Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:05
Une rumeur persistante court à nouveau sur la mort du professeur Lissouba ; j'ai reçu un coup de fil venant du Congo hier de la part d'un ami qui me demandait si le président bien-aimé des Congolais était mort. Il y a eu une première vague de rumeurs ; celle-ci ne semble pas fondée. J'avais écrit un article sur cette première rumeur en démontrant qu'elle était fausse. Vous avez remarqué que les médias français n'ont pas parlé de la mort d'Edith ; c'est nous qui en avons répercuté l'information dans le monde entier. Cependant, si Pascal Lisouba meurt en France, la presse ne manquera pas d'en parler. Croyez-moi, cet homme qui a baigné dans le culte du nzobi a la mort dure et nombreux mourront avant lui. Porté par l'amour de tout un peuple contrairement à certains, il vivra encore même diminué par la maladie qui n'est pas la mort. Quand un homme est malade, toutes les forces de vie  s'allient pour le maintenir en vie ; s'il meurt, c'est qu'il n'y a plus rien à faire. Lissouba coule des jours paisibles à Perpignan et je peux vous dire que ma source vient boire la bière à la maison, alors si vous ne me croyez pas, croyez la rumeur...
Je connais un membre de la famille de l'ancien président qui est un ami et un frère que je vois régulièrement. Je peux vous garantir que je serais le premier à vous avertir si le professeur quittait ce monde. N'en déplaise à ceux qui veulent l'envoyer ad patres, il est encore en vie et comme on le dit, la maladie, n'est pas la mort comme la mort n'est pas le sommeil.
Vous faites le succès de ce blog car en débutant cette aventure épistolaire et plumitive comme disait l'autre, mon frère, je n'imaginais pas que vous seriez aujourd'hui plus de 181000 visiteurs et que 453000 pages seraient visionnées. C'est un travail ardu, prenant et seule la passion nous guide. Entre menaces, insultes et rares encouragements et ceux qui veulent nous réduire au silence moyennant des pépettes, nous continuons à servir la cause de notre pays et le jour où j'arrêterai de vous informer, il ne vous restera que le site officiel du pouvoir et quelques sites qui n'ont assez de boules d'ambiance entre les jambes pour dire les choses crues, les mots qui saignent car nous recevons des gifles de faim, de soif, de maladie au Congo mais nous ne rendons que des coups de mots et non des coups de poing. Nous ne combattons pas les hommes mais les politiques, nous ne détestons pas les hommes mais l'injustice ; nous dénonçons le tribalisme parce que personne ne le touche du doigt, or c'est un sujet qui mine le pays et nous n'avons assassiné personne. Mes frères, un jour, vous regretterez le Lion de Makanda... Attention, je suis encore là, j'espère pour longtemps et ma plume saura toujours onduler entre le doux, l'ironique, le sérieux et l'incisif. Qui a dit qu'un lion ne pouvait faire preuve de tendresse ?
Partager cet article
Repost0
19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 14:33
Il existe des liens entre les gouvernants sur les dos des peuples et vous allez vous en rendre compte. L'information circulait d'abord comme une rumeur venue de la part des Nzabis qui s'offusquaient de voir que Jocelyne Lissouba voulait vendre l'hôtel particulier du professeur Président. Déjà qu'ils trouvaient qu'il y avait trop d'Antillais qui squattaient le coin...
La lourdeur des charges a certainement poussé Jocelyne Lissouba à vouloir vendre car il y a l'électricité, le chauffage, les charges foncières, les impôts locaux, etc. Hélas, nous sommes en pleine crise de l'immobilier et trouver un acheteur n'était pas une chose facile.
Il faut savoir que suite à la maladie qui a diminué les facultés du génie scientifique Lissouba, c'est désormais madame qui porte la culotte créole à la maison doublée d'une chemise à fleurs. Madame décide ; seule Mireille Lissouba a un avis consultatif.
L'hôtel particulier a été vendu ; il faudra donc rectifier cette donnée du côté du site des biens mal acquis. Le professeur Lissouba vit désormais à Perpignan, plus au sud pour bénéficier d'un climat plus proche de celui de Tsinguidi...
Qui a donc acheté l'hôtel particulier ? Qui ? C'est une personne que vous connaissez, une personne qui souvent s'occupe des basses besognes pour le compte de son mari, une personne qui a rencontré récemment Jocelyne Lissouba et qui a prié avec elle à Lourdes, une amie, quoi : madame Antoinette Sassou Nguesso. Dans les temps qui courent, des temps d'une morosité juridique avérée, il ne faut plus acheter directement des biens immobiliers en France, a pensé le président Denis Sassou Nguesso ; il a donc envoyé son épouse. C'est une affaire qui s'est faite dans le secret des dieux, sur le dos du peuple mais vous devez savoir qu'au Congo, Denis Sassou Nguesso loue la villa de maître Vincent Gomez pour Yhombi, l'ancien président, au prix de 2 millions de francs cfa et lui paie ses séjours de soins en France - notamment pour soigner sa cataracte oculaire.
Comme quoi, les chefs font semblants de se bouffer le nez au vu de tout le monde mais sur le dos du peuple, ils mangent des cacahuètes ensemble.
Savez-vous pourquoi le professeur Pascal Lissouba ne dit rien sur la politique congolaise ? Je vais vous le dire : les Français lui ont dit de la boucler contre une bonne pension et il l'a bouclée...
Nous nous efforçons de vous donner un peu de lumière dans ce monde obscur car nos hommes politiques viennent tous du P.C.T. et de nombreuses amitiés se sont créées au point où quand Lissouba était au pouvoir, les membres du clan Sassou étaient aidés par certains ministres de l'UPADS et aujourd'hui, c'est l'inverse qui se produit.
Tous ces gens qui prétendent s'opposer à Sassou Nguesso, vous devez savoir qu'ils lui sont liés par des pactes francs-maçonniques, fétichistes ou parfois par des liens matrimoniaux et tous ceux qui mangent par Sassou et qui vivent par Sassou, sont en réalité ses amis, des amis du ventre car en politique, il n'y a pas d'amis seulement des intérêts... Et c'est celui qui donne le pain qui dicte comment le ventre doit se rassasier et danser le "muhirika"...
C'est encore Denis Sassou Nguesso qui a racheté le Grand Hôtel à Lissouba (je l'ai appris quand je me trouvais en vacances au Congo). Et les connivences ne doivent pas s'arrêter là. Je crois qu'au rythme où vont les choses, si Lissouba avait une case à vendre à Tsinguidi, il est à peu près sûr que Denis Sassou Nguesso la rachèterait...
Quand on imagine que des gens se battent et meurent pour des personnes qui s'entendent derrière sur leur dos, mais dans quel monde vivons-nous, mes frères ? Aujourd'hui, Sassou mange et boit avec Bernard Kolélas qui lui mangeait et buvait hier avec Lissouba. Yhombi aussi est revenu à la soupe populaire ; vous avez la preuve que la famille Lissouba dont la femme Jocelyne est pourtant très riche avec des bâteaux aux Antilles, vient aussi manger un peu de ngoki à la soupe populaire.
Je vais terminer par ce proverbe de mon cru : " tous ceux qui bouffent  à la mangeoire de la république bananière royale du Congo sont frères, frères du boukoutage, frères de la cacahuète volée au peuple..."

Partager cet article
Repost0
19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 12:09

 

Voici bientôt la fin de nos souffrances parce qu'en Jésus Christ nous serons libérés.

La mort d'Edith Lucie Bongo Ondimba certes douloureuse, il faut l'admettre, vu la personnalité qu'était la défunte et toutes les œuvres caritatives qu’elle dirigeait en y mettant son cœur  mais on devrait y voir un signe que l'enfer que nous fait vivre Denis Sassou Nguesso depuis sa reprise en fonction en date du 15 octobre 1997 est certainement proche de la fin.

 

 


Par cette mort, le Seigneur de la vie et de tout règne fait passer un message très clair au Cobra Royal : « Quitte les choses avant que les choses ne puissent te quitter », avec amertume bien sûr. 2009 risquera à jamais d'être gravé dans la conscience de ce dictateur de Sassou, car les choses ne font que commencer pour vous, monsieur Denis Sassou Nguesso, le calvaire risque d'être si lourd et difficile à vivre. Hélas, ignorant et non visionnaire que vous êtes, têtu de nature, vous continuerez à vous entêter  en vous accrochant au pouvoir pour vos fins personnelles ainsi que celles de votre famille et de vos proches.

Allant de Florent Tsiba, Jean-dominique Okemba, Olessongo Ondaye, Ntsourou Marcel, Adoua Blaise, Ndenguet Jean-françois,.. et autres grands cadres du régime congolais, ces grandes têtes qui doivent normalement faire partie d'une poursuite judiciaire au sein de la CPI et qui sont les premiers responsables du malheur de tout un peuple ayant suffisamment de richesses dans son pays pour que tout le monde vive aisément leur vie,
combien de millions d'euros on été investis pour les soins d'Edith Bongo, pour loger, nourrir, dépanner tous les membres de la famille et proches au Maroc pendant plus de 2 ans sans compter  ses premières années de soins en France. Pourtant la Clinique de cette dame au Gabon pouvait mieux la suivre, vu son équipement ; ils auraient pu  seulement déplacer les professeurs docteurs qui l'ont traitée, et cela leur aurait réduit les frais de location d'avions, jet privé, hôtels pour les plus de 100 membres de gardes de sécurité, ménages et chauffeurs marocains au service de cette même dame et de ses visiteurs.

 

Pendant que le Roi du Maroc qui a montré clairement son visage hypocrite et d'homme à intérêt uniquement comme le sont tous les peuples de l'Afrique du nord, malgré les navires stockeurs de pétrole (270 000 tonnes de Brut  et 78 000 m3 de GPL par navire) qu'envoient chaque mois Bongo et Sassou pour couvrir le royaume en besoin de carburant, tandis que les stations de Brazzaville ne répondent pratiquement jamais pendant tout un mois aux besoins des moyens de transports, les villas et chalets de luxe construits dans son royaume, n'a même pas fait le déplacement à la Résidence El Hadj Omar Bongo que connaissent tous les habitants marocains pour être située dans un des quartier les plus huppés,  celui des  résidences de diplomates et bourgeois résidant sur la nouvelle Avenue Mohamed VI près de la grande Mosquée, afin de souhaiter ses condoléances aux deux présidents qui font pourtant 30 fois plus dans son pays que dans les leurs en matière de réalisations de tout genre ,mais en se contentant d'offrir à la disposition cette fois ci de nos deux chefs d'Etat de deux appareils d'avion de la compagnie RAM. Mohamed VI  s'est fait représenter par des membres de son conseil royal tandis que cela devait être mieux encore si c'était au moins sa femme, vu qu'il était peut être assez occupé pour ne pas faire le déplacement, toutefois il avait oublié que les enfants Nguesso (Christel, Gaël, Stella, madame Wamba, Claudia et Kiki le pétrolier), eux ne peuvent pas se frotter les épaules dans un Boeing, en ayant entre les mains la recette pétrolière du Congo qui est uniquement pour leurs familles et amis ;  aussi, se sont-ils offerts leur propre Jet privé de 12 places avec lequel ils ont fait Ouagadougou pour régler des dossiers très louches en matière de pétrole bien sûr avant de rejoindre Rabat lundi à 22h.

 


On savait lors du coma d'Edith Bongo que sa mort risquerait d'entraîner un grand acharnement concernant le lieu d'enterrement de cette dame car une fois qu'une femme se marie, forme une famille avec un homme et devient de surcroît une première dame d'une nation, le doute n'a aucun droit de planer sur l'endroit où l'on pourra enterrer ladite dame :  l'on voit mal Carla Bruni aujourd'hui première Dame française être enterrée dans son pays d'origine, l'Italie, si elle arrivait à mourir aujourd'hui.

 

 


Pour le cas d'Edith, toute la famille Bongo ainsi que le peuple gabonais, s'attendaient à ce que son corps soit enterré à Libreville ou Franceville mais les Mbochis d'oyo, les Nguesso, et Dira (la mère de la défunte Edith Bongo),  eux ne l'entendaient pas de cette façon, et pour ne pas créer un conflit d'Etat, ils ont fait recours au doyen (personne âgée en français congolais) David Charles Ganao venu à Rabat avec la délégation gabonaise, car membres des sages tékés qu'il est. La néglociation ne pouvait que mieux se dérouler avec les confrères  du Gabon en n'oubliant pas que Bongo lui même est téké. Comme peuvent le témoigner tous les opposants gabonais surtout et chefs d'état africains, Omar Bongo est l'un des rares chef d'état africains qui est très sage de caractère et a souvent pour coutume de dialoguer directement même avec ses adversaires, et le seul mot qu'il a eu à faire passer à toute sa famille était: « Laissez-les faire tout ce qu'ils veulent, et mettez à leur disposition tous les moyens nécessaires afin que ma femme soit enterrée dans les meilleures conditions, que de faire une guerre inutile.»

 

 


La réaction de Bongo était très claire : il voulait premièrement respecter la mémoire de sa femme ainsi que les membres de sa famille, en remettant à la disposition de la famille Dira et Nguesso la gérance de la veillée d'Edith qui avait lieu pourtant dans sa résidence à Rabat.

 

 


De quoi souffrait exactement la première Dame Gabonaise et fille du chef de l'état Congo, sa mort a telle été précipitée plutôt que prévue ?
La maladie d'Edith Bongo, concernant son origine, ce sont les membres de sa famille paternelle et maternelle qui sont aujourd'hui montrés du doigt pour être les responsables de sa mort en venant au Maroc lors de son coma pour porter le coup de grâce, tout cela sera mentionné dans la prochaine rédaction…

 

 


Pourquoi Sassou qui avait été au Maroc pendant 27 jours n'a pas voulu attendre 6 jours de plus afin de fêter l'anniversaire de sa fille qui l'aurait bien aimé le fêter avec son papa et son mari dans l'état de santé dans lequel elle se trouvait afin de la réconforter ?

 

 


Pourquoi les voyages des deux chefs d'Etat congolais et gabonais se sont suivis le même jour, car seules 6 heures temps séparaient le décollage des deux vols ? Et que dire de la non-rencontre de ses deux personnalités venues pourtant pour les mêmes raisons presque  mais chacun est resté dans son coin sans même venir voir l'autre pour prendre des nouvelles ? Et pourquoi la garde s'arrangeait pour ne pas les faire se croiser dans la même pièce ou 'était Edith  à la clinique ? Chose bizarre tandis qu’Omar Bongo avait sa chambre côté à côte de la salle où était Edith avec une porte d'accès directement entre les deux pièces ?

 

 


Le jour du voyage des deux chefs d'Etat, l'état de santé d'Edith n'était pas stable et assez critique car c'est  là que s'était fait ressentir le risque de la mort de cette dame dans les jours à venir. Malgré cela, ils ont préféré quitter le Maroc pour regagner leurs pays, est-ce que c'était pour ne pas assister à la mort d'Edith ou plutôt pour les affaires d'états à aller vite résoudre ?

 

 


Pourquoi Edith était devenue un pion à éliminer pour les membres de la famille Nguesso la plus proche du président cités tout au début de la rédaction…. ?
A suivre dans la prochaine rédaction

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 18:35
On s'en doutait un peu. Finalement, Edith Lucie Bongo Ondimba née Sassou Nguesso sera inhumée au Congo-Brazzaville, probablement dans le cimetière familial de la famille Sassou&Nguesso.

Édith Lucie Bongo ONDIMBA, décédée le 14 mars dernier à Rabat au Maroc sera inhumée au Congo-Brazzaville, son pays natal après des obsèques au Gabon mercredi et jeudi. 

La dépouille mortuaire arrive à Libreville mercredi. Une veillée funèbre est  prévue au Palais Présidentiel de Libreville.  

La journée de jeudi sera consacrée aux hommages. Le corps quittera Libreville vendredi en fin de matinée.  Il faudra prévoir des hommages nationales à Brazzaville avant qu'elle ne soit mise en bière - certainement à Edou à côté de la mère du président Denis Sassou Nguesso, maman Mouébara. Omar Bongo est donc condamné à aller tous les 1er novembre à Oyo pour déposer une gerbe de fleur sur la tombe de sa défunte épouse. Le droit du sang a prévalu sur les lien matrimonial, sur l'alliance. 
Voici le programme des obsèques tel que nous avons pu le noter sur le site officieux du pouvoir de Brazzaville :
"Un hommage national sera rendu à l’illustre disparue le 19 mars au palais présidentiel par le peuple gabonais et les délégués des pays amis. 

Le 20 mars aux environs de 11heures (heure locale), la dépouille mortelle de la première dame du Gabon sera transportée à Brazzaville. 

En terre congolaise, les obsèques nationales seront organisées le 21 mars au Palais du Parlement à Brazzaville avant le départ du corps pour Oyo (département de la Cuvette). 

La mise en terre interviendra le 22 mars au cimetière familial d’Edou où reposent d’autres membres de la famille du Président de la République Denis Sassou Nguesso, notamment son père Julien Nguesso et son frère aîné Valentin Ambende Nguesso. 

Ce 17 mars, il y a eu la levée du corps, exposition et recueillement à la résidence présidentielle du Gabon à Rabat. " 
Celle qui servait de ciment entre les deux familles présidentielles partie, il reste les enfants pour continuer à servir de pont entre les deux pouvoirs mais les choses ne seront plus comme avant. Si nous avons du nouveau, nous ne manquerons pas de vous mettre au courant. 
Pour la petite anecdote, la décision fut prise d'envoyer Edith au Maroc après son passage très mouvementé à l'Ambassade du Congo où elle a voulu qu'on appelle son père, l'ambassadeur Henri Lopès étant aux abonnés absent pour cause de déplacement. Les Congolais qui l'ont vue ce jour-là, l'avaient trouvée dans un très piteux état. On prit rapidement la décision de l'envoyer au Maroc. Vous connaissez la suite...


Partager cet article
Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 11:16
Prenez un soupçon de charisme, une dose d'audace comme un gros oignon, ajoutez une pincée de populisme comme un peu de sel et plongez le tout dans beaucoup d'action (ce qui explique le surnom de TGV donné à Rajoelina) tout en parfumant le tout avec un zeste d'éloquence et servez tout ce bouillon avec une bonne sauce piquante nommée ambition, vous transformez un disc jockey en une terrifiante bête politique dénommée Andry Nirina Rajoelina ! Ce jeune homme d'à peine 34 ou 35 ans est aujourd'hui à la tête de la plus grande île africaine, Madagascar.
Que les hommes politiques congolais en prennent de la graine : ceux qui ont le combat juste et qui le mènent sans s'éparpiller, sans se laisser corrompre, finissent par gagner. Marc Ravalomanana a eu raison de Ratsiraka mais Rajoel tel un ange est venu mettre un terme à cet affreux mélange que connaît le Congo entre affairisme et politique. Il ne lui reste plus qu'à ne pas décevoir le peuple malgache. Et là, c'est une autre histoire.
C'est un visage d'une douceur angélique qui a pris à coeur de combattre le menton carré de Ravalomanana pour lui ravaler son orgueil par un bon uppercut politique, c'est un bon lecteur du moment historico-politique qui a battu le statu quo politique incarné par Marc Ravalomanana qui avait promis de rendre les Malgaches riches mais qui au final n'a enrichi que lui et son entourage.
Nous avons la preuve qu'il ne suffit pas d'être élu démocratiquement pour faire n'importe quoi et garder coûte que coûte le pouvoir. Les jeunes démocraties africaines sont assez mal protégées car ceux qui viennent au faît du pouvoir se permettent souvent de la fouler au pied comme une simple paille pour garder le pouvoir. L'Afrique va changer ; que l'Europe qui est passée il n'y a pas longtemps par la guillotine des rois n'en doute pas. Notre marche historique est lente, freinée par tant d'obstacles et d'embûches placés sur tout notre cheminement vers la liberté car la démocratie n'est que la liberté de choisir celui qui dirigera le destin du pays non pas à vie mais pour un moment et cela ne suppose pas que toutes les autres composantes de la liberté soient respectées comme la justice, la justesse, l'égalité, la solidarité, la reconnaissance du mérite, etc. La liberté est un grand système de droit et de devoirs qui place tous les hommes sur une même échelle humaine où tous les possibles sont possibles de sorte que le tout social s'appuie sur chacun et chacun, sur le tout social.
Nous avons assisté à la lutte entre un jeune maire, le maire d'Antananarivo et le président de la république, un maire pourtant déchu mais ce n'est pas celui qu'on croyait qui a gagné.
Au Congo, dans cette fournaise politique corrompue où tout pue l'odeur fétide des âmes sans grandeur et sans noblesse, est-il seulement un seul homme qui arriverait à la cheville de Rajoelina pour pouvoir affronter Denis Sassou Nguesso ? Non mais il est à l'étranger - écrivant ce message et le temps où il va entrer en scène arrive bien plus tôt qu'il ne le pensait lui-même. En politique, il faut pour vaincre son adversaire mettre toute sa vie sur la balance et il est rare que pareille détermination soit abattue avant qu'elle n'atteigne son objectif. En effet, celui qui risque de tout perdre peut TOUT gagner...S'il gagne !
Rajoelina n'a pas commis un coup d'Etat ; sa lutte part d'une révolte, d'un sentiment condensant le ras-le-bol populaire et il est monté sur un canasson appelé "peuple malgache" pour arriver à ses fins car le peuple a besoin d'un cavalier qui porte haut ses idéaux et ses couleurs et c'est là où le bas blesse car au Congo, Zorro n'est pas encore arrivé et tous ceux qui se positionnent autour du trône pour l'épouser pendant sept ans au Congo, on les connaît tous et on risque d'être déçu car certains peuvent se révéler pires que Denis Sassou Nguesso.
Il faut du courage politique pour faire ce qu'Andry Nirina Rajoelina a fait et on peut penser que la France est derrière lui car personne n'a soutenu Ravalomanana, président démocratiquement élu, à l'étranger - pas un seul mot, pas un seul soupir en sa faveur. Rajoel était certainement programmé pour atteindre des sommets et nous avons la preuve qu'il ne s'agit pas forcément d'être un grand professeur ou un grand militaire pour prendre le pouvoir : il faut manger du lion, il faut du courage politique à revendre et prendre le train de la politique qui est toujours en marche depuis Cro-Magnon.
Des Malgaches sont morts sous les balles de leurs propres frères malgaches mais ce sang versé est devenu du sang propitiatoire qui a arrêté l'armée. Hélas, le peuple ne se lève souvent comme un coursier que s'il sent que le cavalier qui va le chevaucher est à même de gagner la course... 
A Madagascar, Zorro est arrivé sous les traits ronds de l'enfance, au Congo-Brazzaville, terre où apparut le premier ancêtre de l'homme, on attend toujours le cavalier masqué pour délivrer le peuple d'une tyrannie qui suce le sang du peuple comme une sangsue géante dénommée Denis Sassou Nguesso. 
Partager cet article
Repost0
17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 21:37
COMMENTAIRE: Voici un article qui pose une question fondamentale : où Denis Sassou Nguesso planque-t-il l'argent du Congo ? Serge Berrebi est l'un des créanciers du Congo qui aimeraient bien récupérer leur argent mais qui ne trouvent rien dans les comptes de la république et de sa société phare la SNPC (Société Nationale Pétrolière du Congo). Il est à peu près sûr que des banques comme la BNP aide Sassou Nguesso à dissimuler l'argent du Congo et les 112 comptes du président de la république sont là pour aider à cette évaporation inexplicable. Si monsieur Berrebi ne trouve rien, il faut se dire que le peuple congolais est aussi floué par la même occasion et il vient le temps où nous demanderons à voir un peu plus clair dans cette opération de prestidigitation bancaire où des millions voire des milliards d'euros s'évaporent sans laisser de trace. La BNP PARIBAS est complice de ce camouflage odieux et le peuple congolais devrait songer à attaquer ses banques qui se cachent derrière un secret bancaire meurtrier car au final, ce sont les banques qui gagnent : rien n'empêche la BNP de délester les comptes du Congo ou de monsieur Denis Sassou Nguesso lorsque ce dernier aura perdu le pouvoir ou s'il venait à passer l'arme à gauche. L'exigence européenne pour voir un peu plus clair dans les eaux fangeuses des banques doit aller plus loin car il va falloir mettre un terme à la délinquance financière qui met à jour des scandales comme celui de Madoff qui a dilapidé 65 milliards de dollars.
Il s'agit de profiter de la crise actuelle des banques pour réformer le système bancaire et y introduire une dose de morale, d'éthique pour que les peuples africains puissent y voir un peu plus clair sur les chemins volatiles empruntés par leur argent. Prendre l'argent de tout un pays pour orchestrer son évanescence, monsieur Sassou Nguesso, ça s'appelle tout bonnement du vol ! Le fait d'être chef d'Etat ne vous donne pas tous les droits ; il faudra que ce peuple poltron sorte de sa léthargie car il y va du sort de tout un peuple. 
L'effort de Serge Berrebi pour saisir les comptes du Congo nous donne un niveau de lecture du détournement des fonds nationaux par un groupuscule mafieux ; ce qui explique l'enrichissement insolent de certains tandis que le peuple dépérit.
______________________________________________
 Créancier de l'État Congolais, Serge BERREBI cherche en vain à faire saisir dans les banques Françaises, où ils transitent, les revenus pétroliers du Congo-Brazzaville...

Par : Dominique Richard, Sud Ouest


Fort d'un arrêt de la cour d'appel de Bordeaux condamnant Omar BONGO à lui restituer les sommes qu'il avait dû lui verser pour sortir de la prison de Libreville en 1996, René CARDONA a réussi à faire pratiquer une saisie sur les comptes Français du chef d'État Gabonais. (Lire "SO" du 26 février.) De quoi laisser rêveur Serge BERREBI.

Âgé de 59 ans et retiré sur la Côte d'Azur, cet ancien opérateur de l'industrie agroalimentaire remue ciel et terre depuis dix ans pour contraindre le Congo Brazzaville à honorer la dette contractée à son égard. Il n'a jamais pu faire exécuter la décision de justice définitive dont il dispose.

 

Patrimoine inaccessible : En 2000, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a jugé que l'État Africain devait lui payer 5 millions d'euros (intérêts compris) pour ne pas lui avoir adressé l'intégralité des règlements arrêtés dans le cadre d'un protocole d'accord signé en 1992. Présent au Congo Brazzaville depuis de nombreuses années, Serge BERREBI avait relancé une gigantesque ferme avicole. Il devait être associé au développement de ce complexe né quelques années plus tôt de l'imagination du "milliardaire rouge" Jean-Baptiste DOUMENG. Au moment où l'exploitation se redressait, il avait été brutalement écarté, l'État Congolais souhaitant reprendre la main.

 

18 propriétés, 112 comptes bancaires : L'importance du patrimoine que le président du Congo Denis SASSOU NGUESSO et ses proches posséderaient en France n'offre pas la moindre opportunité à Serge BERREBI. Ces biens, répertoriés par la police judiciaire à l'issue de la plainte déposée par plusieurs associations pour détournement de fonds publics, appartiennent à des personnes privées. Uniquement titulaire d'une créance sur l'État Congolais, Serge BERREBI ne peut donc pas les faire saisir.

 

Le pactole du pétrole : Quatrième producteur d'hydrocarbures de l'Afrique subsaharienne, le Congo Brazzaville dépend étroitement de l'or noir. Il couvre 75 % des recettes budgétaires et 90 % des exportations. La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) commercialise directement une fraction des 250 000 barils extraits chaque jour, en grande partie par Total. C'est la seule entité liée à l'État Africain à apparaître épisodiquement dans l'Hexagone.

 

En 2005, Serge BERREBI croyait toucher au but. Mais il n'avait réussi à saisir que quelques meubles et une malheureuse voiture au siège de l'antenne Parisienne de la SNPC, dans le 8e arrondissement de la capitale. Les salariés travaillant sur place n'étaient semble-t-il pas déclarés à l'Urssaf. Sachant que l'argent du pétrole Congolais transitait en partie par la France, il a surtout cherché à localiser les comptes de la SNPC.

 

À plusieurs reprises, des huissiers se sont présentés à la BNP, à la Natexis Banques Populaires et à la Générale. Chaque fois, la réponse fournie plus ou moins rapidement était la même. Plus d'argent sur le compte, compte débiteur, compte déjà saisi. Retors, le créancier n'en a pas cru un seul mot et a contesté systématiquement ces fins de non-recevoir devant les tribunaux. Bien lui en a pris.

 

La Société générale prise en faute : La cour d'appel de Paris a ainsi condamné la Natixis à lui verser 190 000 euros qu'elle avait dissimulés. Elle a surtout infligé 2 millions d'euros de dommages-intérêts à la Générale. Lors de la saisie, la banque avait tu l'existence d'un compte de la Société des pétroles Congolais lesté de 8 millions de dollars. Reste que Serge BERREBI est loin d'avoir récupéré ce qui lui est dû.

Les revenus des hydrocarbures contribuent à irriguer certaines banques Françaises toujours bien en cour à Brazzaville. Mais ils ne se hasardent plus trop dans l'Hexagone, où Denis SASSOU NGUESSO était toujours reçu avec les honneurs lorsque Jacques CHIRAC était à l'Élysée. Le 18 novembre dernier, un huissier venu saisir la BNP Paribas, une banque restée très proche du régime Congolais, a constaté que 24,30 $ seulement créditaient le compte de la SNPC.

 

Un négoce opaque : En 2004, l 'ONG britannique Global Witness, qui traque la corruption internationale, avait mis en lumière de curieux montages juridiques articulés autour de sociétés dirigées par des amis ou des parents de Denis SASSOU NGUESSO. Une partie de la manne pétrolière s'évaporait via des commissions prélevées par des sociétés écrans ou des structures propices à des ventes discrètes d'or noir. À plusieurs reprises, des cargaisons avaient été cédées en dessous du prix des marchés à des intermédiaires proches du pouvoir.

 

Ces révélations avaient suscité une violente offensive juridique des fonds "vautours", ces prédateurs qui rachètent sur les marchés financiers les crédits des États mal en point. En 2005, l 'un d'entre eux, propriétaire de 100 millions de dollars de dette publique Congolaise, avait même déposé plainte à New York contre la SNPC et la BNP en les accusant de participer à la dissimulation des revenus du pétrole.

Sous la menace, le Congo a finalement dû transiger. Mais les conseillers financiers du régime de Brazzaville ont apparemment réfléchi à de nouveaux montages rendant encore plus difficiles les saisies. Désormais, les opérateurs Congolais n'apparaissent plus en première ligne.

"Le négoce du pétrole baigne dans l'opacité la plus totale. Il est quasiment impossible de tracer la circulation des fonds, déplore Serge BERREBI. J'ai découvert que l'une des sociétés qui vend l'or noir Congolais est immatriculée dans le paradis fiscal des îles Vierges. Officiellement, elle dispose d'un bureau exécutif à Beyrouth au Liban, mais son véritable patron opère depuis Monaco, où le secret bancaire est total"

Inaccessible pour Serge BERREBI, la galette pétrolière l'est tout autant pour l'immense majorité de la population de ce petit pays de 3 millions d'habitants. 70 % des Congolais survivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins d'un euro par jour.

Partager cet article
Repost0
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 22:19
Elle vient de rendre l'âme au maître de la vie, ce samedi, jour du sabbat, jour d'Adonaï, et cette fois-ci, ce n'est pas une rumeur car selon l'Express, sa mort a été annoncée par un porte-parole de la présidence. Pour la famille Sassou&Nguesso, c'est l'aîné du président, Maurice Nguesso, qui s'est chargé d'annoncer la nouvelle du décès d'Edith Bongo à 14 heures au Maroc. La belle Edith s'en est allée et malgré tout l'argent dépensé à l'hôpital royal de Rabat, rien n'y a fait - la mort est un adversaire qui finit toujours par avoir le dernier mot et nous finirons tous par succomber à ses coups de boutoir. Son père et son époux ont certes pu prolonger sa vie de quelques semaines ( car là où une pauvre citoyenne du Congo ou du Gabon n'aurait pas tenu une heure, elle a survécu pendant des semaines et même des années ) mais le sort en a décidé autrement. Elle est morte en femme tourmentée par l'iniquité de son père et de son mari envers les peuples qu'ils sont censés servir. Sa vie riche de tous les plaisirs de ce monde a été brève comme une vie de rêve bien remplie. Elle a comme été foudroyée par la maladie et son tourment a duré avant de céder à un long coma. Comme Mobutu, c'est en terre d'islam qu'Edith a eu rendez-vous avec le destin de tout souffle.
A peine son père et son mari partis, elle a poussé son dernier souffle et désormais ce qui reste, c'est l'affaire des vivants. Sa mort nous rappelle certainement que nul ne peut acheter et corrompre la mort, que toute science ne peut rien quand Thanatos frappe à la porte. 
Cette campagne présidentielle, monsieur le président Sassou, sera précédée par des larmes et nous aussi, pleurons notre soeur car nous aurions aimé comprendre ce qui l'a frappée en plein midi de l'existence. La douleur d'un père va côtoyer celle d'un peuple, la douleur d'un mari va s'asseoir à côté des peines du peuple gabonais. A la seule différence que les peuples ne sont pas responsables des malheurs d'Edith - alors que Bongo et Sassou le sont pour les douleurs atroces des peuples gabonais et congolais.
Où va-t-on l'enterrer ? A Libreville ? Dans le cimetière familial de la famille Nguesso ? Elle va certainement reposer en terre congolaise et Omar Bongo devra se trouver une autre épouse ou peut-être ne se mariera-t-il plus jamais jusqu'à la fin de ses jours.
Saura-t-on jamais ce qui la minait, ce dont elle souffrait ? En ce samedi fatidique où l'ange de la mort l'emporte, elle nous laisse face à deux dictatures qui nous étranglent depuis des années. Ame sensible, elle n'hésitait pas à aider son prochain. Sa vie a été un véritable conte de fée, elle a tout eu, tout connu. Dommage qu'elle disparaisse si jeune, elle dont la richesse dépassait de loin celle des first ladies du continent noir.
La belle dort désormais du sommeil de l'éternité, la belle a fermé les yeux pour toujours. Bongo et Sassou vont pleurer car la mort nous montre notre finitude et nous leur présentons nos condoléances. Ce décès si étrange, cette mort qui vient de la frapper, il y a quelques heures ne cessera de nous étonner. Espérons qu'elle n'ait pas trop souffert, car elle était notre soeur, une femme au destin tragique, une femme qui semble avoir touché à un monde trop dangereux pour l'innocente qu'elle était. On ne peut que se demander : POURQUOI ELLE ? Elle n'a tué personne ; elle s'est juste trouvée embarquée dans l'iniquité de deux pouvoirs qui n'ont pas de pitié. Son heure a-t-elle été précipitée ?
Edith, on te fera des obsèques dignes d'une femme de président et d'une fille de chef d'Etat. Au ciel, si tu rencontres Dieu, dis-lui de nous délivrer de ton père et de ton mari afin de réduire la souffrance de deux peuples qui souffrent depuis trop longtemps. 
Partager cet article
Repost0
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 21:56
L'Etat, un institution censée représenter une nation circonscrite géographiquement, des peuplades, une faune, une flore, une culture, une identité nationale. Nos Etats sont venus s'asseoir sur la chaise du colon et ont allègrement poursuivi de façon déléguée, une exploitation sauvage de nos richesses. Cet Etat gère les comptes d'un pays, encaisse les devises au nom du peuple, s'endette au nom du peuple, parle au nom du peuple mais dans la réalité, qu'en est-il du fonctionnement réel de l'Etat, de la connexion qui le justifie par son caractère totalement public qui fait la réussite des Etats occidentaux ? Nous voulons montrer qu'un Etat comme l'Etat congolais est une entreprise privée comme une autre dont le but est d'enrichir le chef d'Etat et ses "actionnaires"-ministres et autres satellites qui tournent autour de lui.
L'accession au sommet de l'Etat a mal commencé au Congo : ce sont les Français qui sont allés chercher Youlou au Gabon pour en faire un président, un chef d'Etat dont le pouvoir n'était pas issu du peuple. C'est ce Youlou qui signa les premiers accords cadres qui tiennent encore le Congo en servitude vis-à-vis de la France aujourd'hui. Ce fut un Etat subalterne, un Etat extraverti totalement tourné vers la satisfaction des intérêts coloniaux de la France, une sorte de colonie nouvelle gérée en apparence par les autochtones. Ce pouvoir légué fit de l'Etat congolais un Etat vassal, un Etat-succursal de l'Etat impérial français.
On a ensuite assisté avec Sassou II à la métamorphose de l'Etat comme un Etat "affairiste dont le but n'était plus le développement d'un pays mais l'enrichissement de ceux qui l'incarnent. Sassou est revenu aux affaires louches de la République pour son propre intérêt et pour le malheur du peuple. Il ne s'agit plus de se cacher comme à l'époque du P.C.T. mais d'assumer insolemment sa richesse pour être craint et redouté des petits esprits. L'objectif d'une entreprise, vous le savez, est de faire du profit qui ira dans les poches et des créateurs de l'entreprise (ici l'empire français qui a organisé des tribus éparses en nation-Etat), des gérants (ici, Sassou et les siens, à savoir, son clan familial mbochi) et des actionnaires (ministres, hommes d'affaires travaillant avec le pouvoir, etc.). Chaque fin d'année, elle fait son bilan et distribue des dividendes à ses parties prenantes dont le peuple ne fait pas partie. Pourtant, de façon idéologique, on veut nous faire croire que l'Etat congolais représente le peuple congolais qui en serait le véritable propriétaire. Si le peuple congolais était propriétaire de l'Etat congolais, il mettrait et démettrait les chefs d'Etat à sa guise mais vous voyez bien que ce n'est pas le cas. C'est la France qui agrée et nomme les dirigeants du pays ; il faut donc d'abord se libérer des entraves françaises, des chaînes invisibles de la néocolonisation qui utilise nos propres frères pour nous asservir comme Pharaon qui utilisa Dathan pour gouverner ses propres frères hébreux. Il nous faut un homme de la stature d'un Moïse, un libérateur, un homme qui doit avoir à coeur d'affronter la puissance de pharaon avec un simple bâton de berger (symbole de la détermination, de la rectitude mentale). Le Congo possède-t-il une telle perle rare ? Assurément, oui ! D'accord, le père de Nelson Mandela n'est pas passé au Congo nous laisser un rejeton moralement parfait mais les hommes de qualité, le Congo en regorge ; cet oiseau rare, cette perle inestimable, cet homme de grande valeur, vous le distinguerez du fait qu'il ne se soit jamais souillé avec Denis Sassou Nguesso car tous ceux qui passent entre les mains de notre cobra royal sont tout de suite corrompus car lui ne connaît que la noirceur comme couleur. 
L'Etat est devenu est véritable entreprise privée qui n'a de compte à rendre qu'à son P.D.G., Sassou, un Etat qui travaille totalement coupé du peuple dans le seul intérêt d'un groupuscule mafieux qui a dépossédé le peuple du seul outil qui pouvait lui permettre d'accéder au développement : L'Etat. 

Partager cet article
Repost0
10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 22:28
Il n' y a pas d'unité ; il n'y a pas de réconciliation parce qu'ils n'en veulent pas, ils savent que ça voudrait dire la fin de leur règne et ils n'en veulent pas. Ils nous désunissent pour nous vaincre plus facilement. Aux agneaux, ils envoient les agneaux parler et derrière, ils croquent et le messager et le message et les écoutants. Nous devons d'abord chasser le crime, nous devons d'abord vaincre la faiblesse de ce peuple qui ne sait pas se révolter ; nous n'avons pas le droit de nous unir par défaut pour que quelques-uns aient des miettes du grand festin qui se fait sur la dépouille du Congo. Nous crions à ceux qui veulent nous entendre que nous sommes au bord du gouffre et là, au bord du précipice, là au bord du cratère, l'unité, la réconciliation ne peuvent être la main qui veut nous pousser dans le précipice.
Je vais mourir d'amour, on me tuera pour le Congo comme on a assassiné Bruno Ossébi ; on m'ôtera tout mais je mourrai en homme libre, en insoumis car je suis né quelque part dans cette terre de liberté appelée Congo et je sais que ma terre ne m'appartient plus, ne nous appartient plus et nous devons nous battre comme Arjuna dans la Bagavad Gita et non se dire qu'en face il y a ma famille car eux viennent avec la détermination de nous exterminer tous. "Même s'il reste trois Congolais, je commanderai". Cette phrase signifie que le nombre importe peu et que seul le pouvoir représente tout et ce pouvoir, il est mien, tien, nôtre et je revendique ma part de liberté confisquée ; je revendique la révolte là où votre bouche se fait douceur, là où votre coeur se fait paix, je crie  un seul mot à la face du monde  " LIBERTE ! " Entendez-vous cette force invicible qui coule dans les veines même de l'histoire ?


 
Partager cet article
Repost0
10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 21:38

Mes chers compatriotes,

 

C’est avec beaucoup de respect que je viens vers vous, solliciter votre participation et  votre soutien au mouvement de lutte pour l’unité et la réconciliation du Peuple Congolais dont  je suis l’initiateur.

 

En effet, il est plus que nécessaire de mettre fin aux clivages ethniques, de nous réconcilier et de nous unir. La réconciliation est sans doute la condition majeure pour une paix durable au  CONGO.

 

 La réconciliation, objectif proprement éthique et spirituel, ne peut être atteinte que par la vertu de vœux pieux, d'exhortations morales ou religieuses.

 

Elle n'est possible que si certaines conditions sont mises en place : l'ouverture d'un espace de dialogue, l'ouverture à un travail de vérité et de justice, dans une certaine mesure au moins, en ce qui concerne l'histoire violente des relations passées, la reconnaissance d'un intérêt commun, des initiatives modestes et concrètes qui ouvrent le chemin.

 

De nombreux problèmes et conflits mondiaux naissent parce que nous avons perdu de vue ce caractère humain qui nous relie les uns aux autres comme les membres d'une même famille.

 

Mes chers compatriotes, il est donc grand temps de nous rassembler. Je vous prie de bien vouloir me contacter et de me faire des suggestions. Ne restez  pas silencieux, l’avenir de notre pays et de nos enfants dépend de vous.

 

Je remercie toutes les personnes qui me soutiennent.

                                                                      MODESTE  ZOUBABELA

                                                                                   modestezoubabela@gmail.com

Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg