut affirmer que le total n'est pas très éloigné des 5 000 milliards de FCFA. Ce qui est très intéressant dans la documentation que je vais produire c'est cet élément :

Il en résulte que la SNPC est bien une véritable personne morale, dotée d’une d’un patrimoine propre et d’une autonomie financière et de gestion par rapport à l’Etat. A cet égard, le Commissaire aux comptes de la SNPC a attesté que les revenus des associations constituaient son chiffre d’affaires et n’étaient pas collectées pour le compte de l’Etat congolais en vue d’un reversement au Trésor. L’Etat congolais ne pourrait percevoir les sommes de la SNPC qu’au titre des dividendes distribués par elle sur décision de l’Assemblée générale des associés comme cela a été prévu dans les statuts.                                    

C'est sur la base de cette déclaration du Commissaire aux Comptes de la SNPC reprise dans un rapport officiel que j'affirme que la SNPC dispose d'une cagnotte, d'un magot, appelez cela comme vous le voudrez, considérable d'environ 5 000 milliards de FCFA !!! Et vous voudriez que vous et moi contribuables français nous acceptions que le Congo soit qualifié de Pays Pauvre !

Pour vous, le régime congolais n’a pas besoin de se servir au Trésor mais seulement à la SNPC et aux Grands travaux qui distribueraient des marchés de complaisance ?

Concernant les marchés de complaisance, je n'ai pas de documentation ou d’informations propres. Ma seule référence est celle du Ministre des Finances, Monsieur  Pacifique Issoïbeka, qui avait déclaré à l'Assemblée que " 65% des marchés sont bidon " ! Pour ce qui est l'argent qui se trouve à la SNPC, les 93 millions de barils + les barils de l'année 2010, ce que nous dit le Commissaire aux Comptes de la SNPC c'est l'argent de la SNPC et si l'Etat en veut un peu de cet argent, il recevra des dividendes... C'est à dire des miettes ! Le gros du cadeau reste géré par le DG de la SNPC aujourd'hui Monsieur Gokana, dont on connait la rigueur grâce à SPHYNX et autres structures exotiques. Demain qui le gérera ?

Vous révélez que le Congo aurait payé 930 millions de dollars aux fonds vautours tant décriés alors que ceux-ci ne demandaient que 330 millions...

Ce qui est incroyable dans cette histoire avec les Fonds Vautours, c'est qu'ils ont été la bête noire de la voix officielle du Congo, Les Dépêches de Brazzaville. A prix d'or des lobbyistes ont été engagés aux USA, au Royaume Uni, auprès de l'Union Européenne et même en France en plus des habituels relais françafricains pour les combattre. A côté de cela je produirai, les premiers rapports du FMI sur lesquels la dette totale des créanciers vautours tourne autour de 500 millions de FCFA. Les chiffres sur lesquels j'avais personnellement protesté par la voie de mon Avocat, c'était une affirmation que les Fonds Vautours avaient été payés +/- 800 millions de dollars avec une clause de confidentialité. C'est à dire invérifiable !

Après cette protestation le montant déclaré au FMI par le Congo et pris en compte est devenu 939 millions de dollars ! Quelques dettes du Club de Londres y avaient été incluses, ce que je pense être une autre affirmation erronée. Mais le pire de tout, c'est que j'ai obtenu un document de KPMG, basé sur des notes des Avocats de la SNPC et du Congo, Cleary Gottlieb Hamilton et Stein, qui affirmait que le total de ces créances à la fin 2006 était d'environ 350 millions de dollars !!!

350 à 500 puis plus ou moins 800 pour terminer à 939. Et l’on parle de millions de dollars ! Pour la compréhension de vos lecteurs, je n’effleure pas le sujet des discounts (des pseudos rabais sur la dette) qui est passé de 67% à 79% pour terminer à 37%. Toujours avec la bénédiction des Institutions chargées de l’effacement de la dette congolaise !

Ces montants faux, ces approximations concernant ces paiements, pour le petit contribuable que je suis, je trouve cela absolument criminel ! C'est pour cela que je vais déposer des plaintes dans d'autres pays membres du Club de Paris qui ont eu à effacer la dette congolaise !

Mais,  les Congolais croient que les Fonds vautours n'ont jamais été payés ! Et puis où serait donc passée la différence, c’est-à-dire les 500 millions de dollars manquants ?

Ils ont été payés plutôt trois fois qu'une ! La différence de 500 millions de dollars est prouvée par la documentation entre les mains de mes avocats, en France, en Italie et dans d'autres pays du Club de Paris. C’est le pourquoi des plaintes que je compte déposer. Car si nous n'arrivons pas à mettre en marche la Justice en France, elle le sera en Italie, au Parquet de Milan très célèbre dans l'Affaire Mains propres. Ou aux Etats Unis où mes Avocats sont très actifs car le contribuable américain a fait cadeau de plus de 300 millions de dollars dans cet effacement ! Qui a profité des 500 millions de dollars ? Un Juge le saura ! Et tous les autres juges suivront....

Vous avez initié une plainte en Italie  car vous considérez que les contribuables des dix-neuf pays membres du Club de Paris ont été escroqués de plusieurs milliards d’euros. Expliquez-nous.

C'est de l'argent public qui permet d'effacer ces dettes. Ce sont les taxes que je paye, que vous payez, que vos enfants et ceux de vos lecteurs payeront en France, qui permettent cet effacement. Individuellement ou collectivement nous avons le droit, avec les preuves dont nous disposons, de saisir la Justice. Nous serons entendus. Et si nous n'étions pas entendus ici en France, compte tenu du fait, qu'un certain nombre de pays ont été abusés de même, nous avons toutes les chances de nous faire entendre ailleurs ! Milan c'est un excellent Parquet nous devrions avoir une suite intéressante....

Vous dites que " C'est de l'argent public qui permet d'effacer ces dettes ". La France a pillé et pille encore nos pays. On a en mémoire les pétroliers fantômes dont parlait un ancien PDG d'Elf qui disparaissent au large de Pointe-Noire. N'est-ce pas là un juste retour des choses ?

J’ai moi-même été pillé de mes biens et je comprends très bien votre souci. Pour ce que vous dites du pillage actuel, il va de pair avec la corruption. C’est le souci de l’enrichissement personnel qui le nourrit et l’entretient. Les pétroliers fantômes dont parlait ce PDG n’avaient pas cours sous Marien NGouabi ou sous Joachim Yombhi qui n’avait pas eu le temps de voir la couleur du pétrole. Les nouveaux colonisateurs du Congo aujourd’hui sont Congolais avec l’aide de quelques amis étrangers. « Retour des choses » j’applaudis à deux mains. Mais dans la poche de quelques-uns, ne comptez pas sur moi !

Que pensez-vous de l’affaire des Biens mal acquis ? Croyez-vous qu’elle aboutira ?

Dans les heures qui suivront ma demande de la rejoindre sera expédiée. Je demanderai également à être entendu comme témoin. Si je fais ces démarches c'est que je pense et j'espère qu'elle aboutira. Il faut y croire. Mes procédures de créancier ont toujours bénéficié d'une très bonne écoute malgré l'armada d'Avocats que la " République du Congo, représentée par son Président " m'opposait abusivement pour ne pas me régler.  Il y a  déjà une autre armada dans cette affaire BMA et ce que je crois c'est qu'elle va durer avec toutes ces bicoques, tous ces comptes qui seront vidés...

L'affaire de la dette est bien plus énorme au niveau des montants et toute aussi, si ce n'est plus, criminelle.

Dans l'affaire des BMA ce qui est dit par les Avocats côté Congolais, en gros, c'est que ce sont les Congolais qui ont été volés et cela ne regarde pas la Justice française !  Dans l'escroquerie de la dette ce sont les contribuables français, italiens, suisses, allemands, américains qui ont été volés. Ça, c’est une  très grande différence ! Ils ont tous les droits de demander à la Justice de leur pays d'intervenir. Je le répète, nous disposons de tous les éléments qui attestent de l’escroquerie.

L'affaire de la dette aboutira avant sans aucun doute. En France, en Italie, aux Etats Unis, le lieu de son aboutissement c'est ce qui reste à savoir...!

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 18:27

COMMENTAIRE : Si la traduction est exacte, voici ce qu'un professeur chinois pense du pays qui a aboli les privilèges en 1789 et des Français. Son analyse est déconcertante... Il n'y a rien à ajouter !


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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 12:52

 COMMENTAIRE : Cet article nous a été envoyé par son auteur Serge Berrebi et nous souhaitons qu'il en soit fait large diffusion au Congo. Ce texte montre que le Congo n'est pas un pays pauvre. En fait, les chiffres de la production du pétrole congolais ont été falsifiés pour permettre l'accès du Congo à l'ardoise magique qui efface les dettes : l'initiative Pays Pauvre Très Endetté. 

Serge Berrebi nous promet des documents car il a l'objectif de montrer que l'accès du Congo à l'initiative PPTE est un STATUT MAL ACQUIS (SMA). Il vient de porter plainte en Italie et en promet d'autres plaintes d'ici là.

Les Congolais qui n'arrivent pas à trouver un bout de manioc à se mettre sous la dent devrait aller à la Banque du Congo : LA SNPC dans laquelle Sassou dissimule des milliards qu'il redistribue à sa guise. Cet homme a même poussé le bouchon loin en bénéficiant de 1,1 millions d'euros de la Croix-Rouge pour lutter contre la poliomyélite comme si le pays manquait d'argent ! Pourquoi Sassou ne parvient pas à se débarrasser de Gokana ? Parce que cet homme connaît tous les secrets de Sassou. Quand le pétrole rapporte près de 5000 milliards de francs cfa, comment comprendre, toutes ressources confondues, que le budget du Congo ne fasse que 4000 milliards de francs cfa ? Et le bois ? Et les douanes ? Et le reste des ressources ? N'entrent-elle donc pas dans le budget ? Les Congolais doivent savoir qu'en matière de pétrole, le Congo applique le contrat Profti-Oil qui rapporte plus de 75% de parts au Congo quand le baril dépasse un certain montant.

