Hitler l'a inventé : IL FAUT PRENDRE UNE TRES MAUVAISE DECISION POUR LE PEUPLE APRES UN GRAND MOMENT DE LIESSE POPULAIRE POUR MIEUX LA FAIRE PASSER. Denis Sassou Nguesso, en digne héritier du monstre autrichien, veut appliquer cette tactique après les Jeux Africains. La rumeur selon laquelle Denis Sassou Nguesso, Son Excellence Eléphantissime, pourrait s'adresser au peuple congolais aujourd'hui enfle.
A propos de son ultime coup d'Etat qu'il projette, nous vous avons dit qu'il faudra qu'il se mouille lui-même. Plus question de se cacher derrière une belle sieste d'après-midi avec son chiwawa, plus question de se draper derrière les pseudo-sages, plus question d'avancer masqué derrière le PCT, son parti, plus question de s'abriter derrière le parlement ou le Conseil Constitutionnel. Ce coup-ci, il doit tomber le masque humain pour laisser découvrir sa vraie nature saurienne.
Nous attendons tous avec détermination de voir comment il va essayer de "vendre" son coup d'Etat constitutionnel au peuple congolais. Il n'est pas constitutionnellement possible d'engager un référendum pour abroger la constitution du 20 janvier 2002 pour la remplacer par une autre ; il est juste possible de la faire évoluer par le biais du référendum - dans un cadre balisé par la constitution elle-même à son article 86.
Nous avions déclaré que Denis Sassou Nguesso, aujourd'hui, comme Blaise Compaoré hier, était le seul à détenir le détonateur qui pourrait provoquer une crise politique d'envergure au Congo. Le pays est paisible, il n'y a pas de crise institutionnelle majeure, la constitution n'a pas montré de failles magistrales dans son fonctionnement pendant seize longues années. Nous attendons de voir quel éléphant le NGANDO SUPREME sortira de son chapeau. S'il croit capitaliser sur les Jeux Africains, il se trompe. Le peuple congolais est politiquement émancipé ; il n'est plus possible de lui faire avaler des cobras à la place des couleuvres.
Dans cette affaire, il faut compter sur la vigilance du peuple congolais. Selon Jean-Noël Mabiala (texte sur Facebook), l'actuel Conseil Constitutionnel est caduc et n'a pas le droit de se prononcer sur le référendum - ce qui expliquerait peut-être son silence car certains perçoivent leurs émoluments sans le mériter et préfèrent ne pas faire de bruit. Voilà ce qu'il a écrit :
" Le PR vient donc d’apprendre à ses dépens que les institutions ne fonctionnent pas aussi bien ! Le conseil constitutionnel est caduc depuis 2012... Date à laquelle d’après l'article 144 ou 146 de la Constitution, le 3ème tiers des membres élus en 2003 aurait dû être remplacé... "
Nous attendons de voir si cette rumeur de plus sera la queue de la vérité que l'on aperçoit derrière la porte de la supercherie. Denis Sassou Nguesso peut toujours tenter sa dernière manoeuvre ; il ne fera que précipiter sa chute et celle de son clan. S'il était un homme de parole, on verrait au Congo les prémisses de l'organisation d'une élection présidentielle. Dans l'esprit tordu de Sassou, ce qui se prépare, c'est ce qu'il sait faire de mieux : un coup d'Etat. Cette fois, il n'est pas nécessaire de prendre les armes : il suffit de truquer le droit. Il a juste oublié un tout petit détail : DESORMAIS, IL Y A UN PEUPLE QUI LUI BARRE LE CHEMIN. Son avenir ? Riche paysan à Oyo si le peuple fait preuve de clémence ou prisonnier à la CPI. A lui de choisir ! Pour ma part, je sais que le Congo ne sera jamais en paix tant que cet homme sera sur cette terre...
LION DE MAKANDA MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU