C'est une rumeur qui circule et qui démontre que la démesure des membres du clan au pouvoir dépasse l'entendement. Au sein du clan Sassou & Nguesso, on a perdu les repères qui font l'ordre de l'importance des choses. MBONGO, MAKASSA PAMBA. AYIBA, A TALA TE PO APESSA ATALA TE... L'argent n'est rien pour eux, c'est une denrée gratuite, abondante et ils vous l'ont prouvé récemment en augmentant le budget de 400 milliards de francs cfa afin d'indemniser les sinistrés du 4 mars 2012 et profiter pour en mettre plein les poches.
Et nous parlons bien du Congo, un pays producteur de pétrole qui appartient paradoxalement aux PPTE, un pays qui n'a pas d'ambulances, pas de médicaments dans ses hôpitaux parce que ce pouvoir utilise la faim, la maladie, le chômage, l'illetrisme comme des armes de guerre, des armes de destruction massive.
Nous allons vous le prouver dans cette rumeur qui concerne Jean-Jacques Bouya, le Directeur Délégué aux Grands Travaux avec obligation de petits résultats.
Quand madame X reçut une convocation de la police, elle s'en étonna, se demandant ce qui lui arrivait et pourquoi la police voulait l'entendre. La peur dans l'âme, elle prit son courage à deux mains et se rendit à son rendez-vous. Elle fut accueillie par la brigade financière française.
"- Madame X ?
- Oui, c'est bien moi.
- Quelle est la source de vos revenus ? Travaillez-vous ou exercez-vous une quelconque activité lucrative ?
- Non, je ne travaille pas.
- Comment vivez-vous ?
- Je n'ai que le RSA ( qui a remplacé le RMI).
- Comment se fait-il qu'il y ait autant d'argent sur votre compte si vous n'avez que le RSA pour vivre ?
- De l'argent ? Quel argent ? Combien ?
- Cinq millions d'euros...
La femme s'en étonna et protesta :
- Non, je pense que vous faites erreur ; il y a peut-être 500 euros ou quelque chose comme ça mais de là à parler de cinq millions d'euros, ça me paraît exagéré.
- Madame, nous ne plaisantons pas ; il y a bien cinq millions d'euros sur votre compte et légalement, nous sommes dans l'obligation de vous convoquer et de vous entendre.
En fait la pauvre dame ignorait que dès qu'un virement atteignait un certain montant, la banque était obligée par la loi d'en référer à la brigade financière.
- Franchement, messieurs, je n'ai aucune idée de la provenance d'une telle somme...
- Connaissez-vous Jean-Jacques Bouya, chère madame ?
- Oui, je le connais ; c'est mon petit ami, mon copain...
- Qui est-il ?
- Le directeur des Grands Travaux du Congo-Brazzaville.
- C'est-à-dire ?
- Il travaille avec le chef de l'Etat à la présidence de la république et s'occupe des grands travaux : ponts, routes, etc. Rien d'important ne se fait au Congo sans passer par lui..
- Très bien, madame ; nous n'allons rien vous faire mais sachez que nous bloquons cet argent..."
Chers compatriotes, cette rumeur n'est pas une invention de ma part mais une histoire que l'on m'a racontée hier et quelque chose me dit que ce pourrait être plus qu'une rumeur. Jean-Jacques Bouya est l'homme qui a déclaré qu'il n'y avait pas de riches au Congo. Franchement, qui peut croire qu'un homme qui vire cinq millions d'euros soit 3.279.785.000 francs cfa (plus de 3 milliards de francs cfa) sur le compte bancaire d'une maîtresse respire la pauvreté ?
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