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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 10:19

Jean-Dominique-Okemba.jpgCette histoire commence au moment où le Colonel Sassou Nguesso Denis est Vice-président du CMP en 1977 sous la présidence de Yhombi Opangault, après  l’assassinat du Président Marien Ngouabi le 18 mars 1977, suivi des exécutions sommaires de l’ancien président Alphonse Massambat Débat, du prélat catholique le Cardinal Emile Biayenda, etc Pour préparer son ascension politique future,  le colonel Sassou NguessoVice-président du Comité militaire du Parti (CMP), s’est arrangé à faire affecter son neveu Jean Dominique Okembasous-officier au grade de second maître (sergent) à la chancellerie du Congo à Kinshasa comme agent consulaire. Durant son séjour diplomatique kinois, Mr Jean Dominique Okemba va s’illustrer avec beaucoup de dévotion  dans la contrebande et la vente des diamants zaïrois avec l’aide de son épouse d’origine RDC (Zaïroise) au profit de son oncle le colonel Denis Sassou Nguesso Vice-président du CMP afin d’avoir un trésor financier. 

Sur le plan ésotérique et mystique dans les pays mbochis, Mr Sassou s’est approprié le titre prestigieux de Kani, une espèce de roi chez les Mbochis, qui règne sur les populations et le pays, il a droit de mort et de vie sur tous les êtres humains et les animaux qui sont sous sa juridiction, un Kani semble-t-il est capable de parler aux vivants et aux morts, il est intronisé par des prêtres qu’ils appellent Otweré ; Jean Dominique Okemba est quant à lui, un Obali, Vice-roi en pays mbochis et celui-ci ne peut prétendre au trône du Kani que lorsque ce dernier sera mort, parce que le pouvoir du Kani est à vie et l’un de ses attributs de pouvoir c’est le balai et la queue de bœuf ou de cheval.  Il faut rappeler que pour l’initiation au trône traditionnel, Sassou a je son dévolu sur Okemba Jean Dominique parce que ses propres enfants étaient  encore tous immatures, en dehors de sa fille aînée, Edith Lucie Sassou Nguesso qui a préféré convoler en noces avec feu le président gabonais Albert Bernard Bongo Ondimba. 

Après l’escapade diplomatique de Kinshasa et le trafic des diamants au profit de Sassou, Mr Okemba rentre à Brazzaville où il devient l’intendant principal de Sassou et le porteur attitré du sac des fétiches et autres bibelots des marabouts de Sassou.  

Pendant la période de la traversée du désert de Mr Sassou qui a commencé à partir de la conférence nationale souveraine de 1991, plusieurs officiers comme : Florent Tsiba, Adoua Blaise, Okemba Jean Dominique, Nianga Mbouala, Aboya, etc vivront reclus à Oyo et ce jusqu’au coup d’état du 5 juin 1997 . Redevenu Président par effraction et la force des armes, grâce à Jacques Chirac, aux supplétifs de l’armée angolaise, des mercenaires tchadiens et marocains, Mr Sassou va faire de  son neveu Jean-Dominique Okemba,  son adjoint à tout point de vue  ; il le nomme conseiller spécial, Contre-amiralgestionnaire de tous ses fonds politiques, Obali pour le compte des affaires mystiquestout en gardant ses fonctions occultes de porteur du sac des fétiches et autres filtres magiques donnés par les marabouts du monde entier à Sassou, en sa qualité d’ancien griot et danseur. Sassou l’intronise grand maître adjoint de la GLCdans sa loge du Congo dont il est le grand maître.  

Content du travail d’initiation ésotérique effectué sur son neveu et très confiant en lui, Mr Sassou, désormais se fait accompagner par Jean Dominique Okemba dans tous ses déplacements à l’étranger, il l’envoie le représenter et porter des messages auprès de ses homologues présidents et chefs d’Etat étrangers. 

Alors, Jean Dominique Okemba, commence à prendre goût aux fastes des palais et jouissant de toute la confiance et l’attention de son oncle SassouJean Dominique Okemba profite pour agrandir son cercle personnel d’amis et dévoués en faisant nommer plusieurs de ses hommes de main aux hautes fonctions de l’Etat, au gouvernement de la républiquedans toute la force publique. Ainsi, tour à tour, on peut citer comme exemple de son activisme pêle-mêle les nominations de Jean Alfred ONANGA, Directeur général des douanes, Jean François Ndenguet au grade de Général de brigade et Directeur général de la police nationale, Moigny, Général de brigade et commandant en second de la gendarmerie pour suivre et surveiller de près le Général Gilbert Mokoki considéré comme un potentiel candidat au trône de Sassou en cas d’accident de parcours, Okoye au grade de Général, commandant du groupement aéroporté, les ColonelIlobakima et Emerson comme délégués du Conseil national de sécurité dans les départements du Kouilou et Niari malgré leur mise à la retraite, le maintien du Général de brigade Moundele Ngolo au poste de Préfet à vie de la ville de Brazzaville, les ministres Maboundou Nguimbi Pierre MichelEmile OuossoAdélaïde Moungani, Rosalie Kama et je passe sous silence les hommes et femmes que Jean Dominique Okemba a fait nommer dans l’administration civile aux postes de DG et autres directeurs centraux. 

Sur le plan politique contrairement à toute la famille,  monsieuOkemba Jean Dominique n’a pas de parti politique qu’il dirige en sous main, en dehors d’une hypothétique association dénommée « Génération Okemba Dominique de Komono » œuvre d’un de ses anciens camarades de l’école primaire qu’ il a nommé dans son cabinet, question de mettre un peu de coloration parmi ses collaborateurs ; comme son oncle Sassou dont il suit attentivement les initiatives et imite les faits et gestes, Jean Dominique Okemba prend vite conscience de son handicap sur le plan politique et tente de combler ce vide à travers l’achat des consciences  : il est la seule personne autorisée à donner et à venir en aide aux indigents de la république, aux  hommes d’Etat de tout acabit (anciens et nouveaux) par l’utilisation des fonds particuliers du président Sassou Nguesso. Chez lui au bureau ou à son domicile de Talangaï, déferlent des ministresdes hommes politiques (de la majorité et de l’opposition), essentiellement des frères de lumière ayant un problème social ou autres (achat de maison, de voitures, évacuation sanitaire, anniversaire, voyage de plaisance, deuil, mariage, positionnement, nomination, frais d’hospitalisation, divorce, etc.)  à résoudre Quant aux officiers supérieurs et subalternes en difficulté ceux-ci devaient  déposer, suivant les affinités, leur demande d’aide soit directement au « Spécial » lui-même ou passer par la maison militaire tenue par l’amiral Gombe et attendre la réponse. Tout passait par lui. 

 Dans ce jeu, Jean Dominique Okemba a construit son petit réseau de fidèles et courtisans de la première heure, pouvant le soutenir si un jour, il arrivait une bataille de partage ou de conservation du pouvoir entre lui, les enfants Sassou, les autres neveux et nièces et les parents  mais une pièce manquait toujours à son puzzle : tant que traditionnellement le Kani Sassou est debout il ne peut prétendre au trône en tant qu’Obali, la seule issue possible ne pouvant se faire que si Sassou le Kani accepté de tous venait à disparaître.  

Face à ce dilemme, Jean Dominique Okemba a mis en place avec les seconds couteaux un plan devant lui permettre d’accéder rapidement au trône en coupant la tête de son mentor et prendre la direction du pays en main avec l’aide de tous ses affidés. Pour y parvenir il a conçu un plan dont :  

Le premier acte :  visait à anéantir la force militaire de Sassou par la destruction d’une bonne partie de l’armement lourd stocké à Mpila dont il connaît les conditions d’acquisition et les quantités ;  

Deuxième acte: arrestation ou élimination de Sassou dans la foulée

ml:lang="fr-fr">.  Comme ce dernier a pris l’habitude de se rendre chaque week-end quand il est présent à Brazzaville, jouer au tennis a son domicile de Mpila (ce domicile est à près de 1450 m du lieu l’épicentre des déflagrations de Mpila), ceci allait  faciliter la tâche des insurgés pour le capturer puisque n’ayant autour de lui qu’une petite équipe de gardes ; 

Acte 3 : Une fois Sassou arrêté ou assassiné, le neveu hériterait du pouvoir après des obsèques organisées avec faste, accessoirement il prendra aussi la femme, Antoinette Sassou, et les enfants pour être en conformité avec la coutume mbochie. 

Concernant le déroulement des faits, la garde actuelle de Sassou est composée essentiellement des jeunes pêcheurs venus de Tsambitso, des anciens FAZ de Mobutu,  des supplétifs angolais et des jeunes originaires du nord du pays triés dans le tasDepuis l’avènement de Sassou au pouvoir par coup d’Etat en 1977, les manœuvres militaires sont prohibées sauf pour sa garde personnelle ; à Brazzaville on ne voit plus par exemple les para commandos faire des sauts d’entraînement, cependant seule la garde personnelle de Sassou a le droit de s’entraîner uniquement pour les exercices de tir avec des armes de poing et de petit calibre 

Son plan en main, Jean Dominique Okemba a ordonné son exécution. Quelques éléments de la garde de Sassou acquis à la cause de Jean Dominique Okemba et d’autres sont arrivés du village de Tsambitso depuis le 1er  mars 2012 prétextant des permissions  comme le prévoyait le déroulement des actions. Après le repérage des lieux plusieurs jours avant, ils ont fini par incendier les différents dépôts d’armes de Mpila très tôt en matinée dans la journée du dimanche 04 mars 2012 en minimisant l’effet que cela devait produire. 

Pendant ce temps, le bras droit de Jean Dominique Okemba, le Général Ndenguet Jean François qui vit dans une villa située à 300 voir 450 mètres du lieu du drame était déjà curieusement hors de sa maison en cette matinée du 04 mars 2012 aux alentours de 08h00 avec toute sa famille, il s’est retrouvé sur la route du nord en train de fuir, histoire de dire après l’assassinat de Sassou que je me trouvais en week-end hors de Brazzaville avec ma famille. 

Face aux fortes détonations qu’ils n’ont jamais entendues de leur vie de miliciens en treillis, la panique a gagné les rangs des insurgés dont certains sont venus de Tsambitso et qui ont préféré  prendre la fuite au lieu de se diriger vers le palais où ils devaient ensuite attenter à la vie de Sassou comme cela s’était déroulé le 18 mars 1977 pour Marien Ngouabi en pleine journée et mettre cet assassinat sur le dos de personnes non identifiées. 

 Pendant que se déclenchent les déflagrations, Sassou est seul au palais avec quelques éléments de sa gardetous les membres du haut commandement des FAC comme par hasard sont injoignables ou encore les téléphones sont off. Les yeux hagards Sassou ne sachant plus ou donner la têtedemande au téléphone à tous ses enfants qu’il arrive à joindre et qui se trouvaient à Brazzaville, de fuir se protéger dans une ambassade de la place. 

 Pendant ce temps devant les fortes intensités des déflagrations, une bonne partie des membres du clan Sassou a fini par fuir avec femmesenfants et valises de billets de banque sur la route du nord en abandonnant à son triste sort leur champion Sassou, l’essentiel étant de sauver d’abord sa peau et voir la suite après.  C’est sur le tronçon de la route nationale qui mène dans la partie du nord du pays que le ministre délégué à la défense Charles Bowao en compagnie de son homologue de l’intérieur Raymond Mboulou, feront une communication dans une chambre, avec comme objectif premier de remobiliser les troupes qui étaient en débandade et annoncer que ce n’est pas un coup d’Etat contre le régime mais un court-circuit qui a provoqué ces déflagrations, il n’y a pas de morts d’hommes sauf des dégâts mineurs.. 

Sassou au palais, pris lui aussi par la panique, se réfugie dans le bunker de la résidence au sous-sol ne pouvant fuir en direction de Kinshasa, la Princesse (yacht de Sassouétant en panne et amarrée au Beach de Brazzaville derrière le restaurant Mamiwata au bord du fleuve Congo, il ne réapparaitra dans Brazzaville que dans l’après-midi pour aller constater uniquement au niveau de l’hôpital militaire les premiers sinistrés et blessés qui affluaient de tous cotés.

Il y a aujourd’hui un vrai malaise perceptible dans la bande à Sassou et sa famille ; ne pouvant résoudre les graves problèmes de gouvernance, d’exclusion, de mal-vivre et de corruption dans le pays,  Sassou Nguesso préfère choisir la protection des siens et la tactique du pourrissement des situations 

Observateur averti des dictateurs africains, nous nous acheminons lentement et inexorablement vers la fin du règne sombre et macabre de Sassou, qui sera à ne point douter tragique, comme cela a  été pour plusieurs dictateurs avant lui comme par exemple la fin tragique de son ami et frère Mouammar Kadhafi a qui il avait conseillé de refuser mordicus les propositions de sortie de crise proposées par toute la communauté internationale. 

