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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 00:22
Pendant que la liste des candidats potentiels à l'élection présidentielle de juin 2009 au Congo-Brazzaville s'allonge avec 
  1. Ange Edouard Poungui, candidat officiel de l'UPADS aile Tstaty-Mabiala à qui on reproche déjà de ne pas montrer assez de pugnacité dans sa campagne : il paraît un peu trop timoré au goût même des militants du parti qu'il se propose de représenter - sans oublier qu'il semble un candidat suspect, vu son histoire politique et ses liens d'alliance familiale avec Denis Sassou Nguesso - et encore on ignore où il trouvera l'argent pour battre campagne tout comme on ignore son projet - alors que Mathias Dzon a aligné 100 propositions sans nous dire comment ils les réalisera (certains lui reprochent d'avoir fait main basse sur l'UPADS pour satisfaire des ambitions inavouées...) ;
  2. Kignoumbi-Kia Mboungou décidé de se présenter derechef face à Sassou comme en 2002  : cet homme ne manque pas de courage politique mais il se sait que c'est un pion de Sassou à qui il discute souvent au téléphone. Il n'a pas accepté le mode de sélection de l'UPADS son parti dont il est l'un des vices-présidents et préfère se la jouer seul (lui au moins a de l'expérience en la matière puisqu'il a déjà participé à une élection présidentielle) ;
  3. Romain Bedel Soussa : Marié et père de 5 enfants, Romain Bedel SOUSSA est ingénieur télécom et gestionnaire de profession. Il a travaillé à l'ONPT et à ALCATEL France. Il a été ancien conseiller du président Pascal LISSOUBA (vu le résultat final lors des événements de 1997, on est assez sceptique quant à la qualité des conseils que le professeur Lissouba a pu recevoir en tant que président de la république !) ;
  4. Marion Mandzimba Ehouango pour Marien Ngouabi et Ethique, un candidat qui brille par son silence et on se demande même s'il est toujours au Bénin (s'il peut maintenir sa candidature, en tant que Congolais du nord du pays, il pourrait gêner le cobra royal) ;
  5. Mathias Dzon, ex-directeur de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale qui a perdu 16 milliards de francs cfa dans des investissements risqués, candidat de l'ARD, celui qui se proclame le plus sérieux d'entre les candidats qui affronteront Denis Sassou Nguesso, ce banquier qui a mis comme premier élément de son programme de substituer à la Constitution du roi d'Oyo la sienne mais avec la même durée de sept ans - mettant ainsi pour de bon la Constitution votée par le peuple congolais à la poubelle : on se demande ce qu'il va faire en sept ans qu'il ne pourrait faire en cinq - rien que cet élément suffit à le disqualifier car il ne respecte pas le peuple congolais et veut le pouvoir pour le pouvoir. Il n'est donc pas mieux que Sassou s'il ne respecte pas la volonté du peuple congolais ;
  6. Modeste Boukadia :  Modeste Boukadia est le candidat officiel du C.D.R.C, Cercle des Démocrates et Républicains du Congo Brazzaville. Il invite les différentes composantes de la nation congolaise à la paix et la mobilisation pour le changement à travers l'expression démocratique seule voix vers l'Autre Politique, un Congo pour tous! (Si la paix pouvait suffire à faire partir Denis Sassou Nguesso, alléluia ! Vive la paix du statu quo qui tue les nouveaux-nés et les petits Congolais de faim !) ;
  7. Nicéphore Fylla saint Eudes, PDG de la SARIS Congo : 

    La première convention nationale du Parti Républicain Libéral (PRL) qui s’est tenue fin janvier à Brazzaville, a désigné son champion pour la présidentielle de 2009, ça sera naturellement le président du parti : Nicéphore Fylla Saint Eudes. La désignation de son candidat président de la République n’était pas le seul objet de cette convention convoquée sous le thème «  Changer et réformer pour une société éthique, solidaire, juste et équitable ». Le futur candidat a cependant émis trois préalables : faire le tour des différentes fédérations pour jauger le niveau d’adhésion des populations au programme du parti et à sa candidature, faire l’évaluation de la capacité de mobilisation des fonds pour la campagne et tester la capacité du parti à fédérer les autres forces novatrices.


    Dans son discours d’ouverture, Nicéphore Fylla Saint Eudes, a évoqué les grands axes de sa politique de réforme de l’appareil de l’État qui, selon lui, doit passer par la conjugaison d’une exigence de transparence et d’éthique, d’un meilleur contrôle des dépenses publiques et d’une meilleure expérience de l’Etat. Pour la mise en place d’une nouvelle politique au Congo, le président du PRL a souhaité que son parti demeure « une force de proposition et d’action. » À cet effet, il a appelé aux 460 délégués présents à s’interroger sur les alliances contractées auparavant et sur les causes de leurs échecs. Sur la situation du pays, Nicéphore Fylla Saint Eudes a souligné « la pauvreté et la précarité dans lesquelles croupissent plus de 90% des Congolais » et d’affirmer que « seul un pacte de solidarité nationale pourrait faire bénéficier la richesse nationale à tous les Congolais ».

     ;
8-Luc Daniel Adamo-Matéta  : Spécialiste des questions de développement économique formé dans l'ex-URSS, Luc Daniel Adamo Mateta est devenu pasteur d'une Eglise protestante. 
Originaire de la région de la Bouenza (sud-ouest), il doit sa carrière politique à l'ancien Premier ministre Bernard Kolélas dont il était des proches collaborateurs au sein du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI). 
Il a été député du MCDDI après les élections législatives de 1992. En 1995, à la faveur du rapprochement entre M. Kolélas et l'ancien président Pascal Lissouba, il avait fait son entrée au gouvernement en qualité de ministre délégué chargé des Régies financières ;
9-RaymondTimothée Mackitha : Raymond Timothée MACKITHA, président du Front Uni des Républicains Congolais (FURC) est candidat aux élections présidentielles 2009. Docteur en lettres modernes, homme de convictions et de consensus, il a toujours été à l’avant-garde des combats politiques au Congo-Brazzaville ;
10-Docteur Marcel Nguitoukoulou, expulsé du Bénin le 21 octobre 2008 après avoir été accusé de vouloir déstabiliser le pouvoir inique de Denis Sassou Nguesso. Voici ce qu'on peut lire à propos de cette expulsion sur IMAGAZINE :
  • Arrivé à Cotonou dans le cadre de la présidentielle au Congo, le challenger de Denis Sassou Nguesso est  expulsé du Bénin le 21 octobre 2008.
  • Accusé de vouloir déstabiliser le régime de Denis Sassou Nguesso à partir de Cotonou, Dr Marcel Guitoukoulou est chassé du Bénin par les autorités policières il y a de cela quelques jours. Celui qu’on ne présente plus dans son pays, le Congo Brazzaville veut aller à la conquête du pouvoir en 2009. Mais déjà, sa candidature fait peur au régime de Denis Sassou Nguesso.
  • C’est sur le chemin d’un rendez-vous que le Dr Marcel Guitoukoulou a été rattrapé par deux personnes à bord d’une voiture de marque Toyota Carina, couleur marron. A bord, il y avait un commissaire de police de deuxième classe accompagné de son adjoint. Les deux étaient en compagnie d’un membre de l’équipe de l’opposant congolais. Il lui sera intimé l’ordre de monter à bord de leur véhicule pour se rendre à son hôtel de résidence situé dans le quartier Guinkomey, 5ème arrondissement de Cotonou.
  • Ensuite, aux environs de 18 heures dans l’après-midi du dimanche, les locaux des services de l’immigration accueillent l’opposant et les autres membres de son staff qui l’accompagnait. ’’Vous êtes un opposant connu et le Bénin ne peut servir de base à la déstabilisation du régime du président Denis Sassou Nguesso. Remettez- moi vos passeports et apprêtez vos affaires. Vous serez reconduit’’ Ainsi en ont décidé  les autorités compétentes du Bénin. Durant un interrogatoire de plusieurs heures, les personnes interpellées ne réussiront pas à faire changer d’avis à des hommes aux ordres.
