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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 12:16
undefinedDans l'affaire qui opposait des associations comme Survie aux gouvernements congolais et gabonais, suite à une plainte déposée en France, l'affaire s'est curieusement soldée par un non-lieu pour infraction pas assez caractérisée - alors même que la police et la justice françaises ont fait la preuve du contraire. Nous avons tous vu au journal de France 2 que Bongo et sa famille possédaient plus de 150 millions d'euros en biens immobiliers, en voitures de luxe et biens divers tandis que Sassou Nguesso et les siens possédaient 18 biens immobiliers à côté des 30 propriétés immobilières pour le clan Bongo. Or, via Edith Lucie Bongo, ces deux clans sont désormais liés par le sang et les mariages entre les deux familles royales se sont multipliés depuis...
Comment comprendre après que la justice ait établi que pour l'achat de biens privés et non publics payés par la paierie du Gabon, qu'il n'y avait rien à voir avec une infraction caractérisée ? Circulez, il y a non-lieu ! Il y a bien eu recel. Comment la justice française est-elle arrivée à un constat d'infraction pas assez caractérisée ? Le détournement n'est donc pas une infraction caractérisée en France ? Depuis quand ? L'abus de biens sociaux est-il une infraction non caractérisée sur le sol français ? Depuis quand ?
C'est que la décision de justice s'est muée en décision politique : c'est la seule explication plausible. Il y a un viol de la Constitution française qui nous garantit l'indépendance de la justice. Pourquoi ? Au nom des intérêts de la France qui sont énormes au Congo et au Gabon et tant que Bongo et Sassou seront au pouvoir, ils ne seront jamais des justiciables comme le commun des mortels - même dans une affaire où il s'est révélé que l'immunité présidentielle ne jouait pas.
undefinedSarkozy, grand rabbin de la rupture par la parole incantatoire n'a pas pu braver les forces en face qui servaient depuis trop longtemps la françafrique. Il brouille les pistes en orientant la rupture sur le plan des accords militaires - alors que la vraie rupture avec l'Afrique doit d'abord être économique et politique. Il faut que les Affaires Africaines cessent d'appartenir au champ régalien du président de la république pour apparaître au grand jour à l'Assemblée Nationale française. 
On a estimé que c'était aux Etats congolais et gabonais de gérer cette affaire. Mais bon sang, de qui se fout-on ? L'Etat au Congo, c'est Sassou ; l'Etat au Gabon, c'est Bongo ! Or, ce sont ces deux monstres froids de la politique africaine qui sont en cause ! Peuvent-ils se faire hara kiri  ? Bien sûr que non ! "Il faut que les citoyens portent plainte". Merde, mais auprès de qui ? Au Congo ou au Gabon, ça n'a aucun undefinedsens car personne n'aura assez de cran pour ça. Reste la France où la plainte a bel et bien été recevable.
La France dévoile au monde son lot quotidien de scandales financiers quand il s'agit de gros sous et de nababs bien puissants comme dans cette affaire de l'UIMM. Les crimes qui sont commis sur le sol français sont recevables devant la justice française sinon pourquoi la police et la justice françaises répertorient tous les biens de Bongo et Sassou ? En fait, elle attend que Sassou et Bongo perdent le pouvoir pour ensuite faire échec et mat comme pour les châteaux de Bokassa. Réfléchissez : tous ces immeubles cossus de plus de 1500 mètres carrés sont en France et ne pourront jamais être déterrés. Donc le temps et l'histoire jouent pour la France. Déjà qu'il s'agit de bâtisses que nos milliardaires n'occupent que quelques jours sinon pas du tout par an, la nouvelle Gaulle peut attendre car le temps viendra où elle récupérera ce qui est à César et non à l'esclave de César parce que ce que l'esclave achète au maître reste au maître...
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 12:11
xavier-bertrand-4a042.jpgXavier Bertrand, l'un des minisitres les plus en vue du gouvernement, se découvre appartenir au Grand Orient de France, illustrant l'attraction étrange qui existe entre le pouvoir et la franc-maçonnerie, un ordre spirituel qui a tout d'un groupe d'influence politique, loin du "Rendez à César ce qui est à César et à la spiritualité ce qui est à la spiritualité". On y apprend que Sarkozy a tissé des réseaux dans les loges maçonniques qui sont pourtant irrités par ses discours sur la laïcité inspirés par Emmanuel Mignon(ne) et par Yves Guaino.
Voilà près de treize ans que Xavier Bertrand, le ministre UMP du travail, des Relations Sociales et de la Solidarité du gouvernement Sarkozy est franc-maçon au Grand Orient (GO), la plus grosse obédience franc-maçonnique de France. L'appartenance à la franc-maçonnerie est mystérieusement frappé du sceau du secret (allez-y comprendre pourquoi) ; Xavier Bertrand, celui qu'on regarde comme probable successeur de François Fillon à Grand-Orient.jpgMatignon parce que "premier ministrable" a  donc décidé de lever le sceau du secret. Il est à noter que cet ministre très apprécié du président Sarkozy est dans son sillage depuis 1995.
Voilà un jeune ministre de 42 ans à l'ascension fulgurante qui accepte de jouer la transparence à l'heure où Nicolas Sarkozy suscite la polémique avec ses déclarations sur la laïcité et oriente le projecteur sur les francs-maçons du Grand-Orient afin de calmer les lus critiques.
Xavier Bertrand, un personnage que vous verrez monter en politique très rapidement, a été initié au GO dont le grand maître est Jean-Michel Quillardet,  le 11 mars 1995, à moins de 30 ans. On passe généralement "sous le bandeau" et on "reçoit la lumière" entre 40 et 45 ans. question discrétion, Xavier Bertrand, ou mieux "frère" Xavier Bertrand qu'on dit payer ses cotisations rubis sur l'ongle a choisi l'atelier "Les Fils d'Isis" qui se situe à Tergnier, à 25 kilomètres de Saint-Quentin dans la direction de Soissons dont l'animateur est le vénérable maître Francis Loison. Pour ceux qui veulent rencontrer le ministre du travail, ils doivent se rendre - chaque deuxième samedi du mois et chaque quatrième vendredi dans un temple à Vouël, une commune voisine de Tergnier,  à 20 heures.
sarkozy_bauer.jpgXavier Bertrand travaille selon le rite français le plus laïque pratiqué au GO car la référence au Grand Architecte de l'Univers n'y est pas obligatoire ; ce qui contraste avec le prêche de Sarkozy à Riyad, le 14 janvier 2008 qui glorifiait ce "Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le coeur de chaque homme !" (le Dieu d'Israël), prêche qui a irrité le grand maître Jean-Michel Quillardet du Grand Orient qui a demandé à un autre ex-grand maître du GO de 2000 à 2003, en la personne d'Alain Bauer, conseiller de Sarkozy, de lui obtenir un rendez-vous. Le 8 janvier 2008, Sarkozy se retrouve avec Jean-Michel Quillardet, et quatre autres anciens maîtres : Alain Bauer, Philippe Guglielmi, Patrick Kessel et Jacques Lafouge (on peut se demander qui nomme le grand maître chez les francs-maçons). Sarkozy jacte : " la République est laïque mais pas athée." "La laïcité n'a pas toujours été un modèle de modération" quand il n'accuse pas les grands maîtres d'être tous de gauche. En fait, ceux-ci s'inquiètent d'une remise en question de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat, donc d'une menace sur la paix civile. Sarkozy qui aux dires, de Bauer ne s'excuse jamais ; il commence toujours à réagir avec violence, tente de convainvre et c'est seulement dans une troisième phase qu'il recherche le compromis.
C'est cet Alain Bauer, ce franc-maçon qui est certainement le conseiller le plus influent à l'Elysée car à l'époque où il était ministre de l'intérieur, Sarkozy a déclaré en lui remettant les insignes d'officier de l'Ordre national du mérite : "Rien au ministère ne se fait sans les conseils, l'impulsion, les idées d'Alain Bauer." Bauer a organisé une rencontre entre Sarkozy et 1000 francs-maçons dans un grand hôtel parisien ; c'est dire que le point de vue franc-maçon compte dans la politique française. Bauer a de nombreux amis influent comme Rocard, Claude Vaillant. De nomreux francs-maçons occupent des postes importants comme Stéphane Juvigny, au cabinet de "MAM", ministre de l'intérieur.
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 10:37
undefinedMon propos ici est de démontrer que Sassou Nguesso se comporte avec le peuple congolais, son soi-disant propre peuple - à ce qu'il paraît, comme avec un peuple conquis, un peuple vaincu, comme un colonisateur. Cette thèse s'appuie sur le fait que l'empereur Sassou ne respecte aucunément le peuple congolais en niant tous les inputs de la société qu'il colonise et en dirigeant les outputs juste dans son intérêt et celui de sa propre communauté royale. Ma méthode est de démontrer que Sassou se comporte exactement comme les colonisateurs - au sens où il poursuit une double colonisation du peuple congolais, la première pour le maître français et la seconde pour son propre fait, pour son propre intérêt - alors qu'être président, c'est d'abord servir et non se servir et lui ne fait que se servir sans jamais servir.

Sassou est revenu au pouvoir par les armes, la méthode des conquérants, des colonisateurs - le signe distinctif du mépris des peuples car on se passe de son suffrage et cet événement - même s'il ne se déroule qu'une fois dans la vie d'un peuple suffit à en modifier le cours. En réduisant la résistance d'un peuple par les armes, on s'impose à lui et on le traite en peuple vaincu, on détruit sa structure politique en lui assignant un nouveau diktat royal. Sassou a en effet abrogé la Constitution mise en place par le peuple congolais pour le remplacer par un Acte Fondamental qui plus tard se transformera en une Constitution royale que Sassou n'a d'ailleurs jamis respectée. Sassou n'a donc pas seulement gagné la guerre contre le professeur Lissouba ; il a vaincu les réticences du peuple congolais qui l'a évincé lors des élections démocratiques en 1992. Hélas, cinq ans plus tard, il revient en conquérant en marchant sur 50.000 vies de nos compatriotes et frères de sang. 
Le fait du vainqueur, c'est de ne pas tenir compte du peuple vaincu qui est réduit à l'état de sujet, en clair, d'esclave. Sassou n'écoute pas les desideratas qui viennent du peuple congolais car ce peuple n'a que le choix de lui obéir comme tout peuple vaincu. Il en fut ainsi lors de l'esclavage, il en fut ainsi lors de la colonisation, il en est ainsi sous le second règne du roi Sassou qui ne se soucie pas du sort du peuple qui peut crever, dormir dans des taudis, mourir de faim, connaître des inondations sans qu'il s'en émeuve car son pouvoir il ne le tient pas du peuple congolais et cette fois-là, il ne le tient pas d'un appareil politique nommé parti, en l'occurrence, ici, le P.C.T. (Parti Congolais du Travail) dont il a par ailleurs refusé d'assurer la présidence car il le sait, c'est par les armes qu'il a conquis son pouvoir, c'est un pouvoir colonisant qui lui donne tous les pouvoirs, un pouvoir qui lui épargne d'écouter les outputs du peuple, les doléances de ses soi-disant compatriotes car lui se sait étranger et nous l'avons écrit et démontré sur ce blog qui a dépassé les 61000 visiteurs.
Le fait royal veut que l'on règne entouré de sa famille et de sa cour - des hommes qui sont là pour faire perdurer le pouvoir ; c'est ce que fait Sassou. Ne vous y trompez pas : un neveu de Sassou dans un ministère a plus de pouvoir que le ministre...
A l'époque coloniale, la France avait organisé la société de sorte que toutes ses richesses partent pour la France enrichir le roi. Sassou a fait la même chose en obéissant à ce premeir maître qui lui a laissé en échange de son obéissance de faire du peuple congolais ce qu'il veut. Il a donc organisé la société pour un enrichissement communautaire, clanique, familial en privatisant toutes les entreprises d'Etat, en plaçant ses enfants, ses neveux et ses parents à tous les postes clés du royaume - tout en enveleppant cet objectif d'un semblant de démocraite élective. Qu'à cela ne tienne, il parle de son assemblée dont les députés sont choisis par le fait du prince. Il a par exemple écarté son ami Oba Apounou qui a osé le contredire.
Un peuple qui ne peut protester, un peuple qui ne peut pas être écouté, un peuple qui n'est plus à mesure de se défendre par les armes pour recrouvrer sa liberté est un peuple vaincu, un peuple d'esclaves, un peuple-objet dont tous les membres sont sujets du prince qui peut disposer de leurs vies comme il le veut, qui exerce un droit de cuissage sur leurs femmes en leur faisant des enfants adultérins - tout en imposant au mari-sujet de ne pas divorver sous peine de sanctions allant jusqu'à la mort. Un peuple qui n'existe que pour servir le roi.
Le peuple s'est refugié dans le fait religieux, dans cette attitude brumeuse où se crée un monde idéal qui est hors de la réalité et comble de l'ironie, les nouveaux pasteurs de cette farce spirituelle viennent de l'étranger comme pour ajouter à la colonisation politique une colonisation  spirituelle. La religion, cet opuim dans lequel on plonge quand on croit que le futur ne peut plus être modifié par la force de l'homme, est le refuge du faible. Nous avons hérité du christianisme, cette religion de la joue tendue quand on est giflé d'un côté, cette espérance qui a été déformée alors même que le Christ a dit que personne n'était jamais monté au ciel et même qu'il fallait que le règne de Dieu descende sur terre :
Que ton règne vienne (sur la terre),
...sur la terre comme au ciel.
C'est dans le notre père que l'on reconnaît que la foi de Yeoshua ou Jésus est une foi juive qui fait descendre Dieu sur terre - alors toute autre foi veut faire monter l'homme dans un ciel imaginaire. En somme, Jésus rejoint Moïse qui amène Dieu sur terre de sorte que sa présence brille dans la shékina au milieu du peuple. Vous lirez dans le livre de l'Apocalypse que la Nouvelle Jérusalem descend sur terre au lieu de voir monter au ciel la Jérusalem terrestre. Le royaume de Dieu se réalise sur la terre et non ailleurs...
SassouLeCannibale.jpgCette fausse spiritualité qui a mercantilisé Christ pour faire vivre les pasteurs du pain de la parole, un pain qui vient d'un plus grand appauvrissement de la masse populaire en poie à un découragement sans précédent. Christ6jésus est devenu une marchandise, une espérance qui rapporte gros - enseignée par des gens qui ne connaissent que la Lettre de la Parole et non sa substantifique moelle. Cette fausse spiritulité est un troisième esclavage après l'esclavage économique et l'esclavage politique. On vend la foi en  Jésus-Christ aux pauvres comme on leur vend du pain ou comme on vend des voitures et des villas de luxe aux riches. Dieu est une marchandise comme une autre et même là, le peuple est réduit à la servitude.
Seuls ceux qui sont dans la cour du roi Sassou, c'est-à-dire, sa famille, son clan, son ethnie, ses amis, peuvent accéder à la réussite sociale et sont même favorisés pour. Le peuple congolais n'a pas d'autre choix que de se battre car la voix élective comme me l'a indiqué un commentaire ne servira à rien car c'est un leurre en direction de la communauté internationale. 
Si le peuple congolais ne fait rien, Sassou quittera certes le pouvoir mais comme dans un Comme par hasard, une chose coïncide : le fait que Sassou soit étranger, Abey ou Kotokoli - peu importe, et le fait que le fait conquérant est souvent le fait des étrangers, de ceux qui viennent d'ailleurs... Cependant, il existe une version qui fait venir le conquérant de l'intérieur du peuple : c'est la royauté qui part  d'un fait d'armes comme en Angleterre ou dans ce qui reste de royautés en Europe. Sassou accumule par sa situation et la colonisation et la royauté.


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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 10:56
undefinedIl est des hasards qui font bien les choses. Parti pour voir chez une  connaissance assister au match Cameroun-Egypte, un dimanche, j'ai fait la rencontre du colonel I.P. actuellement en stage à Saint-Cyr - en région lyonnaise. Elégant, beau, l'homme semble imbu de sa personne et son téléphone portable subit toutes les dix minutes un coup de fil féminin.
L'homme s'exprime dans un français très élégant et la bière faisant son effet, on apprend qu'il a étudié en Allemagne. Avec de tels personnages, il est difficile de ne pas orienter la causerie vers la réalité politique du pays.
D'abord, il y a eu ce débat autour des mfumu ntoto : "Pourquoi l'Etat n'est-il pas le propriétaire unique de la terre au Congo ? Là, la réponse est vaseuse, l'homme avoue que la question est difficile à cause de l'antériorité d'occupation des terres et de l'histoire. On apprend que de nombreux terrains sur lesquels on été construits des édifices publics comme le stade Massambat-Débat, sont en fait des terrains acquis par la France. Il minimise l'impact des mfumu ntoto qui somme toute ne seraient pas riches puisqu'ils sont obligés de partarger l'argent à tout le clan qui est en fait le véritable propriétaire de la terre.
Parlant de Sassou, à savoir, s'il allait juste faire un dernier mandat ou s'il allait modifier sa propre Constitution à l'instar d'un Bongo ou d'un Déby et dans la première hypothèse, s'il allait imposer à la tête du pays un de ses ouailles, à savoir un neveu ou un fils, le colonel I.P. est assez clair : Sassou ne fera qu'un dernier mandat ; il n'imposera pas son successeur à la tête de la nation car les choses ont changé au Congo et que surtout, il appartient à une génération qui est sur le point de disparaître. Que la préoccupation de Sassou est aujourd'hui de laisser sa descendance en paix pour qu'elle puisse jouir en toute quiétude de ses biens. Sassou ne contrôle pas tout, les Mbochis ne sont pas à la tête de tout ; l'homme illustre son propos par certains régiments ou corps militaires dont les officiers supérieurs hiérarchiques sont du sud mais tous liés à Sassou par un lien générationnel, lequel lien aura joué même quand Sassou n'était plus aux affaires. L'histoire politique du pays est à son avis lié à des connexions générationnelles où des membres d'une génération se coopte pour gérer le pays. Lui estime qu'il a encore au moins dix ans à servir son pays et sans le dire sait qu'il sera probablement Général et caresse certainement en secret le rêve que sa génération vienne à prendre le pouvoir pour qu'il ait un rôle plus grand à jouer au pays de Marien...
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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 00:18

Nouveau gouvernement congolais nommé par

Décret n°2007-615 du 30 Décembre 2007 du

Président de la République Denis Sassou Nguesso

 

  

1 - Premier Ministre, chargé de la coordination de l’Action du Gouvernement et  des Privatisations : M. Isidore MVOUBA

 

2 - Ministre d’Etat, ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire :

     M. Pierre MOUSSA 

 

3 - Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits    Humains : Me Aimé Emmanuel YOKA

 

4 - Ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat :

      Me Jean Martin MBEMBA

 

5 - Ministre d’Etat, ministre des Hydrocarbures:

      M. Jean Baptiste TATI LOUTARD

 

6 - Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget :

      M. Pacifique ISSOIBEKA

 

7 - Ministre des Mines, des industries minières et de la Géologie :

      Général de Division Pierre OBA   

 

8 - Ministre de l’Equipement et des travaux Publics :

     Général de division Florent NTSIBA  

 

9 - Ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie :

     M. Basile IKOUEBE

 

10 - Ministre du Commerce, de la Consommation et des Approvisionnements :

       Mme Jeanne DAMBENDZET

 

11 - Ministre de l’Economie forestière :

       M. Henri DJOMBO

 

12 - Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat :

       M. Claude Alphonse NSILOU

  

13 - Ministre du Tourisme et de l’environnement :

        M. André OKOMBI SALISSA

 

14 - Ministre à la Présidence, chargé de la Défense nationale, des Anciens  combattants, et des Mutilés de guerre :

       Général de division Jacques Yvon NDOLOU

 

15 - Ministre à la Présidence, chargé de l’Intégration sous-régionale et du NEP AD :

       M. Justin BALLAY MEGOT

 

16 - Ministre à la Présidence, chargé de la Réforme foncière et de la  Préservation du Domaine public :

       M. Lamyr NGUELLE

 

17 - Ministre de l’Enseignement technique et professionnel :

       M. Pierre Michel NGUIMBI    

 

18 - Ministre de l’Enseignement supérieur : M. Henri OSSEBI

 

19 - Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé :

       M. Emile MABONZO

 

20 - Ministre des Petites et Moyennes entreprises, chargé de l’Artisanat :

       Mme Adélaïde MOUNDELE-NGOLO

 

21 - Ministre de la Santé, des Affaires sociales et de la Famille :

       Mme Emilienne RAOUL

 

22 - Ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, chargée de l’Alphabétisation :

        Mme Rosalie KAMA-NIAMAYOUA

 

23 - Ministre de la Culture et des Arts : M. Jean-Claude GAKOSSO

 

24 - Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale:

        M. Gilbert ONDONGO

 

25 - Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique :

        M. Bruno Jean Richard ITOUA

 

26 - Ministre de la Communication, chargé des Relations avec le Parlement,  Porte-parole du Gouvernement : M. Alain AKOUALA-ATIPAULT

 

27 - Ministre de la Sécurité et de l’Ordre public :

        Général de division Paul MBOT

 

28 - Ministre à la Présidence, chargé de la Coopération, de l’Action humanitaire et de la Solidarité : M. Charles Zacharie BOWAO

 

29 - Ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement :

         Mme Jeanne Françoise LECKOMBA-LOUMETO-POMBO 

 

30 - Ministre des Transports maritimes et de la Marine marchande :

        M. Martin Parfait Aimé COUSSOUD-MAVOUNGOU

 

31 - Ministre des Transports et de l’Aviation civile : M. Emile OUOSSO

 

32 - Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation :

       M. Raymond MBOULOU

 

33 - Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage : M. Rigobert MABOUNDOU 

 

34 - Ministre de la Pêche maritime et continentale, chargé d l’Aquaculture :

       M. Guy Brice Parfait KOLELAS

 

35 - Ministre des Sports et de la Jeunesse : M. Serge Michel ODZOCKI

 

36 - Ministre des Postes et télécommunications, chargé des Nouvelles technologies :

       M. Thierry MOUNGALLA

 

37 - Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technique :

        M. Hellot Matson MAMPOUYA

 

38 - Ministre délégué à l’Aménagement du territoire, près le Ministre d’Etat, ministre du Plan et de l’Aménagement du territoire :

       M. Gaston GAPO   
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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 02:08
Six mois après l'élection de Nicolas Sarkozy, il semble que rien n'ait changé dans les relations entreBockel-copie-1.jpg la France et l'Afrique, contrairement aux promesses de rupture faites pendant la campagne électorale. Le ministre d'ouverture que vous êtes accepte-t-il ce statu quo ?

 

 

C'est justement parce que je suis un ministre d'ouverture et que j'ai adhéré au discours de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique que je souhaite que les choses changent. Or la rupture tarde à venir. Il y a encore trop de rentes de situation, trop d'intermédiaires sans utilité claire, trop de réseaux parallèles pour permettre un partenariat assaini, décomplexé, d'égal à égal. La "Françafrique" est moribonde. Je veux signer son acte de décès. Il ne s'agit pas de faire la morale, mais d'aider au développement. Or, à cause de défauts de gouvernance dans certains pays, notre politique de coopération, malgré de multiples réalisations, ne permet pas des progrès à la hauteur des efforts consentis.

if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}
 

Comment expliquez-vous ce manque d'efficacité ?

 

La mauvaise gouvernance, le gaspillage des fonds publics, l'incurie de certaines structures administratives ou politiques, la prédation de certains dirigeants, tout le monde connaît ces facteurs ou les imagine. Au total, sur 100 milliards de dollars annuels d'aide pour l'Afrique, 30 milliards s'évaporent. Certains pays ont d'importantes ressources pétrolières, mais leur population n'en bénéficie pas. Est-il légitime que notre aide soit attribuée à des pays qui gaspillent leurs propres ressources ? Il faut donc revoir les conditionnalités, évaluer l'efficience de notre aide.

 

A quels pays pensez-vous ?

 

Je ne suis pas là pour montrer du doigt tel ou tel chef d'Etat. Ce serait contre-productif. Mais il serait intéressant d'écouter non seulement les dirigeants, mais aussi les sociétés civiles dire ce qu'elles pensent de l'efficacité de notre aide.

 

Justement, le régime gabonais d'Omar Bongo vient de "suspendre" les organisations de la société civile qui critiquent l'opacité de sa gestion des revenus pétroliers...

 

Le président du Gabon est un ami de longue date de la France. Sur la liste des pays problématiques, je ne le placerais pas en tête. Mais, sous réserve de vérification, je regrette cette décision.

 

Que pensez-vous de la décision du parquet de Paris de stopper l'enquête sur les "biens mal acquis" par certains chefs d'Etat africains ?

 

Pour faire évoluer les choses, on peut provoquer le conflit. Ma méthode est différente, forte et pédagogique, non idéologique. Il s'agit de conditionner notre aide à une bonne gouvernance, faire comprendre à l'opinion et aux dirigeants que ce serait plus efficace. Dans les accords de partenariat, nous pouvons demander un engagement de transparence sur l'utilisation des ressources en matières premières, exiger qu'une partie de la rente pétrolière soit utilisée dans les projets que nous aidons. Encore faut-il qu'on se tienne à cette ligne. Je suis en dialogue avec le président de la République à ce propos. Le moment est venu que je sois soutenu jusqu'au bout.

 

Auriez-vous du mal à vous faire entendre ?

 

Le président a fixé un cadre au niveau du discours. Le moment est venu d'une piqûre de rappel pour aller plus loin dans la démarche de rupture et mettre nos principes en actes. Tuer les petites pratiques moribondes et renouveler notre manière de dialoguer avec les Africains. Le président sera en Afrique à la fin de février : c'est le bon moment.

 

L'un de vos prédécesseurs, Jean-Pierre Cot, ministre de la coopération, a dû démissionner, en 1982, après avoir cherché en vain à changer les relations entre la France et l'Afrique. Ne courez-vous pas le même risque ?

 

C'est un vieil ami. Il s'est vite isolé et n'a pas forcément fait la bonne analyse. Moi, je suis avant tout un pragmatique. Je sais gérer les gens, les budgets, les contradictions. Je sais qu'on ne décalquera pas du jour au lendemain notre morale en Afrique. Je sais aussi que l'Afrique est le continent de demain, et qu'il en va de l'intérêt de la France de mettre en oeuvre cette rupture. La jeunesse africaine l'attend.

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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 22:51
undefinedL'information est tombée par téléphone. Ils sont déjà à Brazzaville, les mercenaires angolais que Sassou a fait venir pour en découdre avec le dernier résistant armé congolais, le révérend Bintsamou alias pasteur Ntumi. Normalement, l'attaque aurait dû être lancée au mois de novembre 2006 mais entre élections et fin d'année, Sassou le tyran d'Oyo ne pouvait que s'armer de patience. Ntumi qui aurait dû venir travailler dans une forme de prison administrative n'est pas venu et Sassou perd de plus en plus patience. Il ne veut pas que ce qui se passe au Kenya se déroule au cours de son élection de 2009 qui sera forcément truquée. Aussi, veut-il purement éliminer Ntumi comme il a liquidé Anga dans son maquis du nord de la république. Maintenant que ses cobras sont devenus l'armée régulière, une armée qui n'a d'armée que le nom puisque chaque officier et sou-officier s'affaire à amasser de la tune, Sassou ne veut plus entendre parler de milice et d'armes dans le camp de l'opposition. Ntumi est donc par la force des choses un Kongo à abattre. A présent que kolélas s'est rangé et qu'il ne représente plus un danger politique, il ne reste plus que ce matsouaniste, cet illuminé de Ntumi à liquider pour que la pacification soit totale et que sa dictature ait de beaux jours devant elle - sans que personne ne puisse plus jamais constituer la moindre menace. En effet, pour Sassou, le pouvoir est et restera au bout du fusil, du canon et le bon fusil, c'est le sien, le seul autorisé, c'est le sien, pas celui des autres....
undefinedundefinedSon imaptience s'explique par le fait que les nsilulus de Ntumi ne veulent pas déposer les armes ; voilà plus dix ans qu'ils sont les seuls à incarner la résistance armée. Le prétexte du refus de déposer les armes et du fait que Ntumi n'a pas pris son poste à la présidence est tout trouvé. Cette fois-ci, il semble que les Cobras ne veulent pas mourir pour le roi des serpents venimeux, pour la défense d'un pouvoir de plus en plus pervers. Sassou se voit astreint d'en appeler à ses amis communistes d'hier angolais, des mercenaires aguerris pour avoir combattu Savimbi pendant des décennies. Il peut les payer, vu qu'il a quarante-sept sociétés et que le pétrole est à 100 dollars. Sassou n'aura jamais accumulé entre ses mains autant de pouvoir financier. C'est peut-être maintenant qu'il faut éradiquer la résistance une fois pour toutes. Celui qui parle de "paix" comme s'il s'agit d'un mot sacré n'aime pas qu'on lui résiste et, vivre dans la peur d'un Ntumi qu'il calme à coups de millions de francs cfa et de vivres, il en a assez. Le bourreau d'Oyo veut pacifier le pays et il n'aura l'esprit tranquille que lorsqu'il aura abattu Ntumi, le seul rebelle qui ne veut pas lâcher sa kalachnikov, sa guitare et sa Bible.
Willy Matsanga a bien confirmé l'idée qu'une guerre dans le Pool n'était pas une éventualité à écarter. Aux dernières nouvelles, Sassou aurait rassemblé les notables du Pool pour leur dire qu'il en avait assez de Ntumi car il ne comprenait pas ce qu'il voulait. Et si Ntumi voulait la même chose que lui ? Le pouvoir ? N'est-ce pas son droit dans un pays où le pouvoir est au bout du canon ? Les Nsiloulous bien informés ont paraît-il détourné des armes d'un train, des armes destinées à la prochaine attaque. Décidément, il y aura toujours un Kongo pour s'opposer au pouvoir de Sassou quand bien même tout le Congo mange dans la main de Sassou !
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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 03:09
undefinedVoilà un monsieur qui aura été repêché en direct à la télévision par le roi Sassou ! Etrange élection à la députation que celle de Moukouéké qui au départ ne prévoyait pas de se présenter aux législatives et qui brusquement change de position surprenant son entourage. "Non, je ne me présenterai pas à ces élections truquées" et puis quelques jours avant le scrutin, il s'inscrit sur la liste, lui dont la petite richissime amie est l'amie intime d'Antoinette Sassou Nguesso appelée affectueusement "nguli".
Battu dans un premier temps, c'est Sassou lui-même qui interviendra directement auprès d'Ibovi pour que son nom soit rajouté à la liste des députés. A la face de tout le Congo. Comme ces noms qu'on rajoute après la proclamation du bac. Il y a eu ceux qui ont eu besoin de batailler devant la justice pourrie et corrompue de la république pour mériter leur chaise à l'Assemblée nationale. Pas Moukouéké : le chef de l'Etat a voulu qu'il devienne député dans "son" assemblée car c'est bien lui, Sassou Nguesso, qui fait la pluie et le beau temps. Et vous doutez encore que le Congo soit une dictature ? Réveillez-vous ! Boza Kulala !
 Que cache ce cadeau de l'enfant terrible de Mouébara ? En politique, il n'y a pas d'amitié mais seulement des intérêts. Aurait-il eu mission de destabiliser l'UPADS, le parti du professeur Lissouba ? De récupérer le parti aux trois palmiers ? Aussitôt élu sous l'étiquette UPADS aile Tsaty Mabiala que peu après, il conteste les institutions qui lui ont permis de se présenter à cette farce électorale. Il y a trouble sous eaux politiques avec Moukouéké qui ne l'oublions pas avec la publication de son livre avait déjà fait un clin d'oeil à Sassou à la fin de la guerre. Il est des personnalités politiques qui n'aiment pas être du côté des perdants ! D'abord Mbéri, puis Moukouéké et ce n'est pas certainement fini ! On ne compte plus les trahisons car après dix ans de diète politique, les poches ont besoin d'être fournies et certains n'hésiteraient pas à manger avec le diable. C'est que le ventre a même désobéi au bon Dieu dans le désert !  Voilà un candidat dont l'appartenance à l'UPADS est problématique car il ne cesse de nier la hiérarchie politique du parti depuis qu'il n'est plus au sommet et c'est avec ces gens-là que l'on compte pour que l'UPADS revienne au pouvoir ? L'UPADS est certainement le seul parti politique où le monopole de la parole est contesté à la légitime hiérarchie ; on n'assiste pas à de tels comportements au PCT ou au MCCDI - quand bien même Kolélas est malade !
Torpiller l'opposition, Sassou le fait si bien, lui qui a séduit Kolélas pour le ramener dans l'alliance des boukouteurs, Kolélas, malade à Paris, on parle de la maladie d'Alzheimer. Il s'agit certainement pour lui et les siens de finir ses vieux jours en beauté - en plaçant ses enfants au sommet du "boukoutage" collectif. Chez nous des politiciens comme Christophe Moukouéké prouvent encore une fois qu'on ne fait pas de la politique avec des idées et des convictions mais plutôt avec l'estomac et les relations. Chez nous, ce n'est pas avec le cerveau qu'on réfléchit mais plutôt avec l'estomac. Un bon estomac ne vous pousse-t-il pas à avoir un bon coup de fourchette et un bon coup de fourchette à toutes les compromissions ?
Ils sont nombreux à manger à la table du cobra royal et ils seront nombreux à se transformer en Judas et n'hésiteront pas à trahir le peuple congolais qui souffre comme un Christ ayant pris le visage d'une nation...
Christophe Moukouéké mérite-t-il d'être encore à l'UPADS ? La porte reste ouverte, paraît-il à l'UPADS ? Jusqu'à quand ? Est-ce une raison pour laisser entrer les scorpions et les serpents ? Seul l'avenir nous le dira.

                    Mantsouaka Kimpfoukou, fils de la terre de Mouyondzi
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1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 14:52

undefinedVoici le discours de fin d’année de Sassou relooké à notre sauce pour que chacune des phrases ait enfin du sens. Vous allez lire derrière les lignes, mes chers lecteurs. Mes remarques seront en bleu :

 

"Mes Chers Compatriotes,

Mes chers compatriotes ? Chers ? Des gens que tu laisses sans eau potable, sans électricité, sans soins ? Compatriotes, toi qui est à moitié Béninois ? J’ai toujours pensé que Sassou se comporte non comme un républicain mais comme un roi en face de ses sujets ou d’un  maître en face de ses esclaves. Je ne pense pas que la majorité des Congolais vivent dans le même pays que Sassou, tellement il y a un écart gigantesque, non que dis-je, abyssal de niveau de vie entre son clan et le reste des Congolais ! DONC J’EN DEDUIS QUE SASSOU S’ADRESSE SURTOUT A SON CLAN ET NON A TOUT LE PEUPLE CONGOLAIS. ET SI VOUS RELISEZ SON TEXTE AVEC CETTE IDEE, TOUT S’ILLUMINE. Cependant, on va faire semblant comme s’il s’adressait à nous…



Nous achevons ce soir une année qui, comme celles qui l’ont précédée, a consolidé la marche de notre pays sur la voie de la croissance continue.

Croissance continue, donc il y a eu plus de sous dans l’escarcelle de l’Etat. Vous voyez ? Sassou avoue et pour une fois qu’il dit la vérité, bravo ! Mais qui a profité de cette croissance continue, hein ? N'est-ce pas toi et ton clan qui se sert directement dans l'épicierie familiale ?

 Ceci grâce à l’effort de chacun et de chacune de vous.