La seule issue possible à ce jour sans d’autres  dégâts collatéraux à venir serait d’engager une enquête nationale dirigée par des magistratsdes parlementaires à parité égale provenant de l’opposition et de la majorité et des experts internationaux. 

Cette commission sera capable d’entendre sous serment, le président Sassou lui-même en sa qualité de chef suprême des armées et ministre de la défense, les ministresles civils, tout le Haut Commandement de l’armée, les différents organes de renseignements intérieurs, le Conseil National de Sécurité, la police nationale, la DGST qui agit dans l’illégalité puisque dissoute par la Conférence nationale souveraine par l’acte N°135, le deuxième bureau des FAC, la gendarmerie nationale et certains chefs de corps . 

Un proverbe des pays du Mayombe dit : « Un bananier ne pousse que dans un lieu étroit où se trouvent déjà plusieurs autres rejetons ». Cela veut dire, que c’est au milieu de plusieurs contradictions,  convoitises avouées et inavouées entre neveux, enfants de sang de Sassou et d’adoption, parents proches, que Jean Dominique OkembaGrand Maître adjoint de la GLC,  Obali chez les Mbochis a voulu tenter sa chance de démettre le Kani, grand maître de la Grande Loge du Congo, Mr Sassou.  

La question que l’on peut se poser  : comment Jean Dominique Okemba est-il arrivé à ce point pour chercher à éliminer son oncle, un Kani ?   Souvenez-vous, Jean Dominique Okemba, est devenu l’homme incontournable du système  :  pour avoir l’argent, il fallait faire la courbette devant lui et non chez Sassou, pour un poste il fallait le voir, parce que tout ce qu’il disait à son oncle Sassou, ce dernier était toujours approbateur mais lors du dernier remaniement gouvernemental, Mr Okemba Jean Dominique a proposé un homme que je tairai le nom au poste de ministre de la défense, Sassou a refusé, tout comme certaines de ses propositions à d’autres postes ministériels, seules les propositions faites par les  enfants Sassou ont été agréées par leur père Bienvenu Okiemy est devenu ministre à cause de  Christel Sassou Nguesso, Henri Ossebi, ministre, cas  d’Edgard Nguesso. Pour ternir davantage son image même  les fonds politiques présidentiels qu’il gérait allégrement lui ont été confisqués réduisant ainsi son influence d’antan.  Autre motivation,  les officiers  : Général Jean François NdenguetGénéral Blaise Adoua,  Général Norbert  Dabira, Colonel  Marcel Tsourou, Colonel Jean-Aive Alakoua, avaient fait un serment d’allégeance pour servir coûte que coûte Mr Sassou Nguesso, mais voilà que sur ordre de ce dernier, ils vont par excès de zèle, provoquer l’irréparable, un carnage de 350 jeunes gens congolais qui revenaient de Kinshasa au mois de mai 1999, après les différentes guerres civiles que le pays a connu, en croyant bénéficier de l’immunité du pouvoir dont ils sont les socles.  Malheureusement pour eux,  cette affaire des 350 disparus du Beach de Brazzaville, s’est internationalisée. Résultat immédiat, les Généraux Jean François Ndenguet, Norbert Dabira, Blaise Adoua, et les  Colonels Jean Aive Alakoua, Marcel Tsourou sont bannis, indésirables, recherchés par les tribunaux européens et américains pour crimes contre l’humanité et tous ces officiers savent, qu’ils ne peuvent plus bien dormir, puisque Mr Sassou Nguesso bien que président du Congo, est dans l’impossibilité de les protéger indéfiniment face à la machine judiciaire impitoyable européenne qui finira par les rattraper pour leur transfèrement, quel que soit le futur régime au Congo, dans les prisons françaises ou celle de la CPI – dans la mesure où un crime contr

e l’humanité est imprescriptible.. 

Conscients qu’ils ont été instrumentalisés pendant que Sassou Nguesso,  jouit de l’immunité accordée aux chefs d’Etat en fonction, eux ruminent tous les jours malgré l’illusion momentanée de belle vie à Brazzaville comment réagir ; aujourd’hui, ils sont tous dans l’incapacité de sortir en dehors du Congo, sauf au Maroc ou Sassou Nguesso possède des biens ou aux Emirats Arabes Unis où le clan Sassou cache des sommes d’argent importantes et acquiert des biens immobiliers, mais pour combien de temps encore ? Sur le plan international, Jean Dominique Okemba ayant obtenu la légion d’honneur de la part du gouvernement français a cru voir en cela, une reconnaissance internationale pouvant lui faire pousser des ailes.

Ce qui est certain ils ou leurs hommes finiront comme pour le président Marien Ngouabi, par avoir la tête de Sassou et tenter de monnayer leur liberté aux yeux du peuple congolais. 

L’apprenti KaniContre-amiral, adjoint au grand maître de la GLC, connaissant tous les féticheurs et marabouts de Sassou, griot et danseur de groupe folklorique à ses heures perdues, a cru que son heure était arrivée pour détrôner Mr Sassou Nguesso dont il dit d’ailleurs qu’il est affaibli par la maladie et ne tient plus debout que grâce aux massages que lui fait chaque matin un jeune lieutenant physiothérapeute et aux injections de morphine et autres drogues que lui administre chaque matin son médecin traitant avant d’aller au bureau ou en déplacement. 


                                                        Jean Otweré Koumou Odzambé   


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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 08:24

Depuis la catastrophe du 4 mars 2012, la situation est très tendue à Brazzaville car Sassou ne sait plus de quel côté chercher ses ennemis - alors qu'ils sont juste très proches de lui. Dans son aveuglement, il arrête à tour de bras et s'est inventé des adversaires : les Tékés - surtout lorsqu'ils sont dans l'armée. On vient de me rapporter ce que sa milice de Tsambitso a fait des siennes à Lékana. Que me reproche-t-on de la part du pouvoir ? Selon mes sources, le pouvoir de Brazzaville m'accuse  de deux maux :

1) d'appartenir au groupe téké par ma mère - c'est-à-dire au groupe qui pour lui essaie de le renverser pour prendre le pouvoir - alors que c'est faux puisque les événements du 4 mars 2012 ont été causés par un proche de Sassou qui a voulu tenter sa chance. Souvenez-vous d'un article que j'ai écrit lorsqu'il m'était parvenu que le pouvoir affirmait que j'étais un proche de Mathias Dzon - dont j'admire certes le courage par son revirement, lui qui prétend avoir changé MAIS que je ne connais pas, que je n'ai jamais rencontré et avec lequel je n'ai jamais discuté ;

2 ) de faire une "guerre médiatique" (qui du reste n'a jamais tué une mouche et qui n'est pas un délit au titre des lois en vigueur au Congo ou ailleurs) au travers de mon blog "Demain le Nouveau Congo-Brazzaville. Pourtant, nous ne faisons que dire la vérité, que servir de courroie de transmission à la pensée populaire - ce qui explique ma crédibilité. Si la liberté d'expression existait au Congo, le Lion de Makanda n'aurait pas eu besoin de prendre sa plume pour lancer son intifada de mots afin de combattre les maux politiques qui affligent et asservissent notre peuple. C'est parce que le peuple est bâillonné que le Lion de Makanda a pris sa plume pour défendre tous les KANDAS du CONGO, DU NORD AU SUD, D'EST EN OUEST. Que l'éléphant se souvienne que le lion a toujours eu vocation de défendre son clan et le mien, "MA KANDA", C'est L'ENSEMBLE DE TOUS LES CLANS, C'EST-A-DIRE, LE CONGO...

Avant les événements du 4 mars 2012, on estimait que Le Lion de Makanda dérangeait le pouvoir, voilà qu'on veut m'arrêter parce que je suis Téké et que je fais une guerre médiatique ! S'il suffisait d'être Téké pour être contre le pouvoir, alors Denis Sassou Nguesso devrait se méfier de Florent Tsiba et l'arrêter car c'est un Téké comme un autre. Et pour la guerre prétendue médiatique, le pouvoir dispose de moyens énormes : il lui suffira à son tour de lancer sa croisade médiatique. Nous saurons lui donner la réplique avec plaisir...

Et ne prenez pas ce que je vous dis pour une plaisanterie car j'ai passé deux ans à prendre le TGV à Lyon pour aller me défendre au Tribunal de Grande Instance de Paris dans une affaire qu'on prétendait ne pas être politique - alors qu'en vérité, elle l'était : le pouvoir connaît la portée de notre combat qui est juste et populaire ; ce qui fait de nous une menace.

Je n'ai pas peur d'être arrêté et lorsque je l'aurai décidé, je reviendrai au pays - non pas pour défier le pouvoir mais parce que je n'ai rien fait d'illicite : la critique sociale n'est pas un délit et la liberté d'expression non plus.

Au contraire, le pouvoir inique de Brazzaville devrait me remercier de lui montrer le vrai chemin, celui qui conduit à la justice sociale au lieu de me menacer. LE CHEMIN D'AVENIR ? IL A FAIT EXPLOSER MPILA ET SES ENVIRONS. L'AVENIR S'EST SAUVE ET MARCHE A COTE DU LION DE MAKANDA, LA OU IL EST EN SECURITE...

L'AVENIR EST A CONSTRUIRE AUTREMENT POUR QU'IL REGARDE LE PEUPLE CONGOLAIS EN FACE. L'AVENIR DE L'AVENIR, C'EST LE RETOUR AU KIMUNTU-BOMOTO DE SORTE QUE NOTRE AVENIR SOIT NOTRE PASSE PARCE QUE NOUS DEVONS RETOURNER BOIRE A LA SOURCE DE LA SAGESSE ANTIQUE COMME TOUTES LES EAUX PROVIENNENT DE LA MERE ET RETOURNENT A LA MER. LE KIMUNTU-BOMOTO EST LA MERE DE TOUTES LES SAGESSES PROFANES OU RELIGIEUSES...

Je rappelle au grand éléphant que je ne suis pas un militaire mais un civil, que je ne suis en relation avec aucune personnalité politique, que je suis à l'étranger - alors que ses véritables ennemis sont pour beaucoup dans l'armée ou en collusion avec des militaires et ils sont juste à ses côtés.

Sassou devrait se méfier de laisser courir ses vrais ennemis pour s'en prendre à des innocents. Cerné comme il est, cette injustice de plus finira par  créer l'ambiance que ses détracteurs recherchent pour ensuite trouver le prétexte de le faire tomber. SI LE GRAND ELEPHANT N'Y PREND GARDE, SON DESTIN PRENDRA LE CHEMIN DE CELUI DE MARIEN NGOUABI ET IL EST BIEN PLACE POUR LE SAVOIR...

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 12:41

Dans la vidéo ci-dessous, vous allez voir monsieur Gilbert Ondongo, ministre des finances et du portefeuille public du royaume du Congo rectifier le budget 2012 et le ramener à 3924 milliards, soit près de 4000 milliards de francs cfa. Chose curieuse, cette rectification intervient après et peut-être à cause de la catastrophe du 4 mars 2012 qui a généré des dépenses supplémentaires - ce qui m'a amené dans un article récent à me demander où le pouvoir allait-il trouver l'argent supplémentaire à allouer à cette dépense impromptue sans affecter le budget préalablement voté.

  Ô miracle ! Il y a de l'argent en plus ! Comme par hasard, le pétrole a généré (que) 400 milliards de francs cfa de plus et cela, parce que nous devons croire Ondongo sur parole - sans qu'il ne prouve la véracité de ses propos - ce qu'il DEVAIT FAIRE et ce n'est pas si difficile : il suffit d'établir le rapport entre les quantités de pétrole vendues et les prix de vente àdivers moments de l'année. D'AILLEURS, DE NOMBREUX OBSERVATEURS ONT REMARQUE QU'ONDONGO GERE EN TOUTE LIBERTE, SANS LE MOINDRE CONTROLE  LE DENIER PUBLIC - PAS ETONNANT QUE SA FEMME SELON LA RUMEUR SE BALADE AVEC DES VALISES DE DEVISES...

Nous avons toujours noté la votation d'un budget au rabais : le budget 2012 avait été voté avec l'hypothèse d'un baril à 50 $ ; or actuellement, il a presque triplé puisq'u'il est à plus de 120 euros - soit près de 150 $ ; ce qui fait que le pétrole doit rapporter  plus d'argent dans le budget de l'Etat, budget générant donc forcément des surliquidités dont toutes ne sont pas versées au Trésor public et, surtout, la comptabilité du ministre Ondongo est totalement tronquée, Denis Sassou Nguesso  faisant des devises supplémentaires ce qu'il veut : nous ignorons tout du budget de la présidence de la république, seul celui des Grands Travaux est connu : 300 milliards de francs cfa.

Nous vous le répétons tout le temps : 90% de l'économie du Congo est souterraine ; ce qui nous permet de déduire que le budget réel de l'Etat est au moins de 40.000 milliards de francs cfa. En conséquence, le Congo a assez d'argent pour résoudre TOUS les problèmes que le peuple rencontre ; il suffit de plus de transparence, de plus de sérieux et d'hommes politiques plus responsables, d'hommes remplis du kimuntu-bomoto. Dans le cas de la catastrophe du 4 mars 2012, vous avez remarqué que l'Etat distribue 3 millions de francs cfa à qui le veut (il suffit de s'inscrire sur les listes), prévoit de construire des logements pour les sinistrés à Kintélé et même de reconstituer l'arsenal militaire perdu.

Nous sommes tous convaincus à présent que ce régime ne peut plus changer et qu'il continuera à nuire à notre peuple s'il perdure. Nous savons tous ce que le bon sens nous commande au fond de nous...

IL EST TEMPS D'ARRETER CE SYSTEME PREDATEUR QUI LIVRE LE CONGO A LA CONVOITISE DES ETRANGERS ET QUI MASSACRE SES PROPRES POPULATIONS, L'HEURE EST VENUE DE METTRE EN PLACE UNE TRANSITION QUI RAMENERA LA DEMOCRATIE DANS NOTRE PAYS au travers d'un CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION. JE LE DIS, CA NE PEUT PLUS DURER. NOUS DEVONS TOUT FAIRE POUR EPARGNER PLUS DE SOUFFRANCES A NOTRE PEUPLE...



Présentation de la loi de finance rectificative... par Congo-SiteOfficiel

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 18:20

Nous recevons beaucoup d'informations par mail et souvent, il est difficile de faire la part du vrai et du faux. Nous avons donc besoin de vous qui vivez au pays pour des confirmations ou des infirmations. La diaspora et le monde entier ont besoin de savoir ce qui se déroule dans notre pays et nous ne sommes pas nombreux à servir de courroie de transmission de l'information. Il s'agit de dénoncer les situations iniques, d'informer, d'inspirer et même d'éduquer le peuple pour raffermir sa culture démocratique ; ce qui hâterait la libération.

Aussi, par mail ou par le menu Contact, nous vous demandons de confirmer ou d'infirmer le fait qu'on aurait arrêté le frère du colonel Tsourou habitant  la rue Moukoukoulou dans le quartier "Plateaux des Quinze ans" pour détention d'armes. Nous savons que le pouvoir félon de Brazzaville est capable de tout : il peut planquer des armes chez le frère de Tsourou juste dans le but de nuire à ce dernier. Nous prions toute personne au courant de cette affaire de nous apporter un peu plus d'informations.

Le colonel Tsourou est un compatriote quoi qu'on lui reproche, bien qu'il ait servi la "Bête", le grand éléphant. S'il est victime d'une manipulation, il est de notre devoir de la dénoncer : nous sommes au courant des tentatives de dépôt d'armes avortées chez des ministres ou chez des parents de personnalités comme Okombi Salissa ou Mathias Dzon. La vigilance du peuple a souvent permis de déjouer de telles manoeuvres.

S'en prendre à un citoyen, à un soldat juste pour ses origines est une grave discrimination qui relève de la violation des libertés primaires et du tribalisme le plus primaire. Quel que soit ce que monsieur Tsourou a fait par le passé, il reviendra au peuple congolais de le juger - toute arrestation pour des motifs erronés à connotation politique est inacceptable.

Que Sassou ne se trompe pas de cible : ses ennemis sont ceux qui mangent au quotidien avec lui...

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 23:10

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 22:18

La situation politique est à couper au couteau au Congo. Sassou se bunkérise tout en crachant son venin tous azimuts. De nombreuses nouvelles, les unes plus invraisemblables que les autres nous parviennent. Le Cobra est en posture défensive et demande à sa partie éléphantesque, la plus schizophrénique de toutes, de charger. La cible ? Une catégorie de la population issue de la région des Plateaux même si nous apprenons aussi que Jean Dominique Okemba serait dans le collimateur du grand éléphant apeuré comme si l'arrestation du colonel Tsourou et de ses proches ne suffisait plus. Comme si son immunité diplomatique et judiciaire le rendait totalement immaculé, Sassou, mû par un tel statut très sécurisant, lui le chef de le commandant en chef de l'armée et le ministre de la défense, ne peut que demander des comptes à des tiers.

Ce qui est étonnant, c'est que tout cela se fait sous le couvert du silence, sans annonce, le peuple n'étant pas mis au courant de ce qui se passe, de cette chasse à l'homme qui tourne à la chasse aux Tékés - alors que Tsourou qu'on force à passer aux aveux n'est qu'un fervent serviteur de Denis Sassou Nguesso qui réclame un peu plus de considération : en effet, il doit son grade de lieutenant-colonel au premier ministre Milongo et son grade de colonel au président Pascal Lissouba ; il est normal qu'en guise de récompense pour avoir combattu et tué pour le compte de Sassou qu'il s'attende à recevoir le grade de Général. Hélas, il est Téké, pas Mbochi... Le fait qu'il ait semble-t-il pris des avocats montre assez qu'il apparaît dans cette affaire comme le suspect numéro un. Est-il actuellement torturé dans les géôles de la DST pour le forcer à passer aux aveux ? Un anniversaire célébré en grandes pompes avec un discours politique servi en hors-d'oeuvre le 3 mars devant un parterre de militaires (500 en tout, paraît-il) et une catastrophe militaire qui survient le 4 mars 2012, voilà une coïncidence pas très catholique aux yeux de Denis Sassou Nguesso. Pour vous vous donner une image de ce colonel, nous mettons en ligne deux de ses photos.

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Ne nous leurrons pas : la grille de lecture politique au Congo reste ethnorégionale parce que l'ethnie ou la région se perçoit non seulement comme une force culturelle mais aussi comme une force politique à cohésion instinctive.

Ce sont des rumeurs persistantes, tenaces, inquiétantes, qui se répandent en s'additionnant au jour le jour comme si la folie et la peur avaient pris le pouvoir car désormais même le Général Léonard Essongo, commandant de l'armée de terre et chef d'Etat-Major serait arrêté - comme si Sassou demandait des comptes à tous ceux qu'il a élevés et qui peuvent nuire. Curieuse posture : comment l'homme qui est passé à la télévision prêcher la thèse du court-circuit peut-il se muer en demandeur de comptes tout d'un coup ? C'est qu'il y a anguille sous roche. LE MAL VIENDRA PAR DERRIERE LORSQUE L'OEIL NE VOIT PAS LA MAIN DE CELUI QUI NOUS PROTEGE...

Nous avons même appris qu'Okombi Salissa se serait barricadé avec des proches et demanderait à ce que l'on vienne le chercher. Il y a comme de la désobéissance en l'air ; ce qui fait que Denis Sassou Nguesso se replie sur sa milice de Tsambitso qui ne dépend que de lui et lui seul.

Nous l'avons dit, prédit, et les choses arrivent : Sassou est cerné par les siens et risque de subir à son tour ce qu'a subi Marien Ngouabi trahi par des ignares qu'il avait hissés à des sommets trop vertigineux pour leurs petits egos qui rêvaient de grossir un peu plus. Si le nord se déchire, lui qui a toujours fait bloc au nom du pouvoir, le Congo court à la dérive et vu le surarmement de nos compatriotes d'en-haut, il y a fort à craindre que Caïn tourne le couteau  vers Méphisto.

Les temps sont durs puisque l'affaire des disparus du Beach est désormais une affaire relevant du crime contre l'humanité - ce qui tombe mal et il est à craindre que l'affaire des biens  mal acquis ne se réveille aussi brusquement comme si toutes les forces profitaient de la faiblesse du géant de l'Alima.

La marmite de Koka-Mbala où bouillonnent les fétiches du grand nganga semble ne plus être efficace. Sassou est un serpent, et le serpent est rusé et habile lorsqu'il ne peut plus compter sur son pouvoir hypnotique. Dans tout ceci, l'homme que Sassou doit craindre, c'est Jean Dominique Okemba qui selon ce que nous avons appris se lasse de ne pas voir trépasser la bête hybride mi-cobra, mi-éléphant pour vivre son heure de gloire lui que le Saint-Esprit colonial a déjà désigné comme le successeur... Iscariote comme tous les judas de la terre n'est jamais très loin. Combien ont la connaissance ésotérique et historique véritable pour savoir qu'en fait Judas Iscariote était un neveu de Jésus ? D'ailleurs, le Christ lui-même, comptait de nombreux parents parmi ses disciples : ses frères Jacques et Jude et son frère jumeau Thomas Dydime - sans oublier son tristement célèbre de neveu Judas Iscariote. En Guinée Equatoriale, Obiang Nguéma Mbasogo n'a-t-il pas zigouillé son oncle pour prendre sa place ?

La traîtrise nous mange souvent dans la main et fait même mine de nous servir. Le traître a souvent le visage et le sang d'un parent. Il est ironique que l'histoire de la traîtrise se marie bien avec l'histoire du pouvoir politique...


Personne ne peut se réjouir de la tournure des événements car nous craignons que Denis Sassou Nguesso n'agisse contre une tortue. Pourquoi ? Parce qu'il y a un proverbe téké qui dit : "La tortue avant de mourir doit d'abord détruire le feu qui le brûle..."

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 19:19

Les arrestations auxquelles on assite ces derniers jours sonnent comme une comédie familiale dont le but est de créer l'illusion d'une recherche des coupables - alors que nous connaissons tous le vrai coupable : Denis Sassou Nguesso himself, of course !

Jean-François Ndenguet, selon une rumeur qui circule sur le net, aurait menacé de démissionner à cause des reproches virulents du grand éléphant mais nous savons tous que Sassou a plus que jamais besoin de lui en dépit des failles sécuritaires observées ces derniers temps. Satan ne peut démanteler l'empire du mal et survivre : ils vont être tous bientôt être libérés. En effet, quand on regarde en profondeur, quand on gratte un peu, on découvre que Jean-claude Mopita comme bon nombre d'officiers est un parent de Denis Sassou Nguesso qui joue l'apaisement par l'argent, du denier public librement géré par Ondongo qui doit en profiter pour éclipser des milliards et qui fait mine d'être fâché en arrêtant des officiers et des sous-officiers.

Nous avons en effet appris que Jean-Claude Mopita est le fils de la soeur aînée d'Emmanuel Yoka qui est l'oncle du cobra royal, éminent ministre (de l'injustice) à vie, qui ne manquera pas de plaider le retour à la cohésion familiale.

Quant à Okombi Salissa, parions que Denis Sassou Nguesso ne commettra pas l'erreur de l'arrêter : ce n'est pas parce qu'il ne s'aligne pas en rejoignant le PCT avec son mouvement plus populaire que le Parti Congolais du Travail (pour les nordistes) qu'on va l'arrêter ! Certes, Tsourou est peut-être arrêté, lui, le fidèle parmi les fidèles au régime, jamais récompensé généralissimement mais on ne va pas arrêter Dzon ou Okombi juste parce qu'ils sont Tékés, des Tékés qui lui sont alliés, des Tékés qu'il a bien divisés et qui risquent de se rassembler si les "mistakes" continuaient. Ca n'a aucun sens. Sassou sait qui est qui. Il y a des pactes qu'il ne faut pas briser car ça porte malheur. Cet hybride politique à tête de cobra, à corps d'éléphant (surtout le ventre) et aux pieds de souris sait que la peur ne marche toujours pas - surtout quand il s'agit de personnages qui font sa force et qui demain peuvent faire sa faiblesse...

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 22:55

Nous venons juste de l'apprendre : le colonel Marcel Tsourou,  secrétaire général adjoint du conseil national de sécurité, dont il est le numéro deux, dirigé par Jean Dominique Okemba, un militaire d'origine téké, qui demandait à Sassou de venir l'arrêter a été mis aux arrêts, après vérification, dans la nuit du vendredi. Suite à cette nouvelle, Mathias Dzon est rentré le matin du 31 mars 2012 à Brazzaville. Tsourou a dans un meeting défié le pouvoir de Brazzaville et il se murmurait que les officiers tékés se regroupaient autour de ce personnage. Il s'agit à présent de savoir  pourquoi il a été arrêté. Aurait-il quelque chose à voir avec les événements tragiques du 4 mars 2012 ? Sassou a-t-il simplement envie d'envoyer un message aux officiers tékés à travers cette arrestation ? Sassou a ordonné une enquête mais vous savez que ce monsieur ne vous communiquera jamais les résultats de celle-ci.

Nous allons suivre de près cette histoire. Si le peuple est bafoué par le pouvoir venu du bord de l'Alima, s'en prendre à l'armée est une autre paire de manche. Toutefois, Sassou sait que l'armée officielle ne possède plus que des armes légères, tous les chars et autres armes de destruction massive ont été détruits. Sassou en a profité pour se réarmer à l'aide de l'Angola. D'ailleurs, dans son bunker de palais, au plateau à Brazzaville, il se fait désormais garder par des Angolais.

Il est vrai que Denis Sassou Nguesso s'en prend aux militaires depuis qu'il a appris que l'explosion du 4 mars 2012 était en fait un coup d'Etat avorté pour avoir produit des effets insoupçonnés : ce qui devait être juste une diversion pour permettre de lancer une attaque contre le palais est devenu un cataclysme social, un petit Hiroshima et vous connaissez la suite.

Tsourou a tenu un meeting en plein Brazzaville et lorsque Sassou a voulu le rencontrer, il a dit qu'il fallait venir le chercher. On pourrait voir dans le retour de Mathias Dzon à Brazzaville et l'arrestation de Tsourou une simple coïncidence mais ceux qui m'informent pensent que les deux faits sont liés. La seule chose qui nous choque, c'est le fait que Sassou procède à des arrestations de militaires sans tenir le peuple informé comme s'il agissait en secret parce qu'il redouterait peut-être la réaction populaire. Les Tékés ont toujours rêvé de prendre le pouvoir, de s'installer pour une première fois sur le fauteuil du roi Makoko. Et ils attendent leur heure depuis plus de cinquante ans.

L'armée a payé un lourd tribut lors des explosions du 4 mars 2012 ; Sassou profite actuellement de sévir parmi les officiers et sous-officiers qui lui seraient hostiles - comme s'il voulait voulait profiter de cette crise, de ce coup d'Etat mal ourdi pour règler le compte de plusieurs militaires hostiles au pouvoir. Affaiblie, l'armée sort très désorganisée de cette affaire et toutes les failles sécuritaires du système ainsi que sa mauvaise gestion des hôpitaux apparaissent aus yeux du monde entier. Il apparaît aussi aux yeux du monde entier que l'argent du pétrole est détourné et que le peuple ne dispose même pas d'hôpitaux dignes de ce nom pour se soigner. Triste Congo !

Tandis que la foule se préoccupe de recevoir ses 3 millions de francs cfa, le grand éléphant nettoie l'armée de ses rivaux, en silence mais il sait qu'il y a des limites à ne pas franchir car ajouter de la désorganisation au trouble de l'armée finirait par l'affaiblir, lui, - même s'il compte plus sur ses mercenaires de Tsambitso que sur une armée ayant pris goût aux affaires louches de la république royale bananière.

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 22:20

COMMENTAIRE : Ceci est un document exclusif basé sur le rapport de l'enquête que nos correspondants nous ont envoyé pour éclairer le peuple congolais sur les événements du 4 mars 2012 qui n'ont rien d'accidentels puisqu'il existe un commanditaire (dont il s'agit à présent de savoir s'il court toujours...) qui a promis des millions de francs cfa pour l'exécution de ce plan qui s'avère être un COUP D'ETAT RATE. Lisez attentivement et tirez vous-mêmes vos conclusions. Ce n'est pas par hasard que Denis Sassou Nguesso s'en prend à certains miltaires. Ce rapport, il en a eu connaissance. Des militaires faisant partie su complot ont été arrêtés.

Cet article vient éclairer celui qui le précède juste en dessous. Il indique qu'il s'agissait d'une diversion qui aurait occasionné plus de dégâts que prévu - alors qu'il ne s'agissait que de faire diversion pour ensuite déclancher le coup d'Etat. Cela ne peut signifier qu'une chose si tout ceci est vrai :  LE POUVOIR DE DENIS SASSOU NGUESSO EST EN DANGER. En fait, la sécurité de monsieur Denis Sassou Nguesso est très défaillante ; c'est ce qui explique qu'il se fasse à présent garder par des Angolais. CE N'EST CERTAINEMENT PAS FINI...

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                                            FISSURE AU SOMMET DE L'ETAT

 
Voici le Rapport que nous avons pu prendre connaissance.
Et aujourd’hui nous vous décrivons avec force et détails le déroulement des faits tels que mentionnés dans le rapport d’enquête préliminaire remis au Chef de l’Etat. Le sinistre a débuté à l'Intendance plus précisément à son magasin d'armes, par le biais d'une mèche lente. L'explosion qui en a découlé, a enflammé un dépôt de carburant jouxtant l'Intendance. Et c'est l'explosion de cet entrepôt de stockage de carburant qui a eu pour conséquence de faire sauter la DCAM et le régiment Blindé ainsi que le camp Génie par la même occasion. Toujours selon ce même rapport, au vu des premières constatations, l'ampleur du désastre n'a pas été préméditée.
- Il est 4h 00, ce dimanche 04 Mars 2012, lorsqu’un groupe d’hommes en armes tapis dans l’ombre dans les alentours du camp régiment Blindé, plus précisément vers les abords du fleuve, est surpris en pleine discussion houleuse entre eux, avec par moment des pauses téléphoniques, par une vendeuse de produits maraîchers ( Cette vendeuse qui, inquiète de voir des hommes en armes à cet endroit inhabituel, s’était tapie dans l’obscurité et après avoir écouté une bonne partie de cette conversation, constitue aujourd’hui un maillon essentiel de cette enquête). La discussion de ces hommes en armes était liée à des centaines de millions chacun qui leur avaient été promis par leur commanditaire ainsi que les modalités de recouvrement de la totalité de leur dû, toujours selon le contenu de ce rapport, le groupe était constitué par trois (3) équipes, ce plan est détaillé par des éléments (militaires) comploteurs de l’explosion du 04 mars 2012 arrêtés et qui se trouvent à la DRM, à la DST, à la DGSE et à l’Etat Major Général des Armées  :
- La première équipe était constituée d’artificiers disposant de mèches lentes, encadrés par des éléments de soutien équipés de fusils d’assaut.
- La deuxième équipe, appelée " vague d’assaut ", était, elle, constituée de commandos et était armée de fusils d’assaut et d’armes lourdes.
- La troisième équipe, appelée équipe desoutien, était celle-là qui devait venir appuyer l’équipe d’assaut si celle-ci rencontrait une résistance vive ou assurerait le repli défensif au cas où l’opération aurait avorté.


                                         DEROULEMENT DES FAITS  :

 
Parti vers 5h30 à l’assaut de l’Intendance, le groupe d’artificiers ne rencontra sur sa progression aucune résistance. Par conséquent, après avoir disposé les mèches lentes dans le magasin d’armes de l’intendance, ce groupe se replia par la suite toujours sans connaitre d’embûche.

 
7H15 : Début d’incendie et de légères explosions se font entendre dans le bâtiment abritant l’intendance, s’ensuivent des bruits de détonations d’armes automatiques au loin, comme qui dirait des échanges de tirs.
7H50 : Déjà quelque temps que le feu fait rage au niveau de l’Intendance, puis des balles incendiaires fusent du magasin d’armes en feu, et vont enflammer le dépôt de carburant situé à quelques encablures de l’Intendance qui à son tour, prend feu immédiatement. Pendant ce temps, les assaillants voyant le sinistre se propager à la vitesse Grand " V ", décident de battre en retraite et d’alerter à la fois les populations civiles et militaires qui se dirigeaient vers les camps de Mpila, en criant : "Fuyez ,fuyez, il y a le feu, le feu là-bas !" Par ailleurs, bon nombre de militaires qui se trouvent aujourd’hui être en état d’arrestation ( à la DRM, à la DST, à la DGSE ou encore à l’Etat Major Général des Armées), le sont simplement parce qu’ils ont battu en retraite après avoir entendu ces cris d’alerte, plutôt que d’aller assurer la relève du jour.
8H08 :  Le dépôt de carburant explose littéralement,pendant que le bâtiment de l’Intendance lui, est toujours enproie aux flammes.
8H10 : Le dépôt principal du Régiment blindé connaît un début d’incend ; les militaires qui ont fait faction ont du mal à circonscrire ce début d’incendie.
8H14 : Le dépôt est en flammes et l’alerte générale n’est toujours pas donnée.
8H15 : Des Premières explosions, mais ce que ce rapport révèle dans ses annexes fait froid dans le dos en ce qui concerne le dispositif sécuritaire entourant le Chef de l’Etat surtout sur la quasi inexistence d’un outil de défense efficace au Congo Brazzaville. Un plan à la fois simple mais réaliste car bénéficiant certainement de complicités internes et leur connaissance de la personnalité du chef de l’Etat. Dans leur plan, puisque qu’il s’agit, du Chef del’Etat, il était question qu’il fasse diversion par une action d’éclat dont l’ampleur serait limitée  mais qui aurait eu pour effet de semer la panique au sein de la population, ce qui entraînerait une débandade totale et un exode massif des populations - tout cela pour limiter les dommages collatéraux. Et ensuite de lancer un assaut sur la résidence du Chef de l’Etat. Malheureusement, l’incendie du bâtiment de l’Intendance a vite fait de prendre une ampleur infernale et a débouché sur des réactions en chaîne qui leur ont très vite convaincu de battre en retraite.


                    LE DISPOSITIF SECURITAIRE OU LA GRANDE FAILLE :

 

Dès les premières détonations à Mpila, le Haut Commandement militaire est absent, personne n’est à même de prendre des décisions : les chefs de corps, Commandants d’unité, personne n’est à son poste. Tous appellent le standard de la Présidence de la République et malheureusement, il n’y a personne au bout du fil. C’est la panique totale plutôt que d’essayer d’organiser les troupes dont certaines sont déjà en débandade, comme les unités de la police, ils s’attellent plutôt à essayer d’évacuer ou de mettre à l’abri leur famille ainsi que leur argent. Dans ce chaos, une seule unité a été réactive et très professionnelle dès 8h30 : ce sont les éléments du 1er Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale du Général Mokoki qui en accord avec certains Officiers supérieurs se sont même permis de ventiler dès ces premiers instants là un code entre les unités afin de parer à toute éventualité.
C’est en cela que certains militaires ont été abattus simplement parce qu’ils étaient en tenue de combat et désiraient rejoindre leurs unités d’affectation tout en ignorant qu’un mot de passe avait déjà été ventilé sur le terrain. Par ailleurs, même les éléments du GPC (Groupement Para Commando) du Général Okoye, se sont plutôt illustrés par leur promptitude à essayer de protéger leurs installations plutôt que d’aller au charbon. Le Chef de L’Etat, ayant fait le constat de son immense insécurité, a décidé de réintégrer dans son dispositif sécuritaire à nouveau des éléments de rescousse dès les premières heures.
Les hommes clés du pouvoir arrêtés sont :
- Germain Ikonga : Directeur de l'Equipement militaire, avec tout son staff ;
- Jean Claude Mopita : Directeur Central Armement et munitions ;
-  Ingani : Directeur de l'armement à la présidence de la république.
Ces hommes clés ont été arrêtés.  Ces militaires affairistes dont les sociétés sont adjudicataires de tous les marchés de l'armée congolaise sont-ils les seuls responsables de ce drame ? (AFFAIRE A SUIVRE...)

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 21:31

COMMENTAIRE : Voici un peu plus d'éclairage sur ce qui se passe au Congo au travers des publications de la Lettre du Continent dont les sources sont très proches du pouvoir de Brazzaville. Ce que Glaser écrit n'a jamais été contesté car il prend ses informations auprès de sources avérées. On apprend que Denis Sassou Nguesso se bunkérise comme un animal qui a peur. C'est le signe que le pouvoir est en danger : en effet, lorsqu'un chef d'Etat se déplace souvent, on peut en déduire que tout va bien, que son pouvoir est stable. Le pigeon voyageur est devenu un oiseau domestique qui ne quitte plus son palais du Plateau, sauf pour célébrer le troisième anniversaire de sa fille défunte chérie - signe qu'il redoute quelque chose parce que la situation est critique - nonobstant le fait qu'il n'y ait plus de véritable ambitieux pouvant prétendre à son trône. Comme tout animal  se sentant en danger, le grand éléphant a décidé d'attaquer le premier en s'en prenant à la direction de l'armée pour trouver une ouverture expiatoire afin de donner l'illusion au peuple de rechercher des solutions - alors qu'il ne fera rien, espérant que le peuple se calmera lorsqu'il aura reçu l'argent. Cependant, 3 millions de francs cfa ne résoudront pas les problèmes pendant très longtemps...

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