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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 20:41
Global Voices

 

COMMENTAIRE : Voici un article qui fait de la lumière sur la façon dont les francs-maçons embrasent notre pays depuis les indépendances en fait car ce qui s'est passé en 1997 n'est que la continuité de cette guerre nocturne des francs-maçons congolais pour le pouvoir. Les voilà  encore prêts à mettre le pays à feu et à sang. C'est le 400ième article mais le suivant que je vous réservais arrive pour vous éclairer un peu plus sur les origines béninoises de monsieur Denis Sassou Nguesso car à pâques, nous avons fait un voyage-éclair au Bénin, du côté de Godomey. Vous allez apprendre des choses intéressantes...
La franc-maçonnerie comme je l'ai écrit dans mon épitaphe, est le réseau qui tient toute l'élite africaine qui tourne autour du pouvoir néocolonial qu'elle a tissé au travers de la françafrique après les indépendances.  Ils savent tous qu'ils doivent en être s'ils veulent exercer le pouvoir car de cette façon, les règles de la franc-maçonnerie leur imposant une obéissance totale et aveugle à la France, les puissances de la destruction peuvent dormir tranquilles car leur plan continuera pendant des siècles et des siècles. C'est tout simple : on donne aux nègres l'impression d'être gouvernés par eux-mêmes mais de façon souterraine, on tient l'élite par les rouages de la franc-maçonnerie. Nous avons beaucoup à faire si voulons nous départir du pouvoir néocolonial de la France car les réseaux qu'elle a tissés sont nombreux et gangrènent notre pays...
Je pense que le petit-fils du roi de Mbaya a une lecture un peu romantique de la franc-maçonnerie quand il pense qu'elle a été porteuse de bienfaits en Europe et aux Etats-Unis parce qu'en fait, c'est la franc-maçonnerie qui a provoqué toutes les guerres qui ont émaillé le vingtième siècle et avant. Il faut lire le livre de Van Helsing sur les sociétés secrètes pour s'en convaincre (ce livre, on ne le trouve plus en librairie mais j'en possède une copie pour ceux qui sont intéressés : je peux le scanner et vous l'envoyer. Tout y est jusqu'à la façon dont les francs-maçons ont contourné la Constitution américaine pour imposer le dollar comme monnaie unique. Un président américain a même été assassiné parce qu'il a voulu changer le billet de un dollar qui porte l'oeil qui voit tout, symbole de Satan). 
Les loges sont des espaces non ouverts à tout public comme le sont les églises ; elles détiennent des secrets, des savoirs qu'elles ne veulent pas voir rendus publics faute de perdre la puissance qui leur permet de règner sur le monde car par la franc-maçonnerie, vous avez la preuve que l'occultisme et la politique sont liés et comme il est évident que la politique et l'économie sont aussi en relation, vous pouvez comprendre que l'occultisme contrôle ce que nous mangeons, ce que nous buvons et même ce que nous pensons car il contrôle les médias officiels. Il est par exemple interdit à un franc-maçon de prononcer le nom de sa loge en public ou de divulguer le nom d'un frère. Le secret est au coeur de cette organisation car il s'agit dans l'objectif final de dominer le monde en parvenant à l'établissement d'un gouvernement mondial qui ne sera que la conséquence du nouvel ordre mondial qui se trouve inscrit en latin sur le dollar. Il est donc normal que celui qui a écrit cet article signe simplement ses initiales pour se présenter (M.F.) puisqu'il vient de trahir des frères, lui qui reconnaît être franc-maçon depuis vingt (20) ans. Il est évident qu'il y a des secrets qu'il n'a pas le droit de nous dire puisqu'il s'est contenté de nous donner les noms des francs-maçons qui hantent la politique congolaise, leur degré et leur obédience. Le 33ième degré est le dernier degré des francs-maçons et son enseignement est dangereux pour l'humanité ; ceux qui ont atteint ce degré sont des êtres redoutables car au-dessus, il y a le malin et ceux qui le servent directement.
Les loges déterminent qui prendra le pouvoir ou qui le perdra et celui qui est choisi est souvent celui qui est à même de mener à bien les projets de la fraternité. Ce n'est donc pas l'élection qui est déterminante pour eux mais le jeu d'influence entre obédiences... pour le malheur du Congo, pour le malheur de l'Afrique et du monde. 
Pour des informations pratiques, voici ce que nous avons trouvé sur le site CONGOPAGE (http://www.congopage.com/article1554.html) à propos du rôle de la franc-maçonnerie qui a fini par supplanter les partis politiques :
 
"Désormais, postuler pour un poste politique ne passe plus par une appartenance militante au parti unique, le P.C.T. Il est de l’intérêt des candidats à la fonction politique d’adhérer à une loge maçonnique ( ça prolifère au Congo marxiste) pour se tailler une position confortable dans la sphère du pouvoir. Au Congo, une idéologie (le communisme) qui promettait le bonheur du peuple opprimé a cédé le pas à une autre (la franc-maçonnerie) dont l’objet est, semble-t-il, d’élever la conscience humaine. L’article ci-après a été publié dans un journal brazzavillois Epanza-Makita. Cette "enquête" eut pu gagner en pertinence si les auteurs ne s’étaient pas cantonnés dans un style allusif en évitant notamment de citer les noms des vénérables "frères" de la nouvelle maçonnerie congolaise !

LA FRANC-MACONNERIE AU CONGO : UNE NICHE DE MALFRATS ?

En lisant les ouvrages disponibles à la lecture du profane, on apprend toujours que la Franc-Maçonnerie, Institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressiste, aurait pour objet, la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité . Elle travaillerait, et ceci est essentiel , à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité. C’est en tout cas, ce que l’on peut lire en substance dans la profession de foi de toutes les obédiences maçonniques. Alors, comment avec une telle déclaration de principe, justifier l’attitude des obédiences qui tolèrent en leur sein la présence des crapules notoires coupables des crimes politiques et économiques qui désolent des peuples entiers ?

En effet, si depuis quelques années, la grande Loge Nationale de France, a définitivement inscrit l’ordre maçonnique comme étant une association perverse qui utilise à foison les pires travers humains ( le pouvoir et les honneurs ) la Grande Loge de France, longtemps à l’abri de ces travers, vient d’inaugurer son admission dans ce vil milieu mafieux. Tout comme la Grande Loge Nationale Française qui a initié les anciens communistes africains et la quasi-totalité des dictateurs africains, la Grande Loge de France est désormais devenue une obédience assassine commercialo-honorifique, véritable refuge spirituel de nombreux criminels politiques et autres malfrats.

Les informations recueillies tant à Brazzaville que dans la ville océane Pointe-noire, sont révélatrices de la complaisance caractéristique de ces obédiences.

La grande Loge de France est présente au Congo Brazzaville à travers une loge installée à Brazzaville appelée UNION PARFAITE, en fait il s’agit de l’union des malfrats. Cette Loge a eu pendant longtemps comme "vénérable", un célébrissime argentier national (Mathias Dzion - NDLR) qui a eu le (…)mérite de piller le Trésor Public affamant des milliers de travailleurs et qui aujourd’hui, prenant les congolais pour des bourriques, parce que sorti du gouvernement, s’amuse à distraire le peuple en daignant critiquer une mal gouvernance qu’il a pourtant manifestement contribué à installer dans le pays. Aujourd’hui, bien qu’ayant cédé le siège de patron de la Loge à un autre dont l’épouse est depuis longtemps devenue sa maîtresse ; l’argentier, usant de sa fortune mal acquise, demeure malgré tout le véritable patron de la Loge. Il multiplie de petites affaires silencieuses pour « blanchir » son argent. On cite ainsi l’hôtel construit rapidement à Pointe-Noire sur la route de l’aéroport, géré par un prête-nom, un Franc-Maçon, neveu d’un ancien Président du conseil de transition. Ce qui est encore plus grave ici, c’est que ce gérant est un agent du CFCO encore en activité, qui a depuis plusieurs années, abandonné son poste, percevant (malgré tout) régulièrement son salaire et prenant en otage le logement de service.

L’argentier a construit avec l’argent du contribuable congolais, trois luxurieux temples maçonniques à Brazzaville. Se rendant à Pointe-Noire pour le visu de la présence du fameux hôtel, où l’on a subtilement pu avoir un entretien avec ce gérant, qui s’est d’abord prêté avec fierté aux questions, jusqu’au moment où, se rendant compte de son imprudence, visiblement agacé par les questions, a fini par éclater de colère indiquant, que la Loge UNION PARFAITE n’était pas l’unique bénéficiaire de l’argent du contribuable. Il a révélé que les loges d’une obédience qu’il a désigné par obédience du PCT, les GOLAC, Grands Orients et Loges Associés du Congo, se réuniraient dans une ancienne villa située derrière la SNDE à Pointe-Noire, rachetée par l’argentier congolais. Rencontré de leur coté, les Francs-Maçons du fameux GOLAC, faisant une réponse du berger à la bergère, ont indiqué, que le régime de Sassou n’a pas inauguré le détournement des fonds publics au profit des Francs-Maçons. Ils ont alors précisé, que ce gérant ferait mieux de regarder d’abord autour de lui, où son parent, neveu de Pascal Lissouba, un architecte lui aussi membre de la Loge UNION PARFAITE, aurait du temps de Pascal Lissouba, royalement détourné les fonds destinés à la construction d’une villa présidentielle à Tsinguidi, pour construire une école privée à Pointe-Noire. Ainsi donc, pendant que de nombreux Congolais croupissent dans la misère, d’autres mourant par manque de soins médicaux, on comprend mieux désormais où va l’argent du contribuable.

Que l’on ne nous accuse surtout pas de faire le procès de la Franc-Maçonnerie, car, notre enquête a révélé malgré tout que toutes les obédiences maçonniques ne sont pas à loger à la même enseigne. Ainsi, il est ressorti du travail de fourmi, que de toutes les obédiences maçonniques présentes au Congo, quelques-unes sont encore indemnes de salissure. Les obédiences corrompues dénombrées sont :Grande Loge de France, Grands orients et Loge Associés du Congo, Grande Loge du Congo et Grand Orient du Congo Brazzaville, hier proche de l’opposition, aujourd’hui inscrite sur le registre du pouvoir de qui elle reçoit les subsides par le canal d’un "honorable".

Les seules obédiences qui demeurent fréquentables, sont donc d’après l’enquête : Le droit humain obédience française à travers sa loge de Pointe-Noire essentiellement fréquentée par des blancs, mais dont la grande Maîtresse est une dame congolaise ; La grande loge traditionnelle et symbolique Opéra qui dispose de deux Loges à Brazzaville ; La Grande Loge féminine de France présente seulement à Brazzaville ; La Grande Loge Française du Rite de Memphis-Misraïm qui dispose de deux Loges au Congo, une à Brazzaville et une récemment installée à Pointe-Noire qui serait dirigée par un ancien Ministre la justice.

Enfin, dernière-née, une Loge Française très réputée mystique et hermétique : La Grande Loge Traditionnelle de Rites de l’Egypte, qui ne disposerait que d’une Loge à Pointe-Noire, et dont on n’a pu obtenir aucun renseignement, et semble-t-il refuserait d’initier tout ancien communiste.

Mais combien de temps résisteront-elles ces obédiences qui jusqu’ici semblent se conformer à l’idéal Maçonnique ? Le temps, juge incorruptible nous le dira.

