Le pasteur Ntumi fait une mise au point, en sa qualité de président du Conseil National des Républicains (CNR), quant à la participation de son parti au dialogue de Sibiti. Il estime qu'en sa qualité de partenaire de paix ayant signé des accords avec le régime de Denis Sassou Nguesso, il lui fallait faire entendre sa voix divergente - même s'il regrette ne pas avoir été associé dans le comité préparatoire. Il pense qu'il faille deux forces opposées pour dialoguer et surtout, il considère que LE DIALOGUE DE SIBITI n'était pas une CONSTITUANTE. On remarquera qu'il lance la parabole de l'oeuf qu'il faille préserver ensemble pour qu'il devienne poule ou coq. Il affirme qu'il n'est pas le seul à exiger le NON-CHANGEMENT de la constitution - puisque même au sein du pouvoir, nombreux s'y opposent.
En sa qualité de deuxième pilier de la paix pour avoir signé des accords avec le régime, il a tenu à émettre ses inquiétudes à monsieur Denis Sassou Nguesso. Quant au dialogue alternatif, il estime qu'il souffre aussi du même défaut que celui qu'on reproche au dialogue de Sibiti : l'absence d'une force politique opposée.
Si l'oeuf (LA PAIX) se casse, prévient le pasteur Ntumi, SEUL monsieur Denis Sassou Nguesso en sera le responsable.
Révision ou changement de la constitution du 20 janvier 2002, le pasteur Ntumi soutient qu'il faille d'abord aller aux élections et c'est là l'erreur qu'il commet puisqu'il laisse au PCT SEUL la responsabilité d'organiser l'élection après Sassou. NOUS ESTIMONS, POUR NOTRE PART, QU'IL FAUT UNE TRANSITION - SANS SASSOU - QUI PERMETTRA L'ORGANISATION D'ELECTIONS LIBRES, TRANSPARENTES, PLURIELLES ET CREDIBLES - COMME EN 1992...
Nous mettons ce commentaire au cas où certains au pays ne pourront pas visionner cette vidéo de DAC-PRESSE. La qualité est un peu défectueuse en un endroit mais cela ne dure que quelques secondes.
LION DE MAKANDA, MBUTA MUNTU