Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 23:48
DAVY ALBANO : SI AU POOL, IL N'Y A PAS CRISE, SASSOU PENSE QU'IL Y A FETE !

COMMENTAIRE : Ce texte de Davy Albano me donne l'occasion de compléter mes observations sur la récente conférence de presse de monsieur OUI POUR SANG - lors de son retour d'Addis Abeba à Brazzaville. Nous avons visionné la vidéo totale de cette conférence de presse à l'aéroport Maya-Maya. L'argumentation de Denis Sassou Nguesso concernant son déni de crise renvoie à la période précédant l'élection présidentielle - pendant qu'il battait campagne dans le Pool où il reconnaît avoir été battu à plate couture (or, ses sbires reconnaissent qu'il a aussi été battu à Pointe-Noire et à Brazzaville, entre autres. Il est donc impossible que monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres, ait gagné l'élection présidentielle...). C'est cette période de liesse populaire toute feinte à son égard qu'il retient, évacuant le présent qu'il nie obstinément parce qu'il ne l'arrange pas - pour affirmer : "Pour moi, il n'y a pas crise..". Son cerveau semble fonctionner de façon anachronique, signe qu'il vit dans le passé et ne tient absolument pas compte du présent. Or, qui vit dans le passé a la haine tenace - parce qu'il n'oublie pas les rancunes d'hier. Et on s'étonne qu'il continue à en vouloir aux Bakongo. L'histoire montre qu'il n'a de cesse à s'en prendre au Pool ; ce n'est pas par hasard. 

Perdre les repères de l'axe temporel est une grave déficience psychologique et cérébrale. Cela montre que Denis Sassou Nguesso ne vit plus dans la réalité présente mais reste enfermé dans le passé. Juste un autre exemple qui semble aller dans le même sens : une dame d'un notable m'a dit qu'il existait au cimetière de Kona Kona une statue à taille réelle de sa défunte fille, statue qui est habillée et maquillée chaque jour comme si elle était toujours vivante et que des femmes étaient invitées pour célébrer ses anniversaires. Si ceci est avéré, nous laissons aux psychologues et aux psychiatres caractériser la situation...

Qu'on se le dise : une crise concerne le présent et non le passé. En effet, une crise se vit au présent. Aujourd'hui, la France n'est plus sous la crise des subprimes car ses effets au présent ne se ressentent plus dans la vie de tous les jours aux niveaux bancaire, économique ou social. Lors de l'élection présidentielle de 2016, il n'y a pas encore crise dans le Pool puisqu'elle ne sera provoquée par Denis Sassou Nguesso qu'à partir du mois d'avril. Utiliser le passé, moment où un événement ne s'est pas encore produit, pour faire un déni du présent est très grave, le présent où l'événement se déroule sous ses ordres ! Il faut que cet homme revienne à la réalité car confondre le passé avec le présent est assurément le syndrome d'une maladie psychosomatique - à moins qu'il ne s'agisse que d'une tentative de manipulation maladroite de notre peuple. La perte totale de la notion de temps et de sa linéarité est symptomatique d'une profonde schizophrénie. Si le premier gangster d'Etat du Congo a perdu toute notion de linéarité du temps de sorte qu'il ne sache plus distinguer le passé du présent, le Congo court un grand danger. Par conséquent, nous avons un pays à sauver de la déperdition mentale d'un homme. En toute urgence. A tous les fils dignes du Congo, nous le disons derechef : NOUS AVONS UN PAYS A SAUVER DES MAINS D'UN TYRAN QUI A PERDU MEME LE SENS DE LA MARCHE NORMALE DU TEMPS - EN CONFONDANT DE FACON HALLUCINANTE PASSE ET PRESENT. COMME SI LE TEMPS ETAIT DEVENU POUR LUI ... UNE HALLUCINATION !

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA UNTU


"Pour moi, il n'y a pas de crise.... C'était la fête" (j'ai compté 10 fois !)
Décidément, le roi d Edou est toujours démeuré inculte et puéril malgré tout le temps passé au sommet de l'Etat ! Son parent Marien Ngouabi avait au moins eu le mérite de reconnaître son complexe scolaire en s'inscrivant à  la fac afin de s'octroyer un hypothétique diplôme universitaire. 
Répondant aux questions d'un journaliste sur la crise dans le département du Pool, notre général  OUI POUR SANG (comme le qualifie le Lion De Makanda) a fait montre d'une malhonnêteté sans pareille. Il fallait voir sa mine dès que le journaliste a abordé la question qui fâche. Notre général ne connaît donc pas ou bien feint d'ignorer le mot CRISE. Puisqu'il n est jamais trop tard pour apprendre voire s'éduquer, je le renvoie à  l'article ô combien explicite du sociologue Lion De Makanda sur le mot CRISE.
Monsieur OUI POUR SANG répond au journaliste en nous embarquant dans un long et ennuyant périple dans le Pool. Se mettant délibérément hors sujet, il égrène un long chapelet de "c'était la fête, c était une grande fête " (près  de 10 fois) sur fond de haine tribale. Fait curieux, pendant qu'il vociférait après les bakongo, il se trouve dans la vidéo quelques gens qui opinaient béatement de la tête comme s'ils écoutaient un évangile. Voici en clair ce qu'il tente de faire passer comme message.
D'après  le roi de l'Alima, le Pool est un département ingrat. Il leur a octroyé une "municipalité accélérée" (entendez par là  "détournements accélérés", car avec 500 milliards, soit l'équivalent du budget annuel du Congo dans les années 1993), il leur a offert un joli stade de football non conforme aux normes de la FIFA, un palais présidentiel où il n'a dormi que le temps de la fête, un héliport dont le seul hélicoptère à s'y poser n'est que le sien, un bâtiment de préfecture le tout couronné par 2 kilomètres de macadam pour le défilé avec zéro unité de production, zéro école et zéro hôpital. le Pool, disé-je a eu l'indélicatesse de ne pas voter pour le bâtisseur infatigable alors que "c'était la fête". El Sas leur avait même par le truchement de ses affidés prévenu que "si vous ne me votez pas, vous repartirez dans les forêts comme en 1998 et 2000". Pour être plus clair, il leur prévient par cette déclaration barbare "qu'il n y a que celui qui ne s'est blessé pas à la langue qui ne connaît le goût du sang" (sic).
Comment ne pas comprendre que ce qui se passe dans le Pool est un GENOCIDE SELON LE PLAN MOUEBARA II, UN CRIME CONTRE L'HUMANITE passible de la CPI. D'ailleurs vouloir soustraire Sassou de la CPI est un aveu de culpabilité et d'impuissance. Car si sa constitution le met à l'abri des  poursuites, de quoi a t-il peur ? Voilà  quelqu'un qui, avec un peu de chance, pouvait échapper  à la CPI pour les crimes des Disparus du Beach et du génocide MOUEBARA I dans le Pool parce antérieurs au 1er juillet 2002, date d'entrée en vigueur du statut de cette cour, se retrouve en train de valider lui-même son lourd dossier. Comme le suggérait mon frère  le Lion De Makanda, pourquoi Sassou ne troquerait-il pas son costume Vitton contre celui de Général d'armée (comme feu Mobutu lors de la crise de Kolwezi) et aller lui même débusquer Ntumi qui est passé selon sa déclaration du statut de TERRORISTE à  celui d un vulgaire BANDIT? Remarquez que Sassou rectifie sa bêtise en qualifiant  Ntumi de bandit et donc il reconnaît que c'est bien lui-même le terroriste. Comme Ben Laden pour les USA, Ntumi est au système Sassouiste un cheval de Troie qui aujourd'hui refuse de jouer son rôle.
Nous connaissons tous le deal qui, comme une mayonnaise n'a pas pris cette fois-ci. Qui a donné les armes à  Ntumi ? Qui de Ntumi ou de Sassou tue, viole, brûle les villages dans le Pool ? Pourquoi cette haine sur les populations innocentes qui ne t'ont pas voté pour que tu arrives en tête dans ce département comme tu l'espérais ?  Pour le roi d'Edou, il n'y a pas de crise et donc pas de bombardements dans le Pool. Alors d'où viennent les cadavres pour lesquels une cérémonie funèbre venait d'être célèbrée ?  Les faits sont têtues et les preuves existent. Honte à toi, Clément Mouamba, qui nies cela parce que vivant peut être trop loin  à  Oyo. 
Aux camarades membres du PCT : en 1997, vous aviez le champ libre car il n'y avait pas cet accès facile à  l'internet et donc aux réseaux sociaux. En tant que vainqueur, vous aviez eu toute la latitude d'écrire l'histoire en votre faveur. Mais à présent, votre nudité est exposée publiquement. L'ère de la pensée unique est révolue. Nous sommes condamnés à  vivre ensemble selon nos différences, ce qui constitue une richesse pour tous. Que Sassou arrête de jouer à  l'idiotie et qu il reconnaisse une fois pour toute qu'il est l'auteur de cette catastrophe à  cause de sa soif effrénée de conservation du pouvoir pour le nord (cf. vidéo avec les singes d'Oyo où il déclare que le gibier est dans le filet).
On peut tricher avec le référendum, voler  l'élection présidentielle, mais on ne trichera jamais avec l'économie. Ce climat délétère n'arrange nullement le pouvoir de fait aux yeux des potentiels investisseurs. La solution ultime est que Sassou reconnaisse que c'est lui le mal du Congo. Qu'il retire ces milices armées du Pool car son échec est patent et qu'il convoque un vrai dialogue, sinon il embrasera tout le pays inutilement.

                                                DAVY ALBANO

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

PrÉSentation

  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
  • Contact

STATISTIQUES

 

D.N.C.B. : PLUS DE 15.000.000 DE PAGES LUES ***, PLUS DE 10.000.000 VISITEURS DE UNIQUES, *** PLUS DE 3000 ARTICLES, *** 517 ABONNES A LA NEWSLETTER, *** PLUS DE 2500 COMMENTAIRES... 

Recherche

MESSAGE&RADIO&TV DU JOUR

LDM_SWING.gif

                                               

Archives

VIDEO DU JOUR

 

 



Articles RÉCents

IMAGES

SassouKadhafi.jpgBonobo-copie-1.jpgBedieOuattara.jpg4lions-drinking.jpgBernard-Kouchner-Nicolas-Sarkozy-Mouammar-Kadhafi-1.jpgchemindefer-1-.jpgbrazza_la_poubelle.jpgChristel-Sassou.JPGchiracsassou3.jpgedouoyo1.jpglisb1-1.jpgbrazza-la-poubelle-1.jpgplissouba3.jpgdebrazza.jpg