CONGO : C'EST TOUS RECONCILIES QUE NOUS FERONS PARTIR SASSOU DU POUVOIR AU CONGO !

Mes chers frères, mes amis, mes soeurs, chers lecteurs. Ces temps-ci, j'ai étudié les vidéos de personnalités diverses sur Zenga-Mambu et j'y ai vu une faiblesse : l'absence de nos compatriotes du nord sur lesquels s'appuie Sassou (idée : on ne peut affaiblir un système qu'en le privant de son point fort, surtout si on peut le ramener dans son giron ! Explication : que reste-t-il du pouvoir de Sassou Nguesso si les frères du nord se comportent comme les vrais Congolais qu'ils sont - encore faille-t-il qu'ils sortent de la manipulation du pouvoir ? Rien ! ). On peut parler de Concertation Nationale Inclusive, de revenir à la Conférence Nationale comme le souhaite maître Moudileno Massengo, de déposer Sassou comme le suggère en biais le général Ngouelondélé, discuter avec les tenants français de la Françafrique comme l'espère Kovalin Tchibinda pour avoir un débat institutionnel (en Côte-d'Ivoire, Bagbo a affronté la Françafrique avec le soutien du peuple et il est encore là ! Qu'on arrête ces inepties : la Françafrique n'est forte que de nos faiblesses dont la principale est la désunion), ne pas reconnaître le pouvoir de Sassou et le tenir comme un non-lieu aux dires du général Mbaou, espérer un changement de génération mais si nous ne sommes pas unis du nord au sud, d'est en ouest, nous ne pourrons pas faire partir Sassou. Quant à ceux qui veulent tout simplement ne pas aller aux élections, je trouve que c'est une mauvaise idée : sans élections, comment peut-on succéder à Sassou ? Nous rappelons que la Conférence Nationale Souveraine n'a pas fait partir Sassou mais il est parti du pouvoir du fait de l'élection présidentielle  qui peut mieux se passer si le principe d'une commission indépendante est accepté et je crois que si nous sommes unis, nous pouvons l'imposer. Si Sassou est battu par les urnes, le peuple pouvant le prouver, ce sera la fin de son règne ! Ici et là, quand nous exposons sur le Congo auprès des Français, ils répondent : " Sassou a été élu démocratiquement..." Entendez : " C'est vous qui l'avez voulu ainsi, c'est à vous de le faire partir !" Et si on veut éviter un bain de sang, il il n'y a pas d'autre alternative quitte à batttre Sassou sur sa propre Constitution - pour ramener celle de 1992 après.

Le nord comme l'a expliqué le professeur Marion Madzimba Ewango n'est plus uni autour de Sassou mais il n'y a pas d'entente explicite nord-sud sur la question du pouvoir. Tant que les nordistes ne seront pas sûrs

1) qu'ils pourront accéder au pouvoir sur la base de la démocratie car la composante ethnique leur est défavorable - et tant qu'on ne pourra pas rendre à nouveau possible qu'un Nzabi devienne président de la république en étant élu du nord au sud, on ne pourra parler de démocratie car le vote démocratique n'est pas un vote sur la base ethnique mais sur celle d'un projet politique     ;

2)tant qu'on ne leur garantira pas la réconciliation et la paix sans vendetta après la chute de Sassou et tout son clan au pouvoir car ce n'est pas tout le nord qui profite du pouvoir ;

3) tant qu'ils ne seront pas sûrs de conserver leurs biens et leurs privilèges pour certains,

il sera très difficile de faire partir Sassou du pouvoir : ce dernier exerce aujourd'hui un chantage sur les frères du nord en disant : "Si vous ne me soutenez pas, vous allez tout perdre et en plus vos généraux - à cause de l'affaire des disparus du Beach iront en prison". On peut trouver des solutions à tous ces problèmes épineux et faire la paix comme lors de la Conférence nationale mais au départ, il faut qu'on soit tous dans les mêmes dispositions d'esprit.

Il faut donc d'abord trouver le noeud de force qui ferait qu'on se parle en dehors du pouvoir entre le nord et le sud et que l'on arrête dans un mfundu les décisions à prendre pour revenir à la démocratie car face à l'entente nord-sud, Sassou ne peut rien. En effet, si on inclut Sassou dès le départ, il s'emploiera à diviser les Congolais et c'est unis qu'on doit se présenter devant sa face. Or, en dehors d'Ewango et de Lékoundzou qui se batte pour l'existence de leur association Marien Ngouabi et Ethique, le nord est peu représenté. Il faut entrer dans la psychologie culturelle du Congolais et ne pas nier que l'ethnie nous tient aux boyaux pour la plupart d'entre-nous et qu'au lieu d'être une richesse culturelle, c'est une pauvreté qui nous divise. On doit avoir à l'esprit l'idée de ce front nord-sud pour faire partir Sassou et sa bande de vampires succubes du peuple congolais.

Le temps est venu comme au moment qui précédait la conférence nationale de se dépasser et de s'unir autour d'idéaux sûrs afin de rassembler, de rassurer tous les enfants du Congo en ne manquant pas l'essentiel : nous reconnaître que nous sommes tous autant que nous sommes la terre du Congo et ce n'est que le hasard du destin qui a voulu qu'on naisse au nord ou au sud !

Vive le Congo, vive la République ! Du nord au sud, nous pouvons nous entendre sur le départ de Sassou car cet homme politique ne peut plus rien nous apporter de bon. Rien ne se fera sans le consentement de nos frères du nord. Que Zenga-Mambu en prenne de la graine... Or, le temps presse !