Suite à un coup de fil que je viens de recevoir, nous vous apprenons l'indignation des médecins congolais qui ne peuvent soigner les innombrables blessés à cause du manque cruel de médicaments : pas d'eau, pas d'électricité, pas de médicaments, l'hôpital peut se transformer en mouroir, déjà qu'il n'y a pas de places pour recevoir les blessés...
Comment comprendre qu'il n'y ait pas d'ambulances ou de véhicules médicalisés dans un pays producteur de pétrole comme le Congo, un pays dont le budget de l'Etat est à plus de 3500 milliards officiels et qu'il suffirait d'un petit milliard de francs cfa pour résoudre le problème ? Sassou se retrouve face aux siens et face à ses paradoxes de toujours : beaucoup d'argent, peu d'infrastructures avec de l'incompétence décisionnelle en plus. Les hôpitaux manquent de lits, de places, de sang pour les transfusion, etc. Voilà des années que nous dénonçons cette situation pour que ça change mais rien n'y fait : ce sont toujours les mêmes hommes qui reproduisent les mêmes erreurs, les mêmes inepties. Même le philosophe et historien Bowao a pris la couleur de la bêtise locale...
Les populations issues du nord de la république qui habitent Mpila, Talangaï, Ouenzé, etc, ont, paraît-il, chahuté monsieur Denis Sassou Nguesso dont l'incompétence criarde du gouvernement va sans dire. Peuvent-ils comprendre que cet homme les utilisent pour conserver son pouvoir car en fait, il n'aime personne sinon lui-même ?
Il faut donc s'attendre à plus de morts car monsieur O. à Ouenzé dit n'avoir jamais vu autant de morts de toute sa vie. Le chiffre de 146, de 150 ou de 200 morts est inexact puisque tous les morts ne sont pas encore comptabilisés à la morgue. Le moins que Sassou puisse faire c'est de limoger tout son gouvernement car nous savons que nombre de ministres sont complètement nuls et incompétents en plus d'être des voleurs et des détourneurs de fonds publics.