C'est un scandale de voir comment le clan Sassou joue avec l'argent du peuple congolais comme celui-ci était un peuple-esclave d'un clan qui reçoit toutes les dividendes à sa place sans qu'il n'ait droit à rien.

Comment Sassou peut-il expliquer au peuple congolais le paiement de 930 millions de dollars là où Kensington  n'en demandait que 330 millions de dollars ? Explication : il a mis 500 millions de dollars dans sa poche. Blaise Elenga qui a mené la négociation face à kensington et à qui Sassou parlait en mbochi en sait quelque chose : un jour, Elenga devra s'expliquer devant le peuple car il s'agit de haute trahison.

Sassou n'a pas besoin de prendre l'argent au Trésor : il le puise directement à la SNPC et comme tous les Travaux sont réalisés par la présidence de la république, petits ou grands, le gangster en chef contrôle toute la partie investissement du budget national. Il faut qu'on le dise : la Direction des Grands Travaux est une arnaque qui permet à Sassou et à son clan de se sucrer sur le budget de l'Etat en se distribuant des marchés publics de complaisance.

Il faudra bien un jour que vous, soldats de la république, ce qui nous reste d'opposants, preniez vos responsabilités : il faut délivrer la république de la folie d'un homme qui est à ce jour l'homme le plus riche du monde et un jour, cela se saura. Tandis que les enfants meurent de malnutrition parce que le sein de la mère qui a du mal à trouver à manger ne produit plus de lait, tandis que vous buvez l'eau polluée des puits et que vous dormez dans l'obscurité, Sassou se lave les mains à l'eau Okiéssi et donne à manger aux enfants de sa famille. Est-il nomal que seuls les enfants de Sassou et des membres de son clan mangent à leur faim dans un pays qui est si riche ?

Serge Berrebi démontre que Sassou a exploité les failles du système d'accès à l'initiative PPTE car les documents ne sont pas vérifiés et ceux qui les ont lus comme Berrebi savent qu'il y a des documents truqués. Cet homme veut intervenir dans l'affaire des Biens Mal Acquis au moins en tant que témoin.

Quant à l'affaire des Biens Mal Acquis, elle ne mènera nulle part : elle sert à divertir d'une affaire plus sérieuse ou l'affaire des disparus du Beach qui est un crime contre l'humanité non prescriptible. Serge ne veut que récupérer l'argent que le Congo lui doit et qui n'a rien à voir avec des sommes astronomiques comme celles demandées par kensington qui a le don de transformer quelques millions en plusieurs centaines de millions comme par une baguette magique. Il semblerait que Sassou en soit aujourd'hui devenu actionnaire. Entre vautours, tant qu'il y a des peuples charognes, l'entente ne peut être que cordiale.

Je répète : si vous avez faim, si vous êtes malade, allez à la SNPC, il y a l'argent du Congo dans cette société privée et demandez qu'on vous soigne et qu'on vous nourrisse ! C'est votre argent ! C'est donc votre bon droit !

 

Voici le lien où vous pouvez trouver l'article originale :

 

http://sergeberrebi.over-blog.com/article-la-scandaleuse-escroquerie-de-l-effacement-de-la-dette-congolaise-63271553.html

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PREAMBULE - BERREBILEAKS

 

Ce site et les articles qui y figurent n’ont pas pour vocation de diffamer ou de colporter des informations fausses. S'agissant de ce qui suit, toutes les affirmations ne reprennent que des documents publiés par des sources sûres : le FMI, la Banque Mondiale, le Club de Paris, KPMG, autres rapports dûment identifiés, décisions de justice et correspondances officielles d’Avocats.

Ces rapports et documents, des milliers de pages au total, pour la plupart ont été rédigés avec l’assurance qu’ils ne seront lus par personne. Des pièces éparses qu’un non-initié ne pourrait pas comprendre ou imaginer à quoi elles pourraient correspondre.

 

Quelques très rares personnes les ont lues en intégralité et j’en fais partie.

 

Le puzzle va être reconstitué sous vos yeux de lecteur. Cette synthèse a nécessité durant des années une incroyable masse de travail et de recherche.

 

 

LES FAITS

 

Les contribuables des dix-neuf pays membres du Club de Paris ont été escroqués de plusieurs milliards d’euros. La France a été la plus grande contributrice à l’effacement de cette dette avec 2,3 milliards d’euros. L’Italie et les Etats-Unis ont effacé chacun pour près de 400 millions de dollars.