Alors, là, il faut qu’on m’explique comment il peut association chaque Congolais à ce résultat (« Croissance continue ») sans que tous en tirent profit ! Donc quand il parle d’effort, il veut dire « parce que chacun d’entre vous est resté bien sage sans revendiquer son dû » - car quel effort peut faire la masse des chômeurs congolais sinon se tenir à carreau et continuer à vivre silencieusement dans la misère ?

 Grâce au bon sens et à l’efficacité de l’ensemble de notre peuple qui avance en bon ordre, dans la paix, l’unité et le travail, pour vaincre ses difficultés et combler ses désirs.
 « Bon sens ? » Si le peuple utilisait son bon sens, il se libérerait de toi. En fait, tu veux dire « Grâce à votre peur, votre découragement ». Dans la paix  ou dans la faim ?

«  Efficacité ? » Si le peuple congolais était efficace, il te virerait du pouvoir en un jour !

« Vaincre ses difficultés et combler ses difficultés » Bon sang ! Avez-vous que c’est dans ce sens qu’avance tout le peuple congolais ? Bien sûr que non ! MAIS LE CLAN SASSOU QUI S’ENRICHIT GRANDEMENT A DE QUOI PENSER VAINCRE SES DIFFICULTES ET COMBLER SES DESIRS : maisons de luxe, entreprises, comptes bancaires fournis.


undefined C’est dans cet esprit de responsabilité et de maturité partagées qu’en cette année 2007, les élections législatives ont eu lieu sur toute l’étendue du territoire national, sans occasionner ni violence, ni remous, en dépit de quelques difficultés administratives enregistrées au premier tour.

« Esprit de responsabilité et de maturité partagées ? » Quand les élections législatives sont truquées ? Partagées par tous ?  Qui d’entre les Congolais pensent que Sassou qui n’a aucune moralité sexuelle est mâture, un homme qui aux dires du général Mbaou coucherait avec sa propre fille Edith dans un rapport incestueux que Bongo aurait découvert ? Par contre, tout son clan partage avec lui le même esprit puisqu’ils sont tous des voleurs et des pilleurs du peuple congolais. Sassou se réjouit que le peuple congolais soit un peuple poltron – alors qu’au Kenya, des gens se battent pour leurs droits. Bref, SASSOU SE MOQUE DU PEUPLE CONGOLAIS…Quant aux élections législatives, les observateurs estiment qu'il n'y a eu que 4% de votants - avec toutes les contestations et les fraudes, tu peux être fier d'avoir berné la communauté internationale en faisant croire à des élections dignes de ce nom mais personne n'est dupe !
En fait, Sassou vous dit en filigrane qu'il va opérer de la même façon pour les élections de 2008 et de 2009 ; il sait qu'il est à la tête d'un peuple de poltrons...



SassouMvouba.jpg C’est dans cet élan de renaissance (nuance de mort) que nous voulons irréversible et pleinement assumé, qu’ont été soutenus en 2007 les efforts de reconstruction nationale à travers notamment :
- l’exécution du programme économique et financier appuyé par la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance, avec le soutien de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux

ET LA PAUVRETE A-T-ELLE ETE REDUITE ? NON AU CONTRAIRE, ELLE A EMPIRE ! TOUS CEUX QUI SONT REVENUS DU PAYS – MÊME CEUX QUI ETAIENT LES PLUS ENTHOUSIASTES – DISENT QUE LE PAYS SE MEURT. ;
- la réalisation des infrastructures de base (c'est quoi les bases pour toi si tu enlèves l'eau, l'électrcité, les soins, l'éducation ?) ainsi que de grands projets structurants ;

Il faut les citer ! Rien n’a été terminé !


- la poursuite du programme de municipalisation accélérée (au profit de qui ? Kadhafi a construit des HLM pour tous les Lybiens -même pour les nomades. Alors, avec un baril à 100 dollars...) ;

Vous voyez ? La poursuite de ce qui n’a pas été terminé – alors que les opérateurs économiques ont « bouffé » l’argent de l’Etat…


- le traitement graduel des défis sociaux.

Quels défis  quand il n’y a pas d’eau, pas d’électrcité, quand on apprend que tu as privatisé la Société Nationale d’Electricité ?  Graduel signifie que tu aurais commencé ? La maternité Blanche Gomez n’a même plus de lit !


L’année 2008 qui commence dans quelques heures verra, j’en prends l’engagement, cet élan se poursuivre, ces efforts s’amplifier.

Qui peut croire Sassou ? Qui ? En fait, il veut dire qu’il va continuer à piller le Congo !

 

 Le progrès et le développement de notre pays doivent être des processus durables et cumulatifs.
Arrête ton baratin : voici trente ans que tu es dans les rouages du pouvoir, si progrès et le développement s’accumulaient dans notre pays, ça se saurait dans le monde entier !


Pour cela, il y a nécessité qu’ils soient portés par une grande ambition nationale qui nous permette tout à la fois :
- de raffermir la paix, la stabilité et la cohésion nationales ;

Ah bon ? Tu trouves qu’il n’y a pas assez de paix quand ton peuple ne dit rien à l’intérieur du pays et se résigne ? « Cohésion nationale » ! C’est toi le facteur même de la discorde nationale : tu favorises ta famille, tes enfants, ton ethnie, et tu parles de « cohésion nationale ? »


- de poursuivre sans relâche le redressement et la modernisation de notre économie ;

Ah oui ? Avec 8 milliards de dette ? Tu parles d’un redressement !


- de bâtir durablement la confiance sociale.

« La confiance sociale », drôle de façon de bâtir la confiance sociale en ruinant le pays, en dépensant avec frasques dans des hôtels, dans l’immobilier avec l’argent volé au peuple ? Je crois pour ma part que TU BATIS DURABLEMENT LA HAINE SOCIALE…



Voilà les principaux enjeux que nous devons relever au cours des douze prochains mois.

La paix et la stabilité : pour notre pays qui a connu tant d’épreuves épuisantes et destructrices, il est indispensable de rappeler chaque jour à tous, à nos jeunes particulièrement, que la paix et la stabilité sont une nécessité vitale sans laquelle le Congo ne peut avancer dans aucun domaine de son développement.

« La paix et la stabilité », en fait le STATU QUO pour que ton pouvoir se poursuive jusqu’à ta mort. Que les Congolais sachent que pour le clan Sassou, ils sont revenus au pouvoir pour ne plus jamais le perdre.



Le deuxième enjeu est le redressement et la modernisation de notre économie. Ici, l’effort ne doit nullement être relâché. Le Point d’Achèvement de l’Initiative PPTE demeure notre objectif principal. Nous devons l’atteindre dans les meilleurs délais, en nous conformant aux exigences et contraintes liées à nos engagements auprès de la communauté financière internationale. La réalisation du Point d’Achèvement de l’Initiative PPTE nous permettra d’assainir et de relancer notre économie. Ce qui nous offrira les moyens et les ressources les plus appropriées pour répondre aux légitimes attentes des populations et des travailleurs.
Redresser l’économie, tu n’as que ça à la bouche mais en fait, tu penses le contraire : TU VEUX COMPLETEMENT RUINER L’ECONOMIE CONGOLAISE ET COMME C’EST PARTI, SI ON NE T’ARRÊTE PAS, TU VAS TUER TOUT UN PAYS !


