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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 09:45
Sassou Nguesso de plus en plus affaiblie avec la sortie du livre :"Les Assassins du cardinal Biyenda Version imprimable Suggérer par mail

Dans son livre "Les Assassins du cardinal. Terreur sur Brazzaville " qui sera publié, début juin par sa propre maison d’édition à Paris (Chercheurdhomme.com), Hervé Zebrowsky met Denis Sassou Nguesso  et les frères de lumière ( francs-maçons) congolais dans de bien plus mauvais draps.

 

De plus, Hervé, le dernier compagnon de route de Mgr Ernest Kombo, fait deux révélations qui risquent de faire l'unanimité des chrétiens congolais contre Sassou Nguesso : « l'enterrement vivant du cardinal Émile Biayenda en 1977 sur ordre de Sassou Nguesso et l'empoisonnement de son ami, Mgr Ernest Kombo, le 22 octobre 2008».

 

L'élection présidentielle qui semblait être une formalité pour Sassou Nguesso, apparaît désormais dangereuse parce qu'elle risque de donner un moyen d'action considérable aux chrétiens congolais (catholiques, protestants, salutistes...) pour lui ôter le pouvoir en votant massivement contre lui.

 

Cette révélation est un encadrement idéologique des électeurs chrétiens contre Sassou Nguesso. Pour que ceux-ci puissent savoir à peu près clairement la vérité sur les assassins du cardinal. Hervé Zebrowski aide ainsi à la prise de conscience politique des chrétiens congolais du nord au sud, sans distinctions aucunes.

 

 

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 08:17
Le Congo-Brazzaville s'apprête ce 12 juillet 2009 à connaître la deuxième pseudo-élection de l'ère Sassou Nguesso. Il s'agit d'une pseudo-élection car sans transparence, sans commission électorale paritaire indépendante, avec des statistiques faussées et la distribution de cartes d'électeurs à des étrangers sans oublier le bourrage des urnes, je ne vois pas comment ce simulacre, cette plaisanterie de mauvais goût faite à tout un peuple peut être considérée comme une élection car dans une véritable élection, le peuple a le droit de voter librement et de dire non à une dictature qui est comme un cauchemar éveillé parce qu'il est le véritable souverain. Or, vous savez bien qu'en foulant aux pieds la démocratie naissante au Congo, en piétinant la Constitution votée par tout le peuple congolais après avoir marché sur 50000 cadavres de ses soi-disant compatriotes, monsieur Denis Sassou Nguesso a confisqué la liberté pour lui substituer la dictature afin de devenir contre la volonté de 4 millions de personnes un monarque absolu, un tyran au visage lissé par les produits esthétiques de madame son épouse, un bourreau qui parle de paix tandis que 3000 jeunes Mbochis ou Mbossis sont formés dans un camp militaire à Edou pour passer à l'offensive le cas échéant et se repaître à nouveau du sang des Congolais comme ce qui s'était passé en 1998 dans la région du Pool.
L'objectif de ce texte est de démontrer que lorsque monsieur Sassou Nguesso parle de "PAIX", ce mot ne peut vouloir que ceci : "Si vous voulez continuer à vivre - sans eau, sans électricité, sans écoles, sans hôpitaux, sans travail, sans transports, etc.,  MAIS  TOUT DE MÊME EN VIE, laissez-moi au pouvoir !" C'est donc à la fois un chantage à peine voilé et un terrorisme verbal tourné en discours pacifique par des euphémismes savamment étudiés - à l'instar de la France où la droite agite "l'insécurité" pour gagner les élections face à la gauche. Sassou Nguesso est retourné dans le Pool "menacer" gentiment les populations du Pool qui ont promis ne pas lui donner leurs suffrages car comment la composante la plus politisée de notre peuple, celle-là même dont les fils ont été massacrés par Sassou Nguesso dans son palais royal de Mpila pourrait-elle voter le bourreau des enfants kongos ?
Le statu quo politique par un peuple martyrisé par la peur d'une nouvelle guerre, est-cela la paix ? Rien que pour l'exemple, on notera que l'opposition n'a même pas le droit de faire un meeting au royaume du Mbochiland car le Mbochiland n'est pas le Congo, lui qui a sa capitale royale à Oyo. Le Mbochiland est une société castifiée au sommet de laquelle trône la race des seigneurs, les Mbochis car il suffit qu'un Mbochi même s'il est convaincu d'assassinat, de viol, de détournement crie : "JE SUIS MBOCHI" pour que son crime soit absout car la race des seigneurs ne peut être jugée.  Vous savez bien que c'était le plan d'Hitler pour le monde s'il avait gagné la deuxième guerre mondiale : instaurer une pseudo race aryenne au dessus des autres peuplades de toute la terre pour un règne sans fin. Hitler mort, c'est Sassou Nguesso qui a repris ce projet avec la différence que pour Hitler, ce sont les Germains ou toute l'Allemagne à laquelle on avait annexé l'Autriche, la Hongrie et la Pologne qui représentait la race des seigneurs, la race aryenne.
Le règne de l'oyocratie est comparable à celui des Médicis en Florence (Italie) : cette ville ne connaissait la paix que lorsque cette famille était au pouvoir mais dès qu'elle était chassée du trône, elle revenait mettre Florence à feu et à sang. Cependant, il y a une grosse différence ! Si les Médicis encourageaient les Sciences, les Arts et les Lettres ainsi que l'Architecture, Sassou ferme les écoles car au Pool, cela fait douze ans que les petits Laris n'ont pas été scolarisés ! Et cette année, les bacheliers qui voulaient sortir pour aller étudier à l'étranger ont perdu une année car le bac a été délivré en décembre 2008 !
Passons à présent à la démonstration rigoureuse de l'idée selon laquelle 1) le fouteur de troubles, le troublion patenté du Congo, c'est Sassou Nguesso, l'intrigueur 2) Quand il est au pouvoir, il confond le statu quo qu'il impose au peuple avec la la vraie paix 3) la paix a des dimensions : politique, sociale, économique, éducative, culturelle, etc. et c'est à l'examen de celles-ci qu'il est possible de dire si un paix est en pais car PAIX = BIEN-ÊTRE, PAIX=LIBERTE.
1. Monsieur Denis Sassou Nguesso est entré en politique sous le règne du pseudo-communiste Marien Ngouabi sans lequel il n'aurait été qu'un mauvais instituteur ; principal conseiller, il va dévoyer cet homme honnête vers un tribalisme avec une politique orientant le choix de l'élite congolaise uniquement dans les personnes originaires du nord de la république, à l'occurrence, les Mbochis et les Kouyous. Par le parti unique, Ngouabi s'assure que seules les personnalités du nord peuvent occuper les hautes fonctions de la République. Hélas, le régime a un train de vie exponentiel et sa gestion de l'économie du pays est calamiteuse. Marien Ngouabi revient à ses bons sentiments et planifie le retour de  l'excellent gestionnaire, l'ancien président Massamba-Débat, en politique. Sassou Nguesso le fait assassiner et pendant une période trouble où il exerce conjointement le pouvoir avec Yhombi dans le Comité Militaire du Parti, (CMP), il assassine Massambat-Débat, le cardinal Emile Biayenda et tous les témoins oculaires de ce crime politique crapuleux dont le dernier à être éliminé sera Anga Pierre.
La période où le CMP est au pouvoir, c'est le règne de la terreur qui commence : maisons détruites, fonctionnaires licenciés pour un surplus en caisse, exécutions sommaires au petit matin (selon l'expression consacrée comme s'il y avait un grand matin), marasme économique car cette classe qui arrive au pinacle du pouvoir est la classe des prédateurs politiques les plus redoutables du pays déguisés en gentils communistes : en dépit du pétrole et de toutes les richesses que possède le pays, on ne paie pas les salaires, on affirme que la bourse des étudiants n'est pas un droit, etc. Sassou Nguesso estime qu'il est temps pour lui d'être le seul maître à bord  : il fait déposer le  Général de corps d'armée Yhombi Opango et prend le pouvoir par acclamations debout au sein d'une session du Comité Central du Parti Congolais du Travail (P.C.T.) et se proclame "homme des masses". L'ère des projets inachevés commence, des détournements, du paganisme politique, de la sexualité débridée, du mélange de mauvais goût entre communisme, capitalisme, sorcellerie, magie noire. C'est l'époque où l'on tue des enfants à Moukondo pour leur ôter leurs parties génitales, des disparitions, des bains dans du sang pour que Sassou Nguesso reste jeune, du terrorisme du peuple par ses milices qui patrouillent la nuit. En bon lecteur de Machiavel, "Le Prince" (c'est le surnom de Sassou) sait que le plus difficile est de garder le pouvoir et il le dit au cours d'un discours à Pointe-Noire. Il instaure un étau de fer par un système d'espionnage et de délation avec des enlèvements nocturnes perpétrées par ses milices (c'est faux de croire que les milices commencent sous l'ère Lissouba). Douze ans d'un boukoutage endiablé jusqu'à ce que le peuple se lasse et décide au cours d'une Conférence Nationale Souveraine au début des années 90 de le chasser en deux phases du pouvoir : 1) Milongo exerce le pouvoir jusqu'à l'organisation des élections 2)  On organise des élections libres et transparentes qu'il perd. Il "joue" le jeu, se réconcilie avec ceux qu'il a martyrisés hier comme Yhombi son mentor en politique et planifie le désordre social le plus absolu pour que "Lissouba ne règne pas un seul jour en paix". Il agit au travers d'une alliance contre nature avec Bernard Kolélas, son pire ennemi qui a perdu l'élection face au professeur Pascal Lissouba. Kolélas va devenir pendant un moment l'épouvantail de Denis Sassou Nguesso.
Sassou Nguesso vient séjourner longuement en France où avec le réseau de la françafrique, il organise son retour aux affaires louches de la république car Kolélas qu'il utilisait pour semer la discorde et la zizanie s'est rangé du côté de Pascal Lissouba en devenant son premier ministre. Sassou Nguesso, à la tête d'une milice armée financée par Elf-Aquitaine et avec l'aide d'une puissance militaire régionale (l'Angola),  marche sur 50000 de ses compatriotes, met Brazzaville à feu et à sang et revient au pouvoir en faisant semblant de demander "pardon" au peuple. Sassou dit 2 sera pire que Sassou 1 ; il passe de vautour à aigle, de chat à tigre et organise le sac de sa république bananière dissimulant un royaume dont la commanderie se trouve à Oyo, au bord de l'Alima. Sassou détruit l'Etat et privatise en son compte et l'Etat et la république. Il détruit le système scolaire, les postes, l'eau, l'électricité, les postes, les hôpitaux. il privatise tout  et s'enrichit démésurément car il est aux dires de certains l'homme le plus riche du monde avec une fortune estmée à plus de 80 milliards de dollars. Il dépense des sommes folles dans des hôtels de luxe aux Etats-Unis et ailleurs, ne travaille plus que pour un clan, marie ses filles par calcul politique et la danse du bidué-bidué peut commencer. Play-boy éternel, il dissémine sa semence à travers toute la république comme un vrai roi, fait des enfants avec des femmes mariées, les soeurs des ses ex. Antoinette, son épouse a fermé les yeux sur ses infédilités car elle a compris qu'il faut s'enrichir à tout va. Elle prend des amants. Sassou assasssine Faignond qui pourtant s'est battu pour lui à qui il reproche d'avoir été l'amant de cette reine délaissée sexuellement.
Pendant que le peuple croupit dans la misère absolue, Sassou se met en branle d'étouffer l'opposition : il s'acoquine Kolélas, Yhombi tout en faisant tourner l'assiette roumaine empoisonnée. L'hécatombe des leaders politiques est spectaculaire : la plupart des anciens premiers ministres sont ad patres. Quand Thystère Tchicaya meurt, les jeune vilis commencent une intifada qui sera étouffée dans l'oeuf. Sassou ne dirige plus un pays mais gère un royaume et il est presque tout le temps à l'étranger ou à Oyo. Les ministres se sont tous mués en hommes d'affaires multimilliardaires. On vend tout : les forêts, les côtes poissonneuses, et on gage le pétrole pour avoir des liquidités. Le mot d'ordre est : "Pillez, volez, on ne sait pas de quoi sera fait demain". Le peuple fulmine mais a peur car l'armée congolaise est devenue une milice privée totalement à la solde du président Sassou ; il n'y a plus de syndicats sinon une gesticulation administrative et la justice est corrompue au point où les étrangers qui sont devenus légion au Congo ont raison quand ils ont tort contre les enfants du pays. Sassou se sait à moitié congolais et il veut rompre avec le déséquilibre démographique nord-sud en invitant le  maximum d'étrangers au Congo. il sait que s'il leur donne des cartes d'électeurs, ils voteront pour lui : ils viennent d'en face, de l'Angola, du Bénin, du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie et tiennent pratiquement tous les commerces du pays. En somme, un pays livré en pâture à des étrangers, à la pègre.
2. Sassou Nguesso confond le statu quo et la "paix". Les choses ne bougent pas, le régime dictatorial est en place, les ennemis de l'intérieur sont  étouffés, les hautes personnalités charismatiques forcées à l'exil. Son armée inspire la terreur et ceux qui essaient de parler contre le régime sont vite corrompus car Sassou Nguesso étouffe toute véritable oppostion en l'intégrant au pouvoir, en l'associant au festin. A présent, qu'on brûle sa demeure d'Edou, peut-il encore croire qu'il peut être en paix même là où il est né ? Bien sûr que non ! La guerre a meurtri le peuple congolais qui sait que monsieur Denis Sassou Nguesso n'hésitera pas à massacrer les populations du sud si son pouvoir était menacé ; qu'on se rappelle les disparus du Beach qui ont tous été assassinés au domicile de monsieur Sassou à Mpila. Rome appelait la situation où elle soumettait les peuples vaincus à sa volonté impériale la "pax romana" qui n'avait rien à voir avec la véritable paix car sitôt que les vassaux  sentaient Rome affaiblie, ils n'hésitaient pas à recouvrer ou à tenter de reconquérir leur liberté. C'EST DONC LA LIBERTE QUI EST LE VRAI INDICE PERMETTANT DE MESURER LA PAIX ET NON LE STATU QUO. Si les choses restent en l'état parce que le peuple le veut, c'est une autre chose ! Est-ce le cas  au Congo ? Que non !
3. Monsieur Sassou Nguesso oublie que la paix n'est pas un simple mot ; ce n'est pas parce que le peuple est bâillonné, que la classe politique est corrompue, que le pays est devenu une jungle où les loups se prétendent des agneaux, que l'on doit parler de paix. La paix est un sentiment de sécurité, de justice sociale, de bien-être, de "bien-vivre" et non l'absence de toute contestation par ailleurs étouffée. Y a-t-il paix économique quand le pays n'a jamais été aussi pauvre que lorsqu'il est aussi riche ? Paix économique quand il n'y a pas de travail pour les Congolais mais pour les Chinois ? Les étrangers ? Y a-t-il paix dans le ventre affamé d'un jeune congolais ? Y a-t-il  paix dans le corps meurtri des Congolais qui meurent par manque de soins ? Y a-t-il paix quand la société subit un chantage permanent et que l'on menace l'opposition ? Quelle est la date du deuxième tour de l'élection présidentielle ? S'il y avait véritablement la  paix politique, pourquoi monsieur Sassou redoute-t-il un deuxième tour ? En corrompant la classe politique Sassou Nguesso affirme haut et fort acheter la paix sociale. C'est qu'il reconnaît qu'il existe bel et bien une composante sociale de la paix.
En conclusion, le discours de Sassou sur la paix est une menace car le plus grand criminel du pays veut rester au sommet de la chaîne alimentaire pour continuer à développer son patrimoine immobilier, ses sociétés offshore et à assurer le pillage intégral du Congo par les étrangers et par son clan. Le Prince est une pieuvre qui étend ses tentacules pour tout posséder. Le Prince Sassou est plus noir que le Prince de Machiavel qui n'était autre qu'un de Médicis car il était florentin qui voulait s'attirer les bonnes grâces des Médicis après les avoir combattus. Le Prince est un moustique humain suceur de sang qui a dit que "même s'il restait deux Congolais- c'est-à-dire, lui et son épouse au milieu  d'étrangers, je règnerai". Le Prince veut sa Paix armée pour poursuivre sa besogne franc-maçonnique satanique au service de la France. Le Prince Sassou est couvert de sang car c'est une âme noire qui s'est vendue au diable. La paix du Prince Sassou Nguesso est comme le droit de mourir en silence, dans la faim, la soif et la maladie. La paix du Prince de Lucifer est la transformation du Congo est royaume du crime. NOUS NE VOULONS PAS DE CETTE PAIX-LA, NOUS NE MANGEONS PAS DE CETTE PAIX EMPOISONNEE SANS LIBERTE. Si monsieur Denis Sassou Nguesso est un obstacle pour la liberté du peuple congolais et pour la paix véritable, il faut agir comme les Florentins qui chassèrent les Médicis de Florence. IL FAUT CHASSER LE LEVIATHAN DU POUVOIR. PAR TOUS LES MOYENS. MAIS POUR Y PARVENIR, IL FAUT AFFAIBLIR L'EMPRISE DE LA FRANCE SUR NOTRE PAYS CAR SASSOU NGUESSO N'EST RIEN SANS LE SOUTIEN DE LA FRANCE. Dieu nous a fait un clin d'oeil en installant un Noir au sommet de la plus grande puissance mondiale. Mon dieu, il faut en profiter car ça ne va pas durer !
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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 10:30
La cinquantaine, Ali Ben Bongo est le successeur autoproclamé pour ne pas dire désigné de son père, le président Omar Bongo Ondimba du Gabon. C'est un homme qui a l'air robuste et il apparaît à première vue comme un homme de poigne. Nous apprenons qu'il serait après son père qui lui est hospitalisé en Espagne à la clinique Quiron de Barcelone, admis à l'hôpital américain de Neuilly en région parisienne.  Comme vous le voyez, en quarante-deux ans de règne, ne serait qu'à raison d'une brique par jour, le pouvoir de Bongo n'a pas été foutu de construire un seul hôpital digne de recevoir les fesses royales des tenants du pouvoir. Quelle honte !
Ses proches ne se montrent pas très loquaces sur son état de santé et vous verrez que lorsque notre réseau gabonais nous aura donné des détails, les médias qui se montrent avares d'informations, ne manqueront pas de démentir à tout va. La conséquence de cette situation est simple à tirer : C'EST UNE FEMME, PASCALINE MFERRE BONGO QUI DIRIGE LE GABON car le pouvoir est royal  en Afrique donc familial.
La source de cette information n'est autre que RFI ; aussi faut-il la prende au sérieux mais très peu communicatifs sur leur état de santé, les hommes politiques africians ont appris à minimiser leur état au point où lorsque la presse nous donne un diagnostic, il est presque toujours suspect. Ali Bongo est le ministre de la défense ; on se demande dans ce climat de défiance qui règne au Gabon où l'on entend partout ces mots : "TOUT VA CRAMER", à qui il aura laissé la direction de son ministère de la défense si important. Je crois que seule Pascaline Bongo peut permettre au clan de se faire soigner sans redouter le soulèvement de la moindre des "mouches" gabonaises. Et si Pascaline aussi tombait malade ? IMAGINEZ QUE SASSOU NGUESSO AIT EMPOISONNE TOUTE LA FAMILLE BONGO LORS DES FUNERAILLES D'EDITH BONGO NEE SASSOU NGUESSO A EDOU. Ecoutez, on peut toujours faire des hypothèses abracandantesques ! Après tout, Sassou Nguesso n'est-il pas très rancunier ?  Bon virons le poison et jouons-la à l'africaine : et si Denis Sassou Nguesso, président du Congo avait envoûté toute la famille présidentielle - sauf ses petits-enfants ? Vous rigolez, hein ? C'est déjà bien.
Il est à noter que le fils de l'homme qui règne depuis 42 ans sur le Gabon est lui aussi soumis à une grosse pression car il est contesté de tous bords : on le dit d'origine nigériane (vous voyez ici l'importance de l'origine et non de la nationalité dans l'exercice du pouvoir) au point où l'ex-épouse de Bongo était obligé de venir le soutenir publiquement dans les médias du pouvoir. C'est que le dauphin désigné est bien placé : 1er vice-président du parti de son père le Parti Démocratique Gabonais (PDG), il tient l'armée et a récemment fait une démonstration de force pour prouver, qu'après son père, c'est lui qui tenait le gouvernail du pouvoir. Son courant au sein du PDG dénommé "courant des rénovateurs" est considéré comme le clan le plus réactionnaire du régime politique quadragénaire du Gabon.

De quoi souffre-t-il ? Aurait-il cédé à la  trop grande pression qui le vise directement depuis que son père semble hors-jeu ? Le Gabon est-il en voie d'être dirigé par une femme ? Les forces de l'opposition vont-elles profiter de cette double absence pour prendre le pouvoir (c'est une hypothèse trop osée car Omar Bongo a été élu soi-disant démocratiquement) ? Nous ne manquerons pas bientôt de vous donner de plus amples informations sur la santé d'Ali Ben Bongo. Les tragédies grecques n'avaient pas envie de mourir  avec la disparition de la Grèce antique ; aussi,  nous reviennent-elles plus noires, plus corsées, plus chaudes, plus salaces, plus théatrâles dans nos chers royaumes africains déguisés en républiques "patatières" pour laisser un peu les bananes tranquilles.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 10:31

Ecoutez ce que pense le pouvoir de Brazzaville sur l'opposition par la bouche d'Alain Akouala qui estime que l'opposition n'a pas de projet politique - alors...

Ecoutez ce que pense le pouvoir de Brazzaville sur l'opposition par la bouche d'Alain Akouala qui estime que l'opposition n'a pas de projet politique - alors...

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 10:25

Omar Bongo est hospitalisé. D'aucuns disent qu'il a perdu la faculté de la parole, certaines parlent d'une hémiplégie - alors qu'officiellement, on par d'un ...

Omar Bongo est hospitalisé. D'aucuns disent qu'il a perdu la faculté de la parole, certaines parlent d'une hémiplégie - alors qu'officiellement, on par d'un ...

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 20:09
Hier, 19 mai 2009, le président Nicolas Sarkozy, certainement au parfum du retour au Gabon de son homologue Omar Bongo Ondimba, a téléphoné au Palais de bord de mer à Libreville.  C'est Pascaline Bongo, directrice de cabinet de son père, qui a pris le téléphone pour lui dire que le président Omar Bongo Ondimba serait dans l'incapacité de parler car sa santé n'était pas au beau fixe. On dit qu'il serait devenu hémiplégique et serait dans l'incapacité de parler.
C'est donc bel et bien d'une atmosphère de succession qu'il s'agit désormais  au Gabon car le camouflage politique a des limites et un homme qui ne peut plus parler ou bouger la moitié de son corps n'est plus apte à exercer le pouvoir suprême - cependant, Omar Bongo ne démissionnera jamais de son propre fait sans s'être assuré qu'il sera à l'abri des poursuites pénales qui ne manquent pas de lui prendre le chou.
Au Gabon, on parle de quatre mousquetaires qui se discuteraient le fauteuil présidentiel : Ali Bongo, Pascaline Bongo (ce n'est pas parce qu'elle est une femme qu'elle ne peut tenter et réussir à devenir l'HATSEPSOUT du Gabon. Nous savons que Denis Sassou Nguesso appelait sa défunte fille Edith Bongo : "mon jocker", preuve qu'il avait l'intention de lui laisser le pouvoir en dernière instance - si tous les autres choix s'étaient révélés improductifs), Tounga et un dernier dont le nom m'a échappé. Quatre prétendants connus, une place. Ali, le fils adoptif, pense au passage en force car il tient l'armée. D'autres prétendants du nord ou du sud du Gabon ne manquent pas. On se demande simplement combien de temps va durer cette situation.
C'est bien de faire croire au peuple gabonais qu'il est toujours à l'étranger - alors même qu'il est rentré au Gabon mais il va falloir le faire parler très vite sinon, ça va être la catastrophe ! La dissimulation à un si haut niveau est très difficile et la présence du roi téké nain aux talonnettes ne va pas tarder à être exigée car un président ne peut laisser le pouvoir vacant indéfiniment ! On parle d'attaques mystiques réciproques entre Bongo et Sassou Nguesso. Vous avez certainement lu l'un ou l'autre article que j'ai écrit sur les incendies qui ont eu lieu à Edou et à Pointe-Noire dans la villa d'Antoinette Sassou Nguesso - en fait, la villa de monsieur Sassou Nguesso !
Nous sentons venir la fin d'un long règne au Gabon, certainement le plus long de l'Afrique ; ce ne sont pas les hommes qui sont sur le point de vaincre Omar Bongo Ondimba mais dame nature elle-même. Traversez la forêt  équatoriale et vous vous rendrez compte que Sassou Nguesso, qui boîte, n'est pas très en forme lui non plus...

P.S. : Nous venons de voir pour la première fois des informations sur la santé d'un président africain, à savoir Omar Bongo être divulguées à la télévision ; cela suffirait pour les rendre louches : tandis que nous nous posions des questions sur la santé d'Edith,, son épouse, aucune presse officielle ne nous a donné des informations sur sa santé. Il n'y a qu'une explication : c'est le chef d'Etat Omar Bongo lui-même qui a donné la permission. que de telles informations soient divulguées. Pourquoi ? Certainement pour brouiller les pistes. Car nous avions lancé les premiers l'info sur son hémiplégie et son incapacité à parler. On parle officiellement d'un cancer de l'intestin. L'état de Bongo serait gravissime. Vous avez noté que cette information tombe après la publication de cet article - comme pour apporter un démenti. Cependant, posez-vous la question : est-ce que le cancer de l'intestin peut affecter la faculté de la parole ? Un homme comme Bongo qui a des médecins personnels est sans nul doute bien suivi médicalement ; on comprendrait mal que ses médecins aient laissé sa santé se détériorer à ce point ! De plus, les cancers de l'intestin se soignent assez bien avec les techniques actuelles. Donc on voit mal pourquoi Bongo aurait pris des vacances inconstitutionnelles. De plus, on nous dit que l'armée française aurait renforcé sa base gabonaise avec dix avions de guerre. Si la parole est atteinte et si ce n'est pas un cancer qui a atteint la gorge, c'est que le cerveau est atteint.  Le diagnostic de l'hémiplégie colle mieux avec le symptôme de la perte de la parole. Nous allons voir qui dit la vérité : si c'est juste un cancer de l'intestin, vous verrez Omar apparaître en public si ce n'est le cas, posez-vous des questions...
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 19:44

L’imposteur national (Joseph Kabila) vient d’échapper de justesse au tir d’un sniper embusqué. Son entourage et ses services sidérés ont décrété un embargo sur cet attentat pour ne pas envenimer l’atmosphère déjà polluée à travers la RDC, particulièrement à Kinshasa. L’événement a eu lieu ce lundi 18 mai à 19h30’ sur le boulevard du 30 juin. « Kabila » revenait ce soir-là de sa ferme de Mbakana située à plus de 70 KM de Kinshasa. Et comme d’habitude, son cortège roulait incognito sur les grandes artères de la capitale. Comme chacun sait, « Kabila » a une peur bleue des Kinois et des patriotes qui s’y concentrent chaque jour. Il y mène une vie de clandestin, tant le jour que la nuit. Ainsi, le cortège qui avait pris la route scabreuse des « Poids lourds » à Kingagbwa, a débouché sur le boulevard du 30 juin pour rejoindre la «Résidence Gecamines» qui sert de résidence officielle de « Kabila ». Mais arrivé au niveau de l’immeuble SHELL, au croisement de l’avenue Wangata et du boulevard du 30 juin, un sniper embusqué a ouvert le feu sur le cortège, visant la jeep Mercedes (de fabrication allemande) que conduit habituellement « Kabila ». La cible fut sérieusement touchée. Mais malheureusement, l’imposteur avait changé de véhicule et roulait plutôt dans la jeep NISSAN PATROL, le modèle qu’utilisent les députés nationaux. Ainsi, Kanambe échappa de justesse au tir du sniper qui s’est volatilisé dans la nature.
Hors de lui, Kanambe a ordonné nuitamment la destruction systématique de tous les kiosques le long du boulevard du 30 juin. L’alimentation PELOU STORE située près du lieu où le sniper a tiré a été fermée. Un grand bouclage a été organisé dans le secteur. Sans succès.
Même si la presse kinoise a subi l’embargo de cet événement, « Kabila » sait cependant qu’il ne vivra plus jamais en paix sur le sol de nos ancêtres. Les quinze mille hommes qu’il est en train de former dare-dare au Katanga, et les dix mille soldats et officiers rwandais qu’il vient d’injecter, via le CNDP, dans les FARDC pour installer la dictature et assurer sa protection personnelle, toutes ces forces ne lui sauront d’aucune utilité. Car elles ne sauront jamais le protéger contre la détermination des patriotes congolais qui n’ont plus peur de la mort pour libérer leur pays de l’opprobre de l’occupation.