Les fonctionnaires, appartenant soit à des Institutions Internationales, soit à des structures informelles, n’ont pas été abusés. Ils ont été avertis de fraudes gigantesques et d’éléments absolument aberrants. Ils n’en n’ont pas voulu tenir compte. Alors que partout dans le monde, les économies peinent à se relever et que les contribuables sont appelés à de plus en plus d’efforts, cet argent est allé alimenter, encore davantage, un pays qui ne le méritait pas

 

Bien entendu, il a existé des conflits d'intérêts flagrants et suivant l'appréciation du Droit de l'un ou de l'autre pays membre du Club de Paris, ils pourraient être interprétés comme des proximités criminelles.

 

Quant aux méthodes de contrôle, du FMI, des données produites par le Congo, si elles avaient été utilisées, à l'époque, contre Al Capone, ce dernier n'aurait jamais mis les pieds en prison et il aurait fini ses jours subventionné par le contribuable américain. Il est à noter que le parcours d'Al Capone est celui d'un enfant de choeur au regard de ceux de certaines autorités congolaises.... 

 

 

Quelques exemples de fausse pauvreté :

 

-          la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) a reçu pour 2007, 2008, 2009, environ 93 millions de barils au titre du Profit Oil (type de participation aux bénéfices d’une exploitation pétrolière qui est accordée à l’Etat ou à la société qui représente l’Etat, la SNPC en l’occurrence) soit au moment de l’effacement de la dette en 2010 un pactole d'environ 7 Milliards de dollars. Aujourd’hui, fin 2010, il se rapprocherait des 10 Milliards de dollars (environ 5000 milliards de FCFA). Les documents, qui seront publiés sur ce site, attesteront que l'Etat Congolais ne pourrait en profiter que sous forme de dividendes, selon le bon vouloir du Conseil d'Administration de cette société. Voilà la raison de l'âpre bataille, qui sévit actuellement, pour le contrôle de la SNPC.

 

-          Quelques semaines seulement après l’annonce de l’effacement de la dette par le Club de Paris, le Responsable de la Production Afrique chez TOTAL, Monsieur Jacques Marrouaud de Grottes, rend visite au Président Sassou NGuesso à Brazzaville et déclare que sa société a mis en évidence 300 Millions de barils de pétrole supplémentaires à développer. Curieux timing ! Il faut des années de recherches et d’évaluation avant de pouvoir faire ce genre d’affirmation. La société pétrolière n’en n’avait jamais parlé ! N’était-elle pas au courant que le Congo se faisait passer pour un pays pauvre ? La part du Congo dans cette exploitation, sur plusieurs années, s’établira au minimum à 15 Milliards de dollars !

 

-          Les créanciers vautours, dont le montant de la dette tournait autour de 500 millions de dollars (KPMG sur des notes de Cleary Gottlieb Hamilton and Stein, l’avait établie à 350 millions de dollars, fin 2006) auraient obtenu un paiement de 930 millions de dollars après une décote de 37%. Ce montant fixerait la dette d’origine des Créanciers Vautours à 1,5 Milliard de dollars avant discount. Trois fois plus que toutes les estimations hautes et presque cinq fois plus que ce qu'avait retenu KPMG. Au minimum, une petite surestimation d'un milliard de dollars !

 

Nous reviendrons en détail et toujours documenté, sur ces points. Le dernier, à ces niveaux de fraude, est absolument criminel…. Il justifie à lui tout seul un dépôt de plainte dans chacun des pays membres du Club de Paris !

 

Voilà pourquoi une première plainte a été déposée auprès du Parquet de Milan, le 06 décembre 2010. Une plainte « Contre X », en cours de préparation, le sera auprès du Parquet de Paris. D’autres le seront dans deux ou trois autres pays membres du Club de Paris, dont les Etats Unis, bien sûr.

 

 Il se trouvera bien, dans l’un ou l’autre de ces Etats, un Magistrat qui donnera une suite valable aux éléments qui seront produits.

 

Le pire dans tout cela, malgré les sommes colossales qui sont mises en évidence, malgré un effacement de dette tout aussi énorme, aucun effort n'a été fourni par les autorités de ce pays pour réduire effectivement la pauvreté (lire la plainte ci-dessous). J'en veux pour exemple l'épidémie de polio qui s'est déclarée dans le Sud du pays, dans la région du Kouilou en octobre 2010. Ces autorités ont attendu que la Croix Rouge et le Croissant Rouge contribuent pour 1,5 million de dollars avant de lancer la campagne de vaccination. Résultat : 200 morts et le double environ de paralysés ! 

 

 

 

Par ailleurs, je reste au travers de la Sarl Berrebi & Associés un créancier définitivement et valablement titré de la République du Congo. Sur les conseils de mes Avocats, je m’étais rapproché de la Greffière des Juges qui vont instruire la plainte des Biens Mal Acquis. En suivant la marche qui m’a été indiquée, dès le début de la semaine du 20 décembre, je vais rejoindre la plainte en question et demander à être entendu, au moins, comme témoin.

 

 

PREMIERE PLAINTE : PARQUET DE MILAN

 

Voici la version française originale qui a servi à mon Avocat de Milan, Maître Cesare Lombrassa, à établir le document définitif de la plainte, en italien, et de le déposer.

 

 

Cannes le 02 novembre 2010

 

                                                                                                                             PARQUET DE MILAN

                                                                                                                             Palais de Justice

                                                                                                                             Milan (Italie).

 

 

OBJET : DEPOT DE PLAINTE

 

Monsieur le Procureur Général du Parquet de Milan

J’ai l’honneur  de dénoncer et de porter à votre très haute attention les faits suivants : Une organisation et une intelligence criminelles ont  permis à la République du Congo,  sur des rapports falsifiés produits par le FMI, d’obtenir l’effacement de ses dettes par le Club de Paris. Sur un total de 5 à 6 milliards de dollars de dettes effacées, l’Italie a contribué pour près de 400 millions de dollars.

Une faille du système a été exploitée : le FMI ne vérifie pas les documents apportés par les Etats pour être éligibles au programme PPTE (Pays Pauvres Très Endettés). Une fois cette étape franchie, le Club de Paris prononce l’effacement de la dette et les dix-neuf pays membres, dont l’Italie, automatiquement suivent cette décision. Seule la Russie ne l’a pas encore effectuée, ce sera fait dans les prochains jours.

Pourtant, le FMI et le Club de Paris avaient été informés, au plus haut niveau, des faux éléments, pour des milliards de dollars, qui constituaient les Rapports décisionnels. Sciemment, ils n’en ont pas tenus compte, au préjudice notamment des contribuables italiens. Ce qui explique la plainte que je me permets de vous adresser.

La République du Congo peuplée de quatre millions d’habitants a été abaissée statistiquement au plus bas niveau de pauvreté des Etats. Les grandes compagnies pétrolières, dont ENI, ont participé à cette manœuvre de dissimulation des chiffres de la production de pétrole de ce pays. Quelques semaines après l’accord du Club de Paris, le Président congolais Sassou Nguesso, pour narguer ses généreux donateurs, a passé quelques jours à Milan, à la fin du mois de mai 2010. Il était arrivé dans un Boeing 747 VIP privé comme celui du Roi d’Arabie Saoudite ou du Président Obama. Une centaine de personnes l’accompagnait, toutes logées dans les plus beaux palaces de la ville. Le Congo, deux fois et demi moins peuplé, a reçu au total dix fois plus cette année qu’Haïti.

Restant à votre entière disposition pour les suites que vous voudrez bien donner à ma démarche.

Veuillez agréer, Monsieur le Procureur Général du Parquet de Milan, l’expression de mes salutations les plus respectueuses.

 

 

                                                                                                                             Serge Berrebi

 

 

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 00:40

Commentaire : Etre un bon analyste, c'est voir les choses en avance et constater qu'à court terme, les événements vous donnent raison. Nous avons dans un article posé l'équation des forces en présence  en  Côte d'Ivoire et nous nous sommes demandés en cas de conflit de quel côté serait les forces de l'ONU. En fait, cette question semble inutile puisque les forces de l'ONUCI protègent déjà Alassane Ouattara. Les soldats semblent avoir déjà choisi leur camp - comme si leur présence aurait été planifiée d'avance dans un scénario mis en place de longue date par les puissances du monde. Dans cette vidéo, observez bien et différenciez les soldats de l'ONU et ceux des forces nouvelles de Ouattara. Vous aurez du mal à les distinguer. Le brassard devrait les départager puisque le brassard bleu et le casque de même couleur indiquent qu'un soldat appartient aux forces de l'ONU. En cas de conflit, les forces de l'ONU ont pour consigne la neutralité. Cependant, depuis l'exemple de la RDC, on les voit de plus en plus prendre parti pour un camp ou un autre. Ce qui constitue une nouvelle donne car elle ne sont censées se défendre qu'en cas d'attaques directes. Observez bien celui qui tire une roquette et devinez s'il est soldat de l'ONU ou soldat des forces rebelles. Regardez donc...