Parallèlement à la grande bataille de l’assainissement et de la relance de notre économie, nous devons continuer à équiper notre pays en infrastructures de base. Dans cette optique, 2008 connaîtra la mise en service de quelques projets, fruits de notre effort collectif de transformation et de modernisation du Congo.
Tu attends dix ans pour parler d’assainissement quand Brazzaville est si sale ? Même Mpila, là où tu habites est sous l'eau !


D’autre part, comme j’ai eu à le dire plus amplement lors de mon adresse sur l’état de la nation, le 27 octobre dernier, de nouveaux projets démarreront effectivement en 2008, notamment les grands travaux d’assainissement, d’équipement et de modernisation de notre ville capitale, dans le cadre de la municipalisation accélérée.
TU AS EXPROPRIE DES GENS ET TU LEUR VENDS DES APPARTEMENTS A DES PRIX EXORBITANTS. Tu appelles ça la municipalisation accélérée ?


Le troisième enjeu, je l’ai dit, est la confiance sociale. Le gouvernement a le devoir de la créer et de la construire, de faire qu’elle soit durable. C’est pourquoi, toutes choses étant liées, il est nécessaire de gagner la bataille économique pour espérer cueillir de bons fruits sur le plan social.
Arrêtez vos foutaises ! La confiance sociale n’est pas un enjeu mais la composante même de tout gouvernement démocratique et vu que ton régime est une dictature, TU NE PEUX LA CREER ! Elle est tout simplement impossible !


Nous sommes conscients que dans ce domaine, nous avons accumulé de graves retards (graves retards ? Tu rigoles ! Pour qu'il y ait retard, il faut avoir un peu avancé mais là, on recule en matière de confiance sociale vers la défiance et la haine sociales) qu’il nous faut rattraper. C’est pourquoi, le gouvernement doit, cette année engager avec les partenaires sociaux une concertation permanente qui doit être empreinte de vérité, de réalité et de réalisme. Parce que chacun doit être associé à ce qui se passe à son propre sujet, pour lui permettre de mieux assumer ses devoirs, en même temps qu’il fait valoir ses droits. Il n’y a qu’ainsi que nous bâtirons ensemble une heureuse entreprise sociale.
Bla bla bla (il ne sait même pas de quoi il parle...)


Puisque le plus long voyage commence toujours par le premier pas, je voudrais annoncer, au plan social pour 2008, outre le paiement de quatre mois d’arriérés de salaire aux agents de l’Etat, ainsi que l’application de la mesure d’accès automatique à la retraite dès janvier, un train de mesures que le Gouvernement s’engage à mettre en vigueur.
Vous voyez ? Il parle de croissance continue et trouve le moyen de ne pas payer les salaires ! Il faut endormir le bon peuple congolais à la veille de la fête de la nouvelle année...


Il s’agit de :
- la levée de l’abattement de salaire de base de 12,5% dont sont l’objet les fonctionnaires et autres agents de l’Etat ;
- la suppression des taxes dans le secteur des transports ;
- la suppression des frais scolaires au niveau de l’enseignement public ;
- la gratuité des manuels scolaires au niveau de l’enseignement de base ;
- la gratuité des examens biologiques en vue du dépistage du VIH/SIDA ;
- l’extension de la gratuité du traitement contre le paludisme dont la tranche d’âge des enfants bénéficiaires passe de 0 à 15 ans au lieu de 0 à 5 ans, comme prévu initialement ;
- l’entrée en vigueur des primes et indemnités spécifiques accordées aux personnels de la santé et des affaires sociales du secteur public. (on attend pour juger si ta parole vaut un clou)...

2008 est aussi une année politique. C’est l’année des élections locales et sénatoriales. Nous devons leur assurer une réussite qui renforce notre jeune démocratie et l’Etat de droit.

 

Quand Sassou ouvre la bouche, il ne peut s’empêcher de faire des promesses et comme toutes ses promesses n’engagent que ceux qui les croient…



Mes chers Compatriotes,

La clé de la paix, de la stabilité, de l’unité et de la liberté est, pour toute nation, celle qui ouvre les portes du possible.

D’elle dépend la libération des énergies créatrices par le travail, source du bien-être individuel et collectif. Travailler et demeurer unis. Voilà, quoi qu’il nous arrive, les garanties les plus sûres de notre progrès commun.

C’est à cet appel à l’unité, au travail et au progrès qu’en cet instant particulier, je vous offre à tous et à chacun, le cœur serein et en toute confiance, mes vœux cordiaux de santé, de prospérité et de bonheur pour l’année 2008.

Bonne et heureuse année !"

Et ça repart !

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 00:26
undefinedL'année 2007 s'achève. Elle ne présage aucune modification significative du rapport de force politique au Congo-Brazzaville. Avec 2008, nous pouvons simplement dire que les sept prochaines années seront décisives car le travail de la nature risque d'apporter de nombreuses surprises comme en 2007 où de nombreuses personnalités ont passé l'arme à gauche - comme Noumazalaye immortalisé au même titre que Marien Ngouabi. La dictature continue car Sassou est bien cramponné au pinacle du pouvoir, vu qu'aucune menace sérieuse ne se présente à l'horizon et que le peuple congolais est trop préoccupé à survivre. De toute façon, qu'il soit battu par les urnes ou non, il se proclamera vainqueur au premier tour ; ses partisans ne se gênent pas de l'affirmer. Le clan mbochi au pouvoir a l'intention de garder le pouvoir coûte que coûte ; aussi toute hospitalisation de l'ogre d'Oyo les fait trembler et se mettre dans des postures de conquête car une guerre intestine couve entre les enfants Sassou, les neveux Nguesso et l'élite mbochie qui veut doubler ces deux catégories de prétendants si Sassou Nguesso venait à disparaître...
Le processus de la ruine complète d'un pays continue dans cette contradiction entre enrichissement global par la découverte et l'exploitation de nouvelles richesses et appauvrissement par l'endettement chronique. Comment un pays aussi riche que le Congo-Brazzaville - à peine peuplé de 3 millions d'âmes peut-il être aussi pauvre ? La réponse est assez simple :
undefined- parce que ses richesses enrichissent avant tout les grandes multinationales françaises comme Total-Elf-Fina et ce qui reste enrichit le clan Sassou qui a mis en place des structures insidieuses de détournement au travers de la société nationale S.N.P.C. (Société Nationale du Pétrole Congolais) comme cette antenne française non immatriculée par les officines françaises grâce à la complicité de Chirac et d'un de ses amis milliardaire corrézien.
On continue donc à endetter le pays et même cet argent pris auprès du Club de Paris ou du Club de Londres ne sert pas à tous mais simplement à Sassou et à son clan qui a brillé par des frasques qui ont été rapportées dans le monde entier (dépenses faramineuses dans des hôtels, dans des fringues de luxe, disparition de sommes énormes, etc). Conclusion, une paupérisation encore plus grande. Je vous laisse imaginer les conséquences de la fin de règne du clan Sassou : le peuple congolais n'a pas fini de découvrir la folie d'une petite poignée d'individus ayant perdu toute humanité à cause de l'argent, l'argent que l'on expose dans des possessions immobilières extravagantes comme pour mieux narguer le peuple congolais impuissant. Il n'existe aucun contrôle financier digne de ce nom au Congo et tout le monde sait que c'est à peine si Sassou ose sanctionner qui des opérateurs économiques ou des politiciens qui confond le denier public et son propre argent : comment sanctionner dans un système où la famille est l'essentiel du personnel de l'Etat, des administrations et des hommes d'affaires ? D'autre part, il n'existe aucune bonne gestion de l'argent du pays qui est géré comme un trésor royal par l'empereur Sassou qui a transformé sa maison en palais royal - comme s'il manquait des palais présidentiels au Congo. Il a trop peur d'être attrapé par le nzobi de Lissouba à ce qu'il paraît. Pour notre part, il a tout simplement fusionné sa vie privée avec sa vie de chef d'Etat. Imaginez qu'il perde le pouvoir ou qu'il meurt ; il faudra bien aller prendre les dossiers du pays dans une demeure privée ! Ca risque d'être interprété comme un motif de guerre pour violation de propriété privée. N'est-ce pas le fait d'essayer d'aller arrêter des criminels dans la même résidence de Sassou qui aura occasionné la guerre de 1997 ?
L'heure est au bilan (encore qu'il est des plus néfastes depuis les dix ans de règne de Sassou) et aux leçons à tirer de cette situation. Quelles leçons tirons-nous de cette année qui s'achève ?
undefined- Que la dictature s'internationalise en créant des alliances matrimoniales dictatoriales (Congo-Gabon : en plaçant sa fille Edith auprès de Bongo, Sassou s'est fait un allié politique qui est aussi devenu son parent : la victoire lors du coup d'Etat de 1997 n'aurait pas été possible sans les alliances entre les dictatures de l'Angola, du Gabon, entre autres et le dictateur déchu Sassou Nguesso), sanguines comme à l'époque des royautés européennes qui avaient toutes du sang mérovingien dans les veines, politiques, militaires par l'ambition de créer une force militaire régionale de la CEMAC (Afrique Centrale), une unité présentée au Tchad par l'ancien premier ministre Louis Sylvain Ngoma - sans oublier que la France possède toujours des bases militaires au Sénégal, au Tchad, au Gabon et en Somalie ;
- qu'en France, le passage de Chirac à Sarkozy n'est pas seulement un saut générationnel mais incarne l'émergence d'une politique française toute acquise aux puissances de l'argent et que la rupture promise par le nouveau président français n'est autre qu'une rupture avec les racines sociales de la politique française pour une meilleure mainmise d'un lobby qui agit au travers de 200 grandes familles possédant toute la France. En recevant Kadhafi, Sarkozy a démontré que seul lui importe de faire de l'argent - même sur le sang de ses propres compatriotes ;
- quant à l'Afrique, notamment l'Afrique centrale des ex-toujours colonies françaises, la rupture est toute verbale car dans les faits, rien ne change : les ordres viennent toujours de Paris qui considère les nègres comme des esclaves, une race de sous-hommes dont on réchigne à aider et même quand on fait semblant de les aider, on s'arrange pour que l'argent qu'on leur donne revienne en France, des sous-hommes qu'on laisse mourir de sida et d'autres maladies - alors qu'il suffirait de déclarer le sida pandémie universelle pour que les prix des médicaments soient à la portée de tous - or l'OMS ne peut s'y résoudre, les grands groupes pharmaceutiques faisant pression pour qu'ils puissent à se faire des bénéfices colossaux sur le sang des malades - comme quoi la logique qui tient et dirige ce monde reste la même : toujours aussi diabolique et totalement tournée vers un enrichissement toujours plus grand pour quelques-uns qui réduisent le reste de l'humanité à l'esclavage ;
-
que le Congo a montré vis-à-vis du maître France des vélléités de désobéissance en refusant de payer les retraites de 505 retraités français et que le maître utilise contre l'esclave qui regarde de plus en plus du côté de la Chine l'argument monétaire : le Congo ne bénéficiera de l'aide française au développement que si Sassou paye les retards d'impayés de retraités français - c'est tout bonnement du chantage financier (Sassou se méfie en en veut au maître franais qui aura aussi aidé Sassou en même temps qu'il l'aidait...pour s'assurer quel que soit le vainqueur la reconnaissance du prochain président) ;
undefined- que sur le plan national, les Congolais ont vite compris que "La Nouvelle Espérance " n'était en réalité qu'un "Vieux Mensonge d'Etat" rétoqué dans un langage religieux, un nouveau faux plan qui n'aura même pas atteint 10% de ses objectifs qui se sont résumés à des bouts de bitume de quelques centimètres qui ne résisteront pas longtemps aux intempréries ;
- que la dictature est comme un cancer dont on peut tout de même guérir à force de volonté et que Sassou aura expérimenté au niveau des législatives la fraude massive qu'il prépare pour 2008 (Municipales) et pour 2009 (Présidentielles) ;
- que l'opposition congolaise politique se réduit désormais à l'UPADS, Kolélas et son MCCDI ayant léché les fesses de Sassou en faisant allégeance, l'UPADS, un parti qui peine à reprendre toute sa vitalité politique parce que parcouru par des divisions intestines dont Sassou doit être forcément l'instigateur (ex : le fait qu'il aitt rajouté Moukouéké sur la liste des députés) ;
- que la misère a progressé pour la majorité des Congolais qui vivent avec moins d'un dollar par jour - du nord au sud - tandis que l'enrichissement a explosé au bord de l'Alima et entre Oyo et Owando ;
undefined- que c'est avec une classe politique sclérosée et moribonde qui a du mal à se renouveler que le Congo repartira en 2008 - le remaniement ministériel en vue n'étant qu'un jeu de chaises musicales qui déplacera des ministres dans les ministères ;
- que l'année 2007 aura été l'année de rencontres politiques intéressantes pour nous - démontrant qu'au plus profond de la nuit, la lumière avait encore une étincelle ;
- que 2007 aura été pour le pouvoir de Brazaville et du Gabon l'année du rappel de la finitude de l'existence humaine avec la maladie du président Sassou et celle de sa fille Edith Bongo et que tout en pensant à la relève, le clan Sassou a accentué le pillage du pays.

Comment souhaiter de bonnes fêtes à nos compatriotes quand on sait qu'ils meurent de faim, de soif ? Qu'ils meurent d'un rien ?
Je vous souhaite de garder l'espoir et de travailler encore plus en 2008 - en vous organisant politiquement - pour extirper le cancer Sassou du corps national congolais... N'ayez pas peur : que vaut votre vie si on prive de tous vos droits et de toute votre liberté ? Si on vous proposait de choisir entre la liberté et l'esclavage, que choisiriez-vous ? La liberté est cette chose que l'on essaie de vous prendre partout où vous rendez. IL FAUT SE BATTRE POUR LA CHOSE QUE NOUS POSSEDONS EN COMMUN AVEC DIEU LUI-MEME... LA LIBERTE SANS LAQUELLE LE LIBRE-ARBITRE N'AURAIT AUCUN SENS !


JOYEUSES FETES AUX PRES DE 43000 VISITEURS DE DEMAIN LE CONGO-BRAZZAVILLE ! NOEL EST UN INSTANT D'ESPOIR PAR LA NAISSANCE D'UN SAUVEUR...
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