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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 17:22

En ce moment difficile où l'humanité lutte contre un petit virus, de nombreuses informations circulent sur le coronavirus. Certains affirment par exemple qu'une boisson à base d'aloe Vera pourrait guérir la maladie. D'autres prétendent que de la vapeur d'une eau chaude au Vicks pourrait avoir un effet sur le coronavirus. Tout y passe comme la chloroquine. Le médicament appelé Interféron des Cubains guérirait la maladie. On nous parle des recettes au gingembre, à l'ail, etc. Dans cette période terrible, on doit partager toute information utile.

 

Je partage sur tous mes réseaux le message suivant reçu d'un aîné.

 

" Les médecins chinois arrivés hier en Italie pour collaborer avec nos équipes spécialisées diffusent ce message.  

 

Veuillez le lire attentivement et l'exécuter avec vos contacts.  Merci              -----------

Le nouveau coronavirus NCP peut ne pas montrer de signes d'infection pendant plusieurs jours, avant lesquels on ne peut pas savoir si une personne est infectée.  Mais au moment où vous avez de la fièvre et / ou de la toux et que vous allez à l'hôpital, vos poumons sont déjà déjà en fibrose à 50% et il est trop tard !
 
Les experts taiwanais suggèrent de faire une simple vérification que nous pouvons faire nous-mêmes chaque matin :

 

Respirez profondément et retenez votre souffle pendant plus de 10 secondes.  Si vous réussissez à le faire sans tousser, sans inconfort, sans sensation d'oppression, etc., cela montre qu'il n'y a pas de fibrose pulmonaire, ce qui indique essentiellement aucune infection.

En ces temps critiques, faites cette vérification tous les matins dans un environnement d'air pur !

Ce sont des conseils sérieux et excellents de médecins chinois qui ont traité des cas de COVID-19.  

Tout le monde doit s'assurer que sa bouche et sa gorge sont humides, jamais SÈCHES.  Buvez quelques gorgées d'eau au moins toutes les 15 minutes. POURQUOI ?  Même si le virus pénètre dans votre bouche ... l'eau ou d'autres liquides le balayeront à travers l'œsophage et dans l'estomac.  Une fois dans le ventre, l'acide gastrique de l'estomac tuera le virus.  Si vous ne buvez pas assez d'eau plus régulièrement, le virus peut pénétrer dans vos voies respiratoires et vos poumons. "

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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 20:42
A LIRE ATTENTIVEMENT ET A MÉDITER : AVIS D'UN JOURNALISTE BLANC SUR L'AVENIR DE L’AFRIQUE

COMMENTAIRE : Ce texte peut se résumer comme la nécessité pour les Africains de bâtir une stratégie globale visant la défense de leurs propres intérêts - en commençant à penser le monde en dehors de toute influence extérieure car l'éducation et les connaissances qui viennent de nos ennemis ne sont que manipulation et domestication. Ouvrir un Centre d'Intelligence Africaine, c'est ce que je cherche à aller faire chez nous, au Congo. Hélas, le contexte national actuel ne s'y prête pas encore. Espérons que tout cela pourra changer un jour.

Ceux qui me lisent sur Facebook ou sur mon blog peuvent remarquer que je place la stratégie globale comme un élément fondamental de ma réflexion. Ce que dit le professeur en études stratégiques, O. S., je l'ai déjà dit en d'autres circonstances et de façon plus imagée. Dominés et aveuglés par l'éducation et la culture d'autrui, nous consommons tout : pensées, religions, produits manufacturés des autres, systèmes éducatifs des autres, etc. Nous n'avons pas encore pris le temps de comprendre la marche du monde pour déterminer la place qui nous est assignée dans ce système castifié où nous sommes en fait à la dernière place.

Ceux qui ont construit ce système des choses sont des violents, des menteurs, des êtres sans scrupules qui savent que nous émanciper signerait la fin de la civilisation occidentale. Ce sont les descendants des Huns, des Wizigoths, des Goths, des conquérants romains, des Anglo-saxons qui ont écumé l'histoire en l'écrivant en lettre de sang et de larmes. Ce sont ces gènes de conquérants et de guerriers cupides qui se frictionnent désormais dans une compétition financière ou économique - quand ils ne font pas carrément la guerre en Irak, en Lybie, en Syrie, etc, pour leurs intérêts qui consistent à s'emparer des matières premières du monde et de toute la substance du monde - en commençant par la matière grise. Ils nous maintiennent dans un certain carcan mental, physique, sociétal, spirituel et éducatif. Jamais nous n'avons pris le temps pour véritablement réfléchir sur le sens de l'histoire.

