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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 22:31
Certainement sous l'impulsion de son président Nicolas Sarkozy qui souhaite récupérer les voix du Front National à la veille d'une élection, à croire la fille de Le Pen, Eric Besson a lancé un débat sur l'identité nationale, à savoir, ici, précisément l'identité nationale française - comme si les Français ne savaient pas ce qui fait qu'ils soient Français pour qu'ils prennent, comme ça, le temps de s'arrêter pour réfléchir sur ce qu'ils sont vraiment.
Notre propos, dans ce texte, est de montrer que dans toute société à haute teneur historique, l'identité nationale est le fruit d'une composition qui se recompose sans cesse sur la base d'un fond culturel. En effet, dans les sociétés traditionnelles africaines, par exemple, l'identité est assez stable car très peu d'éléments extérieurs viennent troubler la quiétude d'une culture qui reste enracinée dans des valeurs non assujetties à la compétition d'une autre.

Identifier, c'est définir un objet selon ses caractéristiques propres. L'identité rejette donc le recours à toute référence extérieure. Et c'est ici toute la difficulté pour ce qui est de l'identité nationale car nous allons voir que cette identité a fluctué tout le long de l'histoire jusqu'à composer un socle de base sur lequel se surajoutent de nouvelles valeurs. L'identité nationale serait donc cette partie d'elle-même qui ne vient pas d'un autre peuple mais ici, cette définition ne peut tenir car il est facile de démontrer que la culture française emprunte à la Grèce, à Rome et au judéo-christianisme. Le peuple lui-même est une composition. Histoire et grandeur obligent. Quant aux composantes démographiques, la France n'a pas arrêté à recevoir des flux d'immigrés qui ont fini par obtenir la nationalité française et tout ce magma humain se réclame de l'identité nationale - à moins dé finir des sous-identités françaises dans l'identité française.
A moins que le problème soit le suivant : on peut être Français sans posséder l'identité nationale française et cette identité signifierait qu'elle n'est pas la nationalité française. Alors, qu'est donc l'identité nationale ? Le sang ? Ô horreur, y aurait-il un sang pur national, typiquement français ? Ici, d'aucuns verraient des vieux spectres traverser le ciel français en criant : " de grâce, pas le sang ! Le sang français est un sang mêlé car son histoire est une ouverture qui n'arrête pas d'intégrer ceux qui ont décidé d'accepter les règles de la France".  Dans toutes les familles françaises, si on remonte au-delà de quatre ou cinq générations, on retrouve un ou deux ascendants étrangers. Le sol ? Est-ce le terroir qui serait le vecteur de  celle-ci ? Hélas, à l'heure actuelle, la population est citadine et chercher l'identité nationale dans l'odeur printanière des bois de France serait une erreur. Déjà que le territoire national a lui-même une histoire. La langue ? Non, la langue française ne saurait être à elle toute seule la composante essentielle de l'identité nationale française car les Belges qui parlent français autant que les Canadiens ou celui qui écrit ce texte, parlent français, certes avec des nuances mais bien la langue française qui elle-même aura évolué car la langue de Molière n'est pas celle de Nicolas Sarkozy car la langue elle-même s'est recomposée avec le temps en s'enrichissant des apports des langues avoisinantes. Ceux qui parlent la langue française ont certainement un facteur commun historique qui explique ce partage linguistique. On peut croire que la colonisation ou l'immigration pourrait suffire à expliquer cela. Certains diront le "génie français". Mais alors, quel est-il ? Ce génie est-il l'apanage des Français ou le retrouve-t-on également en Angleterre, en Russie, en Chine, au Japon, en Israël ?
C'est que l'identité nationale soulève plus de questions qu'elle n'en solutionne. L'identité nationale est une composition : un territoire, une ou des langues, des valeurs contenues dans une culture, des populations et une adhésion aux mêmes valeurs, tout ceci bien secoué par la cocotte-minute de l'histoire.
C'est donc que le problème doit être vu sous un autre angle. Et si le problème de l'identité se posait par rapport aux immigrés ? A ceux qui ne mangent pas du fromage, par exemple, ceux-là qui mangent du riz avec les mains, à ceux qui ne sont pas chrétiens, à ceux qui ne sont pas nés avec les valeurs de la nation française ? C'est ici croire qu'il existe un fond de valeurs identitaires que l'on ne peut acquérir si l'on vient de loin, si l'on n'est pas né dans le territoire. C'est que l'identité nationale peut apparaître ici comme la négation de l'intégration tant proclamée par les politiques. C'est croire que cette identité est fermée, totalement hermétique à tout apport extérieur. Seulement, voilà, les valeurs qui composent l'identité nationale sont en partie juridiques et ce droit évolue au contact de l'Europe qui vient prendre le dessus sur les identités nationales spécifiques.
A moins que cette identité nationale soit liée à la race qui pour certains contiendrait les germes d'un certain génie, d'une certaine âme, identité dont on aurait peur de perdre par le mélange avec les autres races. Ici, l'identité nationale, serait racisme, donc inavouable et personne ne souhaite réveiller de tels puissants démons qui risquent d'exploser la nation tout entière. Certes, lorsqu'on devient Français, on ne perd pas les fonds culturels ou identitaires antérieurs mais on les enrichit en les englobant dans la nouvelle identité nationale et il est certainement plusieurs façons mentales de porter l'identité nationale mais une seule façon de l'exprimer. Ex-primer car l'identité nationale s'exprime dans le cadre de la nation mais reste tout de même celui de l'individu qui fait qu'il y aura toujours autant de cuisines qui enrichiront la cuisine dite française qui elle-même s'épice au contact des autres cuisines.
Parler de l'identité nationale correspond à essayer de surfer sur la peur de la disparition d'un peuple en interdisant les mélanges et en balkanisant certaines catégories de la population française. Ceci peut paraître électoralement intéressant mais lorsqu'on est un président de la république dont les origines plongent autant dans la Hongrie que dans la France actuelle et que l'on représente bien cette identité nationale au sommet de l'Etat marié à une Italienne, il est à craindre que cette évocation ne soit une faute politique car au lieu de braquer les projecteurs sur ce qui rassemble, on les plaque sur ce qui fait les différences car en France même, les différences, il y en a et celles-ci se communautarisent. Nous nous contenterons du cas Corse comme illustration.
Cette identité nationale est comme un langage de la fermeture afin de la conserver intacte mais là encore, ayant ouvert les portes de l'Europe, il est impossible de prétendre la conserver par le biais de l'immigration zéro.
Et si l'identité nationale était une sorte de conscience collective, d'individu collectif qui grandit, change, tout en restant sur un socle précis qui permet qu'un pays soit reconnaissable par ses spécificités  par rapport aux autres ? En effet, l'identité procède de l'éducation et on peut au mieux parler d'une certaine éducation française. Or, tout ce qui procède de l'éducation n'est pas inné mais acquis. Aussi, au lieu de parler d'identité nationale, il vaut mieux de culture nationale, une culture qu'on pourrait transmettre par l'éducation, une éducation qui elle-même change avec l'histoire. Ce débat sur l'identité nationale est lancée mais nous constatons que les réflexions manquent et se font attendre. Il ne suffit pas d'exclure le foulard ou une certaine vestimentation car tout cela est contraire avec le principe de liberté tant chère à l'identité nationale française.
L'identité nationale est un processus collectif qui s'appuie sur un socle qui lui-même se recompose constamment pour se recentrer sur l'être collectif, un être qui change, un être qui est composite puisqu'alimenté par l'histoire. L'identité nationale serait donc comme une sorte de malaxeur subconscient de valeurs, de pratiques, de manières d'être pour qu'un être collectif soit possible.
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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 22:16

Appeler les immigrés en France à ne pas venir travailler, à ne rien acheter et à ne rien vendre pendant 24h le 1er mars 2010 : c'est l'objectif d'un collectif pour montrer que, sans immigration, l'économie française tournerait au ralenti.

L'idée n'est pas neuve, mais elle est originale. Le 1er mai 2006, un vaste mouvement de boycott économique était lancé par les populations d'origine hispanique aux Etats-Unis. Le principe est simple : ne pas aller travailler, ne pas aller à l'école, ne rien acheter et ne rien vendre. Pendant 24 heures.

L'objectif ? Démontrer le rôle de l'immigration dans la bonne marche de la vie économique du pays. Résultat : des usines contraintes de stopper temporairement leur production et, le même jour, près de deux millions d'immigrés manifestaient dans les rues de Los Angeles.

C'est cette «journée sans immigrés» que Nadia Lamarkbi veut reproduire en France. L'idée lui est venue après la polémique sur les propos du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux lors des universités d'été de l'UMP. «Ça a été le déclic», confirme cette journaliste franco-marocaine de 35 ans, qui «depuis longtemps» avait «le désir d'agir contre le mépris» vis-à-vis des populations immigrées.

Un boycott ouvert à tous

Rapidement, un collectif se crée pour promouvoir cette idée. Un site internet et un blog sont mis en place. Et la mayonnaise prend. La page Facebook de «la journée sans immigrés» compte déjà près de 5.000 membres et 10 comités locaux ont vu le jour.

Les «24 heures sans immigrés» auront lieu le 1er mars 2010. Une date symbolique puisqu'elle marque le cinquième anniversaire de l'entrée en vigueur du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), qui instaurait une immigration «choisie» sur des critères économiques.

«Nous voulons marquer les esprits et faire en sorte que le regard qu'on porte sur les immigrés change en France. Aujourd'hui, le mot «immigré» est quasiment devenu une insulte. Ce n'est pas normal», explique Nadir Dendoune, porte-parole du collectif.

Si le mouvement est principalement destiné «aux immigrés et à leurs descendants», «tous les non-immigrés solidaires et conscients de l'apport des immigrations à la croissance de notre pays» peuvent aussi participer au boycott. «Blacks, blancs, beurs, de gauche, de droite… ça doit être une cause nationale. Nous avons même envoyé une invitation à Nicolas Sarkozy. En tant que fils d'immigré, il doit se sentir concerné », ironise le journaliste.

Premiers soutiens

Dans la charte, publiée sur son site internet, le collectif assure vouloir «garantir une action indépendante en refusant et en se prémunissant de toute tentative de récupération». Mais ses membres savent que l'appui des politiques et des associations est «nécessaire pour que l'initiative fonctionne», admet Nadir Dendoune. «Nous avons déjà été contactés à de nombreuses reprises par des hommes politiques et des syndicats. Nous allons négocier avec eux. Tout en conservant notre indépendance».

Le député socialiste de Seine-Saint-Denis, Daniel Goldberg, a déjà apporté son soutien au projet : il regrette que des Français de la deuxième ou de la troisième génération «soient encore vus comme des étrangers».

Et le Réseau éducation sans frontières (RESF) pourrait aussi répondre présent. Son président, Richard Moyon, se félicite d'ailleurs de «l'élargissement récent de la palette d'actions sur la question de l'immigration». Une réaction, selon lui, «à la politique xénophobe menée par le gouvernement».

Interrogé sur cette initiative au Talk Orange-Le Figaro, Eric Besson a répondu : «Ne créons pas des épouvantails qui n'existent pas.» Et le ministre de l'Immigration d'ajouter : «Ce n'est pas la peine d'inventer une stigmatisation».

 Source : Le Figaro

 

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 23:57
Dans une interview que j'ai donnée à zenga-mambu, je me suis demandé quel était le degré de liberté du gouvernement, des ministres, face à l'omniprésence du clan Sassou & Nguesso dans la prise de décisions  car cet aspect est essentiel pour l'exercice de telle ou telle fonction ministérielle. Si à chaque fois qu'un ministre prend une décision, un membre du clan peut facilement la défaire, comment peut-on croire faire ainsi avancer une politique  comme le fameux " Chemin d'avenir " ? Monsieur Denis Sassou Nguesso a failli recevoir, d'après la rumeur la démission de Claudine Munari, ministre du commerce,  dans l'affaire qui l'oppose à Jean-François Ndenguet, Général de son royaume et corrompu en chef de la part des Libanais qui lui auraient construit une villa en signe de reconnaissance pour service rendus. Au Congo, aucun commerçant  étranger ou national digne de ce nom n'exerce sans avoir un protecteur à un haut niveau militaire ou policier, peut-être même politique. Dès qu'un Libanais ou un Ouest-Africain est dans l'embarras, il n'a qu'un de fil à passer et le voilà tiré d'embarras.
Quelle est donc cette affaire ? Sous l'instigation de Claudine Munari, ministre du commerce, un Libanais qui vendait des produits périmés aurait été mis en prison. Dans un article, j'avais demandé à madame Munari d'arrêter de se contenter des petits commerçants mais de voir aussi auprès des gros poissons comme la CFAO de Bolloré, entre autres - au lieu de se contenter à agresser les petits commerçants qui font un petit commerce de survie. La communauté libanaise a fait appel à leur protecteur, le Général Jean-François Ndenguet qui a vite fait de le sortir du trou, sapant ainsi l'autorité de Claudine Munari qui du reste est une bonne amie de maman Antou, l'épouse du reptile royal en personne. Ayant appris la nouvelle de la mise en liberté du Libanais, excédée, Claudine Munari aurait préparé sa démission. Le reptile royal au parfum de l'affaire aurait demandé qu'on remette le commerçant qui vend des produits périmés à nos compatriotes en prison.
Tout ceci doit encore être vérifié puisqu'on prétend avoir remis le Libanais au "gnouf" ce jeudi...
Cette affaire est une parfaite illustration de l'exercice réel du pouvoir par le clan Sassou & Nguesso par le fait qu'il est capable de contrefaire une décision prise par un membre du gouvernement. Face à de tels comportements, il est compréhensible que le réexamen par le FMI de l'option PPTE ait été reporté. C'est en effet sous la houlette du FMI que se fait la théâtralisation de la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude. En fait, les ministres, pour ceux qui ne sont pas membres du clan, ne sont que des faire-valoir. Ils ne sont là que pour donner l'illusion d'une unité nationale - alors que les membres du clan Sassou & Nguesso occupe TOUS les postes de décision dans l'administration, la police, l'armée, la fonction publique, etc. Il leur revient donc en dernier d'appliquer ou de ne pas appliquer une décision prise à un certain niveau ministériel. On l'a vu dans le cas du défunt Jean Serge Essous quand Okandzi assassin et directeur général du budget a décidé de ne pas exécuter une injonction ministérielle lui demandant de débloquer de l'argent publique afin que 3S soit de nouveau envoyé en France pour des soins. De toutes les façons, le clan se réunit à Oyo pour prendre les véritables décisions qui concernent le pays.
Monsieur Denis Sassou Nguesso, pour donner l'illusion d'une cohérence vis-à-vis de sa fausse parole donnée lors de son investiture était obligé de soutenir son ministre car une démission aurait fait jaser et le piège d'attrape-nigaud que notre cobra royal tend au FMI risquait tout simplement d'être mis à mal. Nous demandons au FMI de ne point se précipiter dans le traitement du dossier de l'accès du Congo au nombre des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Il faut que le FMI exige aussi la fin de la domination des nordistes et des Mbochis dans toutes les hiérarchies car comment peut-on lutter contre la corruption s'il y a une collusion ethnique généralisée ? Il est plus facile de s'entendre entre nordistes qu'entre nordistes et sudistes. En fait, c'est ce complot ourdi contre les ressortissants du sud évincés à tous les postes de direction qui fait si mal au Congo puisque la logique du détournement, de la corruption et de la concussion est partagée par tous les ressortissants qui se sentent proches de monsieur Denis Sassou Nguesso par le sang, l'alliance ou la région. Le FMI doit exiger un pluralisme ethnique dans toutes les administrations, dans la fonction publique, au niveau judiciaire, à la douane, etc. Sans cette condition, monsieur Dominique Strauss-Khan, vous allez vous faire entuber par monsieur Denis Sassou Nguesso car il n'y aura pas de véritable lutte contre la corruption, la concussion ou la fraude : les nordistes ont ourdi un complot pour saigner le pays. et on voit mal comment un juge mbochi pourrait condamner un corrompu mbochi et surtout comment un Jena-François Ndenguet pourrait mettre les siens en prison - déjà qu'il a du mal à admettre qu'un Libanais soit emprisonné. Soyez plus exigeant si vous ne voulez pas être ridiculisé par un homme qui manie très bien le mensonge, un homme qui sait si bien manipuler les autres  et qui risque de vous faire passer pour une bourrique !
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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 23:55
Voici la preuve que le petit peuple qui n'est pas membre du clan au pouvoir a droit au même traitement. L'hôpital d'Oyo, parce qu'il se trouve dans le village natal de monsieur Denis Sassou Nguesso, on aurait pu croire qu'il est bien lôti mais on se rend compte qu'il manque de personnel, de services, de microscopes, de médicaments et de moustiquaires entre autres problèmes comme les panneaux solaires qui ne marchent plus ou les malades qui sont à deux dans un même lit. C'est ici qu'on se rend compte que l'ethnie n'est qu'un prétexte pour conserver le pouvoir. Sassou a prévu de construire une clinique spécialisée avec un hôtel à côté en prévision de sa mort car on pourra dissimuler son corps et différer l'annonce de sa mort, le temps que son clan règle les questions de succession. Cette clinique spécialisée n'est en tout cas pas pour le petit peuple. Regardez donc !


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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 20:05
Essous, "3 S", le monument de la musique congolaise qui a fait les beaux temps des Bantous de la capitale, est mort, aujourd'hui 25 novembre 2009, à quinze heures. Gravement malade, il avait réussi dans un premier temps à obtenir une somme de dix millions de francs cfa pour se faire soigner à l'étranger. Hélas, il a choisi un voleur, un escroc en la personne de Théo INKON, neveu de Martin Mbemba, pour l'accompagner en France. Une fois sur le sol français, Théo Inkon s'est enfui avec un peu plus de quinze mille euros qui aurait permis de soigner ce saxophoniste et clarinettiste de talent, chanteur à ses heures. Avis à tous ceux qui connaissent ce monsieur ou qui le verront dans les ngandas parisiens ou dans les macquis, évitez de boire la bière qu'il vous propose car il pourrait vous faire croire que c'est son argent - alors que c'est l'argent qui aurait permis de soigner un digne citoyen du Congo.
C'est un homme malade, abandonné par un lâche qui n'emportera pas en enfer l'argent qui aurait permis qu'on le soigne, qui va reprendre l'avion pour le Congo. Arrivé au Congo, une autre démarche a été faite pour qu'on le renvoie à nouveau en France mais cette fois-ci, c'est le directeur général du budget, cet assassin d'Okandzi, qui a bloqué le dossier - alors que tout avait été fait pour faciliter la rapidité de son traitement. C'est ça, le Congo, un pays où même quand la nation se montre généreuse à l'égard de ses enfants qui ont participé à son histoire, il faut toujours qu'un salaud vienne mettre sa saleté pour anéantir la bonne intention. Nous sommes sûrs que si Essous était mbochi, Okandzi aurait vite signé le bon de sortie du trésor pour donner une nouvelle chance à cet homme qui avait  voué sa vie à donner du plaisir aux autres. Essous aurait encore pu être en vie si le coeur d'Okandzi n'avait pas été durci par le fait qu'il est devenu un froid meurtrier ; ce qui a eu le chic de dévaloriser la vie humaine à ses yeux. Surtout quand il s'agit de la vie d'un sudiste...
Essous, c'était l'homme qui avait fait danser ma mère, un chanteur qui de sa voix grave et suave vous berçait quand il ne vous charmait pas au saxophone. C'était l'égal d'un Manu Dibango, un homme qui était connu de tous les mélomanes amoureux de la rumba congolaise.
Dans cette affaire, le grand tort revient une fois de plus à l'Etat congolais qui ne nous a pas doté d'hôpitaux dignes de ce nom car au lieu de perdre du temps en courant d'un continent à un autre, Essous aurait pu se faire soigner au Congo, là où il aurait bénéficié du soutien de ses enfants, de ses amis et des mélomanes congolais.

Okandzi, cet homme qui a froidement assassiné son cuisinier du sud  et qui a échappé aux mailles de la justice congolaise parce qu'il est mbochi, doit être fier d'entendre qu'Essous est mort et de savoir qu'il est responsable de ne pas avoir débloqué l'argent qui aurait permis de le renvoyer en France puisqu'on ne pouvait le soigner au Congo.On peut se demander dans un premier temps pourquoi on a choisi cet homme sans scrupule de Théo Inkon pour l'accompagner en France avec la responsabilité de gérer l'argent - alors qu'on aurait pu choisir un de ses enfants pour cela. Monsieur Inkon, vous ne vous enrichirez pas avec 15000 euros. Inconscient comme vous l'êtes, vous aurez vite fait de dépenser en futilité l'argent du crime, l'argent du péché.
Okandzi doit avoir la confiance du reptile royal pour qu'un assassin comme lui soit directeur général du budget car entre loups, on se connaît, on s'apprécie, on s'entrelèche les derrières. Cependant, il faut qu'il s'attende à être jugé un jour car lorsque nous rétablirons la justice dans notre pays, nous rouvrirons tous les dossiers baclés par les juges de l'oyocratie.
Après l'assassinat physique de Rapha boundzéki maquillé en crise cardiaque, voilà que disparaît à présent un grand nom de la musique africaine - comme si l'argent était plus important que la vie humaine. Essous Spiritus n'est plus !

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 14:19
Chers abonnés à la newsletter,
chers compatriotes,
mesdames et messieurs.
Bonjour.
Je vous annonce la création prochaine d'un nouveau parti politique autour d'idées nouvelles et d'un projet novateur dont l'objectif est de restituer le Congo avec toutes ses richesses aux Congolais. Je m'adresse d'abord à vous parce que vous avez fait le choix de me suivre depuis des années pour certains et je sais que feu Bruno Jaquet Ossébi ne pourra malheureusement pas lire ce message, lui qui est toujours abonné à la newsletter.

J'ai fait l'objet d'une attaque judiciaire par le pouvoir de Brazzaville au travers d'un homme qui est le bras droit de monsieur Denis Sassou Nguesso, un homme qui mange à sa table et qui partage le même sang venimeux avec lui : monsieur Maurice Nguesso. C'est dire que le clan au pouvoir reconnaît ma valeur car nombreux écrivent, nombreux ont des sites mais sur le plan qualitatif, le pouvoir sait que votre serviteur a le potentiel de rendre le peuple congolais heureux en lui restituant sa liberté confisquée.
Pourquoi la création d'un nouveau parti politique ? Pour la simple raison que les idées que j'incarne, ma vision d'un Nouveau Congo, ne sont représentées nulle part et vous aurez le privilège de vous en rendre compte, vous d'abord - avant les autres.
J'ai dit au Tribunal de Grande Instance de Paris, celui-là même où a été jugé Dominique de Villepin, puisque nous avons été convoqués le même jour, le 21 septembre 2009, que je ne combattais pas des individus mais un système et que jamais je ne renoncerai.
Je suis pour certains un David face à des Goliaths mais j'ai foi que porté par l'espérance d'un peuple et mon idéal qui n'est pas attaché aux choses de la terre, à l'argent, ensemble, nous pouvons réussir.
N'ayez pas peur : nous ne sommes pas seuls. Il y a toutes les âmes de ceux qui ont foulé le sol de notre pays qui sont avec nous. Il est difficile de se lancer dans une arène où les ennemis sont nombreux mais celui qui ne combat pas a déjà perdu et nous sommes vaincus faute d'avoir accepté de combattre, combattre dans le bon combat et ce combat exige qu'on renonce à sa petite personne pour la dissoudre dans une PERSONNE GLOBALE, le peuple congolais.
Si vous m'encouragez, j'irai vite et vous connaissez ma capacité de travail ; je serai encore plus sublimé que je me sentirai compris, suivi car le peuple congolais a besoin de s'identifier à quelque idéal nouveau et j'ai bon espoir qu'ensemble, vous et moi, pour lui, pour ce peuple tant et tant trahi par des hommes qui n'ont rien compris à l'histoire, nous pouvons bâtir  demain un nouveau Congo.
Vive le Congo-Brazzaville uni et libre !
                             Jean-Pierre IBOUANGA, alias LION DE MAKANDA
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 16:30

COMMENTAIRE : C'est un mail envoyé par un ami, le "nouveau denisien", qui est tellement révélateur de beaucoup de choses comme le fait que la femme de Kinfouissia est l'amie d'Antoinette Sassou Nguesso ; ce qui laisse présager de contacts entre Kinfoussia et Sassou au travers de leurs épouses, que j'ai tenu à vous faire profiter de son message que j'ai divisé en parties avec des paragraphes précédés par des titres en majuscules et en gras. Là où nous sommes d'accord avec lui, c'est dans le questionnement : si le Front est une vraie opposition pourquoi Ngouélondélé qui a dirigé les services secrets de Sassou Nguesso ne balance pas ce monsieur pour qu'il soit arrêté ? Il peut envoyer à DNCB les infos compromettants pour que nous les transmettions à la justice tout en les rendant publics ! Alors, pourquoi Dzon qui connaît aussi d'énormes secrets compromettants dont certains de nature financière se tait  - alors même que Sassou n'a pas hésité à le compromettre dans un listing de la BEAC ? La suspicion que nous avions sur ce Front se renforce et vous pouvez être à présent sûrs qu'il ne vous reste pas beaucoup de véritables opposants. Dans peu de temps, je mettrai mon programme en ligne et si vous y adhérez nombreux, je crée un parti. La nécessité de la création d'un parti apparaît quand vos idées ne sont représentées nulle part. Et c'est bien le cas de celles de LDM, votre humble serviteur. DNCB va devenir un parti politique dont l'objectif est de restituer le Congo avec toutes ses richesses à ses véritables propriétaires : LE PEUPLE CONGOLAIS.

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Mon frère Mouvimat,


  •  A PROPOS DES MERCENAIRES ET DE LEUR CHANGEMENT D’IDENTITE ET DE NATIONALITE EN DEVENANT DES CONGOLAIS

 


Pensez-vous qu'un mercenaire peut utiliser son propre son nom lors des missions qu'il effectue?
Aujourd'hui si les Rwandais qui ont combattu lors du génocide venaient encore à porter ou utiliser leur nom,c'est que le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) remontera facilement à leur source, tout comme cela s'est fait avec quelques-uns en Belgique, Allemagne, Canada, ou l'arrestation y a pas longtemps de Idelphonse Nizeyimana en Ouganda le mois dernier. L'erreur de ses hommes, disons la plupart qui sont en exil aujourd'hui est de ne pas avoir eu l'ingénieuse idée de changer d'identité, ce que Sassou a veillé à faire avec ses troupes Rwandaises et Zaïroises de peur d'être poursuivi à la longue de complicité, et je peux vous assurer que bon nombre d'entre eux ont des passeports congolais, comme vous l'avez si bien écrit lors d'une de vos rédactions sur les Libanais possédant des passeports Congolais. Aujourd'hui,  tous les étrangers vivant au Congo pour des raisons mafieuses en possèdent ; on ne sait plus exactement qui est Congolais ou qui ne l'est pas.


La seule distinction est au niveau de visage, car c'est facile de reconnaitre un Rwandais, un Ouest-africain, entre autres....

 

 

  • A PROPOS DU « FRONT »

 


Aujourd'hui même, ce soir,  j'ai lu votre article sur "Sarkozy négocie-t-il avec Sassou et les membres du Front un gouvernement d'union nationale ?"
Mon frère Ibouanga Mouvimat, Sassou et son clan arrivent à nous mener depuis plus de 30 ans en bateau. Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas encore trouvé sur sa route un Stratège Politicien Congolais  :  allant de Youlou jusqu'aux membres du Front, personne n'arrive à l'atteindre à la cheville ; il connaît mieux que personne au Congo tous les rouages et combines de la politique Congolaise, Africaine et Mondiale.

Mais sur votre article, vous vous posez la question comment se fait-il que l'on n'ait pas vu un Membre du Front, ou même leur représentant, et pourtant  il y a quelques têtes en France en ce moment, et ceux qui sont au pays, que leur coûterait un aller-retour sur Air france après avoir récolté dans le passé leur part dans la mangeoire  ?
Qui peut mieux détruire médiatiquement Sassou aujourd'hui si ce n'est pas le Général Ngouélondélé et Mathias Dzon, deux grandes personnalités du Front qui connaissent Sassou plus que tous les opposants actuels qui luttent contre lui ? Le Général a été responsable durant plusieurs années des services secrets de la république, il connaît trop bien Sassou pour avoir fait marié son fils et sa fille au clan de la famille Nguesso, mais vous connaissez l'histoire mon cher Frère, pourquoi continuez-vous à dormir debout ?
Le Général est venu plusieurs fois à Paris, a tenu  des meetings avec plusieurs opposants, est passé sur plusieurs radios et chaînes tv, y compris Télésud, de même pour Dzon. Pourquoi n'ont-ils jamais dit qui est réellement Sassou, quelles sont les pratiques qu'il instaure lui et son clan pour régner depuis un quart de siècle ? Pourquoi certains opposants comme Kolélas et Yhombi ont trahi leur propre idéologie ? Qui a aidé Sassou à reprendre le pouvoir à Lissouba qui avait pourtant l'armée entre ses mains ? Pourquoi Lissouba peut-il rentrer au pays tandis que   Moungounga et Koukébéné ne peuvent-ils pas rentrer chez eux, et pourquoi le silence du Front à ce sujet ? Ne sont-ils pas ceux qui risqueront de venir faire oublier ce Front qui a montré sa vraie face après avoir trompé le peuple sur les enjeux des élections (« on n'ira pas, on y va, n'allez pas voter ») et qui a perdu sa face à la dernière minute ?

 

 

  • A PROPOS DU GENERAL MBAOU

 


Libres sont les membres du Front, mais pourquoi pas Mbaou ? Lors de négociations avec le ministre Yoka (Oncle même de Sassou), l'avocat Malonga membre du Front tout comme Mbaou a-t-il oublié de plaider pour le  cas du Général ? Peut-on dire que le cas Mbaou n'est pas pareil,  vu qu'il est peut être le vrai opposant car ayant combattu auprès de Lissouba ce Sassou lors de la guerre civile de 1997 ?

 

DES LIENS ENTRE LA FEMME DE KINFOUSSIA ET ANTOINETTE SASSOU NGUESSO A TRAVERS  LA FONDATION CONGO-ASSISTANCE


Kinfoussia Guy Romain : qui dans le quartier Château d'eau dans l'arrondissement Makélékélé ne sait pas que la Femme légitime de ce Monsieur travaille dans le cabinet de notre Mama Antou épouse de Sassou ? Qui ne le sait pas à Brazzaville ou au Congo ?
Qui ne le sait pas au Front, j'ai entendu certains de ses proches dire que c'était avant, je dis faux, et ça tous les Congolais qui connaissent le visage de l'épouse de Kinfoussia le savent, car là où est Antoinette l'épouse Kinfoussia n'est jamais loin, nombreux de la Diaspora qui ne le croyaient, quelques-uns les ont vues de leurs propres yeux à Lourdes en fin d'année passée lorsque Mama Antou et Jocelyne Lissouba ont prié auprès de Mâ Marie.

 

 

  • SI LE FRONT ETAIT UNE VRAIE OPPOSITION…

 


Vous avez auprès de vous des gens comme le Général qui était au service de la nation depuis Marien Ngouabi jusqu'à Pascal Lissouba, ben je pense qu'au lieu de perdre le temps à des procès sur les Biens Mal Acquis qui n'arrivent pas aboutir depuis des années, passons aux choses sérieuses afin de faire tomber définitivement Sassou : les membres clés du Front qui ont travaillé avec Sassou n'ont qu'à dire exactement certains secrets d'état graves qu'ils cachent, et je pense que le Monde entier sera au courant de qui est ce Monsieur au sourire aimable mais au cœur noir comme du charbon. A partir de là, je pense que Jean Pierre Mbemba aura à sa compagnie un proche dans les cellules de la Haye.
Hélas, comme on dit l'on ne peut trahir un frère de la même secte même si nous avons quelques différends, Lissouba avait su le faire avant en disant : «  loin de moi l'idée de refaire le monde », malgré qu'il pensait que Sassou n'était pas un être humain, allant même à le qualifier de boucher, une vidéo postée par vous-même (www.wat.tv/video/lissouba-parle-apres-putsch 1997-17bor_kuue_.html). En tout cas j'espère que vous avez pu la regarder et la comprendre avant de la mettre en ligne.

 

 

  • CE QUE LE NOUVEAU DENISIEN PENSE DE KOVALIN…

 


Je pense qu'au lieu d'entendre des messieurs comme Kovalin, le samedi en meeting en salle, qui plus est pour moi, ce monsieur n'a même pas sa place en politique, je  ne sais même pas s'il sait réellement ce qu'il dit, en voulant rendre les sudistes plus sudistes, ou en créant des clans politiques sudistes, tout ça pour nous emmener où ? Après tant de guerres civiles au Congo et en Afrique, je vois qu'il y a des gens qui pour moi n'ont pas pu entrer dans les années 2000 mais sont encore restés dans les années 1900. A quoi cela servirait-il de refaire encore les erreurs du passé avec les clans qui se sont formés dans le pouvoir du monopartisme, de celui de Lissouba, puis de Sassou à nos jours ? Tandis qu’ailleurs, l'on ne cesse de crier à l’Unité nationale, dans des meetings en salle, la diaspora crie : « Division nationale !» Toutes mes félicitations.

 

 

  • LE CONGO RISQUE DE NE PAS CHANGER APRES SASSOU, A VOIR CE QUI SE PASSE PAR EXEMPLE AILLEURS (RDC, GABON, TOGO)…

 


Je prendrai uniquement le cas de l'Afrique Centrale, sans regarder ce qui se passe ailleurs. Après plus de 30
années de Mobutu et 40 années de Bongo, les mêmes erreurs qu'on pu faire les Zaïrois aujourd'hui Congolais démocrates et les Gabonais seront les mêmes que feront les Congolais après Sassou, car ne nous disons pas qu'une fois ce Monsieur mort, le Congo sera libre et vivra en paix et heureux. Hélas, ce qui se passe en RDC et au Gabon risquera de nous arriver et peut-être même pire si nous ne prenions pas conscience dès maintenant car Sassou lui sait qu'il n'est pas immortel, vous n'avez qu'à lire dans son regard lorsqu'il va saluer la dépouille d'un de ses proches ou ceux qu'il a aimés, vous y lirez la peur dans ses yeux et son regard car il sait que bientôt ça sera son tour et lui à déjà commencé à préparer son APRES.


Tandis que les opposants Gabonais combattaient sans savoir réellement combattre,  Bongo, quant à lui avait suffisamment le temps de préparer son APRES, et voilà pourquoi tous les opposants ont été pris par surprise et n'ont pas su déjouer les plans d’Ali à élection dernière, car une élection ne se prépare pas lors d'une campagne électorale mais bien avant le début de la campagne, et on dit : « en guerre tous les coups sont permis ».
Cela sera de même pour les Congolais lorsque vous regardez uniquement ses deux vidéos (www.youtube.com/watch?v=xYS938NOC8w     et      www.youtube.com/watch?v=SllYJYHDqSQ) , vous sentez comment Sassou arrive à transformer son peuple à sa merci malgré la souffrance atroce qu'il lui fait subir.

 

 

  • SASSOU S’OCCUPE D’AFFAIRISME ET LAISSE SON CLAN MATER LES OPPOSANTS…

 

 

Sassou n'a plus le temps de s'occuper de ses opposants, laissant le temps aux Ndenguet, Mokoki, Adoua,Yoka, Mvouba, et autres proches. Aujourd'hui son regard est sur ses biens qu'il veut protéger à tout prix et à son APRES.
Voilà pourquoi nous sommes tous appelés à fournir plus d'effort et à changer notre fusil d'épaule, car nous n'utilisons pas jusqu'aujourd'hui la bonne épaule.

 

 

  • L’IMPORTANCE DES TEMOIGNAGES DE PERSONNAGES CLES

 


Tant que nous n'arriverons pas à faire parler des gens comme TOUADI Jean-Léonard et Patrick KIBANGOU sur le sujet réel du Congo,
tant que nous n'arriverons pas à faire joindre ces deux grandes personnalités qui peuvent être des Grandes têtes à faire face à Sassou et à lui contrer sur ses lobbies, chose que TOUADI peut aujourd'hui fréquenter et discuter afin de déjouer Sassou…

Hier, nous étions en 1997 lorsqu'il reprenait le pouvoir avec les armes à Lissouba. 2002 : organisation des élections où  tout le monde sait comment cela s'est déroulé, et il a pu rester au pouvoir. 2009, idem avec cette fois-ci un coup d'Etat que tout le monde a évoqué de gauche à droite mais qui n'a pas suffi pour le décrédibiliser au plan Continental et International. 2016????
Attendons voir ce qui pourra se passer. Mais de 1997 à 2009, cela fait 12 années, je ne pense pas que Lissouba et les autres auraient prédit qu'ils passeraient autant d'années en exil. Je ne pense pas que les Congolais imaginaient vivre, manger et respirer aussi longtemps encore ce Sassou après l'époque du Mono.
Continuons ainsi et voyons voir ce que les choses donneront. Car nous n'arrivons pas à comprendre une chose : aujourd'hui, les années passent, les âges se multiplient, les espoirs disparaissent, les choses se dégradent de plus bel, mais la suprématie de Sassou demeure.


                                     Bien de choses  à vous.

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 19:35
Depuis que monsieur Denis Sassou Nguesso s'est autoproclamé illégitimement "reptile royal" derechef, aucun chef d'Etat européen n'a officiellement reconnu ce pouvoir. C'est qu'il y a de la gêne dans cette affaire. De l'agacement aussi. C'est que les frasques du clan Denis Sassou Nguesso apparaissent au grand jour et il devient de plus en plus difficile de soutenir - même pour des raisons financières un régime criminel et criminogène, un régime corrompu et corrupteur qui fait la honte de la gent humaine. Certes, face aux pesanteurs de l'argent, le droit se fait muet ou aveugle mais l'occident semble être à la croisée des chemins car il y va de la survie du modèle civilisationnel qu'il vante comme être le meilleur  déjà mis à mal par le saccage de la planète dont le climat se dérègle. Ce modèle semble poursuivre une logique suicidaire pour des intérêts pécuniaires ;  d'où son soutien à des énergumènes comme Denis Sassou Nguesso qui n'ont aucune considération pour la vie humaine. Hier, ce sont les Français qui n'avaient aucune considération pour les autochtones des colonies, aujourd'hui, c'est un nègre en chef qui n'a aucune considération pour ses propres compatriotes. Au nom de la grandeur : en effet, le chef des esclaves est un chef tout de même et il a pour lui toutes les miettes de richesses que lui laisse le maître. Ce comportement risque de provoquer un jour la fin de la puissance française car un nouvel esprit africain éclot doucement et il est prévisible que le règne de la France sur ses ex-colonies au travers d'Etats faibles, corrompus et totalement à la solde des puissances de l'argent est sur le point de prendre fin.  D'aucuns diront la françafrique a  des ressources mais l'histoire aussi. Hélas, tout a une fin et la françafrique doit se résoudre à mourir à son tour. Elle ne peut perdurer indéfiniment.
Le problème de Sarkozy est simple : il faut sauver la face d'un système monstrueux qui la sert si bien et la France est prête à tout - d'abord à exiger à Sassou une modification de sa Constitution pour créer un poste de vice-président qui accéderait automatiquement au pouvoir s'il venait à décéder et ensuite mettre en place un gouvernement d'union nationale car Sarkozy sait très bien que Denis Sassou Nguesso salit l'image de la France qui l'a ramené au pouvoir en  gérant le pouvoir comme un bien privé. L'homme de la rupture verbale, Nicolas Sarkozy, chercherait, selon la rumeur qui m'est parvenue lors de mon séjour à Paris, un moyen pour donner un semblant de "légitimité
" à son valet Denis Sassou Nguesso. Et le moyen qu'il aurait trouvé pour divertir les Congolais serait de boutiquer un gouvernement d'union nationale, véritable raison, paraît-il pour laquelle certains membres du "Front" seraient à Paris.
Sassou Nguesso, Sarkozy le sait, eu égard à tous les éléments dont il dispose, n'est plus président de la république car il ne peut fonder une légitimité sur la tricherie, la violation de toutes les lois électorales. La présence de Sarkozy à Brazzaville pour redorer l'image de monsieur Sassou nguesso n'a pas suffi à redorer son image et la France redoute que l'affaire lui échappe car il y a une tension sourde au Congo qui pourrait trouver une fissure un jour et exploser au visage de la puissance qui tire toujours les ficelles au Congo. Il y a trop d'enjeux, trop d'argent à perdre pour la folie d'un seul.  La France, pour les intérêts d'un Bolloré et de Total-Elf-Fina, est prête à tout et nous devons continuer à la pousser dans ses retranchements car Sarkozy, en ce qui concerne ses promesses africaines, a déjà échoué. Il a été forcé de soutenir Denis Sassou Nguesso sous le conseil de Claude Guéant.
Samedi, les Congolais ont organisé une marche et nous n'avons pas vu un seul membre du "Front" dont j'ai du mal à qualifier comme "Front de l'opposition" car ils semblent tous, pour ce qui est de ses membres, rechercher à entrer dans le cercle des positions dominantes qui fait que pour l'instant, notre pays est victime de trahison perpétuelle. La marche était pourtant prévue pour demander un dialogue national inclusif mais on voit très bien que ceux qui se mettent aux avan-postes veulent directement prendre leurs ordres auprès de monsieur Sarkozy en personne. Ils  ont beau dire : "Vous ne savez pas ce que nous endurons au pays ; vous êtes ici, en France, etc" , leur crédibilité est petit à petit entamée. En fait, en jouant le rôle d'une fausse opposition qui ne s'oppose en rien et qui a juste profité de l'opportunité de l'élection présidentielle pour jouer les premiers rôles, cette opposition donne un peu de crédibilité démocratique à monsieur Denis Sassou Nguesso comme pour dire : "Vous voyez ? Au Congo, il y a une opposition !" Il y a ceux qui pensent qu'il vaut mieux une opposition que rien, même une opposition de façade. En se présentant à l'élection présidentielle tous ensemble au lieu de ne présenter qu'un seul candidat pour enfin demander à la population de ne plus aller voter, cette fausse opposition trouble a perturbé le peuple et a  ainsi fait le jeu de monsieur Denis Sassou Nguesso.
 Non, il nous revient de mettre en place une véritable opposition qui saura elle affonter le  pouvoir de Brazzaville et l'obliger à nous restituer la chose la plus précieuse qu'elle ait volée au peuple congolais : LA DEMOCRATIE. Nous devons résister à toutes les tentations et le spectre qui recherche des serviteurs pour avilir notre dignité, nous y sommes dedans, en plein ! Si Christ, fils de Dieu, a été trahi, la divinité crucifiée à Golgotha, c'est que nous ne sommes pas à l'abri de bonimenteurs qui parlent pour tous avec leur bouche à eux, avec leurs mots mais parce qu'ils ont reçu l'ordre de le faire.
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 18:38


L’affaire à forte odeur de corruption et de détournements de fonds publics faisait depuis quelques semaines le tour des coulisses des milieux diplomatiques américains et notamment au Département d’État. Le célèbre New York Times dans son édition du 17 Novembre 2009, vient de la révéler au grand public. Un vrai scandale, équato-guinéen celui-là, qui vient ainsi s’ajouter à d’autres dénoncés dans d’autres pays africains. Teodoro Nguema Obiang, ministre des forêts et de l’agriculture de Guinée Équatoriale principal mis en cause voit peser sur lui des accusations de corruption et de détournements de fonds publics. Ce qui choque les auteurs de l’enquête c’est non seulement que ces faits sont avérés - du moins si l’on en juge par les fonds détenus par le fils du président de Guinée Équatoriale-  mais le plus grave c’est qu’il réussit toujours à se voir délivrer un visa d’entrée aux États-Unis malgré les restrictions qui sont en principe sensées être appliquées à tous ceux qui auraient des liens directs ou indirects avec la corruption, ceci conformément à une loi signée en 2004 par le président George W. Bush et renforcée par une autre votée par le Congrès américain en 2007.

 

La villa de Nguema Obiang a Malibu



Car c’est bien de corruption qu’il est question ici, sinon par quels moyens Teodoro Nguema Obiang a-t-il pu s’offrir une villa de 35 millions de dollars à Malibu dans l’État de Californie, un jet privé de 38 millions de dollars, quatre Ferraris d’une valeur de 1 million de dollars à raison de 250.000 dollars chacune, 2 Rolls – Royce de 700.000 dollars à raison de 350.000 dollars chacune, une bentley de 240.000 dollars, 2 maybachs de 700.000 dollars à raison de 350.000 dollars chacune ?

Ces chiffres ne sont en aucun cas des estimations de journalistes, mais bien des données produites et rendues publiques par une agence spécialisée américaine à savoir l’United States Immigration and Customs Enforcement qui dépend en réalité du Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (United States Department of Homeland Security) un département de l'administration fédérale américaine créé en novembre 2002 à l'initiative du président George W. Bush, en réponse aux attentats du 11 septembre 2001. Son objectif est d'organiser et d'assurer la sécurité intérieure du pays. C’est donc une agence dont la crédibilité ne fait l’ombre d’aucun doute puisqu’elle est chargée entre autres du contre-espionnage au sein du territoire américain.

Teodorino Nguema Obiang


Ainsi les allées et venues de Teodorino Nguema Obiang, comme celles de beaucoup d’autres leaders et personnalités africaines et du monde n’échappent pas à l’Etat américain. Mais la grande question que beaucoup se posent est celle de savoir comment une personnalité dont les soupçons de corruption n’échappent pas aux autorités américaines continuent de bénéficier d’un visa d’entrée aux États-Unis en violation des règles, lois et autres bonnes intentions visant à interdire l’entrée sur le sol américain de tous ceux-la qui pillent l’Afrique, ses biens et fonds publics ?


Odeur de pétrole

Depuis 1996 la Guinée Équatoriale a inscrit son nom en lettres d’or sur la liste des pays producteurs de pétrole, se classant au passage troisième pays d’Afrique Subsaharienne après le Nigeria et l’Angola. En 2007 le pétrole a rapporté environ 4.8 milliards de dollars à la Guinée Équatoriale. Des langues au Département d’État américain se délient. Pour certains officiels en poste, les liens serrés que la Guinée Équatoriale entretient avec l’industrie pétrolière américaine seraient pour beaucoup dans le non renforcement de la loi sur la délivrance des visas. John Bennet Ambassadeur des États-Unis en Guinée Équatoriale de 1991 à 1994 est affirmatif à ce propos en déclarant qu’effectivement c’est grâce à son pétrole que la Guinée Équatoriale bénéficie de ces « faveurs » alors que les officiels du Zimbabwe pour ne prendre que eux sont interdits d’entrée aux États-Unis. Ces deux États sont presque pareils et si le Zimbabwe avait des ressources pétrolières poursuit John Bennet, ces officiels ne continueraient pas à être bloqués aux portes des États-Unis. On apprend d’autre part que les quelques 400.000 barils de pétrole produits par jour en Guinée Équatoriale sont majoritairement exploités par des compagnies américaine comme Exxon mobil, Hess ou encore Marathon. Tout ceci provoque bien entendu des mécontentements, des frustrations et de la colère chez certains Sénateurs. C’est le cas chez Patrick J Leahy , Sénateur Démocrate du Vermont à l’origine de la loi sur la restriction des visas et qui est convaincu que Teodorino Nguema Obiang est un corrompu. Alors dit-il "Le fait que quelqu’un comme Teodorino Nguema Obiang continue de voyager librement entre son pays et les États-Unis montre bien que le Département d’État n’applique pas vigoureusement la loi comme l’aurait voulu le Congrès". « Il y a de nombreux officiels de certains pays étrangers qui exploitent les ressources du pays pour leurs intérêts personnels et la loi est claire là-dessus, si vous le faites, vous n’êtes pas  le bienvenu aux États-Unis ».


Transfert de fonds

Un rapport du département de la justice datant du 4 septembre 2007 révèle que le Gouvernement américain croit savoir que la richesse de Teodoro Nguema Obiang provient de l’extorsion et du détournement des fonds publics. Ainsi entre avril 2005 et avril 2006 Teodoro Nguema Obiang a fait transférer pas moins de 73 millions de dollars aux Etat-Unis à travers les comptes de certaines entreprises pétrolières opérant en Guinée Équatoriale. Toujours suivant le même rapport, de 2005 à 2006 le fils du président équato-guinéen a transféré d’importantes sommes d’argent entre son pays et l’étranger. De nombreux mouvements de fonds sont ainsi partis d’une banque en Guinée Équatoriale, ont transité par la Banque Centrale de France avant d’atterrir aux États-Unis dans des comptes de certaines banques comme Wachovia, Bank of America ou encore UBS. Pas moins 33.799.799.99 dollars ont par exemple été transférés en six semaines. Il n’est pas exclu que cet argent soit parti dans l’achat du jet privé de Teodoro Nguema Obiang. Ce dernier aurait notamment mis en place en Guinée Équatoriale une taxe dont les fonds provenant de l’exploitation du bois étaient versés non pas dans les caisses du trésor public, mais plutôt directement dans le compte de Teodorino Nguema Obiang qui de l’avis de certains observateurs pourrait remplacer son père au pouvoir. Un autre rapport du département de la sécurité intérieure américain révèle que Teodorino Nguema Obiang voyage régulièrement avec plus de 1 million de dollars liquide et qu’il ne déclare pas. En temps normal, une telle faute lui vaudrait jusqu'à cinq ans de prison aux États-Unis. On apprend également que Teodoro Nguema Obiang voyage avec un passeport diplomatique bien que ses voyages aux États-Unis n’aient rien à voir avec des missions diplomatiques.

Eve, la célèbre rappeuse américaine
et ex de Nguema Obiang

 

Aux Etats-Unis justement, Teodorino a étudié l'Anglais à la Pepperdine University à Malibu, en Californie. Il y est cependant plus connu pour son côté "playboy", sauvagement riche, dépensier et extravagant. Des sources lui attribuent des dépenses quotidiennes aux montants faramineux (avoisinant les 200.000 dollars) dans les magasins de la place. Monsieur le Ministre y est aussi connu pour des vagues créées autour de sa relation avec la célèbre rappeuse et actrice americaine "Eve". En 2006, Teodorino a mis les gros moyens pour séduire la belle américaine qui, finalement, n'a pas pu résister face à une telle démonstration de force financière: 75.000 dollars en une soirée pour un dîner ; 700.000 dollars pour la location du yacht du milliardaire de Microsoft Paul Allen pour une petite croisière intime à Noël avec la chanteuse ; 25 millions de dollars sur un album de Eve sous le label "Detroit's TNO (Teodorino Nguema Obiang) Entertainment", etc... Sous la pression incessante de son entourage et progressivement mise au fait des réalités du régime équato-guinéen, l'américaine par ailleurs engagée dans quelques oeuvres à caractère social, a fini par ne plus se sentir très à l'aise aux côtés de son "dépensier-ministre-potentiel-futur-président" de boyfriend. Ils ont break up, comme on dit ici.


Accusations rejetées en bloc

Que répond donc le fils du président équato-guinéen de toutes ces accusations de corruption dont il fait l’objet ? En tout cas Teodoro Nguema Obiang n’entend pas se prononcer sur cette question, apprend-t-on du porte parole de Qorvis Communications, un cabinet de relations publiques basé à Washington DC et travaillant pour le compte de la Guinée Équatoriale. En revanche, Gabriel Mbega Obiang Lima , frère de Teodoro Nguema Obiang et par ailleurs ministre des mines, de l’énergie et de l’industrie lui trouve tout simplement que tout ceci arrive parce que son pays est en train de réussir. Il nous apprend ainsi que son pays s’est engagé dans la lutte contre la corruption.

En attendant de voir plus clair dans cette affaire, la Guinée Équatoriale continuera de pomper tranquillement son pétrole et la famille Obiang s’enrichira encore et encore au détriment de la population dont trois quart vivent en dessous du seuil de pauvreté suivant le rapport 2009 du Fonds Monétaire International. Pire encore la mortalité infantile est passée de 10 à 12% selon le rapport 2009 de l’Unicef.

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 17:59
L'affaire du Beach fait à nouveau parler d'elle. Ce week-end, à Paris, j'ai appris que Norbert Dabira, sous le coup d'un mandat d'arrêt international (ce qui explique qu'il ne quitte plus jamais le Congo) s'était plaint d'avoir été lâché par monsieur Denis Sassou Nguesso et qu'il ne voulait pas payer seul. Certes, il peut se planquer dans sa DRTV mais un jour, il n'échapper pas à la justice qui est comme un serpent capable d'attendre des décennies devant votre petit trou que vous sortiez pour respirer avant de vous jeter en prison.
Voici ce que l'on peut lire sur le site mediapart. fr :
"
Les fantômes de l'affaire des «disparus du Beach» frappent à l'Elysée. Dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy et que Mediapart révèle, l'avocat des parties civiles de ce dossier instruit depuis 2002 en France pour «crimes contre l'humanité», demande au président de la République «d'intervenir afin qu'hors de toute entrave ou pression, la procédure [...] puisse reprendre et poursuivre sereinement son cours normal». Cette requête intervient après cinq années d'imbroglios judiciaires."
La justice va devoir se montrer plus juste qu'elle ne l'est déjà et pour cela, il ne faudra pas qu'elle regarde au portefeuille ou au rang social car une vie en vaut une autre. Quand on voit le gouvernement de Brazzaville garder le Général Mbaou en prison sans aucun motif, - alors que sa femme est malade et qu'elle voudrait passer les fêtes avec son époux,  on se demande comment des individus comme Denis Sassou Nguesso peuvent faire l'objet d'atermoiement de la part de la justice - notamment française. Sarkozy est devant un dilemme : s'il ne fait rien, le monde entier saura qu'il soutient un dictateur, un assassin comme monsieur Denis Sassou Nguesso mais s'il laisse la justice de son pays suivre son cours, il confirmera que dans ce pays l'indépendance de la justice a encore un sens.
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