22 novembre 2009
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17:59
L'affaire du Beach fait à nouveau parler d'elle. Ce week-end, à Paris, j'ai appris que Norbert Dabira, sous le coup d'un mandat d'arrêt international (ce qui explique qu'il ne quitte plus jamais le Congo) s'était plaint d'avoir été lâché par monsieur Denis Sassou Nguesso et qu'il ne voulait pas payer seul. Certes, il peut se planquer dans sa DRTV mais un jour, il n'échapper pas à la justice qui est comme un serpent capable d'attendre des décennies devant votre petit trou que vous sortiez pour respirer avant de vous jeter en prison.
Voici ce que l'on peut lire sur le site mediapart. fr :
"Les fantômes de l'affaire des «disparus du Beach» frappent à l'Elysée. Dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy et que Mediapart révèle, l'avocat des parties civiles de ce dossier instruit depuis 2002 en France pour «crimes contre l'humanité», demande au président de la République «d'intervenir afin qu'hors de toute entrave ou pression, la procédure [...] puisse reprendre et poursuivre sereinement son cours normal». Cette requête intervient après cinq années d'imbroglios judiciaires."
La justice va devoir se montrer plus juste qu'elle ne l'est déjà et pour cela, il ne faudra pas qu'elle regarde au portefeuille ou au rang social car une vie en vaut une autre. Quand on voit le gouvernement de Brazzaville garder le Général Mbaou en prison sans aucun motif, - alors que sa femme est malade et qu'elle voudrait passer les fêtes avec son époux, on se demande comment des individus comme Denis Sassou Nguesso peuvent faire l'objet d'atermoiement de la part de la justice - notamment française. Sarkozy est devant un dilemme : s'il ne fait rien, le monde entier saura qu'il soutient un dictateur, un assassin comme monsieur Denis Sassou Nguesso mais s'il laisse la justice de son pays suivre son cours, il confirmera que dans ce pays l'indépendance de la justice a encore un sens.
Voici ce que l'on peut lire sur le site mediapart. fr :
"Les fantômes de l'affaire des «disparus du Beach» frappent à l'Elysée. Dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy et que Mediapart révèle, l'avocat des parties civiles de ce dossier instruit depuis 2002 en France pour «crimes contre l'humanité», demande au président de la République «d'intervenir afin qu'hors de toute entrave ou pression, la procédure [...] puisse reprendre et poursuivre sereinement son cours normal». Cette requête intervient après cinq années d'imbroglios judiciaires."
La justice va devoir se montrer plus juste qu'elle ne l'est déjà et pour cela, il ne faudra pas qu'elle regarde au portefeuille ou au rang social car une vie en vaut une autre. Quand on voit le gouvernement de Brazzaville garder le Général Mbaou en prison sans aucun motif, - alors que sa femme est malade et qu'elle voudrait passer les fêtes avec son époux, on se demande comment des individus comme Denis Sassou Nguesso peuvent faire l'objet d'atermoiement de la part de la justice - notamment française. Sarkozy est devant un dilemme : s'il ne fait rien, le monde entier saura qu'il soutient un dictateur, un assassin comme monsieur Denis Sassou Nguesso mais s'il laisse la justice de son pays suivre son cours, il confirmera que dans ce pays l'indépendance de la justice a encore un sens.