Dès que nous avons voitures, maisons et comptes en banque fournis, nous ne nous préoccupons plus de l'avenir de masse, de l'avenir de peuple, de l'avenir de race. Or, l'individu passe ; les peuples et les races demeurent. La place qu'on assigne à notre continent est celle d'entrepôt de matières premières et nous ne faisons rien pour que ça change. Le monde civilisé n'a pas l'intention d'industrialiser l'Afrique et ceux qui voudront émanciper l'Afrique des rets de l'Occident seront détruits, liquidés, assassinés comme Mouammar Khadafi. 

Les puissances du monde, elles, sont dans cette logique de penser le monde comme un tout en le tournant vers la satisfaction de leurs propres intérêts, de leurs propres besoins - quitte à le dominer by force. Le jour où l'Europe pourra se passer de l'Afrique parce qu'elle aura développé des énergies propres, elle le fera et nous laissera livrés à nous-mêmes. Et il arrivera bien un moment où nous n'aurons plus ni pétrole, ni or, ni diamant, ni coltan, ni bois parce que les mindélés auront tout pris - pendant que nous passons notre temps à nous entre-tuer. Il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer car aucun Dieu ne viendra nous sauver de la volonté de puissance qui nous asservit depuis plus de sept siècles. Nous devons commencer par cesser d'organiser nos sociétés par mimétisme à l'occident. Ca ne nous réussit pas. Nous devons commencer par reconquérir notre identité atavique. Et c'est la chose la plus difficile qui soit...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

A LIRE ATTENTIVEMENT ET A MÉDITER : AVIS D'UN JOURNALISTE SUR L'AVENIR DE L’AFRIQUE
 
Il arrive dans la vie qu'une conversation banale nous secoue pendant des heures voire des jours. J'attendais tranquillement un ami au terminus d'autobus de Montréal quand un monsieur d'un certain âge a pris place à mes côtés avant d'engager l'une des conversations les plus enrichissantes de ma vie. Professeur d'études stratégiques dans un institut international, l'homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s'il vous plaît, ne sortez pas la rancune du « colon nostalgique ». Lisez avec la tête et la raison ce qu'il dit. Je vous rapporte fidèlement ses constats :
« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l'analyse et de l'anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien. Tout simplement, parce qu'à ma connaissance, dans toute l'Afrique francophone, il n'y a pas un seul centre d'études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. Je vais vous expliquer pourquoi je n'ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l'Afrique apporte quelque chose. Rien !
 
Commençons par l'énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d'ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. C'est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré. Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu'un retour à la préhistoire ! Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure de sauvegarde, aucune mesure alternative n'est prise par les autorités. Au contraire, ils prient pour que l'on retrouve d'autres gisements. Pour l'Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d'arme. C'est pathétique.
 
Ensuite, la défense stratégique. L'état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n'importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-ups et de kalachnikovs est capable de les mettre en déroute. Je pense qu'il s'agit plus d'armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l'Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques.
A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une recolonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères. Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu'au jour où le ciel lui tombera sur la tête.
 
Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d'excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu'ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face. Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder les pays pauvres comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. Et puisque l'Afrique n'a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d'indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde.
 
Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie.
 
Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir. Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait. Il m'a répondu : « Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe ». C'est la réponse typique de la naïveté emprunte d'angélisme. Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l'expression d'un ras-le-bol. Elles sont savamment planifiées parce qu'elles ont un but. Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. J'ai appelé cet officier sénégalais il y a deux jours pour lui rappeler notre conservation. Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien.
J'espère vraiment qu'un jour, les Africains auront conscience de la force de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s'arrache par l'intelligence et la force.
Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l'enjeu est autre, il s'agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l'apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent.
Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre « intérêt ».
 
O.S. (journaliste, Montréal) : Veuillez transmettre ce message aux amis et connaissances africains et à tous ceux qui se soucient du réveil de l'Afrique.
9 juin, 18:32
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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 15:17
COMMENTAIRE : L'affaire Bettencourt est loin d'être finie car on apprend tous les jours de nouvelles révélations comme un mensonge sur une date de la part du ministre Eric Woerth qui a déjà reçu le soutien de son président Nicolas Sarkozy. C'est une affaire qui mêle l'argent et la politique, c'est-à-dire, une affaire qui pue - même si madame Woerth n'est plus au service de la richissime Liliane Bettencourt tant raillée par les Guignols sur Canal +. C'est à de telles affaires que l'on sent que les politiques sont au service des riches et que ces derniers profitent de passe-droit en finançant tel ou tel candidat (souvent - tous les candidats pour être sûr de les avoir tous sous influence). Comme quoi, la démocratie la plus vieille est loin d'être parfaite et je le répète, la démocratie, c'est tout bonnement la dictature de l'argent. Vous en avez la preuve en suivant le feuilleton politique français...

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Affaire Bettencourt, le mensonge d’Eric Woerth
Pas vu pas pris / dimanche 27 juin par Nicolas Beau
 

Eric Woerth, qui s’explique sur RTL ce dimanche, a reconnu la justesse de l’information de Bakchich sur l’existence d’une enquête fiscale sur François Marie Banier. Mais le ministre a menti sur les dates.