  • Marcel Guitoukoulou et ses compagnons seront expulsés du Bénin par les autorités policières dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 octobre 2008. Ils sont aussitôt embarqués manu militari pour retourner à Paris. Conséquence, le meeting politique prévu par l’opposant et qui devrait avoir lieu le lundi dans un quartier du 6ème arrondissement de Cotonou n’a pu se tenir. Cette visite de Cotonou avait pour objectifs de s’enquérir au plus près des problèmes vécus par une communauté congolaise démunie, mais heureuse de vivre en terre de liberté.
  • C’était aussi pour servir de rampe de lancement pour la campagne des élections présidentielles de 2009 au Congo Brazzaville. En effet, arrivé au Bénin à la tête de son état-major le jeudi 16 octobre 2009 aux environs de 23h45 mn par vol régulier à bord de l’airbus A320 de la compagnie Afriqiyah en provenance de Paris via Tripoli et après avoir rempli toutes les formalités d’usage, le Dr Marcel Guitoukoulou a été accueilli par une marrée humaine de sympathisants en transe et en sueur, habillés des tee-shirts à l’effigie de leur leader, brandissant des pancartes à l’inscription ’’ Guitoukoulou Ngue ti vrai ’’ et scandant à gorge déployée au son des tambours traditionnels ’’ Guitoukoulou le libérateur ! Sassou Okomi na mbanda ’’. Littéralement, cela veut dire : « Sassou tu as désormais un rival ». Cette ambiance n’est pas du goût des autorités béninoises et elles l’ont fait savoir par un acte qui contraste avec l’image de démocratie exemplaire en Afrique et de terre d’accueil que renvoie le Bénin.
  • Trois jours plus tard, toutes ces réjouissances seront ternies par cette mauvaise image. En quoi seraient-ils coupable, de répondre à l’invitation des jeunes congolais en déshérence au Bénin, certains d’entre eux dormant sur les trottoirs éclairés de la capitale de l’ancien Dahomey, jeunes à qui l’opposant apporte une aide précieuse par le biais de sa fondation qui porte son nom. Au départ de la capitale parisienne, l’opposant congolais et son staff étaient loin d’imaginer que le retour à Paris ne saurait être à leur bon vouloir, ou qu’ils allaient se retrouver sous le coup d’un refoulement d’une terre d’accueil par les autorités compétentes.
  • Sous le régime du Changement, peut-on encore se permettre de dire que le Bénin garde toujours sa réputation de terre d’accueil, ou d’asile politique ? Ce n’est pas le Dr Marcel Guitoukoulou, candidat à la présidentielle de 2009 au Congo Brazzaville et encore moins ses partisans résidant dans l’ancien Dahomey, qui répondront par l’affirmative. Et, ils auraient eu raison de remettre en cause cette hospitalité légendaire dont jouit le pays.
  • Cette hospitalité dont l’ancien président de l’Assemblée nationale du Togo Fambaré Ouatara Natchaba a bénéficié au lendemain de la mort du feu président Gnansigbé Eyadema. Il avait eu la protection du général Kérékou quand il était dans la ligne de mire des nouvelles autorités du pays. Pourtant cela n’a pas effrité les relations entre les deux pays frères. Cela devrait servir d’exemple au régime en place.
  • S’il faut rappeler qu’il y a quelques mois le chef de l’Etat béninois Yayi Boni et son épouse Chantal ont assisté en personne au mariage de la fille de Denis Sassou Nguesso avec un Béninois célébré à Cotonou, il faut également montrer que les liens d’amitié renforcés entre les deux familles présidentielles ne doivent pas mettre en péril ce que le Bénin a de plus cher.
  • Fidèle Nanga du LIBERAL "

(A la lumière des candidatures de 2002, pourraient s'ajouter à la liste : Angèle Bandou, Jean Félix Demba Ntelo, Côme Manckassa, Bonaventure Mizidy...),
Denis Sassou Nguesso dont on sait pertinemment qu'il sera candidat à sa propre succession, préfère donner l'illusion d'une candidature désirée : il finance des associations politiques dans tous les coins du Congo pour nous faire croire que c'est le peuple qui appelle de ses voeux sa candidature. Ne vous laissez pas séduire par ces associations du ventre qui poussent dans le sud du pays comme des champignons comme celle qui a pour nom : "Tous pour Sassou, Sassou pour tous". Il est faux de penser que tous les Congolais sont pour Sassou, entendez pour qu'il soit candidat. Je vous signale que les "sages mbochis" dans leur lettre au cobra royal souhaitent que le fils du serpent originel ne soit pas candidat à l'élection présidentielle. Donc si au nord, chez Sassou Nguesso, on ne veut pas de sa candidature, imaginez le ressentiment au sud où il ne fait rien et laissent mourir les populations de faim, de soif et de maladie dans le noir car il n'y a pas d'électricité !
Vous remarquerez dans ce maquis de candidatures annoncées beaucoup de ressortissants du sud auxquels s'ajoutera certainement Christophe Moukouéké et tant d'autres (c'est qu'au sud, il y a plus d'ambitions qu'au nord du Congo mais l'ambition, c'est un fruit qui doit se cultiver dans la rareté ; or ici l'abondance nuit gravement à la santé politique de notre pays)...
Non seulement Sassou intimide les autres candidats qui peuvent lui faire de l'ombre mais il faut croire qu'il en multiplie dans le sud pour justifier son élection au premier car il a peur d'un deuxième tour qui verrait tout le sud du pays s'unir dans un vote contestataire contre lui - pas seulement le sud car le nord aussi a des griefs contre le fils du serpent originel qui a vu ses 112 comptes être dévoilés ; il ne nous reste plus qu'à exiger de la justice française qu'elle nous dise combien d'argent il y a dans ses comptes car il est évident qu'on comprendra que cet argent ne correspond en rien au montant de son salaire de président autoproclamé.
Sassou met en place sa simulation de plébiscite de candidature par ses associations qui reçoivent des millions qui sortent des caisses de l'Etat sans que les autres candidats en reçoivent autant. C'est tout simplement illégal de financer une campagne avec l'argent de l'Etat car il aurait fallu un loi qui permette aux autres candidats aussi d'en bénéficier. C'est à un combat inégal qu'on va assister quand Sassou Lucifer Nguesso présentera sa candidature : il aura toute la presse pour lui, de nombreuses associations pour lui, l'argent de l'Etat pour lui et toutes les institutions de la république à son service. Vous pensez qu'il pourrait y avoir un David qui puisse battre Goliath mais les temps bibliques sont révolus et on vit au XXIième siècle.
L'enfant terrible d'Oyo s'est rendu compte que le R.M.P. (Rassemblement pour la Mouvance Présidentielle) ne suffira pas à lui apporter la victoire ; il faut créer des institutions qui aient un semblant d'origine populaire et les associations politiques font l'affaire. Et vous allez les voir se multiplier d'ici l'élection présidentielle. 
Denis Sassou Nguesso sait qu'il lui faudra arroser le pays en pétrocfas pour que sa fraude soit tolérée. Lui qui affiche déjà ses soutiens comme Yhombi, l'ancien président, ce mollusque sans consistance politique. il n'oublie qu'une chose : ce n'est pas avec quelques individus qu'on gagne une élection mais avec la majorité du peuple. Et ce peuple se voit déjà mal servi par tant d'appétits politiques car la liste que nous vous livrons n'est pas exhaustif ! Il eût fallu que l'opposition se regroupât pour se réduire à deux candidats au plus pour envoyer envoyer un message de cohésion au peuple mais nous savons que Sassou  a intérêt à multiplier les candidats au point où si les tous les candidats actuels de l'opposition se retiraient, vous verrez encore des pantins politiques se présenter - juste pour donner une caution démocratique à l'élection présidentielle car il serait beau jeu que personne ne se présente contre Sassou - encore que cela ne le gênerait pas le moins du monde : lui ce qu'il veut, c'est un semblant d'élection pour donner aux investisseurs étrangers l'illusion d'un pays en pays, d'une démocratie élective - alors que c'est faux puisqu'il n'y aura aucune transparence et qu'il se proclamera vainqueur même s'il était battu...
 
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