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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 16:14
Mon frère,
Vous qui êtes actuellement en France, les Congolais n'ont plus eux des nouvelles de trois grands cadres Politiciens, et cela voilà plus d'un mois. Ce qui est étrange c'est  que ces trois personnes n'étaient pas présents  lors de la déclaration faisant acte de candidature  puis durant toute la campagne de Sassou Nguesso qui laisse le peuple  sans réponse à plusieurs questions : sont-ils malades ? Sont-ils vivants ? Sont-ils morts ?
Je veux parler par là de Taty Loutard, annoncé mort juste quelques jours avant le début de l'élection présidentielle, de Yoka Emmanuel,, parent du Cobra Royal, chef de famille, ministre de la Justice, de Bernard Kolélas, tata qui n'est plus à présenter dont les rumeurs prétendent qu'il serait décédé...
Alors pourquoi tout ce silence de la part des sites et blogs pro-opposition ? Est-ce des consignes reçus ? Pourtant vous ne nous direz pas que vous êtes sans informations déjà que les deux qui restent sont actuellement en France morts ou vivants.

Bien de choses.


Mon frère,
bonjour.
C'est vrai que nous avons appris des nouvelles tristes concernant Tati loutard et Bernard Kolélas mais quant à monsieur Yoka Emmanuel, j'avoue ne pas avoir de nouvelles mais à présent, nous invitons les Congolais à laisser des commentaires car il est assez étrange que le pouvoir de Brazzaville ne communique pas sur la santé de nos personnalités publiques qui viennent par ailleurs se faire soigner en France - faute d'hôpitaux dignes de ce nom au Congo ; ce qui est une honte pour un pays aussi riche que le nôtre. J'ignorais qu'Emmanuel Yoka était venu se faire soigner en France : ils viennent discrètement et repartent discrètement mais le problème est le suivant : si on ne les voit nulle part, c'est qu'ils seraient peut-être morts et que monsieur Sassou Nguesso attendraient qu'il prête tranquillement serment avant qu'on ne les enterre avec pompe car il faut des obsèques nationales, je crois. J'ai parlé au conditionnel afin qu'on ne poursuive pas en justice car le pouvoir lit de près toutes mes phrases pour me trouver des poux car ils ne savent pas comment me faire taire. même si le gouvernement potiche de monsieur Sassou Nguesso donnait des consignes,, soyez sûrs que je n'y souscrirai pas. C'est à monsieur Sassou Nguesso de donner des nouvelles de ces trois personnalités... On espère que leur disparition n'a aucun lien avec l'élection présidentielle !
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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 13:31
Sassou nguesso, c'est reparti pour sept ans. Le problème est que c'est reparti pour tout un clan qui vit aux dépens du trésor  royal. Les enfants ont grandi, les frères ont des enfants et les petits enfants tous vivent aux crochets du trésor royal. En Arabie Saoudite le problème de l'augmentation des membres de la famille et de leur poids sur le trésor royal est déjà un problème qui pèse sur les finances de l'Arabie Saoudite, le pays qui est le plus gros producteur de pétrole du Congo. En effet, tous les Sassou & Nguesso pèsent sur le budget de l'Etat car ce sont des notables du royaume qui veulent des villas à des millions de francs cfa voire des milliards au Congo dans chacune des grandes villes et aussi en France. Avec l'affaire des 112 comptes bancaires du clan Sassou & Nguesso, vous avez compris que ce clan pompait les richesses du pays qui ne sont pas extensibles car il faut ajouter à ce pillage les Français, les Chinois et toutes sortes d'étrangers à qui le Congo a été vendu.
La quesqtion n'est pas de voir les quelques réalisations inachevées du roi Sassou nguesso mais de les évaluer par rapport aux moyens dont dispose le Congo qui sont énormes.
A la mort d'Edith, tout le système s'est déplacé au Maroc et on a pu constater qu'ils étaient près d'un millier à se sucrer sur le pouvoir royal. Cependant, si les enfants ont grandi, les enfants dont on ignore le nombre exact en ce qui concerne notre président, des enfants qui sont favorisés au travers de fausses sociétés privées, on va voir arriver la génération des petits-fils qui à leur tour pèseront sur le budget de l'Etat et il va falloir que l'Etat en souffre car la gourmandise est un péché cardinal partagé par tout le clan. Personne ne voudra d'une villa à 50 millions de francs cfa mais plutôt à 500, 700 millions voire des milliards de francs cfa.
Vous savez pourquoi le régime ne construit pas de nouvelles écoles ou de nouveaux hôpitaux car l'argent de l'Etat sert à satisfaire les appétits du clan. Et le clan, plus les années avancent, s'agrandit car les enfants et les petits-enfants se reproduisent et se multiplient. Si vous y ajoutez les soeurs, les cousins, les oncles, vous avez tout de suite compris le poids terrible qu'un clan fait peser sur tout un pays qui ne peut  que décliner car les richesses avec le temps n'augmentent pas mais s'amenuisent...
Nous devons nous battre et arrêter ces hommes car sinon c'est tout notre pays qui risque de disparaître. ils essaient de me faire taire mais tant que je vivrai, je ne me tairai pas : il ne leur reste plus qu'à me tuer... et je suis prêt à mourir !
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 15:36

Sassou, un mal pour le Congo-Brazzaville

Par Mathurin NGODE

 

Il est arrivé au sommet du pouvoir par un coup d’Etat, le 5 février 1979 en délogeant Yhombi et en ayant pris auparavant le soin de faire assassiner Marien Ngouabi en 1977.

Après 13 années passées à la tête du pays, les assassinats politiques se sont accentués et l’économie du pays est exsangue. Sous la pression – du discours de la Baule de François Mitterrand – des bouleversements intervenus dans les pays de l’est – et de la révolte du peuple congolais, Sassou est contraint d’accepter une ouverture démocratique. Celle-ci nous conduira à la tenue de la Conférence nationale souveraine en 1991, qui a reconnu unanimement que Sassou avait plongé le pays dans le gouffre. S’en suivirent les élections présidentielles libres et transparentes remportées par Pascal LISSOUBA en 1992.

 

Furieux et humilié d’avoir perdu le pouvoir, voici ce qu’il avait déclaré après la passation de témoin avec le nouveau président élu : « nous reviendrons, Lissouba va commander debout ».

Aussitôt près la passation de témoin, il se retira dans son village natal à Oyo et y organisa une grande réunion politique avec des officiers congolais originaires en grande majorité du nord du Congo comme lui. Le message était clair, il nous faut coûte que coûte reprendre le pouvoir perdu et quel qu’en soit le prix. Le voilà ensuite exilé en France où il était venu par ailleurs demander à ses amis français, de ne pas aider le président Pascal Lissouba. « J’ai tout verrouillé », s’exclamait-il dans une interview que lui avait accordée le journal Jeune-Afrique paru en 1992. Sassou était donc très heureux d’avoir réussi à rallier à sa cause,  ELF, l’Elysée et l’Etat-major français, sans se soucier que le nouveau président élu travaillait pour le bien des Congolais.

Sur le terrain cependant, après avoir bien manipulé et corrompu Bernard Kolélas, il lui demanda, seulement quelques mois après la prise de pouvoir par Pascal LISSOUBA, de créer les conditions d’une instabilité politique dans le pays. Et Bernard Kolélas abusé, lança aussitôt l’installation des barricades à Bacongo. Voilà Lissouba tombé dans le piège que Sassou lui avait remarquablement tendu, pour l’empêcher de gouverner le pays. Les milices privées se sont amplifiées et le pays s’enfonçât dans les turpitudes les plus sombres que les Congolais n’ont jamais connues. Sans vouloir être exhaustif dans la genèse et la poursuite de la crise nées, la suite, nous la connaissons tous – Lissouba a effectivement « commandé debout » jusqu’à la fin de son mandat –  Et, le 5 juin 1997, le sommeil de Sassou Nguesso se trouvant dérangé par Lissouba, ce dernier n’hésita pas un seul instant, avec l’aide de la France et de son ami Chirac, à renverser par un coup d’Etat sanglant, le président élu démocratiquement. De retour au pouvoir, il dissout toutes les institutions : l’Assemblée, le Sénat, le Conseil constitutionnel…, abroge la Constitution de 1992 votée par référendum par le peuple congolais et lui substituant une loi fondamentale taillée sur mesure.

 

Quel amour pour le Congo ?

 

Aucun. Sassou n’aime ni le Congo ni les Congolais. Tout se qui compte pour lui et qui le préoccupe c’est son maintien au pouvoir. En effet, quel patriote digne de foi et aimant sa patrie peut accepter de faire envahir son pays par des armées étrangères, des mercenaires ? Quel patriote peut tolérer que des jeunes filles mineures de 12-14 ans soient violées devant leurs parents ? Nos mamans abusées par des Congolais et des étrangers ? Des vieilles femmes torturées et violées également ? La liste des crimes est exhaustive mais l’on ne peut passer sous silence les 353 disparus du Beach. Quel patriote peut, sous prétexte de protéger ses compatriotes, les inviter à rentrer chez eux alors qu’il les appâte pour les exterminer ? Selon certaines sources dignes de fois, ils auraient tous été enfermés dans trois containers distincts puis jetés dans le fleuve Congo. Le procès de ces disparus n’a été qu’une mascarade, les présumés coupables ayant tous été blanchis par une justice congolaise aux ordres de Mpila, laissant les familles à leur triste sort, dans une douleur lancinante et épouvantable qui ne dit pas son nom.

 

Les intérêts de la France et non les intérêts du Congo

 

Sassou Nguesso n’est pas au pouvoir pour défendre les intérêts du Congo, il l’a lui- même tout récemment reconnu au mois de juin 2009 lors d’une interview que lui accordait un journal français. Sassou est un instrument au service des seuls intérêts de la France qui a besoin « d’esclaves » comme lui pour mieux piller nos richesses. Fort du soutien indéfectible de la France pour son maintien au pouvoir, il est prêt à vendre tout le pays aux Français.

Tenez, Total exploite le pétrole au large de nos côtes sans pour autant que Sassou ne se préoccupe du nombre de barils extraits par jour. Bien au contraire, il est de mèche avec les dirigeants de cette société, pour faire volatiliser des cargaisons entières de pétrole et se partager le magot. Les côtes congolaises sont souillées de résidus de pétrole nocifs pour la santé des Congolais. Sassou s’en inquiète-t-il ? Non. Un autre exemple, l’important port maritime de Pointe-Noire a été confié à Vincent Bolloré, un Français, par ailleurs ami personnel de Sarkozy, qui se taille une part du lion, non seulement au Congo-Brazzaville, mais dans toute l’Afrique.

 

Conditions de vie dignes du moyen-âge, délabrement social, précarité…

 

Pendant que la majorité de ses compatriotes vivent dans des conditions dignes du moyen-âge, sans eau, ni électricité, ni soins de santé primaires, lui, ses enfants, sa famille et quelques nantis du pouvoir, vivent dans le luxe insolent. Ils n’hésitent pas, pour une banale migraine, à se rendre en occident dans des jets privés pour avoir des soins de qualité, et ce, au frais de l’Etat congolais, tandis que paradoxalement, le peuple ne peut se soigner correctement faute de structures viables et fiables. Le « CHU » de Brazzaville est devenu le « CH TUE ». Comme l’indique son nom, c’est un véritable « mouroir » où cohabitent délabrement social et précarité. En raison de l’absence de médicaments de première nécessité, du manque de personnel qualifié compétent car sous-payé et ayant choisi de travailler dans le privé pour boucler les fins de mois, le « CH TUE » de  Brazzaville est aussi devenu un haut lieu de corruption. Les médecins et le personnel médical présents ne délivrent des soins que moyennant une certaine somme d’argent, autrement personne ne vous regarde. La corruption est entretenue par le Directeur du CH TUE lui-même qui touche des pots de vin, afin de caser, dans certaines chambres de l’hôpital considérées comme « acceptables », des personnes ayant quelques moyens financiers. Par manque d’ascenseurs, lorsque vous êtes opérés au rez de chaussée par exemple et que votre chambre est au troisième ou quatrième étage, il vous faut débourser la somme de 1000 FCFA par étage, pour être transporté, à califourchon sur le dos, par des personnes venues de la RDC voisine qui ont découvert ce juteux business.  

