Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 15:52
La nouvelle vient de tomber : Le lion a dévoré le "cobra". Maître Dominique Kounkou vient de me laisser un message sur mon téléphone portable ; on va peut-être envisager une conférence de presse. Nous avons gagné. Malgré tous ses millions, tout son argent le champion du clan Sassou & Nguesso, monsieur Maurice Nguesso,  n'a pas gagné. J'attends de recevoir les décisions du tribunal pour vous en dire plus. Cependant, je sens que c'est comme une "guerre" qui vient de commencer...
Merci à maître Dominique Kounkou, à Brice Dzamba et vous tous qui avez bravé le pouvoir inique de Brazzaville représenté par le chef de famille : l'aîné de monsieur Denis Sassou Nguesso. Merci surtout à mon ami Patrick Eric Mampouya qui m'a permis de rencontrer Brice Dzamba sans lequel je n'aurai pas eu l'idée d'en appeler à l'éminent avocat maître Dominique Kounkou qui a montré toute sa maîtrise de la plaidoierie. Comme quoi, les amis sont toujours là quand vous en avez besoin et Patrick Eric Mampouya est de ceux-là, lui qui est venu en personne assister au procès, un fils du Congo qui déborde d'énergie pour porter à maintes et maintes oreilles dans le monde entier la cause du Congo.
J'attends que maître Dominique Kounkou me fasse parvenir la décision du tribunal de Paris pour vous en dire plus, chers frères et soeurs, chers amoureux de la liberté et de sa fille, la démocratie.
 C'est la victoire de la liberté d'expression face  à l'intimidation. Pour l'instant, je vous donne ce petit message pour ne pas vous laisser dans votre faim. Je vous avais promis une victoire : NOUS AVONS GAGNE ! Ce sont de telles petites victoires qui augurent des grandes victoires de demain...

