Il est énervant d'apprendre que Denis Sassou alias Nguesso a dissimulé une partie de l'argent du Congo non déclaré au budget de l'Etat en Chine, de l'argent qui nous aurait permis de ne pas nous endetter ou de réduire la portée de l'endettement. Un article du journal l'Opinion confirme ce que nous avions appris depuis longtemps : le Congo a planqué de l'argent noir en Chine et peut-être pas qu'en Chine - puisqu'on évoque aussi la possibilité que le Congo ait de l'argent dissimulé au Maroc. Le FMI est aussi au courant de cette dissimulation. Dans ces conditions, on se demande comment cette institution peut se permettre de prêter de l'argent à un pays dont le gangster en chef de l'Etat a dissimulé une partie du Trésor du pays à l'étranger. Nous accusons la Chine de complicité de détournement de denier public. C'est un incident si grave qu'il mériterait qu'on rompe demain nos relations diplomatiques avec les yeux bridés chinois.
Le FMI doit faire en sorte que cet argent qui appartient au Congo, ces milliards de dollars dissimulés en Chine, revienne dans les caisses de l'Etat congolais avant d'envisager le moindre prêt au gangster en chef de l'Etat privatisé du Congo, Denis Sassou alias Nguesso.
Nous ne lâcherons pas cette affaire. Que le régime arrête le Général Dabira pour nous distraire ne changera rien. Il faut que TOUT le pognon dérobé au Congo revienne dans les caisses de l'Etat. On ne prête pas à un pays dont l'argent est caché quelque part en Chine et dans le monde. Il faut que toute la lumière soit faite avant le moindre prêt de la part du FMI. Si Christine Lagarde, en connaissance de cause, prêtait de l'argent à l'Etat illégal et illégitime du Congo, dans ses conditions, il n'est pas exclu que nous saisissions la justice internationale. Prêter au Congo - alors qu'il possède de quoi faire face à ses obligations, en le sachant, est une complicité, un crime que même la soif de profits ne justifierait pas.
Madame Christine Lagarde est avertie : si l'audit n'inclut pas la restitution de l'argent caché en Chine, alors on peut dire qu'il y a collusion entre le FMI et le régime illégitime, illégal et criminel de Denis Sassou Nguesso. Une institution internationale n'est pas à l'abri de poursuites judiciaires à l'échelle internationale. C'est assez que le FMI et la Banque Mondiale aient pu concéder le statut de Pays Pauvre Très Endetté (PPTE) au Congo dans des conditions litigieuses. Nous n'accepterons pas une seconde forfaiture. Peu importe la durée de cet audit : il doit aller jusqu'au bout des choses. Que cela soit compris. MBONGO EZONGA MBOKA !
NKOSSI ZA MAKANDA, LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU