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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 22:15
Demain le Congo-Brazzaville a mis son réseau mondial pour en savoir un peu plus sur les vacances non constitutionnelles de monsieur Omar Bongo Ondimba - sous le prétexte de vouloir se reposer en Espagne après la mort de son épouse Edith Lucie Bongo Ondimba née Sassou Nguesso. C'est encore une innovation africaine car on n'a jamais vu pareil comportement ailleurs ! Et pour couronner le tout, Omar Bongo préfère aller se reposer à l'étranger comme si le Gabon n'offre pas d'endroits où il pourrait admirer la nature et méditer sur la mort de sa femme. Il a choisi l'Espagne au lieu de l'Angleterre où étudient les deux enfants qu'il a eus avec la défunte Edith. Imaginez leur joie de voir que papa est à Londres et qu'ils peuvent venir passer le week-end chez lui ! Le choix de ce lieu n'est donc pas très anodin : il s'agit d'éviter la France et l'Angleterre trop fréquentées par les Gabonais et les Congolais. L'Espagne brille par sa discrétion quant aux biens que nos chefs d'Etat y possèdent et par le fait que les Congolais et les Gabonais auront du mal à lire la presse espagnole (elle n'est pas écrite en français mais en espagnol ).
D'abord la durée : elle est de trois mois. Yaya Bongo va se la couler douce pendant au moins 3 mois car à son âge, il est bien fatigué par toute cette agitation, ces affaires qui n'en finissent pas, sa santé qui vacille et puis, il est tristounet car il a perdu sa belle et jeune épouse.  Dans cette affaire, il a plumé monsieur Denis Sassou Nguesso puisqu'il était marié au régime des biens communs avec Edith. Monsieur Denis Sassou Nguesso voyant que son beau-fils était très avancé en âge, avait fait le pari que sa fille hériterait de toutes les richesses et de tous les biens de Bongo. Or, c'est l'inverse qui s'est produit ! Tout ce que monsieur Denis Sassou Nguesso avait acheté et dissimulé au nom de sa fille revient officiellement à monsieur Omar Bongo Ondimba ! Comme le monde de la sorcellerie est étrange ! Il y a donc d'énormes tensions et il est normal que les nerfs de notre yaya Bongo aient besoin d'aller prendre l'air frais de l'Espagne. Vous savez comme moi qu'en Espagne, il ne se dore pas au soleil et qu'il reçoit, qu'il suit ce qui se passe chez lui et puis il intrigue toujours ! Car il en est ainsi dans le monde du pouvoir...
On constatera que pour son beau-père Denis Sassou-Nguesso, il n'y a pas de temps pour les vacances dans la mesure où l'élection présidentielle approche. Denis Sassou Nguesso a quant à lui, prévu de prendre des vacances après l'arnaque qui commencera le 12 juillet 2009 lors de la pseudo-élection présidentielle.
Bongo a laissé Pascaline, sa fille et Ali, son fils, gérer son carnet d'adresses et ses rendez-vous tandis que Didjob Di Nding fera semblant de diriger constitutionnellement le pays.
En secret, le mollah Omar Bongo Ondimba discute avec la France de la possibilité de quitter le pouvoir mais sous condition : il a peur d'être poursuivi s'il perd son immunité diplomatique présidentielle. Il souhaiterait occuper un fauteuil à vie à l'ONU qui le protégerait de toute poursuite. Si c'est le cas, il quittera le pouvoir et le laissera à son fils Ali Bongo qui a déjà été adoubé par l'Elysée lors d'une visite secrète mais si ce n'est pas le cas, le président nain aux talonnettes restera et mourra au pouvoir. Wait and see...
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 21:46
La dernière nouvelle et pas la moindre est assez drôle : Mathias Dzon, avec la complicité d'un certain Ngondzolo et d'une certaine madame Ngoulibali, entre autres, aurait réussi à faire financer sa campagne par le Trésor Public ! Il s'est acheté de nouveaux 4x4 avec l'argent de l'Etat alors même qu'il est l'opposant de Sassou qui affirme qu'il n'y aura d'élections pour personne - même pour Denis Sassou Nguesso s'il n'y a pas une transparence électorale ! Déjà que Sassou avait du mal à supporter la candidature de celui qui a été son ministre des finances et qui n'a même pas appliqué un pour cent de ses cents propositions et qui veut lui piquer des voix au nord, le cobra royal fulmine et emprisonne à tour de bras. il paraît que le TPG (Trésorier Payeur Général) de Brazzaville risque de perdre son poste.
Vous comprenez pourquoi monsieur Mathias Dzon est venu se réfugier en France où il peut jouer à l'opposant modèle loin du courroux de l'homme qui l'a fait en politique, loin de son mentor qui ne comprend pas qu'on ait pu ouvrir les coffres de SON Trésor, que plusieurs personnes aient pu signer le bordereau de sortie qui a donné des milliards de francs cfa à Dzon ! Sassou aurait emprisonné tous ceux qui ont apposé leur signature sur ledit document.  Même ceux qu'on avait libéré pour raison de santé ont été remis en prison !  C'est dire combien l'ire de l'enfant terrible d'Oyo est proche de la fureur...
Mathias Dzon n'est pas un opposant pour Sassou car il a toujours travaillé avec le bourreau du peuple congolais et même son poste à la BEAC (Banque des Etats de l'Afrique Centrale), c'est à monsieur Sassou qu'il le doit. Sa candidature passe pour de l'ingratitude auprès du Cobra Royal qui entraîne 3000 mercenaires à Edou dans un camp militaire, qui sont prêts à fondre sur Gamboma et à massacrer tous les Gangoulous  entre autres Tékés ! Eh oui ! Mathias Dzon est devenu un dur en cuir, non, à cuire ! Il parle même d'acheter lui aussi des hélicoptères de combat. Il reste moins de deux mois jusqu'au 12 juillet, monsieur Sassou Nguesso n'est même pas encore candidat déclaré que les choses chauffent ! Et avec ça, Bongo lui déclenche un incendie mystique à Edou - pendant qu'il déposait des fleurs sur la tombe d'Edith avant de se rendre à Owando ! Ca chauffe, mes amis, ça chauffe ! Omar Bongo est la risée des Gabonais qui lui disent : " Mais où est la tombe de la première dame pour que nous lui rendions un honneur national ? Devrions-nous aller à Oyo ?" Non content d'avoir été ridiculisé, le roi nain téké aux talonnettes à fait pèter la foudre - à la manière des puissants fétiches tékés. Sassou doit à nouveau puiser dans son Trésor pour racheter des véhicules et du matériel de campagne. Dzon a eu l'intelligence de se servir avant qu'il n'y ait plus rien dans la caisse.
Comment est-il possible qu'un ancien ministre des finances ait pu ainsi réussir à dribbler toute une administration d'une république bananière royale ? Et vous vous demandez comment ce pays si riche est si pauvre ? C'est un monde où tout est possible, tout est permis et même l'inimaginable. La haine de monsieur Sassou est à son comble ; vous comprenez pourquoi il s'en prend  à l'opposition et l'empêche de tenir des meetings. Au Far West, il y a Lucky Luke mais il y a aussi Mathias Dzon the Kid !
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:47

Voici un article trouvé sur Bakchich.info, un site internet qui nous apprend que Sassou a un hôtel particulier qu'il fait passer pour un immeuble appartenant à son beau-fils Omar Bongo, alors même que c'est son beau-fils (à Sassou) Guy Johnson, un Togolais marié à l'une de ses filles, un homme connu comme un prête-nom de Sassou Nguesso qui y habite ! La valeur du bien est estimée à 18,8 millions d'euros ; ce qui fait la coquette somme de plus de 10 milliards de francs cfa !
En vérité, vous finirez par me donner raison un jour, c'est dix-huit biens immobiliers que monsieur Denis Sassou Nguesso possède en France ! On finira par tous les trouver. J'ai eu cette information quand j'étais au Congo d'une femme très très proche du pouvoir....
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Visé par une plainte pour recel de détournement de fonds publics, le président congolais fait tout pour passer pour un gagne-petit. C’est raté.

Denis Sassou Nguesso respire. La doyenne des juges d’instruction du pôle financier de Paris a certes décidé d’ouvrir une enquête pour « recel de détournement de biens publics » le visant, lui et ses collègues présidents du Gabon et de la Guinée Equatoriale. Mais le parquet, comprenez, l’Elysée, a fait appel. L’enquête sur sa fortune immobilière en France n’est donc pas prête de démarrer.

Et le richissime président congolais peut continuer à se faire passer pour un pauvre gagne-petit.

C’est l’image qu’il peaufine depuis plusieurs mois.

En mars dernier, dans un entretien avec Etienne Mougeotte, le patron du Figaro, l’homme fort de Brazzaville soutenait mordicus être un quasi-sdf avec «  un petit appartement de deux chambres avenue Rapp » et « une maison au Vésinet jouxtant une voie ferrée » (sic).

Trop modeste le bon Sassou ! Le premier logement est en effet un luxueux hôtel particulier dans le VIIème arrondissement et le second une villa dans la banlieue chic. C’est du moins la conclusion d’une première enquête policière réalisée il y a deux ans par les hommes de la plate-forme d’identification des avoirs criminels du très sérieux Office central pour la Répression de la Grande Délinquance (OCRGDF).

 

Et encore : les flics français sont sans doute passés à coté de la plus belle pièce de la fortune parisienne du président congolais : un hôtel particulier de trois étages, avenue de la Baume dans le triangle d’or de la capitale d’une valeur de 18,8 millions d’euros.

Officiellement, la demeure a été acquise à ce prix en juin 2007 par le couple Bongo. Omar indéboulonnable président du Gabon et Edith, première dame du Gabon et fille de Sassou, aujourd’hui décédée.

C’est du moins ce qui transparaît dans les actes de la SCI créée pour l’occasion. Problème : les statuts enregistrés devant notaire ont toutes les apparences d’un faux grossier ! Des étrangetés que La Lettre du continent avait révélées dans son édition du 12 février 2009.

L’étrange identité présentée par feue Dame Bongo

Première curiosité : la société aurait été créée en présence d’Edith Bongo en personne le 27 avril 2007. Or à cette époque, selon les meilleurs connaisseurs de la famille régnante à Libreville, la première dame était déjà trop malade pour sortir de son lit.

Deuxième incohérence : les statuts sont émaillés de lourdes erreurs grossières sur l’identité d’Edith, présenté dans les documents officiels notamment comme Madame Edith Lucie Sassou Guesseau alors que son patronyme de jeune fille est Sassou Nguesso et son nom de femme mariée, Bongo Ondimba. La « présidente » avait-elle perdu sa tête au point d’oublier sa véritable identité ? Ou les statuts de la société ont-ils été rédigés par d’autres qu’elle ?

Dernier indice : alors que la belle demeure est censée avoir été acquise par les parents Bongo pour en donner la jouissance aux enfants Bongo, la SCI propriétaire est gérée par un proche de Sassou à savoir son gendre Guy Johnson.

Ce résident togolais, marié à l’une des filles du président congolais est connu pour servir de prête-nom à son beau-père. Voilà donc une nouvelle piste d’investigation pour l’enquête judiciaire sur « les biens mal acquis » des potentats africains. Si jamais elle commence un jour…

 

 

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 13:13

Voici un mail que je viens de recevoir : il s'agit d'un incendie qui se serait produit dans le sacro-saint, la ville sainte du sassouisme, Edou, là même où le prophète de Satan, Sassou Lucifer Nguesso est né. Incendie criminel ? Incendie mystique ? Coup monté pour faire croire qu'on en veut à sa campagne présidentielle pour se présenter en victime ?  Incendie accidentel ? Avec l'enfant terrible de la la nguessocratie, tout est possible ; tout est imaginable. S'il s'agit d'un incendie criminel, c'est que le ver est maintenant au coeur même du fruit car comment expliquer une telle forfaiture chez lui, là où il se sent le plus en sécurité ? Pourra-t-il après cela dormir dans ces palaces  d'Edou sans craindre un incendie ? Rappelez-vous la mort de Bruno Ossébi, de sa femme et de ses deux filles : un incendie non élucidé parce que la volonté politique n'y est pas !

S'il s'agit d'un incendie accidentel, l'enquête ne manquera pas de nous dire comment il s'est produit mais avec les nguessologues qui ne mangent pas du pain de la vérité, il n'est pas sûr qu'on entende parler de cette affaire car certains secrets de famille doivent être bien gardés. Sassou, c'est l'homme le mieux gardé du Congo ; la sécurité de sa personne et de ses biens doit être parfaite. Alors, comment lui faire avaler la pilule de l'accident ? Le cobra royal ne va pas être content de l'inattention des siens et si c'est dû à un problème électrique, il paie les conséquences de la non-électrisation générale du pays - alors même qu'il a les moyens de le faire !

Si c'est un incendie volontaire dans le but de se victimiser au cours de la campagne présidentielle, vous aurez là une preuve de l'esprit machiavélique de monsieur Denis Sassou Nguesso car il faudrait être un sorcier pour mettre le feu à sa propre baraque et à son matériel de campagne. Monsieur Sassou, nous pensons que cette hypothèse a peu de chance d'être la bonne car elle est la plus insensée de toutes. Les retombées d'une telle action recherchant la pitié populaire ne sont pas garanties dans la mansuétude populaire et rien ne dit que cela rajoutera des voix aux urnes pour vous !

Si c'est un incendie mystique ,étant donné que les sorciers qui passent du premier monde (le nôtre et celui de tous) au deuxième  (le leur uniquement) et vice-versa connaissent ce procédé depuis longtemps (il vous suffit de penser au mwandza, entre autres), c'est que même les forces de l'ombre sont désormais hostiles à monsieur Denis Sassou Nguesso. On a parlé de feu mystique dans l'incendie de la maison de feu Bruno Ossébi, incendie fulgurant car son embrasement si soudain aurait étonné tous les observateurs. Sassou Nguesso aime à avoir toutes les forces de son côté : physiques, politiques, sociologiques, mystiques et si c'est le cas, une brèche est ouverte du côté de ces dernières.  Il ne manque pas d'ennemis puissants du côté des Tékés et comme je l'avais dit dans un autre article, nous n'avons pas fini d'entendre parler de cette guerre du côté des forces obscures, s'il en est. Il y a d'abord la famille tékée de feu Bruno ou le roi nain téké aux talonnettes du Gabon qui a des comptes à solder avec son beau-fils car en apparence dans le premier monde, tout va bien mais que Denis Sassou Nguesso dise au cours de l'oraison funèbre  d'Edith qu'il gardera les enfants de la défunte, c'est présager la mort prochaine d'Omar Bongo ; ce dernier pourrait croire que son beau-père veut l'y précipiter pour lui piquer ses enfants ! C'est bien à Bongo de garder ses propres enfants, n'est-ce pas ? N'oubliez pas cette donnée : Sassou est un sorcier qui évolue dans les deux mondes (le physique et le mystique). N'est-il pas le fils d'un puissant marabout-féticheur ?  Sinon comment expliquer son addiction aux fétiches, à la magie noire et à toutes ces choses ? Croyez-vous que les éléphants blancs que l'on  voit ici et là dans les grandes villes du Congo sont là pour faire de la figuration ou pour faire joli ? Bien sûr que non ! L'éléphant, c'est le symbole de Sassou Nguesso, l'animal qu'on retrouve sur les armoiries de notre pays le Congo et en s'appropriant mystiquement ce symbole, c'est le pays qu'il s'approprie et les éléphants qui sont postés ici et là, sous eux, de puissants fétiches sont dissimulés pour annihiler la volonté du peuple congolais afin qu'il ne conteste pas le pouvoir royal de monsieur Sassou Nguesso Denis alias le Prince (de Machiavel).

Pour le matériel, Sassou n'aura aucun problème puisqu'il lui suffira de puisera dans son Trésor royal pour se racheter les mêmes véhicules neufs perdus ou de reconstruire un autre palace plus beau. Il  a des palais partout et même si des milliards de pétrocfas ont brûlé dans son antre d'Edou, l'éléphant sacré du Congo n'aura qu'à les reconstituer ; en effet, le Trésor, c'est désormais  chez lui dans sa villa de Mpila ! La vraie question est de savoir si cet incendie est criminel ou non et s'il l'est, de se demander : Qui en veut à monsieur Sassou dans son sassouland, là où il se sent le plus aimé ?  Dans l'article précédent, nous nous demandions si monsieur Denis Sassou Nguesso est vraiment populaire ; cette affaire ajoute de l'eau à notre moulin car s'il s'agit d'un acte délictueux, c'est la preuve même que même chez lui, dans son propre fief, il n'est pas aimé de tous ! Affaire à suivre de près avec une loupe. Une grosse loupe !

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Le mail :

"Une fois de plus la preuve est apportée à Sassou qu’on ne peut éternellement défier les ancêtres, se moquer du créateur, martyriser tout un peuple, sans qu’une sanction céleste ne s’abatte. Après la fille bien aimée, c’est maintenant un incendie spectaculaire qui vient de ravager hier soir, à Edou, les locaux où Denis le prince avait stocké des véhicules et autres objets destinés à sa "campagne". Quelques véhicules seulement ont pu être sauvés. Comme à l’accoutumée, le roi d’Oyo était au bord des larmes devant le sinistre.

 

Mais mon Général, te faut-il un signe des temps de plus pour que, comme Pharaon face au peuple d’Israël réduit en esclavage en Egypte, tu comprennes qu’il faut te résoudre à laisser le peuple reprendre son pouvoir et se choisir librement un autre destin ? 

 

Boni yo motéma Mbindo boyé ko ! Wuta obanda kolia nanu otondi té !"
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 09:30
Depuis un moment, monsieur Denis Sassou Nguesso a planifié sans l'annoncer clairement une tournée de campagne à travers les grandes villes du pays pour donner l'apparence d'un homme populaire ; ce qui jusitifierait son élection frauduleuse aux présidentielles dès le premier tour. Il s'agit pour son équipe d'éviter les affres d'un deuxième tour qui pourrait tourner à son désavantage : il craint en effet un vote de protestation face à n'importe quel candidat de l'opposition qui pourrait en effet le battre. Et pendant qu'il batte campagne sans vraiment l'annoncer, prétextant faire son bilan de fin de mandat, il interdit à l'opposition de tenir des meetings et surtout, il envoie sa milice transmutée en gendarmerie et en armée chasser le public avec des gaz lacrymogènes comme ce fut le cas à Pointe-Noire.
Des foules se mobilisent à chacun de ses passages donnant ainsi l'impression d'un homme populaire et apprécié du peuple congolais ; ce qui n'est en fait qu'une popularité virtuelle car si on enlève quelques curieux et les officiels, le reste du public est acheté ou assemblé sous un chantage mesquin du genre : " Madame, tu perdras ta table au marché de X si tu ne viens pas rencontrer le président"...
Si monsieur Denis Sassou Nguesso est si populaire, pourquoi interdit-il à l'opposition de tenir des meetings ? Quand on est populaire, on ne craint pas l'opposition, on est sûr de son fait et on laisse s'exprimer l'opposition sans redouter quoi que ce soit ! Ce ne sont pas des meetings qui vont saper le grand amour que le peuple congolais aurait à son égard !
Si monsieur Sassou est si populaire pourquoi intimide-t-il l'opposition au point où ses leaders sont obligés pour la plupart de venir se réfugier en France car ils craignent pour leur vie ? On apprend qu'il veut brûler les maisons de certains opposants qui ne veulent pas jouer son jeu en se laissant acheter quand il ne menace pas de les assassiner tout court.
Si monsieur Sassou est tant aimé de son peuple, pourquoi débarque-t-il à Dolisie flanqué de trois hélicoptères de combat  ? Y a-t-il quelqu'un qui veut attenter à sa vie ? Le Congo est-il en guerre ? Si oui, contre qui ? N'est-on pas en paix sur toute l'étendue de la république ? Quand on se sait aimé, apprécié, on ne redoute rien. Surtout, pourquoi paralyse-t-il la circulation aérienne au point où les Congolais ne peuvent plus voyager par avion ? Pour l'exemple, quand Sarkozy prend un vol à Orly, il ne paralyse pas la circulation aérienne ! A Dolisie, on s'est offusqué de voir sa gouvernante consigner tout un avion privé et faire de nombreux aller-retours entre Dolisie et Brazzaville. Toute seule ! Aurait-elle peur de se faire voler les milliards dérobés au Trésor qui servent d'arrosoir des volontés ?
Si monsieur Sassou est sûr d'être dans le coeur des populations, pourquoi donne-t-il 2000 francs cfa à toute personne qui porte un tee-shirt à son effigie qui aura coûté 5000 francs cfa, soit au total 7000 francs cfa ? Quant  à ceux qui acceptent de monter dans les gros bus, on leur donne 1500 francs cfa qu'ils prennent volontiers en disant : "ce n'est pas l'argent de Sassou mais l'argent volé de la république..."
Si monsieur Denis Sassou Nguesso est si populaire, pourquoi est-il accompagné d'Okombi Salissa si ce n'est dans le but de bénéficier de son réseau très solide à travers tout le pays ? Car Okombi Salissa est apprécié pour son ouverture, lui qui a su ne pas faire preuve de tribalisme primaire en associant les locaux dans une politique de recrutement très intelligente quand il était ministre des transports.
Si Sassou est si populaire, pourquoi refuse-t-il une Commission Electorale Indépendante qu'il avait à son époque obtenue du président Pascal Lisouba ? Quand on est populaire, on n'a pas peur de la transparence électorale parce qu'on est sûr de gagner ! Cette peur par contre est l'indicateur que monsieur Denis Sassou Nguesso va tricher allègrement ce 12 juillet, date arrêtée du premier tour de l'élection présidentielle.
Si Sassou Nguesso est-il si populaire, pourquoi gonfle-t-il les listes électorales d'Oyo, d'Ollombo, etc. au point d'avoir parfois 100% d'électeurs puisque le total de la population est l'effectif électoral ? Il arrive même dans certains fiefs que l'effectif électoral dépasse l'effectif démographique !  Ca, il n'y a que monsieur Sassou Nguesso pour l'inventer  et avoir le courage de le mettre en oeuvre ! Eh oui, il s'agit d'un régime qui a assassiné la honte, un régime corrompu, dictatorial qui pense qu'il n'y a que deux façons de faire de la politique : soudoyer ou faire peur.
En conclusion, il s'agit d'une pseudo-popularité acquise à coups de pétrocfas et non un élan du coeur car le peuple congolais ne viendrait pas si sa présence n'était pas monnayée ou s'il ne subissait pas un chantage de la part des officiels.
Nous savons que du nord au sud, il y a un véritable ras-le-bol de la présence illégitime de monsieur Denis Sassou Nguesso au sommet de l'Etat ; c'est un parasite qui suce le sang du peuple congolais et qui même répu, reste comme une sangsue, collé à la veine centrale du pays car il veut ponctionner le Congo jusqu'à mourir comme la grenouille qui voulait ressembler au boeuf dans la fable de la Fontaine. Déjà, que le Congo est un pays pétrolier qui n'en a pas l'apparence et qui est sous perfusion financière internationale depuis 12 ans. Il ne reste plus que la banqueroute car, Sassou ne pourra pas gager éternellement le pétrole !
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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 13:07
Nos correspondances, nos lectures sur des sites amis allaient  toutes dans le même sens : un événement énorme se préparait au Gabon où la sphère politique était sur le qui-vive entre démonstrations de force et déclarations tapageuses sur les origines nigérianes d'Ali Bongo Ondimba, l'actuel ministre de la défense gabonais, fils adoptif du mollah Omar.
La nouvelle est tombée comme la foudre sur l'arbre du pouvoir  le 5 mai 2009 : Omar Bongo Ondimba laisse vacant le pouvoir et se rend en Espagne dans un avion médicalisé. C'est que l'homme est âgé de 74 ans et usé par 42 ans de pouvoir - sans oublier une santé défaillante. Nous savons qu'il venait  soigner son épaule droite déboîtée dans une clinique lyonnaise secrètement mais il y a d'autres pathologies pas très avouables à ce que l'on dit et par respect, nous n'en dirons pas plus. C'est qu'Omar Bongo somnolait en pleine réunion et ne fait plus que signer des papiers ; en fait, cela fait un moment qu'il est invalide, inapte à exercer le pouvoir mais il sait que s'il le quittait sans une stratégie, il plongerait le Gabon dans une guerre civile entre nordistes et sudistes (il n'y a pas qu'au Congo où le nord et le sud se battent pour le pouvoir !)
L'homme a été frappé, terrassé même,  par la mort de son épouse Edith Bongo Ondimba née Sassou Nguesso.  Ce décès a été l'occasion d'une vive tension avec le pouvoir de Brazzaville qui n'a pas voulu qu'on enterre Edith au Gabon et on pourrait imaginer que monsieur Denis Sassou Nguesso ait à coeur de venger la mort de sa fille car il aurait lancé à Bongo : "Salaud, tu as tué ma fille !" Simple hypothèse ! Mais quand le lion de Makanda a une idée, elle est souvent inspirée.
Le fruit est mûr, trop mûr même et si les nordistes et les sudistes ne se battaient pour pour déterminer dans quel point cardinal, la pomme empoisonnée du pouvoir allait tomber, le régime d'Omar Bongo serait déjà balayé à l'heure où je vous écris.
Arcbouté sur une branche, armé d'un lasso prêt à cueillir le fruit pourri du pouvoir ,Ali Bongo Ondimba, qui a reçu récemment le soutien de sa mère adoptive Dabany, l'ex-épouse de Bongo qui a préféré la musique au pouvoir. Il a déjà mis l'armée dans les rues de la capitale pour envoyer un message clair : "je suis l'héritier du royaume ; j'ai été adoubé en secret par Sarkozy qui m'a reçu et qui n'a pas voulu recevoir le mari de ma soeur Pascaline. J'ai la situation en main. Je serai Lucky Luke car je tirerai plus vite que mon ombre pour cueillir le fruit de la pourritique, qu'on le veuille ou non !"
En attendant que l'on cueille le pouvoir du haut de l'arbre ou qu'on le ramasse par  terre, c'est
   le vice-président Didjob Divungi Di Ndinge, a-t-on appris de source officielle à Libreville, qui assure le pouvoir mais on sait que c'est Ali et Pascaline qui gèrent le carnet de rendez-vous du Président. Omar Bongo aurait décidé de marquer une pause, suite au décès de sa femme mais tout le monde sait au Gabon que cette situation est inconstitutionnelle et nul ne sait combien de temps va durer cette vacance du pouvoir. Sur le tatami de la politique gabonaise, chacun affûte son kung fu politique car entre fils, gendres et opportunistes, les postures sont nombreuses et tous les coups permis.
Et si monsieur Sassou Nguesso prenait exemple sur son beau-fils et quittait le pouvoir, non pas une pause mais une bonne démission ? Dans ce cas, on se demande si c'est le président du sénat Obami Itou ou le vice-président non constitutionnel qui assurerait l'intérim. Après tout, Edith était la fille de monsieur Sassou ! Si Omar quittte le pouvoir pour se reposer ou mieux pour préparer sa succession et tester le peuple gabonais pour savoir s'il peut le quitter sans que le peuple gabonais se déchire, pourquoi pas ? Ils sont riches et peuvent enfin laisser les peuples congolais et gabonais respirer !

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 00:39
Imaginez que pendant la dernière messe de pâques, que vous, touriste congolais de passage à Godomey, ayez pris le temps d'assister à la messe de la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face de Godomey, au nord ouest de Cotonou (15 minutes en voiture de Cotonou, la capitale du Bénin). Vous entrez calmement, vous vous faites tout petit pour ne pas vous faire remarquer et vous entendez brusquement ces paroles prononcées par le père Maxime Kouassi ou le père Parfait Afagnon ou le vicaire Léon Dossou :
"MESSE D'ACTIONS DE GRÂCE DEMANDEE PAR SON EXCELLENCE DENIS SASSOU NGUESSO A SA FAMILLE...",
vous vous posez cette question : "Tiens, pourquoi notre président de la république demande-t-il une messe d'actions de grâce à une église béninoise ?  Pourquoi si loin du Congo ? A-t-il de la famille au Bénin car le curé précise bien : "...à sa famille" ? Certes, il a marié l'une de ses filles à un Béninois (et on parle d'un mariage de famille)  : Julienne Sassou Nguesso,  fille du président SASSOU NGUESSO, s'est mariée à un Béninois en 2007 à Cotonou à l'hôtel PLM Alédjo précisément mais elle ne s'y trouve pas !  Vous finissez par vous convaincre que monsieur Denis Sassou Nguesso a de la famille au Bénin - une famille cachée et les messes qu'il sollicite ne sont pas le fait du hasard. Vous ne savez pas encore pourquoi il fait la demande précisément là, dans cette église mais vous vous dites qu'il ne la fait pas au hasard car il aurait pu la demander à Cotonou ou à Ouidah. Il y a un lien forcément avec ses origines. En faisant preuve d'un peu de curiosité, vous apprenez qu'il y a deux personnes nommées "SASSOU" qui fréquentent l'église ! Ca devient de plus en plus intéressant... Ont-ils un lien de famille avec monsieur Denis Sassou Nguesso ? Mystère !
Par quel processus monsieur Denis Sassou Nguesso organise-t-il ces messes quotidiennes d'actions de grâce ? Vous apprenez qu'il paie, qu'il envoie de l'argent par l'intermédiaire d'un de ses "amis" béninois, un certain Claude Dohou qui lui-même refile le blé à dame Pauline ADJAHO, une vieille dame béninoise dont  nous n'avons pas établi de lien ni avec Claude Dohou, ni avec monsieur Denis Sassou Nguesso.
Vous essayez d'en savoir un peu plus sur monsieur Claude Dohou et vous vous rendez compte que Claude Dohou est le fils du défunt clément Dohou décédé il y a de cela 25 ans au Congo-Brazzaville, un vieil ami de monsieur Sassou Nguesso. Pour la petite histoire, il y a de nombreux Béninois au Congo qui sont parfaitement intégrés ; rappelez-vous ces communautés de pêcheurs qui habitaient au bord de la mer avant que leur frère Sassou viennent les chasser. L'activité principale des peuples PEDAH, TOFFIN et WLA du bénin est la pêche et ces peuples ont longé toute la côte atlantique pour échouer généralement en Afrique Centrale - notamment au Congo, à Pointe-Noire ou ailleurs où ils font la pêche.
Des messes d'actions de grâce quotidiennes. C'est que c'est important et monsieur Denis Sassou   Nguesso a de quoi payer ; il est milliardaire en euros ou en dollars, s'il vous plaît ! Il peut tout se permettre - même des messes à des milliers de kilomètres du Congo - mais ce qui intrigue, ici, c'est la raison desdites messes et s'il vous plaît, quotidiennes !
Votre curiosité vous pousse à vous demander qui est ce monsieur Claude Dohou. Vous vous rendez compte que ce monsieur d'origine béninoise, Claude Dohou a été nommé Grand Inspecteur sur l'Afrique par le Grand Maître Jean-Charles Foellner, lors du 90ème anniversaire à Cannes de la Grande loge nationale française (GLNF). C'est donc une grande personnalité franc-maçonne ! C'est donc quelqu'un qui a dû introduire monsieur Denis Sassou Nguesso dans les arcanes de la franc-maçonnerie...
Monsieur Denis Sassou Nguesso a certainement des liens identitaires avec le Bénin, avec les autres Sassou dont l'origine est bien identifiée par la ville de Ouidah. Tenez, il y a deux hôtels Sassou au Bénin dont l'un à Ouidah et l'autre à  Cococodji, une  autre banlieue de Cotonou.
Ceux qui ont voulu nous distraire en nous disant que Sassou n'était pas un nom  béninois ont tout faux et nous nous rapprochons un peu plus de la vérité tous les jours parce que la vérité finit par apparaître à la lumière quelle que soit la profondeur où elle est enfuie. L'article sur les origines béninoises de Denis Sassou Nguesso prend une nouvelle dimension car des liens existent bien entre ce bourreau du peuple congolais et le bénin - bien qu'il soit Congolais car né au Congo comme toute cette communauté de Béninois nés au Congo que j'ai rencontrés. Nous n'avons pas fini cette enquête car nous avons dû nous éclipser pour ne pas éveiller les soupçons.
Il y a bel et bien du sang béninois qui coule dans le corps de monsieur Denis Sassou Nguesso ; nous n'avons pas fini notre enquête mais nous demandons aux Congolais qui résident au Bénin ou à Godomey d'y faire un tour pour vérifier nos dires...
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 22:39
Le Congo est malade de ses élites politiques, des hommes sans foi ni loi qui sont eux-mêmes malades dans leur esprit et dans leur corps.  Dans leur esprit parce qu'ils ont perdu la mesure du bon sens qui fait notre quintessence humaine, dans leur corps parce que la maladie fait souvent bon ménage avec des moeurs dissolues et avec l'argent. Nombreux viennent discrètement pour des soins en France comme monsieur Bruno ITOUA de la Direction des Marchés du Congo (DMC) ou monsieur Gambolo, ancien directeur de l'ARC, (Assurances et Réassurances du Congo). Monsieur Bruno ITOUA est un parent de monsieur Sassou Nguesso, dictateur se maintenant de façon illégitime au pouvoir, lui-même pas très au point question santé (vous n'avez qu'à lire la lettre des sages mbochis qui en parle) . Hélas, même s'il le voulait, monsieur Sassou Nguesso actuellement très fatigué, ne peut quitter le pouvoir car il est otage de plusieurs clans dont le clan des Katangais qui ont payé un lourd tribut pour qu'il revienne au pouvoir. On rapporte que le cobra royal a refusé de se faire amputer d'une jambe ; c'est la raison pour laquelle il boîte d'un pied et tombe parfois.
Certes, la maladie est naturelle et personne n'y échappe mais Ii semble que la nature elle-même soit désormais fatiguée de ces hommes qui font du mal à tout un peuple et qui continuent pour certains à avoir des moeurs très dissolues ; elle va nous en débarrasser car le peuple congolais est un peuple de poltrons - sinon un militaire aurait déjà renversé monsieur Denis Sassou Nguesso. Il paraît que certains ne distribuent pas seulement des billets de banque !
Ils pensent que nous ignorons ce qui se passe quand ils viennent se faire soigner en France - ou ailleurs. Désormais, le réseau Demain Le Congo-Brazzaville (DCB) est assez puissant pour vous apporter des informations très cruciales mais il faudra patienter car nous allons vous informer en temps et en heure.
Vous vous demandez parfois pourquoi de nombreux hommes politiques congolais sont souvent en France ; une des raisons, c'est la santé. Ils n'aiment pas leur pays au point de lui doter d'un système de santé digne de ce nom et préfèrent aller se soigner chez les autres comme pour le cas Edith - au Maroc pour éviter que le peuple congolais sache qu'ils sont malades. Par ailleurs, c'est aux frais de l'Etat congolais  qu'ils viennent se faire soigner en France et ailleurs - tandis que le peuple se meurt parce qu'il manque des médicaments pour soigner le paludisme, entre autres pandémies...
Pourquoi a-t-on arrêté deux avocats camerounais dans l'affaire du président Omar Bongo Ondimba et  feue Edith Bongo née Sassou Nguesso ? Vous en saurez plus dans quelques jours car nous voulons dévoiler ce qui se fait dans l'ombre car portée à la lumière, l'oeuvre du diable perd de son pouvoir et le peuple peut se mettre sur ses gardes et se prémunir. Affaire à suivre...
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 11:02

Commentaire : Voici un texte qui s'interroge sur l'adéquation entre l'élite politique africaine et la franc-maçonnerie ; il s'agit de se demander ce que cette doctrine apporte à nos hommes politiques noirs et quel bienfait sa pratique qui gagne du terrain suscite en Afrique comparativement à l'Europe. En effet, il semble que les préceptes de la franc-maçonnerie somme toute pavés de bonnes intentions ne se traduisent pas sur le terrain africain comme cela se devrait. Ni l'homme, ni le milieu ne semblent être transcendés par cette secte qui apparaît plutôt comme un réseau d'influence mafieux qui par le biais d'une fausse spiritualité maintient l'élite africaine dans le giron de la puissance occidentale coloniale. Ce texte n'est pas de moi mais je partage la moindre miette de pensée de l'auteur car je pense qu'il faudra pour libérer l'Afrique, nous débarrasser de toutes ce qui nous entrave tant spirituellement que matériellement et je pense, jusqu'à preuve du contraire, que la franc-maçonnerie est plus un poison qu'un remède pour notre continent. Posez-vous ces questions : à quoi sert la franc-maçonnerie pour les hommes politiques africains qui y adhèrent ? Qu'y trouvent-ils ? Qu'y cherchent-ils ? Pourquoi cette secte gagne-t-elle du terrain chez nous, dans notre Congo ?
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Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il me semble que la franc-maçonnerie a été initiée en Angleterre par des Anglais caucasiens pour régler leurs problèmes sociétaux, et aucun paragraphe du "Catéchisme d’Anderson" ne devait résoudre les conflits qui opposent les nègres. 

Et si ma mémoire ne me fait toujours pas défaut, lorsque la franc-maçonnerie spéculative a été fondée au début du 18e siècle, le sort des nègres était déjà scellé par le code noir, et qu’aucun maître maçon ne s’était insurgé contre cette institution barbare dont tirait profit l’Europe entière.

Alors, que vont chercher tous ces nègres dans une confrérie qui à la base, n’a pas été créée pour eux ?

Vous me direz que l’abolitionniste Français
 Victor SCHOELCHER, était franc-maçon, mais il avait préféré dédommager les négriers (injustice que je n’ai jamais digérée en tant que nègre).

Je compte parmi mes amis Européens caucasiens, quelques francs-maçons, et d’après les explications que j’ai reçues d’eux, c’est une philosophie qui favorise leur épanouissement et contribue en même temps à leur équilibre personnel.

Sauf que chez les nègres, en tout cas, chez ceux que je connais, aucun signe de sagesse et de maturité n’est perceptible. Bien au contraire, c’est la vanité, l’arrogance et le mépris qu’ils manifestent au quotidien. Je ne remarque ni élévation intellectuelle, ni spirituelle chez eux.

Je connais très peu de francs-maçons Africains qui s’imprègnent des valeurs que professe leur obédience, à savoir, la fraternité, la solidarité, l’honnêteté. J’en veux pour preuve au Congo-Brazzaville, pays dont je suis originaire, deux francs-maçons notoires (LISSOUBA et SASSOU NGUESSO) qui se sont canardés pendant 6 mois en 1997, lors d’une guerre civile qui a fait plus de 20 000 morts, victimes innocentes d’un conflit qui ne les concernait en rien. 

Ce pays dont l’élite est aujourd’hui constituée à 80 % de francs-maçons, ne s’est jamais aussi mal porté. Chez les francs-maçons caucasiens, bien que les valeurs ne soient toujours pas respectées à la lettre, on peut au moins voir apparaître, un peu partout en Europe, des réalisations qui font leur fierté et celles de leur pays.

En Grande-Bretagne (berceau de la franc-maçonnerie), les maîtres maçons peuvent se prévaloir d’y avoir su imposer des règles qui préservent leur pays des déchirements ethniques, car il ne faut pas croire que le tribalisme est une exclusivité africaine. Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais et les Anglais ne se portent pas tous dans leur cœur, et pourtant, on est loin d’assister chez eux (exception faite de l’Irlande du Nord) à des guerres civiles fratricides qui sont devenues le lot quotidien des Africains.

Les francs-maçons Britanniques caucasiens peuvent également se prévaloir d’avoir érigé des édifices splendides tels que le palais de Westminster, son Abbaye, les Cathédrales de Saint-Paul à Londres, celle de Canterbury, le Marble Arch, les arcades de Regent street, les galeries de Piccadilly, les Guy et Saint-Thomas hospitals, et bien d’autres grands monuments qui attirent les visiteurs Outre-Manche. Mais qu’en est-il de nos francs-maçons tropicaux, ces carnassiers, tellement assoiffés de pouvoir, qu’ils sont prêts à mettre leur pays à feu et à sang ?

Si ma mémoire, une fois de plus, ne me fait toujours pas défaut, chez les francs-maçons caucasiens, le débat est très élevé, et les
 « frères » s’opposent avec des arguments solides. Mais qu’en est-il des « frères » Africains, ceux pour qui la canonnière est le seul remède au conflit ? Cela ne prouve-t-il pas suffisamment, que l’élite Africaine, aussi franc-maçonne soit-elle, est plus prompte à se détruire et à détruire qu’à construire ?

Tous les jours, une loge maçonnique ouvre ses portes sous les tropiques, avec à sa tête, un Pol Pot noir, dont les mains sont totalement recouvertes de sang. Au lieu de livres philosophiques, ils préfèrent méditer sur des mémentos dans lesquels on apprend à trafiquer les constitutions des républiques bananières, afin de se maintenir ad vitam æternam au pouvoir. Non, la franc-maçonnerie n’est pas une science, ni une philosophie, ni une école de pensée destinée à résoudre les problèmes des nègres, mais celle des Caucasiens. Voilà pourquoi je n’en serai jamais un adepte. A la place, je préférai intégrer le vaudou, le bouiti ou le kikoumbi, car leurs adeptes sont bien plus probes que nos francs-maçons locaux et caucasiens. N’est-ce pas les donzo (confrérie des chasseurs du Mali) qui ont pondu la première chartre des droits de l’homme (Chartre du Kuruka-Fugan), en 1236, après la bataille de Kirina, celle qui opposa Soumaoro Kanté à Soundiata Keita. Et pourquoi l’élite africaine va-t-elle chercher les solutions ailleurs ?

En tant qu’historiographe et chercheur, j’ai séjourné dans pas mal d’îles des Caraïbes, et là-bas, j’ai appris que toutes les révoltes d’esclaves marrons qui ont triomphé sur les négriers n’ont abouti que grâce à leurs religions ancestrales.
 BOOKMAN,MAKANDAL, Toussaint LOUVERTURE et Jean-Jacques DESSALINES, tous pionniers de l’indépendance de la première république noire (Haïti), n’étaient-ils pas adeptes du vaudou ? Alors pourquoi vouloir se fourrer dans une confrérie dont les vrais codes et valeurs échappent aux nègres ? 

Je n’ai pas pour habitude l’auto-flagellation, en ne relevant que les défauts de mes congénères nègres, et de faire l’apologie des autres peuples.
 Il existe dans tous les peuples, des êtres probes et immoraux. Parmi les francs-maçons caucasiens, dont j’ai énuméré les bienfaits, se comptent également des pourriticiens, qui pour garantir leurs intérêts personnels, cautionnent des régimes sanguinaires partout en Afrique et ailleurs. Les TARALLO, SIRVEN et autres, se sont bien comportés en prédateurs en Afrique, et pourtant ils portaient tous le tablier au rectangle. Mais je serai moins sévère avec ceux-là, parce qu’ils n’avaient aucune raison de défendre les intérêts des autres. A chacun sa patrie, à chacun ses intérêts. Nous revenons donc à la vraie devise de l’être humain, celle qui célèbre l’égoïsme : "Chacun pour soi, Dieu pour tous".

L’Homme a beau établir des règles, quand celles-ci ne l’arrangent plus, il est le premier à les ignorer. La franc-maçonnerie est peut-être une philosophie généreuse, mais il n’empêche que ses adeptes ne sont que des hommes, donc des profanes.

Les "humanistes" ou les "frères", comme ils aiment qu’on les appelle, n’ont jamais résolu de conflit en Afrique. Aucun dictateur Africain franc-maçon, toute loge confondue, n’a jamais été exclu de sa loge, à cause d’abominables souffrances infligées à son peuple. Je ne vois donc pas où est l’humanité ou la fraternité, dont se réclament les francs-maçons. 

Oui ! Pendant la première guerre mondiale, les francs-maçons se sont dressés contre la tyrannie pour préserver la démocratie. Certains l’ont payé de leur vie, mais cela s’est passé en Europe, pas ailleurs.
 Blaise DIAGNE, premier nègre député au parlement Français, était franc-maçon.

Il avait pour maître et "ami", Georges CLEMENCEAU. C’est à lui que fut confiée la tâche d’aller recruter ses frères, pour servir de chair à canon en Europe. Malheureusement, la seule récompense de la France pour DIAGNE fut de l’enterrer dans le caveau des oubliettes. Blaise DIAGNE ne repose pas au Panthéon comme ses contemporains. Quelle honte ! (pour lui, bien sûr !).

En intégrant la franc-maçonnerie, l’élite Africaine espère obtenir le prestige qu’elle ne peut se procurer en menant des actions concrètes. Citez-moi un seul dirigeant franc-maçon Africain qui ait donné suffisamment à manger, de l’éducation, de la sécurité, du logement à son peuple, et je vous dirais que je me suis trompé. Non, il n’y a point de salut pour le nègre dans la franc-maçonnerie.

Free-mason ou Maçon-libre (traduction littérale) est celui qui doit bâtir en toute liberté. Les premiers francs-maçons étaient des bâtisseurs de cathédrale.

Les francs-maçons de chez nous ne bâtissent rien, ils pillent et détruisent leur pays. L’exemple de mon pays est patent. C’est l’un des rares pays qui comptent plus de politiciens que d’entrepreneurs. N’ayant pas suffisamment le courage d’affronter les affres de l’exil, mes compatriotes qui, pourtant, vivent dans des sociétés développées, où l’ANPE et les agences d’intérim sont accessibles à tout le monde, se précipitent massivement à la mangeoire.

Au moindre Forum sur la "Paix", les voilà qui se font beaux (costume et cravate de mauvais goût) pour faire les yeux doux aux tenants du pouvoir.

Bon Dieu, il est si difficile de se réveiller le matin et d’aller travailler de nos jours ? Pauvre Congo, riche en pétrole et de citoyens paresseux.

