14 novembre 2008
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Toute notre histoire est une lutte pour la liberté. D'ailleurs, la démocratie n'en est qu'un pendant parce qu'il s'agit de notre droit à établir et à démettre ceux que nous choisissons pour la gouvernance de ce qui est à tous dans l'intérêt de tous, c'est-à-dire de chacun.
A l'intérieur d'OVER-BLOG, nous venons de créer une communauté dénommée : "Liberté et démocratie", Liberté comme la jouissance de toutes nos capacités humaines mises en commun ou non dans des droits et des devoirs, liberté comme la condition sine qua none de tout véritable épanouissement, la liberté dont la démocratie est fille cadette car la démocratie - même dans des pays dits de vieille démocratie ne date pas de si loin et il a fallu passer par la Bastille pour libérer les libertés enchaînées et guillotiner le roi de droit divin pour établir la république de toutes les libertés constituées. Nous invitons tous les blogs qui se reconnaissent dans cette cause de mettre nos luttes en commun parce que les chaînes qui nous entravent sont liées et appartiennent souvent aux mêmes maîtres.
Toute l'histoire de l'humanité semble être traversée par la lutte entre la confiscation et la jouissance de sa propre liberté. Etre libre, c'est vivre sans carcan, sans violation de votre volonté, qu'elle soit incluse ou non dans la volonté collective. Et notre liberté ne vaut que si nous respectons celle des autres. C'est la raison pour laquelle, je me suis toujours demandé pourquoi les peuples démocratiques ne font pas pression sur leurs gouvernants pour que les libertés des autres peuples soient respectées.
Dans les pays de vieille démocratie, être libre doit paraître assez banal car le droit canon qui essaie de canaliser l'ensemble des libertés pour qu'il y ait possibilité d'une vie collective harmonieuse distille des droits et des devoirs pour tous (et par ailleurs, le légiste essaie de légiférer sur tout : les biens meubles, les immeubles, la faune, la flore, tout au point où il y a peu de domaines qui passent dans la parenthèse de la jurisprudence )- sans exception, même le plus petit des citoyens à peine né en bénéficie déjà. En Afrique, nous avons une plus longue histoire de privation des libertés ; on pourrait juste remonter à l'esclavage, poursuivre par la colonisation puis terminer par les dictatures qui ternissent l'image de l'Afrique - à quelques exception près. Cependant, les dictatures qui sont la négation la plus flagrante de la liberté à l'époque moderne ne sont pas l'apanage de l'Afrique car la plus grande partie de l'humanité, en l'occurrence, la Chine, n'est pas une démocratie.
Nous avons décidé de nous battre pour les libertés et la démocratie au Congo-Brazzaville. Nombreux ont le même combat mené de façon disparâte. Nous pouvons nous rassembler entre ceux qui combattent à l'échelle nationale et ceux qui le font à une plus grande échelle. En effet, la liberté est une constance dans l'entendement humain et une injustice là-bas fait mal ici - alors qu'on n'est pas de ce pays. C'est donc un dénominateur commun qui devrait rassembler les hommes et les peuples. Ceux qui se sentent libres et en sécurité dans leur démocratie encore plus car eux au moins peuvent parler librement et dire ce qu'ils pensent. Or, en Afrique, ils n'ont pas la liberté de la pensée, de la parole, des actes et du ressentir car onnous empêche même de manifester notre mécontentement. Hier, nous étions assimilés à des animaux et ce sont les peuples libres d'Europe qui ont dû nous libérer du carcan de l'esclavage. Donc la liberté et la démocratie sont affaire de tous. Rejoignez-nous et aidez-nous à changer l'Afrique, à changer le monde car le MONDE C'EST NOUS...
(Il fallait que ce trois-centième article soit spécial : nous avons décidé de clarifier notre combat car la liberté est venue à bout de grands empires comme Rome ; ce n'est pas de petites dictatures comme celles de Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville qu'elle ne peut pas vaincre. Il y a un proverbe punu qui dit : " Celui qui a déjà déraciné un okoumé ne craint pas l'herbe verte du gazon sur lequel il marche...")
(Il fallait que ce trois-centième article soit spécial : nous avons décidé de clarifier notre combat car la liberté est venue à bout de grands empires comme Rome ; ce n'est pas de petites dictatures comme celles de Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville qu'elle ne peut pas vaincre. Il y a un proverbe punu qui dit : " Celui qui a déjà déraciné un okoumé ne craint pas l'herbe verte du gazon sur lequel il marche...")