Paris, le 20 mai 2009
Candide Okeke
L’OEIL DU PATRIOTE


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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 22:49
Décidément, le feu prend très facilement chez le couple présidentiel Sassou Nguesso  ces temps-ci : nous apprenons que la villa de madame Tchibota alias Antoinette Sassou Nguesso a pris feu le jour même où les appartements de son époux et une bonne partie du matériel de campagne prenaient feu à Edou. Des rumeurs prétendent que des urnes bourrées auraient brûlé à Edou ; ce qui prouve que Sassou Nguesso attend le dernier moment pour se proclamer candidat à sa propre succession. Les sages mbochis qui lui demandaient de ne pas être candidat vont être assurément déçus. Ca ne sera pas la première fois que l'enfant de la région les décevra.
Les incendies conjoints à Pointe-Noire et à Edou pourraient renvoyer à une concertation. Bien entendu, la presse officielle ne prendra pas le risque de vous informer car la vindicte du cobra royal risque d'être venimeuse et mortelle à souhait. Tout de même, deux incendies, le même jour ! Ca craint ! Et personne n'était là pour l'éteindre ou crier au feu ? Etrange ! Il me semblait que les demeures royales étaient mieux gardées ! D'ici qu'on apprenne qu'un incendie inopiné s'est produit à Mpila, il ne faut pas pousser, quand même ! Vous feriez peur au cobra royal qui ne saurait plus où dormir  dans son royaume ! Ceux qui pensent qu'il s'agit d'un feu divin comme celui qui frappa Nathan, l'Hébreu, dans le désert, ils peuvent toujours  aller se gratter ! Et la manne ? Est-elle aussi tombée du ciel ? Non, le peuple congolais n'est pas l'égal du peuple hébreu même si l'histoire du pays depuis douze ans ressemble bien à une traversée du désert !
On peut comprendre qu'on en veuille à monsieur Denis Sassou Nguesso pour sa gestion désastreuse et calamiteuse du pays, pour la dictature la plus cynique que le Congo ait connue mais on est curieux de savoir qui en veut à l'épouse du président inconstitutionnel Sassou Nguesso - à moins que chez madame aussi était stocké du matériel de campagne.  Cette soudaine flambée de pyromanie devrait effrayer le clan au pouvoir car c'est peut-être un langage de signe qui veut tout simplemen dire : " Soyez tranquilles, nous brûlerons tout un jour..." Voilà un pays où le feu prend un peu trop facilement au sommet de l'Etat ! La nuit du lundi 11 au mardi 12 mai 2009, deux incendies visant le couple présidentiel, ça fait fouetter ! En fait, on sent que c'est monsieur Denis Sassou Nguesso qui est visé et ce ne sont pas les seuls incendies non  élucidés puisque mon ami Bruno Jaquet Ossébi en a subi un qui lui a coûté la vie à lui, à sa femme et à ses deux filles. Vendetta mystique des Tékés ? Certains lorgnent du côté d'Omar Bongo. Et si c'était simplement du sabotage électoral  ?
En criminologie, on affirme une loi très établie : le criminel récidive toujours. Attention, monsieur Denis Sassou Nguesso, il faut dormir avec un seau d'eau à côté du lit royal en or massif ! Un incendie mystérieux est vite venu d'on ne sait où !
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 22:11
B.M.,
bonsoir. Encore un bon texte mais la question peut être revue qui fait le titre du texte  : ce n'est pas une question de lieu mais de temps et ce qui est en jeu à la lecture de votre texte, c'est quand apparaîtra la deuxième explosion de l'opposition dite radicale face aux ambitions des uns et des autres ?
J'ai pris la liberté de corriger les coquilles du mail comme "quoi qu'il en soit et non quoiqu'il en soit", (quoique est une conjonction de subordination) "convaincant (adjectif) et non convainquant (participe présent de convaincre), etc."

                                                        **********************


Jusqu’où ira le Front des partis de l’opposition congolaise ?

 

Alors que SASSOU s’attèle à organiser son passage en force programmé pour le 12 juillet prochain, les Congolais de la Diaspora, de plus en plus inquiets à l’instar de leurs compatriotes restés au pays, ont grand besoin d’une analyse éclairée de la situation. Ils sont donc venus en masse ce samedi 16 mai dans la grande salle de l’Espace Charenton à paris (cette salle d’une capacité minimale de 800 places était bondée et noire de monde) pour écouter et échanger avec les membres du Front des partis de l’opposition congolaise (FPOC).