 

 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 09:13
L'idée  de la création d'un nouveau mouvement politique dénommé Mouvement pour l'Unité et le Développement du Congo (MUDC) est bonne mais l'unité n'est pas une petite affaire. A première vue, c'est un parti comme les autres et ce n'est pas parce qu'il a dans sa dénomination le mot UNITE que ce vocable apportera ipso facto l'unité. A ce niveau, c'est encore du ressort de l'intention qu'il faudra transformer en objectif et réaliser ce dernier sur le terrain politique et social. Si on farfouille dans la paperasse politique, on trouvera le mot Unité ou Union comme l'Union qui fait le U de l'UPADS, une union qui voyait si loin jusqu'à ressusciter le panafricanisme, cette vieille idéologie jamais incarnée dans les faits au niveau de la politique africaine. Et le mot Unité se trouve dans plusieurs devises de nos partis comme "Unité, Solidarité, Progrès" mais le mot n'a pas un pouvoir magique pour que sa scripturation ou son énonciation suffise pour l'incarner dans les faits. L'unité est une consécration politique qui s'est d'abord faite tout le long de l'histoire par le sang et le glaive. Des petites tribus sont devenues des peuples, des peuples sont devenus des nations et il arriva même que les nations se conjuguèrent maladroitement en empires. C'est donc que la méthode pour confectionner l'unité est capitale et toute intention portée sur cette donnée quasi mystique doit nous dire comment elle compte parvenir à ses fins. Car l'unité, il faut la faire par un ciment culturel, historique, politique, juridique, économique comme l'Union Européenne qui se bat pour passer de l'Union Economique symbolisée par la monnaie euro à l'Union politique qui reste à faire. L'unité n'est pas l'union car l'union peut se faire par un simple rassemblement mais l'unité du noyau de la cellule, il faut de la matière ou une force pour tenir les protons ensemble. Vous, vous ne pouvez faire l'unité que par la force politique car nous ne sommes plus au temps où il suffisait de guerroyer, de vaincre pour faire une unité factice, vous vous avez choisi de passer par un mouvement politique pour transcender les Laris, les Mbochis qui eux sont liés par plusieurs sortes de ciment : identitaire, culturel, historique, géographique, etc.
Quelle est la stratégie du MUDC pour d'abord incarner l'unité en son sein pour ne pas prêcher dans le zig et le zag et surtout, comment allez-vous réaliser l'unité au niveau du pays tout entier ? Généralement, le noeud de l'unité se fait au niveau de notre commun dénominateur et le fait que nous soyons tous des Congolais devrait suffire mais la vie des autres partis montre que cela ne suffit pas à mobiliser au-delà de son ethnie. Il faut donc un ciment plus fort et j'ai mon idée mais je vous laisse chercher par vous-mêmes car il est écrit : "Cherchez et vous trouverez".  Nous sommes d'accord qu'il ne faudra pas être adepte du fétichisme politique et du slogan pour croire que l'unité se fera toute seule parce que quelques individus auront créé un nouveau parti : le parti doit devenir l'exemple même de l'unité, un niveau de lecture du renouveau du Congo parce qu'on aura transcendé les clivages ethno-régionales. Or, je constate que le Pool est très représenté au niveau du bureau du MUDC (j'estime qu'il ne devrait y avoir au bureau qu'un membre par ethnie nationale) et que nous sommes mis devant un fait accompli car nous n'avons pas été invités à la création du MUDC.
Quel est le projet de société du MUDC pour arriver à l'unité et au développement ? Car si Vous parlez d'"unité", c'est que sociologiquement, elle n'existe pas dans les faits. Et nous aurions préféré qu'au lieu de mots à valeur de slogan, qu'on nous présente une démarche politique, idéologique et même économique qui aurait pour mission ultime la réalisation et l'incarnation de l'unité. Il faut que vous nous sortiez un véritable algorithme pour la réalisation de l'unité tout en préservant la diversité de notre riche tissu culturel national. Quant au développement, croyez-vous qu'il suffise que quelques individus bien intentionnés  se retrouvent en conclave pour la création d'un mouvement politique, se cooptent des postes au niveau de la hiérarchie pour qu'il suffise de parvenir au développement ? Il est évident que même si on parvenait de réaliser l'unité politique qui n'est pas l'unité sociale encore moins l'unité sociologique, il faut encore que ce maillage débouche sur le développement qui n'est pas une mince affaire et c'est là que nous restons sur notre faim car nous n'avons rien au niveau de vos idées politiques - sauf la nécessité de mettre sur place cette nouvelle structure politique qui, croyez-moi, est indispensable mais là où j'ai besoin d'un os pour me faire les crocs, c'est à propos de la stratégie politique (1. réalisation de l'unité politique. 2. passage de l'unité politique à l'unité sociale. 3. passage de l'unité sociale à l'unité sociologique. 4. passage de l'unité sociologique à l'unité institutionnelle. 5. utilisation de l'unité institutionnelle pour la réalisation du développement économique) et du projet politique politique proprement dit. Sur le terrain, il y a la désunion incarnée par les multiples partis politiques. Il faut croire si vous nous respectez un peu que votre but ultime est la prise du pouvoir, le rétablissement de la démocratie et peut-être même le renforcement constitutionnel de cette unité nationale que vous voulez réaliser. 
Ce n'est pas dans leurs intentions que les partis comme UPADS, URD-MWINDA ou notre P.C.T. sont les ennemis de l'unité mais dans leur structure même et cette structuration interne est le nid de ce qu'il va advenir de la gestuelle théâtrale au niveau de la politique réelle : quand ma grand-mère voulait me donner un cours des valeurs culturelles de nos ancêtres, elle transformait le présent que l'étudiantque j'étais lui avait apporté en microcosme familial de sorte que mon poisson salé devenait autant de portions que celles de ma famille et que je pouvais y lire symboliquement l'existence même de ma famille tout entière, ainsi que le riz ou l'huile. J'avais compris la leçon et apportais désormais un présent symbolisant le lignage tout entier. La structuration même du MUDC doit être différente des autres partis car l'unité, c'est la reconnaissance et l'application des droits et des devoirs de tous investis (droits et devoirs) dans la structure sociale et vous, avant d'être crédibles au niveau du tsi profond, vous devez porter l'unité dans votre structure politique même. Peut-être que c'est déjà le cas ! C'est la société elle-même qui doit être la matière vivante qui incarnera l'unité et dans cette unité retrouvée, il nous sera possible d'aller vers le développement mais il faut d'abord recenser les obstacles et les méthodes pour les juguler.
Je vous concède la jeunesse du MUDC comme excuse légitime mais au demeurant, il faudra bosser sec, bosser dur, aller au casse-pipe, former des puissants orateurs, galvaniser les foules, faire passer l'identité nationale au-dessus de l'identité ethno-régionale pour que les deux participent à un processus d'enrichissement mutuel - de sorte que tous les Congolais puissent concourir à la libération nationale par une vraie décolonisation.
Nous ne savons pas encore ce que le MUDC pense de la gestion de nos forêts, de notre pétrole, quel est le plan du MUDC pour redonner une parfaite crédibilité à notre Etat, à nos écoles mais il faut que je sois patient car vous avez déjà potassé sur tout ça, n'est-ce pas ?
Ce message est la modeste contribution du Lion de Makanda qui a voulu baliser un peu votre mouvement - en espérant qu'il vous inspirera un peu. Je n'ai pas été convié à la chasse, ni au partage du gibier, ni au repas, c'est ma façon de lécher l'assiette...
 
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