                                                 LE LION DE MAKANDA

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:18
Brice Dzamba m'a parlé de la rupture ; nous avons discuté longuement dans le RER. Nos vues sont assez proches. Je n'ai pas pu venir pour assister à la sortie officielle de "La rupture". J'ai donc dû me contenter des vidéos trouvées sur Zenga-Mambu. En écoutant parler Brice Dzamba, je conçois l'objectif de  La Rupture comme une rupture-reconnexion, rupture avec la façon actuelle de faire de la politique, reconnexion avec la vision des pères de l'indépendance comme Matsoua. L'action se décline en actions visibles et actions invisibles. Certainement faute de temps, perturbés par des problèmes techniques, les organisateurs n'ont pas eu tout le temps de déployer leur vision des choses. On retiendra qu'un intervenant a souhaité une nouvelle Conférence Nationale.
Dans le mode opératoire, il s'agit de rompre avec un système et avec une trame mentale qui va avec. Brice estime qu'il s'agit de "savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va". Si la vue de l'esprit paraît facile, dans le cas du Congo, il faut une analyse sociologique comparative pour cerner notre passé historique (d'où l'on vient) afin de cerner le futur (où l'on va). Nous avons réfléchi longtemps sur le Congo et avons distingué l'antagonisme principal qui ne parvient pas à tourner dialectiquement en une synthèse qui déboucherait en un progrès social : l'opposition entre identité traditionnelle et identité nationale et le fait que la première est plus forte que la seconde au lieu de l'inverse. Par identité traditionnelle, nous entendons l'identité qui définissait nos "pères" qui la tenait eux-mêmes de nos ancêtres. En me penchant sur la façon dont mon propre père père s'identifiait, il se définissait comme un mussi clan X, fils du clan Y de l'ethnie Z. Le précepte mussi définit aussi les habitants d'un même village, les bissi Massanga et ici l'identification se fait par rapport à l'espace, à la terre, au ntsi. Il y a donc une double identification : grégaire et spatiale. Le père Tempels dans sa philosophie bantoue a remarqué cette définition identitaire qui fait que l'homme se définit par homologie au groupe, à l'ensemble, sa personnalité tenant avant tout à rester dans les rôles spécifiés par la conscience collective (en sortir, c'était courir le risque d'être un sorcier, un possesseur de kundu, etc). Quant à l'identité nationale, elle renvoie à l'individu qui se reconnaîtrait membre d'une nation, un ensemble plus grand défini juridiquement, avec un Etat qui représente et organise le tout social dans l'intérêt de chaque individu soumis à des droits et des devoirs. Les modes de gouvernance de la nation vont de la dictature à la démocratie en passant par la royauté.
Dans le passé, avant l'arrivée des Occidentaux, le Congo est subdivisé en tribus ou en royaumes dont le pouvoir semble se résoudre en pouvoir foncier, la notion d'argent n'existant pas et le travail étant plus considéré  comme une activité de survie. qu'une activité lucrative ou économique Les premiers explorateurs de l'Afrique comme Ibn Battuta parlent de peuplades paisibles qui ne se considèrent pas comme une nation mais des groupes ethniques structurés autour d'une même langue, d'une même culture et d'un même territoire, le roi ou le chef en rentier, bénéfiçiant d'une sorte de "dîme" sur tout ce qui se capture ou s'échange sur l'étendue du ntsi. Dans cette culture, l'homme est le premier bien de prestige qui a prépondérance même sur l'or. Cette phase de notre histoire est celle  que je qualifie d'histoire active non subie car les peuplades font elles-mêmes une histoire qui se caractérise par des guerres tribales et par le phénomène de segmentarisation qui fait que des peuples, des tribus ayant atteint une certaine taille se subdivisent en sous-groupes et s'étendent spatialement pour mieux survivre.
Les échanges ne sont pas légion ; les peuples de la côte échangent sel contre ivoire, etc.
La colonisation marque le début d'une histoire passive, d'une histoire subie. En effet, le sentiment qui aurait pu ici se muer en sentiment national est avant tout un ressentiment identique vis-à-vis de l'étranger qui est venu de loin vous faire subir le joug. Le Congo est avant tout une construction coloniale. L'espace est destructuré car les hommes de plusieurs ntsis sont obligés de vivre ensemble et de travailler pour le "Blanc". Sur le plan du subconscient, la période coloniale ne peut identifier les hommes par la nationalité car la nation n'existe pas encore ; il ne reste que l'ethnie ou la coutume qui est mentionnée sur l'acte de naissance. L'individu est coupé du groupe et coupé de son espace originel. Il vit dans un espace mais se définit par un autre. Se créent des occupations de l'espace ethniquement déterminées. Quartier Talangaï pour les Ngalas ou ressortissants du nord ou quartier Bacongo pour les Kongos à Brazzaville. Ailleurs, ce qui a soudé et prédisposé à la gestation d'Etats-Nations, c'est le sang mis en commun dans les guerres de conquête ou de défense. Dans le cas du Congo, c'est une condition sociale d'asservis qui est le point commun mais pour faire une nation, il eût fallu que dialectiquement l'identité nationale prît le dessus sur l'identité traditionnelle. Quand on demande à quelqu'un qui vit à Brazzaville qui est-il, il répond qu'il est de Boundji, de Boko, de Makabana, etc. La colonisation n'a pas eu vocation de faire des ethnies dans leurs différences un seul vrai peuple ; ce qui aurait constitué une faute stratégique grave : unir les asservis dans une même identité aurait été comme prêter le flanc à une sorte de révolution.
Quand arrive l'indépendance, c'est autour de l'identité traditionnelle plus que  sur l'identité nationale balbutiante que va s'appuyer le pouvoir. Et ce processus  discriminatoire continue jusqu'à nos jours. La lutte politique ressemble à une compétition ethnique dont le but est de placer un champion au sommet de l'Etat. Au début, le choix se porte sur des civils mais bientôt, l'armée, la seule  structure organisée et capable de tenir un ordre hiérarchique prend le pouvoir. Le vrai défi de demain est de faire de l'ethnie non pas une force dichotomique mais une force positive.
Comment mettre l'identité nationale au-dessus de l'identité traditionnelle ? Telle est la mère des questions. Le pouvoir étatique est vécu parce que entretenu comme tel comme le règne d'une ethnie sur d'autres ethnies là où le colon, une sorte d'ethnie exogène règnait sur toute les ethnies. Sans renier notre identité traditionnelle, il nous faut la diluer dans l'identité nationale et il n'y a qu'un seul moyen d'y parvenir : LA JUSTICE SOCIALE. Or, tous les gouvernements du Congo ont sapé ce point de sorte que si le Congo veut réellement devenir une nation, il faut se résoudre à se poser une seule question : comment instaurer une justice sociale, mère de toute démocratie ? Les Etats africains sont vécus comme des distributeurs de privilèges ethniques qui s'étendent aux autres ethnies par association de quelques leaders censés donner l'illusion d'une unité nationale perceptible au sommet de l'Etat - alors que dans l'ensemble, une seule ethnie, ou un clan donné s'arroge la plupart des privilèges en minimisant les droits.
C'est donc ce noeud gordien qu'il faut rompre pour que la rupture soit une vraie rupture au risque de tomber dans une démocratie ethnisée par le vote car pour l'instant, c'est par le sentiment d'appartenance ethnique que prêchent nos politiques et non par le programme politique qui lui parle à chaque individu compris comme une voix électorale...
Partager cet article
Repost0
10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 13:31

COMMENTAIRE : Voici un texte de monsieur Dzi sur l'Association des Parents d'Elèves et Etudiants du Congo (APEC). Nous l'avons critiqué. Vous trouverez nos remarques en rouge.(Source : Congo Site-portail)

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Education : l’APEC appelle à l’union sacrée autour de l’école congolaise

Réunis en assemblée générale, le 2 octobre à Brazzaville sous la direction de leur président Martin Itoua  (pourquoi dès qu’on parle d’un poste de direction, il faut toujours qu’il y ait un type du nord comme si seuls les nordistes devraient occuper des postes de direction ? Attention, c’est un pur constat sociologique que je fais ici et si je me trompe, je vous mets au défi de me prouver statistiquement que j’ai tort ! Or, le fait que les ressortissants du nord sont partout à la tête d’institutions nationales, cela constitue un frein à a bonne gouvernance car ils hésitent à dénoncer et quand ils détournent les deniers publics, ils ne sont pas poursuivis par l’Etat à ce simple titre  !), les membres de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEC) ont publié une déclaration dans laquelle ils exhortent les acteurs étatiques et non étatiques à constituer une alliance sacrée autour de l’école, afin de faire de l’éducation une cause nationale.

