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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 12:19
COMMENTAIRE : Cette affaire entre Paul Biya et Denis Sassou Nguesso prend de l'ampleur ; pour preuve, IDRISS DEBY, président du Tchad pourrait jouer le rôle du médiateur. Si Denis Sassou Nguesso fait d'un livre - brulôt un problème, qu'il attende le mien : il sera incendiaire mais il ne sera financé par personne car la popularité et les infos dont dispose le Lion de Makanda suffisent pour mener la tâche à bon port.

Lisez l'original de l'article de René DASSIE à l'adresse : http://www.afrik.com/article17972.html

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L’affaire prend les allures d’une véritable crise diplomatique entre Yaoundé et Brazzaville. Une guéguerre à laquelle Paul Biya, le président du Cameroun, et son homologue Denis Sassou Nguesso de la République du Congo se livreraient par médias interposés. Dans ses livraisons de septembre et d’octobre, Le Choc, un mensuel brazzavillois proche de Denis Sassou Nguesso s’attaque directement à Paul Biya, qu’il accuse d’avoir orchestré une campagne médiatique contre le président congolais.

Paul Biya a ainsi droit à sept articles chapeautés d’un éditorial, dans l’édition de septembre. Des textes d’une rare violence. Où l’on voit le président camerounais associé pour la circonstance à Jean-Paul Tedga, le directeur de la publication d’Afrique Education, un mensuel paraissant à Paris traité de « chien enragé », de « catastrophe vivante », ou encore d’ « ordure ». Un « déchaînement langagier d’une rare verdeur », souligne Joseph-Janvier Mvoto Obounou, directeur du développement des médias et de la Publicité au ministère camerounais de la Communication, qui a signé dans la presse camerounaise une tribune pour défendre Paul Biya.

Paul Biya accusé d’avoir financé un livre hostile à Sassou Nguesso

Dans son édition du d’octobre, Le Choc en remet une couche : « Troublantes révélations sur le livre de la diaspora congolaise. 975 millions FCFA : Biya a financé la sortie du livre de la diaspora congolaise contre Sassou Nguesso », lit-on à la Une du magazine. Une allusion à un livre à charge contre le président congolais, Sassou Nguesso, l’irrésistible ascension d’un pion de la Françafrique, publié chez L’Harmattan par la Fédération des Congolais de la diaspora.

Pour Le Choc, c’est Yaoundé qui a déclenché le conflit. « Depuis trois ans, le Cameroun tape sur mon pays par le biais du journal Afrique Education. C’est pour cela que nous avons réagi en publiant les dossiers spéciaux », explique à Afrik.com Asie Dominique de Marseille, le directeur de la publication du Choc. Ses collègues et lui soutiennent ainsi que Paul Biya n’a de cesse de commanditer des articles dans le magazine Afrique Education pour le dénigrer Sassou Nguesso. « En 2009, sur 24 publications (…), il [le magazine NDLR] en a consacré 22 à insulter le chef de l’Etat congolais » écrivent-ils. Selon eux, c’est sous l’inspiration de Paul Biya que Jean Paul Tedga a pu, dans son magazine, qualifier Denis Sassou Nguesso de « tare pour la société congolaise », après avoir jugé honteuse son élection à la tête de l’Union africaine, et pointé sa responsabilité dans l’affaire des disparus Beach.

A propos du financement du livre anti-Sassou Nguesso, ils écrivent : « C’est en mars 2007 qu’il [Paul Biya, Ndlr] dépêcha un de ses émissaires, agent évoluant à la présidence de la République camerounaise, rencontrer le journaliste camerounais Paul Tedga et lui présenter le projet de sortir un livre accablant sur le président Denis Sassou Nguesso ». Une rencontre qui sera suivie d’un deuxième rendez-vous, au cours duquel l’envoyé du président camerounais remettra au journaliste une mallette contenant l’équivalent de 1500 000 euros pour éditer le livre.

Conflit de leadership sous-régional

Pourquoi Paul Biya se dépenserait-il autant pour décrédibiliser son homologue congolais ? Parce qu’il souhaiterait prendre la place de leader de l’Afrique centrale laissée par feu Omar Bongo, assure Le Choc. Une position que lui disputerait Sassou Nguesso. « Le président Denis Sassou Nguesso est un rassembleur. Autour de lui, on retrouve facilement Idriss Deby du Tchad, François Bozizé de Centrafrique, Obiang Nguema de Guinée Equatorial. Cette entente fait manquer le sommeil à Paul Biya », selon le mensuel congolais.

Les rédacteurs du Choc rappellent ainsi que Paul Biya a été le seul à ne pas voter pour Denis Sassou Nguesso lors de son élection à la présidence de l’Union Africaine. Ils ajoutent que le président camerounais a snobé son homologue congolais par deux fois. Il n’est pas venu à sa récente cérémonie d’investiture. Après avoir confirmé qu’il participerait aux festivités marquant le 49e anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, il a décidé en dernière minute de se faire représenter. La campagne médiatique contre Sassou Nguesso participe, selon les journalistes congolais, de cette même logique d’adversité. Et pour ce faire, Paul Biya a trouvé en Paul Tedga la personne idéale. Celui-ci, expliquent-ils, nourrit depuis quelques années, une profonde animosité personnelle contre le pouvoir de Brazzaville. Et d’évoquer une sombre affaire de contrat de publireportage portant sur plusieurs centaines de milliers d’euros que Brazzaville aurait décidé d’annuler, après avoir honoré quelques échéances.

Idriss Deby médiateur ?

« La crise entre les deux capitales est bien réelle », indique un journaliste camerounais. Denis Sassou Nguesso se serait ainsi plaint auprès de plusieurs présidents africains. C’est même pour tenter une médiation qu’Idriss Deby, le président tchadien, se serait rendu à Yaoundé fin octobre dernier. Denis Sassou Nguesso a également dépêché Firmin Ayissa, son directeur de cabinet et Ministre d’Etat à Yaoundé, pour remettre un pli fermé à Paul Biya.

La réaction officielle de Yaoundé a pris la forme d’un droit de réponse écrit par Martin Belinga Eboutou, directeur du cabinet civil de la présidence. Dans la missive qu’il écrit le 26 octobre, celui-ci regrette les manchettes et articles « désobligeants, irrévérencieux, mensongers » à l’égard de Paul Biya. Il indique que le président n’a pas financé de livre contre Sassou Nguesso. « Il est extravagant de prétendre que le président Paul Biya l’a financé, au seul prétexte qu’un journaliste d’origine camerounaise, vivant et travaillant à Paris, en a rendu compte ».

Les auteurs du livre nient tout lien avec le président camerounais

Un avis partagé par Brice Nzamba, membre du collectif à l’origine du brûlot. « Ils n’ont pas pu écrire cela sans l’aval de Sassou Nguesso. Le Président veut peut-être décrédibiliser notre livre. Mais tous ceux qui sont au courant de la genèse de l’ouvrage savent que seule l’association française Survie nous a soutenus. Nous n’avons aucun lien avec le président camerounais », assure-t-il. De son côté, Jean Paul Tedga affirme n’avoir fait que son travail de journaliste. A l’en croire, son magazine se vend bien en République du Congo, parce qu’il ouvre ses colonnes aux opposants de Sassou Nguesso. Il n’y a donc pas eu de tentative de chantage, selon lui. « Ils [les journalistes du Choc Ndlr] parlent de contrats annulés. Qu’ils montrent donc les documents portant ma signature ! S’ils les avaient, ils n’auraient pas hésité à les publier pour appuyer leurs écrits. Je suis une victime dans cette affaire. On m’a tout simplement utilisé », estime Jean Paul Tedga.

Pourtant, Asie Dominique de Marseille, le patron du Choc, persiste et signe. « Nous avons enquêté à Yaoundé et nous avons eu la confirmation que c’est Paul Biya qui a financé le livre. Je n’ai même pas reçu son droit de réponse, alors que ses collaborateurs ont mon adresse. Après chacune de mes deux publications sur le Cameroun, j’ai envoyé quinze exemplaires du journal à la présidence de Yaoundé par DHL. Et ils ont été reçus. Le Directeur du cabinet de Paul Biya a tenté de me joindre par téléphone, mais c’est ma secrétaire qui l’a reçu parce que j’étais absent ». Martin Belinga Eboutou lui a suggéré de présenter ses excuses à Paul Biya, en lui rappelant que selon la coutume, celui-ci a qualité pour le maudire. De son côté, Jean Paul Tedga a décidé de consacrer le prochain numéro de son magazine à l’affaire. « Congo Brazaville – Cameroun, la guerre n’aura pas lieu. Tel sera ma Une, avec la photo du président Sassou Nguesso », indique-t-il. Brazzaville et Yaoundé apprécieront.

 

                                                                              René DASSIE

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 11:58
COMMENTAIRE : 1959, les Congolais entrent en scène politiquement car ils sentent que le vent colonial est sur le point de tourner. En effet, une année plus tard surviendra l'indépendance. C'est le début des premiers regroupements partisans, avec la naissance de leaders politiques et de partis politiques. C'est aussi l'année où apparaît le clivage ethno-régional "NORD-SUD". Maître Atondi Lecas Momondjo vous en parle sans vous expliquer le processus qui se met en place et qui perdure - en sachant qu'il a été amplifié largement par Denis Sassou Nguesso, le plus ethnocentriste de nos présidents depuis l'indépendance. Au début de notre histoire politique tout y est déjà : antagonisme nord-sud, débauchage de députés, non respect de la loi et des promesses politiques, etc.
Le grand professeur d'histoire Elikia Mbokolo nous apporte son analyse historique de la situation historique et du contexte.

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 14:23
Vous devez savoir que Denis Sassou Nguesso vous cache beaucoup de choses, mes chers compatriotes, et s'il accordait un peu de crédit à sa propre parole, il s'auto-appliquerait la règle de l'éthique et ferait preuve de plus de transparence dans la gestion des affaires de l'Etat. Si on pouvait être au courant de tout ce qui se fait dans notre petit pays, vous auriez froid dans le dos car il y a un énorme gâchis d'argent public qui montre que monsieur Denis Sassou Nguesso comme tout bon roi qui se respecte ne tient pas compte que son peuple dans sa majorité vit avec moins d'un dollars par jour.
1. Vous devez savoir que monsieur Sassou Nguesso et sa cour royale doivent plus de 35 millions de dollars (cf SURVIE) à la RDC ; ce qui explique les délestages à répétition en matière d'électricité ; c'est donc exprès que nos frères d'en face nous privent d'électricité et cette situation est la cause de nombreux décès de nos compatriotes dans les hôpitaux et ailleurs.
2. Sassou Nguesso est reconnu comme l'un des chefs d'Etat les plus dépensiers au monde qui ne réchignent pas à la dépense - alors que son peuple manque de tout. Ses frasques sont connues dans les hôtels du monde entier et on se demande pourquoi il a acheté autant de villas en Europe si c'est dans l'intention de ne pas y vivre quand il est en séjour à l'étranger ; ce qui permettrait à l'Etat d'économiser d'énormes sommes d'argent.
3. Que Sassou Nguesso dépense énormément d'argent public dans du lobbying notamment auprès de sociétés comme
Trout Cacheris, GrayLoeffler, Private Public SolutionsChlopak, Leonard, Schechter and Associates.Cette année la somme qu'il leur a versée se monte à 3 millions de dollars - alors que cet argent aurait pu  servir plus utilement au peuple congolais qui manque de tout. Ces lobbies lui apportent leur soutien dans sa lutte contre les Fonds Vautours, par exemple. Le fait que monsieur Denis Sassou Nguesso prenne part à des discussions sur le climat serait aussi le fait de ces lobbies américains.
4. La présence de monsieur Denis Sassou Nguesso dans la franc-maçonnerie va aussi dans le sens du lobbying auprès de l'Etat et de l'opinion en France pour qu'il ne soit jamais poursuivi - malgré ses nombreux crimes et méfaits. Vous en avez la preuve dans l'affaire des Biens Mal Acquis.
5. Monsieur Denis Sassou Nguesso prépare une modification de sa fausse Constitution pour mourir au pouvoir par le jeu de mandats illimités sans restriction d'âge - tout en garantissant le pouvoir au vice-président de sa nouvelle Constitution et il semble que le plus probable à lui succéder soit Jean Dominique Okemba qu'il prépare en coulisse et qui est déjà accepté par la franc-maçonnerie qui est le pendant par lequel survit la Françafrique. Aucune décision au sein du clan n'est prise sans que Jean Dominique Okemba soit au courant : l'arrestation du Général Mbahou, c'est lui, l'éviction de Mbot au gouvernement, c'est lui, la volonté d'éradiquer toute personne qui critique ou qui s'oppose au pouvoir clanique de l'oyocratie,  c'est encore lui.
6. Denis Sassou Nguesso va de plus en plus délaisser la ville de Brazzaville pour vivre à Oyo où il se sent plus en sécurité et à l'abri du stress des populations urbaines qui n'arrêtent pas de se plaindre car rien ne fonctionne comme il faut dans cette république bananière... D'ailleurs, tous les ministres ou autres personnalités influentes au pouvoir ont déjà des villas à Oyo à cet effet. Pour les autres, Sassou vous construit un hôtel de grand standing dans ce qui n'est qu'un petit village de pêcheurs du bord de l'Alima. Sassou ne veut plus avoir à recevoir que les quatre chefs de pôle à qui les autres ministres doivent rendre des comptes. C'est dire que le pouvoir privatise encore un peu plus l'Etat et chaque jour, on en apprend des vertes et des pas mûres...

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 13:32
"Tout a été aplani", une phrase de maître Malonga rappelant celle du Christ " tout a été accompli", qui pose problème car entre une opposition et un pouvoir qu'il combat tout ne peut pas être aplani. Or, parler de TOUT suppose que rien n'a été laissé de côté, que le compte y est, que tout a été résorbé et qu'il ne reste plus qu'une couleur : celle du reptile royale, Sassou Nguesso. C'est tout simplement suspect car cette assertion signe l'arrêt de mort de la fameuse "opposition" qui confond ambition personnelle à postuler à la présidence de la république et une opposition à un système qui elle est inscrite dans la durée et dans la volonté intransigeante d'apporter autre chose, quelque chose de mieux que ce que le pouvoir en place propose. Les frontières entre les membres du Front et le pouvoir sont si minces qu'elles sont transparentes et à présent que ledit Front affirme avoir tout aplani, il y lieu de penser que l'opposition intérieure à Sassou Nguesso est à présent révolue.
Il faudrait peut-être que je vous rappelle que les membres du Front avaient interdiction à quitter le territoire national congolais. Poungui, Dzon et consorts avaient été assignés à résidence. Et il semble que celle-ci soit à présent levée mais reconnaissez qu'une telle décision était attendue puisque l'accusation du pouvoir était farfelue juridiquement parlant  - même à propos du président du Front, Mathias Dzon qui est soupçonné de détention illicite d'armes de guerre. Cependant, lever cette assignation ne veut pas dire que tout soit aplani entre un pouvoir et des individus qui se réclament d'une opposition. Non, il y autre chose, il y a suspicion sous roche. Aplanir, c'est rendre plat et la platitude en politique signifie ou suppose qu'il n'y a plus aucune pomme de discorde et ce comportement étonnerait quiconque fait une petite lecture rigoureuse de la politique. C'est vrai qu'au Congo, le peuple a besoin de sentir qu'une opposition existe au travers d'individus qui prennent le contrepied du pouvoir, c'est vrai que nous avons vu une sorte de coalition de circonstance naître lors de l'élection présidentielle - alors que le Lion de Makanda, lui n'a jamais bougé d'un iota depuis qu'il s'est lancé dans le combat politique, c'est vrai que certains préfèrent une "opposition" même faible à la place de rien mais là, il y a un problème, là, on nous apprend qu'il y a eu comme un accord entre le pouvoir et ladite opposition qui "aplanit" les oppositions car il n'y a que cela à aplanir !
Nous nous serions arrêté là si nous n'avions pas ouï dire par la rumeur populaire que le pouvoir de Brazzaville aurait posé une condition sine qua none à la levée de l'interdiction à se déplacer : il fallait que le Front reconnaisse monsieur Denis Sassou Nguesso comme président et ses membres l'auraient fait ! Cela démontre suffisamment que monsieur Denis Sassou Nguesso sait que sa légitimité est affaiblie par une élection à laquelle n'a participé que 7% de nos compatriotes encore qu'il faille tenir compte de tous les étrangers qui ont pris part au vote et qui n'en avaient pas le droit ! Certes, c'est un chantage odieux exercé par le pouvoir illégitime de Brazzaville mais vendre son âme dénature le peu de valeur, si l'affaire est avérée, de ce fameux Front qui apparaît plus comme un Front des Ambitieux et de l'Ambition qu'un Front de l'opposition.
Vous cherchez un vrai opposant au pouvoir de Brazzaville ? Regardez du côté de celui qui a écrit cet article car lui ne tergiversera jamais. Quitte à mourir pour ses convictions.
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 10:38
COMMENTAIRE : Voici un article qui nous parle des relations tendues entre Denis Sassou Nguesso et Paul Biya, président du Cameroun, relations tendues par presses interposées. Sassou veut détendre l'arc de la discorde et il a envoyé Firmin Ayessa qui est aux yeux de la Lettre du Continent le vrai faux premier ministre du Congo auprès de son homologue afin d'aplanir leurs différends. C'est une affaire dont on parle peu car ni Biya ni Sassou Nguesso n'a intérêt à faire trop de bruit autour de cette bisbille car il y va du lobbying de monsieur Denis Sassou Nguesso dans la région de l'Afrique centrale et de la bonne entente entre voisins. Le journaliste ASIE DOMINIQUE DE MARSEILLE aurait porté la première estocade de la part de monsieur Denis Sassou Nguesso  dans son journal " LE CHOC " ; du côté de Biya, la réponse est venue de Martin Belinga Eboutou, directeur du cabinet civil de la présidence de la République. Vous devez voir dans l'intervention de monsieur Denis Sassou Nguesso auprès du président Paul Biya comme un aveu : c'est lui qui a certainement commandité l'article cinglant d'ASIE DOMINIQUE DE MARSEILLE.
Firmin Ayessa n'a pas fini avec ses missions de bons offices car il lui faudra se rendre aussi en Afrique du sud pour adoucir le courroux de Mandela  à propos d'une préface qu'il n'a pas écrite pour le livre de Sassou "Parler vrai pour l'Afrique" et aller courtiser les tenants des fonds vautours qui planent au-dessus de la dépouille pestilente du Congo, un pays en voie de décompostion financière...
Merci à notre compatriote ED pour sa suggestion...

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Paul Biya a reçu jeudi dernier un émissaire du président congolais Denis Sassou Nguesso  porteur d’un pli fermé dont le contenu vise à mettre fin à la tension créée par des attaques du magazine congolais « Le Choc ». 

 

 

Compte tenu du contexte politique et diplomatique actuel et surtout de l’état des relations entre le Cameroun et le Congo, il n’était pas très compliqué de deviner l’objet du message que portait l’émissaire. C’est la réaction de la République du Congo au sujet de tout ce qui a été dit ou a été écrit ces derniers mois concernant non seulement les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso, mais aussi leurs pays respectifs.

 

La visite au Cameroun de Firmin Ayessa, ministre d’Etat, directeur de cabinet et émissaire du chef de l’Etat congolais, survient quelques jours après le vigoureux droit de réponse que Martin Belinga Eboutou, directeur du cabinet civil de la présidence de la République , a adressé à M. Asie Dominique Marseille, directeur général du magazine « Le Choc », basé à Brazzaville. Magazine qui s’est illustré au mois de septembre dernier par un dossier spécial particulièrement injurieux à l’endroit du président Biya et du Cameroun.

 

Le journal congolais justifiait sa longue diatribe contre Paul Biya par le fait qu’un journaliste d’origine camerounaise vivant et travaillant à Paris, en France et directeur de publication du journal Afrique Education aurait été financé par Paul Biya pour dénigrer et salir, par des écrits  insultants et des propos grossiers, l’image de Denis Sassou Nguesso sur la scène internationale.

 

Dans le droit de réponse signé par le directeur du cabinet civil de la présidence de la République, on a pu noter « le démenti le plus  formel » de la Présidence de République à l’allégation du journal  « Le Choc » selon laquelle « le président Paul Biya a financé l’ouvrage d’un collectif de Congolais de la diaspora intitulé « Sassou Nguesso, l’irrésistible ascension d’un pion de la Françafrique ». Mieux, Martin Belinga Eboutou a tenu à dissocier le président Paul Biya et son entourage de manoeuvres de publications du directeur- fondateur de Afrique Education. M. Belinga Eboutou a même clairement évoqué une « campagne abjecte de dénigrement, sans précédent dans les annales des relations fraternelles et amicales entre le Cameroun et le Congo (…) campagne de dénigrement, aussi gratuite, haineuse que vaine à l’endroit du peuple camerounais et de son peuple ». C’était suffisant pour que Brazzaville réagisse.

 

Le bal des ambitions

 

Denis Sassou  Nguesso a donc dépêché à Yaoundé un de ces principaux collaborateurs. Pour transmettre à son « frère et ami » sa pensée sur ce qui se passe, sur ce que le journal congolais « Le Choc » a écrit, son opinion par rapport à ce que les médias racontent  sur sa prétendue quête du leadership dans la sous région et dans toute l’Afrique centrale. Sans être dans le secret des dieux, il faut dire que les présidents Sassou Nguesso et Paul Biya se connaissent bien et ont entretenu jusqu’ici de très bonnes relations. Cependant, le décès du président Omar Bongo Ondimba, qui était doyen des chefs d’Etat africains, interlocuteur privilégié de la France et champion des bons offices en Afrique centrale, a laissé vacant un leadership que beaucoup d’observateurs voient  échoir naturellement au Cameroun de Paul Biya. Rien n’est pourtant moins sûr.

 

Il se trouve que le chef de l’Etat congolais a des ambitions africaines. L’ouvrage intitulé « Parler vrai pour l’Afrique » de Denis Sassou Nguesso est une profession de foi, un engagement à servir le Congo et le continent. Une telle ambition, qui dépasse pratiquement le cadre sous régional, l’a amené à utiliser un discours de Nelson Mandela comme préface de son « ouvrage de promotion politique ». Ce qui a soulevé un tollé général. A commencer par l’indignation de la Fondation Nelson Mandela qui a dit n’avoir jamais reçu un quelconque manuscrit, ni une demande d’autorisation à publier un texte signé de l’ancien président sud-africain.

 

A propos du « prétendu leadership en Afrique centrale », dont parle Martin Belinga Eboutou dans son droit de réponse, la vraie question qu’il faut se poser est celle de savoir si le Cameroun va se contenter d’être « toujours disponible et disposé à coopérer avec tous les Etats africains et notamment les Etats d’Afrique centrale, sans chercher à jouer particulièrement un rôle » comme disait Paul Biya à Paris, pendant que Denis Sassou Nguesso renforce son lobbying en Afrique centrale, à l’Union africaine où il semble plus écouté que Paul Biya et à l’Elysée où trône le président Nicolas Sarkozy, « grand maître de la Françafrique » qui n’a jamais cru en la « rupture » qu’il avait annoncée ? Le Cameroun n’a-t-il donc aucune ambition sur les plans régional, africain et international ?

 

« Hâtez-vous de lui présenter vos excuses »

 

Dans la conclusion du droit de réponse, Martin Belinga Eboutou avait estimé « qu’il s’agit là de fausses querelles » et affirmé que « Le choc » a fait « le mauvais choix de vouloir brouiller deux peuples frères et amis ». Ainsi que les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso : «  Des frères  et des amis unis de solidarité géographique, historique et politique ». S’appuyant sur une sagesse africaine sur laquelle le magazine congolais avait la prétention de motiver et de justifier sa « soif de vengeance », Martin Belinga Eboutou s’était efforcé de mettre les points sur les « i » en rappelant qu’en Afrique, « le frère du père (oncle) est tout simplement le père ». Comme pour dire que Paul Biya et Denis Sassou Nguesso sont comme deux frères. Insulter le frère de son père, c’est comme insulter son propre père.

 

D’où cette interpellation au patron du journal congolais qui a publié « des articles désobligeants, irrévérencieux » à l’endroit du président  Paul Biya : « Il a qualité pour vous maudire. Hâtez-vous de lui présenter vos excuses », a véritablement conclu le directeur du cabinet civil de la présidence de la République. En guise de conseil au directeur général du journal « Le Choc » qui s’est distingué négativement dans son « option » et sa « propension à l’insulte et l’invective, en insultant un Chef de l’Etat ». Et si l’émissaire congolais était venu remplir une double mission ? C’est-à-dire non seulement transmettre le message de Denis Sassou  Nguesso à Paul Biya, mais aussi lui présenter les excuses du journal congolais « Le Choc » ?

 

Edmond Kamguia K.


Le lien : 

 

 

 

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:54
Il suffit de prêter une petite oreille attentive à ce qui se fait dans notre pays pour bien se marrer à distance. Le droit vient de déposer le bilan face à la fraude, la corruption et la concussion (profit illicite obtenu dans l'exercice d'une fonction publique) en appelant à son chevet la délation populaire. C'est un aveu d'impuissance du droit qui se décharge sur la viligance populaire afin de donner l'impression qu'il (le droit) va enfin sévir. La loi anticorruption de monsieur Emmanuel Yoka autorise un citoyen à dénoncer un acte de fraude, de corruption ou de concussion au sein de la fonction publique - en lui garantissant l'anonymat c'est-à-dire, rien du tout car dans nos petites villes, tout le monde se connaît et le délateur ne pourra ne pas être démasqué s'il se présentait au commissariat ; ce qui lui promet une vendetta sévère - qui peut aller jusqu'à atteindre tous les membres de sa famille car les puissants du clan au pouvoir ont la rancune tenace. Même à supposer que la délation se fasse au téléphone, encore faille-t-il vérifier les faits - donc enquêter pour établir juridiquement le délit. et à parole contre parole, la parole d'un pauvre est soupesée, dévaluée, délestée du peu de poids et de valeur qu'elle peut avoir. Encore qu'il nous faut ajouter que 95% de la fraude, de la corruption et de la concussion sont invisibles car tout se joue dans l'ombre des curies chinoises entre le corrupteur et le corrompu qui n'ont pas intérêt à dénoncer leur pacte satanique puisque chacun y trouve son compte !  C'est dire que c'est une mesure démagogique car personne ne se risquera à la  délation. Sauf moi, car si j'ai une information dans ce sens, moi qui ai déjà essuyé un procès du pouvoir, je n'hésiterai pas une seconde. Avis à tous les délateurs, envoyez-moi vos infos et dormez tranquilles. Je me chargerai du reste.
Comme je l'ai dit, tout ceci ne vaut que parce que la justice de notre pays est faible, faible parce que corrompue et sous influence donc - même la délation n'a aucune chance d'aboutir parce que les gens en cause ce sont les membres du clan Sassou & Nguesso et contre eux, sans effet la délation ! Il faut plutôt mettre en place une commission d'enquête efficace sur l'enrichissement illicite qui aura le droit de scruter le mode de vie des membres de l'Etat, des fonctionnaires en faisant un rapport entre leurs avoirs financiers supposés (salaires) et leurs avoirs matériels et bancaires. Avec s'il vous plaît, le droit de saisir des biens obtenus par de l'argent sale et ceci doit concerner tout le monde - sauf le reptile royal qui lui ne peut être poursuivi. On aurait pu imposer aux ministres  et aux fonctionnaires de déclarer leurs biens et leurs avoirs avant d'entrer en exercice. Mais chez nous le droit est tordu, gauche. Je me demande si monsieur Denis Sassou Nguesso ne regrette pas déjà d'avoir utilisé le mot "éthique" dans son discours d'investiture car il n'y croit vraiment pas mais oblige tout son système à faire semblant d'y croire. Le droit est la pierre angulaire des sociétés qui progressent vite et j'attends toujours des mesures concrètes en faveur d'une plus grande autonomie de la justice car il en va de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire. Tenez-nous au courant du nombre de délations que vous enregistrerez dans les commissariats du pays, mes frères. Bon sang, qu'il est nul, l'Etat de mon pays ! Il manque d'imagination, de sérieux, de compétences et on s'étonne que même le Rwanda fasse mieux que notre pays selon le classement Doing Business. C'est la médiocrité même au pouvoir et tout s'en ressent car la nation plonge doucement dans les profondeurs de la dépravation et de la décadence sociales...

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 17:25
Mvouba n'est plus premier ministre mais dans l'ordre protocolaire, il reste le premier des ministres. Ce qui n'est pas rien. En effet, très proche de monsieur Denis Sassou Nguesso, cet homme bénéficie de la confiance du président. Il est à la tête du pôle des infrastructures de base. Lui et ses compères qui ont réussi à l'examen imaginaire de l'éthique ont moins de cent jours à présent pour faire leurs preuves. Nous constatons que les langues se délient, que la volonté semble plus farouche et que tous ne jurent, ne crachent plus que par le "Chemin d'Avenir" du reptile (cobra) royal. Cependant, sociologiquement, lorsque nous séparons les intentions des faits et lorsque nous analysons ces derniers, nous découvrons une réalité nationale sinistre - sans lois, sans juge véritable, somme toute, une jungle sociale où rien ne fonctionne normalement. Et tous tempestent, écrivent à la presse qu'ils vont changer les choses, que cette fois-ci les fraudeurs seront punis, etc.
Nous avons par exemple appris qu'Emile Ouosso, ministre de l'équipement et des travaux publics entend mettre de l'ordre dans le secteur des travaux publics (La Semaine Africaine n° 2942). Ca, c'est l'intention. Le fait, c'est l'existence du désordre avoué dans le secteur de l'équipement et des travaux publics. Je vous donne cette méthode d'appréciation pour vous permettre de repérer des faits dans le discours politique qui semble souvent fait de généralités. Pour citer Ouosso, in texto, voilà ce qu'il dit :

«Il est temps que nous mettions de l’ordre dans le secteur des travaux publics. Les entreprises qui prennent de l’argent de l’Etat pour ne rien faire, seront punies. La feuille de route du président de la République pour les cent jours du gouvernement est un repère fondamental. L’Etat dépense beaucoup d’argent pour la construction et l’entretien des routes, mais les entreprises chargées d’exécuter lesdits travaux sont incapables, par manque d’engins adéquats. Maintenant que la lettre de cadrage du président de la République Denis Sassou Nguesso, en matière des travaux publics est claire, plus personne ne pourra s’aventurier (ndr : c'est un néologisme de Ouosso)».

Ce discours nous apprend que l'Etat congolais attribue des marchés publics sans au préalable vérifier si une société dispose des moyens de les exécuter ! Le désordre est, selon Ouosso, au sein même du ministère - à lire sa première phrase ! C'est une conséquence logique des propos de monsieur Ouosso. Que c'est grave ! Bref, on avoue avoir gaspillé l'argent du contribuable et puis un bon matin, on prétend devenir méchant - alors qu'on a été gentil, aveugle par cécité volontaire (madesso y a bana ou l'haricot des enfants) depuis des lustres. Ca me donne envie d'être sceptique. On a comme l'impression que le laxisme était un mot d'ordre de l'ancien mandat de monsieur Denis Sassou Nguesso qui brusquement découvre les vertus de l'éthique en politique, la rigueur, etc. Comment peut-on donner de l'argent public à un opérateur économique sans au préalable vérifier qu'il possède les moyens d'exécuter le contrat ? C'est comme un chef d'entreprise qui engage une personne à un poste technique pointu sans vérifier qu'il dispose des compétences nécessaires. A qui la faute ? Voilà les problèmes qui minent le Congo et il y a trop longtemps que ça dure ; il faut en finir mais comment ?

Quand Emile Ouosso déclare : . «Les entreprises qui ne se conformeraient pas aux lois et règlements de la République, se verront retirer les marchés et conduites devant les tribunaux, pour escroquerie», nous comprenons que jusque-là, personne - dans son ministère ne prenait la peine de retirer les marchés à ces opérateurs véreux et qu'ils n'étaient pas poursuivis en justice !

On comprend qu'il faut commencer par moraliser la justice, à la rendre forte et indépendante vis-à-vis des hommes politiques et des militaires qui sont de mèche avec les hommes d'affaires. Chacun d'eux est dans un ou plusieurs réseaux qui lui garantissent l'impunité. Tous les ministres dans leurs constats atterrisent devant la case "JUSTICE" et celle-ci est une justice sous influence. Vous arrêtez une personne aujourd'hui, demain, elle est libre comme une hirondelle dans le ciel d'Oyo. C'est le défaut d'avoir bloqué des entrepreneurs non liés à la classe politique par des tracasseries administratives de toutes sortes et d'avoir favorisé le clan présidentiel. Tout ce beau monde nage et surnage dans l'impunité la plus totale. Ils prennent l'argent de l'Etat, beaucoup d'argent, sans prendre la peine d'exécuter le moindre travail. Ouosso devrait commencer par examiner tous les contrats actifs et éliminer les hommes d'affaires véreux. Or, ces propos traduisent une intention claire : ceux qui ont les marchés et qui ne font rien ou n'ont rien fait, on les laisse tranquilles ; on commence un nouveau cycle ! C'est de la défection et il est à redouter que lui ne fera pas mieux que son prédécesseur parce qu'il n'en a pas les moyens, la justice étant corrompue, une justice qui fait honte au peuple congolais...

Ah, j'allais oublier, monsieur le ministre Emile Ouosso, j'ai une petite proposition à vous faire : pourquoi ne pas rétablir la société du Bâtiment et des Travaux Publics nationale ? Là au moins, vous vous passeriez des opérateurs véreux et surtout, il y en a marre d'enrichir les Chinois et la famille présidentielle ! On  peut la faire fonctionner comme une entreprise privée en utilisant les bénéfices au profit de la construction de nouvelles routes ou de leur entretien... Cependant, vous savez qui a détruit ladite société pour favoriser des entreprises véreuses. La famille présidentielle regorge de nombreuses sociétés de construction comme CSN CONSTRUCT de la fille du président Claudia Lemboumba Sassou Nguesso. Comment ferez-vous pour traduire les parents du président en justice si la justice est sous leur influence ? Et toc ! Voilà, je vous laisse monsieur le ministre à votre verre de Champagne au citron. Ne vous en faites pas ; cent jours, ça ne suffira pas. Votre maître Denis Sassou Nguesso en est conscient. Quand on bousille un pays en douze ans, soit 4380 jours et ce n'est pas en 100 jours qu'on peut réparer les dégâts !

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 12:18
Voici un article envoyé par un de nos compatriotes qui met en évidence les facteurs que le pouvoir de Brazzaville doit juguler pour industrialiser le pays. Si les problèmes semblent avoir été assez bien identifiés,  à savoir cinq contraintes majeures, reste à savoir si les correctifs seront de taille. En effet, nou sommes bien curieux de voir comment monsieur Sassou Nguesso va diversifier l'économie du Congo pour faire en sorte qu'elle  (l'économie) ne compte plus que sur la ressource pétrolière qui finira par s'épuiser un jour et ce jour-là, TOTAL-FINA ELF quittera le Congo pour aller s'installer ailleurs. D'ailleurs, on se demande pourquoi on brûler du gaz naturel depuis des années - alors qu'ELF savait qu'on pouvait en retirer de l'électricité. Les capitalistes de ce monde qui viennent chez nous n'ont pas à coeur de développer le Congo mais simplement de piller ses richesses et rien n'empêche le CONGO d'exploiter lui-même son pétrole au lieu d'en confier l'extraction et l'exploitation à des sociétés étrangères. Un Etat fainéant peut-il réussir à industrialiser le Congo ? Vous trouverez mes remarques et propositions en rouge...

ce message vous est envoyé par un visiteur grâce au formulaire de contact accessible en bas de page de votre blog: www.demainlenouveaucongobrazzaville.org



LE GOUVERNEMENT SAIT AUSSI QU' IL A DÉJÀ ÉCHOUÉ SUR LE SUJET DE CET ARTICLE QUE JE VOUS TRANSMET:


http://www.lesafriques.com/industrie-et-services/congo-cinq-mesures-pour-le-secteur-prive.html?Itemid=308

Congo : cinq mesures pour le secteur privé
Le Congo, 178e du classement de Doing business, veut tirer meilleur parti de son secteur privé. Cinq mesures ont été adoptées par une concertation qui a réuni tous les acteurs.

Par Hance Guèye, Dakar



Le tissu entrepreneurial congolais est en général atone. Les seules industries qui échappent à la sinistrose sont celles du pétrole, des brasseries, du sucre, du bois, du ciment, des télécommunications, du tabac, de la minoterie… Pourtant, ce n’est pas le potentiel qui manque. Pays très arrosé, le Congo recèle de nombreuses opportunités dans le secteur agricole, agroalimentaire, les services et la transformation du bois.

La conséquence de cette situation est que l’économie du pays ne repose que sur les exportations du pétrole. Le gouvernement a entrepris, avec l’appui de ses partenaires de coopération, l’Union européenne, la BAD, l’AFD et la Banque mondiale, de corriger son économie déséquilibrée en améliorant la contribution du secteur privé.

Ses forces et faiblesses ont été diagnostiquées à cette fin par une concertation sur le thème : « Définition des contraintes prioritaires au développement du secteur privé en République du Congo » qui a réuni les 16 et 17 mars dernier à Brazzaville, l’administration, les entreprises, les structures d’appui et les bailleurs de fonds, soit tous les acteurs impliqués dans la conduite, la pratique et la gestion du secteur privé. Au total, une soixantaine de participants.

Les causes du faible développement du secteur privé ont été identifiées. Il s’agit des conflits armés (ici, la solution est toute simple : pour en finir avec les conflits armés, il faut juste deux choses : 1) restaurer la véritable démocratie 2) Eloigner l'armée de la politique, empêcher aux militaires en exercice de faire de la politique car il faut choisir entre l'armée et le pouvoir qui doit toujours échoir aux civils. Je vous signale que Sassou est un militaire et il est à la base des conflits armés du Congo), des infrastructures insuffisantes ou délabrées,(monsieur Denis Sassou Nguesso a eu douze ans pour améliorer la situation - donc c'est la volonté politique qui est ici le facteur prépondérant puisque nous avons démontré que le Congo a les moyens de se doter d'infrastructures viables)  du cadre institutionnel peu efficace, (le cadre institutionnel est pourri parce que le Congo est une dictature que Sassou Nguesso gère comme un royaume ; pour arranger la situation, il suffit d'organiser des assises nationales - peu en importe le nom pour restaurer des institutions crédibles) de l’insuffisance des capacités  (ici, je vous fais remarquer qu'il y a une foultitude de capacités à l'étranger et il suffirait d'un Etat démocratique viable pour qu'elles reviennent). Le classement Doing Business de la Banque mondiale, pour l’année 2008, rend compte du mauvais environnement des affaires. Il classe le Congo à la 178e place sur 181 pays répertoriés.



Insécurité

Cinq contraintes à résoudre prioritairement ont été répertoriées : l’accès au financement, la formation et l’information des acteurs et de la société, les infrastructures (énergie, transport, eau...), l’insécurité judiciaire et juridique, la corruption manifestée par la parafiscalité et les tracasseries administratives. Un plan d’action étalé sur cinq ans a été adopté.
Proposition
: Pour l'accès au financement, pourquoi ne pas prévoir un financement d'Etat pour aider les Congolais porteurs de projets au lieu de leur rendre la vie difficile par des tracasseries administratives ?  Le Congo doit rompre avec l'habitude d'attendre à chaque fois que les solutions viennent de l'extérieur - alors que l'Etat a été imaginé pour apporter des solutions ! Il faut encourager l'initiative privée des nationaux car nous savons que les capitaux vont au moins être réinvestis au pays. Le Congo a un grave problème de la fuite des capitaux et personne n'en parle parce que tous les membres du pouvoir font comme les étrangers en envoyant de l'argent sale, bien noir, blanchir dans les banques européennes.
Proposition : Rien n'empêche le Congo de créer une vraie chambre de l'industrie accompagnée d'une véritable école de management - pas les écoles privées dont l'Etat ne prend même pas le soin de contrôler la qualité des enseignements.
Proposition : après une guerre, le premier souci aurait dû être la rénovation générale des infrastructures nationales (énergie, eau, transport) mais on a juste bâti des routes pour aller en vacances à Oyo, un petit village qu'on essaie à tout prix de transformer en ville. Douze ans sont largement suffisants pour doter tout le Congo d'électricité de bonne qualité, pour créer un système national d'adduction d'eau potable ou pour constructive un grand circuit routier reliant tous les grands pôles économiques nationales et surtout, il n'y a pas que le sol, il y a les airs et les réseaux maritime et fluvial. Douze ans auraient largement suffi et aujourd'hui, l'industrialisation aurait toutes les conditions pour se mettre en place !
Proposition : La corruption est un mal connu depuis très longtemps mais hélas, le gouvernement n'y fait rien parce que les corrupteurs et les corrompus s'y trouvent. Il faut donc associer la communauté internationale en confiant ce travail par exemple à la banque mondiale - en lui donnant les pleins pouvoirs - question d'éradique jusqu'au dernier germe cette gangrène nationale. Explication : les Congolais sont eux-mêmes trop impliqués pour y remédier efficacement. Une aide extérieure est donc nécessaire. Ce qui m'a fait écrire que le plan de monsieur le ministre d'Etat Emmanuel Yoka n'a aucune chance de réussir !
Proposition : Nous savons tous que le pouvoir de CONGO-OYO a peur des entrepreneurs surtout quand ils ne sont pas du nord. Il se dit qu'un homme du sud qui devient puissant financièrement est forcément dangereux politiquement ; ce qui est faux car quand on réussit dans les affaires on est loin d'avoir le coeur à se préoccuper de politique.
DONC SIMPLIFIER, ENCOURAGER, SUSCITER, DELEGUER LA CREATION D'ENTREPRISE. L'ETAT PEUT MÊME CREER DES ENTREPRISES DONT LA GESTION SERAIT CONFIEE AU SECTEUR PRIVE. CA EXISTE, CA SE FAIT AILLEURS ET CA MARCHE TRES BIEN !
Proposition sur l'insécurité judiciaire : vu que le Congo copie le droit français en matière de juridiction, nous avons tous les éléments entre les mains pour combattre l'insécurité judiciaire. On peut même faire de l'éclectisme à ce propos  en regardant et en comparant ce qui se fait de mieux ici ou là.

Le gouvernement est déterminé à le mettre en œuvre. « Nous sommes ouverts à toute initiative », a assuré Adelaïde Moundellé-Ngollo, la ministre des Petites et moyennes entreprises chargée de l’Artisanat. Le gouvernement a déjà adopté un nouveau dispositif d’appui au secteur privé entrepreneurial.

Les partenaires de coopération ont aussi présenté leurs moyens d’appui à la réforme ainsi décidée. L’AFD a présenté l’ARIZ (Assurance pour le risque des investissements dans la zone AFD) destinée à accompagner les banques dans le financement des PME. La Banque mondiale et la Société financière Internationale (IFC) ont exposé leur politique financière en Afrique centrale, l’Union européenne, les instruments de facilitation et d’appui au commerce et au secteur privé et la BAD, le projet d’appui à la réinsertion des groupes défavorisés.

Tous ces partenaires ont réaffirmé leur détermination à accompagner ces efforts : « Que l’Etat jugule ces problèmes et le secteur privé connaîtra un début de relance au Congo ».

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:03
Monsieur Christian Brice Elion, le griot du royaume CONGO-OYO (Ce Congo-là) ne manque d'humour quand il écrit :

"Le Congo vient d’engager une atroce lutte anticorruption en lançant le 5 novembre à Brazzaville, un plan national de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude. La mise en œuvre de ce plan devrait permettre au pays d’éradiquer ce fléau gangrénant l’administration et de renforcer la bonne gouvernance. "

 

 Une atroce lutte ! On peut croire que le combat qu'on n'a jamais eu la force de mener depuis douze ans va enfin commencer avec une férocité léonienne. On ne peut s'empêcher d'admirer le talent de comédien de la classe politique congolaise qui 1) fait semblant d'ignorer un fait 2) pour ensuite faire semblant de le  combattre... atrocement ! Nous avons depuis longtemps fait la preuve de la mauvaise gouvernance congolaise. Ce n'est pas une volonté flegmatique qui va changer quoi que ce soit et pour preuve, à la fin de l'année, on en reparlera et je sais que  vous m'avez déjà donné raison.

Certes, il faut que le ministre d'Etat, coordonnateur du pôle de la souveraineté, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains (sic), Aimé Emmanuel Yoka, fasse un peu semblant de travailler tout de même ! Mais personne n'est dupe : les corrupteurs et les corrompus n'ont rien à craindre - en tout cas pas grand' chose de la justice congolaise qui est elle-même ... corrompue ! Qui sont les corrupteurs ? N'est-ce pas le clan Sassou & Nguesso lui-même au pouvoir et leurs amis qui viennent piller le Congo ? Qui sont les corrompus ? Là, il y a foule qu'il n'y aurait pas de place dans toutes les prisons de la république mais de nombreux membres sinon tout le clan Sassou & Nguesso est concerné.
Voici ce que nous dit maître Emmanuel Yoka, son Excellence, ministre d'Etat du royaume :


«Il faut donc au-delà et par delà l’efficacité limitée des instances de contrôle, d’enquête et de répression traditionnelle, un plan de lutte spécifique, structuré, ordonné et coordonné en vue de combattre avec efficacité les organisations qui recourent à ces pratiques condamnables», a-t-il déclaré.

Notre oncle bien-aimé du roi cobra parle d'"organisations" ; c'est un mot fort qui renvoie à la pègre, à la mafia et l'on voit mal comment  la Commission Nationale de lutte contre la Corruption, la Concussion et la Fraude (CNCCF) va réussir là où des instances de contrôle traditionnelles ont échoué aux dires de ce respectable monsieur. Non, Les deux Joseph, Lékaka et Mapakou savent qu'ils ne pourront rien faire - sinon boire du bon Champagne et profiter du mal qu'ils se promettent de combattre : LA CORRUPTION !

La seule chose qui sonne vrai dans le discours du ministre d'Etat, c'est le diagnostic : on a bien identifié le mal, c'est une gangrène corruptive mais quant au remède, rien n'est moins sûr car le laboratoire CNCCF n'a pas le talent nécessaire pour soigner ce mal récurrent. On reconnaît que " L’Etat n’a pas des moyens pour son développement économique parce que ceux-ci sont soutirés à la base par des fonctionnaires. " C'est un bon constat, l'Etat est corrompu depuis la tête et nous savons tous que le premier corrompu et le premier corrupteur sont une seule et même personne qui dispose de l'impunité. Alors, comment va-t-on faire ?

Non, monsieur le ministre, il faut arrêter de nous distraire. Votre neveu construit des hôtels à Oyo pour que vous puissiez aller là-bas avec vos maîtresses, vos corrupteurs, manger le ngolo que monsieur Sassou élève dans ses bassins. Ce plan est une moquerie de plus à l'endroit du peuple congolais, ce plan foireux n'est pas mieux que les lois anticorruption ou les instances qui sont payées à ne rien foutre au niveau de l'Etat. Partout, à tous les niveaux du royaume, nous enregistrons des aveux d'impuissance. Alors, j'aimerais bien connaître votre remède miracle face à la corruption, cette gorgone que nul ne peut regarder sans devenir aveugle. En fait, monsieur le ministre d'Etat Yoka, votre plan a déjà échoué parce que c'est une farce et une farce reste une farce même si on y applique la force.

Pour bien lutter contre la corruption, il faut :
- de la transparence dans les opérations financières de la république de sorte qu'on sache qui a reçu quoi pour en faire quoi et que ce dernier nous rende des comptes de ses actions. PUBLIQUEMENT ! A LA TELEVISION - avec des preuves ;
- qu'on nous démontre que l'argent de l'Etat a bien servi à faire ce qu'on avait décidé d'en faire en nous faisant un bilan comptable complet.
- qu'on contrôle le degré d'enrichissement de ceux qui ont en charge l'argent de l'Etat - en commençant par monsieur Denis Sassou Nguesso car l'argent de la corruption et de concussion se transforme vite en villa, en voiture, etc. Si on daignait être un peu sérieux, on pourrait y arriver mais la GORGONE CORRUPTION vous aveugle tant ! Cependant, comment peut-on demander de la transparence à la Fonction publique quand l'Etat lui-même ne publie pas ce qu'il gagne au nom du peuple et ne rend pas compte de ce qu'il fait ? C'est le mystère de la Gorgone qui est elle-même aveugle !
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 16:20
C'est une information qui mérite d'être diffusée : étrange comportement d'un opposant gabonais qui semble être en bons termes avec Ali Bongo - alors que tous les autres candidats à la présidentielle gabonaise font les frais de violation de la liberté de circuler ! Il semble qu'Ali Bongo, aux  dires de monsieur Siméon Jean François Ekoga, président du Rassemblement Démocratique du Peuple Gabonais (RDPG), aurait reçu deux fois (avant et après  l'élection présidentielle) monsieur Bruno Ben Moubamba - qui semble être le seul opposant à ne pas souffrir de l'interidction de quitter le territoire. Voici le message reçu sur HI5 de la part de cet homme qui est un ami du Lion de MAKANDA.  Ekoga est même prêt à essuyer une plainte en diffamation ; c'est dire qu'il est sûr de son fait. Je vous laisse vous faire votre propre opinion (j'espère que l'image est assez lisible) :
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