Pour le moment réfléchissons ensemble. Que sont les Francs-Maçons africains ? Quel est le sens de leur quête ? Pourquoi choisissent-ils cette voie, ce chemin ?

LA SYMBOLIQUE DU COMPAS, DE LA TRUELLE ET DE L’EQUERRE

Au fait, pourquoi devient-on Franc-Maçon ? Comment se fait-il que les Francs-Maçons africains sont absents de tous les sujets de société africaine qui concernent ce continent : l’immigration, le sous développement et le plus important : le mode d’accession à la magistrature suprême. On nous a toujours rabattu les oreilles avec le slogan propageant que la franc-Maçonnerie est un cheminement exigeant savoir, action, vigilance. Par son ouverture d’esprit et de tolérance, de curiosité et d’huminité, ce sentier fit sortir l’occident tant adulé des désordres en développant une présence harmonieuse et équilibrée. En plus de son animalité, l’être humain a la conscience être, d’évoluer, de donner un sens à sa vie. L’avenir harmonieux de L’Afrique noire ne peut être porté que par des hommes donnant à autrui un exemple immédiat de ce qu’un homme réalisé, tolérant, fraternel. Par conséquent humain. Des hommes capables de dépasser certains blocages. Il ne s’agit nullement de vivre dans l’isolement de nos temples. Il s’agit d’agir de manière réfléchie, pondérée et de rompre cet immobilisme mental responsable, coupable que permet de comprendre notre sensibilité de chercheur de vérité. Il a été révélé , au cours de cette enquête, que périodiquement les Francs-Maçons africains se retrouvent tantôt dans un pays, tantôt dans un autre, dans les réunions appelées REHFRAM, (Rencontres humanitaires et Fraternelles africaines et Malgaches) pour réfléchir semble-t-il aux problèmes qui se posent à la cité profane. C’est le lieu de se demander, quelle joie ressentent -ils, les Francs-maçons africains, à se réunir dans des pays où la misère gronde et va croissante d’année en année ?

A LA RECHERCHE DE LA PIERRE PHILOSOPHALE

Des REHFRAM, il ressort que les Francs-Maçons veulent transformer positivement l’Afrique noire. Intention qui n’est que fort louable. Mais, il faut au préalable que les Francs-Maçons africains se dotent d’un niveau de conscience qui leur permette la nécessaire autonomie individuelle de jugement c’est-à-dire de la lucidité. Ce qui signifie que seuls les hommes dotés d’une conscience sont en mesure de changer le monde. Cette conscience qui fait qu’ils se remettent régulièrement en question en jugeant la conformité de leurs actions . Une metanoïa à la mesure du continent. Alors, seulement les valeurs défendues par les Francs-Maçons seront et respectées et in fine partagées par le plus grand nombre. C’est à l’extérieur de la Franc-Maçonnerie que les Francs-Maçons s’accompliront. Quatre décennies de désolation réfléchies et imposées par les Africains eux mêmes à leurs frères Africains. Quatre décennies de chaos récurrent qui fait que le continent soit noir soit dans un état pathétique. Et, pour se donner bonne conscience on a trouvé le bouc émissaire idéal : l’occident. Nos responsabilités, nos fautes personnelles sont attribuées à l’occident. Ce Blanc qui ne veut pas que nous vivons bien en volant nos richesses.

Les Francs-Maçons africains, censés améliorer le sort de la société africaine, qu’ont-ils donc apporté à ce continent depuis les indépendances ? Thabo Mbeki le 1er juillet 2003 à Kingston (Jamaïque) déclare : « Nous devons constater que les révolutions américaines et Françaises ont su créer les conditions du développement pour les peuples Américains et français. Nous africains, nous avons à répondre à cette question : Pourquoi la condition des Africains s’est elle dégradée au fil des ans, bien que les Républiques africaines existent en tant que républiques noires, comme c’est le cas en Haïti depuis le 01 janvier 1804 ? »

Les Francs-Maçons, porteurs de lumière (sic) ne peuvent rester éternellement spectateurs de telles dérives. Mais, sont-ils seulement des exemples en Afrique, le miroir ? Et aujourd’hui l’accueil réservé à leur idéal, à leur courant de pensée n’est qu’ironie, violence verbale sur tout le continent. La franc-Maçonnerie n’est nullement repoussée par ignorance, mais parce que les peuples jugent ses œuvres, faites de viol, de vol, de massacre en toute impunité pendant des décennies entières sous le couvert de la Franc-Maçonnerie. Car, de tolérants ils sont devenus complices au niveau des peuples. Quel est leur apport pouvant soulager cette misère exponentiellement croissante ?

Tout ce qui se passe en Afrique porte atteinte à la dignité humaine. Tout ce qui s’y passe est une injure faite à la race noire. Il est temps pourtant qu’on leur fasse cette réflexion de Gil Garibal qui disait « Tolérer ne veut pas dire accepter tous les écarts. Car, nous ne sommes plus dans la Tolérance, mais dans la faiblesse vis-à-vis de cet autre, quelle que soit sa responsabilité ou la couleur de son tablier. Une telle attitude laxiste ne peut en effet qu’encourager le dominant, le capricieux, l’incorrect ou l’inconscient, à se croire tout permis »

Et c’est cela qui se passe en Afrique Noire . Les obédiences maçonniques observent tout ce qui est abominable : torture, viol, vol, pillage, executions sommaires, arrestations illégales, disparitions, détentions arbitraires. Les élites, coupées du peuple, ont trahi l’Afrique, ce continent né sous le signe républicain. Derrière les héros de la première heure, les pères des indépendances Houphouët Boigny, Boganda, lumumba, Kwame Khruma, il n’y eut personne pour faire vivre ces valeurs . Il faut donc que les Francs-Maçons qui se sont accaparés les rênes du pouvoir partout et à tous les niveaux de la société, aient le courage de voir leur laideur en face, parce que l’Afrique noire est désormais un tissu effroyable. Le moment est venu de refonder la nation sur une base purement morale , de sorte que les différentes directions nationales soient assurées selon le principe de la morale universelle prônée par la Franc-Maçonnerie.

Cet échec, parce qu’il faut bien le nommer ainsi, pose le problème de la capacité du peuple noir à conduire ce continent au développement. Que les francs-Maçons, porteurs de lumière, aident à corriger cette démagogie la plus crue qui fait toujours recette dans toutes les capitales noires que si tout va mal c’est la faute des Blancs. Et que les dictateurs, les criminels de tout poil et portant tablier, peuvent, tuer, affamer, générer la misère."

Enquête réalisée par : Jean Gilbert Ossombo, Dominique Akiera, Philippe Batantou-Mbemba, Mboungou-Bissila.

Extrait du journal Epanza Makita N°014 du 17 au 24 mai 2004

 
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Je suis le frère M.F. et je suis franc-maçon depuis plus de 20 ans ! Devant le danger que mes frères en lumière font à nouveau courir au Congo, notre pays, le patriotisme m'appelle à dévoiler certains secrets de cette confrérie qui a fait le bonheur de l'Europe et des Etats-Unis mais qui, du fait de l'égoïsme de certains frères congolais ne fait que causer la misère et la guerre dans notre pays.

Tout d'abord, permettez-moi de présenter les acteurs :

- Pascal LISSOUBA (Grand Orient - G.O), grade 7è degré

- Denis SASSOU-NGUESSO (Grande Loge du Congo -  GLC), grade 28è degré

- Mathias DZON (Grande Loge de France – GLF), grade 7è degré

- Guy Romain KINFOUSSIA (Grand Orient- G.O), grade 33è degré

 - Marion Michel MANDZIMBA EWANGO (Grande Loge de France –GLF), grade 33è degré

- Ange Edouard POUNGUI (Grande Loge Nationale de France – GLNF), grade 7è degré

- Emmanuel NGOUELONDELE MONGO (Grande Loge du Congo – GLC), grade 7è degré

Nous sommes donc en face des "frères" gradés, et même très gradés (deux du 33è degré et un du 28è degré). Pendant la guerre du 05 juin 2007, les frères Marion MANDZIMBA, Rodolphe ADADA, Justin LEKOUNDZOU et Mathias DZON soutiendront SASSOU, tandis que Guy Romain KINFOUSSIA, Samuel BADINGA, MANOUKOU et Dieudonné GANGA soutiendront LISSOUBA.

Et voici la trame de l’histoire :

Tout commence en marge de la conférence nationale souveraine de 1991. Devant les déviations ethniques et des injures contre les mbochis pendant cette conférence, les frères EKONDI-AKALA (à l'époque au 28è degré) et Marion MANDZIMBA EWANGO (à l'époque 33è, et dont le père fut déjà franc-maçon) ayant constaté que les originaires du nord du Congo étaient minoritaires dans les loges, vont demander l'initiation des compatriotes de ce côté du pays. Leur choix se porte astucieusement sur YHOMBI OPANGO, MOKOKO et SASSOU.

Mais les autres frères dirigés par Samuel BADINGA, Dieudonné GANGA et Joseph BADILA (tous gradés du 33ème degré) vont y opposer une fin de non-recevoir. C'est alors que Roger NGOUROU (agent de la DST, à l'époque et gradé au 5ème degré) et Raymond IBATA (gradé 7ème degré) vont amener les dossiers refusés au Sénégal qui acceptera d'initier les trois généraux congolais (bien que refusés dans leur propre pays).

A la fin de la transition, contre toute attente, SASSOU devient "Maître-maçon" grâce au concours d'Abdou DIOUF, alors Président du Sénégal. Ingrat, SASSOU va réussir à faire radier Roger NGOUROU et Raymond IBATA ses parrains, pour devenir le plus ancien de cette loge que YHOMBI et MOKOKO ont refusé de fréquenter. SASSOU va donc initier tout son entourage (Jean Dominique OKEMBA, TCHENZELLE, Jean François NDENGUET, Hugues NGUOLONDELE, MOKOKI, etc.).

Puis SASSOU va créer la Franc-maçonnerie sorcière. Il créera en 1999 une Loge "sorcière" qui est dirigée par Jean Dominique OKEMBA et qui obligera tous ceux qui veulent "manger", donc être nommés à des hautes fonctions, à y adhérer (cette ‘‘Loge sorcière’’ compte l'essentiel des femmes et des hommes ministres des gouvernements successifs depuis cette date).

Les maîtres Marion MANDZIMBA EWANGO et Mathias DZON ainsi que Justin LEKOUNDZOU (filleul de Marion MANDZIMBA) ont été également sollicités pour faire également partie de cette ‘‘Loge sorcière’’ créée par SASSOU et dirigée par OKEMBA mais ils vont refuser d'y entrer.  La femme de DZON va mourir, LEKOUNDZOU sera empoisonné et le petit MANDZIMBA EWANGO (qui est "grand" la nuit) va répudier sa femme lorsqu'il constatera que cette dernière couche avec SASSOU qui veut ainsi lui arracher "ses pouvoirs maçonniques".

Dans la bagarre LEKOUNDZOU contre SASSOU au sujet du PCT, Le Grand-Maître Marion MANDZIMBA EWANGO va aller chercher l'esprit d'un autre grand initié, Marien NGOUABI, sous le couvert de l’association partant le nom de ce dernier pour s'en servir comme "bouclier" face à SASSOU qui a été plongé dans son assassinat. C'est pourquoi SASSOU refuse d'autoriser l'existence de cette association au Congo. L’association ‘‘Marien NGUABI et Ethique’’ n'est pas une simple association. C'est un "Pentacle", un talisman contre SASSOU ! Et ce dernier le sait.

Et Mathias DZON dans tout cela ? Le pauvre DZON qui n'est pas très haut gradé dans l'affaire, mais très ambitieux, va aussi chercher à créer sa "Loge sorcière" avec l'appui du défunt "roi de Mbaya". Les membres  de cette "Loge sorcière" de DZON sont notamment : Jean NKABA, Stanislas EBATA MONGO, Jean Sylvestre ITOUA.  Le Grand-Maître Marion MANZDIMBA EWANGO était également invité à les rejoindre, mais là aussi il refusera de fréquenter cette Loge (tout comme il refusa de fréquenter celle de SASSOU et OKEMBA). Voila donc pourquoi ce dernier, bien que dans l'opposition, n'est pas politiquement proche de son frère Mathias DZON, et se sent plus proche de Guy Romain KINFOUSSIA qui, comme lui-même, est donc plus propre ‘’maçonniquement’’ parlant. Voilà la face cachée de la guerre entre Marion MANDZIMBA EWANGO et, d’un coté ses frères SASSOU et OKEMBA et de l’autre coté le frère Mathias DZON. Quant aux POUNGUI, MOUKOUEKE et autres MUNARI, ce ne sont que des  pauvres "malanda ngulu" dans cette histoire de "grands sorciers" qui n'en est à vrai dire qu'à ses débuts.

 

Jean Claude BOURANGOU

Petit-fils du défunt roi de Mbaya

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 09:25
Global Voices
Le Congo, notre pays va mal. Et c'est peu de le dire. Il y a la partie visible des infrastructures délabrées, manquantes, vendues au clan Sassou - alors qu'elles appartenaient à l'Etat comme les postes mais il y a surtout la partie cachée des superstructures qui ont comme indicateurs principaux les 6000 milliards de dette d'un pays pétrolier comme le Congo, l'évaporation de la manne pétrolière dans des paradis fiscaux, les détournements, la dépradation, etc.
Certes, on le sait, on le prouve au quotidien, que le mal du Congo, c'est Denis Sassou Nguesso mais il n'est pas seul car c'est un système maffieux qui a réussi à se greffer sur l'Etat qui est une organisation à but de développement d'un pays, pour détourner les nobles fins dudit Etat au profit d'un clan qui devient chaque jour encore plus puissant. Le système Sassou est une sorte de réseau de pillage des richesses du Congo au profit d'abord de la Françafrique et ensuite d'un clan qui a complètement transformé l'Etat en une entreprise privée - alors que l'Etat est censé être un organisme public à but non lucratif. Ici, c'est l'intérêt collectif qui est au service de l'intérêt individuel alors que dans une vraie démocratie, c'est à l'inverse qu'on assiste !
Face à une armée moribonde composée de cobras (miliciens de Sassou) et de mercenaires, un peuple fatigué sans envergure révolutionnaire ou contestataire, des partis politiques dont les dirigeants pour la plupart n'aspirent qu'à tenir le haut du pavé pour s'enrichir à leur tour, il nous reste de trouver un homme providentiel, un messie politique de la trempe d'un Mandela, un libérateur, un sauveur qui saurait galvaniser les forces latentes qui espèrent et qui le soutiendront et le suivront comme les pêcheurs de Galilée ont suivi le fils de Myriam.
Où trouver pareille lumière, où dénicher cette rareté politique qui associe pugnacité politique, noblesse de l'âme et amour du Congo ? Est-il un homme du sérail qui attend patiemment son heure comme l'a fait monsieur Sassou Nguesso ou s'agira-t-il d'un homme neuf, d'une espèce d'Obama congolais qui viendra tomber dans la politique congolaise comme un cheveu dans la soupe ? C'est peut-être vous, qui lirez ce message mais il faut croire qu'il existe et son problème est certainement de ne pas se trouver à la place qu'il faut au moment où il le faut. Cet homme doit être comme un concentré de principes vertueux, une âme désintéressée, un homme qui devrait bondir sur l'occasion de l'élection présidentielle pour entrer dans l'histoire. Hélas, il faut du temps pour fabriquer un leader politique, des circonstances favorables pour le mettre en orbite et surtout, il lui faut une dose de courage. J'ai rencontré un homme, un Congolais qui correspondrait à mon humble avis à cette description mais cet homme hélas - ne fait pas la politique... Il faudra peut-être que la politique vienne à lui et là, c'est une autre histoire... 
 
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:50

Après les obus de la nuit du 14 avril, les populations de Talangai quartier nord de Brazzaville semblent oublier ou ignorer la recrudescence des braquages répétés ces derniers temps dans ledit quartier.

Depuis plus de trois mois les habitants de ce quartier assistent à des films d’action dont les principaux acteurs sont des braqueurs opérant en toute impunité.

Ces hommes opèrent à main armée. Ils auraient pour principal repère la Rue Ndolo, voie qui leur permet d’évacuer a vive allure leur butin dans des 4x4 sans être inquiétés le moins du monde, tels les pirates du golfe d’Aden. Vêtus d’uniformes militaires, souvent cagoulés, ils sont armés jusqu’aux dents.

Ils opèrent le plus souvent entre 1h et 4h du matin, au vu de passants impuissants revenant des buvettes et des veillées de prières ou mortuaires.

Dans la nuit du 9 au 10 février 2009, une maison de bureautique (Digital service) située sur la rue Ndolo a été vidée de son contenu informatique alors qu’elle se trouve à proximité d’un poste de police.

Pendant que les obus tombaient sur le quartier de Ouenzé, les braqueurs ont vidé de son contenu la pharmacie Rosa, 95 rue Ndolo ainsi qu’un dépôt de boissons à l’arrêt manguier. La sentinelle de la pharmacie seulement équipée d’une machette pour assurer sa garde, n’a pu que se cacher pour sauver sa peau.

Témoignage d’une maman sortie à 4h pour préparer ses beignets :

«Je les ai vu casser la pharmacie Rosa ainsi que là où les gens font la photocopie. A 50 m de là où je me tenais,  il y avait deux jeunes gens qui causaient. Alors je me suis rapprochée d’eux pour leur faire savoir qu’il y avait des voleurs qui cassaient la pharmacie. Ils me feront comprendre qu’il ne faut pas se mêler de ce qui te regarde pas. Du coup j’ai compris qui c’étaient ces gars. Repliée dans ma niche, je vois au travers ma fenêtre un véhicule 4x4 dans lequel il y avait plein de choses et duquel descendaient plus de cinq jeunes armés en uniforme militaire. Vraiment, il faut que les autorités viennent à notre secours. Depuis que ces actes ont commencé, j’ai ajouté trois serrures à ma porte » Tel est le cauchemar que vivent jour après jour les populations de la rue Ndolo.

Les autorités doivent agir pour d’arrêter ces bandits, au lieu de multiplier les tracasseries, les brimades et les interdictions de réunions ou de manifestations au nom de la « Paix » et de la « Sécurité ».

Le ministre ONDONGO bousille son mentor SASSOU NGUESSO

Dans un contexte morose, plein d’incertitudes et de suspicions, les Brazzavillois ont appris avec stupéfaction qu’un hold-up venait d’être perpétré avec succès à l’agence de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF) de Ouenzé, sise au rond point Koulounda à Brazzaville, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 avril 2009.

Cet hold-up a été l’oeuvre d’un groupe de braqueurs, des véritables professionnels du vol et du crime organisés.

Des dilapidateurs de fonds, déguisés en cambrioleurs armés et savamment organisés ont ainsi exécuté ce hold-up, nuitamment, avec une facilité déconcertante. C’est bien cette relative banalité de l’opération qui fait dire à certaines personnes, qu’ils auraient peut-être bénéficié de certaines facilités et complicités parmi les agents de la CRF et notamment ceux qui gèrent le transfert des fonds et les différents coffres-forts.

Dans tous les cas, l’acte accompli en toute sérénité et quiétude a permis aux malfrats d’ouvrir un coffre-fort ; pour s’emparer de la somme d’environ 131 millions 800 mille Frs CFA.

Sans faire des victimes, ces braqueurs se sont évanouis dans la nature alors que le rond-point de Koulounda est d’habitude gardé par un groupe de policiers et autres vigiles qui y veillent.. Etonnant.

Un butin somme toute énorme, emporté allègrement par ces assaillants armés, qui visiblement étaient au parfum de ce dépôt prévu pour la paye le lendemain.

Alors que les coupables qui se sont paisiblement repartis avec leur butin courent toujours, nous avions appris qu’une enquête serait ouverte à la police pour entendre certains Directeurs de la Caisse.

Selon certaines indiscrétions, ces éléments qui ont commis le forfait seraient envoyés par un officier supérieur.

La police qui a déjà mis la main sur un suspect, Sergent-chef qui a servi de chauffeur, nous osons croire, qu’elle publiera son enquête dans les plus brefs délais afin de rassurer la population sur ce qui vient de se réaliser en plein coeur de Ouenzé.

Pour les services de la Police et de la Gendarmerie, il est à craindre que ce groupe de braqueurs et de criminels organisés ne tente une deuxième opération de ce type dans une autre institution financière ou encore à la Morgue, à Maya-Maya ou encore au Mémorial De Brazza !

Après cet hold up, nous avons tenté de joindre, le Directeur Général de la CRF, malheureusement, ce dernier était encore en séjour privé à Oyo pour des questions familiales après les obsèques de notre Soeur la regrettée Edith Lucie BONGO ONDIMBA.

Pour l’heure, les enquêtes se poursuivent ici et là pour tenter de mettre la main sur ce réseau maffieux et crapuleux qui vient de s’offrir - sans peine- plus de 131 millions de FCF.

Toutefois, il serait incertain et complètement gratuit d’affirmer que le DG Colonel OTINA serait impliqué de près ou de loin dans ce sale coup réalisé par des braqueurs. Puisque, jusqu’à ce jour l’enquête se poursuit, nous aurons sans doute l’occasion de revenir sur ce dossier qui demande éclairage, vérité, interpellation afin de dégager les responsabilités des uns et des autres. Si les enquêtes sont bien menées, il est certain que ce hold-up ne manquera pas de soulever des vagues et provoquer du brouhaha à la CRF où certaines langues s’apprêteraient à dire haut et fort ce qui se cacherait derrière ce casse du siècle...

Déjà, à ce jour plus d’une personne demande l’interpellation du directeur d’études et de planification qui avait reçu soixante quinze (75) millions de FCFA pour la réfection de l’agence de Ouenzé. Ce qui est flagrant c’est de constater que malgré cette manne, les portes qui devraient être en métal, sont en contre-plaqué (isoplaque), le coffre n’est pas encastré, il traîne plus à l’air libre ; la grille ne marche même pas. Le chef de l'agence se serait même plaint car les normes de sécurité ne sont pas respectées.

Dans des pays sérieux, Gilbert ONDONGO, devrait être interpellé pour qu’il explique clairement son idée de création des agences ça et là. 

La question que se pose le commun des mortels est celle de savoir, est-ce parce que le directeur général de la CRF aurait voulu diminuer 85% de la magouille des agents... La CRF, comme d'ailleurs tout le pays, est malade voire agonisante.

Créée et organisée en 1987 par décret n° 87/447 du 19 août 1987, la CRF démarre effectivement ses activités en 1988.

Au départ les choses allaient normalement. Mais le pire commence avec la fin du mandat de Note Etienne comme directeur général de cette institution ou les dépots se sont amenuisés et les paiements de pensions se sont avérés précaires malgré qu’ils soient transférés au Trésor public.

Les disputes entre MOYOKOLI et OKOMBI SALISSA via Brigitte MAKETTE enfoncèrent le clou. Conséquences, OKOMBI SALISSA traité à tort ou à raison de plusieurs maux fut remplacé par Gilbert ONDONGO qui fut bien accueilli comme Jésus Christ à l’entrée de Jérusalem. Malheureusement celui-ci n’apporta guère des solutions miracles et fera même pire selon certaines indiscrétions...

Au contraire, il met en difficulté son mentor, Denis SASSOU NGUESSO avec des effets d’annonce sans tenir compte de la réalité du budget de la CRF et des cadres qui partent à la retraite qui ne sont pas proportionnellement remplacés. Ainsi, dans son discours à la nation, le 31 décembre 2008, Denis SASSOU NGUESSO annonçait l’automatisation de la retraite dès 2009. Dans la foulée, sans présenter le bilan de cet engagement, l’intervention du président de décembre fait état du paiement régulier des pensions.

A trois mois de l’élection présidentielle qu’en est -il réellement de cette promesse et de la gestion de la CRF?

La première bêtise de Gilbert ONDONGO, c’est de ne pas lever les mesures conservatoires dans les deux caisses (CNSS et la CRF) que son prédécesseur avait prises.

La deuxième bêtise, c’est de voir ce monsieur, le 27 décembre 2008, vouloir plaire au président de la République en lui faisant glisser une fiche dans laquelle il parlait de l’automatisation de la retraite et de la retraite à 60 ans sans une étude approfondie de la question. Et le président de la République à son tour se fia simplement aux dires de son ex-conseiller spécial pour prononcer l’automatisation et la retraite à 60 ans.

Conséquence grave, depuis octobre 2008 jusqu’à ce jour, les nouveaux retraités ne sont pas payés faisant du coup de SASSOU NGUESSO un grand menteur.

En effet, cette mesure ne pouvait pas être appliquée quand on sait qu’il n’y a pas d’arrêté d’application de celle-ci, il n’y a non plus une bonne combinaison entre les ministères des finances, de la fonction publique et du travail. Pire, dans la rue on fait croire qu’il n’y a plus de dossiers alors que des milliers de dossiers dorment encore quelque part. Il est certes vrai, que près de 1000 dossiers ont été signés mais, depuis bientôt quatre mois, les personnes dont les arrêtés de concession de pension ont été publiés par le secrétariat général du gouvernement entre les mois d’octobre 2008 et février 2009, ne sont jamais pris en charge faute de liquidité.

Il est important de signaler en passant que le décret du président de la République portant la retraite de 55 ans à 60 ans est muet du coup, les services techniques selon certaines indiscrétions ne savent que faire surtout qu’il n’y a aucun texte d’application. Ce qui est grave, pour notre ministre et conseiller spécial de SASSOU NGUESSO, c’est de ne pas donner des explications claires au peuple Congolais sur la manière dont il gère les fonds des retraités qui transitent par la CCA.

Tenez, depuis 2007, des sommes très importantes ont été consacrées au titre de l’investissement à la construction des agences dans les départements. Les fonds proviennent en grande partie du compte CRF au Trésor public transféré à la CCA. A titre d’illustration, nous pouvons citer entre autres, la construction de l’agence de Boundji qui a coûté cinq cent (500) millions de FCFA de même celui d’Oyo qui a coûté aussi cinq cent (500) millions, sans compter les frais occasionnés par différentes cérémonies d’ouverture. Même un borgne conviendrait avec nous ces deux bâtisses sentent  la surfacturation. Ce qui est curieux, c’est de constater que ces marchés ont transité par le cabinet. La magouille sur le dos des retraités.

Selon nos investigations, la magouille observée à faible ou à grande dose se passe généralement par le paiement des arriérés. En effet, avant, les arriérés de pension étaient payés par le Trésor public. Pour votre gouverne, l’Etat débloquait le montant total mensuel de l‘arriéré des cotisations sociales. Les uns perçoivent directement au Trésor public grâce à leur carnet, les autres à là CRF.

Mais prélude à cela, la CRF vérifie ceux qui ont touché au Trésor. Courant 2007 par exemple, la Caisse de retraite des fonctionnaires avait payé un mois d’arriérés sur deux à Brazzaville et à l’intérieur du pays. En effet pour pallier à l’insuffisance de fonds huit cent (800) millions au lieu de un (1) milliard. Un milliard cent millions, un accord a été signé entre la direction génération et des associations des retraités prévoyants un paiement alterné entre les pensionnés de Brazzaville d’une part et ceux de l’intérieur du pays d’autre part.

Cependant, après divers paiements au Trésor et à la CCA, l’incidence des arriérés dûs aux pensionnés ne représente plus que cinq cent (500) pour Brazzaville et à peu près quatre cent (400) millions pour ceux de l’intérieur. Par conséquent au terme de chaque paye un gain de près de trois cent (300) millions devrait être réalisé. Soit sur quatre mois d’arriérés payés, un gain total de un milliard deux cent (1.200.000.000) millions de FCFA. Le gain ainsi réalisé aurait pu ...

Affaire à suivre...............


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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:24

Le Rassemblement des Forces pour la Démocratie (R.F.D) embarrasse l’opposition

 

J’ai lu avec beaucoup d’attention la lettre de ‘’mise au point du RFD’’ signée de son 1er vice-Président, et justifiant son ‘’choix tactique’’ d’accepter d’occuper par son Président le poste de vice-Président du Présidium du monologue qui a eu lieu du 14 au 17 avril 2009 à Brazzaville. La lettre dénonce, je cite : « une campagne (non fondée) de dénigrement, de supputations et de mensonges » menée contre ce parti et son Président..

Il est vrai que depuis l’annonce de la composition du Bureau du Présidium de ce monologue organisé par le pouvoir de Brazzaville, les critiques fusent de partout dénonçant l’attitude du RFD et de son Président, qualifié de ridicule et prêt à tout pour faire parler de lui. En tout cas cette surprenante décision du RFD de prendre la vice-présidence de ce monologue fait débat, y compris au niveau de la diaspora. Les réactions de l’opposition sont virulentes et certains accusent désormais son Président d’avoir céder aux sirènes de la mangeoire de Mpila et accepté de pendre la tête d’une ‘’opposition alimentaire’’, c’est-à-dire cette opposition taxée de complaisance et qui serait affiliée au pouvoir (par opposition à l’autre opposition jugée plus radicale par le pouvoir lui-même). Et aujourd’hui tout le monde se demande combien d’argent le Président du RFD a-t-il bien pu toucher pour céder aux appels du pouvoir. Il faut dire que M.Joseph HONDJUILA MIOKONO avait déjà annoncé les couleurs peu avant son départ de Paris pour Brazzaville en laissant clairement entendre que « si SASSOU lui donne de l’argent, il n’hésiterait pas à le prendre étant donné qu’il s’agit, selon lui, non pas de l’argent de SASSOU mais de l’argent volé au peuple congolais ». C’est à croire qu’au RFD, être receleur ne leur pose aucun problème de conscience vis-à-vis du peuple.         

Nombreux sont en effet des Congolais qui ont réagi à cette décision surprise de M. Joseph HONDJUILA MIOKONOd’accepter une telle offre de la part de ce pouvoir qu’il prétend pourtant combattre. Perçue comme une grosse trahison, cette décision est apparue aux yeux de nombreux Congolais comme un coup de tonnerre au sein de l’opposition et a provoqué un véritable tollé notamment dans les milieux de la diaspora et de l’opposition extérieure. Pour ma part, je me suis également beaucoup interrogé devant ce revirement, allant même jusqu’à me demander pourquoi les dirigeants du RFD qui s’étaient jusqu’à présent toujours montrés si responsables seraient-ils devenus soudain si ridicules au point de ne pas se rendre compte qu’il s’agissait là d’un cadeau empoisonné ? Et aujourd’hui encore je reste très réservé sur les explications apportées par Arsène BIKOUE. Ils auront beau avancé toutes les raisons du monde pour tenter de justifier leurs motivations, je pense qu’ils auront beaucoup de mal à convaincre les Congolais. Car dans un moment aussi crucial pour l’avenir de notre pays, rien ne peut valablement justifier cette attitude des dirigeants du RFD et de leur leader. Pour les Congolais, M. Joseph HONDJUILA MIOKONO vient de commettre l’irréparable. Sa présence au Présidium de ce monologue (qui était considéré par beaucoup comme un non-événement), a suffit à elle seule à créer l’événement. Et ça le RFD ne pourra pas le corriger.  

Le RFD parle d’une ‘’position tactique’’ qui serait, à en croire son 1er vice-Président, Arsène BIKOUE, la résultante d’une ‘’analyse tactique’’ de la direction de ce parti. Pour une ‘’analyse tactique’’, le moins que l’on puisse en dire c’est qu’elle était inintelligente. Et cela d’autant plus que le RFD et ses partenaires signataires du Mémorandum du F2RD de novembre 2008 avaient toujours rejeté clairement l’organisation d’un dialogue à minima, exigeant la tenue d’une ‘’concertation sans exclusive’’. Pourtant, chacun sait que c’est bien d’un dialogue à minima dont il était question du 14 au 17 avril au palais du parlement à Brazzaville. Comment expliquer alors ce grand écart et un tel virage à 180° de la part de la direction du RFD, qui relève d’une incohérence politique notoire digne de débutants en politique ? Comment continuer d’affirmer alors dans ces conditions que « le RFD combat la culture du mensonge et de l’intrigue qui entrave l’espace politique congolais pour la remplacer par la culture de la transparence et de la vérité envers le peuple » ?

 

Arsène BIKOUE affirme par ailleurs que le RFD et les autres partis de cette opposition (de complaisance affiliée à Mpila) avaient eu vent des manœuvres qui « se faisaient en cachette entre le Front des 18 et le pouvoir ». La question est : d’où venait une telle information ? N’était-ce pas une fausse information lancée par le pouvoir ? Le RFD et son Président ignoraient-il donc les capacités manœuvrières du PCT ? Que la direction du RFD et son Président aient eu des reproches (somme toute tout à fait fondés) à faire au groupe des 18 partis du Front issu des états généraux est un fait, et d’ailleurs ils ne sont pas les seuls à avoir des griefs contre ce Front des 18, mais n’y avait-il pas d’autre façon de les dénoncer ? Et puisque le RFD prône la transparence, alors plutôt que d’accepter en catimini cette offre du pouvoir (ce cadeau empoisonné), n’aurait-il pas été « tactiquement » plus intelligent de dénoncer publiquement, au cours d’une conférence de presse par exemple, ces négociations secrètes avec le pouvoir dont se serait rendu coupable le groupe du Front des 18 partis issu des états généraux ? Aujourd’hui M. Joseph HONDJUILA MIOKONO demande semble-t-il « un débat contradictoire public radiotélévisé avec les composantes de l’opposition, notamment la composante des 18 des états généraux de l’opposition, pour éclairer le peuple, à qui nous politiques avons des comptes à rendre ». Pourquoi n’avoir donc pas choisi cette ‘’option tactique’’ plus tôt ? Le fait de demander aujourd’hui un débat avec la composante de l’opposition des 18 partis du Front issu des états généraux, après avoir assuré jusqu’à son terme la vice-présidence du Présidium de ce monologue, n’ouvre-t-il pas la porte à de nombreuses interprétations, du genre, il aurait reçu mission de casser le Front des 18 ?

 

Je pense que si la direction du RFD et son Président avaient un sens assez poussé des responsabilités et un minimum d’amour pour ce pays, ils auraient dû faire preuve d’un grand sang froid dans la crise qui les opposait au « Front des 18 » et aborder les choses avec beaucoup de calme et d’intelligence. Je pense que cette manière d’électriser en permanence le débat au sein de l’opposition et de mettre les états d’âme au centre du débat politique n’est pas très intelligente. Surtout en cette période très critique, je pense que la sagesse aurait dû commander et la direction du RFD et son Président auraient dû avaler leur égo et refuser de participer, comme les autres partis de la vrai opposition, à ce monologue organisé par le pouvoir, et adopter une attitude plus conciliante et constructive en se rapprochant du « groupe des 18 » et chercher à laver le linge sale en famille. Au pire, si le RFD tenait à tout prix à participer à ce monologue, son Président aurait dû garder la tête froide du début jusqu’à la fin de cette mascarade et éviter de se ridiculiser comme il l’a fait en tombant comme un débutant dans le piège du pouvoir avec ce cadeau empoisonné. Autrement dit, il aurait mieux fait de créer l’événement en déclinant publiquement cette offre du pouvoir. En agissant ainsi, je pense qu’il en serait sorti plutôt grandi.  

 

Le RFD aurait dû adopter la même attitude que celle qui a été adoptée par la diaspora et l’opposition extérieure qui, de l’avis de tous les observateurs de la vie politique congolaise, sont pourtant très actives, voire même les plus actives, ont-elles aussi été oubliées lors de l’organisation des états généraux (une erreur stratégique qui doit impérativement être réparée au plus vite, cela s’impose aujourd’hui plus que jamais) et n’ont pas non plus été conviées à ce monologue du 14 avril. Mais ce n’est pas pour autant que la diaspora et l’opposition extérieure aient choisi sur un coup de tête de se désolidariser du « Front des 18 » que le pouvoir de Brazzaville qualifie d’opposition radicale. Bien au contraire. Malgré leurs griefs contre le « Front des 18 », des griefs qui, je le répète, sont tout à fait légitimes, la diaspora et l’opposition extérieure ne sont pas parties à la faute comme le RFD, elles sont restées dignes et ont choisi de garder la tête froide. Car aujourd’hui, le défit pour ceux qui se disent opposants ce ne sont pas seulement des mots, mais aussi des actes.

 

Pour conclure je dis tout simplement que quand on sait que SASSOU ne pouvait pas accepter de laisser la vice-présidence du Présidium de son monologue à une personne sur laquelle il n’exerce aucun contrôle (comme en témoigne son refus devant la proposition faite par le « groupe des 18 » d’y installer Madame Aimée MAMBOU GNALI), il est très difficile de croire que M. Joseph HONDJUILA MIOKONO ait été choisi pour ses beaux yeux. C’est pourquoi je récuse ces explications données par le 1er vice-Président du RFD, Arsène BIKOUE dans sa lettre de mise au point pour tenter de justifier leur ‘’position tactique’’, surtout dans la mesure où la direction du RFD a oublié d’appliquer ce que son Président avait lui-même si bien dit dans sa dernière conférence de presse, à savoir que « nous ne devons surtout pas nous tromper d’adversaire ». En choisissant d’assurer la vice-présidence de ce monologue pour se venger contre le « Front des 18 », M. Joseph HONDJUILA MIOKONO a délibérément confondu son adversaire. Je considère qu’il y a là manifestement une perte de confiance. Par conséquent le contrat entre la vraie opposition et le RFD ne peut plus se poursuivre. Pour être plus efficace et pour mieux affronter les défis à venir, aujourd’hui plus que jamais la vraie opposition doit pouvoir se séparer des tortues à double carapace. La libération du Congo et de son peuple meurtri est à ce prix. Et comme je l’ai déjà dit plus haut, être opposant ne se situe pas seulement au niveau des mots, mais au niveau des actes. Comme beaucoup de nos concitoyens, je considère donc que par cet acte, le RFD par son Président vient de céder aux sirènes de la mangeoire de Mpila et accepter d’aller grossir les rangs des défections, qui risquent malheureusement d’être plus nombreuses à quelques mois de l’élection.

 

Bienvenu MABILEMONO


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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 17:07
Merci. Cinq lettres pour traduire une profonde reconnaissance qui vient du fond du coeur. Merci à tous ceux qui viennent sur notre site et qu'importe s'il s'agit des personnalités du pouvoir, de tous ceux qui cherchent à mieux comprendre les problèmes du Congo, à tous ceux qui sont chargés de nous espionner afin de savoir ce que nous apportons comme information contre le pouvoir et son clan ou à  de simples compatriotes.
200.000 visiteurs dépassés, plus d'un demi-million de pages lues, c'est vrai que ça pourrait paraître négligeable face à des sites-écuries qui drainent autant de visiteurs par jour. Nous ne vous offrons que nos idées là où d'autres mettent en ligne des vidéos et des articles. Nous sommes passionnés du Congo et parfois notre passion peut paraître enflammée mais aucun risque : nous sommes pour le débat d'idées, pour la démonstration, la recherche de la preuve, de l'insolite et de cette petite différence qui fait qu'on nous reprend nos articles ça et là. Nous voulons convaincre, c'est-à-dire, vaincre par la seule force de la raison, loin de toute maniuplation. Nous n'avons jamais jeté que des mots sur les visages qui incarnent la haine ; eux tuent nos frères, eux tuent leurs frères et leurs jettent des maux au visage, des maux qui appellent tous la mort.
Près de 400 articles ; on pourrait rassembler tout ça dans un livre ! Des heures et des heures pour écrire à tous ces inconnus qui vont nous lire et puis on se fait des amis. Des ennemis aussi. L'insulte fuse plus facilement que la congratulation. On se dit que c'est le lot de ce combat car même le diable a ses partisans.
Nous avons 33 abonnés dont feu Bruno Ossébi qui ne nous lira plus jamais ; hélas, les articles sont envoyés automatiquement dans sa boîte mail. Que Dieu préserve son âme. Rassurez-vous : il n'y a aucun moyen de savoir qui est abonné à la Newsletter car tout se fait automatiquement - sauf bien entendu ceux qui ont bien voulu prendre leur propre nom et prénom comme pseudo (deux seulement dont brunoossebi). Vous êtes averti à chaque nouveau article par un mail que je ne connais pas car la base SQL du site qui tourne en PHP, je ne peux y accéder ! Je ne suis qu'un usager à titre fortuit.
Notre crédo : l'originalité, la qualité dans la profondeur de la réflexion. Il s'agit surtout de montrer la face cachée d'un pouvoir et toute sa psychologie pervertie par le vertige des pesanteurs de l'argent, sans oublier son caractère immoral et son absence de chaînes de valeurs décentes. En somme, nous décrivons une décadence et voulons devenir à la longue la vox populi, la voix du peuple qui manque d'information, le peuple à qui on ment à longueur de journée. Nous touchons du doigt le drame sociopolitique qui se joue au nom des Congolais mais à leur insu.
Nous pensons avoir inspiré quelques sites ou blogs et c'est une bonne chose que les vocations se multiplient comme une foi qui se répand en ondes plus longues.
Notre secret ? Nous somme la terre du Congo devenue chair et nous avons foi qu'elle est vivante, elle qui a nourri le premier ancêtre jusqu'à nous et qu'elle nous survivra et qu'elle n'a que nous pour parler afin que vivent ses forêts, sa faune et ses hommes - en harmonie avec les pures lois de la vie.
Nous écrirons jusqu'à notre dernier souffle et nous préparons déjà la relève et espérons que le lion rugira encore pour un bon moment pour faire trembler la savane congolaise où règne la tyrannie.
Je vous réserve un scoop comme 400 ième article. Les informations pourront être vérifiées car moi, je ne fais que vous donner les raisons qui devraient vous amener à extirper l'épine qui est dans le pied du peuple congolais. Je sais que ce travail payera un jour - même si au pays, internet reste un luxe. Nous savons que vous nous lisez dans les cybercafés ou au travail.
216 commentaires. Pour 502.000 pages lues, ce n'est pas assez. Vous avez notre adresse mail si vous ne voulez pas que votre adresse I.P. soit enregistré non par nous mais automatiquement : demainlecongobrazzaville@yahoo.fr.
Nous vous encourageons à écrire car la plume est une arme et le mot est de la voix concentrée dans des signes. Nous parlons autant à vos coeurs qu'à vos esprits. La tâche est ardue mais chaque graine de sable compte pour faire les briques qui feront la maison LIBERTE. 
Pour ceux qui se demande qui est le Lion de Makanda, sachez qu'ils me connaissent, eux que je combats avec mon intifada de mots incandescents chauffés à l'amour du Congo. Dommage qu'on ne nous ait pas obtenu le droit de voter, nous les Congolais de l'étranger. Cette concertation a été plus un faire-semblant qu'un concert qui préparerait le disque du dialogue nationale.
Nous parlons avec l'abondance de l'amour et comme nous aimons beaucoup, nous parlons beaucoup et nos mots cherchent à guérir vos maux mais il faudra, chers compatriotes, que nous acceptions de nous battre comme Arjuna dans la Bagavad Ghita. Mon frère m'a trahi, a trahi mon peuple, ma terre, je lui dis que je l'aime mais je dois le combattre car il ne le sait pas : il veut tuer ma patrie qu'il a déjà vendue à des étrangers et je dis : "Mon frère, je dois te dire je t'aime mais j'ai le devoir - au nom des ancêtres d'arrêter ta folie, au nom de l'histoire de combattre l'injustice pour qu'un jour des enfants du Congo dégustent les fruits de la liberté et de sa fille, la démocratie. Pardonne-leur, mère-patrie, car ils savent ce qu'ils font, ils savent qu'ils font le mal et persistent quand même. Nous avons déjà pardonné soixante-dix-sept (77) fois et la soixante-dix-huitième fois, le pardon est devenu par lui-même un CHOIX ENTRE LA VIE ET LA MORT. Mère, nous avons choisi la vie. La vie de tout un peuple qui se meurt... 
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 10:55
Mon cher Loemba, bonjour.
voici ce que je vous réponds suite au commentaire que vous avez posté sur la vente des terres de nos paysans aux sud-Africains pour 99 ans.

A l'approche des élections présidentielles, Sassou Nguesso cultive le mot "paix" comme on plante un champignon vénéneux. Il y a une prolifération de Ghandi au Congo et les apôtres de la paix sont légion. Vous pouvez croire ou laisser croire que je suis un violent - ce n'est pas ce que l'histoire retiendra quand à la place du manioc on élevera un boeuf qu'on ira vendre en Afrique du sud, un homme qui stigmatise le peuple congolais à chasser celui qui vient lui voler une terre qu'il utilise depuis des millénaires sans titre de propriété si celui qui arrive de loin ne comprend pas cela. Je réponds OUI ! Oui comme les Indiens de l'Amazonie qui chassent avec des flèches au curare ceux qui viennent polluer l'eau qu'ils boivent avec du mercure et qui détruisent leurs forêts. Pensez-vous que si les sud-Africains munis de titre de propriété arrivaient et disaient aux paysans du Kouilou : "Please go out of my lands" et que le Vili réponde : "C'est la terre de mes ancêtres ", que va-t-il se passer ? Le sud-Africain qui aura certainement au passage corrompu Djombo, Sassou, aura recours à la police et le pauvre Vili sera manu militari chassé ! Là, il y a force donc violence et si le Vili porte plainte, le juge lui dira : "Pouvez-vous sortir un titre de propriété ?" Il répondra : "Ca fait des générations que nous cultivons ces terres sans qu'on nous demande des bouts de papier.". Je te laisse deviner la suite : le paysan vili va être débouté ! Et si toutes les terres fertiles de Loango et compagnie sont prises, les Vilis n'auront-ils plus que l'option de mourir de faim ? Ici, je parle de Vilis parce que vous avez pour nom Loemba, j'aurais pu dans le même registre parler de Kugnis, de Tékés, de Punus mais pas de Mbochis car Sassou Nguesso ne vendra pas les terres de ses parents mais celles des populations du sud (on peut prendre le pari). Ce commentaire, je vais le copier et en faire un article pour qu'il soit visible de tous.
Par delà la douleur qu'a subie le peuple congolais et que je ne souhaite pas, quand je vois la violence aveugle du pouvoir car spolier des paysans est pour moi une violence ; la violence n'est pas forcément un coup de poing sur un visage car même une insulte peut être vécue comme une violence ou le fait d'assassiner Bruno Ossébi, ou de massacrer les innocents du Beach (plus de 300), je vous pose une question : si vous êtes contre la violence, parrainez-vous celle de Sassou  qui fait des manoeuvres militaires dans le sud, qui tue nos enfants en les privant de soins, d'éducation, de soif ou avec une eau polluée à la typhoïde, de faim ? Tout ça c'est de la violence puisqu'au final, c'est le corps et l'esprit qui sont meurtris encore que le coup de poing ne fait mal qu'un moment et n'affecte pas forcément l'esprit mais la faim empêche les organes et le cerveau de nos enfants de se développer correctement donc de manifester toute leur puissance ontologique. Il y a des violences brutales, latentes, des violences de masses, des violences psychologiques, des violences gratuites mais là, dans le cas de votre cousin de Londélékaye, là, n'a-t-il pas le droit de se battre pour la terre et si ku kufua mopaya ou kubinguissa mopaya reste la seule solution pour qu'il s'en aille, souvenez-vous que les Angolais ont combattu les Portugais, que les Français ont résisté contre l'occupation allemande. C'est dans le monde dit civilisé qu'il y a eu le plus de violence  et pourquoi ? Parce qu'il y a ceux qui défendaient leurs droits et leur liberté d'un côté face à ceux qui venaient de loin pour les leur prendre ! D'accord, la guerre de Troie est exagérée : que deux peuples se massacrent pour une nana qui a quitté son mari, un roi qui peut avoir autant de femmes qu'il le désire, c'est un peu osé mais n'a-t-on pas le droit de se battre pour chaque parcelle de terre nôtre  quand on veut nous la voler et quand le droit est injustement contre nous ?
Maintenant, dissertons : Existe-t-il un violence légitime ? Dans quelle circonstance s'exerce-t-elle ? Je ne parle pas ici de la violence légitime qu'on accorde aux Etats mais je parle d'un peuple. Quand les Visigoths affrontent les Romains qui tentent de leur priver de leur liberté, violence légitime  ou pas ? Quand le Texan (du Texas) obtient de la loi le droit de trucider celui qui s'introduit frauduleusement dans sa propriété, violence légitime ou pas ? Quand l'indien tue avec la flèche empoisonnée le chercheur d'or qui empoisonne l'eau qu'il boit, violence légitime ou illégitime ? Et dans tous ces cas, on a parlé, on a fait des grimaces, des sommations, on a porté plainte mais rien n'y a fait ! Alors, que les apôtres de paix  se multiplient parce que nous avons subi une guerre qui n'était qu'un coup d'Etat, laissez-moi pleurer ! Ce n'est pas pour défendre le Congo que le sang de nos frère est tombé mais pour la mégalomanie et la folie d'un seul homme ! Avez-vous peur de mourir d'une balle mais n'avez-pas peur que votre frère à Kakamouéka meurt de faim ? Mais en fait, la mort, qu'il s'agisse d'une balle ou de la faim, c'est du pareil au même ! Cependant, celui qui sera mort en défendant sa terre, celui-là ne sera pas mort pour rien !
Certes, il est bon de prêcher la non-violence mais celle-ci ne doit pas être synonyme de lâcheté, de peur, d'abandon, de manque d'audace face au prédateur qui vient vous voler jusqu'à votre liberté et votre vie. La non-violence peut laisser proliférer et croître l'injustice comme cela se passe dans notre pays car les violents, ce sont ceux qui défendent l'injustice ; et pourquoi n'y aurait-il pas une violence pour défendre la justice ? Pour défendre ses droits ? Pour défendre sa liberté ? Pour défendre sa terre ? Pour défendre sa vie ? Si la gazelle pouvait détruire le lion hésiterait-elle pour protéger sa vie et celle de ses petits ? Ici, il s'agit d'une violence défensive - encore que la violence d'attaque n'est pas à exclure...
Je crois qu'il existe une violence légitime qui a le droit d'outrepasser les petites lois mesquines de ce monde et Hugo avait raison quand il disait : "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent" car la lutte pour la survie est engagée et vous ne vous en rendez pas compte ? Sassou prend tout l'argent du Congo, vend le pays aux étrangers et vous pensez que la lutte pour la survie de tout un peuple n'est pas engagé ? Appellez-moi barbare, violent quand je parle de défendre la survie de mon peuple mais la vraie liberté n'est-elle pas à ce prix ? Vergintorix a  combattu César mais avant il l'a salué. Qui était le barbare, César ou le roi de Gaule ? Si le paysan sud-africain prend son arme pour tirer sur le paysan vili pour défendre sa propriété,  que diriez-vous ? Quand Mugabé redonne les terres prises par les fermiers blancs aux Nègres, qu'en pensez-vous ? On doit être raisonnable dans une situation raisonnable. Pensez-vous que c'en est une ? La terre, c'est nous et nous la prendre, c'est comme si on nous réduisait en esclavage ou qu'on nous privait de notre propre vie ; c'est pour la terre que les Palestiniens se battent depuis des décennies.
Ceux qui viennent, ce ne sont pas des Noirs mais des Blancs qui hier ont pratiqué l'Apartheid, ont massacré les Noirs et moi, qui n'ai tué personne - même pas une mouche parce que je demande à mes frères de défendre la terre de nos ancêtres, je serai un incitateur à la violence ? Qui arrache ce qui appartient à l'autre ? Qui trahit son pays en vendant les bijoux de famille aux étrangers ? Il y a un incitateur à la violence au Congo et ce n'est pas celui que l'on croit... 
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 13:05
C'est la nouvelle la plus triste que je viens de recevoir car des nouvelles tristes, nous en sommes habitués mais là, ce qui se prépare, c'est la mort des paysans du sud car Sassou Nguesso, fils d'un Béninois, vend actuellement les terres du Congo aux fermiers sud-africains pour une durée de 99 ans ! Si vous n'en mesurez pas la gravité, vous n'avez qu'à comprendre que les terres qui permettent actuellement aux paysans de survivre vont appartenir désormais à des étrangers, déjà que nos forêts sont vendues aux Chinois et aux Malaysiens - ainsi que l'exploitation de nos côtes maritimes riches en poissons. En détruisant les forêts, c'est l'habitat du gibier qu'on détruit et la gazelle court allègrement se refugier au Gabon qui a une meilleure politique de préservation des forêts, en vendant les hectares de terres arables aux fermiers sud-africains, ce sont nos paysans qui n'auront plus d'espace pour planter leur manioc et nourrir leurs familles.
En agissant comme un rentier, l'étranger Sassou Nguesso vend tout le Congo et nous ne pouvons tolérer ce dernier forfait.
"Ba mpangui ya munu, kana ba sud-Africains kuiza na buala ya béto, béno kufua bahu ! Béno binguissa bahu ! " N'ont-ils pas agi de même avec des ressortissants d'un autre pays africain accusés de venir voler leur travail en Afrique du Sud - eux qui viennent nous voler nos terres  ?
Il est évident que Denis Sassou Nguesso va vendre les terres les pls riches du Cono du point de vue agricole et on imagine qu'il va leur céder les terres du Niari pour faire un autre pied de nez au président Pascal Lissouba. Je crois que même les sceptiques vont finit par comprendre que cet homme ne se comporte pas comme un digne fils du Congo et du haut de ma colère, je crois que je suis désormais prêt à tenter le diable pour sauver le Congo. Si vous laissez faire cet acte suicidaire, personne ne pourra vous excuser, mes frères, car la terre, c'est NOUS, c'est la vie et laisser ce Béninois qui organise des messes d'actions de grâce quotidiennes à l'église Sainte-Thérèse de Godomey vendre ainsi tout notre pays, c'est un acte de non-assistance de peuple en danger. Le lion de Makanda fait son travail d'information - pour que vous qui manquez d'information au pays puissiez être au courant de ce qui se passe dans votre dos.
Denis Sassou Nguesso a mis au point un plan machiavélique : décimer les populations du sud trop nombreuses par tous les moyens et qu'y a-t-il de mieux que de céder leur terre à des étrangers car le boeuf qui sera élevé par les Sud-Africains, croyez-moi, ne sera pas vendu au Congo.
A propos de ces terres proposées aux sud-Africains, on peut lire sur le site Mwinda ce qui suit :
"Dix millions d’hectares (soit deux fois le territoire de la Suisse) de terres agricoles ont été proposés par le Congo à 1 300 agriculteurs sud-africains pour cultiver du maïs et du soja, élever de la volaille et des vaches laitières dans le pays, a annoncé Theo De Jager, vice-président d’Agriculture South Africa (Agrisa), lors d’une conférence sur l’agriculture à Durban. 

« Ils nous ont donné 10 millions d’hectares, et c’est beaucoup si vous considérez qu’en Afrique du Sud, nous disposons d’environ six millions d’hectares de terres arables », a dit De Jager à l’agence Reuters, précisant que des sud africains ont été au Congo pour traiter cette affaire au mois de mars dernier. Promesse de rapatrier les bénéfices pendant 99 ans leur aurait été faite. Ils ne paieraient rien également pour les engrais et le matériel qu’ils apporteraient. « Ils ont des élections en juillet et ils veulent que le projet aille vite de sorte qu’on procède aux semis juste après » a précisé Theo De Jager. "
Et à 50  euros l'hectare ou même gratos comme le prétend le gouvernement (ce qui veut  dire que tout l'argent est entré dans les poches de Sassou et de son clan), ce sont des terres bradées et si l'on y ajoute quel l'on va détruire les forêts, c'est un vrai scandale écologique et à ce rythme-là, le Congo ne tardera pas à devenir une zone désertique ; ce que les spécialistes prévoient déjà dans un temps voisinant les 50 ans. 
Les Chinois pillent nos forêts, nos côtes et personne ne protège nos pêcheurs, Sassou brade notre pétrole en le gageant et en le détournant. Je crois, peuple congolais, que bientôt, tu n'auras plus le choix qu'entre mourir ou te révolter...
 
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 12:33


Depuis l’annonce de la candidature de M. Mathias DZON à l’élection présidentielle de juillet 2009, le concept de « la Tékénité » (qui a toujours existé en état latent) a refait surface. Et la communauté Téké qui a toujours rêvé de voir l’un des siens accéder à la magistrature suprême se met à y croire très fortement. Ce qui relance le débat sur la tristement célèbre phrase : « même les Batékés veulent diriger ce pays ? » prononcée par Me Jacques OKO lors du procès sur l’assassinat du Président Marien NGOUABI. L’unité des Tékés, tout le monde en parle, sera au cœur de cette élection. En effet, les Tékés représentent à eux seuls entre 30 et 40% de l’électorat et c’est peut-être là que se jouera la clé de cette élection, si elle a lieu. De ce fait, avoir l’adhésion de tous les Tékés autour de la candidature de l’un des leurs serait-il devenu un enjeu vital pour cette communauté ? Le vote de l’ethnie demeure-t-il donc le seul facteur clé dans une élection présidentielle au Congo ? Être d’ethnie Téké constitue-t-il véritablement un avantage concurrentiel dans une élection présidentielle au Congo ?    

 

Pour mieux comprendre ce phénomène de « la Tékénité » dans notre pays, une petite présentation s'impose pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur ce concept qui symbolise l’appartenance au groupe Téké dont les différentes variantes linguistiques (il regroupe en fait plusieurs ethnies) s'étendent sur tout le bassin du Congo du Nord au Sud ainsi que sur une bonne partie du Gabon et de la République démocratique du Congo, voire jusqu’en Angola, couvrant ainsi une superficie globale de plus de 300 000 km2 sur l’ensemble du territoire de l'Afrique Centrale, c'est-à-dire un peu plus de la moitié de la superficie de la France.

 

Au niveau du Congo, cette large couverture du territoire national fait du groupe ethnique Téké une macro ethnie avec plusieurs variantes dont on peut citer pêle-mêle : les Tékés des Plateaux (les kukuya autour de la Léfini, Etsuali, Ngo, Djambala, Lékana, dont les balafres sont généralement le signe caractéristique tout comme chez les Nziku et les Boma – ils sont proches des Ndumu du Gabon) ; les Ngangoulou dont le fief est Gamboma sur les bords de la Nkéni, ils se mélangent souvent aux Mbochis dont ils sont culturellement plus proches tout comme les moï les tékés Alima (Okoyo, Lékéti) ; les Mbeti et les Ngari (Ewo, Mbama, Etoumbi, Kélé, Mbomo) ; Les tékés de Zanaga ; Les tékés de Sibiti, ; les Badzabi ; les tékés nziningi; les nziku ; les boma sur les bords de la Mpama, Certains groupes tékés comme les mbima ou les yumu se sont mélangés avec les kongo dans le Pool et d'autres se sont mélangés avec les shira ou les kota dans le massif du chaillu. On voit donc bien que du Nord au Sud il y a des Tékés, et il est donc assez aisé de comprendre les différents liens qui les unissent ou les séparent de leurs principaux voisins les Mbochis (au Nord) et les kongos(au Sud).

 

Au Congo, l’histoire du groupe ethnique Téké est étroitement liée à l’histoire coloniale du pays. Ainsi, on sait par exemple que c'est par la volonté coloniale de Pierre Savorgnan de Brazza que fut entreprise l'unification de ces différentes ethnies linguistiques dans un même groupe que le colon nommera « Téké » et placé sous l’autorité d’un même roi indigène MAKOKO, le roi des Tékés basé à Mbé (l’ancêtre de l’actuel roi des Batékés Auguste NGUIMPIO) et qui signa le traité de paix avec la France représentée par De Brazza.

 

On comprend donc qu’avec ces 30 à 40% d’électeurs potentiels la communauté Téké a toujours été au centre de toutes les attentions dans chaque élection présidentielle au Congo. C’est ainsi par exemple qu’en 2002, le Président gabonais Omar BONGO ONDIMBA qui est considéré comme le chef politique des Tékés avait obligé ses "frères" à se mettre en ordre de bataille derrière son beau-fils, Denis SASSOU-NGUESSO. Et avant lui, en 1992 LISSOUBA Pascal, lui aussi d’ethnie Badzabi (Téké) avait très certainement profité largement de cette appartenance Téké, notamment au premier tour où il était arrivé en tête avec un peu plus de 30% de suffrages exprimés. C’est donc tout logiquement et à juste titre que M. Mathias DZON, candidat déclaré aux présidentielles de juillet 2009, qui est d’ethnie Ngangoulou, autrement dit Téké de Gamboma, se met à rêver à son tour d’une forte mobilisation des Tékés autour de sa candidature. C’est là un bon moyen de transcender la question cruciale du vote en fonction de la région ou de l’appartenance régionale des candidats, et donc de contourner la question de la sous représentativité de son parti, l’UPRN et son alliance ARD. En clair, mobiliser très fortement la communauté Téké du Nord au Sud derrière sa candidature, relayée par des personnalités et des notables Tékés, cela lui permettrait de prendre l’ascendant sur ses adversaires car l’appartenance ethnique va au-delà de l’appartenance à telle ou telle région du pays. Que l’on soit Téké des Plateaux, de la Cuvette, de la Cuvette-Ouest, du Pool, de la Lékoumou ou d’ailleurs, on est avant tout Téké. Mais encore faudra-t-il qu’il parvienne à créer l’unité des Batékés autour de sa personne, ou au mieux, qu’il obtienne le précieux soutien du Président Omar BONGO ONDIMBA pour mobiliser les Tékés, même les plus réticents pour qu’ils s’engagent comme un seul homme en sa faveur. Et ça c’est une autre histoire.    

 

Quoi qu’il en soit, pour espérer fédérer le plus grand nombre de ses frères et sœurs Tékés autour de lui, Mathias DZON aura fort à faire d’autant plus qu’il lui est souvent reproché par les autres sous-groupes Tékés, à tort ou raison, de se replier sur les seuls Ngangoulous. Sa tâche sera d’autant plus difficile dans la mesure où son futur adversaire, Denis SASSOU-NGUESSO qui est lui aussi visiblement obsédé par les Tékés dispose également d’une bonne garde rapprochée dans les rangs des Tékés. Ainsi par exemple le doyen des Batékés, l’ancien Premier ministre de Pascal LISSOUBA, Charles David GANAO, d’ethnie kukuya de Djambala (qui a élu domicile de puis 1997 à Libreville aux cotés de son petit-frère BONGO) a semble-t-il déjà été chargé par SASSOU de "surveiller" DZON dans son département des Plateaux, tandis que les ministres André OKOMBI SALISSA (Tourisme et Environnement) et Florent NTSIBA (Equipement et Travaux Publics), tous deux d’ethnie kukuya de Lékana devraient également contrer leur "frère"Mathias dans leur localité. Même le général Emmanuel NGOUOLONDELE-MONGO, pourtant d’ethnie Ngangoulou et opposant déclaré au régime du général SASSOU, ne semble pas voir d’un bon œil la candidature de son petit-"frère" Mathias. Quant au jeune et tonitruant ministre de la nouvelle espérance chargé de la communication, Alain AKOUALA-ATIPAULT d’ethnie Ngangoulou lui aussi, il ne jure que par Denis SASSOU-NGUESSO tout comme l’actuel Président de Sénat, André OBAMI ITOU, qui est également d’ethnie Ngangoulou.

 

Fort heureusement pour DZON, dans ce climat très lourd qui règne actuellement au sein de cette très convoitée communauté Téké, il bénéficie en revanche de nombreux soutiens, et non les moindres, au sein de cette communauté, comme par exemple celui du très respectable et charismatique général à la retraite et ancien membre du Bureau politique du PCT, Ministre délégué à la défense, Raymond Damase NGOLLO, alias « vieux Ngando, papa ya bana » (d’ethnie Téké de Ngabé), ou encore Lambert GALIBALI, ancien Maire de Brazzaville sous MASSAMBA-DEBAT et NGOUABI et ancien Ministre des Travaux Publics de Pascal LISSOUBA, un poids lourd de la région des Plateaux, il inspire le respect. D’ethnie kukuya de Lékanail est considéré comme le notable le plus écouté et le plus respecté de la région des Plateaux après le doyen Charles David GANAO (il compte beaucoup aux yeux du Président Omar BONGO qui le considère comme le successeur de son aîné Charles David GANAO). DZON bénéficie également du soutien du doyen Charles NGOUOTO MOUKOLO. D’ethnie Téké de la Lékoumou, cet ancien membre du Bureau politique du PCT, vice-Premier ministre de Marien NGOUABI et plusieurs fois Ambassadeur, est un fin négociateur et chevronné de la politique, un homme d’une très grande expérience qui sait repérer des jeunes valeurs montantes dont il s’entoure avec beaucoup d’humilité. Au niveau continental, il peut également compter sur le soutien des Tékés du Gabon qui n’ont jamais vraiment apprécié le soutien apporté par le Président Moar BONGO à son gendre. 

 

M. Mathias DZON doit cependant redoubler d’efforts s’il veut avoir l’adhésion du plus grand nombre de ses frères et sœurs Tékés. Cela signifie qu’il devra mieux s’entourer et surtout faire davantage preuve d’humilité en allant vers tout le monde. Surtout éviter de s’enfermer dans ce que l’on pourrait qualifier par son carcan de L’UPRN et des Ngangoulous ou plus généralement des tékés. DZON devra donc impérativement rassembler bien au-delà de son parti et de son ethnie. Il joue là sa crédibilité. Car comme chacun peut le voir, les Congolais dans leur ensemble ne veulent plus avoir affaire à un chef d’Etat qui se replie sur son clan ou sa famille et ils n’en font plus mystère de leur désir ardent de voir ce changement de mentalités s’opérer au sommet de l’Etat. Il est vrai par ailleurs que pendant très longtemps, M. Mathias DZON était habitué en tant que banquier à voir les gens lui courir après pour solliciter des emprunts ou autres facilités bancaires ; ce qui peut logiquement expliquer (mais pas justifier) une attitude qui relèverait donc plus d’une pure déformation professionnelle et qui pourrait être interprétée à tort comme de l’orgueil ou un manque d’humilité de sa part.

 

C’est dire qu’en tant que candidat à l’élection présidentielle, qui est une élection d’un homme face au peuple, il aura donc beaucoup d’efforts à faire pour changer cette mauvaise image d’homme hautain qui semble encore lui coller à la peau. Un bon candidat à une élection présidentielle doit être humble, très ouvert, moderne et attrayant comme Barack OBAMA et doit pouvoir rassembler au-delà de son milieu naturel. Ça s’appelle le marketing électoral du 21è siècle. Et cela suppose naturellement qu’il faut être bien entouré et disposer d’une équipe de campagne dynamique, capable d’utiliser le plus efficacement possible tous les moyens modernes de communication et qui soit constituée d’hommes et de femmes qui reflètent la société dans toute sa diversité sociologique et géographique. Ce conseil tient également pour le candidat Ange Edouard POUNGUI avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger souvent et qui est lui aussi accusé de s’appuyer exclusivement sur un petit groupe de ressortissants du Nibolek alors qu’il prône officiellement le changement. C’est la seule clé de succès d’une bonne campagne électorale.        

 

Bienvenu MABILEMONO


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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 09:44

Ce 14 avril 2009, sous la direction du président du Sénat - vu que le mandat de Sassou est terminé depuis le 15 mars 2002, le pouvoir illégale de Brazzaville, l'"opposition" et la société civile (on se demande laquelle) se sont réunis au palais du Parlement à Brazzaville. Voici ce que l'on peut lire à propos sur le site officieux (car il n'y a aucun décret qui en fait un site officiel du Congo-Brazzaville - mon blog pourrait s'autoproclamer blog officiel du Congo-Brazzaville) du pouvoir du cobra royal :

"Cette rencontre qui porte entre autres, sur l’organisation de l’élection présidentielle, le corps électoral et le financement des partis politiques, devrait permettre de définir les conditions en vue d’un scrutin présidentiel juste, transparent et équitable. 

A l’ouverture de la concertation, le Premier ministre chargé de la coordination de l’action du Gouvernement et des privatisations, Isidore Mvouba a demandé aux acteurs politiques nationaux de placer le Congo au-dessus de tout. 

«La participation des uns et des autres à cette concertation politique est en soi une victoire du Congo sur lui-même parce qu’elle est la preuve d’une commune volonté de préserver coûte que coûte le climat de paix que connaît présentement notre pays, après les tragédies à répétition que nous avons vécues dans notre chair et dans notre sang», a-t-il déclaré. 

Au-delà de leurs clivages, les acteurs politiques nationaux et les représentants de la société civile sont appelés à dialoguer pour trouver un terrain d’entente avant le scrutin présidentiel qui profile à l’horizon. 

M. Mvouba a invité les Congolais à la cohésion et précisé que le Congo a besoin de tranquillité, d’unité et de paix. 

La concertation citoyenne a été réclamée par les partis politiques de l’opposition qui souhaitent régler certains points liés à l’élection présidentielle avant l’échéance. Le Premier ministre avait confirmé la tenue de ces assises bien avant que le Gouvernement n’arrête une date précise. 

Les élections sont souvent source de conflits en Afrique ; le Congo qui vient de tourner une page sombre de son histoire, devrait mettre les bouchées doubles afin d’éviter de retomber dans la bêtise. 

Cette concertation est présidée par le président du Sénat, André Obambi Itou conformément à la constitution du 20 janvier 2002 qui confère à la haute chambre du Parlement, outre les missions de législateur et de contrôle de l’exécutif, celles de médiateur, de conseil de la nation et de représentant des collectivités locales. 

Conscient de l’immensité de sa tâche, M. Obami Itou s’est engagé à être à la hauteur des attentes. «La recherche des solutions aux problèmes globaux se fait conjointement», a-t-il dit. 

Et d’ajouter : «A ma connaissance, tous les partis politiques sont pour la paix, la sécurité, le développement. Je n’en connais aucun qui rame à contre courant». 

Les travaux de ce dialogue se tiendront durant trois jours dans la capitale."

Ce que monsieur Isidore Mvouba oublie c'est que le fauteur de troubles attritré du Congo n'est autre que Denis Sassou Nguesso et quand le pyromane parle de pluie, on peut se dire qu'il parle en fait d'incendie. Pour le pouvoir, la "paix" ne veut dire qu'une chose : une alternance au cours de laquelle Sassou se succède à lui-même. On a évité le mot dialogue trop chargé en signification pour parler de concertation. Ce mort vient de "concert" étendu par un suffixe. Un concert est une musique jouée en harmonie dans le même sens pour produire au final un son agréable. Ici, en l'occurrence, l'opposition joue de la fourchette tandis que le pouvoir manie des casseroles comme tam-tams. Nous verrons bien dans trois jours si tous ne sortiront pas plus sourds qu'ils ne l'étaient à la fin du concert de l'orchestre mazanza. Le pouvoir acceptera-t-il l'idée d'un dialogue qui rappelle de mauvais souvenirs à monsieur Sassou Nguesso en ressemblant à une Conférence Nationale déguisée ? L'oppostion pourra-t-elle être ferme pour obtenir toutes les conditions d'une élection présidentielle transparente comme en 1992 ? La Société Civile aura-t-elle la langue assez pendue pour dire à monsieur Denis Sassou Nguesso que le peuple congolais est fatigué de ses turpitudes et de sa mégalomanie ? Vu que monsieur Sassou Nguesso n'est plus président car personne ne comprendrait que Barak Obama prolonge impunément son mandat au-delà des dispositions constitutionnelles, Sassou Nguesso doit laisser un gouvernement de transition organiser les élections pour que tous les Congolais puissent croire qu'il veut vraiment la paix.
Quant au développement, bien sûr que tous les Congolais le veulent mais savent aussi qu'il ne viendra pas de Sassou Nguesso. On ne reste pas au pouvoir pendant douze ans à voler pour essayer de faire quelques travaux à visée électorale à la fin de son mandat ! C'est le rôle naturel d'un Etat de construire des routes, des barrages, des usines ! Ce n'est pas un exploit spectaculaire que de commencer un bricolage accéléré en le dénommant "municipalisation accélérée", un bricolage au cours duquel on ne finit rien pour qu'on croit développer un pays si riche qu'on vend à des étrangers comme Bolloré ! Monsieur Sassou Nguesso, pouvez-vous nous dire pourquoi avoir donné la gestion du CFCO (Chemin de Fer Congo-Océan) et du port de Pointe-Noire à monsieur Bolloré ? Est-ce du développement de laisser les Chinois dévaster nos forêts ? Est-ce du développement de posséder dix-huit villas et appartements en France (eh oui, vous avez bien lu ! dix-huit (18) !) ? Est-ce du développement de détruire l'infrastructure sanitaire, scolaire, communicationnelle ?  Est-ce du développement de détourner l'argent des caisses de l'Etat sous prétexte de le dissimuler aux fonds vautours qui par ailleurs sont vos amis comme ce monsieur Berrebi ? ESt-ce du développement d'instituer la peur, l'épouvante, la tourmente, la faim, la soif, l'obscurité ? De quel développement parle Obami Itou, un autre de vos lèche-cul ?  Du développement du vol, de l'intimidation, de la corruption, du népotisme, de l'assassinat de masse comme dans l'affaire du Beach ? Du développement de la dette gagée ?
Il faut que le peuple congolais ait la force de mériter l'appellation de "peuple"  car être un peuple, ça se mérite et Denis Sassou Nguesso n'est que le fruit de la lâcheté du peuple congolais qui doit se ressaisir et chasser ces êtres insignifiants qui se sont hissés à la force de la kalachnikov au sommet de l'Etat. On ne peut continuer à être gouvernés par les "pêcheurs" venus du bord de l'Alima. On devra protéger le Congo contre le système Sassou Nguesso et il n'y a qu'un seul moyen : IL FAUT DETRUIRE LE NID DE COBRAS.
Par ailleurs, nous venons d'apprendre que l'opposition n'ayant pas obtenu que madame Ngali soit vice-présidente de la concertation a jugé bon de ne pas assister à la fameuse concertation. Obami Itou est  réuni avec des associations de piroguiers comme éléments de la Société Civile ! Au départ, le pouvoir était d'accord pour qu'il en soit ainsi. Déjà, l'opposition n'était pas d'accord avec l'ordre du jour ; ce qui nous laisse présager que Sassou Nguesso ne cèdera pas sur la nécessité d'une élection présidentielle transparente et qu'il faudra le faire plier.
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 14:11

 

Détonation d’obus à Ouenzé : l’état major général des FAC invite la population au calme.

Une tornade s’est abattue sur Brazzaville dans la nuit du 13 au 14 avril 2009 provoquant l’explosion de certains obus d’artillerie entreposés dans l’enceinte du Commissariat central des armées ex Intendance. L'explosion a causé des dégâts matériels au passage dans l’environnement immédiat et éloigné de cette caserne et semé la psychose au sein de la population. Dans un communiqué rendu public le 14 avril, l’état major général des Forces armées congolaises (EMG/FAC) a invité la population à vaquer à ses occupations.

Des maisons, murs de clôture et autres endroits ont été touchés par cette explosion qui a plongé en émoi certaines populations de Ouenzé (5ème arrondissement). 

L'explosion a atteint un rayon de plus de deux kilomètres, a indiqué le colonel Jean Claude Mopita, ajoutant que ses services ne disposent pas de paratonnerre pour faire face à ce genre de situation liée aux intempéries. 

Informé de la situation, le maire de Ouenzé, Marcel Nganongo s’est rendu au chevet des victimes et souhaité que la fibre de solidarité habite des personnes généreuses pour voler au secours des populations sinistrées. 

Dans son communiqué, l'état major des FAC a rassuré la population et l’a invitée à vaquer librement à ses occupations. Voici la teneur de ce communiqué. 

"L’état major général des forces armées congolaises a le regret d’informer les populations de la ville de Brazzaville en général et des quartiers Ouenzé et Mpila en particulier, que suite à l’orage qui s’est abattu dans la nuit du lundi 13 avril 2009, certaines installations pyrotechniques situées dans la zone de Mpila ont été touchées par la foudre, entraînant la mise à feu des munitions en stockage et leur détonation dont l’écho a été entendu au loin. 

Il s’en est suivi par un effet de dispersion, des dégâts matériels dans les habitations des paisibles citoyens résidents dans les rues Mvouti n° 432-434, Mossaka n° 70, Babembé dans le marché, Lénine n° 552, Mboko n° 541, Mbéti 116 ainsi qu’à la résidence du commandant du 1èr régiment blindé au camp Intendance, toutes situées à Ouenzé et Mpila. 

L’état major général des Forces armées congolaises tient à rassurer les populations qu’aucune victime humaine n’a été déplorée et que les services compétents du ministère de la défense nationale, sont instruits de se rapprocher des populations sinistrées pour des questions de réparation. 

Par conséquent, ces incidents d’ordre purement technique ne sauraient donner lieu à toutes autres interprétations. L’état major général des Forces armées congolaises renouvelle ses regrets et invite les populations à vaquer paisiblement à leurs occupations quotidiennes. 

Fait à Brazzaville, le 14 avril 2009 " 

Commentaire: Voici un propos qui ne révèle qu'un fait : l'armée stocke des quantités considérables de munitions à Ouenzé, le quartier de Brazzaville occupé majoritairement par les populations originaires du nord-Congo à laquelle appartient monsieur Denis Sassou Nguesso. A la lumière de l'explosion et de son rayon (deux kilomètres), il s'agit d'une quantité non négligeable d'obus pour développer une telle puissance. L'orage est peut-être le signe que Dieu a détruit sans trop de dommages cette puissance de destruction accumulée à cet endroit en vue du massacre planifié des populations du sud après l'élection présidentielle car nous savons que Sassou a ordonné à l'armée d'intimider les populations du sud par des manoeuvres militaires dans leurs régions. Nous nous ne pouvons que conclure avec l'hypothèse suivante : Denis Sassou Nguesso tandis qu'il parle de "paix" avec la lèvre supérieure, ordonne la guerre avec la lèvre inférieure. Ce qui montre que quel que soit le résultat, le pouvoir a l'intention de se maintenir au pouvoir. L'explosion est attribuée à l'orage mais il pourrait aussi s'agir d'un sabotage... Aux dernières nouvelles, on aurait tiré trois obus sur des quartiers populaires !

 

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