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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 21:24

Que l'on me comprenne bien : je n'ai rien contre les individus - même pas personnellement contre Denis Sassou Nguesso. Je ne fais que combattre un système qui s'amuse à rendre la vie de nos concitoyens chaque jour un peu plus compliquée, chaque jour un peu plus difficile. Le roi sait-il se qui se passe dans son royaume ? Qui autorise que l'on rende la vie de nos concitoyens toujours un peu plus compliquée ? Si Sassou ne le sait pas pas, alors c'est de notre devoir de tirer la sonnette d'alarme parce que quelqu'un doit le faire et cela pour le bien de tous les Congolais.

Le passeport n'a pas la même importance selon que l'on vive à l'étranger ou que l'on vive au pays. Au pays, il sert à le quitter pour aller à l'étranger - autrement, c'est juste une pièce d'identité comme une autre mais à l'étranger, il participe à la justification de votre séjour, c'est une des conditions sine qua none à l'obtention d'un titre de séjour ou à sa prolongation. Nous sommes tous passés par cette étape, nous qui vivons à l'étranger.

Seulement voilà, la nouvelle méthode de délivrance des passeports pose problème : elle est lente, elle est chère pour l'Etat puisqu'il faut qu'une équipe fasse le tour du monde pour que nos compatriotes vivant à l'étranger puisse le renouveler - un passeport qui change tout le temps. nous voici à l'heure du passeport biométrique qui semble pourtant plus facile à produire mais qui est curieusement plus lent à obtenir.

Nous suggérons au chef de l'Etat Denis Sassou Nguesso d'envoyer une circulaire à toutes les ambassades et consulats du Congo à l'étranger leur demandant de proroger les anciens passeports en cas de nécessité en attendant l'obtention du nouveau. Cela permettrait à nos frères de ne pas se retrouver dans des situation délicates.

Le chef d'Etat est un homme sensible qui ne manquera pas d'évaluer le succès du nouveau  dispositif de la délivrance du passeport. Nous l'avons prédit dans un article lorsque nous réfléchissions sur la gratuité des documents officiels en prédisant qu'ils allaient devenir plus difficiles à obtenir. Mes 251 abonnés peuvent faire une recherche et ils retrouveront ce texte. Il y a près de 1500 articles ; je ne vais pas farfouiller pour vous retrouver le lien.

Nous avons reçu un autre appel de détresse, cette fois-ci de Belgique et nous sommes sûrs que le problème est le même partout car les membres de l'équipe mobile des pigeons voyageurs du passeport n'ont pas le don d'ubiquité pour se retrouver partout à la fois ! Imaginez le nombre de kilomètres qu'ils doivent parcourir pour remplir leur fonction. TOUT SE PASSE AU CONGO COMME SI ON OPTAIT POUR LA SOLUTION LA PLUS ONEREUSE, LA OU ON PEUT FAIRE SIMPLE ! Et en disant cela, je ne suis ni contre le gouvernement, ni contre Sassou - je joue mon rôle de citoyen.

Nous conseillons à notre compatriote de Belgique de se rendre à l'ambassade ou au consulat du Congo habilité à s'occuper de lui pour proroger son passeport puisqu'il n'est pas sûr de recevoir le nouveau. Nous sommes en mesure de dire que c'est une nécessité et que le prorogement d'un passeport n'a aucune raison de ne pas être fait plusieurs fois si on enlève la nécessité d'en faire un produit qui rapporte de l'argent. OR, IL PARAIT QU'IL EST DEVENU GRATUIT ! ALORS, POURQUOI A-T-ON DU MAL A OBTENIR CE QUI EST GRATUIT ?

PBL_PASSEPORT.jpg

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 11:35

VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME PAR UNE JUSTICE INJUSTE



Par Maître Maurice MASSENGO-TIASSE


Maurice-Massengo_Tiasse.jpgU
ne bonne justice doit avoir suffisamment de moyens et des procédures suffisamment fiables pour ne pas trop dépendre des inévitables erreurs humaines. 


L
e mépris de la règle de droit ou le régime de terreur et d’intimidation est devenu courant au Congo Brazzaville. L’administration pénitentiaire n’améliore pas les conditions de détention des citoyens incarcérés, malgré les visites et les doléances de la Commission Nationale des Droits de l’Homme "CNDH" (qui ne peut malheureusement pas accomplir toutes ses missions faute de budget raisonnable) et des ONG de défense des droits de l’homme (taxées de faire le jeu de l’opposition).
Cette situation de l’emprisonnement systématique, inauguré par les magistrats qui déferrent automatiquement les délinquants quels qu’ils soient, favorise l’encombrement des prisons au Congo particulièrement celles de Brazzaville et de Pointe-Noire.
L
es magistrats qui auraient pu rassurer la population, sont aujourd’hui très critiqués par les associations de défense des droits de l’homme, pour un immobilisme insoutenable et coupable.
La prison centrale de Brazzaville, connue sous le nom de Maison d’Arrêt, comme tous les centres de détention du Congo, ne répond pas aux règles minima pour le traitement des détenus, approuvées par les Nations Unies. Il y a aujourd’hui dans la maison d’arrêt de Brazzaville cinq fois plus de prisonniers qu’en 1996. Près de 70% de ces détenus attendent une décision judiciaire.
Pour la plupart d’entre eux, des longs mois s’écoulent avant qu’ils ne soient libérés ou jugés. La maison d’arrêt centrale de Brazzaville compte plus de 620 pensionnaires pour une soixantaine de lits.
I
l y a trois façons de réduire l’encombrement des prisons :
-
réduire le nombre de peines, vider les prisons de tous ceux qui n'ont pas à y être, des petits voleurs, des gens qui se battent dans les quartiers, les personnes détenues pour des faits mineurs par exemple avoir réclamé sa dette chez un particulier plus puissant ou en un mot des petits délinquants et ceux qui attendent depuis des mois leur procès;
-
accélérer le rythme de la justice ;
-
construire enfin d’une part d’autres bâtiments pour les bureaux des magistrats qui travaillent dans des conditions de promiscuité et d’insalubrité qui ne favorisent pas un meilleur environnement du travail et d’autre part des prisons dignes dans chaque département et agrandir la maison d’arrêt de Brazzaville et de Pointe Noire.
Il faut évidemment s'engager dans ces trois voies à la fois. Cela nécessite de l'argent et alors. Oui,  le Congo est riche et peut être un peu trop riche puis qu’il est démontré que les affairistes étrangers viennent se servir au Trésor public. C’est la mauvaise gestion qui classe le Congo Brazzaville parmi les Etats pauvres.