Jeudi matin, Bakchich révélait que le photographe et protégé de Liliane Bettencourt, François-Marie Banier, figurait sur la liste des deux cent contribuables français qui possédaient un compte au Liechtenstein.

Une enquête fouillée avait été déclenchée, dès le début 2008, par le ministère des Finances sur les avoirs de Banier. Et fatalement, rappelait Bakchich, les fins limiers du fisc sont tombés sur les petits arrangements au Liechtenstein entre le photographe et la milliardaire.

La date de novembre 2007 est essentielle. C’est à cette date en effet que les services fiscaux prennent possession de la liste des deux cents contribuables français « touristes fiscaux » au Liechtenstein, dont Banier. C’est aussi exactement à ce moment-là que l’épouse de monsieur Woerth commence à travailler pour madame Bettencourt.

En janvier 2008, comme il l’a lui même reconnu après les révélations du Point, Eric Woerth remet la légion d’honneur au conseiller de fortune de madame Bettencourt, M. Patrice de Maistre.

Un timing parfait ?

Il aura fallu que le Procureur de Nanterre, en réponse à une enquête de Marianne, précise avoir alerté le fisc début 2009 pour qu’Eric Woerth sorte du bois. Un communiqué du ministère du Travail admet, vendredi en toute fin de journée, qu’un contrôle fiscal a été lancé « courant 2009 » sur monsieur Banier. De façon très professionnelle, l’AFP, dans la foulée, reprend les informations de Bakchich. Ce qui n’est pas le cas, hélas, de la plupart de nos confrères.

Les approximations du ministre

A ce stade, il faut bien souligner la double approximation du ministre dans le récit qu’il fait des événements.

Pourquoi aurait-il lancé un contrôle sur Banier alors que c’est Liliane Bettencourt qui fait l’objet des inquiétudes du Parquet de Nanterre ?

Comment peut-il être à ce point brouillé avec la chronologie ? Voici Woerth qui évoque en effet un contrôle sur Banier courant 2009, alors que c’est dix-huit mois plus tôt, début 2008, que le fisc commence à éplucher les comptes au Liechtenstein du photographe.

Depuis plus de deux ans, Eric Woerth est parfaitement au courant des dérapages fiscaux de madame Bettencourt, sans avoir besoin des alertes du Procureur de Nanterre.

Depuis novembre 2007, c’est-à-dire au moment même où le fisc français prend possession de la liste des 200 français exilés fiscaux au Liechtenstein, sa propre épouse conseille la milliardaire.

Tandis que de leur côté, les services fiscaux, via Banier, sont fatalement tombés sur les avoirs de la milliardaire au Liechtenstein et sur la fameuse ile d’Arros.

Il va lui falloir bien du talent, aujourd’hui dimanche à 18 heures 30 sur RTL, pour retrouver quelques repères chronologiques.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 12:01

COMMENTAIRE : Un article  du site lepoint.fr qui indique une étrange proximité entre l'homme de main de la milliardaire Liliane Bettencourt et le ministre Eric Woerth qui l'a décoré de la légion d'honneur comme pour l'honorer de bien tenir les secrets de la femme la plus puissante de France... La politique décomplexée de Nicolas Sarkozy fait qu'il existe désormais des liens ouverts, francs,  entre le monde de la politique et le monde de l'argent. Cette affaire, on le sait, ne coûtera pas sa place à Eric Woerth qui est soutenu par son camp mais révèle que les hommes qui dirigent le monde des finances et de l'argent, partout, dans le monde entier, tiennent les hommes politiques dans des situations controversées. C'est le lot de l'Afrique en général et du Congo en particulier mais, nous, au Congo, même si la France ne veut pas le reconnaître, nous vivons en dictature mais ici, c'est d'une démocratie qu'il s'agit ! Et si la démocratie n'était pas autre chose que la dictature de l'argent, une force qui tient toutes les autres ?

 

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woerth-demaistre.jpgL'homme de confiance de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, a reçu les insignes de la Légion d'honneur des mains d'Éric Woerth, alors ministre du Budget, le 23 janvier 2008 à Bercy. Cet épisode, passé inaperçu dans la tourmente politico-médiatique de ces derniers jours - mais révélé dans Le Point à paraître jeudi 24 juin - pourrait relancer les doutes sur la relation entre le conseiller de la milliardaire, mis en cause dans les enregistrements de son maître d'hôtel, et le couple Woerth. Florence Woerth, l'épouse du ministre, travaille sous les ordres de Patrice de Maistre depuis novembre 2007. Après la révélation de possibles malversations et fraudes fiscales commises dans la gestion de la fortune de Mme Bettencourt, elle a annoncé cette semaine sa prochaine démission, tout en certifiant avoir été tenue à l'écart des opérations contestées.

La divulgation de conversations dans lesquelles Patrice de Maistre présentait Éric Woerth comme "un ami" a conduit, par ailleurs, l'actuel ministre du Travail à affirmer que l'homme d'affaires n'était pour lui qu'une "connaissance". C'est pourtant bien sur le contingent réservé à son ministère que M. de Maistre avait été promu, le 14 juillet 2007, au grade de chevalier de la Légion d'honneur, dans la première promotion suivant l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Report

Signe du destin : la cérémonie officielle de remise de la décoration avait été initialement fixée au 19 novembre 2007, soit au moment même où Florence Woerth faisait son entrée au sein de la société Clymène, l'une des structures chargées de la gestion des avoirs de Liliane Bettencourt, dont M. de Maistre est le directeur général. Mais ce jour-là, André Bettencourt, ancien ministre et époux de la milliardaire, décédait des suites d'un cancer et la réception fut annulée. Elle ne put finalement se tenir qu'au début de l'année suivante, au ministère. Éric Woerth prononça alors l'éloge du récipiendaire.

Aucun élément issu de l'enquête sur l'affaire Bettencourt ne permet de supposer que le ministre savait, à cette date, que M. de Maistre participait, dans le cadre de ses fonctions, à des opérations d'évasion fiscale de grande ampleur, ainsi que les enregistrements semblent l'attester. Mais l'épisode de cette distinction oubliée risque de compliquer la défense publique d'Éric Woerth, alors que l'annonce par l'entourage de Mme Bettencourt du rapatriement de ses avoirs expatriés confirme a posteriori l'existence d'une dissimulation.


Source : LEPOINT.FR

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 14:56

seismehaiti2.jpgseismehaiti.jpg
Haïti, terre noire, Haïti, premier pays à s'être libéré de l'esclavage. Haïti, pays de Toussaint Louverture, celui qui osa proclamer la fin de l'esclavage que vint rétablir plus tard Napoléon Bonaparte.  Un grand symbole plongé dans une grande misère aujourd'hui - comme si la peau noire était destinée à souffrir ad aeternam. Haïti, là où la liberté et la misère cohabitent si bien. Comme si ce douloureux panorama ne suffisait pas, voilà qu'un terrible séisme s'abat sur la capitale du  pays ! On parle qu'on pourrait atteindre voire dépasser les 100.000 morts. C'est l'un des séismes les plus violents  que la terre ait connu d'une magnitude 7 sur l'échelle de Richter - avec une cinquantaine de répliques !
C'est aussi dramatique que le tsunami que les Philippines ont connu mais il y a un mais : la solidarité mondiale sera-t-elle à la hauteur de l'événement ? En effet, on a du mal à lever des fonds dès qu'il s'agit de Noirs - comme si nos vies valaient à peine un peu plus que celles des primates . La générosité humaine dépendrait-elle de la couleur de la peau ? Certes, il y a la crise mondiale mais on peut faire un effort quand des milliers de personnes vont se retrouver dans la rue, sans maison, sans emploi. L'ONU a juste promis 10 millions de dollars..
Ce sont nos frères qui sont là-bas car ils descendent d'esclaves noirs arrachés à l'Afrique par les esclavagistes français entre autres et il serait souhaitable que les Africains se montrent un peu plus solidaires en donnant ce qu'ils peuvent à la Croix-Rouge par exemple  car on ne peut pas laisser l'humanitaire entre les seules mains de l'Europe et des Etats-Unis - surtout quand ce sont des Noirs qui sont concernés. La très grande diaspora noire dans le monde devrait créer une structure humanitaire digne de nom pour de tels événements. Les images sont terribles et nous nous rendons compte que la tragédie peut venir d'en-bas et chose étrange, elle a comme une envie folle de frapper ceux qui souffrent déjà. Tenez-vous bien : le séisme a frappé Port-au-Prince, la capitale surpeuplée d'Haïti !
Les dégâts matériels et humains sont énormissimes et on se demande combien de temps faudra-t-il pour redonner un visage humain à la capitale de ce pays. Déjà, il faudra que les Haïtiens aient de l'eau potable et de la nourriture !  L'Afrique devrait se montrer solidaire d'Haïti face à ce désastre naturelle. Tout se passe comme si la nature utilisait les Noirs pour mettre notre humanité à l'épreuve. Nous allons suivre de près les agissements du monde civilisé face à cette catastrophe qui aurait pu frapper n'importe quel pays - parce que c'est dans la solidarité que s'affirme notre humanité qui a des origines noires.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 19:42
Intrônisé président de la république gabonaise le 16 octobre 2009 dernier, Ali Bongo va aussi prendre les commandes de la Grande Loge du Gabon (GLG), une loge franc-maçonnique africaine, fille de la GLNF (Grande Loge Nationale de France). Après le pouvoir politique, le pouvoir "spirituel". Il est évident qu'il est hors de question que le fils d'Omar Bongo laisse quelqu'un d'autre prendre le pouvoir occulte représenté par la GLG.  On peut être sûr que François Stifani en personne ou une personne qu'il délèguera va  se déplacer pour intrôniser le nouveau président du Gabon.
Ceci prouve
1) que le réseau d'influence se remet en place  autour du nouveau président : influence politique, influence  spirituelle, influence économique, tout vient se repacer autour du fils comme ce fut le cas avec le père. Les puissances du monde qui tiennent l'Afrique ne sont pas prêts à décrocher car ce n'est pas au maître de libérer l'esclave ; c'est à ce dernier de se défaire des liens qui l'étouffent - par sa propre force - s'il en a la volonté car nombreux sacrifient cet idéal contre le pouvoir vassalisé. La puissance des réseaux de la Françafrique est à l'oeuvre encore une fois ;
2) qu'on peut être difficilement président  de la république dans la sphère des ex-toujours colonies françaises - sans faire partie de la franc-maçonnerie. Yayi Boni du Bénin a pu évidemment nier qu'il était bon chrétien mais il n'est pas interdit à un franc-maçon d'être un bon chrétien et j'en connais beaucoup qui le sont. Nous savons par exemple que monsieur Denis Sassou Nguesso va à à la messe de temps en temps.

Ali Bongo a certes remplacé les ministres par des directeurs mais dans le fond, rien ne change et nous sommes pessimistes car rien de bon ne peut sortir d'un homme visiblement sous influence comme l'est un Denis Sassou  Nguesso ou un Eyadéma fils...
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 19:44

L’imposteur national (Joseph Kabila) vient d’échapper de justesse au tir d’un sniper embusqué. Son entourage et ses services sidérés ont décrété un embargo sur cet attentat pour ne pas envenimer l’atmosphère déjà polluée à travers la RDC, particulièrement à Kinshasa. L’événement a eu lieu ce lundi 18 mai à 19h30’ sur le boulevard du 30 juin. « Kabila » revenait ce soir-là de sa ferme de Mbakana située à plus de 70 KM de Kinshasa. Et comme d’habitude, son cortège roulait incognito sur les grandes artères de la capitale. Comme chacun sait, « Kabila » a une peur bleue des Kinois et des patriotes qui s’y concentrent chaque jour. Il y mène une vie de clandestin, tant le jour que la nuit. Ainsi, le cortège qui avait pris la route scabreuse des « Poids lourds » à Kingagbwa, a débouché sur le boulevard du 30 juin pour rejoindre la «Résidence Gecamines» qui sert de résidence officielle de « Kabila ». Mais arrivé au niveau de l’immeuble SHELL, au croisement de l’avenue Wangata et du boulevard du 30 juin, un sniper embusqué a ouvert le feu sur le cortège, visant la jeep Mercedes (de fabrication allemande) que conduit habituellement « Kabila ». La cible fut sérieusement touchée. Mais malheureusement, l’imposteur avait changé de véhicule et roulait plutôt dans la jeep NISSAN PATROL, le modèle qu’utilisent les députés nationaux. Ainsi, Kanambe échappa de justesse au tir du sniper qui s’est volatilisé dans la nature.
Hors de lui, Kanambe a ordonné nuitamment la destruction systématique de tous les kiosques le long du boulevard du 30 juin. L’alimentation PELOU STORE située près du lieu où le sniper a tiré a été fermée. Un grand bouclage a été organisé dans le secteur. Sans succès.
Même si la presse kinoise a subi l’embargo de cet événement, « Kabila » sait cependant qu’il ne vivra plus jamais en paix sur le sol de nos ancêtres. Les quinze mille hommes qu’il est en train de former dare-dare au Katanga, et les dix mille soldats et officiers rwandais qu’il vient d’injecter, via le CNDP, dans les FARDC pour installer la dictature et assurer sa protection personnelle, toutes ces forces ne lui sauront d’aucune utilité. Car elles ne sauront jamais le protéger contre la détermination des patriotes congolais qui n’ont plus peur de la mort pour libérer leur pays de l’opprobre de l’occupation.

Paris, le 20 mai 2009
Candide Okeke
L’OEIL DU PATRIOTE


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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 23:39

 

 

Le bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG) "invite instamment le gouvernement et le parlement gabonais à réexaminer en profondeur les accords de coopération entre la France et le Gabon", dans cette déclaration lue à la télévision publique RTG1 par la porte-parole du PDG, Angèle Ondo.

Dans ce texte publié après une réunion vendredi sur la question, le PDG - disposant d'une majorité écrasante au parlement bicaméral et au gouvernement - dit constater "depuis quelques mois (...) une vaste campagne de déstabilisation orchestrée contre le Gabon et ses plus hautes autorités".

Il dénonce "un acharnement judiciaire marqué par une série de plaintes successives contre le président-fondateur" Omar Bongo Ondimba, "ses collaborateurs et sa famille, au mépris du sacro-saint principe de l'autorité de la chose jugée".

"Cet acharnement judiciaire est entretenu et amplifié au travers d'une cabale infâmante de la part des médias français, faite d'attaques virulentes et portant atteinte à l'honorabilité et à la dignité des autorités et du peuple gabonais", estime-t-il, exprimant "sa plus vive indignation, sa profonde réprobation".

Il assure prôner le réexamen "en profondeur" des accords de coopération avec la France "afin d'opérer une rupture d'ailleurs préconisée par les plus hautes autorités françaises".

A la question de savoir si les accords évoqués concernaient aussi la défense, un officiel joint par l'AFP a répondu qu'en l'absence de précision dans la déclaration, "il peut s'agir de tous les accords". Une révision des accords de défense avec la France, qui a une base militaire à Libreville, "ne nous gênerait pas", a-t-il indiqué.

Le PDG exhorte par ailleurs les Gabonais "à ne pas se laisser abuser par les manœuvres de déstabilisation orchestrées par des acteurs qui instrumentalisent les ONG et manipulent les médias".

Les déclarations dénonçant une campagne contre le président Bongo, attribuée aux "médias français publics et privés", se sont multipliées ces derniers jours au Gabon.

Le Conseil des ministres réuni le 5 mars avait ainsi exhorté "les auteurs et complices de ces actes, de même que les autorités françaises compétentes" à mettre un terme à cette "campagne", avertissant que sa "persistance pourrait conduire à une grave détérioration des liens historiques entre la France et le Gabon".

Dans une déclaration faite le 4 mars, le gouvernement avait formulé les mêmes protestations et mises en garde, transmises vendredi par le ministre des Affaires étrangères aux diplomates accrédités dans le pays.

 

Libreville avait évoqué un "battage médiatique" notamment sur "les biens immobiliers" du président Bongo en France, à propos desquels deux ONG ont porté plainte en décembre à Paris, ainsi que la "divulgation fortement médiatisée, en violation flagrante du secret bancaire, d'informations sur les comptes" de M. Bongo en France.

Interrogé vendredi sur le sujet par l'AFP, le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, avait déclaré :  "en France, la presse est indépendante". (source : AFP)

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 08:46
Laurent Nkundabatwaré, affaibli début janvier par un putsch interne mené par le chef d’état-major du CNDP (parti rebelle tutsi),  le général Bosco Ntaganda, qui l’avait "limogé" le 5 janvier pour "mauvais leadership", aurait été arrêté au Rwanda  (probablement le 23 ou le 24 janvier 2009) où il se trouverait en résidence surveillée. Dix jours après son éviction à la tête du CNDP, Bosco Ntaganda et les principaux commandants du CNDP avaient déclaré "la fin de la guerre" - une déclaration unilatérale qui traduit peut-être un ordre reçu de Kigali- contre les FARDC et rallié la coalition FARDC-armée rwandaise (on voit mal comment ils auraient pu agir autrement face à une telle puissance de feu et une coalition de plus de dix mille hommes). On peut d'ailleurs se demander à quoi rime ce ralliement qui sonne comme une absolution car il y a de nombreux criminels passibles de tribunaux internationaux dans l'armée de Nkundabatwaré. Voilà une illustration des drames de l'Afrique : des énergumènes arment des pantins, tuent, violent, pillent et quand ils se retrouvent face à une puissance légitime et plus outillée, ils se rangent tout bonnement du côté du plus fort - sans qu'on ait à juger qui que ce soit car pour le moment, personne, n'est jugé - Nkundabatwaré se trouvant en résidence surveillée au Rwanda sans que Paul Kagamé ne dise ce qu'il va en faire : cet homme ne peut pas demeurer éternellement en résidence surveillée car sa place est en prison et tout de suite ; qu'on l'envoie au Tribunal Pénal International... Toute cette tuerie, aucun jugement ? Tous ces viols, aucun jugement ? Il est à noter qu'en Afrique, on tarde à inscrire les crimes économiques dans les codes juridiques. C'est pourtant au nom de tels crimes que sont commis tous les autres ! Voici ce qu'on peut lire sur Bosco Ntangana - un criminel qui en remplace un autre à la tête du CNDP :
"Le tout frais chef du CNDP est un dur, qui échappe aux recherches lancées contre lui par la CPI. Ce militaire aguerri n'a rien à gagner. Pour lui, selon des sources, mieux vaut mourir que croupir dans une cellule de la CPI. Depuis l'Ituri où il avait brillé par des exactions et autres crimes contre l'humanité aux côtés de Thomas Lubanga et chef Kawa, Bosco Ntangana avait trouvé miraculeusement refuge dans les montagnes de Masisi chez Nkunda. Ce dernier l'a aussitôt intégré dans ses rangs, le nommant chef de son armée. Toutes les demandes de son extradition vers la Haye ont toujours trouvé une fin de non recevoir."(allAfrica.com)
Cette arrestation, on le constate, tombe au moment où Kigali subissait de très larges critiques internationales sur son appui à la rébellion "congolaise" d'obédience tutsie - notamment de la part de son allié britannique qui menaçait de lui couper toute aide au développement. Très critiquée, la Grande Bretagne a contraint le Rwanda de signer des accords de paix avec le gouvernement de Joseph Kabila et Paul Kagamé a opté de se débarrasser de Nkundabatwaré qui devenait si gênant et d'en profiter pour affaiblir la rébellion hutue qui se cache dans le Kivu. Cependant, des questions demeurent :
1) Pourquoi le Rwanda ne livre-t-il pas l'ex-chef rebelle à son pays d'origine si ce dernier est Congolais ? Kagamé n'essayerait-il de soustraire cet individu à la cour pénale internationale de peur que Nkundabatwaré ne l'entraîne dans sa chute car il pourrait bien parler et révéler la part sordide de son complice rwandais ? La question de savoir qui va juger Nkundabatwaré ne fait aucun doute si le Congo Démocratique est son pays ; dans ce cas, il doit être incarcéré et jugé à Kinshasa - toute décision contraire viendrait à confirmer nos dires que cet assassin est un Rwandais - ce qui impliquerait encore plus Paul Kagamé dans les désordres structurels et politiques qui ont lieu en ce moment en RDC car comment pourrait-on expliquer qu'un citoyen rwandais viennent s'installer illégalement en RDC, y lève une armée, massacre des populations autochtones avant de s'enfuir dans son pays d'origine ?  Paul Kagamé n'aura pas le choix : il doit livrer Laurent Nkundabatwaré (à moins d'un accord secret entre les deux K : Kabila et Kagamé).
2)
Après tant de déplacés civils, tant de morts, de viols et d'exactions, que va-t-il advenir du nord Kivu et de sa région ? Retrouvera-t-il un équilibre qui permettrait aux populations tant traumatisées de retrouver un semblant de vie normale ?
3) Combien de temps va durer cette opération militaire car 7000 soldats rwandais en plus des FARDC (Forces Armées de la RDC) ajoutent à la confusion et au traumatisme précédent des populations civiles par Laurent Nkundabatwaré ? Comment reconnaît-on des Hutus qui sont des Bantus comme les autres au milieu de la population civile s'ils se débarrassent de leurs uniformes ? Ne craint-on pas des exactions qui risquent encore de creuser un peu plus le fossé ethnique entre Hutus et Tutsis ? Pourquoi ce n'est que maintenant que Kagamé se préoccupe des génocidaires et des rebelles hutus refugiés en RDC  ? A-t-il destabilisé exprès le Congo Démocratique pour en arriver là ?
4)Que va faire Joseph Kabila des rebelles du CNDP ? Va-t-il se contenter de les intégrer dans l'armée au lieu de les juger comme les criminels qu'ils sont ? Que va-t-il faire de Bosco Ntaganda ? Va-t-il le livrer au TPI ? Pourquoi la MONUC n'arrête pas cet assassin, enrôleur d'enfants dans des crimes et des actes sordides de guérilla ?
5) Kabila profitera-t-il de cette situation pour stabiliser le Kivu et juguler l'exploitation frauduleuse des ressources minières de son pays par l'Ouganda et le Rwanda ? En a t-il seulement les moyens ? La volonté ? Ne se sent-il pas redevable du Rwanda qui avait aidé son père Laurent Désiré Kabila à prendre le pouvoir ? En tant que Rwandais, Kabila fils ne se sent-il pas redevable à son pays, le Rwanda ? Quand on est président de la république, on doit avoir à coeur de protéger les hommes d'abord, les biens ensuite, les richesses et enfin les frontières de son pays  (pardon, Kabila est Rwandais et dans le contexte, son coeur est partagé : il faut donc le virer).
6) Pourquoi les nations qui s'autoproclament "civilisées", à savoir les pays occidentaux tergiversent autant quand il s'agit de Noirs ? Nos vies ne valent-elles donc pas plus que les cailloux qui les enrichissent ? Nous haïssent-ils au point de mépriser nos vies - alors qu'ils ont le moyen de nous laisser vivre en paix après nous avoir pillés ? Faut-il rajouter la destruction de nos vies par nos propres frères après pillage ?
7)
Il faut se dire qu'une rébellion aussi bien armée que celle de Nkundabatwaré avait forcément un mécène qui fourbissait ses armes et nourrissait ses hommes. Va-t-on enquêter ou en aidant Joseph Kabila à évincer Laurent nkundabatwaré, Kigali a réussi à faire en sorte qu'une sorte de réalité sordide l'impliquant soit mise entre parenthèses pour toujours  ?
8) Le Rwanda aurait-il commandité le putsch de Laurent Nkundabatwaré pour faciliter l'opération qui se mène en ce moment au Congo-Démocratique ? Mais quel est donc ce pays aux frontières si spongieuses qu'elles laissent tout passer ? Certes, il s'agit d'un vaste territoire aux richesses extraordinaires mais on peut mieux contrôler sa superficie quand un Etat y met les moyens. En tout cas, Mobutu était un dictateur comme Kabila mais lui au moins protégeait ses frontières comme ses citoyens.
9)
Que va-t-il se passer si tous les rebelles ne sont pas intégrés dans l'armée congolaise ? Assistera-t-on à une résurgence d'une rébellion bis avec Bosco Ntaganda comme chef de file ? Si le but du Rwanda est de remplacer les populations du Kivu par des Tutsis rwandais, on peut croire que l'opération n'est pas terminée. Il faut un recensement partiel de la population dans cette zone pour dire qui est de quelle nationalité et sécuriser la région.
10) A quoi sert la MONUC si elle ne peut protéger les populations civiles contre des prédateurs comme Laurent Nkundabatwaré ? Son mandat ne doit-il pas être plus musclé et comprendre la défense armée des populations civiles par la force ? Ne doit-elle pas arrêter des criminels comme Nkundabatwaré ou Ntaganda comme cela s'est passé au Kosovo pour les criminels de guerre serbes ? Pourquoi avoir un autre comportement pour les Africains - parce que les Kosovars étaient Blancs et Européens ? Pourquoi l'Occident peine-t-il à voir les Africains heureux et développés chez eux dans la paix et la démocratie ? Il y aurait-il toujours en secret dans les curies européennes une politique racialement orientée ou raciste ? Les armes, l'Afrique n'en fabrique pas que je sache. Alors, pourquoi des embargos concernant les armes et les munitions ne frappent-ils les dictatures africaines  qui tuent leurs propres peuples ou qui soutiennent des rébellions génocidaires ?
Nous vivons dans un monde injuste une fois déjà parce que l'homme est mauvais de son égoïsme, deux fois quand on est Noir et trois fois quand on est Noir et que votre pays possède des richesses comme le pétrole pour le Congo-Brazzaville ou les mines pour la RDC.
Nous voyons comment le Rwanda joue au pyromane pompier dans le nord Kivu : pyromane quand il arme Nkundabatwaré et fait tuer des civils innocents, pompier quand sept mille de ses soldats vont aider à construire un semblant de paix en laissant en place la structure de mort qu'est le CNDP créé par Laurent Nkundabatwaré -  le Rwanda, ce petit pays qui a tout fait pour prédater son immense et riche voisin  en réussissant à y placer un des siens au sommet de l'Etat de la RDC. Si Nkundabatwaré n'est pas livré à Kinshasa, c'est qu'il y a un problème car ce bourreau tutsi - au même titre que les bourreaux hutus est un génocidaire qui doit être jugé devant le Tribunal Pénal International comme Sassou Nguesso et bien d'autres et je me dis que vous êtes assez intelligents pour en tirer vos propres conséquences car ce n'est pas au Rwanda que cet homme a commis des crimes mais dans son soi-disant pays pays, le Congo démocratique dont il n'a pas hésité à  massacrer les populations civiles... L'Afrique s'avère être une usine de fabrication à la chaîne des dictateurs, de mafieux, de toutes les démesures et parfois ceux qui s'y essaient, s'entraînent comme Laurent Nkundabatwaré sur un pan d'un pays. Nous avons à coeur de suivre le destin de cet assassin longiligne, ce Tutsi qui se prétend congolais mais qui est pourtant un militaire ayant servi au Rwanda.
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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 11:37

Les 11 règles du journalisme quand il s'agit de parler des événements du Proche-Orient (envoyé par MAYIS KIMFUMBA)
 Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l'esprit lorsqu'il regarde le Journal Télévisé du soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.
 
 Règle numéro 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers, et c'est toujours Israël qui se défend. Cela s'appelle des représailles.

Règle numéro 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n'ont pas le droit de tuer des civils de l'autre camp. Cela s'appelle du terrorisme.


 Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s'appelle de la légitime défense.
 

Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l'appellent à la retenue. Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.

 Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n'ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

 Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d'enlever autant de Palestiniens qu'ils le souhaitent (environ 10 000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il n'y a aucune limite et ils n'ont besoin d'apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique "terroriste".

 Règle numéro 7 : Quand vous dites "Hezbollah", il faut toujours rajouter l'expression "soutenu par la Syrie et l'Iran".

 Règle numéro 8 : Quand vous dites "Israël", il ne faut surtout pas rajouter après : "soutenu par les États-Unis, la France et l'Europe", car on pourrait croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.

 Règle numéro 9 : Ne jamais parler de "Territoires occupés", ni de résolutions de l'ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l'auditeur de France Info.

 Règle numéro 10 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C'est ce qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s'appelle de la neutralité journalistique.

 Règle numéro 11 : Si vous n'êtes pas d'accord avec ces règles ou si vous trouvez qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c'est que vous êtes un "dangereux antisémite".

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