9 octobre 2008
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Nous avons été au Congo au mois d'août 2008. Nous n'avons absolument pas entendu parler des élections présidentielles, un aussi important événement, un rendez-vous aussi décisif pour tout un peuple, un moment qui s'inscrira pendant sept longues années dans les annales de la vie politique congolaise. Ni la radio, ni les journaux, ni les télévisions, rien ! Tout se passe comme si tout était joué d'avance, comme si le peuple était las et résigné, comme si ce face-à-face entre le peuple et celui-ci qui conduira sa destinée pendant sept ans, ne comptait pas. A quelques mois seulement de cette échéance importante, la campagne devrait être lancée ; or, il n'est rien !
Il est souvent coutume d'entendre ici et là que nous ne proposons rien. Ce qui est bien entendu erroné et les Echos de DCB sont assez considérables - même si vous ne l'imaginez pas... Nous sommes lus et nos lecteurs n'en sont pas des moindres. Certaines de nos idées sont mêmes reprises mais là n'est pas notre propos.
Nous allons montrer que les élections à venir seront faussées et dans ce propos vous ne tarderez pas à comprendre pourquoi.
Il ne faut pas oublier les médias qui sont tous acquis à la cause de notre Général président car il n'y aura pas de visibilité médiatique pour les autres. Pour le moment, même Sassou Nguesso ne bat pas campagne car il faut faire les choses au plus près de l'échéance pour que les autres candidats n'aient pas le moyen de battre campagne d'une façon régulière. Parailleurs, les fameux candidats déclarés qui ne savent même pas quand commencera l'inscription officielle sur les listes et quand sera ouverte la campagne semblent être des parfaits inconnus qui sont lancés en orbite par le pouvoir sassouiste pour donner l'impression d'échéances démocratiques.
Pour terminer, rien n'est prêt du côté matériel : on n'a pas encore mis en place les listes électorales, les bureaux de vote, les dates de clôture de candidature - déjà que la date d'ouverture de candidature n'est pas connue. Nous connaissons les conditions légales de candidature selon la loi présidentielle sur les partis avec l'élimination par l'âge par la limite de 70 ans que Sassou ne tardera pasà atteindre lors de son prochain mandat. Quelles sont les chances d'ilustres inconnus face à la puissance étatique du président de la république ? Zéro. Ayant écarté tous les "gros poissons", Sassou n'a plus rien à craindre car il a le soutien affiché de Bernaed Kolélas - seul candidat du sud qui aurait pu l'inquiéter. Au sud, il n'y a plus un seul leader de taille pour Sassou et au nord, il n'y aura que des pantins qui se montront facilement dans le sillage du RMP (Rassemblement pour la Mouvance Présidentielle).
Ne rêvez donc pas : SASSOU SERA ENCORE PRESIDENT DANS SEPT CAR IL N'Y A AUCUNE DES CONDITIONS EQUITABLES REQUISES A UNE ELECTION DIGNE DE CE NOM QUI EST EN PLACE - QUE LE PEUPLE LE VEUILLE OU NON ET CECI EST LA PARFAITE DEFINITION D'UNE DICTATURE...
Il est souvent coutume d'entendre ici et là que nous ne proposons rien. Ce qui est bien entendu erroné et les Echos de DCB sont assez considérables - même si vous ne l'imaginez pas... Nous sommes lus et nos lecteurs n'en sont pas des moindres. Certaines de nos idées sont mêmes reprises mais là n'est pas notre propos.
Nous allons montrer que les élections à venir seront faussées et dans ce propos vous ne tarderez pas à comprendre pourquoi.
- Sur quelle base ont été établies les précédentes listes électorales qui ont posé tant de problèmes lors des précédentes échéances électorales ?
- Le président soutient qu'il suffit de réviser les listes électroales, listes dont on ignore tout sur la façon dont elles ont été constituées pour des élections aussi importantes. nous rappelons ici que la CONEL a pris l'eau de toutes parts car elle n'a pas été à la hauteur et pour cause ! De nombreuses personnes ont tout simplement été éjectées de ces listes tandis que certains avaient trois ou quatre cartes d'électeurs !!!
- Onze longues années, onze pendant lesquelles le président aurait pu organiser un recensement général de la population, un instrument puissant qui permet aussi de voir et de lire l'état de la nation ; ce qui peut permettre une orientation objective de la politique nationale comme savoir qu'ici dans telle ou telle concentration démographique, il y a nécessité d'une école, d'un dispensaire, d'un réseau d'adduction d'eau car le recensement mesure aussi certains indices de développement. Onze ans ! Il y a largement le temps, non ? Et en plus, on aurait pu informatiser tout ça dans de bases de données sécurisées car trois millions d'habitants peuvent tenir dans 3 millions d'enregistrements sur une base de données et on aurait pu l'exploiter pour réviser les listes électorales ! Rien ne prélude que les listes électorales soient correctement révisées car la révision ici est totalement infondée et ne repose sur aucune base solide...
Il ne faut pas oublier les médias qui sont tous acquis à la cause de notre Général président car il n'y aura pas de visibilité médiatique pour les autres. Pour le moment, même Sassou Nguesso ne bat pas campagne car il faut faire les choses au plus près de l'échéance pour que les autres candidats n'aient pas le moyen de battre campagne d'une façon régulière. Parailleurs, les fameux candidats déclarés qui ne savent même pas quand commencera l'inscription officielle sur les listes et quand sera ouverte la campagne semblent être des parfaits inconnus qui sont lancés en orbite par le pouvoir sassouiste pour donner l'impression d'échéances démocratiques.
Pour terminer, rien n'est prêt du côté matériel : on n'a pas encore mis en place les listes électorales, les bureaux de vote, les dates de clôture de candidature - déjà que la date d'ouverture de candidature n'est pas connue. Nous connaissons les conditions légales de candidature selon la loi présidentielle sur les partis avec l'élimination par l'âge par la limite de 70 ans que Sassou ne tardera pasà atteindre lors de son prochain mandat. Quelles sont les chances d'ilustres inconnus face à la puissance étatique du président de la république ? Zéro. Ayant écarté tous les "gros poissons", Sassou n'a plus rien à craindre car il a le soutien affiché de Bernaed Kolélas - seul candidat du sud qui aurait pu l'inquiéter. Au sud, il n'y a plus un seul leader de taille pour Sassou et au nord, il n'y aura que des pantins qui se montront facilement dans le sillage du RMP (Rassemblement pour la Mouvance Présidentielle).
Ne rêvez donc pas : SASSOU SERA ENCORE PRESIDENT DANS SEPT CAR IL N'Y A AUCUNE DES CONDITIONS EQUITABLES REQUISES A UNE ELECTION DIGNE DE CE NOM QUI EST EN PLACE - QUE LE PEUPLE LE VEUILLE OU NON ET CECI EST LA PARFAITE DEFINITION D'UNE DICTATURE...
Published by Le lion de Makanda mwan Mizumba
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dans
demain le congo brazzaville
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