 

 

Cette assemblée tenue un jour après la rentrée scolaire, a été consacrée à l’analyse de la situation du système éducatif congolais. (on aurait beaucoup aimé être au courant des résultats de cette analyse car nous savons qu’elle est désastreuse : pas de nouvelles écoles construites, pas de manuels scolaires, pas de tables bancs et surtout, des enseignant de piètre qualité) Elle a été également une occasion pour l’APEC d’inviter les parents d’élèves à se mobiliser en faveur de la réussite de la rentrée des classes et de l’année scolaire 2009-2010 (il n’y a pas que les parents qui doivent se mobiliser mais aussi et surtout l’Etat ! L’éducation doit être une des priorités nationales absolues).

Ainsi, l'APEC a appelé les parents d’élèves à veiller à la mise en œuvre de la mesure du Chef de l’Etat relative à l’abolition des frais scolaires dans l’enseignement public et à la gratuité des manuels scolaires dans l’enseignement de base. Elle a demandé l’évaluation de la mise en œuvre de ces mesures sur le terrain (cette mesure aurait dû être prise depuis longtemps car les familles pauvres sont pénalisées par le paiement des assurances de toutes sortes qui conditionnent la scolarité – notamment des enfants. La gratuité de l’école va amener plus d’enfants à l’école. Or monsieur Denis Sassou Nguesso dans ses « petit » travaux orchestrés par monsieur son neveu Bouya, n’a pas construit de nouvelles écoles. Avoir plus de cent (100 ) élèves dans une classe ne travaille pas en faveur d’un enseignement de qualité car le maître ou le professeur n’a que peu de temps à consacrer à chaque élève.  En effet des classes avec un nombre limité d’élèves permettent aux enseignants de consacrer plus de temps aux élèves en difficulté. On ne doit pas seulement impliquer les parents à propos de la gratuité de l’enseignement mais il faut aussi leur donner la possibilité par des cours du soir à être capables de  suivre le travail de leurs enfants. Les élèves en difficulté devraient avoir des sessions spéciales de rattrapage pour se mettre au diapason des autres élèves).

L’APEC s'est réjouie de l’aboutissement de la médiation qu’elle a conjointement conduite avec la direction générale de la police nationale (DGPN) auprès des syndicats d’enseignants ; de la relance imminente du «guichet unique» au ministère de la fonction publique, en vue de l’intégration et du recrutement des enseignants bénévoles (très bien, il manque des enseignants, vous engagez des enseignants bénévoles mais encore faut-il vérifier qu’ils ont le niveau requis et leur donner des cours de pédagogie ! S’il existe une trop grande différence entre les enseignants attitrés et expérimentés et les enseignants bénévoles, cela s’en ressentira au niveau de la qualité de l’enseignement et du niveau des élèves. A défaut de former les enseignant bénévoles, leur assigner un tuteur en la personne d’un enseignant expérimenté pour qu’au sein d’un même établissement, le niveau soit à peu près homogène).

«Le Gouvernement est en train de consentir des efforts pour que l’école congolaise retrouve sa place d’antan (lesquels ? Il ne suffit pas de dire que le gouvernement fait des efforts ; encore faut-il nous dire lesquels et dans quels domaines car nous ne voyons aucun changement significatif nulle part). Les parents doivent être éveillés, vigilants et debout afin que des anti-valeurs ne renaissent plus après que celles-ci ont été dénoncées par le Chef de l’Etat», a déclaré M. Itoua.

 

Dans sa déclaration, l’APEC a déploré le déficit en tables bancs dans la plupart des établissements scolaires (à peine une petite phrase pour un sujet si grave  et encore, on ne devrait pas seulement se plaindre que du déficit en tables bancs ! Le Congo n’a pas de problème de bois et au lieu d’exporter à tout va notre bois, on peut au moins faire des tables-bancs pour nos élèves ! L’Etat doit instaurer pour cela des MENUISERIES NATIONALES qui s’occuperaient de la confection des meubles publics comme une société de construction de bâtiments publics qui veilleraient à la construction et à la réparation des édifices publics. C’est bien beau d’appeler des Chinois venir construire quelques édifices mais qui va les entretenir ? Quand vous pensez à l’autoroute Pointe-Noire / Brazzaville, il faudra bien l’entretenir, cette autoroute. Les Chinois construisent mais n’entretiennent pas). Elle a exigé l’application du décret 13/06/08 portant création, attributions, organisation et fonctionnement des commissions d’agrément des établissements privés d’enseignement (donc la réalité sociologique est la suivante : les écoles privées ne sont pas encadrées par l’Etat ! Pourtant, les élèves sont tous censés se présenter aux mêmes examens nationaux. De toute façon, si l’Etat ne s’occupe déjà pas de l’école publique, comment voulez-vous qu’elle régisse l’école privée ?). L’APEC a demandé une évaluation du processus de rétrocession de certains établissements scolaires aux confessions religieuses et l’assainissement de l’espace scolaire.

«Nous sommes à un jour après la rentrée scolaire. L’APEC s’est retrouvée pour analyser, suggérer mais aussi dénoncer. On ne peut pas tolérer dans un pays qu’une école qui a été rétrocédée à une confession religieuse qui, subitement, on voit s’ériger un super marché ou un centre commercial où va cohabiter, malheureusement, les élèves et les commerçants. C’est inacceptable», s’est insurgé M. Itoua (encore une fois, se pose ici le problème des propriétaires fonciers sur lesquels l’Etat n’a aucun pouvoir. Qui sont donc ces individus qui sont au-dessus de la république ? Et l’on veut me faire croire qu’il y a un Etat au Congo ? Non, il faut qu’on arrête de se moquer du peuple : c’est plus facile de brimer des citoyens en leur refusant des droits légitimes que de retirer des droits illégitimes à des individus qui ne sont pas autre chose que des truands, des usurpateurs, des anarchistes fonciers).

Cette école se trouve à Moungali dans le 4ième arrondissement de la capitale, notamment sur l'avenue des Trois Martyrs.

L’APEC a souhaité qu’une solution soit trouvée au sempiternel problème du transport scolaire à Brazzaville et Pointe-Noire aggravé par le phénomène de morcellement des trajets appelé «demi terrains» (c’est l’absence d’une société de transport national qui rend le transport privé si puissant et on peut ajouter que tous les ministres entre autres possèdent des véhicules de transport privés. C’est facile de doter les ministres et autres ganglions de l’Etat illégitime de 4x4 que de doter le pays d’une société de transport national digne de ce nom. Un millier de véhicules suffiraient à couvrir des grandes villes comme Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Dolisie, entre autres).

 

Samedi 3 Octobre 2009 - 15:16

Anicet Clotaire Ndzi

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 19:50
Nombreux croient que le Lion de Makanda s'insurge à tort  sur la dictature qui a pris le pouvoir dans notre pays mais vous allez vous rendre compte que c'est vraiment le bordel en matière d'octroi des marchés publics au Congo-Brazzaville.   Les prix sont exagérément fantaisistes car largement surévalués en vue de "saigner" l'Etat et les services ne sont même pas rendus. Ce n'est pas moi qui le pense mais Jean Didier ELONGO, directeur général du contrôle  desdits marchés publics qui le constate mais il fait le constat un peu tard.  En effet, fallait-il attendre douze ans pour faire un tel constat ? En fait, rien ne fonctionne correctement dans  notre domaine public car, c'est peu de le dire mais c'est la prostitution généralisée ! J'ai vraiment pitié de mon pays car les propres fils de ce pays au pouvoir se comportent comme des rapaces, des étrangers qui n'ont aucun scrupule à piller la république royale bananière car ils ont un  mauvais exemple qui commence au sommet même de l'Etat !
En effet, qui sont les bénéficiaires desdits marchés publics sinon les membres du clan présidentiel  Sassou & Nguesso ? Jean Didier Elongo ne nous dit pas qui sont ceux qui flouent l'Etat depuis des années. En fait, il faut les traduire en justice car prendre 200 millions de francs cfa pour quelques mètres de travaux qu'on n'effectue même pas, c'est un délit passible de prison et l'Etat doit demander le remboursement des sommes "volées" ! Et l'on ose nous parler d'éthique ? D'avenir ? C'est facile de s'en prendre à la liberté de circuler de quelques hommes politiques hostiles au régime mais c'est dur de s'en prendre à la famille qui saigne le pays, hein ? Ca s'appelle un parti pris et à ce titre monsieur Denis Sassou Nguesso n'est pas digne d'être considéré comme un  président de la république. La preuve en vidéo :




Nous attendons de voir si  monsieur Jean Didier Elongo prendra vraiment des mesures draconniennes comme il le dit et si on le laissera faire car nous pouvons déjà lui prédire l'échec car pour nous le chemin pris n'est pas celui de l'avenir mais celui de l'échec. Nous marchons depuis douze ans sur un chemin d'échec et Sassou ne sait pas comment transformer un échec en succès. comme qui dirait : "Verre cassé reste un verre cassé irrécupérable".
Partager cet article
Repost0
8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 17:34
Voici une interview du ministre des affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala , dans le journal "La Semaine Africaine" n° 2933 qui reconnaît le désordre dans le domaine foncier et le non-versement des recettes engrangées par les agents du cadastre dans les caisses du Trésor public. Pierre Mabiala reconnaît une réalité ahurissante : au Congo le plan cadastral n'existe pas  ou si l'on veut, la carte cadastrale du pays n'existe pas ! Si on remarque que le ministre s'en prend aux fonctionnaires du cadastre, il n'affirme pas du tout la souveraineté de l'Etat sur l'étendue du territoire puisqu'il (l'Etat) reconnaît l'autorité des propriétaires fonciers qui ne risquent la prison que lorsqu'ils vendent un terrain à plusieurs personnes. Cependant, on se demande comment il va délimiter "le domaine public" si les propriétaires fonciers ont la liberté de décider au nom d'un caprice traditionnel que toute une vaste étendue du territoire nationale leur appartient. Et toc ! Dans les pays développés, toute l'étendue nationale est DOMAINE PUBLIC et c'est l'Etat qui a la liberté de vendre les terrains aux citoyens au lieu de se laisser déborder par des propriétaires fonciers dont on ignore auprès de qui ils sont devenus propriétaires fonciers. En effet, on ne s'approprie pas comme ça la terre de la république ! Un propriétaire foncier est une individu qui doit avoir acheté ou loué une étendue suffisamment vaste pour être compartimentée à l'Etat. La république proclame ipso facto la fin des pouvoirs traditionnels sur l'espace car autrement, ce n'est pas une république mais une jungle.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mercredi 7 octobre 2009


