Il existe au-delà de cette forme d'esclavage, une forme plus subtile qui vise à réduire à la servitude le monde entier. C'est un projet qui est actuellement connu son le pseudonyme de "mondialisation".
Au début de la traite négrière, le Noir était plus bas que la vache et le cheval sur l'échelle des valeurs bourgeoises. Les pauvres Nègres travaillaient dix-huit heures voire vingt heures par jour! Avec les morts en pagaille, les esclavagistes se sont rendus compte qu'il fallait un minimum vital pour que l'investissement soit rentable. Il fallait calculer le minimum de nourriture, de médicaments, etc. Ce minimum du fait que l'esclave était la propriété du maître et vivait avec lui était en nature (aujourd'hui, nous avons toujours la même chose sous une forme différente : le SMIC à l'ouvrier et tout le reste au patron). De nos jours, l'esclave et le maître ont pour noms ouvrier et patron. Karl Marx avait saisi la transformation sémantique de l'esclavage éternel : maître et esclave, seigneur et serf, roi et sujet, patron et ouvrier dans sa théorie de la lutte des classes (il n'y aura jamais de fin pour la lutte entre le maître et les esclaves tant que ces derniers sous le nom de peuple estimeront qu'il leur faut un maître pour être dirigé comme un troupeau humain... Par ailleurs, le lien de subordination est bien marqué explicitement dans le code du travail.
Quand on a guillotiné le roi, ils se sont dit qu'il fallait inventer un système où le maître est choisi par l'esclave alors qu'avant, c'était le maître qui choisissait l'esclave. Le choix du maître devient grisant et l'on croit que c'est là une sorte de liberté. Pour éviter que les choses soient douteuses, on a voulu multiplier les maîtres apparents. En fait, voulant paraître ne plus diriger les esclaves, les maîtres cachés de ce système de choses, tous issus d'une même lignée, ont créé la classe des maîtres d'esclaves sur qui tout retombait (révolutions, grèves, etc.) avant que l'on ne découvre la supercherie. Le chef des esclaves, un esclave qui est une dualité complexe psychologiquement, à la fois maître et esclave. Cette problématique, même Hegel(celui qui a dit que le Noir n'avait de raison ) n'avait pas vu ce coup de génie du capitalisme. J'espère que vous avez compris que je parle de l'Etat, cette classe des maîtres d'esclaves qui n'a plus le droit de fabriquer sa propre monnaie et qui doit lever les impôts pour rembourser une dette éternelle qui correspond à un esclavage éternel aux maîtres véritables du monde qui travaillent depuis des millénaires à mettre en place un esclavage éternel.
Le monde moderne comme par le passé reste partagé entre maîtres et esclaves. Les maîtres sont adulés, congratulés et on les appelle aujourd'hui ''entrepreneurs, patrons, etc." Ils sont le stéréotype de la réussite humaine, le modèle à suivre ; c'est à eux que l'Etat donne l'argent du petit peuple.
Cette logique-là, même Taubira ne peut l'appréhender car elle est recluse du passé, croyant que l'esclavage a été aboli alors qu'il continue sous un autre nom. Bien sûr, il faut toujours avoir présent à l'esprit ce que nous avons subi, nous les Noirs mais ils n'ont pas hésité à pratiquer l'esclavage entre eux dans le passé ! Cependant, je muscle mon esprit pour que esprit aille le plus loin possible.
Les condorcet et les autres, Voltaire et compagnie, ont tous goûté et profité d'une forme d'esclavage qui permettait une exploitation totale de l'homme par l'homme, celle de l'époque des négriers. Mais le projet va au-delà des Noirs car l'homme est toujours une marchandise qu'on achète et que l'on vend (l'exemple le plus connu est celui du joueur de football). Karl Marx a écrit des choses extraordinaires sur le début de l'ère industrielle qui est en fait le début de la phase de l'esclavage moderne étendu. On a exproprié les paysans pour qu'ils deviennent par eux-mêmes des esclaves de l'ère industriel. Parce que les profits ne décollaient pas très vite. Aujourd'hui, nous vivons à l'heure de la spéculation où le profit est complètement déconnecté du travail humain. C'est pour cela que les cours de la bourse font du yoyo tout le temps.
La mondialisation est le projet de l'esclavage total afin d'accélérer leur projet secret : un asservissement total de l'humanité à travers un gouvernement mondial. Ils se demandent simplement s'il faudra l'imposer par la force ou par la ruse. TOUS LES PAYS DU MONDE SONT ENDETTES: la France, 1000 milliards d'euros, l'Amérique, le pays le plus riche? Mais c'est le plus endetté! Si on faisait la différence entre la dette et ce qui reste, on se rendrait compte que l'Amérique est un pays du nouveau Tiers-monde des pays développés...
Il faut que l'esprit vole très haut pour saisir les mécanismes complexes qui sont mis en place pour asservir l'humanité et aujourd'hui pour comprendre ce système de choses, un système qui ne vaut que parce que le monde aveuglé par des idées qui sont préfabriquées dans dans moules obéit et ne le détruit pas. En effet, les penseurs officiels sont tous pour la plupart des corrompus car il n'y a plus beaucoup de philosophes hors des sentiers de l'université et hors de la pensée achetée, la pensée qui se vend, la pensée officielle. on doit se souvenir que des penseurs comme Feuerbach ont perdu leur chaire universitaire en voulant révéler la logique de ce système de choses.