Titre : LA DEMOCRATIE N’EST PAS UN PRINCIPE DEMOCRATIQUE
Sous-titre : Plaidoyer pour un droit d’ingérence démocratique universel transitoire.
Algorithme :
-soit l’histoire du monde(histoire humaine)
C'est une histoire qui se résume en terme de luttes entre ceux qui veulent enfermer la liberté et ceux qui veulent la délivrer. Une histoire de la lutte des classes sociales, une histoire de luttes pour la conservation, l'acquisition de positions dominantes, une lutte entre nations, entre continents, entre individus, une lutte d'ambitions, une lutte pour la survie, pour la grandeur...
-soit l’apparition des nations
Les nations-Etats actuelles sont une sorte d'équilibre entre nations belliqueuses qui fatiguées de se faire la guerre, les empires étant difficiles à maintenir, se partagent l'espace, les zones d'influence et vont jusqu'à délimiter des peuplades qu'elles ne connaissaient pas. On a partagé le monde comme un pain de mie, on a créé des nations là où elles n'existaient pas.
-soit la géographie du monde
De part et d'autre des Tropiques, le sort des êtres humains est différents : au nord, 20% de l'humanité consomment 80% des richesses du monde ; au sud, les peuples sont pauvres et croupissent sous la dictature. Au nord, ils ont trouvé un équilibre de classe appelé "démocratie" où les individus ont des droits qui sont constitutionnellement garantis. Au sud, les nations sont jeunes, sortent à peine des indépendances et ne possèdent pas la maîtrise technologique des pays du nord du continent qui ont façonné la géographie terrestre au travers de leurs conquêtes de l'espace.
Aujourd'hui, la géographie n'est plus un frein car il est possible de se rendre d'un point de la planète à un autre et plus personne grâce aux moyens de communication ne peut ignorer ce qui se passe dans le moindre recoin du monde où vit la plus petite âme humaine. De sorte que la géographie et les conditions de communication rendent les pays développés coupables de ne rien faire là où leurs semblables souffrent...
-soit le nord de l’Europe
C'est en Europe que sont nées toutes les guerres et toutes les grandes catastrophes de l'humanité comme l'esclavage, la colonisation, la conquête de territoires préalablement occupés par de vieux peuples, de vieilles civilisations que les nations européennes ont détruites pour substituer leur culture basée sur un matérialisme débridé. L'Amérique est fille de l'Eurpoe ; elle n'est qu'un pendant de la culture occidentale. C'est au nord de l'Europe que l'on trouve les plus vieilles démocraties dont certaines cohabitent encore avec la royauté qui n'a été abolie qu'il y a quelques siècles. La démocratie est un équilibre entre la liberté, l'inégalité, les droits et la survie de l'individu grâce au travail du groupe, de la communauté.
-soit le capitalisme
C'est une fille de la liberté de l'homme à entreprendre mais son seul défaut, c'est qu'il ne peut se faire qu'au travers d'un lien de subordination qui ressemble fort à un esclavage déguisé car le salaire n'est qu'une façon d'agir pour que l'esclave ne meure pas. Processus qui enrichit quelques-uns par le travail de tous au travers du droit de propriété, le capitalisme a fait de ceux qui l'ont l'ont créé les maîtres du monde car ils tiennent la bourse qui peut changer le monde si l'objectif qu'il poursuit, à savoir l'enrichissement personnel était modifié. Mais le capitalisme n'est pas mauvais en soi car il produit des richesses qui font les grandes nations et les richesses rendent l'assouvissement des libertés possible. Le niveau de vie de tous est tiré vers le haut par le progrès des savoirs et des techniques et la culture globale s'émancipe en créant un microcosme où l'on peut vivre sans que la misère soit absolue comme en Afrique ou dans tous les pays où la démocratie n'existe pas. Il se constate que là où est le capitalisme, là aussi se trouve la démocratie qui crée un équilibre entre l'inégalité des richesses et la contribution de tous à une société meilleure qui sans brider les libertés les conjuguent au travers de l'Etat qui prend à tous pour donner à l'un et à l'un pour donner à tous. Le pouvoir politique n'est pas grâce à ce système la seule source d'enrichissement ; ce qui qui atténue la convoitise des hommes à l'égard du pouvoir. L'accession au pouvoir par le consentement de la majorité rend la légitimité plus forte et donne le la qui force tout homme politique à oeuvrer pour la communauté nationale. Le système de droits et de devoirs fonctionne même s'il n'est pas parfait car - même le plus petit des citoyens se sent membre de la république parce que sa voix compte puisque ses droits sont respectés, car il sait que ses devoirs garantissent la liberté de tous.
