Notre réseau vient de nous informer que le 20 octobre 2015, monsieur Denis Sassou Nguesso pourrait aller se réfugier à Oyo pour fuir le tumulte de la révolte populaire urbaine qui va ébranler Brazzaville - question de donner des ordres au téléphone à ses mercenaires étrangers comme à son habitude.
Nous demandons aux jeunes d'Oyo, d'Ollombo, d'Owando, à tous ceux qui souffrent comme les autres Congolais de lui manifester leur hostilité en prenant le pouvoir et en exigeant le respect de l'ordre constitutionnel. Oyo ne doit plus être un réfuge où le monstre SASSOU se cache lorsque le peuple fulmine.
Sortez de vos cases, dépassez la fausse idée que cet homme est des vôtres car vous ne profitez pas tous du régime et, vous avez des frères, des oncles des tantes qui souffrent à Talangaï, à Ouenzé, à Mikalou et dans tout le Congo. Pensez à l'avenir de vos enfants : quinze ans de plus avec cet homme au sommet de l'Etat, le Congo sera totalement ruiné par sa cupidité et sa mégalomanie. Il est temps que prenne fin l'opposition ethnique politiquement instrumentalisée par ceux qui divisent le peuple pour mieux le contrôler et régner le plus longtemps possible sur le pays. Du nord au sud, nous sommes tous des Bantous ; notre fond identitaire et culturel est le même. NOTRE ENNEMI COMMUN EST CELUI QUI NOUS DIVISE : DENIS SASSOU NGUESSO...
Ne vous fiez pas aux quelques privilèges qu'il vous a accordés pour vous séduire. Cet homme est au pouvoir d'abord pour son propre profit et pour celui de son clan. Le temps est venu où toutes les filles et tous les fils de la république doivent jouir des ressources du pays pour partager le bonheur de vivre ensemble. Sassou est le plus grand frein qui empêche l'émergence de la république car il prêche l'apartheid ethnique et cela, vous le savez, n'est pas digne d'un chef d'Etat qui doit incarner l'impartialité absolue et oeuvrer à l'unité de son peuple par le respect scrupuleux des droits et des devoirs de tous. Il est le plus grand ennemi de la paix.
A Oyo, vous ne pouvez pas rester de marbre quand le reste de la république sera en transe et dans la rue, ce 20 octobre 2015. Nous avons une république et une nation à construire mais il faut d'abord la sauver de la mort promise qui la guette si Denis Sassou Nguesso poursuit son travail de démolition. Débarrassons-nous du plus grand ennemi du Congo que ce pays ait connu, un mal qui dure depuis trente-deux ans.
LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU