21 octobre 2009
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Intrônisé président de la république gabonaise le 16 octobre 2009 dernier, Ali Bongo va aussi prendre les commandes de la Grande Loge du Gabon (GLG), une loge franc-maçonnique africaine, fille de la GLNF (Grande Loge Nationale de France). Après le pouvoir politique, le pouvoir "spirituel". Il est évident qu'il est hors de question que le fils d'Omar Bongo laisse quelqu'un d'autre prendre le pouvoir occulte représenté par la GLG. On peut être sûr que François Stifani en personne ou une personne qu'il délèguera va se déplacer pour intrôniser le nouveau président du Gabon.
Ceci prouve
1) que le réseau d'influence se remet en place autour du nouveau président : influence politique, influence spirituelle, influence économique, tout vient se repacer autour du fils comme ce fut le cas avec le père. Les puissances du monde qui tiennent l'Afrique ne sont pas prêts à décrocher car ce n'est pas au maître de libérer l'esclave ; c'est à ce dernier de se défaire des liens qui l'étouffent - par sa propre force - s'il en a la volonté car nombreux sacrifient cet idéal contre le pouvoir vassalisé. La puissance des réseaux de la Françafrique est à l'oeuvre encore une fois ;
2) qu'on peut être difficilement président de la république dans la sphère des ex-toujours colonies françaises - sans faire partie de la franc-maçonnerie. Yayi Boni du Bénin a pu évidemment nier qu'il était bon chrétien mais il n'est pas interdit à un franc-maçon d'être un bon chrétien et j'en connais beaucoup qui le sont. Nous savons par exemple que monsieur Denis Sassou Nguesso va à à la messe de temps en temps.
Ali Bongo a certes remplacé les ministres par des directeurs mais dans le fond, rien ne change et nous sommes pessimistes car rien de bon ne peut sortir d'un homme visiblement sous influence comme l'est un Denis Sassou Nguesso ou un Eyadéma fils...
Ceci prouve
1) que le réseau d'influence se remet en place autour du nouveau président : influence politique, influence spirituelle, influence économique, tout vient se repacer autour du fils comme ce fut le cas avec le père. Les puissances du monde qui tiennent l'Afrique ne sont pas prêts à décrocher car ce n'est pas au maître de libérer l'esclave ; c'est à ce dernier de se défaire des liens qui l'étouffent - par sa propre force - s'il en a la volonté car nombreux sacrifient cet idéal contre le pouvoir vassalisé. La puissance des réseaux de la Françafrique est à l'oeuvre encore une fois ;
2) qu'on peut être difficilement président de la république dans la sphère des ex-toujours colonies françaises - sans faire partie de la franc-maçonnerie. Yayi Boni du Bénin a pu évidemment nier qu'il était bon chrétien mais il n'est pas interdit à un franc-maçon d'être un bon chrétien et j'en connais beaucoup qui le sont. Nous savons par exemple que monsieur Denis Sassou Nguesso va à à la messe de temps en temps.
Ali Bongo a certes remplacé les ministres par des directeurs mais dans le fond, rien ne change et nous sommes pessimistes car rien de bon ne peut sortir d'un homme visiblement sous influence comme l'est un Denis Sassou Nguesso ou un Eyadéma fils...