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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 00:13
L'objectif de ce jet est d'introduire un concept juridique nouveau en matière de Droit International. Il n'est plus possible au XXIème siècle de se contenter des principes de "non-assistance à personne en danger" et du droit d'ingérence humanitaire pour cause de catastrophe humanitaire - alors même qu'un pays qui est un ensemble de personnes dont la majorité peut-être mise en danger par la gloutonnerie financière de quelques-uns - peut être en danger : la preuve est donnée par l'histoire qui témoigne de la disparition de nations et d'empires ; si nous ne faisons pas attention, les atteintes, portées ici et là à l'environnement, provoqueront la disparition de toute l'humanité - par la gloutonnerie de quelques-uns qui dévastent la planète au nom de l'argent ; il sera trop tard quand on s'en rendra compte car la planète est un être vivant que nous sommes entrain de tuer et en le faisant, nous nous suicidons pour l'appétit d'un petit nombre de malades mentaux qui tiennent ce monde en otage par l'argent.
Vous allez suivre un raisonnement simple qui vous permettra de comprendre qu'il faut à présent dépasser la vision humanitaire qui a court dans l'idéologie internationale qui s'est arrêtée à la naissance du droit d'ingérence humanitaire dont nous avons déjà montré les limites dans un précédent écrit que vous pourrez relire à souhait. C'est que le Droit international évolue peu - alors que les droits nationaux n'arrêtent pas d'innover.
Le concept bien admis dans nos esprits de non-assistance à personne en danger renvoie à un principe qui veut que quiconque, parlant de l'être humain, n'intervienne pas quand son semblable est en danger, est coupable d'un crime et qui dit crime dit condamnation.
Déjà que cette notion peut-être juridiquement ambigüe car la mise en danger de sa propre vie peut être un facteur qui empêche d'agir en ce sens. Exemple : " Je vois un homme qui est sur le point de se noyer mais je ne sais pas nager et je n'ai pas de téléphone portable et il n'y a personne aux alentours, le premier téléphone disponible étant à des kilomètres". Suis-je coupable de non-assistance à personne en danger parce que j'ai évité de me mettre en danger au non de la survie de ma propre personne qui est la première loi naturelle ? De l'autre côté, je suis un milliardaire qui voit des enfants mourir de faim - alors que mon argent peut en sauver un, deux, trois, plus. Suis-je coupable de non-assistance à personne en danger ?
Cependant, là, nous devons introduire la dimension de l'espace national et de l'espace international : à l'international, il n'y a aucune obligation légale imputée à un riche Américain si un enfant palestinien ou congolais meurt de faim et qu'il soit au courant. On procédera par caresser son côté charitable s'il en a au travers d'associations de fondations humanitaires de sorte que la spontanéité d'être humain laisse la place à une institutionalisation du comportement qui rallonge les délais et diminue la capacité de sauvetage d'une opération qui a besoin de beaucoup de paperasse pour se mettre en place. On pourrait croire que sur le plan national, c'est différent mais c'est à peu près pareil.
Nous regardons tous les jours bafouer le droit international qui doit se faufiler entre les interstices des droits nationaux et au final, tous ces atermoiements conduisent à l'inaction et nous sommes impuissants face à l'injustice ici et là. Notre monde, certes, n'est pas un paradis mais on peut le rendre meilleur sinon comment comprendre qu'on ait pu vaincre l'esclavage, le nazisme, l'apartheid ?
Souvent, les lignes fortes partent de quelques individus, parfois même d'un seul et la force de sa conviction finit par être partagée par tous - par devenir un principe universel. Donc l'espoir n'est pas à bannir. Et comme disait je ne sais qui : "Les grandes idées finissent par germer dans plusieurs esprits à la fois", des esprits qui peuvent être très éloignés les uns des autres mais auourd'hui très rapprochés par les médias, par la communication qui est à présent planétaire. Les grandes idées, on le dit souvent, se détachent des esprits qui les enfantent pour vivre en tant que mèmes, principes idéels purs qui engendrent d'autres idées ou des actions partout où elles s'incrustent.
Notons que le danger dont il est question ici est la mort - immédiate, proche, en cours mais certaines juridictions introduisent désormais le principe juridique de précaution car faut-il attendre que l'on soit en situation d'irréparable pour légiférer ? Ne peut-on le faire plus tôt pour éviter le pire ? Doit-on attendre qu'un enfant qui a faim soit proche de mourir de faim pour parler de non-assistance à personne en danger ? Qui doit s'engager dans ce cas ? Un individu ? Toute la société ? Je réponds toute l'humanité. Nous avons tous autant que nous nous reconnaissons la fibre humaine l'obligation de sauver toute vie en danger ou sur le point de se mettre en danger ou qui pourrait se mettre en danger et les nuances sont nombreuses. Oui, nous le savons bien entre l'éthique et le Droit, il y a de la marge et un peu de place pour la philosophie et surtout, le droit n'est pas hélas une science exacte et personne n'a essayé de réfléchir dans ce sens car ce serait certainement l'une des trouvailles les plus révolutionnaires de l'humanité !
Toutes ces digressions conduisent au fait que la totalité humaine - même si elle se dédouane cloisonnée dans des nations, des continents, des familles, est responsable de la totalité qu'elle constitue et si on y parvenait, on ferait de la terre un paradis et Dieu ne nous serait plus d'aucune utilité ! Mais le rêve ou l'imagination, pire, certaines abstractions ou chimères, peuvent se matérialiser pour le bonheur de plusieurs...
En envisageant qu'il arrive que tout un pays, soit une composition multiple de plusieurs personnes,  soit  en danger comme dans le cas des faillites bancaires américaines ou tout simplement des comportements frisant la folie de nos jeunes dictatures africaines entre autres, le concept de non-assistance à pays en danger n'est pas une chimère et un jour, toutes mes idées que vous jugez utopistes, finiront par faire du chemin quand des personnalités placées aux bons endroits et aux bons moments s'en inspireront.
A la question : " A qui doit-on imputer la non-assistance à pays en danger ?", je répondrai à toute l'humanité, à tous les autres pays, coupables de n'avoir rien fait, d'avoir laissé doucement un pays comme le Congo sombrer - alors que les banques savent que monsieur Sassou Nguesso et les siens pillent et laissent piller le pays. Vous me répondrez : "auprès de qui portera-t-on une accusation contre l'humanité entière ? Auprès de Dieu ? Mais il ne répond pas ou il n'existe pas ! " Je vous réponds qu'une telle idée amènera un type de tribunal international qui se met doucement en place et qui comme le Tribunal Pénal International et un jour, à présent que l'Europe fait l'Union, que l'humanité parviendra à une structuration plus globalisante, on mettra en place une telle juridiction.
On doit sauver les peuples des dictateurs avec la manière et non comme Bush a voulu agir en Irak avec les mauvaises intentions ou de faux prétextes. Aucune, je dis bien aucune dictature ne survivrait un jour face à la  vindicte mondiale qui se dote des moyens d'appliquer sa juridiction qui aura le droit de transgresser les frontières que le Rwanda traverse allègrement en RDC pour des mauvaises raisons.
En fait, nous sommes encore quelque part entre l'homme et l'animal, entre l'ange et le démon, parce que l'Homme, je vous le dis, l'Homme, nous ne sommes pas encore parvenus à ce stade, l'Homme, c'est-à-dire, la totalité de l'Humanité vivant en tout Homme et tout Homme vivant réellement dans la totalité des Hommes, c'est à mon avis, la définition de DIEU. Dieu n'est pas quelque part ; il est simplement l'animal devenu Homme et l'HOMME, ce n'est pas l'hybride que nous sommes. Même une société de fourmis nous dépasse car les Fourmis Sont des Fourmis, chacune ayant assimilé la totalité pour laquelle elle travaille et la totalité travaille pour elle...

                              Mouvimat IBOUANGA LOUNDOU 
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