 

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 23:47

 

COMMENTAIRE : La question ivoiro-ivoirienne entre Ouattara et Gbagbo ou le remake du film "un fauteuil pour deux" choque par des prises de position de part et d'autres au mépris de la Constitution d'un pays souverain au point où les Français de Côte d'Ivoire invitent leur président à la neutralité dans un texte que nous venons de lire sur allAfrica.com. Comment Gbagbo ne peut-il pas s'entêter quand les institutions internationales jettent à la poubelle leur neutralité pour se mêler d'une question de souveraineté ? Ce n'est pas le fait que Gbagbo ait tort ou non qui choque le plus mais la manière par laquelle Nicolas Sarkozy lui intime l'ordre d'ici dimanche de quitter la présidence de la république ivoirienne comme si Nicolas Sarkozy était à lui tout seul le (nouveau) Conseil Constitutionnel de Côte d'Ivoire dont le pouvoir est foulé aux pieds au lieu que des comptes lui soient demandés pour qu'il justifie sa position en faveur de Laurent Gbagbo sans qu'on lui nie ce que les pouvoirs que la constitution lui reconnaît. C'est une manifestation de mépris et le ton de Nicolas Sarkozy est arrogant car il prend une posture coloniale de tribun absolu qui doit se faire obéir au doigt et à l'oeil au risque de sanctions qui ne feront que braquer Laurent Gbagbo un peu plus. Gbagbo a tout l'aloko qu'il lui faut en Côte d'Ivoire : que peuvent donc changer les sanctions ?

L'image qu'on nous renvoie nous montre un manque de respect de nos souverainetés. Les Africains ne se mêlent pas d'élections européennes ou américaines que je sache et je suis outré par une prise de position qui confère à la parole de la CEI une vertu de parole d'Evangile. Il y a certainement une autre façon de résoudre la crise ivoiro-ivoirienne mais celle de l'ingérence étrangère mène droit à la guerre civile comme si le pouvoir en Afrique était à jamais une question de force.

Nous sommes devant une impasse et il me semble qu'il faille qu'on revienne là où les choses se sont gâtées pour enlever la partie pourrie. Si Ouattara ne tient pas son pouvoir du Conseil constitutionnel ivoirien, comment ce pouvoir peut-il être légitime ? La France est-elle faiseuse de président en Côte d'Ivoire ? Nous pensons que la solution se trouve auprès auprès des sages du Conseil Constitutionnel ivoirien et ce n'est pas en ignorant son existence que l'on va résoudre le problème ivoirien.

Craignant à nouveau d'être la cible de la colère des Ivoiriens, les Français de Côte d'Ivoire qui commençaient à peine à se reconstruire économiquement depuis la fin de la partition du pays en deux zones (nord-sud), ont envoyé un message à Nicolas Sarkozy dont la teneur est la suivante (source allAfrica.com) :

 

"

Côte d'Ivoire: Les Français de Côte d'Ivoire appellent Sarkozy à la neutralité

Monsieur Bernard Sadet

15 Décembre 2010


Monsieur le Président de la République,

La section Côte d'Ivoire de l'Association "Français du Monde-ADFE", et Monsieur Bernard SADET, Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger (A.F.R), voudraient Vous faire entendre leurs voix quant à la situation qui prévaut acluellement en Côte d'Ivoire.

La forte communauté fiançaise vivant en Côte d'Ivoire est très attachée à son pays, la France, mais aussi à son pays d'accueil, la Côte d'Ivoire.

 

Face à une situation que nous estimons être avant tout un problème "ivoiro-ivoirien", nous nous devons avant tout de respecter un droit de réserve total et une neutralité sans équivoque.

Monsieur Le Président, de par notre histoire commune, nos racines (famille, éducation, travail ), nous servons à la fois les intérêts de la France et ceux de la Côte d'Ivoire. Nous ne souhaitons pas, comme en 2004, perdre tout ce que nous avons réussi à reconstruire et encore moins voir une fois de plus tous nos efforts réduits à néant Personne ici ne veut revivre ces moments douloureux et personne n'y a intérêt ! Nous voulons continuer à être un trait d'union fort entre nos deux pays.

Nous pensons être non seulement les meilleurs ambassadeurs apolitiques de la France, mais surtout nous avons réussi, chacun avec les moyens dont il disposait, à redresser, relever et assainir une situation qui fut très compliquée et difficile. Or, et Votre Excellence le sait certainement, l'image de la France est depuis plusieurs années bien mise à mal dans l'esprit des Ivoiriens

Aussi, nous formulons le voeu profond que la Paix règne sur la Côte d'Ivoire et que, sous votre Haute conduite, la France continue de jouer son rôle de "grande soeur" et de précieux conseil. La Côte d'Ivoire a besoin de la France tout comme la France a besoin de la Côte d'Ivoire.

Nous souhaitons sincèrement que les liens très étroits d'amitié et de coopération qui lient nos deux pays se raffermissent, loin de toute division et de toute opposition. Car, Monsieur le Président, notre communauté voudrait pouvoir servir les intérêts de la France en Côte d'Ivoire, pour le bénéfice des deux pays.

 

C'est dans cet esprit de collaboration respectueuse que nous nous adressons à la fois à la France, en Votre persorme, et à l'ensemble des Ivoiriens, si notre lettre peut paraître dans les différentes presses.

Nous tenons à remercier vivement Monsieur l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire pour l'écoute qu'il nous accorde et nous lui savons gré de bien vouloir Vous acheminer ce counier.

Avec toute la déférence que nous Vous devons, nous Vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l'assurance notre très haute considération.

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 00:43

 COMMENTAIRE : Ce texte illustre la façon dont les Chinois colonisent doucement toute notre économie en s'appropriant petit à petit toutes ses dimensions, tous ses domaines sans concéder le moindre transfert de technologie -  quitte à créer demain une grave dépendance qui permettra aux Chinois de dévaster toutes nos ressources naturelles car l'appétit de l'ogre chinois est insatiable puisque sa population va bientôt doubler... On passe d'une colonisation à une autre ! Si au moins notre pays pays demandait en échange un transfert de technologie comme le font les Chinois à l'égard des Européens... Cependant, ce n'est pas ce qui intéressent Sassou et Jean Jacques Bouya qui doivent faire appel aux Chinois pour réparer la moindre petite ampoule qui ne fonctionne pas ! La collaboration généralisée avec les Chinois n'obéit pas à une stratégie qui vise l'indépendance économique du pays mais sa totale dépendance des Chinois. Cette politique désastreuse portera ses fruits amères dans les dix prochaines années et vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas avertis.  Il n'y a qu'à voir l'état des routes sans entretien laissées à la merci des éléments ou de certains édifices qui tombent déjà en ruine ! Chaque heure qui passe, c'est un peu de notre tissu forestier qui meurt car il faut rembourser le partenaire chinois qui ne fait pas de politique et s'avère plus gourmand que le colon traditionnel français. Il suffira qu'il y ait un million de Chinois au Congo pour qu'ils colonisent tout le pays en trois générations. Déjà que les Chinoises vendent même les mikatés, il ne restera à nos mères qu'à leur servir de domestiques....

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Par Muriel Devey, envoyée spéciale

BTP, téléphonie, bois, pétrole et même commerce de détail : les groupes chinois ont investi tous les pans de l’économie congolaise. Impossible, désormais, d’y échapper.

Au Congo, la présence chinoise est devenue une réalité tangible. En témoignent les nombreux petits commerces tenus par des ressortissants chinois qui animent la capitale, mais aussi les sièges de grandes entreprises de Pékin, de plus en plus visibles à Brazzaville. Une présence qui s’est affirmée à partir de l’année 2000, après la visite, en Chine, du président congolais, Denis Sassou Nguesso, alors que le Congo sortait de plusieurs années de conflits armés. « Il y a des résultats sur le terrain que tout le monde voit et nous avons décidé d’intensifier cette coopération », a confirmé le chef d’État à son retour de Chine le 6 mai dernier. Un rapprochement qui a été favorisé par l’accord de partenariat stratégique conclu entre les deux pays en juin 2006, prévoyant une enveloppe de l’ordre de 1 milliard de dollars (740 millions d’euros) d’investissements, pour réaliser divers grands projets. Les prêts bonifiés accordés par la Chine, via la China Exim Bank, la China Development Bank, mais aussi par les acteurs de la coopération décentralisée, comme la province de Jiangsu ou la ville de Weihai, représentent près de 80 % des capitaux chinois investis à Brazzaville. Loin derrière se situent les dons et les investissements privés qui ont démarré en 2005.
Tout est importé de Chine
C’est dans le secteur du BTP que se concentre une grande part de ces prêts. Et pour cause. Pour réduire l’énorme déficit dont souffre le pays en matière d’infrastructures, le gouvernement congolais a inscrit, dans son programme d’investissements publics ou dans le cadre de « la municipalisation accélérée », la réalisation de nombreux projets économiques et sociaux de base, dont la Délégation générale des grands travaux (DGGT) est bien souvent le maître d’ouvrage. Chantiers de barrages hydroélectriques, de lignes de transport d’énergie, de routes, de ponts, d’aérogares et autres infrastructures aéroportuaires, de logements sociaux, d’hôpitaux, d’écoles, d’édifices publics, de réseaux d’eau et d’assainissement… tout est bon pour les entreprises de BTP chinoises, principalement celles du secteur public. La plupart importent de Chine les matières premières et les intrants nécessaires aux travaux, ainsi qu’une grande partie des cadres qualifiés. La main-d’œuvre locale étant surtout constituée de travailleurs mal rémunérés et peu qualifiés.
La construction de la centrale hydroélectrique d’Imboulou, en voie d’achèvement, et des lignes à haute tension associées au barrage est l’œuvre de China National Machinery Equipment Import and Export Corp. (CMEC), associé au groupe allemand d’ingénierie Fichtner, pour le contrôle technique et la surveillance des travaux. Sinohydro, pour sa part, devrait réaliser la centrale hydroélectrique de Chollet, dont le démarrage des travaux est prévu en juin 2011.
Dans le BTP intervient aussi Zhengwei Technique Congo, qui a raflé nombre de chantiers : logements sociaux à Brazzaville, rénovation des stades municipaux de Pointe-Noire et d’Owando, etc. Ainsi que Weihai International Economic Technical Cooperative (WIETC), pour des logements sociaux et la nouvelle aérogare à Brazzaville. Les deux sociétés ont en outre réhabilité la centrale hydroélectrique de Moukoukoulou, la plus grande du pays en attendant la mise en route de celle d’Imboulou. Autres entreprises en lice : China Jiangsu International Group, pour le terminal de l’aéroport d’Ollombo, et Beijing Construction Engineering Group, qui a eu d’importants marchés (hôpital de base de Mpissa, Maison de la radio et de la télévision, Cour constitutionnelle, ministère des Affaires étrangères, logements sociaux à Brazzaville, hôpital général spécialisé et hôtel à Oyo, réhabilitation du siège de la Société nationale des pétroles du Congo à Pointe-Noire…).
La construction des routes aussi mobilise les entreprises de l’empire du Milieu. À commencer par le numéro un du BTP chinois, China State Construction & Engineering Corp. (tronçon de Pointe-Noire à Dolisie), mais également la China Road and Bridge Corp. (route Owando-Makoua-Mambili) et la CMEC. Outre des ouvrages d’art sur la route Obouya-Boundji-Okoyo-frontière du Gabon, cette dernière construit une usine de fabrication de poteaux en béton dans la capitale ainsi que l’extension de l’usine de traitement d’eau de Djiri, avec Degrémont Chine.
Incursion dans les télécoms
Présents sur tous les fronts, les Chinois se sont récemment attaqués au secteur des nouvelles technologies de l’information, avec Huawei Technologies, le troisième équipementier mondial des télécommunications, chargé de construire le réseau de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire, Brazzaville et Oyo.
Évidemment, la réalisation de ces chantiers a une contrepartie, avec l’accès aux ressources naturelles du pays : pétrole, bois, pêche et mines. Présente dans l’exploration pétrolière, avec China Congo Wing Wah Petrochemical (Contrat de partage de production sur le permis de recherche Kayo, en onshore) et la China National Offshore Oil Corp. (permis de recherche en haute mer), la Chine l’est aussi dans la filière bois avec cinq sociétés : la Société d’exploitation forestière Yuang Dong (Sefyd), Jua Ikié, Million Well Congo Bois, Congo Dejia Wood Industry et Sino-Congo Forêt (Sicofor).
Après avoir repris la cimenterie de Loutété, devenue la Société nouvelle des ciments du Congo, les Chinois ont mis un pied dans le secteur minier. En avril 2010, Zhong Jin Hui Da Beijing Investment Corp. a obtenu un permis de recherche (dit Aboundji et Ossélé) pour l’or dans la Cuvette-Ouest. Mais le projet d’envergure reste celui de l’usine de potasse de Mengo, que la China National Complete Plant Import & Export Corp. développera avec le canadien MagIndustries Corp. Loin de s’arrêter en si bon chemin, les Chinois visent la création de zones économiques spéciales, dont la première sera réalisée près du port de Pointe-Noire. Une manière d’y mettre un pied.
Au grand dam des Ouest-Africains, les Chinois ont également investi le commerce de détail et comptent même une supérette, Asia, implantée face au supermarché Casino dans le centre de Brazzaville. D’autres privés s’installent, dont Sheng Li, spécialisé dans la vente et la pose de portes-fenêtres en aluminium et de luminaires. Outre les bureaux de leurs assistants techniques dans les secteurs agricole et médical, les Chinois ont ouvert aussi des petites officines et des cliniques privées, et se sont lancés dans le maraîchage.
Si les investissements chinois au Congo montent en puissance, les relations commerciales ne sont pas en reste. Après avoir évincé Taiwan, la Chine, qui importe largement du Congo du pétrole et du bois, tend à ravir aux États-Unis la place de premier pays client. Mais elle dispute également à la France celle de premier pays fournisseur, expédiant de plus en plus vers le Congo ses produits manufacturés : textiles, biens d’équipement des ménages, moyens de transport, ciment et produits alimentaires. À l’évidence, les entreprises chinoises prospèrent au Congo.
Mais tout cela fait-il une politique ? Selon un conseiller financier de Pierre Moussa, ministre de l’Économie, du Plan, de l’Aménagement du territoire et de l’Intégration, « la présence chinoise est intéressante dans la mesure où elle vient concurrencer les fournisseurs et les bailleurs historiques du pays. Il reste que le Congo n’a pas établi de plan de développement ni identifié ses besoins tant en équipements qu’en main-d’œuvre locale et étrangère. Or ce n’est que sur cette base que l’on peut sélectionner l’offre et choisir judicieusement ses partenaires ». Une prochaine étape ?

 

Source : Jeune Afrique l'Intelligent

 

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