Ministère des affaires foncières et du domaine public
Ministère des affaires foncières et du domaine public


Pierre Mabiala s’en va-t-en guerre contre le désordre dans le foncier congolais
47 ans, avocat à la cour et titulaire d’un cabinet d’avocats depuis 19 ans, ancien député de Makabana, dans le département du Niari, et ancien sénateur du Niari où
il a assumé les fonctions de président de la commission santé, affaires sociales, famille, genre et environnement de cette institution, membre du P.c.t (Parti congolais
du travail), Pierre Mabiala fait partie de la nouvelle équipe gouvernementale où il occupe le Ministère des affaires foncières et du domaine public. Dans
une interview exclusive à notre journal, il annonce des mesures radicales pour mettre, définitivement, un terme au désordre dans le foncier congolais et à l’évasion
des recettes foncières.

Interview exclusive.
Pierre Mabiala.


* Monsieur le ministre, vous faites partie de la nouvelle équipe gouvernementale, du deuxième septennat du président Denis Sassou-Nguesso, comment avez-vous accueilli cette nomination ?

** C’est, d’abord, saluer la confiance que le chef de l’Etat, le président Denis Sassou-Nguesso a bien voulu placer à ma modeste personne. Il a pensé, justement, me responsabiliser au gouvernement et, principalement, au département des affaires foncières et du domaine public. Ensuite, cette nomination est, pour moi, une marque de responsabilité, j’allais dire totale et entière, dont je dois être conscient. Parce que l’ampleur de la tâche est grande et, comme telle, il faut justement faire de telle sorte que mon travail soit apprécié par le président de la République qui comme je l’ai dit, tout à l’heure, vient de me faire confiance.

* Six jours après votre prise de fonction, vous venez de faire l’état des lieux des structures relevant de votre tutelle, quels sont les dossiers brûlants auxquels vous devez-vous atteler prioritairement?

** Je peux vous dire que tous les dossiers sont vraiment brûlants, parce que les affaires
foncières constituent, pour le pays tout entier, un domaine très important. Et comme tel, tous les dossiers qui concernent ce volet-là, de la vie de la nation sont des dossiers importants et brûlants, comme vous le dites, vous-même. Mais, ce que j’ai constaté, c’est qu’aujourd’hui, au niveau de notre pays, le plan cadastral n’existe pas, ce qu’on pourrait appeler ailleurs la carte cadastrale du pays, cette carte n’existe pas. Or, nous ne pouvons pas maîtriser les affaires foncières tant qu’on n’a pas, justement, maîtrisé ce plan cadastral. C’est la première des choses.

Deuxièmement, vous constatez que mon département est pourvoyeur de recettes à l’Etat congolais. Mais, les services du cadastre, aujourd’hui, font comme si ce n’était plus un service public. Tous les cadres, tous les agents qui y évoluent, tous croient que dans l’exercice de leurs tâches, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Aller vendre les terrains, se rétribuer, parfois distribuer, gracieusement, ces mêmes terrains, et faire monter un coup grave, préjudiciable au domaine de l’Etat.

Donc, il s’agit, là, des comportements que je vais, immédiatement, arrêter. Je dis bien, immédiatement, arrêter, puisque’avec ces comportements, nous ne pouvons pas développer le pays, selon le programme du président de la République, «Le chemin d’avenir», qui indique que le pays doit être modernisé et industrialisé.
Alors, nous ne pouvons pas aller à la modernisation du pays, nous ne pouvons pas industrialiser le pays, tant que l’ordre ne revient pas dans mon secteur. Parce que tout travail de développement, tout travail de modernisation, tout travail d’industrialisation du pays, commence par la terre dont je suis le gestionnaire numéro un, au gouvernement.

* Justement, vous prenez les commandes de ce département au moment où «l’opération
Déguerpissement» est en cours, quel est votre sentiment?

** Mon sentiment, c’est un sentiment d’homme d’Etat, c’est-à-dire qui ne doit faire
qu’appliquer la loi et le règlement qui accompagne la loi ou qui fait appliquer la loi. «L’opération déguerpissement» a été déclenchée par l’Etat et cela rentrait bien, justement, dans le cadre d’une politique bien établie, et qui, elle-même, était autorisée par les lois et règlements de la République. Mais, ce que je voudrais dire, aujourd’hui, est que la gestion du domaine public doit être une gestion en amont, c’està- dire qu’avant de procéder au déguerpissement, avant de procéder à quoi que ce soit, il faut que nous mêmes, d’abord, nous nous assurons que nous sommes les véritables gendarmes, les véritables policiers, les véritables gardiens de ce domaine public.
C’est-à-dire que lorsqu’un citoyen, quel qu’il soit, acquiert une partie du domaine public, commence à entreposer son matériau en vue d’ériger un immeuble, à partir de ce moment- là, on devait, déjà, pouvoir le dire, vous n’avez pas le droit de construire là, parce qu’il s’agit du domaine public que vous occupez illégalement. Et comme tel, le travail que je vais amorcer sera celui de gardien du domaine public, pour préserver tout ça. Il me faut le faire et ceci dans un cadre aussi de vulgarisation du colossal travail que mon prédécesseur a fourni, notamment la réforme foncière. Mais, par rapport à cela, il faut que les citoyens du Congo, où qu’ils résident sur le territoire national, comprennent qu’aujourd’hui, avant d’acquérir un terrain, il faut, d’abord, s’entourer de toutes les précautions.

* Monsieur le ministre, comment entendez-vous mettre un terme au désordre que vous venez d’évoquer?

** L’orthodoxie, dans la gestion de la chose publique, étant mon cheval de bataille, j’en appelle, ici, à la conscience de tous les cadres et agents de notre département à se départir, dès à présent, de tout comportement déviant et mafieux faisant d’eux des troublions des services publics, susceptibles d’être traduits devant la commission de discipline du ministère dont les sessions seront organisées, régulièrement.
C’est pourquoi, j’annonce les mesures suivantes:

- toute les recettes issues des transactions et de la fiscalité foncière doivent, désormais, être reversées au trésor public, pour mettre définitivement un terme à l’évasion des
recettes foncières;

- tout propriétaire foncier ou terrien qui procédera à la vente d’une parcelle de terrain à plusieurs personnes sera, désormais, déféré en justice, pour répondre, pénalement, de ce comportement d’anti-valeur, l’Etat devant, pleinement, assumer son devoir constitutionnel de protection des citoyens, ainsi que leurs biens.

A ce titre, j’instruis, ici et maintenant, les services du cadastre à délivrer, exclusivement, aux vendeurs des parcelles de terrain les formulaires d’actes de vente qui seront, par la suite, attestés par l’administration du cadastre, pour éradiquer les conflits devenus récurrents en matière de propriété foncière.

Propos recueillis par Pascal-AZAD DOKO ( source: semaine africaine n°2933)
Partager cet article
Repost0
7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 11:08
La toile ne manque pas d'informations croustillantes mais celle-ci mérite d'être repercutée car c'est autre exemple du genre : "celui qui fait la loi ne la respecte même pas" et ça ne se passe pas en Chine, en Afrique mais en France. Quand on sait que Nicolas tient absolument à punir sévèrement le piratage ou copie illégale d'oeuvres numériques entre autres, on est sur le cul quand on apprend que la présidence de la république française se livre elle-même à de telles pratiques !
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Quand l'Élysée pratique le piratage

Le DVD de la série À visage découvert consacré à Nicolas Sarkozy, un documentaire diffusé le 13 juillet sur France 5 et présenté par les journalistes Christian Malard et Bernard Vaillot, a été copié sans autorisation par le service audiovisuel de la présidence de la République à 400 exemplaires, sous la houlette de Frank Louvrier. C'est ce que révèle Le Canard enchaîné, mercredi 7 octobre, qui explique que ces exemplaires ont été distribués lors de la 17e conférence des ambassadeurs, à la fin août, à Paris. Lire la suite l'article

Édité à l'origine par Galaxie Presse, avec le logo de la production, la copie fabriquée à l'Élysée est frappée du logo de la présidence de la République et du copyright « Service audiovisuel de la présidence de la République – Unité photo – Tous droits réservés (photos et vidéos) », explique l'hebdomadaire satirique, ajoutant qu'il n'est fait mention d'« aucune mention du nom du producteur ».

Ce dernier, interrogé par Le Canard enchaîné, indique ne pas avoir été prévenu de ces copies. « C'est un peu cavalier, s'est amusé le directeur de la société, Michel Rager. D'autant que l'Élysée nous avait demandé cinquante de nos DVD et qu'on leur avait envoyés gratis. »

De son côté, Frank Louvrier, le chef du service audiovisuel de la présidence de la République, déclare avoir demandé l'autorisation de faire des copies. « On en avait une cinquantaine, il nous en manquait, on leur a demandé si on pouvait compléter et ils nous ont dit : “ Pas de problème ! ” »

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 10:34
Voici une vidéo de TéléCongo dans laquelle le préfet du Pool affirme solennellement à Mindouli que Ntumi, le pasteur guerrier, est désormais un homme de paix, ce qui dans la bouche du préfet correspond à l'affairisme car il affirme haut et fort que Ntumi est devenu un "homme d'affaires" qui ne demande pas à ses nsiloulous de piller et de braquer les passagers dans des véhicules et à bord de voitures. Les faits que l'on apprend dans cette vidéo sont de deux sortes : d'abord qu'il y a du banditisme avec armes et cagoules  dans le Pool et surtout que Ntumi est soi-disant devenu un homme d'affaires qui construit des maisons comme tous les hommes d'affaires, bref, qu'il serait devenu un banal homme politique comme les autres qui en aurait eu marre de la "résistance armée" et qui serait tout bonnement passé à l'affairisme comme le commun des membres du gouvernement. Le préfet fait un net distingo entre les bandits et le pasteur Ntumi qui aurait la tête à multiplier les pétrocfas qu'à autre chose...
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 23:09
Voici un homme qui s'est vu dire par un de ses compatriotes : "si possible, je vous aurais acheté votre procès", un homme qui a été attaqué frontalement en France pour sa liberté d'expression, un homme qu'un individu a menacé de mort,  un avocat ayant même noté l'heure de la dernière salve de menaces (22 h00, le 05 octobre 2009), le premier Congolais à être poursuivi par un Etat, un clan au pouvoir ; ce qui est une première peut-être même sur tout le continent africain.
Ceux qui sont venus au tribunal le 21 septembre 2009 et le 05 octobre 2009, l'ont vu, lui l'incarnation du courage, lui qui ne redoute rien - même pas la mort. Aujourd'hui, il sait que son site est scruté par des avocats, des policiers, des juges, le pouvoir de Brazzaville, etc.
Vous vous demandez à quoi il ressemble, ce qu'il possède mais lui ne se définit que par ce qu'il est sur le point de devenir : un symbole et souhaite le rester. Il est né sous le signe astral du lion et appartient au clan Makanda qui est l'union des clans, le clan originel qui s'est ensuite subdivisé dans le temps pour engendrer des peuples. Ma kanda, les clans, dans de nombreuses langues bantoues ; ce qui renvoie l'imaginaire vers l'origine première obscure de la vie. C'est un homme simple à la détermination redoutable, un idéaliste doublé d'un esprit fécond, un amoureux de la nature, de la vie, une âme remplie de compassion pour ceux qui souffrent, un homme qui n'envie personne et qui prend la vie comme elle a été donnée dans son extrême sagesse et qui considère que la seule chose qu'il emportera n'est pas autre chose que ses pensées.
Il va prendre le temps de se faire connaître mais un homme ne vaut vraiment que lorsqu'il devient un symbole, un ensemble de vertus et lui, n'envisage son être que comme un ensemble de concepts incarnés. Etre, c'est manifester des principes qui se matérialisent pour accumuler une expérience terrestre qu'on appelle : "VIE".

Né en plein coeur de la forêt tropicale, il a connu une existence dans laquelle l'argent n'avait aucun pouvoir : on buvait l'eau des sources, on s'éclairait à la résine d'okoumé et on mangeait des lianes sauvages et même nos demeures étaient faites de matériaux simples trouvés dans la forêt. C'est la seule forme de vie qu'il a vraiment aimée. Les choses n'ont d'intérêt pour lui que dans la mesure où elles entretiennent la vie, elles fécondent la vie et tirent l'humanité et l'homme vers le haut. Il appartient à la race de ceux qui ont plus plaisir à donner qu'à prendre. Enfant, il a dansé nu au rythme des gouttes de pluie et ne rêve aujourd'hui que d'une seule chose : retourner là où il naquit pour vivre en symbiose avec la nature. Il ne croit pas en Dieu : il a la certitude que DIEU EST...
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 22:10
On le croyait venu d'une autre planète, certains le prenaient même pour une sorte de messie guinéen. Nous vous avons demandé d'attendre, de voir avant de juger, de ne pas apprécier à crédit mais de voir de juger l'arbre aux fruits. Le président Moussa Dadis Camara n'a pas attendu longtemps pour nous prouver qu'il n'était pas différent des autres, que le pouvoir - en Afrique - rendait en quelque sorte inhumain en dénaturant la noblesse de toute émotion emphatique et compassionnelle. En ordonnant de tirer sur une foule désarmée rassemblée dans un stade,  le 28 septembre 2009, monsieur Dadis Camara a versé du sang innocent pour asseoir son pouvoir sur la peur comme le fait un Denis Sassou Nguesso qui promet la guerre aux Congolais s'il quittait le pouvoir, ou  un Idriss Déby, entre autres. Il y a comme une force invisible qui réclame du sang contre tout règne illégitime et Moussa Dadis a pris 157 vies qu'il a sacrifiées allègrement à Satan, le dieu de ce "système de choses" - et personne ne sait combien mourront parmi les 1254 blessés. Et nul ne peut comprendre la phrase suivante de l'Evangile : "Qui tue par l'épée meurt par l'épée" car Dadis Camara, rien ne dit qu'il mourra la tête éclaboussée par un impact de kalachnikov. C'est pourtant là, une justice plus vraie que nature mais si les occultistes y voient le fait que le Christ faisait allusion à la réincarnation car autrement - même la justice divine serait creuse, nous y voyons que la justice du faible n'est pas la même que celle du puissant - surtout quand le puissant est celui qui est censé incarner la justice et la loi.
Un dictateur ne peut rester longtemps caché. Il finit par apparaître sous son vrai visage dès que son pouvoir est menacé. Le peuple guinéen a au moins eu l'audace de se rassembler pour protester comme cette junte militaire qui au final ne pense pas au peuple mais à lui-même. Nous savions que dès lors qu'il aurait goûté au "PMA", Pouvoir Mal Acquis, il y prendrait goût et ferait exactement ce que l'on reprochait à ses prédécesseurs.
Moussa Dadis Camara a beau être désolé mais il ne ramènera pas les vies innocentes sacrifiées et il est temps que la cour pénale internationale et le TPI réfléchissent à l'immunité présidentielle des dictateurs car faut-il laisser en liberté un homme au titre qu'il est un président autoproclamé - alors même qu'il vient de faire la preuve à la face du monde que c'est un assassin de droit commun ? Non, un vie vaut une vie comme un criminel en vaut un autre, qu'il soit chef d'Etat ou simple citoyen car ce que l'on ne saurait accepter d'un citoyen ordinaire, comment peut-on l'accepter d'un individu simplement du fait qu'il est président ? Le droit international semble mieux  protéger les puissants de ce monde, dictateurs ou non, que les peuples qui ne sont considérés que comme de la boucherie. Voici des écrits qui prouvent que Dadis Camara ne pouvait ne pas être au courant de ce carnage qui avait pour but de faire taire la contestation :
"

