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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 15:49

   COMMENTAIRE : Une excellente plaidoierie de maître Brice Dzamba qui fait que plus jamais je ne considérerai que monsieur Denis Sassou Nguesso est président du Congo. Ce n'est qu'un imposteur et cette démarche du cercle doit être appuyé par tous les démocrates congolais en ne désignant plus monsieur Denis Sassou Nguesso par le vocable de "PRESIDENT" CAR IL N'EST POINT PRESIDENT DU CONGO. Appelez-le dans vos écrits par "monsieur Denis Sassou Nguesso" et non plus par "président" Denis Sassou Nguesso. Sassou est un chef de junte et non un président de la république car il n'en a point l'étoffe...

 

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                                        CERCLE DE REFLEXION LA RUPTURE

                                                                  

 

 

                     CONCLUSIONS TENDANT  À DEMONTRER LA NON

                     TRANSPARENCE DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE

                     DU 12  JUILLET 2009 AU CONGO-BRAZZAVILLE



I- LE RAPPEL DES FAITS:

 

Le 12 juillet 2009, il s’est tenu au Congo-Brazzaville une élection présidentielle  qui a suscité une vive polémique aussi bien entre les acteurs politiques de ce pays qu’entre les quelques observateurs qui ont cru devoir veiller au bon déroulement de cette échéance.

 

Cette polémique, portant  aussi bien sur les conditions d’organisation de ce scrutin capital  que sur le taux d’abstention qui en est résulté doit être éclaircie au plus vite car il y va de la stabilité politique du Congo-Brazzaville.

 

Il va sans dire, que le peuple Congolais tout entier souhaitait l’organisation au Congo d’une élection présidentielle libre, démocratique, transparente et régulière.

 

Toutefois, le débat sur l’organisation de cette élection présidentielle a longtemps suscité des divergences accrues entre les opposants et le pouvoir en place.

 

En effet, Pour l’opposition, au regard de l’histoire récente du Congo et des engagements internationaux pris par le Gouvernement sur l’organisation des élections, la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes devait passer par la mise en place d’une commission électorale indépendante.

 

Du côté du pouvoir, l’organisation de cette élection était de la seule compétence du ministère de l’intérieur et n’impliquait donc pas que les partis de l’opposition soient nécessairement associés à toutes les étapes d’organisation de cette élection.

 

 Le scrutin présidentiel a été finalement organisé sous le contrôle du pouvoir de tout le processus électoral.

 

C’est dans ces conditions que des irrégularités graves ont étés constatées tout le long de l’organisation de cette élection présidentielle, aboutissant à  une abstention massive du peuple Congolais.

 

Dès lors, il vous plaira de constater que cette élection présidentielle n’a été ni transparente, ni régulière, par conséquent non démocratique.

 

 

II- DESCRIPTION DES GRIEFS ATTESTANT DE L’ABSENCE DE TRANSPARENCE ET DU CARACTÈRE NON DÉMOCRATIQUE DE L’ÉLECTION DU 12 JUILLET 2009 :

 

L’élection présidentielle du 12 juillet 2009 peut être qualifiée de non libre et non démocratique pour des raisons relatives à la fiabilité du fichier électoral ( A),  pour des  raisons liées à l’organisation de ce scrutin ( B), et sur le taux d’abstention relatif à celle-ci (C).

 

A- Griefs relatifs à la fiabilité du fichier électoral :

 

Attendu qu’aux termes du troisième point de la déclaration de principes relative à l’observation internationale d’élections, souscrite par l’union africaine et commémorée à l’organisation des nations unies le 27 octobre 2005 :

« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics. Cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. Ces élections doivent garantir le droit et la possibilité de voter librement et d’être élu à l’issue d’un scrutin régulier, et leurs résultats doivent être rigoureusement établis, annoncés et respectés. La tenue d’élections honnêtes et démocratiques implique donc le respect d’un nombre considérable de droits, de libertés, de procédures et de lois, ainsi que l’intervention de certaines institutions. »

 

Que ce faisant,  le respect de certaines procédures et des textes qui les instituent dans le cadre de l’organisation d’un scrutin régulier est une donnée fondamentale pour la transparence et le caractère démocratique d’un scrutin électoral.

 

Que parmi ces procédures, celle relative au recensement de la population afin d’établir un fichier électoral fiable, occupe une place importante.

 

Que le Congo-Brazzaville a connu trois recensements généraux de la population et de l’habitation respectivement en 1974, 1984 et 1996.

 

Que toutefois, le recensement de 1996, dont la collecte des données a été réalisée en juillet 1996, a été interrompue, en phase d’exploitation informatique, par les guerres civiles qui ont secoué le pays de 1997 à 1999.

 

Que le régime politique succédant à la guerre civile du 5 juin 1997, a invalidé les résultats provisoires de cette opération au motif qu’ils étaient trop parcellaires.

 

Qu’ainsi, le décret n° 2003-108 du 7 juillet 2003 décrivant les attributions du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, prévoyait que celui-ci était chargé entre autres de la préparation et de l’exécution du recensement administratif annuel.

 

Que dans le même sens, le décret n°2004-242 du 24 mai 2004 portant organisation du recensement général de la population et de l’habitat prévoyait l’organisation sur toute l’étendue du territoire national de cette opération en 2005.

 

Que contre toute attente, ces opérations ne se sont pas déroulées comme prévues, générant de ce fait le doute sur la volonté réelle du pouvoir de Brazzaville, à organiser un recensement reflétant le taux réel de la population congolaise, et de tenir un fichier électoral fiable.

 

Que  dans ce contexte que le gouvernement congolais organisera en 2007 un recensement de la population dans le but d’établir un fichier pour les élections législative, locale et présidentielle.

 

Que ce recensement détermina que la population congolaise s’élevait à 3 695 579 habitants  avec un taux de croissance démographique annuel de 2, 41%.

 

Que par extraordinaire, les chiffres communiqués par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le fichier électoral s’élevait en juin 2008, lors des élections locales, à 2.277.144 pour une population estimée à 3.784.670  d’habitants.

 

Qu’il est constant qu’au regard de la structure de la population congolaise, ce fichier électoral correspond à une projection de la population de 4.712.632 habitants.

 

Qu’au demeurant, les inexactitudes sur le fichier électoral transparaissent dans les différentes communications des ministres du gouvernement congolais.

 

Qu’en effet, le 9 juillet 2009, le ministre du territoire et de la décentralisation indiquait que le corps électoral pour l’élection présidentielle s’élevait à 2.200.000 alors que le 11 juillet, ce chiffre a été contredit par le président de la commission nationale d’organisation de l’élection présidentielle qui avançait un corps électoral de 1.800.000 électeurs, et le 15 juillet lors de la proclamation des résultats, le fichier électoral est finalement estimé à 2.078.802 électeurs.

 

 

Que ces différentes contradictions du gouvernement sur le nombre d’électeurs contenus dans le fichier électoral utilisé pour l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 sont significatives du caractère non transparent de celle-ci.

 

Que ces irrégularités et contradictions sont contraires à la déclaration de Bamako qui prévoit dans son titre relatif à la  « tenue d’élections libres, fiables et transparentes », la nécessité de mettre l’accent sur l’établissement d’un Etat civil et de listes électorales fiables, seule garantie de la pleine participation des citoyens au scrutin.

 

Que dans ces conditions, il apparaît clairement que le gouvernement congolais a méconnu aussi bien les principes directeurs d’organisation d’élections édictés par les nations unies que les principes relatifs à la tenue d’élections libres, fiables et transparentes, émanant de la déclaration de Bamako.

 

Qu’ainsi, les résultats de l’élection présidentielle du 12 juillet 2009, n’expriment pas la volonté du peuple Congolais, seul habilité à conférer la légitimité politique du chef de l’Etat.

 

Que par conséquent, Monsieur Denis Sassou Nguesso ne jouit d’aucune légitimité de chef d’Etat car son élection a été faite avec un fichier électoral non fiable.

 

 

B- Grief relatif aux conditions d’organisation du scrutin :

 

Attendu qu’aux termes du point 8 de la déclaration de Bamako relative à la tenue d’élections libres, fiables et transparentes, le gouvernement doit : « Impliquer l’ensemble des partis politiques légalement constitués, tant de la majorité que de l’opposition, à toutes les étapes du processus électoral, dans le respect des principes démocratiques consacrés par les textes fondamentaux et les institutions, et leur permettre de bénéficier de financements du budget de l’Etat »

 

Que l’obligation faite à tous les Etats membres de la Francophonie, signataires de la déclaration de Bamako, tous membres de l’union Africaine, de faire participer tous les partis de l’opposition à toutes les étapes du processus électoral et de les financer, est un gage de la pérennité de la démocratie et du renforcement de l’Etat de droit.

 

Que cette exigence qui participe à la consolidation de l’Etat de droit dans le cadre même  de la convention internationale de la protection des droits civils et politiques, est loin d’être la préoccupation du régime de Brazzaville.

 

Qu’en effet, tous les partis de l’opposition n’ont pas été associés à toutes les étapes du processus électoral, de l’établissement du fichier électoral à la composition de la commission nationale chargée de l’organisation de l’élection du 12 juillet 2009.

 

Qu’au contraire, le régime de Brazzaville, en totale méconnaissance des dispositions précitées, n’a jugé bon, ni d’associer l’opposition à tout le processus électoral, ni encore d’assurer le financement des partis politiques.

 

Que pour contourner ces dispositions, il a trié sur le  volet une infime partie de l’opposition, marginalisant les plus grands partis de celle-ci.

 

Que ce faisant, le régime de Brazzaville a méconnu les dispositions de la loi électorale du 24 novembre 2001 qui prévoit dans son article 18  que « La commission nationale d’organisation des élections est composée des représentants de l’Etat, des partis politiques et de la société civile. »

 

Que l’organisation de l’élection présidentielle exigeant pour sa transparence, la présence des représentants des partis politiques, il est certain que l’absence des représentants des partis de constituants le front de l’opposition, est un élément significatif de la non transparence de l’élection du 12 juillet 2009.

 

Qu’enfin, l’article 17 de la même loi attribue à la commission nationale d’organisation des élections les prérogatives de :

-Vérifier les listes électorales ;

-Veiller au bon déroulement de la campagne électorale ;

-Assurer le suivi des opérations électorales ;

-Proposer à l’administration toute mesure susceptible de contribuer à la bonne tenue des élections ;

-Centraliser les résultats électoraux en provenance des commissions locales ;

-Transmettre les résultats au ministre de l’intérieur et au juge constitutionnel.

 

Qu’il est constant que cette commission nationale n’a pas vérifier la fiabilité des listes électorales en ne décelant pas les anomalies qu’elles contenaient, elle n’a pas assurer le bon déroulement de la campagne électorale en ne permettant pas aux leaders de l’opposition d’intervenir dans les médias pour y faire campagne.

 

Qu’au demeurant, cette commission n’a fait aucune proposition à l’administration susceptible de contribuer à la bonne tenue de l’élection présidentielle du 12 juillet 2009.

 

Qu’ainsi, les conditions d’organisation de l’élection présidentielle du 12 juillet sont entachées de plusieurs atteintes aux principes d’une élection libre et transparente.

 

Que par conséquent, l’élection du 12 juillet 2009 doit être déclarée nulle et non avenue car elle s’est déroulée dans des conditions d’organisation contraires, aussi bien aux principes issus de la déclaration de Bamako, de la convention internationales des droits civils et politiques, qu’aux principes issus de la loi électorale du 24 novembre 2009.

 

 

C- GRIEFS RELATIFS AU TAUX D’ABSTENTION :

 

Attendu qu’aux termes du préambule de la déclaration de principes relative à l’observation internationale d’élections :  « L’observation internationale d’élections est l’expression de l’intérêt que la communauté internationale porte à la tenue d’élections démocratiques s’insérant dans le cadre du développement démocratique, notamment le respect des droits de l’homme et de la primauté du droit visant à garantir le respect des droits civils et politiques,  l’observation internationale des élections est un élément de la surveillance internationale du respect des droits de l’homme et, à ce titre, doit répondre aux plus hautes exigences d’impartialité concernant les forces politiques nationales et ne tenir compte d’aucune considération bilatérale ou multilatérale contraire à ces exigences. Elle consiste à évaluer les processus électoraux conformément aux principes internationaux qui gouvernent les élections honnêtes et démocratiques et au système juridique du pays où ils se déroulent,étant entendu que, en dernière instance, ce sont les citoyens qui déterminent la crédibilité et la légitimité d’un processus électoral. »

 

Que ce faisant, l’intérêt porté par la communauté internationale à la tenue d’élections libres et transparentes, se manifeste à travers la présence d’observateurs internationaux sur les lieux où se déroulent les élections.

 

Que le fait que l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 n’ait pas suscité l’engouement des observateurs internationaux en dehors de ceux de l’union africaine, triés au volet, est significatif de la volonté de la communauté internationale à ne pas apporter de caution à un scrutin dont l’organisation laissait à désirer.

 

Que pour s’en convaincre, l’union européenne qui est le premier partenaire du Congo-Brazzaville n’a pas jugé pertinent d’envoyer ses observateurs à ce scrutin dont les irrégularités d’organisation étaient patentes.

 

Que les observateurs internationaux présents sur les lieux de l’élection ont tous rendu des rapports attestant le fort taux d’abstention de la population Congolaise à cette élection.

 

Qu’il en est ainsi de l’observatoire congolais des droits de l’homme qui a déployé 47 observateurs dont 10 répartis dans différents départements, et les autres à Brazzaville.

 

Que l’observatoire congolais des droits de l’homme, au terme de sa mission d’observation,  a conclu que l’élection présidentielle du 12 juillet 2009, au vu du faible taux de participation, des fraudes et irrégularités, n’a été ni juste, ni transparente et équitable et n’a pas exprimé la volonté du peuple Congolais.

 

Que ce faible taux de participation ne permet en aucun, au regard des conventions internationales, de considérer monsieur Sassou Nguesso comme étant investi de la souveraineté du peuple Congolais.

 

Qu’ainsi, monsieur Sassou Nguesso n’est pas au regard du droit international qui fonde toute légitimité sur l’expression de la volonté de la majorité du peuple à travers des élections libres et transparentes, le chef de l’Etat de la république du Congo.

 

Que son maintien au pouvoir ne peut se justifier que par la peur qu’il distille au peuple congolais dont il a fait souffrir par ces miliciens et autres mercenaires.

 

Que par conséquent, le peuple congolais, à travers sa société civile, les partis d’opposition et toutes les personnes éprises de la démocratie et des droits de l’homme vous invite à l’aider en reconnaissant que le pouvoir de Sassou Nguesso n’est pas l’expression de la volonté populaire comme le souligne l’observatoire des droits de l’homme.

 

 

PAR CES MOTIFS,

 

-         DIRE ET PUBLIER QUE L’ELECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 JUILLET 2009 N’A ETE NI LIBRE, NI TRANSPARENTE, ET NI DÉMOCRATIQUE ;

-         DIRE QUE MONSIEUR SASSOU NGUESSO NE JOUIT D’AUCUNE LEGITIMITÉ ;

-         INCITER MONSIEUR SASSOU NGUESSO A ACCEPTER L’ORGANISATION D’UNE CONFERENCE NATIONALE AVEC TOUTES LES FORCES VIVES DE LA NATION POUR RELANCER LE PROCESSUS DEMOCRATIQUE.

 

 

             ET CE SERA RENDRE JUSTICE AU PEUPLE CONGOLAIS

        ET PARTICIPER A LA VICTOIRE DE LA DÉMOCRATIE AU CONGO  

 

 

PIECES JOINTES :

 

1- La déclaration des principes pour l’observation internationale d’élections.

2- Déclaration de Bamako.

3- Loi électorale du Congo-Brazzaville en date du 24 novembre 2001

4- Communiqué de l’observatoire congolais des droits de l’homme

5- Analyse statistique sur le corps électoral Congolais.

 

 

DOCUMENTS :

 

Articles des journaux Français sur l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville.

 

 

 

BRICE DZAMBA

Membre du Cercle la RUPTURE

 

                          

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 15:03
COMMENTAIRE : Les choses bougent doucement dans le domaine des relations entre la politique internationale, la justice occidentale et les dictatures au pouvoir en Afrique. Une nouvelle ère s'ouvre doucement où des poursuites judiciaires ne sont plus exclues. Le xxi ième siècle sera le siècle de la justice triomphante ou celui de la fin de l'humanité car nous devons insuffler une dose d'humanisme dans ce monde d'airain où les coeurs des hommes ont été désséchés par la cupidité. La planète elle-même supplie l'homme à refréner ses ardeurs massacrantes car bientôt nous aurons épuisé les richesses de l'océan, notre plus grand garde-manger et dans cinquante ans, le désert aura atteint l'Afrique centrale.  Entend-on cette compainte de la nature dénommée " Changement climatique " ? Le monde se trouve à un tournant et il va bientôt arriver l'époque où on ne laissera plus quelques hommes d'affaires fous et quelques dictateurs mettre la planète à feu et à sang.
Qui pouvait l'imaginer ? Aux Etats-Unis le fils du président équato-guinéen, ministre de son Etat,  est dans le collimateur de la justice pour délit de détournement. - et aux Etats-Unis, nous savons que lorsque la justice s'en mêle, ça peut aller vite (ce n'est pas comme en France) ! Tout ceci semble voir le jour parce que quelques citoyens courageux ont ouvert le chemin des procès des Biens Mal Acquis et nos compatriotes sont du lot. Et tous ceux qui comme nous font le travail harassant de changer les choses apportent chaque un petit grain de sable qui raye la mécanique.
Reste un problème majeur à résoudre : à qui va-t-on restituer l'argent ou la valeur financière de l'argent ainsi récupéré ? Aux Etats ? A ces dictatures qui vont le détourner encore une fois ?  Ne faille-t-il d'abord déloger ces clans du pouvoir, s'il en est  et nous aider à entrer en démocratie ? En effet, restituer cet argent aux Etats risque de se résumer à un retour à l'envoyeur et cela rendrait totalement inutile de tels efforts si une nouvelle dictature a remplacé la précédente comme c'est le cas souvent en Afrique. Il faut peut-être à défaut de chasser de tels clans comme le clan Sassou & Nguesso au pouvoir, directement transformer - avec le concours de l'ONU - cet argent détourné en écoles, universités, hôpitaux, etc. En effet, va-t-on se contenter d'attendre que de tels clans perdent le pouvoir pour enfin les poursuivre ? N'est-il pas temps de lever l'immunité présidentielle qui affaiblirait de tels dictateurs qui se sentiraient vulnérables devant la justice ? La justice à titre posthume, est-ce le seul morceau d'os que la justice internationale donnerait à ronger aux peuples africains, entre autres ? Non, au XXI ième siècle, il faut que les puissances du monde ressuscite le peu d'humanisme qui leur reste si elles ne veulent pas que se confondent puissance et animalité... Non, chers Occidentaux, je m'adresse au peu d'humanisme qui vous reste : vous allez nous aider à entrer en démocratie car c'est vous qui nous imposez des dictateurs et cet état d'esprit esclavagiste justifié par l'enrichissement illicite doit prendre fin. Pour un homme digne de ce nom, un homme à qui il reste 100% de son humanisme (en effet, il y a comme une sorte d'humanisme à point qu'on perd chaque fois qu'on recule vers l'animalité), jamais un billet de banque ne vaudra plus qu'un homme, jamais la créature ne vaudra plus que le créateur...

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Source : NouvelObs.com

AP | 20.11.2009 | 17:55

Un juge d'instruction suisse a ordonné la confiscation de 350 millions de dollars au Luxembourg et aux Bahamas appartenant au clan du défunt dictateur nigérian Sani Abacha, mort en 1998.

Cette demande de saisie est liée à la condamnation d'Abba Abacha, l'un des fils du dictateur, pour participation à une organisation criminelle.

Les deux ordonnances de condamnation et de confiscation ont été rendues jeudi par le juge d'instruction genevois Yves Aeschlimann, a communiqué vendredi ce dernier. Les personnes condamnées peuvent faire opposition dans un délai de deux semaines.

Abba Abacha, 41 ans, a été condamné à une peine privative de liberté avec sursis dont la quotité n'a pas été précisée. Elle ne peut pas excéder un an. Le juge a aussi ordonné la confiscation de valeurs patrimoniales appartenant à l'organisation criminelle de l'intéressé, saisies par l'entraide pénale internationale au Luxembourg et aux Bahamas, pour un montant de quelque 350 millions de dollars.

Le juge Aeschlimann relève que ces deux ordonnances mettent un terme à l'instruction préparatoire diligentée à Genève depuis dix ans dans la procédure dite "Abacha". Elle avait été ouverte en 1999 par le procureur général Bernard Bertossa suite à l'envoi, par la République fédérale du Nigeria aux autorités suisses, d'une commission rogatoire internationale visant à récupérer les milliards de dollars que le général Sani Abacha, décédé en juin 1998, était accusé d'avoir détourné des caisses de l'Etat.

Les fonds Abacha bloqués en Suisse ont déjà été restitués au Nigeria. AP

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 21:36

 Le Lion de Makanda s'est déplacé de Lyon à Paris  aujourd'hui samedi 21 novembre 2009 pour participer à la marche organisée par la diaspora congolaise  à Paris, place de la Bastille.

Il y a eu le temps congolais, le meeting en salle (le 14/ 11/ 09): ni CRS, ni gendarmes, ni préoccupation politique de la part de l’Elysée. Ensuite, il y a eu le temps français par la marche du 21/ 11/ 09, notre but étant de mobiliser l’autorité française aux différentes violations des droits fondamentaux au Congo Brazzaville.

Nous avons sur ce, joué le jeu jusqu’à la fin. Dans le cas d’espèce, le nombre de « marcheurs » n’était qu’une amplification de l’évènement. Il était prévu d’avance que la foule n’y serait pas ; c’est pour cette raison que nous avions focalisé notre attention sur le meeting en salle (le focus) afin de permettre aux Congolais de s’approprier leur combat politique : l’abrogation du régime congolais actuel soutenu par l’Elysée. La forme efficace du renversement de ce régime n’est pas la marche qui est le point faible des Congolais mais  il s’est agi de les rassembler pour leur permettre de trouver une forme d’organisation efficace afin de renverser le pouvoir de Brazzaville au lieu de réfléchir et d’agir  en solo.

 

Nous avions à dessein voulu conscientiser la classe politique française à travers cette « marche ».  Nous avions même été amusés de constater que certains manifestants (et même certains Français) qui étaient en dehors de la conception de cette stratégie, s’offusquer du nombre réduit de manifestants.

Notre objectif était de sensibiliser des Français et non les Congolais et l’objectif  été atteint :

La classe politique française, par l’entremise de son ministère de l’intérieur, a mobilisé 3 bus de CRS, 2 motards (une femme et un homme), des agents de renseignements généraux et des policiers en civil munis d’oreillettes pour communiquer avec un standard afin de renseigner du déroulement des évènements toutes les 30  minutes les CRS dans le bus, des bus nécessitant un plein de carburant notamment pour un chauffage au fuel à cause du froid, des CRS mobilisés pour une poignée de ressortissants congolais alors qu’ils auraient pu rester  avec leurs proches. Ces salariés comme vous et nous, qui au lieu de profiter agréablement de leur week-end, ont été consignés  pour la cause ; certains ont même du être d’astreinte (conducteurs de bus…) au lieu de profiter de leur jour de repos.

 

CONCLUSION :

 

Croyez nous , il n y a rien de plus « chiant » à rester debout pour regarder une vingtaine de personnes qui n’ont rien  à cirer de vous, rien de plus « chiant » et même emmerdant de mobiliser tout un arsenal pour une vingtaine d’individus. Maintenant vous comprendrez pour nous qu’il n’ y a rien de plus «merdique » qu’il y ait des Français qui n’ont rien à faire du malheur  des Congolais mais qui sont tout de même obligés de fournir à M. Hortefeux un rapport de la manifestation où il y a eu plus de CRS que de manifestants.

 

Nous avons ainsi atteint notre objectif

 

Gertrude Bienvenue Malalou-Koumba et Le Lion de Makanda

 

 

 

 

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 13:49

Ceci est un article écrit à la suite d’un commentaire laissé sur le blog de Lionel Gamba.


Lionel Gamba, bonjour.

Dans cette affaire qui semble avoir été déclenchée par le discours de Kovalin, il faut distinguer deux choses : la secte "MBOCHI" et l'ethnie "MBOCHI". La secte MBOCHI suit le reptile et son idéologie néfaste de conservation du pouvoir au nord en jouant sur l'appartenance ethnique comme moyen de conservation du pouvoir et seulement à cette fin. La secte  MBOCHI, en mettant un des siens au sommet de l’Etat, s’assure de la distribution des privilèges à ses membres en négligeant les droits de tous les citoyens. - y compris les Mbochis qui ne font pas partie de la secte qui est avant tout un clan avec quelques individus autour. Cependant, l'ethnie MBOCHI n'est pas du tout d'accord avec la secte  MBOCHI et de nombreux membres de celle-ci ne profitent même pas des bienfaits et des privilèges du pouvoir réservés aux membres de la secte MBOCHI. Qu'on se souvienne que les Mbochis de Talangaï ont protégé leurs frères de Bacongo qui sont venus se cacher auprès d'eux. Les Mbochis (l'ethnie) ont arrêté les tueurs de la secte MBOCHI. A Oyo, on m'a fait remarquer qu'il y a des cases et des pauvres ; ce sont pourtant des Mbochis qui n'ont pas la chance de faire partie de la secte. La secte MBOCHI se décline aussi en sectes de tous genres comme la franc-maçonnerie, le fétichisme, la sorcellerie, la magie noire, le satanisme, etc.

Qu'on se le dise la détermination d'une secte MBOCHI au sain de l'ethnie MBOCHI n'est pas une pure vue de l'esprit mais le fruit d'une analyse. Par secte, on entend un groupe ou groupuscule qui suit un gourou, un leader en vue de jouer un rôle prédominant dans la société au profit de ses propres membres. Dans les actes des apôtres, des Juifs ont qualifié le christianisme naissant de "secte". En devenant religion, le christianisme ou les suiveurs de la doctrine religieuse de Christ ont tout simplement réussi puisque le christianisme est devenu la religion dominante de l'empire romain et plus tard, une religion  universelle  tandis que le judaïsme est resté à l'état de secte. Le Christ ne promet pas le paradis à tous mais seulement à ceux qui croient en lui et en son Père... De même, les francs-maçons qui jouent au secret se réservent d'abord des privilèges entre frères, écartant le reste des hommes qu'ils considèrent comme des "profanes"... La secte a tendance à se diviser, à faire des courants selon le principe que les hommes n'aiment pas que le pouvoir soit entre les mains d'un seul gourou. Déjà chez les Juifs que je considère comme les membres d'une secte, il y a  eu des courants : sadducéens, pharisiens, esséniens, chrétiens, il y a eu des divisions et le christianisme s'est divisé en plusieurs mouvements sectaires : catholiques, protestants, témoins de Jéhovah, mormons, baptistes, etc. Chaque portion déclare posséder la vérité et les autres sont dans l'erreur. Le judaïsme est une secte de sang puisqu'au départ, ne sont concernés que les membres des douze tribus d'Israël qui sont tous issus de Jacob-Israël - avec endogamie autorisée puisqu'un juif ne pouvait prendre femme que dans l'ethnie de son père à laquelle il appartenait lui-même. A l'image de ce qui suit, la secte MBOCHI utilise aussi le principe de consanguinité pour faire aveuglément confiance - ensuite, il y a les liens d'alliance. Il y a des sectes dans la secte et on peut faire ce schéma circulaire selon la taille de la secte originelle est importante de façon à démultiplier les sectes dans la secte ... Le gourou ici, pour ce qui est de la secte MBOCHI,  c'est Denis Sassou Nguesso ; sa parole vaut évangile et sa volonté, précepte divin pour les membres de la secte qui récoltent les privilèges qui vont avec cette sectarisation. Il faut essayer d'entrer dans la secte et ce n'est pas facile ! il faut commencer par avoir un parrain comme dans la franc-maçonnerie et ils ne font pas facilement confiance !

Par contre, je crois qu'il faut réconcilier le sud avec le sud pour ensuite réconcilier le nord et le sud. L'union des Congolais du nord n'est pas mauvaise si on la retourne contre monsieur Denis Sassou Nguesso. Il y a plus de propension à la division au sud qu'au nord. C’est peut-être qu’il y a une plus grande  diversité au sud. Nous devons nous rassembler pour ensuite nous unir à nos frères du nord pour renverser le reptile. Toute action qui marginaliserait le nord aurait peu de chance de réussir ; d’ailleurs, nous ne pouvons pas, dans le contexte actuel, réussir à ramener la démocratie sans la participation de nos compatriotes et frères du nord. Si nous rassurons nos frères du nord que la démocratie nouvelle qui s’installera ne sera pas une forme de « démocratie ethnisée » et que tous les Congolais y trouveront leur compte, et qu’il est possible de réussir à devenir président juste par son projet social et non par le fait d’être accidentellement de telle ou telle ethnie, nous serons sur le bon chemin de la restauration de la démocratie.

Enfin, il faut faire de l'ethnie une force politique active et non subconsciente en mettant en place un Conseil National Ethnique qui est, à mon humble avis, le symbole de l'unité nationale. car notre nation est avant tout un ensemble d'ethnies. Si on mettait en place le Conseil National Ethnique qui regrouperait tous les chefs traditionnels, il serait impossible à monsieur Denis Sassou Nguesso de déclencher une guerre.  J'imagine un travail qui incomberait à ce Conseil : l'enseignement des langues nationales ethniques. Si un Kongo est capable de parler le mbochi et inversement, imaginez les conséquences : il y aurait une plus grande cohésion nationale car la langue est un facteur de cohésion sociale. Ce Conseil veillerait à ce que tous les enfants du pays soient représentés à tous les niveaux de la nation. Par ailleurs, cette institution n’est-elle pas appropriée à régler nos différends ? L’ethnie est la réalité la plus efficiente au Congo et on fait comme si elle n’existait pas et on a tort. Il faut faire avec elle et non contre elle. Contrôler les ethnies, c'est rendre possible une vraie démocratie originale à la Congolaise qui neutraliserait la division et qui rendrait possible qu'on regarde au projet et non à l'individu. Voilà, ma petite contribution, Lionel.


P.S. Il ne faut pas avoir peur de parler de "Mbochi" quand l'analyse nous y oblige. Par ailleurs, le nord ne se réduit pas aux Mbochis, il y a aussi les Tékés, les Ngalas, etc...

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 12:49
Voilà toute une nation qui est heureuse d'aller en Afrique du sud au Mondial du football grâce à un but volé à l'Irlande hier par Thierry Henry qui a reconnu avoir triché en poussant le ballon deux fois avec la  main avant de faire une passe à William Gallas qui a marqué le but égalisateur de la France, anéantissant tous les efforts fournis par l'Irlande qui a joué un football rigoureux et qui méritait de l'emporter - pour passer à l'épreuve des tirs au but.  Henry a inventé une nouvelle discipline sportive : le foot-hand-ball. Comme au catch, quand l'arbitre ne voit pas, un coup inopiné peut faire gagner un match. C'est vrai que ce n'est que le foot ! Cependant, ce joueur nous montre un état d'esprit qui est bien français et que les hommes politiques reproduisent contre les Africains depuis des lustres. La France triche avec nos richesses en les volant, les pillant, triche avec notre souveraineté en nous imposant des dictateurs, triche déjà en sport en nous piquant nos joueurs blacks, a triché hier avec notre identité en nous imposant des prénoms français chrétiens. On constate que lorsqu'on triche et que l'on fait gagner toute une nation, la tricherie n'émeut personne dans la nation tricheuse ; on jubile, on est heureux d'un bien ou d'une position imméritée et, pire, quand on est l'un des arbitres du monde à l'ONU comme la France et que l'on joue aussi dans la cour des nations à la course aux richesses et à l'enrichissement, il faut se dire que tricher est autorisé.
Les Irlandais regarderont le premier mondial de Foot africain à la maison, un litre de bière à la main et Thierry Henry pourra jouer son quatrième tournoi. La France triche même avec nos identités pour gagner. Thyerry Henry aurait pu jouer dans l'équipe des Antilles si celles-ci étaient une nation libre ou une fédération d'îles. Ah, France, quand tu nous triches, tu nous gagnes !
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 01:49

La justice française fait preuve de complaisance à l’égard du Président tchadien Idriss Déby. Spécialement la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui juge depuis lundi 16 la protéiforme affaire des vrais-faux dinars de Bahrein.

Dés l’ouverture de l’audience, Madame Quantin, la présidente de la 11e chambre, a constaté l’absence des deux prévenus tchadiens, Pedro Lazare, l’apporteur de l’affaire au palais présidentiel de N’djamena, et Hassan Fadoul Kitir, nommé conseiller spécial du président par Idriss Déby pour superviser l’impression en Argentine des coupures de 20 dinars de Bahrein et leur acheminement au Tchad.

Un ex-conseiller spécial du président tchadien trop bavard ?

Curieusement, Mme Quantin a disjoint le cas de Pedro Lazare du procès en cours, mais a décidé de juger Hassan Fadoul en son absence. Réfugié politique au Togo, Hassan Fadoul y réside depuis 9 ans. Pourtant Hassan Fadoul, sera, lui, jugé in absentia. Tant mieux pour Déby. La cour n’entendra pas la version de Hassan Fadoul, qui a pourtant donné à Bakchich moult détails précis sur l’implication personnelle et directe de son président .

Très difficile de comprendre pourquoi l’huissier chargé de signifier à Pedro Lazare sa comparution devant la 11 ème chambre ayant échoué dans sa mission, cela aboutit à ce que Pedro Lazare ne soit pas jugé maintenant, alors que celui dépêché à Creteil pour prévenir Hassan Fadoul, aboutit à un fiasco similaire, puisque l’intéressé, est de notoriété publique résident au Togo, sous le statut de réfugié politique.

Hassan Fadoul tente néanmoins de se faire entendre. Mardi 17 novembre, la présidente de la 11e chambre donne lecture d’un fax reçu le jour même du Togo, dans lequel Hassan Fadoul réitère sa demande de comparaitre, et souligne le refus opposé par le consulat de France à Lomé à sa demande de visa. Mme Quantin se borne à rappeler qu’en France il y a séparation des pouvoirs, et que la délivrance d’un visa ne relève pas de la justice. Elle ne voit donc aucune raison de ne pas le juger en son absence…

Un prince flou

Deux jours de débat ont fait émerger les contours passablement flous d’un prince appartenant à la famille royale d’Arabie Saoudite, son altesse royale Fayçal. Selon la présidente, il s’agit de l’un des 5 ou 7000 membres de cette vaste famille, n’exerçant aucune fonction officielle, et inconnu de l’ambassade de France à Ryadh. Pour deux prévenus interrogés, qui ont été à son service, il s’agit au contraire de l’un des fils de feu le roi Fayçal.

 

Idriss Déby

Dessin de Mor’

La relation d’une visite à son palais des environs de la capitale saoudienne effectuée en avril 1998 par Jean-Pierre Charrioux laisse rêveur : venu proposer au prince une affaire immobilière à St Tropez, il se retrouve dans une vaste salle dont les murs sont tapissés de cartons débordants de billets de banque de toutes origines. Francs suisses, luxembourgeois, livres sterling, dollars australiens, néozélandais, canadiens, américains ryals saoudiens, etc etc.

Jean-Pierre Charrioux comprend à cette occasion que l’éventuelle participation du prince à son projet immobilier sur la côte d’azur se fera en liquide et nécessitera une opération de change préalable à l’ouverture de comptes bancaires en France.

Autre collaborateur du prince flou, Jean-Pierre Kimbangala, un ressortissant congolais titulaire d’un passeport sud-africain et résidant en France. Pressé sur sa relation avec Fayçal, Jean-Pierre Kimbangala finit par lâcher que celui-ci lui faisait sans doute "confiance à 50%".

De l’ordinateur de ses enfants, la justice a fini par extraire une foule de documents censés émaner du prince Fayçal, qui semble jouir de dons multiples, puisque 11 documents qui lui sont attribués sont tous d’une écriture différente. Pour JPK, qui n’a pas la moindre difficulté pour se contredire à chacun de ses interrogatoires, devant la 11 ème chambre, tout est simple : le prince Fayçal, pour des raisons qu’il ignore, avait entreposé chez Ciccone, l’imprimeur argentin des Dinars bahreinis qui lui appartiennent, et qu’il souhaitait acheminer vers l’Europe. Il y eut donc, en mai 1998 3 rotations avec Comme destination initiale Nyamey (Niger) 1 vol, et N’djamena (Tchad) 2 vols.

La présidente précise qu’en tout état de cause, la Commission rogatoire envoyée en Arabie saoudite pour en savoir plus sur les activités du prince est restée sans réponse. Tout comme celle adressée au Tchad.

Il s’agit toujours de vrais-faux dinars

En revanche, malgré l’insistance de la partie civile (l’état du Bahrein et son autorité monétaire) une étonnante contradiction subsiste dans le dossier : les experts du Crédit Suisse à Zürich considèrent toujours les coupures de 20 Dinars de Bahrein pour un montant de 10 millions de dollars qu’ils ont eu à expertiser en mai 1998 comme authentiques, ce qui n’est ni le cas des experts français de contrefaçon monétaire, ni de ceux de l’entreprise britannique Delarue, officiellement en charge de l’impression de la devise bahreinie.

Les 10 millions de $ avaient été changés par le marocain Hicham Mandari, absent au procès pour cause d’assassinat, en Espagne en 2004. Il est le seul à avoir changé sans encombre un volume appréciable de la devise bahreinie printed in Argentina.

Bakchich, depuis deux ans et demi s’en est toujours tenu à cette qualification, car changer pour 10 millions de dollars une devise à circulation aussi restreinte que le dinar de Bahrein , après 5 jours d’expertise par les spécialistes du crédit suisse de Zurich, implique nécessairement qu’au moment de la transaction, fin mai 1998, ces billets de 20 dinars étaient encore vrais. 10 jours plus tard ils étaient devenus faux. Ce lot imprimé à Buenos Aires par Ciccone calcografica a par conséquent toutes les caractéristiques du vrai-faux.

A lire sur Bakchich.info :

 

La saga des vrais-faux dinars de Bahreïn (I)

Bakchich relate en cinq épisodes la saga des vrais-faux dinars de Bahreïn, qui constitue à ce jour la plus grosse affaire de contrefaçon monétaire du XXe siècle. Premier épisode aujourd’hui avec l’ex-conseiller spécial du président (…)


source : bakchich.info

 

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 01:43




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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 00:13
C'est certainement la plus coriace des bêtes politiques congolaises, un vrai dinosaure du plan car voilà vingt-cinq qu'il est ministre du plan. Et on ne peut pas dire que Denis Sassou Nguesso ne l'aime pas. Une telle increvabilité en politique est effarante. D'aucuns pourraient croire que vu qu'il n'a pas un nom commençant par une voyelle comme un Ayessa ou un Okemba, qu'il est hyper-compétent. Pierre Moussa, voilà vingt-cinq ans qu'il promène sa tronche aux lèvres bulbeuses au ministère du plan, un ministère qui semble avoir été créé spécialement pour lui car le reptile royal ne lui trouve pas un remplaçant digne de ce  nom. Non, Sassou est fan de Moussa comme Moussa est fan de mousse au chocolat...
Il le fallait bien, oui, il fallait qu'il passe lui aussi à la téloche pour jouer au ministre qui va travailler, qui va prendre des décisions, décisions qui par ailleurs auraient pu être prises il y a douze ans : des statistiques fiables au niveau démographiques ; ce qui implique le  contrôle des naissances (entrées) et des décès (sorties). Avec son visage rond qui semble imperméable à la vieillesse, un visage sur lequel glissent les rides car il semble posséder comme une jeunesse éternelle, Pierre Moussa parle pour promettre des statistiques qui donneraient de la "visibilité" aux personnes qui vivent dans notre pays. C'est qu'il est aussi lent que cet animal appelé "paresseux" pour comprendre l'aspect fondamental du contrôle démographique. C'est possible que l'on se trompe et que les choses aient été laissées dans l'état à dessein. Sinon comment ferait-on pour que les morts de la république continuent à percevoir leurs salaires  tout autant que les travailleurs fictifs créés de toutes pièces qui n'ont qu'une existence virtuelle ? Cette pratique de détournement par le salarié invisible est monnaie courante et rapporte monnaie trébuchante. Certaines choses semblent pourtant si évidentes car comment prétendre à une vraie sécurité nationale si on ne sait pas qui naît et qui meurt dans notre pays ? Qui sort et qui entre dans la république royale bananière ?
Monsieur Moussa, vous avez de la chance : l'informatique permet désormais de rendre les statistiques plus aisées. Il vous suffit de deux choses : 1) un logiciel percutant 2) un réseau d'ordinateurs national qui mettrait en relation toutes les morgues et tous les états civils ainsi que tous les aéroports et toutes les frontières du pays. Cela rendrait plus facile l'obtention d'un document civil et vous, vous auriez des statistiques qui se feraient toutes seules ! Mais avez-vous vraiment envie de changer les choses ? Vingt-cinq de médiocrité, vingt-cinq de balbutiement, vingt-cinq de sclérose administrative, ça vous use un ministre du plan qui n'a que des plans pour s'enrichir. Voyons ! Vous puez le fric ! Vous êtes blindé de tunes ! Ca vous dirait de travailler un peu pour une fois ? Croyez-moi, c'est un projet qui ne nécessite pas plus de deux cent-cinquante ordinateurs et un serveur de données. Attendez, un pays qui possède des passeports biométriques ne peut-il pas informatiser son état civil ? Ce programme rendrait même facile toute opération de recensement car avec une base de données qui suit les mouvements des populations en les obligeant à déclarer par exemple tout changement d'adresse, les choses s'en trouveraient simplifiées. Hélas, je vous vois venir : " Monsieur le lion de Makanda, notre réseau internet est nul  et ce n'est demain que nous aurons la fibre optique promise par monsieur Denis Sassou Nguesso et surtout, comme je l'ai dit, il n'y a pas de volonté politique. JE N'AI PAS  LE POUVOIR de faire et de mener un tel projet car le chef n'en veut pas : on risque de se rendre compte qu'il y a trop d'étrangers et surtout, on verrait clair dans son jeu de travailleurs fictifs à la présidence de la république !"

Comme je vous comprends ! En fait, votre politique est un simulacre politique et c'est déjà un scandale qui ne peut que produire des scandales. La journée africaine des statistiques ne servira qu'à faire le concours de "qui a le plus gros scandale en matière d'état civil" et à ce jeu-là, le Congo qui accepte de perdre partout, sera à ne pas douter le premier de la classe car son Etat est un ETAT-SCANDALE car pas du tout fiable...

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 00:03
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 10:27
Voici une étrange photo de monsieur Denis Sassou Nguesso prise à Rome à la journée mondiale contre la faim et la sécurité alimentaire organisée par la FAO et les Nations Unies qui nous montre un homme qui a visiblement honte de laisser mourir des enfants de faim, de les voir mendier sans rien faire - alors que le pays est si riche. Cet homme pourrait aussi avoir peur, peur des émeutes de la faim car la faim lorsqu'elle devient trop grande conduit inéluctablement à la grogne sociale et un jour, le point d'explosion sociale finit par être atteint, la peur saute et on s'approche doucement d'une tension sociale où les foules démolissent tout sur leur passage.
La faim, c'est d'abord curieusement en Afrique qu'on en souffre, (en Europe, c'est plutôt la suralimentation et le gaspillage de nourriture qui est le problème) - parce que la faim est la première "maladie" de l'organisme qui l'affaiblit en faisant le lit à toutes sortes de microbes et virus. Tandis que Denis Sassou Nguesso s'écrit : "Mikolo nionso fêti na fêti !" (Chaque jour, on fait la fête !), son peuple meurt de faim et on devrait le juger et le condamner rien que pour cela car un gangster doublé d'un monstre sans coeur doit être arrêté parce que laisser mourir les enfants de faim, ce qui est le constat fait dans nos hôpitaux, est un crime monstrueux et seul un criminel peut avoir le coeur aussi dur pour laisser perdurer une telle situation, lui qui laisse les Chinois venir pêcher 24 heures sur 24 le long de nos côtes poissonneuses à Pointe-Noire pour que le poisson soit ensuite revendu en Chine ! Ce monde n'a pas fini de faire les lois qui conduiront l'humanité vers plus d'humanisme et de bonté : on peut bonifier les hommes par la loi et d'ailleurs, c'est la première vertu de la loi !
Allez au Congo et vous verrez un peuple amaigri, des enfants qui ont faim comme ce gamin que je vis un soir récroquevillé sur lui-même dans le noir près d'un bar en août 2008. Je lui demandai :
"- qu'est-ce qu'il y a ? Es-tu malade ?
-Non, j'ai faim ; je n'ai pas mangé depuis deux jours !
-Deux jours ? Ce n'est pas normal. Tiens, prends cet argent et va t'acheter à manger.
Je sortis 2200 francs cfa et les lui donnai. Je vis l'enfant prendre la direction de sa maison.
-Hé, petit, où vas-tu ?
-A la maison !
-Non, va d'abord au petit marché de nuit qui est en contrebas et achète-toi à manger parce que si tu rentres chez toi, les adultes vont prendre l'argent et Dieu seul sait s'il vont aller s'acheter à boire avec et toi, tu n'auras toujours rien mangé. Mange d'abord et va chez toi ensuite.
-Bien, monsieur."
Je me dis que cet enfant, affamé comme il était, allait-il à l'école et s'il y allait, pouvait-il suivre correctement son maître ? Voilà comment monsieur Denis Sassou Nguesso compromet l'avenir des populations du sud car ils sont nombreux, des milliers ou des centaines de milliers au Congo dans le cas de cet enfant. Sassou Nguesso, vous le savez, n'a jamais construit d'orphelinat ou de centre pour enfants délaissés et ceux-là sont souvent contraints à la mendicité quand ils ont des scrupules et au vol quand ils n'en ont pas. Quant aux filles, elles franchissent, poussées par la faim, la porte de la prostitution, s'exposant aux maladies ou aux grossesses non désirées qui compliquent encore de plus bel leur situation sociale.
Avec une pêcherie nationale - au lieu que monsieur Denis Sassou Nguesso se contente d'élever des silures, le Congo pourrait nourrir l'ensemble de sa population tout en procurant du travail à de nombreuses personnes. Avec des terres fertiles comme celle de la vallée du Niari, on devrait faire pousser n'importe quoi mais Denis Sassou Nguesso s'occupe d'affairisme et quand on lui parle des catastrophes qui surgissent dans le monde à cause de la faim, il fait la moue, il sait d'avance qu'il ne fera rien pour lutter contre ce fléau et se recroqueville en lui-même en se disant : "mama hé, nzala ezo boma bato boyé !"  (Mon Dieu, la faim tue autant de gens ?), une moue dubitative qui indique qu'il doute de ses capacités à nourrir le peuple affamé du Congo-Brazzaville - à moins que sa honte  ne provienne de ce qu'il fait exprès de laisser mourir de faim les populations du sud pour un rééquilibrage criminel des populations nationales. Regardez donc et faites-vous votre propre opinion.

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