 

Plusieurs Congolais, même très jeunes, meurent aujourd’hui  des suites d’AVC (accident vasculaire cérébral). Cette pathologie étant souvent secondaire, chez les personnes moins âgées, à une hypertension artérielle mal soignée ou méconnue, il est fort à parier, que le nombre de décès par AVC, constatés auprès de la population congolaise moins âgée, est probablement dû en grande partie, à une hypertension méconnue, car le dépistage gratuit de celle-ci n’existe pas au Congo. Par ailleurs, plusieurs Congolais ont vécu les traumatismes et les affres de la guerre, vu des parents assassinés, brulés vifs dans les maisons, etc. Dans les pays dits civilisés, une cellule psychologique aurait pris immédiatement en charge toutes ces personnes pour les aider à tourner la page afin qu’elles oublient progressivement. Dans notre pays malheureusement, ce genre de structures n’existe pas, les gens sont délaissés à eux-mêmes, ruminant jour et nuit tout ce qu’ils ont vécu, vu, et continue à vivre aujourd’hui. Et pensez-vous que Sassou Nguesso se soucie du sort de ses compatriotes ? Interrogé trois semaines avant le premier tour de la pseudo-élection présidentielle du 12 juillet dernier par un journaliste congolais sur la situation précaire du CHU TUE, il s’est simplement efforcé de reconnaître qu’il manque cruellement de structures viables et de personnel compétent. Aucune réponse sur les actions correctrices qu’il entendrait mettre en œuvre pour améliorer les conditions sanitaires de ses compatriotes réduits à l’esclavage, alors que paradoxalement, le pays regorge de richesses (pétrole, bois, minerais…).

 

La paix brandie comme une menace de guerre et le pays livré aux étrangers

 

Pour bien museler son peuple et lui faire avaler toutes les couleuvres, il ne parle, depuis son retour au pouvoir en 1997 que de paix. C’est comme si les Congolais étaient en guerre contre une autre nation. En fait, le contexte de paix est brandi par Sassou pour faire comprendre à qui le veut, que si lui n’est pas au pouvoir, vous obtenez la guerre. Aujourd’hui, ce peuple traumatisé par les différents événements qui ont endeuillé notre pays est contraint de suivre ce qu’impose le dictateur de Mpila, pour bénéficier au moins d’un peu de répit. Sinon, comment parler de paix lorsque les Congolais ont faim, ne peuvent se soigner correctement, n’ont pas d’eau, pas d’électricité, pas d’écoles dignes de ce nom pour former leurs enfants qui sont l’élite de demain ? Toutes ces questions restent taboues et personne n’ose en parler, de peur de se faire écraser. Que dire de l’argent du contribuable congolais sorti du trésor public à souhait et volonté ?

 

La population congolaise est aujourd’hui constituée par de nombreux étrangers ayant obtenu sans difficultés leurs cartes nationales d’identité et parmi lesquels se trouvent : des Rwandais (auteurs du génocide de 1994), des Congolais de RDC (subsides de la DSP de Mobutu), des Angolais (venus en masse en 1997, à la demande de Sassou pour massacrer des Congolais), des Tchadiens, des Libanais, des Sénégalais, des Mauritaniens, des Chinois, etc. La carte nationale d’identité est devenue un document vulgaire au Congo-Brazzaville, tant Sassou avait besoin de ces étrangers pour consolider son pouvoir. Les Libanais, de connivence avec le pouvoir sont ceux à qui Sassou et ces ministres ont donné le monopole du commerce. Ils contrôlent plusieurs sociétés de transport en commun (taxi, bus…) dans les grandes villes du pays et font un gros business entre Dubaï et le Congo, sans payer des frais de douane. Ils sont aussi les grands informateurs du pouvoir de Sassou, de même que les Mauritaniens et les Chinois. Ils narguent les Congolais qui sont devenus comme des étrangers chez eux. Si vous rencontrez un problème avec eux et même si vous avez raison, il est inutile de se pourvoir en justice, car ils ont plus de droits que les vrais Congolais. Ils n’hésitent pas à faire appel à un haut dignitaire militaire ou policier le plus souvent, qui vous intimidera ou vous menacera. De mémoire de Congolais, je n’ai jamais vu ou vécu des choses pareilles. Ce type de méthodes est utilisé par les régimes totalitaires de la planète pour semer la terreur dans la population, c’est ce que faisait notamment Ceausescu en Roumanie, pour ne citer que lui.

 

Mépris du peuple

 

Malgré sa défaite cuisante aux pseudo-présidentielles de juillet dernier, il continue de s’agripper au pouvoir, méprisant le verdict populaire et  brandissant toujours la menace de guerre. Les exemples sont nombreux mais, au travers de ces quelques faits cités ci-dessus, l’on peut aisément conclure que Sassou est réellement un mal pour le Congo-Brazzaville.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 15:12

QUELLE  REELLE OPPOSITION APRES LE FRONT (FUPOC) ?

 

Par Mathurin NGODE

 

Sassou les connaît ou les connaissait tous par cœur – tous les hommes politiques de sa génération – c’est cela qui fait sa force.

 

Yhombi, Lissouba, Kolélas, Ghanao, Paul Kaya, Feu Milongo, Feu Poignet, Feu Bongo-Nouara, Feu Thystère Tchikaya, Feu Noumazalaye, Feu Kimbouala Nkaya, Feu Taty Loutard, Mbéri, Moungounga Nkombo, Tamba-Tamba, Moukouéké, Poungui, Ndzon, Kinfoussia, Mierassa, Général Damase Ngolo, Général Emmanuel Ngouélondélé, Galibali, Miokono, Jacques Okoko, Lékoundzou, Marion Mandzimba, Florent Ntsiba, Jean-Marie Mokoko, Ndala Graille, etc. Cette liste n’est pas exhaustive car elle remplirait des pages entières.

Pour avoir tous été ses subalternes et pour avoir réussi à les manipuler, en dehors de Pascal Lissouba, Sassou considère, en toute logique machiavélique, qu’il n’a pas une opposition crédible en face de lui au Congo-Brazzaville. Et, il le dit, à qui veut bien l’entendre car ce n’est un secret pour personne. Au sein du pouvoir français, c’est le même constat accablant, arguant que l’opposition congolaise n’a pu se mettre d’accord autour d’un seul candidat face à Sassou.

 

La preuve, le FUPOC (Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise) qui nous a rabâché les oreilles avant les pseudo-élections présidentielles au Congo en affirmant : « si les conditions ne sont pas réunies, ni lui, ni nous, personne n’ira aux élections ». Sassou n’a pas été empêché d’aller à ces élections. Pire, il les a remportées haut les mains avec le score que tout le monde connaît soit 78%, des voix avec un taux de participation de 66%, alors que paradoxalement, le peuple l’a désavoué massivement (90% d’abstention). Aujourd’hui, fort est de constater que les candidats du FUPOC investis dans cette bataille des pseudo-présidentielles ne se contentent désormais que d’une simple demande d’annulation de l’élection auprès de la Cour constitutionnelle aux ordres du pouvoir, sachant d’avance qu’ils en seront déboutés. Autre exemple : le meeting du FUPOC du 25 avril 2009 à Pointe-Noire, officiellement autorisé, avait été interdit par Sassou sous prétexte qu’un match de football devait avoir lieu à l’endroit dudit meeting. La réaction du Front, sans demander au militants venus nombreux ce jour là d’aller à l’affrontement, m’a paru, somme toute, très molle. Tout le monde a cru, à un moment donné en ce Front et moi le premier mais, l’occasion, que lui a offerte le peuple congolais en s’abstenant massivement au vote, n’a pas été exploitée par le Front pour la transformer en Victoire. Le peuple en est réellement plus que déçu et ne sait plus à quel saint se vouer. Maintenant que Sassou va jouer le pourrissement de la situation pour se maintenir au pouvoir, qu’elle est la manœuvre du FUPOC ? Aucune. Bien au contraire, nous assisterons sans nul doute, aux va-et-vient à Mpila dans la nuit, pour aller féliciter le bourreau des Congolais et, par cette même occasion, négocier un petit poste au sein du futur Gouvernement ou ailleurs.

 

Ils croyaient déstabiliser Sassou sans couper les branches sur lesquelles il se cramponne

 

Ce n’est un secret pour personne, Sassou tient son pouvoir grâce en premier chef au soutien indéfectible de la France. Le pouvoir, c’est les réseaux et le renseignement. Sassou manie efficacement les deux car il sait maintenir ses relations et surtout, n’est pas avare. Je me suis personnellement entretenu, sans les nommer, avec certains Leaders de l’opposition en exil en France en leur posant la question suivante : Connaissez-vous quelques personnalités françaises qui peuvent, le moment venu, vous apporter le soutien nécessaire pour faire partir Sassou ? La réponse était non chaque fois. Vous êtes restés près de 12 ans en exil en France, n’avez-vous pas tissé quelques relations d’amitié avec le pouvoir en place ou les partis majoritaires dans ce pays ? Sans surprise, la réponse était toujours non. Et d’ajouter : tu vois comment ils nous traitent ces autorités françaises, c’est comme si chez nous, nous n’avions jamais occupé des postes de responsabilités. Ce qu’ils oublient, malheureusement, c’est qu’ils ne sont plus au pouvoir et qu’ils doivent par conséquent être humbles et modestes. Si vous n’êtes pas de mèche avec les Français (tout au moins pour l’instant car on ne sait pas de quoi demain peut être fait) qui ont réinstallé Sassou au pouvoir, vous ne pouvez prétendre à aucun changement dans notre pays car ils bloquent tout : embargo médiatique sur le Congo, aide en douceur au pouvoir de Brazzaville (au travers du FMI, de l’ONU, de l’UE, etc.) afin de lui permettre de rester au pouvoir, freins sur toutes les actions menées par l’opposition. Et ainsi de suite…

 

Moungounga Nkombo Nguila, réel opposant à Sassou c’est vrai, donne de la peine à force de l’entendre s’égosiller sur quelques médias (RFI, BBC, La Voix de l’Amérique…), tapant énergiquement sur le système Sassou. Cela ne nous a malheureusement guère avancé et n’a apporté aucun changement car, depuis 12 ans, Sassou n’entend que la même chose et il s’en moque d’ailleurs. Comme on dit : le chien aboie, la caravane passe !

 

A la nouvelle génération de prendre son mal en patience et de s’organiser autrement

 

Sassou est parti pour sept nouvelles années au pouvoir sauf si Dieu, le Maître incontesté de tout être vivant, le rappelait à lui. La nouvelle opposition de demain qui fera peur à Sassou, c’est celle qui sera incarnée par des personnes qu’il ne connaît et ne maîtrise pas. Il revient donc à la nouvelle génération de prendre son mal en patience et de s’organiser autrement pour palier aux insuffisances notées et réfléchir sur l’avenir du Congo car, Sassou passera mais le Congo restera. Nous devons par conséquent tous travailler ensemble pour rebâtir un Congo nouveau, débarrassé du tribalisme, du régionalisme, du népotisme, du clanisme, de la corruption, de la dépravation des mœurs, du gain de l’argent facile, etc., un Congo où il fera bon vivre, réconcilié du nord au sud et de l’est à l’ouest.

 

Il est venu l’heure de faire de la politique autrement. En France comme aux Etats-Unis, aujourd’hui, ce sont des personnalités de notre génération qui ont pris les choses en mains pour apporter le changement dont le peuple a besoin. Le discours de Barack Obama, à Accra, au Ghana, deux jours avant les pseudo-élections présidentielles au Congo, tombe à pic pour nous conforter dans cette direction. Diversifier dès à présent nos futurs partenaires de demain est un impératif si nous voulons sortir, comme la Côte d’Ivoire, des griffes de la Françafrique qui nous tient à grâce des « esclaves » comme Sassou.

 

C’est donc dès maintenant qu’il faut commencer à travailler en direction des pays comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du sud, etc. Dans la stratégie que nous mettrons en place, nos actions doivent concourir, quotidiennement, à affaiblir davantage le régime illégitime de Brazzaville qui sait très bien, que pour lui, le plus dur ne fait que commencer.

 


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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:31
Des changements se profilent à l'horizon dans notre dictature venue tout droit des bords de l'Alima. Il semble que monsieur Sassou Nguesso projette de modifier SA "Constitution" pour que le poste de premier ministre soit au moins conforme à sa fausse Constitution qu'il ne respecte même pas et des changements sont  à prévoir : on pense que monsieur Kignoumbi Kia Mboungou arrivé second au cours de la mascarade électorale pourrait être nommé à ce poste car notre roi d'Ollombo s'est rendu compte que la popularité de Dzon et des autres candidats de l'opposition ne s'est pas traduite dans les urnes par un vote contestataire. Et nous pensons que ce n'est pas le seul changement qu'il va y effectuer car il pourrait légaliser aussi le poste de vice-président et pourquoi pas ôter la barrière de l'âge ou la limitation des mandats qui font qu'il ne pourra plus se présenter à un prochain mandat. Et nous savons tous que cet assoiffé de pouvoir ne pourra pas se contenter de deux mandats : il veut faire la même chose que Bongo en mourant au pouvoir. lors d'une interview, il avait déjà évoqué cette éventualité et dans l'état actuel de la fausse opposition interne congolaise, nous voyons mal qu'une force politique se lève pour contrecarrer sa volonté d'hégémonie totale et sempiternelle sur le Congo-Brazzaville. Au Congo, il n'y a pas une OPPOSITION, il n'y a que des ambitions qui cherchent à entrer dans la danse autour de la marmite de koka-mbala qui alimente la mangeoire de la république royale bananière. La véritable opposition est à l'extérieur du pays.
Une marche de protestation était prévue hier ; on se demande si elle a vraiment eu lieu car le pouvoir est décidé à empêcher le peuple congolais de s'exprimer. Tous ces changements pourraient être annoncés lors du discours du 15 août 2009. Il s'agira de faire passer des changements décisifs en profitant de la liesse populaire. De toute façon, Sassou va forcément remanier le gouvernement et retailler son costume constitutionnel qui est devenu trop petit pour lui.
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:15
Nous avons des nouvelles du Général Mbaou. Il semble qu'il soit joignable quelques minutes par jour. Nous savons qu'il a reçu la visite de monsieur Dominique Okemba, vice-président de la république royale bananière du Congo et qu'il semble que Sassou veuille le rencontrer mais pour le moment, ce qui intéresse le Cobra Royal, c'est l'organisation de sa prestation de serment le 15 août 2009 pour qu'elle coincide avec la fête de l'indépendance nationale. Cependant le "spécial" a vite fait de dire que Mbaou était un agitateur rentré au pays à la tête d'un groupe de militaires...
Mbaou a été agressé physiquement par des soldats et il aurait mal à une cuisse - sans oublier les contusions au visage. Sa soeur s'est déplacée à Brazzaville pour s'occuper de lui car sa vie est en danger. Voilà un régime qui démontre sa véritable nature en emprisonnant illicitement des citoyens sans les juger et surtout qui montre son caractère brutal en violant les droits de l'homme. La dictature du Congo-Brazzaville est connue et personne ne saurait nous dire le contraire. Nous suivons de près cette affaire car ce qui arrive à Mbaou peut arriver au Lion de Makanda ou à quelqu'un d'autre. Mbaou n'a pas droit à dees soins et son sort nul ne peut le deviner car rien ne présume de son sort.
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 13:29
Tard dans la nuit hier, on est venu nous apprendre l'arrestation du général Mbaou qui avait décidé de rentrer dans son pays après plusieur années d'exil. Sassou Nguesso l'a fait arrêter sans aucun motif. Sa pseudo justice étudie actuellement les voies pour l'inculper - alors qu'il n'a commis que le crime de rentrer dans son pays.  Installé en France où il s'est marié, il avait résolu de rentrer au pays - nostalgique de ce Congo qu'il aime tant. Le Général Mbaou est en prison et il injoignable - ce qui signifie que personne ne sait dans quel état il se trouve...
Dans un Etat de droit, pour arrêter un citoyen, il faut qu'il ait commis un délit, qu'il y ait eu une plainte ou un plaignant et qu'il y ai eut un jugement digne et équitable. Or, ce n'est pas le cas dans l'affaire qui concerne le Général Mbaou.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, cet homme né en 1956 se réclame membre des forces militaires loyalistes du Congo-Brazzaville et lui ne cache pas son point de vue car il clame haut et fort qu'il ne reconnaît pas le pouvoir de monsieur Denis Sassou Nguesso qu'il considère comme un putschiste.  La DST est venue l'arrêter sans mandat et l'a fait incarcérer sans jugement dans une prison ordinaire - même pas militaire - prouvant que son arrestation relève du droit commun. Brave fils du Congo, cet homme a un précédent avec monsieur Sassou Nuesso sous le pouvoir Lissouba : il a osé faire marcher Sassou à pied en lui demandant de laisser sa voiture quand ce dernier était venu demander une audience au président Lissouba au palais présidentiel.
Tous ses amis craignent pour sa vie : l'état des prisons est lamentable et on pourrait tout bonnement l'empoisonner ; lui qui a pris le courage de dire à monsieur Sassou Nguesso et à son gouvernement qu'il revenait au pays. Le Cobra félon a fait croire qu'il allait le recevoir et le loger mais c'est la prison qu'il lui réservait et ce, sans motif valable car la critique du pouvoir par un citoyen congolais n'est pas un crime et le fait qu'il ne reconnaisse pas le pouvoir de Sassou Nguesso non plus. Alors, pourquoi l'avoir arrêté ? Sassou prétend qu'il n'y a pas d'arrestation politique au Congo mais dans quelle case ranger celle du Général Mbaou ? C'est que Sassou Nguesso est rancunier et on veut nous faire croire qu'il est sage, que c'est un Mwéné, lui qui arrête les citoyens au seul motif de leur reprocher des critiques. NOUS AVONS LE DROIT DE CRITIQUER VOTRE POUVOIR, MONSIEUR SASSOU ! POU CELA, IL NOUS SUFFIT D'ETRE CONGOLAIS ET D'AIMER NOTRE PAYS !
Le Général Mbaou a écrit un livre et ses vidéos sont explicites quant à son désamour avec le régime Sassou Nguesso qu'il n'arrêtait pas de fustiger. Au nom de la liberté et de la démocratie, nous demandons la libération immédiate du Général Mbaou car il n'a commis aucun crime et le crime de lèse-majesté n'existe plus. Tout Congolais a le droit de s'insurger contre le régime inique de monsieur Sassou Nguesso qui vient de violer encore une fois les droits de l'homme au Congo. Je vous demande de diffuser ce message partout afin que la nouvelle se répande car très peu de Congolais savent que le valeureux Général Mbaou est rentré au Congo en passant par un pays de l'Afrique de l'ouest avec un groupe d'officiers et encore moins qu'il a été arrêté. SI LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE VENAIT A ETRE AU COURANT DE CETTE ARRESTATION ILLEGALE, LA VIE DU GENERAL SERAIT UN PROTEGEE CAR ON SAURA TOUS QUE S'IL LUI ARRIVE QUELQUE CHOSE QUE C'EST LA FAUTE DE MONSIEUR SASSOU !
Par cet acte odieux, le cobra royal Sassou Nguesso vient de prouver encore une fois qu'il est bien décidé à bâillonner le Congo. Hélas, quoi qu'il fasse, nous saurons ce qu'il manigance et ne manquerons pas de le porter à votre connaissance.
Que la famille et les amis du Général Mbaou apporte à manger à ce vaillant fils du Congo car, croyez-moi, peu sont comme lui capables de refuser de courber l'échine pour manger avec le diable. Il a le droit de rentrer chez lui et de se promener librement. A ceux qui connaissent son épouse antillaise, demandez-lui de prendre un avocat pour défendre son mari car je le répète haut et fort : MBAOU, LE GENERAL, N'EST COUPABLE DE RIEN. QUE SASSOU PROUVE QU'IL EST COUPABLE DE QUOI QUE CE SOIT !
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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 12:57
La guerre ! Elle a commencé avec l'émergence des premières cités-Etats. On la retrouve déjà dans les tablettes sumériennes. On y retrouve le récit de la guerre entre Oumma et Lagash ou la description dans un poème de la destruction de la ville d'Ourouk. On distingue des guerres offensives ou défensives et les objectifs sont souvent la conquête de nouveaux territoires, la recherche de nouvelles ressources, la conquête du pouvoir voire la volonté de réduire un autre peuple en esclave. Pour la première guerre connue, celle qui opposa Oumma à Lagash, on sait qu'il s'agissait d'une contestation de frontière : chaque ville contestait l'emplacement des bornes frontalières car les deux villes se disputaient une bande de terre fertile le long d'un canal d'irrigation - comme quoi la  quête de richesse est souvent la finalité de la guerre.
On peut évoquer l'invasion de l'Egypte par les Hyksos ou "rois-pasteurs" qui dura cent cinquante ans avant qu'Ahmosis ne vint les chasser à la tête d'une armée renforcée par les guerriers nubiens. Dans tous ces exemples, il s'agit d'entités extérieures qui guerroient mais il arrive que la guerre se passe à l'intérieur d'un même peuple et on appelle cette forme spécifique de guerre la guerre civile si elle oppose des fractions du peuple les unes autres ou un coup de force ou d'Etat si elle vise la prise du pouvoir. Le Congo a connu en 1997 cette dernière forme de guerre car le but de monsieur Sassou Nguesso était de revenir aux affaires louches de la république par tous les moyens - sauf l'élection démocratique car il avait compris que dans une élection transparente convenable, jamais il ne pourrait redevenir président de la république. S'alliant avec la puissance tutélaire qui dirige le pays en sourdine, la France, qui redoutait de perdre ses énormes bénéfices  pétroliers car le président Lissouba avait déjà commencé à traiter avec les Américains, lui qui avait instauré le profit-oil pour que les revenus du pétrole profitent un peu plus aux Congolais, Sassou est revenu au pouvoir par la seule voie qui lui restait : les armes. Il a marché sur ses compatriotes, sacrifiant plus de 100.000 personnes à sa mégalomanie, livrant Brazzaville, la capitale pendant des jours à un pillage sans précédent car il ne pouvait rémunérer tous ces cobras ni les enroler dans l'armée. En 1998, il envoya la portion de sa milice la plus belliqueuse frapper le Pool : on tua femmes, enfants, vieillards, on brûla les maisons, coupa les arbres fruitiers et on empoisonna même les sources. Ainsi naquit le traumatisme de la guerre car nombreux avaient tout perdu : maisons, biens, argent, etc.
Sassou a mis en place une sorte de "Pax romana", une paix armée, une paix sous terreur, un statu quo sous kalachnikov et comme lui, le fauteur de troubles, a ce qu'il voulait, à savoir, le pouvoir, il peut se muer en homme de paix - parce qu'il est le troublion du Congo ! A chaque fois que des voix s'élèvent pour dénoncer l'inadmissible, il secoue la menace de la guerre en disant de manière sybilline que la paix devrait être préservée, c'est-à-dire qu'il avertissait ses opposants que si son pouvoir était repris ou menacé, il n'hésiterait pas à briser la paix. Et profitant du trauma de guerre, monsieur le Cobra royal a instauré un régime où tous lui était rédevables tandis que lui ne rendait compte à personne : il peut ainsi se construire des villas sompteuses, des palais, acheter des villas en Europe, s'offrir des voitures de luxe sans que l'Assemblée ne puisse dire un mot car il règne en monarque absolu comme une espèce de tzar qui peut démettre l'assemblée à sa guise ou se permettre de violer sa propre constitution en instituant un premier ministre ou un vice-président, des postes qu'il n'avait pas prévus dans ladite constitution.
Aujourd'hui, on assiste à la déperdition d'un pays : Sassou a détruit le service public en le privatisant au profit de sa famille et de son clan, il a saccagé l'école - déjà qu'il avait détruit l'université lors de sa guerre de conquête, a négligé l'hôpital pour que les Congolais meurent par milliers faute de soins, et, pour couronner le tout, il laisse les Congolais sans courant et sans eau. Les vendeurs de groupes électrogènes se frottent les mains car ils vendent des moteurs de Dubaï qui ne tiennent même pas six mois et quand vous allez à la CFAO de son ami Bolloré, les prix sont beaucoup plus chers pour du matériel français...
Passé maître dans le truquage des élections face à une opposition peu stratège et facilement corruptible car on peut se demander où un certain candidat a trouvé 232 millions de francs cfa pour battre campagne, il a trouvé le moyen de se maintenir une fois de plus en 2009 à la tête de l'Etat - sans que le peuple ne manifeste son indignation parce qu'il a peur de la guerre.
 Aussi, est-il légitime de se poser une seule question : au nom de l'éviction de la guerre, doit-on tout accepter ? Nous savons tous que la force ne respecte que la force et ce qui a été pris par la force est repris difficilement de manière pacifique. Ahmosis fut obligé de combattre à nouveau les Hyksos pour libérer l'Egypte. Sassou Nguesso organise les élections comme un prétexte - parce qu'il est sûr de les remporter s'il les organise face à une farce d'opposition car s'il lui fallait à chaque fois déclencher une guerre pour rester au pouvoir qu'il n'hésiterait pas une seconde. Il a au préalable pris le soin ou d'éliminer ou d'exiler les véritables opposants, des hommes qui lui tiennent tête et qu'il sait être incapable de corrompre. Vous avez la preuve avec le ralliement de Kolélas (qui est peut-être mort à l'heure où j'écris) et de Yhombi que les vrais opposants de Sassou Nguesso ne se trouvent pas au Congo. Sassou sait que ceux qui vivent par le système qu'il a mis en place, défendent le système et meurent par ou pour le système. C'est une loi sociologique que les tenants d'un système, c'est-à-dire, ceux qui en profitent, quelle que soit sa nature, qu'il soit le plus inique ou non, qu'il s'agisse d'une royauté, d'une dictature ou d'autre chose, défendent allègrement le système qui les nourrit et les engraisse car ils savent que si le système tombe, ils perdent leurs privilèges immérités. Or, ici, au Congo, le système, c'est d'abord et avant tout la personne royalement divine de Sassou. Donc il faut soutenir coût que vaille Otsombé.
Pour ma part, je pense qu'il faut se battre, se battre comme moi par l'intifada des mots en dénonçant le caractère inique de ce régime, l'immoralité des hommes qui l'incarnent et je suis même pour la force s'il n'y a pas un autre moyen - car il y va de la survie d'un peuple : chaque jour de plus avec monsieur  Sassou au tabernacle du pouvoir, ce sont des milliers de Congolais qui meurent, qui sont au chômage, qui sont sous-éduqués, non soignés, malnutris. On ne peut tout accepter pour prétexte d'éviter la guerre car il se pourrait que la guerre soit la solution pour trouver une paix profitable à tous car telle est la nature d'une véritable paix, une paix qui profite à tous et non seulement à un clan et à quelques privilégiés. Que vaut cette fausse paix si je dois mourir de faim, de soif, de maladie ? Arjuna dans la Bagavad Gita se rendit compte qu'il n'avait que le choix de combattre sa propre famille, ses propres précepteurs et il va arriver que ce peuple qui s'écrie : "Ca ne peut plus continuer comme ça" va se rendre compte qu'il n'a plus que le choix de la bataille, quelle qu'en soit la forme, grèves, villes mortes, manifestation de rue. Sitôt que l'argent va manquer que monsieur Sassou ne pourra plus rien payer, vous serez obligés de ne plus tout accepter car si la paix = la mort, je dois combattre ce statu quo paisible pour éviter la mort pour ne pas mourir en lâche, en peuple lâche...  En effet, on ne peut pas éternellement gager le pétrole ou vendre des forêts car il arrivera bientôt que la crise que vivent les pays occidentaux apparaisse aussi en Afrique où l'on vit comme si de rien n'était... Voilà, l'inspiration couvait depuis longtemps et j'en ai terminé ! vous pouvez passer à des activités moins torturantes...
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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 12:03
 
LE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES  JOURNALISTES
330 7th Avenue, 11th Fl., New York, NY 10001 USA    
Phone: (212) 465 1004     Fax: (212) 465 9568     Web: www.cpj.org     E-Mail: info@cpj.org
 
La presse internationale harcelée à Brazzaville après l'élection contestée
 
New York, le 17 juillet 2009—Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) est alarmé par le harcèlement des journalistes internationaux couvrant cette semaine des élections présidentielles contestées en République du Congo. 
 
Mercredi, la police a brisé la caméra de la vidéaste Marlène Rabaud de France24, alors qu'elle filmait la dispersion d'une manifestation de l'opposition dans la capitale, Brazzaville, selon des journalistes locaux et des reportages. Son collègue de France24, Arnaud Zajtman, qui était également sur les lieux, a déclaré au CPJ que les officiers les ont poussés et  ont confisqué leurs images. Un troisième journaliste, Thomas Fessy de la BBC, a dit au CPJ que l'officier lui a tiré les cheveux jusqu'à ce qu'il rende son enregistreur audio. Un officier en uniforme a fouillé Fessy, sous les ordres de policiers en civil. La police a saisi son sac de matériel, y compris un appareil photo numérique, un téléphone portable et son carnet de notes. Les tentatives de récupérer leurs biens ont été vaines, ont dit les journalistes.
 
S'adressant au CPJ jeudi 17 juillet, le porte-parole de la police nationale, le colonel Jean Aïve Alakoua a déclaré que la police n'avait pas encore fait le point de la manifestation, qui a été déclenchée par l'annonce officielle de la réélection du Président Denis Sassou-Nguesso parmi de nombreuses allégations d'irrégularités. « Je n'ai reçu aucune plainte à propos de cela [l'incident]», Alakoua ajouté.

« Il est inacceptable dans une démocratie que des journalistes soient harcelés alors qu'ils couvrent des élections et ses suites », a déclaré le CPJ Africa Program Coordinator Tom Rhodes. « Nous appelons les autorités à mettre fin à ces intimidations, à retourner immédiatement le matériel saisi, et à dédommager nos confrères et notre consœur ».

Les agents de la sécurité ont harcelé une autre journaliste, Catherine Ninin de Radio France Internationale, selon des journalistes locaux.

Dimanche, aux environs de 1 h du matin, quelques heures avant l'ouverture du  scrutin, une douzaine d'agents de sécurité dirigés par le colonel Thomas Bakala Mayinda de la Direction de Surveillance du Territoire congolais a fait une descente dans l'hôtel de Ninin et a demandé à voir la journaliste, sous prétexte de mener une interview. Le personnel de la réception de l'Hôtel Saphir leur a refusé l'accès. Ninin a dit au CPJ dans un e-mail qu'elle a reçu une heure plus tard un appel téléphonique menaçant d'une personne de la présidence, tandis que deux autres groupes d'agents de sécurité ont assiégé l'hôtel toute la nuit.

Par ailleurs, Zajtman a également déclaré au CPJ avoir reçu un coup de téléphone au milieu de la nuit lui reprochant le reportage de sa chaine TV sur la pauvreté à Brazzaville. Zajtman, Rabaud, et Fessy ont dit avoir du quitter l'Hôtel Hippocampe, à Brazzaville, après avoir remarqué que des agents de sécurité surveillaient leurs activités.

S'adressant au CPJ, jeudi 17 juillet, Alakoua porte-parole de la police, a déclaré qu'il n'était pas au courant des descentes des services de sécurité à l’hôtel de Ninin. « Elle circule librement. Elle fait ses reportages à sa guise, même s'ils ne plaisent pas nécessairement à tout le monde », a t-il dit, ajoutant que la police n'a jamais reçu une plainte de la part de la journaliste.
 
Toutefois, au cours d'une conférence de presse le 11 Juillet au siège de la campagne présidentielle, de hauts responsables ont lancé des avertissements à Ninin à plusieurs reprises sur la couverture de RFI et France 24, selon plusieurs journalistes locaux.
 
« S'il vous plaît ne faites les [Radio Télévision Libre des] Mille Collines », François Ibovi, un porte parole de la campagne, a déclaré en visant Ninin. Le commentaire a été une référence à la tristement célèbre station rwandaise qui a contribué a déclencher le génocide de 1994. « Nous vous demandons de faire votre travail. Il n'y a pas un seul journaliste en prison dans ce pays. La liberté de la presse est garantie, mais n'essayez pas de mettre de l'huile sur le feu », a-t-il martelé.
 
Les déclarations apparemment  découlent d'un reportage de RFI sur l'appel de l'opposition à boycotter le scrutin et un reportage de France 24 montrant un rassemblement de l'opposition avec en vis-à-vis le candidat président en campagne, selon Ninin. Les médias pro-gouvernementaux ont également attaqué Ninin dans des éditoriaux, selon l'enquête du CPJ.

« Le harcèlement de notre collègue Catherine Ninin révèle un climat de peur et d'autocensure que la presse locale de la République du Congo subit depuis plusieurs années », a déclaré Tom Rhodes.
 
Le COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ) est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York depuis 1981 et devouée à defendre la liberté de la presse dans le monde.
 
 
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 01:39

Communiqué de Survie, Paris le 16 juillet 2009

La victoire à l’élection présidentielle qui a reconduit Denis Sassou Nguesso à la présidence du Congo Brazzaville pour sept ans, à la suite des 25 années pendant lesquelles il a exercé le pouvoir, de 1979 à 1992 et de 1997 à 2009, était prévisible. Le processus électoral, entièrement contrôlé par un pouvoir dictatorial, n’offrait aucune chance au moindre changement politique. L’état dans lequel se trouve le Congo, pays pétrolier et forestier où l’immense majorité de la population vit dans la misère, dans un pays sans infrastructures et sans équipements publics, témoigne pourtant amplement du désastre dans lequel le pays a été plongé par l’incurie de son gouvernement.

L’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) qui a organisé une mission d’observation électorale et rendu un rapport documenté conclut : « Cette élection présidentielle, vu le très faible taux de participation, les fraudes et irrégularités constatées, n’a été ni juste, ni transparente et équitable ; et n’a pas exprimé la volonté du peuple congolais » (1). Cependant une certaine Coordination des observateurs franco-africains (COFA) juge, elle, le scrutin « globalement satisfaisant » au prétexte que « les standards européens ne sont pas à adapter au Congo ». Cette coordination, présidée par Jean-Michel Fourgous, député-maire UMP d'Elancourt (France), comprend, entre autres, Jean-François Mancel, député de l’Oise, Lev Forster et Pierre André Gaborit, tous deux avocats à la Cour de Paris et Ari Ben Acoune, directeur des services d'une communauté d'agglomération. Jean-Michel Fourgous et Jean-François Mancel s’en sont pris également, dans un communiqué, au chef de la délégation de la Commission Européenne au Congo, M. Miguel Amado pour ses « propos partisans ».  M. Amado avait déclaré que l’une des raisons pour lesquelles l’UE n’avait pas envoyé d’observateurs à la présidentielle congolaise était  le gonflement du fichier électoral. Selon lui, le fichier électoral a été gonflé de plus de 60% avec 2,2 millions d’électeurs pour une population de 3,6 millions d’habitants.
Parmi les observateurs, M.M. Jacques Toubon et Patrick Gaubert, députés européens, ont déclaré : « Le matériel électoral était bien sur place dans les bureaux de vote, les listes d’émargement étaient disponibles et les représentants locaux de la Conel [commission nationale électorale mise en place par Sassou Nguesso] étaient équipés de téléphones portables pour parer à tout problème ».

Le soutien impudent apporté par ces hommes politiques et juristes français à la propagande du dictateur Sassou Nguesso constitue une agression à l’égard du peuple congolais bâillonné et opprimé. Une manifestation de protestation contre cette parodie d’élection a en effet été violemment réprimée à Brazzaville le 15 juillet. L’Observatoire congolais des droits de l’Homme dénonce également « le harcèlement des journalistes étrangers venus à Brazzaville couvrir cette élection et la confiscation du processus par le gouvernement qui une fois de plus vient de confirmer à l’opinion publique nationale et internationale son manque de  volonté d’instaurer une véritable démocratie dans le pays. »

L’Etat français, en laissant cautionner cette mascarade électorale, agit peut-être de manière à défendre les intérêts de ses multinationales comme Total ou Bolloré, qui s’accommodent très bien du pouvoir d’un clan appuyé sur la force. Mais à encourager cyniquement l’oppression du peuple congolais, maintenu dans la misère, elle montre une nouvelle fois le mépris qu’elle a des droits humains en Afrique. Cette politique non transparente, irresponsable et indéfendable devant les électeurs français dure depuis des décennies.

L’association Survie demande au gouvernement français et aux parlementaires d’agir en prenant la juste mesure du caractère dictatorial et non démocratique du régime du Congo Brazzaville, à un moment où la prise de conscience sur les dictateurs s’accélère en France, grâce aux révélations dans l'affaire des Biens Mal Acquis.

 

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