A
u lieu de gaspiller d’importantes sommes pour des cérémonies, des congrès ou des actions de police politique, c'est là qu'on se dit qu'il est peut-être plus urgent de trouver les milliards pour l’éducation nationale, la santé, l’administration de la justice et pour les prisons.
Les 300 à 500 milliards consacrés par an pour la municipalisation accélérée ne constitue qu’une véritable escroquerie qui remplace la véritable politique de décentralisation et du développement économique dans chaque région.
On constate également des cas de ceux qui ont purgé leur peine et qui sont gardés en otage tout ceci parce que la commission dite de l’application des peines ne se réunit pas.
L
e juge de l’application des peines en tant que magistrat chargé de suivre la vie des condamnés à l’intérieur et à l’extérieur des prisons donne une mauvaise image de l’administration de la justice au Congo.
-
On constate des arrestations arbitraires sur instruction d’un officier, d’un commerçant ou d’un homme influent corrompu par l’accusateur.
-
On constate des arrestations abusives pour des raisons ethniques dans certains commissariats ou lieu de détention. De nombreux jeunes sont arrêtés parce que soupçonnés d’avoir été anciens Ninjas ou Cocoyes.


-
Et enfin on a l’impression que les lois au Congo Brazzaville sont devenues des textes de l’escroquerie. Les preuves sont manipulées, des témoignages partiaux sont pris comme faits avérés, les policiers sont crus sur place, des aveux sont extorqués par la force et pris au sérieux par les juges eux-mêmes influencés par les accusateurs.
Voilà aujourd’hui le Congo du respect et de l’application des droits de l’homme. Si la fin justifie les moyens, nous disons ce n’est plus vrai, car n’importe qu’elle fin ne justifie jamais n’importe quel moyen. Les moyens utilisés déterminent la fin qui nous attend. Même pour nous défendre du mal, user de moyens vifs nous rend vil à notre tour, sans retour en arrière possible.
L
a police politique a retrouvé ses lettres de noblesse de l’époque du monopartisme. Ainsi donc les gens sont arrêtés et libérés sans être présentés devant un juge. On appelle cela le régime de la terreur ou de l’intimidation, comme celui qui a laissé de tristes souvenirs de l’époque stalinienne en URSS.
Avec les violations des acquis de la conférence nationale souveraine de 1991, nous assistons au retour des chevaux retors de la république, ceux qui ne veulent pas respecter et appliquer les DROITS de l’homme et instaurer une véritable démocratie pluraliste capable de favoriser une alternance politique. Bientôt nous assisterons aux arrestations pour tentative de coups d'état, de conspiration et soutien matériel aux putschistes, de sabotage économique ou bien d’autres mobiles dont ils ont le secret à la police politique.
S
i le Congo Brazzaville est officiellement un Etat où il n’y a pas de détenus politiques, on peut aujourd’hui se poser des questions sur la situation des militaires incarcérés pour détournement de salaires. La grande majorité de responsables politiques ont des biens mal acquis par des manœuvres frauduleuses et de détournement des fonds publics.
On ne comprend pas pourquoi le ministre des finances, qui a eu le courage de dénoncer des milliers de fraudeurs, n’a présenté devant le juge qu’une centaine de menu fretin à la place de gros poissons du grand étang de la corruption généralisée du Trésor public. Ces militaires moins gradés, détenus depuis mars 2010 et qui purgent leur peine depuis bientôt 18 mois, vivent dans des conditions inhumaines voulues par un gouvernement parfaitement inutile, puisqu’incapable de régler les problèmes vitaux de la population, l’eau, l’électricité, la santé, la nourriture, l’école et l’environnement etc....
L
e ministre de la justice devrait faire un scandale permanent pour obtenir les crédits afin que le Congo carcéral ne soit plus connu pour être le pays le plus endetté, le plus pauvre et le plus méprisant envers la justice et les droits de l’homme.
Le refus du juge de l’application des peines de statuer sur les demandes des militaires condamnés et ayant purgé les deux tiers, sinon la totalité de leur peine est assimilé à un régime de terreur ou d’intimidation imposé aux Prisonniers politiques. C’est pourquoi nous pouvons affirmer que ces militaires, des voleurs au même titre que leurs chefs qui ne sont pas inquiétés, mais dénoncés par le Ministre des finances, sont devenus des prisonniers d’opinion à la maison d’arrêt. Leur détention prolongée, c’est un message envoyé à tous les militaires qui dénoncent les discriminations et les inégalités au sein des troupes.
Le prisonnier d’opinion est une expression qui appartient au combat pour les droits de l’homme dans toutes les régions du monde. Les prisonniers d’opinion sont, avant toute chose, des personnes en chair et en os. Les prisonniers d’opinion ont été mis en prison à cause de quelque chose qu’ils ont dit, écrit ou fait. Ils ont par exemple critiqué la politique gouvernementale lors d’une conversation privée ou dans une réunion publique ; signé une pétition ou publié un journal sans autorisation, pris part à une manifestation pacifique ou à une grève pour revendiquer les arriérés de salaires ou pour demander de meilleures conditions de travail ; adhéré à un syndicat ou à un parti d’opposition.


E
n mettant en place un collectif pour défendre leurs droits, les militaires incarcérés n’ont fait qu’exercer leur droit de liberté d’expression, d’association et de réunion.
Donc leur maintien en prison constitue une violation des droits fondamentaux de l’homme, droits qui ne sont pas des privilèges "accordés" aux personnes par des Etats, et qui donc ne sauraient leur être retirés pour des raisons d’opportunité politique.
Si effectivement on pense maintenant en haut lieu qu'une commission nationale des droits de l’homme n'est plus utile au Congo Brazzaville, après l’avoir privé de moyens pour son fonctionnement, alors il serait bon de nous placer d’urgence à la maison d’arrêt pour que nous ne troublions plus l’ordre public. Car il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression, tel est l’enseignement que nous tirons de la déclaration universelle des droits de l’homme notre seul repère.


La Municipalisation Accélérée


D
epuis quelques années notre pays, le Congo Brazzaville vibre au rythme des municipalisations accélérées. Voici un concept créé semble-t-il pour donner un visage moderne à nos villes et villages dans un délai très bref.
L
a municipalisation accélérée est un terme impropre et une invention congolaise des pseudo-sociaux démocrates et néo marxistes. Nous combattons le terme municipalisation, cela fausse les idées justes. La municipalisation concerne une ville et cela dépend d’un programme municipal. Parler de municipalisation quand il s’agit de tout un département, c’est mal nommer les choses. Le département doit être géré par un programme d’Etat qui s’étend de département en département. Le département ne peut pas être développé par l’Etat, sans que cela soit en liaison immédiate avec les autres départements voisins.
C’est un programme lié sur l’ensemble du pays, ainsi on ne peut pas développer le Pool, sans développer en même temps les Plateaux, la Bouenza, la Lékoumou pour ne citer que ceux qui sont à côté. Il s’agit d’une portion de l’Etat qui est le département et son développement ne peut pas être isolé des départements voisins et mêmes plus éloignés.
P
ar exemple, le Pool ne peut se développer si la Lékoumou, n’est pas développée, après Nko, après Kimba, si Pangala, Djambala et Lékana ne sont pas en liaison avec le développement du Pool.
Un département est développé par un programme préfectoral donc départemental. Après l’Etat il peut être conçu un programme propre au département.
L’Etat d’abord, le Département ensuite et après la municipalité à la base. Il devrait y avoir un programme pluri-municipal pour chaque municipalité par exemple Kinkala, Boko, Inié, Mindouli, Louingui, Kindamba, Ngabé, etc.
Quand il s’agit d’un programme de développement conçu au niveau de l’Etat, il faut parler des routes, des écoles, des lycées, des centres hospitaliers, de la production du riz à Loukouo dans le district de Kindamba et Mayama, l’élevage à Mindouli et à Boko etc. Il faut que les populations soient les premières intéressées par le programme du développement du Pool.
-
Quelle est la part de la population dans ces 520 milliards de Francs Cfa?
-
Quelle est la part des routes, des écoles, des collèges, des lycées, des dispensaires, des hôpitaux et des projets agricoles ?
S’il y a un palais qui se fait à Kinkala cela ne sert strictement à rien, sinon à renforcer l’idée que nous sommes dans un régime autoritaire où le monarque veut avoir son château pour ses excursions.
L
e Pool a été détruit complètement et il y a eu violations massives des droits de l’homme. Le Pool a donc besoin non pas d’un programme de municipalisation mais d’un programme de réparation par la Nation.
Le Pool a besoin d’un programme national de redressement. Le département du Pool a été détruit presqu’entièrement par de querelles de pouvoir entre Sassou, Kolélas et Lissouba. C’est donc une destruction nationale à base de querelles nationales.
Le Pool ne s’est pas effondré parce qu’il a fait des fautes, c’est parce que les dirigeants au sommet, ont commis des fautes et déclenchés des guerres civiles.
Certes lorsqu'il y a conflits armés, il est difficile de garantir l'ensemble des droits de l'homme, cependant, à la fin il faut réparer et sanctionner les coupables des crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
A chaque fois qu’il y a des guerres civiles dans les pays qui se redressent sérieusement, on met en place un programme de redressement de la Nation. La municipalisation au Pool est une manière de fuir le vrai problème qui s’est posé dans ce département du Congo. Toutefois, la traduction de ce concept hybride sorti des écoles post marxistes, dans les faits pose des problèmes.
L
a municipalisation accélérée, saluée chaque fois par les Congolais à l’annonce par le Président de la République du futur département choisi, les Congolais n’attendent pas longtemps pour déchanter de cette fameuse municipalisation.
Les actions annoncées en grande pompe avec autant d’argent investi ne débouchent pas sur les résultats escomptés. Jusqu’ici, toutes les municipalisations se ressemblent tant du point de vue des acteurs commis à cette tâche que des résultats obtenus. Les mêmes entreprises partout et surtout les mêmes résultats : échecs et déception des populations.
Partout des œuvres inachevées, des chantiers laissés à l’abandon ou des travaux prévus qui n’ont connu aucun début d’exécution. Les affairistes deviennent de plus en plus riches, les parcs autos deviennent impressionnants, les villas privées poussent comme des champignons.
D
e la première municipalisation jusqu’à la dernière en date, tous les travaux prévus n’ont jamais été totalement exécutés. Mais le comble de ces municipalisations accélérées est celle de la capitale Brazzaville, prévue pour deux ans consécutifs avec pour objectif la célébration des 50 ans d’indépendance dans un cadre modernisé à l’image d’autres villes du monde.
Tout le monde se souvient de la ville plongée dans l’obscurité et des invités, qui, faute de visiter les demeures des anciens Présidents se sont contentés des portraits accrochés sur les hauteurs du Palais du Parlement.
Ironie du sort, deux ans durant, rien de concret à la hauteur des fonds investis n’a été fait. Une mauvaise conception à la base ne peut conduire qu’à un échec de la réalisation. Un projet bien agencé et bien pensé par des têtes pleines et bien faites et surtout par des véritables bâtisseurs des cités aurait pu déboucher sur une politique de développement et conduire le pays dans un grand boulevard de la prospérité à l’opposé du chemin d’avenir pour ne pas dire chemin d’aventure.
A
vec l’industrialisation accélérée des départements nous aurions pu espérer la réalisation des droits sociaux économiques et culturels et le droit au développement du peuple congolais. C’est-à dire le droit à la santé, le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à un environnement satisfaisant, le droit à une alimentation suffisante et au bien être.
L’Etat a l’obligation d’assurer et de protéger la santé des individus. Pour cela il faut construire des hôpitaux et des dispensaires où les médicaments doivent être disponibles pour tous. Celui qui n’a pas les moyens d’acheter les médicaments doit être pris en charge par l’Etat en charge d’assurer la santé pour tous.
Le droit à l’éducation ne doit pas simplement favoriser les personnes nanties par la multiplication des écoles privées. L’Etat doit prendre en charge la scolarité des jeunes au moins jusqu’au terme de leurs études secondaires. Le droit à l’enseignement élémentaire est un droit indispensable à la dignité et au libre développement de la personnalité du jeune. Un Etat responsable aurait pu agir pour un système minimal d’enseignement public.
En effet, en deux ans de municipalisation, quel est l’état de notre système éducatif,
-
quel est l’état de notre système de santé ?
-
Combien de nouveaux bâtiments scolaires, d’hôpitaux avec des meilleurs plateaux ont été construits ?
-
Combien de nouvelles routes a-t-on construit ?
-
Quel genre de transport en commun avons –nous ?
-
Qu’en est-il du problème de la sécurité alimentaire au Congo où les étrangers détiennent la presque totalité du commerce de gros, de demi gros et de détails ? Partout les congolais sont exposés à une intoxication alimentaire due aux produits non contrôlés par des autorités sanitaires.
-
Qu’en est-il du problème de la sécurité des personnes et des biens et que dire de la question de l’immigration clandestine et de l’assainissement de la ville qui aggravent les conditions de vie des congolais ?
-
Et enfin qu’a-t-on fait des fonds alloués à cette double municipalisation?
La réponse à toutes ces interrogations, ce sont les détournements, la dilapidation, le vol conjugués à la corruption devenue endémique. Et, les conséquences de ces manquements et échecs ce sont : les délestages et pénurie d’eau, les embouteillages, les demi-terrains, l’insalubrité, les malfaçons dans le bitumage, le défaut de canalisation, et aujourd’hui les inondations des quartiers entiers de la capitale, des batailles rangées dans les établissements scolaires pour cause de pléthore et de manque de places comme dans notre vieux lycée technique du 1er mai, resté le même peut-être pour des raisons d’archives, sans oublier le spectacle désolant et décourageant de l’Université poubelle dit Marien Ngouabi, précisément à la faculté de droit où une place occupée vaut un sommeil coupé.
E
t que dirait Marien NGOUABI s’il apprenait que maintenant, pour avoir une place assise dans une salle de classe, il faut se lever à 3h du matin. On se souvient pour ceux de ma génération et celle de ceux qui sont aux commandes du pays, qu’en novembre 1971, voici 40 ans, il y a eu un mouvement estudiantin déclenché suite au manque de tables bancs dans les collèges et lycées et surtout pour les conditions de travail et de vie dans les internats et campus.
C’est une municipalisation ratée qui a fait du Congo Brazzaville un eldorado, ouvrant ainsi la voie à un grand nombre d’immigrants clandestins venus par avion, par routes, par pirogues et parfois à pieds, vendeurs de "coupé-coupé et d’eau dite pure", de thé à la sauvette, pousse pousseurs, mendiants et aveugles y compris. Tous amenant avec eux des comportements jamais connus au Congo Brazzaville, en ne respectant même pas l’identité culturelle congolaise.
-
En favorisant ce genre de désordre le Président de la République et son gouvernement sont–ils devenus des ennemis de la Nation ?
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Pouvait-on vivre de telles choses après 2 ans de municipalisation de Brazzaville et 50 ans d’indépendance ?
-
Notre ville capitale a-t-elle aujourd’hui une apparence digne de ses 50 ans ?
-
N’est-elle pas une ville prise en otage par ces néocolons, dominateurs et arrogants expatriés qui sont des protégés de ceux pillent le Trésor public.
-
La souveraineté nationale n’est-elle pas mise à mal ?
L
es Congolais vivent dans une grande pauvreté à côté de la prospérité de tous ceux qui les prennent en otage. C’est l’occasion de rappeler que les Congolais ont le droit de revendiquer ce qui leur est dû.
Dans un pays, ce n’est pas une bonne chose qu’il y ait trop de différences entre les gens. Quand les riches amassent des biens et que les pauvres deviennent plus démunis et malheureux, le pays ne plus être uni et en paix, le pays recule, les gens sont mécontents, les bandits et les sorciers se multiplient dans la société.
La municipalisation a tellement voulue être accélérée, que chaque fois on passe à côté de l’essentiel.
De toutes les façons, qu’il s’agisse de la municipalisation, comme du fameux projet de société de la nouvelle espérance au chemin d’Avenir, ce sont des illusions vendues au peuple congolais. Nous sommes déçus de ce qui est servi aux Congolais.
Car, dans un pays où tout est perdu jusqu’à l’espoir, que vaut un chemin d’avenir, n’est-ce pas un horizon qui recule chaque fois qu’on tente de l’approcher ?
"On ne conduit un peuple qu’en lui montrant un avenir. Un homme politique est un marchand d’illusions" d
isait Napoléon BONAPARTE.
Nous sommes tentés de dire, si hier le Congo Brazzaville avait à la tête un dirigeant qui a mis la démocratie en danger, maintenant nous sommes convaincus que ce danger perdure. Hier SASSOU, LISSOUBA et KOLELAS ont fait la guerre, détruit le tissu social et les infrastructures, aujourd’hui par alliance interposée, ils se retrouvent, sans avoir enterré les morts de la folie meurtrière, sans avoir pansé les plaies et réparé les préjudices subis par l’ensemble des congolais, du fait des conflits provoqués.
Au nom des appétits du pouvoir, ils inventent des formules où chacun veut préserver ses privilèges et son pouvoir, dans le pur style "mangeons sans nous manger", comme les charognards ou les loups qui évitent de se manger.
Dans ce lot, il faut ajouter les députés, qui à chaque état de la Nation applaudissent pour bien porter honorablement la tranquillité stupide du cadavre incapable de réagir. Avec la mal gouvernance, le bradage du patrimoine national, le vol caractérisé, l’indifférence aux souffrances et la misère de près de 3 millions de congolais, nous disons qu’il y a une volonté délibérée de gouverner par des méthodes tyranniques.
P
ourquoi ces gens qui brandissent le trophée du chemin d’Avenir, favorable à l’industrialisation du pays, sont-ils incapables d’implanter dans chaque département des unités de production ? Pourquoi n’a-t-on pas réhabilité les unités de production de Betou, de kinsoundi et Impréco dans le cadre de la municipalisation accélérée de la Likouala et de Brazzaville ?
C’est dans ce sens que notre inquiétude est grande au sujet de la municipalisation du Pool, département saccagé, endeuillé et meurtri. Car, avec les mêmes acteurs rompus dans le détournement, la falsification, le vol et les mêmes entreprises cotées à la bourse de la faillite et de l’échec, le contraire d’un échec, de la municipalisation du Pool nous étonnerait.
De même, qu’il est impossible d’admettre qu’un département qui se situe à moins de 70 km de la capitale et donc à 45 minutes de route, puisse abriter une résidence présidentielle. C’est du gâchis qui nous rappelle les tristes souvenirs du royaume français où le Roi avait des châteaux dans chaque région.
C
hose étrange et une grande première dans la municipalisation, c’est la présence annoncée d’une marraine. Quel rôle va-t-elle jouer qu’elle n’a pu jouer lors des municipalisations précédentes aux côtés de celui qui a toujours été donc le parrain sans le proclamer ? Ne serait-elle pas une actrice de plus dans la pièce de théâtre de la municipalisation accélérée imposée par les nostalgiques du système marxiste ?
A moins que cette grande Dame charitable et respectable ne soit choisie comme marraine pour plaider et défendre la cause de la femme, la veuve, les enfants et les orphelins en exigeant que le palais présidentiel du Pool devienne la maison de la mère et de l’enfant, de la jeunesse et de la culture.
 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 10:38

Mon cher concitoyen,

bonjour.

Lorsque tu tapes Congo sur Google, tu verras en


1. le site officiel (plutôt officieux) du Congo (Brazzaville)
2. Wikipédia
3. Jeune Afrique
4. le site officiel de la république démocratique du Congo
5. Le site de la présidence congolaise (celui de Denis Sassou Nguesso)
6. notre site www.demainlenouveaucongobrazzaville.org

Et cela sur 350.000 000 de résultats ! Ce qui est énorme et nous savons que l'on dépasse rarement les dix premiers sites dans une recherche.
Lorsqu'on analyse, on voit apparaître beaucoup de sites officiels (3), l'inévitable Wikipédia, un dictionnaire en ligne et le site de Jeune Afrique.
Conclusion : D.N.C.B est la première voix libre du Congo, des deux Congos car nous savons qui sont les investisseurs de Jeune Afrique...
Nous devons donc encourager tous ceux qui participent à faire entendre la voix du Congo car ce n'est pas facile.
Nous avons 251 abonnés à la NewsLetter, un abonnement gratuit qui vous permet de recevoir un lien vers un article qui vient d'être publié sur le blog dans votre boîte mail. Le but est d'en avoir 1000 pour rendre notre voix quatre plus forte et c'est un gros travail. Aussi, nous vous exhortons à vous abonner en masse pour faire entendre un peu plus la voix du CONGO.
Aujourd'hui, lorsqu'on veut trouver une information différente à celle du pouvoir, vers qui se tourne-t-on ?  Les solutions ne sont pas nombreuses.
Tous nos frères, quel que soit le hasard des naissances, utilisent désormais Demain le nouveau Congo-Brazzaville comme canal d'information.
Alors, oui, nous devons poursuivre la lutte !

 
LION DE MAKANDA, UN CLAVIER COMME SEULE ARME

Tous nos articles, plus de 1480 sont à l'adresse suivante :


D.N.C.B : 251 ABONNES, PRES DE 1.600.000 PAGES LUES, PRES DE 800.000 VISITEURS UNIQUES...
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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 19:40

Le passeport du Congo s'obtient d'une drôle de façon : c'est une équipe mobile qui fait le tour du monde pour enregistrer les demandes et prendre les dossiers qui sont ensuite transportés à Brazzaville - ce qui coûte évidemment très cher en aller et retour des pigeons voyageurs du passeport - et pour couronner le tout, nous avons appris  qu'il serait gratuit ; ce qui ne nous assure pourtant pas de la promptitude de son obtention.

Il devrait être tenu de la priorité de ceux qui vivent à l'étranger car certains membres de la diaspora ont besoin de l'avoir très vite pour renouveler leur titre de séjour - notamment les étudiants. L'équipe mobile des "pigeons voyageurs du passeport" viendrait une fois pour enregistrer les demandes et prendre les dossiers et une une autre fois pour amener les passeports ; ce qui fait quatre voyages aux frais de la république. Certains s'inquiètent parce que cette équipe du passeport mobile ne tient pas toujours ses promesses de retour entraînant parfois des inquiétudes et des situations dramatiques.

Au Congo, on aime toujours briller par la complication. L'équipe mobile du passeport doit coûter très cher - alors qu'il suffirait de faire enregistrer les demandes à l'ambassade ou au consulat pour ensuite récupérer le passeport par le même moyen. Pour son envoi à Brazzaville, il existe des moyens faciles et rapides de faire parvenir les dossiers à Brazzaville où tout est centralisé alors qu'on peut très bien réaliser les passeports à l'ambassade : à partir du moment où la "congolité" d'une personne n'est pas en cause, il n'y a pas de raison qu'on ne lui réalise pas de passeport très vite.

Je viens de recevoir le mail d'un compatriote qui me signale une situation préoccupante qui ne doit pas être la seule. UN CONSEIL : EN CAS D'URGENCE, PROROGEZ VOS PASSEPORTS. En effet, rien ne prédestine un passeport à n'être prorogé qu'une fois. C'est certainement la solution qui permettre d'éviter de se retrouver en situation irrégulière.

Mon cher compatriote, je n'ai pas la vérité infuse. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous pouvez toujours envoyer un article contradictoire ou laisser un commentaire. Quoi qu'il en soit, je vous remercie d'être un de nos de fervents lecteurs. Je vous conseille de rejoindre les 249 abonnés de DNCB si ce n'est pas déjà le cas pour nous suivre de façon instantanée.

es.

Passeport.jpg

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 18:03

WambaSassouNguesso.jpgC'est le tabasseur attitré de la famille qui corrige les hommes qui font cocues les femmes de  la famille, "mwana mokonzi" (le fils du roi), celui qui prend les femmes des sous-fifres de la république royale bananière,  qui ne paye pas la douane car c'est son père qui dirige le pays, celui qui quand il rentre dans un bar cherche toujours à se faire remarquer, qui serait une fois encore en cause dans une histoire cette fois-ci macabre. La rumeur (peut-être un fait) qui vient de nous parvenir est la suivante : Wamba Sassou Nguesso aurait tué son chauffeur à Brazzaville. Quelqu'un osera-t-il encore jouer le chauffeur de ce monsieur qui peut vous assassiner si l'envie lui prend en cas d'affaire avérée ? Un employé ne perd pas sa qualité humaine et son droit à la vie parce qu'il sert un fils de roi. Nous ignorons les raisons d'un tel acte mais une chose est sûre : il est condamnable par voie pénale et aucune proximité au chef de l'Etat ne justifierait le contraire. Notre constitution ne factorise pas l'immunité présidentielle d'un individu à toute sa famille. TOUS LES REJETONS SASSOU & NGUESSO SONT DES JUSTICIABLES COMME LES AUTRES. UN JOUR, ILS LE COMPRENDRONT... LES VIES DES CONGOLAIS N'APPARTIENNENT PAS A SASSOU ET  A SA FAMILLE !

Nous souhaitons que nos lecteurs de Brazzaville vérifient cette information car si l'affaire est avérée, c'est un homicide volontaire et le fait d'être fils du chef de l'Etat ne  donne pas à Wamba Sassou Nguesso la même impunité que son père. Si c'est le cas, nous savons qu'il ne se passera rien comme pour le drame du 4 mars 2012 où des innocents sont morts sous les explosions d'armes de destruction massive - sans qu'il n'y ait un seul coupable. La famille Sassou & Nguesso ne se contente pas de ruiner le pays ; elle se livre aussi à des crimes de droit commun comme si TOUS avaient l'immunité présidientielle de monsieur Denis Sassou Nguesso.

Quand je pense que l'on arrête des avocats comme Me Malonga et Me Ombessa dans l'exercice de leur fonction en l'absence du bâtonnier de l'ordre des avocats, que des personnes sont arrêtées arbitrairement - alors des criminiels courent le pays en toute tranquillité parce que proches du roi Sassou par le sang ou par l'ethnie, je plains mon pays et cela me pousse à être encore plus combatif parce que je le sens au fond de moi : un jour, nous jugerons ceux qui commettent des crimes dans notre pays. Le règne de l'impunité prendra fin. En cela, j'ai foi comme j'ai foi dans l'histoire...

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 10:15

Voici une information qui ne devrait pas réjouir nos dictateurs africains empêtrés dans l'affaire des Biens Mal Acquis : William Bourdon, l'un des fondateurs de SHERPA, l'une des associations à l'origine de la plainte sur les Biens Mal Acquis, est aussi conseiller de François hollande en matière de Droits de l'Homme - ce qui augure d'un regard neuf sur les dictatures africaines comme celle du Congo-Brazzaville instaurée par Denis Sassou Nguesso. Nous ne le dirons pas assez : IL EST TEMPS QUE L'ERE DES "GOUVERNEURS NOIRS" ET LEUR IMPUNITE PAR VETO DE LA FRANCE POUR CONNIVENCE ECONOMIQUE MALSAINE PRENNE FIN. Il est temps de passer à des relations horizontales plus apaisées avec échanges économiques plus équilibrés.

 

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 21:10

FH_BERCY.jpgFrançois Hollande a tenu aujourd'hui un discours au Palais Omnisports de Bercy (Paris) en présence de dix-sept mille personnes.  Son élection à la présidence de la république française si elle tient ses promesses ne sera pas une bonne nouvelle pour les dictateurs. Nous espérons que la raison d'Etat ne le fera pas changer d'avis. Il faudra que cette fois-ci la rupture soit effective, qu'elle ne s'arrête pas au niveau de la déclaration mais qu'elle descende jusqu'à devenir une réalité. Si la France change d'attitude face à des dictateurs comme Denis Sassou Nguesso, l'Afrique avancera beaucoup plus vite vers sa rédemption politique. Lisez donc cet extrait de son discours :

 

"Mais je ne pense pas simplement à l’Europe, je veux aussi que le scrutin du 6 mai soit pour l’Afrique, l’Amérique latine, les continents qui regardent la France toujours avec espérance, admiration, même si parfois l’histoire nous a mis les uns en face des autres. Nous sommes la France, pas n’importe quel pays du monde, la France, celle des libertés, des conquêtes, des valeurs, des principes, de l’humanisme ! Et c’est cette France-là qui est attendue partout dans le monde ! Je veux que le 6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs. Voilà ce que nous avons à porter, y compris dans cette élection présidentielle !"

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 10:48

Mon frère, Sassou n'aime pas le pays : il n'aime qu'une personne : HIMSELF, lui-même et n'agit que pour rester dans la GLOIRE, dans la LUMIERE : il pourrait liquider ses propres enfants s'ils venaient à attenter à SON pouvoir.

Pour lui, l'ethnie n'est qu'une protection, un bouclier et s'il le faut, il peut choisir un autre bouclier comme l'armée angolaise en ce moment - au travers des accords qu'il met en place en ce moment même. Si les nordistes protestaient contre son pouvoir, il n'hésitera pas à les décimer. C'est un homme qui n'a qu'une seule ethnie, qu'un seul pays, qu'un seul camp, qu'une seule famille : le pouvoir ! Tout ce qui lui permet de rester au pouvoir est bon ; le reste ne compte pas pour lui.

Le clivage ethnorégional empêche que les Congolais s'unissent pour lui faire front et il sait que si cela arrivait, cette unité retrouvée signerait la fin de son pouvoir. L'ethnie est une variété naturelle ethnolinguistique qu'il a transformée en outil politique.

Si tous les Congolais ont les mêmes droits, cette variable "ethnie" perd du coup sa puissance politique. Donc, il faut l'entretenir par des privilèges, par de l'inégalité, par de la partialité et, ipso facto, il crée l'illusion que TOUS les nordistes possèdent une partie du pouvoir - alors qu'il est le SEUL à posséder la TOTALITE du pouvoir en bon autocrate.

Seul le pouvoir compte ; le reste n'est que MOYENS, MOYENS DE CONSERVATION DU POUVOIR car il a dit une fois à Pointe-Noire que l'essentiel n'était pas de prendre le pouvoir mais de le CONSERVER. C'est pour cela qu'il n'hésite pas à distribuer des milliards pour garder son foutu pouvoir de vie et de mort sur tout un peuple... Pour ce qui est de l'enquête, je vais essayer d'en savoir un peu plus grâce à mon réseau... De toute façon, le pouvoir est obligé de communiquer sur les résultats de l'enquête et je pense que ce n'est qu'après cela que des décisions seront prises quant aux personnes arrêtées arbitrairement ou à raison pour certaines.

Vous qui êtes au pays, essayez de lire la presse locale, de tendre l'oreille dans les bars, etc. Vous ne manquerez pas d'avoir des bribes d'informations. Le Congo est un tout petit pays où tout se sait mais l'information circule mal et reste confinée entre un petit nombre d'individus qui malheureusement parlent. Les tortionnaires viennent dans les bars et dans leur ébriété, ils parlent. Idem, pour les policiers, les mercenaires, les commandos qui ont besoin de refouler tout ce qu'ils font d'immoral dans l'alcool.

De préférence, allez à Ouenzé, Mpila, etc. vous ne manquerez pas d'être au courant de ce qui se passe dans l'ombre... La véritable chance de Sassou, c'est d'être tombé sur un peuple qui n'a pas encore pris conscience de ses droits, de sa force dans l'unité et dans la justice sociale, gage de PAIX VERITABLE et de vraie stabilité. Sassou raisonne en militaire et il est prêt à mourir au pouvoir mais avant cela, LE DELUGE DE FEU ! ET VOUS POUVEZ IMAGINER QUE LE FEU S'ABATTRA SUR TOUS CEUX QUI  - SANS EXCEPTION - S'OPPOSERONT A SON POUVOIR DIABOLIQUE...

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 19:58

Sur le plan officiel, nous apprenons qu'il existe des textes entérinant un accord militaire entre l'Angola et  Denis Sassou Nguesso. Nous ne pouvons croire un instant que celui-ci se fasse au bénéfice du Congo. DONC NOUS DISONS : "ENTRE L'ANGOLA ET DENIS SASSOU NGUESSO". Il y a une différence entre la présentation diplomatique d'une situation et la réalité de celle-ci : la diplomatie déforme, arrange et présente les choses comme si elles profitaient à tout un peuple - alors que dans les faits, SEUL DENIS SASSOU NGUESSO PROFITE  DE CET ACCORD ENTRE DEUX DICTATURES, ENTRE DEUX DICTATEURS...

Sassou a échappé à un coup d'Etat le 4 mars 2012 et le fait qu'il ignore qui en est le commanditaire, il fouette, il tremble, il a peur, il se barricade et encore une fois, comme lors de son retour aux affaires louches de la république royale bananière, il confie son sort à l'armée angolaise sans laquelle son coup d'Etat de 1997 n'aurait pas abouti. Après la catastrophe du 4 mars 2012, Denis Sassou Nguesso s'est réarmé grâce à l'Angola et il a aussi pris comme gardes personnels des mercenaires angolais. Le fait qu'il envisage de modifier des accords antérieurs qui existaient entre le PCT et l'Angola qui nous est redevable de l'avoir aidé à recouvrer son indépendance, c'est qu'il compte s'appuyer un peu plus sur l'armée angolaise, démontrant ipso facto qu'il ne fait plus confiance à sa propre armée, à sa propre milice cobra transformée en armée officielle.

Certes, nous avons aidé nos frères angolais à se libérer des rets de leurs colons portugais mais est-ce là une raison que leur reconnaissance se transforme en soutien à un dictateur  qui a assassiné Marien Ngouabi, l'homme qui leur avait apporté un grand soutien ? IL S'AGIT DE SE MONTRER RECONNAISSANT A L'EGARD DU PEUPLE CONGOLAIS ET NON A L'EGARD D'UN DICTATEUR. Oui, Luanda est aussi une dictature mais nous estimons que l'interventionnisme de Luanda dans nos affaires intérieures au détriment du peuple congolais doit cesser : LE CONGO N'EST PAS UNE COLONIE ANGOLAISE !

L'ONU DOIT SIGNIFIER A L'ANGOLA DE CESSER TOUTE INGERENCE DANS NOS AFFAIRES NATIONALES. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas un texte ou quelques mercenaires de plus qui sauveront un régime aux abois. L'ENNEMI DU GRAND ELEPHANT EST SI PROCHE DE LUI QU'IL NE POURRA LUI ECHAPPER...

 

CONGO-ANGOLA-Accord-de-defense-27avr12.jpeg

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 17:18
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FOR IMMEDIATE RELEASE
   

 

Le CPJ lance le Guide de sécurité des journalistes

 

New York, le 26 avril 2012 -- Comme des centaines de journalistes sont attaqués, emprisonnés, menacés, ou placés sous surveillance chaque année, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a lancé un nouveau Guide de sécurité des journalistes pour permettre à ces derniers d'évaluer et de prévenir les risques.

Ce guide interactif, élaboré par des experts du CPJ, fournit un modèle permettant aux journalistes locaux et internationaux de tous niveaux d'expérience de prendre des mesures concrètes pour leur sécurité physique et numérique. La protection de l'information numérique, la préparation pour une mission en zone de conflits armés, la couverture de la criminalité organisée et la corruption, et l'atténuation du risque de violence sexuelle figurent parmi les sujets essentiels inclus dans ce guide.

«Le journaliste d'aujourd'hui couvre un monde de plus en plus dangereux, opérant dans un climat où les journalistes sont non seulement fréquemment tués, mais assassinés en toute impunité», a déclaré 
Frank Smyth, conseiller principal pour la sécurité des journalistes du CPJ, qui est l'auteur principal du guide. Le CPJ lance également un blog sur la sécurité des journalistes dirigé par M. Smyth. «Dans de nombreux pays, le fait d'enquêter sur la corruption ou les abus de pouvoir peut être plus dangereux que la couverture de conflits. Dans ce climat, les journalistes ont besoin de savoir comment protéger leurs informations, leurs sources, leurs propres personnes et leurs familles », a-t-il ajouté.

La possibilité d'être ciblé est une menace majeure auquel les journalistes sont confrontés. En moyenne, 30 journalistes sont assassinés dans le monde chaque année, selon des recherches du CPJ, et les assassins échappent à la justice dans presque tous les cas. Les reporters locaux sont plus en danger. Les reporters de terrain couvrant la politique, la corruption, la criminalité et les conflits sont particulièrement vulnérables à l'agression ou l'emprisonnement. En outre, dans un rapport de 2011, près de 50 journalistes ont déclaré au CPJ avoir été 
 victimes de violence sexuelle pendant leur mission.

Près de la moitié des journalistes emprisonnés, quelle que soit la période, travaillent principalement en ligne et prés de la moitié de ceux-ci sont des journalistes indépendants, selon des recherches du CPJ. Les blogueurs, les vidéastes et des journalistes locaux collaborent de plus en plus pour des réseaux médiatiques en plein essor avec peu ou pas de soutien ni de formation. Le CPJ a documenté des cas dans lesquels les autorités ont qualifié des journalistes disposant de registres de messages texte comme une menace implicite ou une preuve de menée antiétatique.

« La sécurité de l'information signifie la protection de vos recherches, vos notes, les coordonnées de vos contacts, vos images, vos fichiers audio et vidéo et même votre itinéraire; bref toutes les données qui en cas de perte ou de confiscation pourraient non seulement faire avorter un article, mais mettre un journaliste et d'autres en danger», a déclaré Danny O'Brien, coordinateur du Plaidoyer pour l'Internet du CPJ et auteur d'un chapitre de ce guide. « Avec ce guide, nous voulons mieux protéger vos données virtuelles et souligner l'importance de comprendre les motivations et les capacités de ceux qui pourraient vouloir obtenir vos renseignements personnels », a-t-il dit.

Le Guide de sécurité des journalistes du CPJ est disponible en ligne en 
arabeanglais français et espagnolIl peut également être téléchargé en formats PDFmobi et ePub En plus de 10 chapitres sur des questions clés, le guide comprend des listes de contrôle, une feuille de travail pour l'évaluation de la sécurité avant une mission et une liste complète des ressources pour l'assurance et la formation à la sécurité, entre autres.

La 
publication de ce guide a été rendue possible par des subventions de la Fondation Adessium, du Réseau Omidyar et de la Fondation RealNetworks.


 

 

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Le CPJ est une organisation indépendante à but non lucratif basée à New York, dévouée à la défense de la liberté de la presse dans le monde entier 

 

Contact médias: 

 

Gypsy Guillén Kaiser
Directrice du Plaidoyer et de la Communication                     
Tel. +1.212.300.9029
Courriel: ggkaiser@cpj.org                                           

 

Magnus Ag
Associé de Plaidoyer et de Communication
Tel. +1.212.300.9007
Courriel: mag@cpj.org

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  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
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