-soit le principe de non-ingérence
Principe louable qui veut que chaque nation-Etat reconnue par les autres s'administre seule pour éviter tout acte de colonisation, le principe de non-ingérence garantit la liberté des peuples à s'autodéterminer par eux-mêmes selon le mode de gouvernance que les peuples auront accepté. C'est là qu'il y a un problème car dans certains cas, les peuples se voient imposer des dictatures - sans qu'ils leur soit possible de rompre ces chaînes qui les entravent. Le principe de non-ingérence est-il compatible avec les dictatures ? Que non ! On a créé un principe d'ingérence humanitaire pour sauver les hommes s'ils sont victimes des catastrophes naturelles comme la faim et la maladie. Or, c'est là que l'on se trompe car la maladie et la faim ne sont pas causées que par des causes naturelles : la dictature peut les engendrer en provoquant les guerres, en détournant l'argent destiné à soigner les peuples. Il faut une vraie réflexion sur le droit de non-ingérence qui tout en garantissant la liberté des peuples à s'autodéterminer, permet aussi l'abomination dictatoriale - de sorte que la plus grande partie de l'humanité - donc l'humanité mathématiquement - vit dans des conditions proches de l'animalité.
-soit le droit d’ingérence humanitaire
Voilà l'expression de la solidarité humaine dans ce qu'elle a de plus louable car on explose les barrières nationales, raciales pour ne voir en l'autre que l'homme, notre semblable : des hommes viennent au secours d'autres hommes au nom de notre nature commune - puisque ceux qui sont en difficulté ne pourront pas s'en sortir tous seuls à cause d'une grande catastrophe. Il n'y a qu'à déclarer la dictature grande catastrophe humanitaire. Certes, là encore, les humanitaires ont besoin de l'accord des Etats pour agir - alors qu'il leur suffirait d'avoir l'accord des peuples. Ce qui s'applique parce qu'un tsunami est passé par là et que des hommes sont morts est valable en politique - car la dictature tue plus que le tremblement de terre, la dictature en suscitant la faim, tue par la faim comme elle tue par la guerre ou toute sorte de violence. Il faut donc passer du droit humanitaire spécifique à un droit d'ingérence démocratique transitoire pour que les peuples soient mieux servis par ceux qui prétendent gouverner en leur nom.
-soient les catastrophes dans les nations du sud
Elles sont presque toutes le fait de l'homme politique et de la mauvaise gouvernance qui peut être corrigée par l'avènement d'une véritable démocratie qui ne se réduit pas au suffrage universel qui n'a de sens que si à l'objectif quantitatif d'obtention de la majorité des voix correspond la réalisation d'un projet qualitatif jugé meilleur pour la gestion du patrimoine et des richesses de la nation tout entière.
- soit la démocratie
il ne s'agit pas d'un simple système électoral où on se contenterait de voter car si les esclaves pouvaient voter leur maître cela ne les affranchirait pas pour autant. Non, la démocratie va au delà d'un système électoral où chaque voix compte car on peut assister à l'élection démocratique d'un dictateur - comme ce fut le cas pour Hitler. On doit se rappeler qu'Hitler a été démocratiquement élu. Certes, l'élu sait qu'il pourrait être sanctionné à la prochaine élection s'il venait à décevoir le peuple mais cette peur positive qui l'amène à tenir ses engagements n'est pas tout car l'alternance politique est assurée et nul ne peut revendiquer le pouvoir définitivement. Le code démocratique dans ces pays veut que la règle admise par tous soit la loi, une sorte d'idéal vers lequel on tend continuellement au travers du débat d'idées. Acteur principal en démocratie, le peuple est juge suprême dans l'attribution du pouvoir qui est géré en son nom pour son intérêt - même si on observe que l'Etat favorise souvent la classe capitaliste dominante. La conquête du pouvoir n'a plus lieu d'être quelle que soit l'ambition démesurée des uns et des autres, l'armée étant une sphère de défense nationale qui n'est nullement au service d'un seul individu. Cet état de choses conduit à ce que la "chose publique" ait un sens pour lequel des élus travaillent - alors que dans la dictature, on vient aux affaires pour soi et par sa soi en usant de force ou de stratagèmes politiques...
Si le principe de la démocratie est bon, alors il est universel
L'humanité partage le même bon sens, indépendamment de la couleur, de la culture, de la race : ce qui est bon pour l'Occident est bon pour l'Afrique et le reste du monde car nous voyons les effets bénéfiques des phénomènes en question chez les autres et le désastre de leur absence chez nous. La démocratie est bonne et produit du bien pour l'Occident. Son absence dans les pays du sud crée la misère et la mort car à la place le mode de gouvernance n'est autre que la dictature - une force de royauté déguisée.
Or il n’est pas universel car il n'est présent qu'en Europe et dans les nations d'origine caucasienne - héritières de la culture grecque qui l'inventa à Sparte après une victoire sur l'Orient de Xerxès.
Il n’est pas dans la nature ; il est donc strictement humain.
La démocratie ne se trouve pas dans les moeurs des lions et des hyènes ; c'est un phénomène éminemment humain. Et ce qui est humain, dépend de nous car nous n'avons pas à prendre en compte des probabilités naturelles - hasardeuses.
Nous pouvons décider d'imposer la démocratie - parce qu'elle est bonne pour les peuples. Le président n'est pas comme chez les hyènes le mâle alpha qui a toutes les femelles et qui a la part du lion.
PROBLEME : COMMENT DEMOCRATISER LA DEMOCRATIE ?
Comment faire pour que les dictatures disparaissent et qu'elles soient remplacées par les démocraties ? Comment sortir les peuples du piège de la non-ingérence qui les exposent à l'esclavage et au manque de liberté ? Certes, la démocratie ne peut être décrétée. Alors, il faudra un jour que ça soit les peuples qui décident par referendum de quel mode de gouvernance ils veulent : veulent-ils de la royauté ? De la principauté ? De la république démocratique ? De la république dictatoriale ? L'ONU viendrait organiser le referendum pour éviter toute tricherie et s'il le faut, elle peut gérer de façon transitoire cette démocratie au nom des peuples car les peuples y trouveraient vraiment un gain en bien-être et développement.
- Si l’ONU est là pour gérer les problèmes du monde, alors elle doit avoir aussi pour mission de travailler à conduire toutes les nations à la démocratie.
Or ce n’est pas le cas (à cause du principe de non-ingérence) : la non-ingérence est un mauvais principe car elle expose la plus grosse portion de l'humanité à croupir dans la misère, le manque de liberté et l'esclavage le plus honteux. C'est une idée qui peut être améliorée, dépassée, changée, remplacée par une autre plus belle, plus conforme aux aspirations humaines. Il ne s'agit pas de retomber dans la colonisation car telle n'est pas la mission de l'ONU, le seul organisme capable de susciter de la confiance auprès des peuples. Seulement, cet organisme peut avoir cette mission noble mais il faut d'abord qu'elle devienne une instance démocratique, un grand hic qui empêche le monde de tourner rond puisque les grandes puissance mondiales y exercent une sorte de dictautre au travers de leur droit de veto conféré par la possession de la bombe atomique(pas étonnant que d'autres pays essaient de l'avoir)...
Soient les dictateurs dans les pays non-démocratiques
Ces dictateurs ne sont là que parce que l'ONU légitime leur pouvoir en reconnaissant de tels gouvernements illégitimes parce que le principe même de la démocratie ne sévit pas au sein même de l'ONU. C'est à une non-assistance à peuple en danger qu'on assiste. Et il faut savoir que ces dictateurs ne sont que les larbins des nations riches qui ont trouvé par eux le moyen de poursuivre leur oeuvre coloniale qui est de prendre pour pas grand' chose les richesses des ex-pays-toujours colonisés d'Afrique et d'ailleurs.
Soient les richesses du monde
Soit la partie des richesses dans les pays non-démocratiques : elles sont malheuresement exploitées par les nations capitalistes qui imposent des dictateurs à la tête des nations africaines, par exemple pour leur piller les richesses.
Soit le principe de la démocratie (c'est en fait une démocratie par délégation avec droit de retrait dans une durée limitée et dans des mandats restrictifs)
Soit le principe de la liberté des peuples ; or les peuples qui subissent les dictatures ne sont pas libres et comment peut-on parler du droit de non-ingérence là où les peuples ne sont pas libres de l'exercer ?
Donc les bases rationnelles du monde sont corrompues ; il faut donc les modifier – ce qui est un travail ardu mais pas impossible : tout est possible au correctif de la raison. Il nous suffira de convaincre que les destins des peuples sont liés et les aspirations qui sont bonnes ici, le sont aussi là et que l'exploitation éhontée du rapport de force entre le nord et le sud ne doit pas être le cadre par lequel se lit le développement des nations et des rapports qui les lient. Il se vérifie que toute irrationnalité qui conduit à l'enrichissement est tolérée. C'est donc là qu'est le noeud qui bride la raison, le point crucial où l'homo sapiens doit travailler pour mériter d'être vraiment un homo sapiens, un homme sage.
Soit les nations la font elles-mêmes
Soit le principe démocratique est mis en place par autrui
Il faut donc un principe d’embargo universel :
-contre les dictatures ;
-contre les nations démocratiques qui profitent des dictatures ;
Soit le lien de la démocratie et des nations capitalistes.
Histoire de la démocratie
Il faut la faire en remontant depuis la démocratie grecque qui n'avait de démocratie que le nom. De toute façon, le peuple n'incarnait pas la totalité mais une caste ; ce que la Grèce a introduit, c'est le vote, l'élection mais non la démocratie proprement dite...
Ces nations ont été celles qui ont violé les libertés des autres peuples en les réduisant à la servitude, en les colonisant, en les néocolonisant - au nom d'une supériorité raciale, au nom de la supériorité martiale. Il ne suffit pas d'avoir un semblant de démocratie interne alors qu'externellement, on ne respecte aucun principe démocratique qui caractérise les droits de l'homme qui sont complètement à réformer...
-Soient les dettes payées par les masses populaires
-Soient les richesses nationales détenues par les gens riches pour la joie de les détenir.
-Soient les problèmes de l’industrie capitaliste : licenciement, délocalisation, baisse de la croissance.
-Soient les richesses du monde qui sont détenues par quelques individus.
Donc les démocraties sont imparfaites mais supérieures aux dictatures :
-liberté d’expression, liberté d’entreprise, droit privé, droit public, suffrage universel, pluripartisme.
Donc il faut repenser la démocratie
Il faut aussi repenser la marche de l’histoire du monde
-L’avenir : plus de pauvreté pour les nations non-démocratiques, des conflits sociaux en perspective dans les nations riches.
-Il faut vraiment démocratiser la démocratie.
-Il faut fixer un seuil d’enrichissement individuel en reversant le trop perçu au profit de tous.
-soient les erreurs de l’histoire : invasions, colonisations, pillages, etc.
-soit leur connaissance
-Soit le statu quo qui veut régner sur l’histoire.
-soit la mondialisation pour plus de richesses et plus de pauvreté.
-Le cours de l’histoire n’est pas immuable.
Il peut être modifié en bien ou en mal.
Or il a déjà été modelé en mal.
Donc il faut lutter contre les puissances hostiles au bien de tous sans briser le génie créateur.
Les démocraties sont corrompues si leurs richesses sont bâties sur des dictatures
Les droits de l’homme doivent être revus et corrigés
RENFORCEMENT DE L’ONU
-Indépendance vis-à-vis des nations puissantes
-veto remplacé par le suffrage universel
-plus grande indépendance financière
-un vrai pouvoir militaire capable de combattre pour les libertés et l'instauration de la démocratie.
Les peuples qui ont l’avantage de la démocratie ne doivent pas accepter d’être dépossédés du droit de revendiquer :
-plus de clarté dans les affaires publiques,
-plus de sanctions.
La démocratie revue et corrigée doit devenir une nécessité vitale puisqu’elle est le meilleur système pour le moment.
Tous les continents, tous les peuples, toutes les nations, doivent aspirer à plus de liberté, plus de démocratie si ce n’est à la démocratie. Il faut universaliser la culture de la démocratie par les livres, par l'enseignement - par tous les moyens...
SOLUTION : LA DEMOCRATIE EST UN PENDANT DE LA LIBERTE ET, COMME TOUS LES PEUPLES ASPIRENT A LA LIBERTE, C'EST QU'ILS ASPIRENT A LA DEMOCRATIE QUI N'EST PAS BONNE QUE POUR L'OCCIDENT. SI CETTE HYPOTHESE EST ADMISE, ALORS IL EST DU RESSORT DE L'HUMANITE ENTIERE D'OEUVRER A CREER LES CONDITIONS DE LA DEMOCRATIE PARTOUT. IL FAUT CREER UN DROIT D'INGERENCE DEMOCRATIQUE TRANSITOIRE POUR LIBERER LES PEUPLES DES DICTATURES - A L'INSTAR DU DROIT D'INGERENCE HUMANITAIRE QUI EST TRANSITOIRE CAR DES QUE LA SITUATION EST REVENUE A LA NORMALE, LES HUMANITAIRES S'EN VONT. LA FAIM TUE, LA DICTATURE TUE CAR ELLE INSTAURE LA FAIM EN DETOURNANT L'ARGENT DES PEUPLES. DONC IL NE SUFFIRA PAS D'APPORTER DES SACS DE RIZ POUR ELIMINER LA FAMINE. IL FAUT EN ELIMINNER LA CAUSE : LA DICTATURE. LE DROIT DE NON-INGERENCE EST DONC UNE ABERRATION QUI DOIT DISPARAITRE UN JOUR ; EN TOUT CAS, TEL QU'IL SE PRESENTE ACTUELLEMENT...
POUR QUE LA DEMOCRATIE DEVIENNE UN PRINCIPE DEMOCRATIQUE, IL FAUT QU'IL DEVIENNE UN PRINCIPE UNIVERSEL.
SI LES PEUPLES SONT FAIBLES, IL FAUT LES AIDER A COMBATTRE LES DICTATURES ET L'HUMANITE A LES MOYENS DE VAINCRE TOUTES LES DICTATURES...