COMMENTAIRE : Voici un court article qui a toute son influence car il marque un tournant dans la mesure où une puissance occidentale et non des moindres, l'Allemagne, remet en cause la crédibilité des résultats partiels proclamés par le régime du Parti Congolais des Tricheurs. Certes, les conditions d'organisation du scrutin présidentiel du 20 mars 2016 au Congo peuvent s'avérer préoccupantes mais il est incontestable que le peuple a voulu pour une fois sortir pour aller voter massivement afin de se débarrasser du dictateur qui l'humilie depuis plus de 32 ans.
Les urnes ont parlé. Sassou Denis dit Nguesso a été éliminé dès le premier tour. Voilà la réalité que le régime dictatorial de Brazzaville pratiquant un gangstérisme d'Etat veut nier au travers d'une fraude éhontée. Quoi qu'il dise ou fasse, Sassou Denis dit Nguesso n'est plus un chef d'Etat, pas plus qu'il n'a jamais été véritablement président de la république.
L'Allemagne vient de donner l'exemple. La France doit se prononcer clairement en faveur des vrais résultats au lieu de se précipiter à cautionner une dictature nauséabonde au Congo. Si elle le fait, la GAUCHE risque de ne plus jamais prendre le pouvoir dans l'Hexagone car les Français issus de l'immigration notamment africaine ne voteront plus pour elle. Que le président François Hollande prenne ses responsabilités. Les immigrés ont toujours contribué aux succès électoraux de la GAUCHE. Nous avons développé l'intelligence électorale des Français issus de l'immigration africaine. Ils ont compris que voter n'influence pas seulement la politique intérieure de la France mais aussi sa politique extérieure. Ils savent désormais qu'un petit bulletin déposé dans une urne peut déterminer la guerre en Lybie ou le maintien d'un dictateur au Congo ou ailleurs...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
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Urgent : l'Allemagne dénonce une élection dans des conditions préoccupantes et met en cause sa crédibilité
Le ministère des affaires étrangères allemandes estime que “L’élection s’est déroulée dans des conditions préoccupantes”, incitant les responsables congolais à “prendre toutes les mesures nécessaires afin de parvenir à un résultat électoral crédible dans le calme”.
Berlin doute de la sincérité du scrutin et demande “aux parties prenantes à établir le résultat final du scrutin avec transparence et de façon vérifiable et à rétablir les communications. Pour que le résultat du scrutin soit largement accepté, il est indispensable que le processus soit crédible”.