Le garde du corps de Dadis impliqué

Impuissant, Dadis ? La thèse ne convainc pas. D’autant que des proches du pouvoir étaient sur le terrain. De hauts responsables au sein des forces de police affirment en effet que les ministres chargés de la sécurité à la présidence, Claude Pivi, et de la lutte contre la drogue et le grand banditisme, Moussa Tiégboro Camara, étaient présents au stade lors des incidents.

Ils signalent en outre que Toumba Diakité, garde du corps du successeur de Lansana Conté, se trouvait également sur les lieux. Le président de la Coordination des organisations de défense des droits de l’Homme de Guinée, Souleymane Bah, confirme : « Il m’a attrapé personnellement par le col et a demandé à ses troupes de me tabasser ».

« Carnage organisé et prémédité »

Pour les mêmes responsables ainsi que plusieurs associations de défense des droits humains le doute n’est donc plus permis. « Ce qui s’est passé était organisé, prémédité. Toumba Diakité est toujours à côté du président. Il ne peut pas l’abandonner pour faire un carnage sans qu’il ne le sache », souligne un activiste.

Surtout que ce sont « 19 camions » de bérets rouges qui auraient quitté le camp Alpha-Yaya-Diallo pour se rendre au stade. Difficile alors de passer inaperçu. Quelle était la mission de ces hommes ? « En tout cas, finit par lâcher un responsable des forces de police sous le couvert de l’anonymat, ils ne sont pas venus pour le maintien de l’ordre mais pour faire ce que j’ai vu. » En somme, éliminer des anti-Dadis et faire taire la contestation grandissante."

 

Le droit ne doit pas être immuable et intangible ; il faut qu'il évolue vers un humanisme plus grand car si les dictateurs se savaient inquiétés en cas de massacres des innocents - notamment quand il s'agit de citoyens sans défense protestant légitimement pour leurs droits, les dictateurs africains ou pas prendraient sept secondes avant d'ordonner d'abattre une vie. Or, sept secondes peuvent sauver ... sept vies et sept vies, c'est déjà beaucoup car une seule vie représente toute l'humanité...
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 17:23
Ce lundi, au Tribunal de Grande Instance de Paris, sis 4 Boulevard du Palais, en face du métro CITE (Ligne 4),  le lion de Makanda sera représenté par maître Dominique Kounkou, docteur en Droit International tandis que monsieur Maurice Nguesso sera défendu par maître Herbière et sa collègue maître Schimmel-Bauer dans une affaire d'assignation commanditée par le pouvoir de Brazzaville pour intimider celui qui incarne le courage de dire tout haut ce que tout le peuple congolais pense tout bas. Pour ceux qui ne connaissent pas maître Dominique Kounkou, c'est un compatriote dont vous aurez de plus amples informations sur http://www.cap-congo.org .
Faut-il peut-être encore vous rappeler que ce procès injuste aura lieu dans la dix-septième chambre au premier étage couloir B du palais de justice. L'audience sera présidée par le vice-président du tribunal, monsieur Nicolas Bonnal.
Cette fois-ci, j'espère vous voir très nombreux pour porter très fort le message suivant au pouvoir clanique de monsieur Denis Sassou Nguesso : " NOUS NE CAPITULERONS JAMAIS FACE A CEUX QUI FONT DU MAL A NOTRE PEUPLE".
Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg