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Pendant que le Roi du Maroc qui a montré clairement son visage hypocrite et d'homme à intérêt uniquement comme le sont tous les peuples de l'Afrique du nord, malgré les navires stockeurs de pétrole (270 000 tonnes de Brut et 78 000 m3 de GPL par navire) qu'envoient chaque mois Bongo et Sassou pour couvrir le royaume en besoin de carburant, tandis que les stations de Brazzaville ne répondent pratiquement jamais pendant tout un mois aux besoins des moyens de transports, les villas et chalets de luxe construits dans son royaume, n'a même pas fait le déplacement à la Résidence El Hadj Omar Bongo que connaissent tous les habitants marocains pour être située dans un des quartier les plus huppés, celui des résidences de diplomates et bourgeois résidant sur la nouvelle Avenue Mohamed VI près de la grande Mosquée, afin de souhaiter ses condoléances aux deux présidents qui font pourtant 30 fois plus dans son pays que dans les leurs en matière de réalisations de tout genre ,mais en se contentant d'offrir à la disposition cette fois ci de nos deux chefs d'Etat de deux appareils d'avion de la compagnie RAM. Mohamed VI s'est fait représenter par des membres de son conseil royal tandis que cela devait être mieux encore si c'était au moins sa femme, vu qu'il était peut être assez occupé pour ne pas faire le déplacement, toutefois il avait oublié que les enfants Nguesso (Christel, Gaël, Stella, madame Wamba, Claudia et Kiki le pétrolier), eux ne peuvent pas se frotter les épaules dans un Boeing, en ayant entre les mains la recette pétrolière du Congo qui est uniquement pour leurs familles et amis ; aussi, se sont-ils offerts leur propre Jet privé de 12 places avec lequel ils ont fait Ouagadougou pour régler des dossiers très louches en matière de pétrole bien sûr avant de rejoindre Rabat lundi à 22h.
Édith Lucie Bongo ONDIMBA, décédée le 14 mars dernier à Rabat au Maroc sera inhumée au Congo-Brazzaville, son pays natal après des obsèques au Gabon mercredi et jeudi.
La dépouille mortuaire arrive à Libreville mercredi. Une veillée funèbre est prévue au Palais Présidentiel de Libreville.
Fort d'un arrêt de la cour d'appel de Bordeaux condamnant Omar BONGO à lui restituer les sommes qu'il avait dû lui verser pour sortir de la prison de Libreville en 1996, René CARDONA a réussi à faire pratiquer une saisie sur les comptes Français du chef d'État Gabonais. (Lire "SO" du 26 février.) De quoi laisser rêveur Serge BERREBI.
Âgé de 59 ans et retiré sur la Côte d'Azur, cet ancien opérateur de l'industrie agroalimentaire remue ciel et terre depuis dix ans pour contraindre le Congo Brazzaville à honorer la dette contractée à son égard. Il n'a jamais pu faire exécuter la décision de justice définitive dont il dispose.
Patrimoine inaccessible : En 2000, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a jugé que l'État Africain devait lui payer 5 millions d'euros (intérêts compris) pour ne pas lui avoir adressé l'intégralité des règlements arrêtés dans le cadre d'un protocole d'accord signé en 1992. Présent au Congo Brazzaville depuis de nombreuses années, Serge BERREBI avait relancé une gigantesque ferme avicole. Il devait être associé au développement de ce complexe né quelques années plus tôt de l'imagination du "milliardaire rouge" Jean-Baptiste DOUMENG. Au moment où l'exploitation se redressait, il avait été brutalement écarté, l'État Congolais souhaitant reprendre la main.
18 propriétés, 112 comptes bancaires : L'importance du patrimoine que le président du Congo Denis SASSOU NGUESSO et ses proches posséderaient en France n'offre pas la moindre opportunité à Serge BERREBI. Ces biens, répertoriés par la police judiciaire à l'issue de la plainte déposée par plusieurs associations pour détournement de fonds publics, appartiennent à des personnes privées. Uniquement titulaire d'une créance sur l'État Congolais, Serge BERREBI ne peut donc pas les faire saisir.
Le pactole du pétrole : Quatrième producteur d'hydrocarbures de l'Afrique subsaharienne, le Congo Brazzaville dépend étroitement de l'or noir. Il couvre 75 % des recettes budgétaires et 90 % des exportations. La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) commercialise directement une fraction des 250 000 barils extraits chaque jour, en grande partie par Total. C'est la seule entité liée à l'État Africain à apparaître épisodiquement dans l'Hexagone.
En 2005, Serge BERREBI croyait toucher au but. Mais il n'avait réussi à saisir que quelques meubles et une malheureuse voiture au siège de l'antenne Parisienne de la SNPC, dans le 8e arrondissement de la capitale. Les salariés travaillant sur place n'étaient semble-t-il pas déclarés à l'Urssaf. Sachant que l'argent du pétrole Congolais transitait en partie par la France, il a surtout cherché à localiser les comptes de la SNPC.
À plusieurs reprises, des huissiers se sont présentés à la BNP, à la Natexis Banques Populaires et à la Générale. Chaque fois, la réponse fournie plus ou moins rapidement était la même. Plus d'argent sur le compte, compte débiteur, compte déjà saisi. Retors, le créancier n'en a pas cru un seul mot et a contesté systématiquement ces fins de non-recevoir devant les tribunaux. Bien lui en a pris.
La Société générale prise en faute : La cour d'appel de Paris a ainsi condamné la Natixis à lui verser 190 000 euros qu'elle avait dissimulés. Elle a surtout infligé 2 millions d'euros de dommages-intérêts à la Générale. Lors de la saisie, la banque avait tu l'existence d'un compte de la Société des pétroles Congolais lesté de 8 millions de dollars. Reste que Serge BERREBI est loin d'avoir récupéré ce qui lui est dû.
Les revenus des hydrocarbures contribuent à irriguer certaines banques Françaises toujours bien en cour à Brazzaville. Mais ils ne se hasardent plus trop dans l'Hexagone, où Denis SASSOU NGUESSO était toujours reçu avec les honneurs lorsque Jacques CHIRAC était à l'Élysée. Le 18 novembre dernier, un huissier venu saisir la BNP Paribas, une banque restée très proche du régime Congolais, a constaté que 24,30 $ seulement créditaient le compte de la SNPC.
Un négoce opaque : En 2004, l 'ONG britannique Global Witness, qui traque la corruption internationale, avait mis en lumière de curieux montages juridiques articulés autour de sociétés dirigées par des amis ou des parents de Denis SASSOU NGUESSO. Une partie de la manne pétrolière s'évaporait via des commissions prélevées par des sociétés écrans ou des structures propices à des ventes discrètes d'or noir. À plusieurs reprises, des cargaisons avaient été cédées en dessous du prix des marchés à des intermédiaires proches du pouvoir.
Ces révélations avaient suscité une violente offensive juridique des fonds "vautours", ces prédateurs qui rachètent sur les marchés financiers les crédits des États mal en point. En 2005, l 'un d'entre eux, propriétaire de 100 millions de dollars de dette publique Congolaise, avait même déposé plainte à New York contre la SNPC et la BNP en les accusant de participer à la dissimulation des revenus du pétrole.
Sous la menace, le Congo a finalement dû transiger. Mais les conseillers financiers du régime de Brazzaville ont apparemment réfléchi à de nouveaux montages rendant encore plus difficiles les saisies. Désormais, les opérateurs Congolais n'apparaissent plus en première ligne.
"Le négoce du pétrole baigne dans l'opacité la plus totale. Il est quasiment impossible de tracer la circulation des fonds, déplore Serge BERREBI. J'ai découvert que l'une des sociétés qui vend l'or noir Congolais est immatriculée dans le paradis fiscal des îles Vierges. Officiellement, elle dispose d'un bureau exécutif à Beyrouth au Liban, mais son véritable patron opère depuis Monaco, où le secret bancaire est total"
Mes chers compatriotes,
C’est avec beaucoup de respect que je viens vers vous, solliciter votre participation et votre soutien au mouvement de lutte pour l’unité et la réconciliation du Peuple Congolais dont je suis l’initiateur.
En effet, il est plus que nécessaire de mettre fin aux clivages ethniques, de nous réconcilier et de nous unir. La réconciliation est sans doute la condition majeure pour une paix durable au CONGO.
La réconciliation, objectif proprement éthique et spirituel, ne peut être atteinte que par la vertu de vœux pieux, d'exhortations morales ou religieuses.
Elle n'est possible que si certaines conditions sont mises en place : l'ouverture d'un espace de dialogue, l'ouverture à un travail de vérité et de justice, dans une certaine mesure au moins, en ce qui concerne l'histoire violente des relations passées, la reconnaissance d'un intérêt commun, des initiatives modestes et concrètes qui ouvrent le chemin.
De nombreux problèmes et conflits mondiaux naissent parce que nous avons perdu de vue ce caractère humain qui nous relie les uns aux autres comme les membres d'une même famille.
Mes chers compatriotes, il est donc grand temps de nous rassembler. Je vous prie de bien vouloir me contacter et de me faire des suggestions. Ne restez pas silencieux, l’avenir de notre pays et de nos enfants dépend de vous.
Je remercie toutes les personnes qui me soutiennent.
modestezoubabela@gmail.com