Le gouvernement inhumain de Denis Sassou Nguesso a brillé dans le passé en logeant des Pygmées dans un zoo. Il a considéré à l'époque que le Pygmée était l'égal de l'animal pour lui faire subir le même sort : la captivité. Voilà qu'Henri Djombo scandalise la presse internationale en prétendant que la protection des Pygmées ou "peuples autochtones" n'est pas une priorité. Ils sont tous trop occupés à célébrer les 50 ans de la servitude du Congo au travers des Congolais eux-mêmes. Il paraît qu'il n'y a pas d'argent pour protéger les Pygmées - alors que le gouvernement-gangster-pirate du Congo va brûler des milliards pour célébrer le maître "FRANCE". Il est bon de savoir que les Pygmées ont une telle connaissance de la forêt, qu'ils la divinisent comme c'est le cas chez les Pygmées Mbutis. On sait désormais l'importance que les écosystèmes forestiers ont pour le climat ; on redécouvre en même temps le sort de ces peuples dits autochtones qu'on a négligés pendant des siècles, des peuples qu'on a asservis au point de les qualifier de "mombenga" ou esclaves.
La presse internationale s'insurge contre cette attitude qui dénote l'irrespect de la nature humaine des Pygmées par l'homme qui détruit les forêts congolaises en détournant le bois du nord-Congo par le Cameroun : Henri Djombo, le "ping-pongueur" milliardaire, ami des Chinoises et des Chinois qui pêchent les poissons de la côte à Pointe-Noire à la dynamite. De même que les Français nous ont traités comme des animaux, de même, le gouvernement de monsieur Denis Sassou Nguesso traite les Pygmées comme des moins que rien. Djombo pense que le Pygmée est le petit-frère du tsibissi. Et il est ministre dans notre royaume d'OYO-CONGO. Pourtant, ils sont les premiers habitants du Congo, nous dit-on, mais on ne leur accorde pas la propriété des forêts qui leur permettent pourtant de vivre car la forêt est tout pour eux : pharmacie, marché, coffre-fort, etc. Au contraire, on les affame en détruisant les forêts, en faisant fuir ainsi l'antilope-pygmée et le phacochère, en introduisant l'alcool et les maladies vénériennes bantoues auxquelles ils n'étaient pas préparés parce que n'ayant pas d'anticorps appropriés. Qu'il vous souvienne que c'est en introduisant la variole qu'on décima les Aztèques et les Incas déjà réduits en servitude. Nous, Noirs, avons reproduit les mêmes schémas de l'horreur vis-à-vis de nos propres frères noirs. Nous n'avons même pas l'excuse de la "race"...
Les colons blancs n'étaient pas pressés de reconnaître les droits des hommes noirs ; Henri Djombo n'est pas pressé de reconnaître les droits des Pygmées. D'un racisme de couleur, on passe à un racisme tout court, le racisme le plus cynique, le racisme du noir par le noir, comme il existe l'esclavage du noir par le noir. C'est dans la qualité des droits des minorités qu'on reconnaît la valeur d'un pays. En piétinant les Pygmées, Sassou démontre à la face du monde toute sa cruauté et son peu de considération des masses déshéritées. Avec des politiciens de l'acabit de Denis Sassou Nguesso, ipso facto, la politique est devenue une arme de destruction massive. Une ADM.