COMMENTAIRE : Cet article est important car il montre que les fausses indépendances des ex-toujours colonies françaises ont été obtenues sous douloureuse contrepartie de poursuivre les objectifs coloniaux essentiels. Ceux qui ont signé les accords de subordination et non de coopération sont devenus les premiers "présidents des "républiques" coloniales avec gouverneurs noirs". Houphouet en côte-d'Ivoire, Youlou au Congo, ils ont vendu leur pays contre une grandeur personnelle : la France gardait l'essentiel de ses prérogatives et eux se hissaient au sommet de colonies françaises avec tous les honneurs sans se préoccuper de l'avenir de leurs pays respectifs. On a noirci le chef des esclaves pour qu'un esclave règne sur l'ensemble des esclaves au nom et en lieu et place du maître. VOUS SAVEZ A PRESENT QUI EST NOTRE VERITABLE ENNEMI...
Personne n'a jamais remis en question ces accords de subordination qui font la grandeur de la France - pas même la gauche sous Mitterand et nous ne croyons pas que François Hollande par les temps de crise que vit la France osera changer un iota de ce qui fait la grandeur de la France, "l'intérêt de la France". Du côté des chefs d'Etat africains, personne n'a jamais osé remettre en cause ces accords de subordination. La présidente de DAABANYL explique que quiconque ose remettre en cause la subordination des pseudo-Etats à la France est assassiné et cela explique aussi les guerres qui jalonnent l'histoire du continent noir - notamment dans les colonies françaises.
J'ai toujours utilisé l'expression "ex-toujours colonies françaises" comme un paradoxe que madame Gertrude Malalou Koumba vient expliciter parce qu'elle a réussi à obtenir les textes qui consacrent la soumission de nos fausses républiques à la France.
Peut-on les attaquer au plan international ? OUI. CES ACCORDS N'ENGAGENT PAS LES PEUPLES PUISQUE YOULOU QUI LES A SIGNES N'A PAS EU MANDAT DU PEUPLE CONGOLAIS : Signés avant le 15 août 1960, vous remarquerez qu'ils ne s'appliquent pas à un Etat congolais indépendant et on peut se demander à quel titre Fulbert YOULOU les signent... DONC CETTE SUBORDINATION VOLONTAIRE DE L'ESCLAVE QUI VOULAIT S'ELEVER AU-DESSUS DE SES FRERES N'A PAS DE SENS ET EST NULLE ET NON AVENUE. QUE LA GAUCHE NOUS PROUVE QU'ELLE VA REMETTRE EN CAUSE CES ACCORDS QUI ENTERINENT LA POURSUITE DE LA COLONISATION QUI ETAIT ELLE-MEME LA POURSUITE DE L'ESCLAVAGE SOUS UNE AUTRE FORME...
"Le 6 mai 2012, le Peuple français a élu son nouveau président de la République Française, en la personne de M. François Hollande.
Depuis le 15 mai 2012, il a été intronisé et exerce ses fonctions de président de la République Française, après une passation de pouvoir avec son prédécesseur.
Ce que nous constatons, après l’énoncé de la formation du nouveau gouvernement, c’est que pour la première fois, depuis l’avènement de la Vème République en 1958, le ministère de la Coopération est effacé, supprimé, n’existe nulle part. Est-ce à dire que désormais les Etats africains francophones (colonies françaises d’Afrique (CFA)) sont désormais traités avec le même égard et au même niveau que les autres Etats du monde ?
Cependant, la question que nous posons ne trouvera satisfaction que lorsque l’institution CELLULE AFRICAINE DE L’ELYSEE sera purement et simplement supprimée et qu’elle ne fera plus partie de l’organigramme des organismes politiques français. Laissons le temps au temps, l’avenir nous le dira. Car le nouveau ministre des Affaires étrangères est un connaisseur de la Françafrique pour l'avoir pratiquée, en son temps, en tant que Premier ministre.
En attendant, prenons connaissance de l’un des divers et nombreux accords imposés par la France à toutes ses colonies d’Afrique dans les années 60 qui nous a été envoyé par l’association Congo-Mfoa que nous remercions infiniment puis faisons-en ensemble une bonne analyse.
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Le plus grand scandale de l'humanité fait d'expropriation et d'esclavagisme dont la France n'a pas honte !
OU LA VRAIE CAUSE DES GUERRES EN AFRIQUE UNE GRANDE ESCROQUERIE ET C'EST ÉCRIT DANS LES ACCORDS DE COOPÉRATION FRANÇAFRICAINS
I - TRANSFERT DE COMPETENCES SANS INDEPENDANCE
L'Accord particulier portant transfert des compétences de la Communauté à la République de Côte d'Ivoire.
Le gouvernement de la République de Côte d'Ivoire d'une part,
Le gouvernement de la République française d'autre part, ont convenu de ce qui suit :
Article premier - La République de Côte d'Ivoire accède, en plein accord et amitié avec la République française, à la souveraineté internationale et à l'indépendance par le transfert des compétences de la communauté.
Art. 2 - Toutes les compétences instituées par l'article 78 de la Constitution du 4 Octobre 1958 sont, pour ce qui la concerne, transférées à la République de Côte d'Ivoire, dès l'accomplissement par les parties contractantes de la procédure prévue à l'article 87 de ladite constitution.
Fait à Paris, le 11 Juillet 1960
II - TOUTES LES RICHESSES RESERVEES A LA FRANCE
ANNEXE A l'accord de Défense entre la République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey, la République Française et la République du Niger concernant la coopération dans le domaine des matières premières et produits stratégiques.
Afin de garantir leurs intérêts mutuels en matière de Défense, les parties contractantes décident de coopérer dans le domaine des matériaux de Défense dans les conditions définies ci-après:
Article premier : Les matières premières et produits classés stratégiques comprennent:
- Première catégorie : les hydrocarbures liquides ou gazeux ;
- Deuxième catégorie : l'uranium, le thorium, le lithium, le béryllium, leurs minerais et composés.
Cette liste pourra être modifiée d'un commun accord, compte tenu des circonstances.
Article 2 : La République Française informe régulièrement la République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger de la politique qu'elle est appelée à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques, compte tenu des besoins généraux de la Défense, de l'évolution des ressources et la situation du marché mondial.
Article 3 : La République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger informent la République Française de la politique qu'elles sont appelées à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques et des mesures qu'elles se proposent de prendre pour l'exécution de cette politique.
Article 4 : La République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger facilitent au profit des forces armées françaises le stockage des matières premières et produits stratégiques. Lorsque les intérêts de la Défense l'exigent, elles limitent ou interdisent leur exportation à destination d'autres pays.
Article 5 : La République Française est tenue informée des programmes et projets concernant l'exportation hors du territoire de la République de Côte d'Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger des matières premières et des produits stratégiques de deuxième catégorie énumérés à l'article premier.
En ce qui concerne ces mêmes matières et produits, la République de Côte d'Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger, pour les besoins de la Défense, réservent par priorité leur vente à la République Française après satisfaction des besoins de leur consommation intérieure, et s'approvisionnent par priorité auprès d'elle.
Article 6 : Les Gouvernements procèdent, sur les problèmes qui font l'objet de la présente annexe, à toutes consultations nécessaires.
Fait à Paris, le 24 avril 1961
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I TRANSFERT DE COMPETENCES SANS INDEPENDANCE
L'Accord particulier portant transfert des compétences de la Communauté à la République du Congo.
Le gouvernement de la République du Congo d'une part,
Le gouvernement de la République française d'autre part, ont convenu de ce qui suit :
Article premier - La République du Congo accède, en plein accord et amitié avec la République française, à la souveraineté internationale et à l'indépendance par le transfert des compétences de la communauté.
Art .2 - Toutes les compétences instituées par l'article 78 de la Constitution du 4 Octobre 1958 sont, pour ce qui la concerne, transférées à la République du Congo, dès l'accomplissement par les parties contractantes de la procédure prévue à l'article 87 de ladite constitution.
Fait à Paris, le 11 Juillet 1960
II - TOUTES LES RICHESSES RESERVEES A LA France
ANNEXE A l'accord de Défense entre la République du Congo et la République Française concernant la coopération dans le domaine des matières premières et produits stratégiques.
Afin de garantir leurs intérêts mutuels en matière de Défense, les parties contractantes décident de coopérer dans le domaine des matériaux de Défense dans les conditions définies ci-après:
Article premier : Les matières premières et produits classés stratégiques comprennent:
- Première catégorie : les hydrocarbures liquides ou gazeux ;
- Deuxième catégorie : l'uranium, le thorium, le lithium, le béryllium, leurs minerais et composés.
Cette liste pourra être modifiée d'un commun accord, compte tenu des circonstances.
Article 2 : La République Française informe régulièrement la République ddu Congo de la politique qu'elle est appelée à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques, compte tenu des besoins généraux de la Défense, de l'évolution des ressources et la situation du marché mondial.
Article 3 : La République du Congo informe la République Française de la politique qu'elle est appelée à suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques et des mesures qu'elle se propose de prendre pour l'exécution de cette politique.
Article 4 : La République du Congo facilite au profit des forces armées françaises le stockage des matières premières et produits stratégiques. Lorsque les intérêts de la Défense l'exigent, elles limitent ou interdisent leur exportation à destination d'autres pays.
Article 5 : La République Française est tenue informée des programmes et projets concernant l'exportation hors du territoire de la République du Congo des matières premières et des produits stratégiques de deuxième catégorie énumérés à l'article premier.
En ce qui concerne ces mêmes matières et produits, la République du Congo pour les besoins de la Défense, réserve par priorité ses ventes à la République Française après satisfaction des besoins de ses consommations intérieures, et s'approvisionne par priorité auprès d'elle.
Article 6 : Les Gouvernements procèdent, sur les problèmes qui font l'objet de la présente annexe, à toutes consultations nécessaires.
Fait à Paris, le 24 avril 1961
CE TEXTE DIT "ACCORD DE COOPERATION ET DE DÉFENSE" A ÉTÉ ÉLABORÉ ET SIGNÉ DANS LES ANNÉES 1960 PAR TOUS LES CHEFS D'ÉTAT AFRICAINS FRANCOPHONES. IL EST RESTÉ EN VIGUEUR JUSQU'À CE JOUR.
QUICONQUE DE CES "PRETENDUS" CHEFS D'ETAT AFRICAINS FRANCOPHONES OSE LE REMETTRE EN CAUSE OU LE DENONCER EST VITE DÉBARQUÉ. SOIT IL MEURT ASSASSINÉ, SOIT IL EST DÉBARQUÉ, LIMOGÉ MANU-MILITARI.
C'EST L'EXPLICATION DES COUPS D'ETAT EN SÉRIES, DES GUERRES SUCCESSIVES, DES GÉNOCIDES ET DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ IMPUNIS EN AFRIQUE FRANCOPHONE.
Le Président Youlou (Congo-Brazzaville) avait été débarqué en 1963 par un coup d'Etat parce qu'il avait osé le dénoncer à la Tribune de la XVème session de l'Assemblée générale de l'ONU, le 18 novembre 1960, et voulu le réviser en 1961. Depuis, bien d'autres ont subi le même sort que lui.
MORALITE : « On ne touche pas, on ne s'oppose pas à l'expropriation, à la spoliation, au pillage et à la grande escroquerie de la France, sinon on est un homme mort ».
Voilà pourquoi les « Préfets-Gouverneurs Noirs d'Afrique » ne bronchent pas et voilà pourquoi ils obéissent à chaque claquement de doigts, comme de bons petits toutous.
Voilà pourquoi la création et l’existence, depuis 1958, de la Cellule africaine de l’Elysée.
Le président Hollande pourra-t-il dissoudre cette organisation qui sacralise et légitime ce qui est communément appelé la Françafrique, cette mafia franco-africaine ? "
Gertrude Bienvenue Malalou-Koumba, présidente de DAABANYL