Faire venir les Congolais de la Diaspora à cette rencontre avec le front des partis de l’opposition, sans argent. Le pari était risqué mais nous l’avons tenu (je regrette toutefois que les membres du Front qui avaient souhaité cette rencontre aient manqué d’élégance en n’ayant pas fait preuve de décence pour offrir une petite collation ou même un petit verre d’eau à ces Congolais venus parfois de très loin. Pas même aux femmes venues également très nombreuses. En tant que principal mobilisateur, je trouve cela totalement indécent). Entre 800 et 1000 personnes ont fait le déplacement. C’est donc ici l’occasion de rappeler que le 4 avril dernier les Congolais de la Diaspora s’étaient déjà déplacés en masse pour prendre part au « Forum sur la consolidation de la paix au Congo » qui avait été organisé par des jeunes proches du pouvoir. Ce n’est donc pas la première fois que des citoyens congolais du Congo-Brazzaville se rendent en masse à une manifestation politique dans la région parisienne. La seule différence, et c’est une différence de taille, c’est que cette fois, ils n’ont pas été appelés à y prendre part à coups de fanfares et d’appels alléchants avec des promesses vaines de percevoir 2500 euros, avec des billets d’avion ou de train payés comme c’était le cas ce 4 avril au Palais des congrès à Paris. Ce samedi 16 mai, ils sont venus pour leurs convictions et par amour pour leur pays et non pour l’appât du gain. Ceci nous confirme bien qu’aujourd‘hui le fait de disposer d’importants moyens matériels et financiers ne donne pas un avantage concurrentiel au candidat Denis SASSOU-NGUESSO dans cette élection. Bien au contraire.

En répondant massivement présents les Congolais de la Diaspora ont voulu savoir quels étaient les enjeux des semaines et des mois à venir et surtout quelle est la stratégie du Front de l’opposition des partis de l’opposition. Ils ont voulu poser toutes les questions qui les préoccupent et savoir jusqu’où ira ce Front des partis de l’opposition. Sera-t-il capable de mobiliser des foules tout en respectant son unicité d’actions, maintenir la cohésion du groupe, tenir dans la durée et continuer à parler d’une même voix jusqu’à la victoire finale ? Les Congolais de la Diaspora ont également voulu profiter de cette rencontre pour marquer leur soutien au Front de l’opposition et apporter des propositions concrètes.

A l’issue de cette rencontre riche en émotions, la principale question reste celle de savoir si Guy Romain KINFOUSSIA qui dirige ce Front des partis de l’opposition (une association de circonstances et sans lendemain selon son Porte-parole Pascal TSATY MABIALA) pourra-t-il compter sur l’ensemble de son groupe ? Pas si sûr. Et pour cause, chacun a pu noter que TSATY MABIALA ou plutôt le candidat qu’il soutient n’excluait pas d’aller aux élections le 12 juillet (pour accompagner SASSOU si leurs conditions à eux, qu’ils négocieraient secrètement avec SASSOU sont remplies ? Un bon positionnement en récompense leur sera-t-il accordé en qualité d’accompagnateur et de second à cette élection tronquée ?). Quoi qu’il en soit, TSATY MABIALA, sans doute un peu à contretemps, a semé le trouble lorsqu’il a voulu expliquer (très maladroitement) qu’il n’excluait pas d’aller aux élections le 12 juillet prochain, dévoilant ainsi, du moins en partie, la stratégie de son parti (qui ne s’inscrit manifestement pas dans la stratégie globale du Front ; ce qui lui a valu d’être copieusement conspué par la salle). Comme lors des élections législatives de 2007, l’UPADS de TSATY MABIALA (sous le prétexte fallacieux de ne pas appliquer la politique de la chaise vide ?) risque cette fois encore de prendre le contre-pied de l’ensemble du Front et aller accompagner SASSOU aux élections.. Une attitude égoïste qui va totalement à l’encontre des attentes des Congolais, voire même de ses militants, et qui menace dangereusement l’unité de ce Front. En cette période ultra-sensible, l’UPADS serait-elle donc devenue une sorte d’épine sous les pieds pour l’opposition congolaise ? Nous attendons donc de voir ce qui va se passer dans les jours à venir. Je rappelle que lors du dernier déplacement de SASSOU dans le département de la Lékoumou, trois personnalités de l’UPADS, notamment Jean ITADI, Clément MOUAMBA et Martial ICKOUNGA s’étaient déjà illustrées, allant jusqu’à rejoindre SASSOU à Dolisie pour l’accompagner à Sibiti.    

Quant à Mathias DZON (le candidat déclaré de l’ARD), chacun a pu noter qu’au-delà des simples déclarations d’intentions, ce n’est que très timidement qu’il a réaffirmé sa volonté de ne pas aller aux élections le 12 juillet si les conditions de transparence électorale ne sont pas réunies. Or chacun sait très bien que dans la perspective de cette élection dont le premier tour est déjà fixé au 12 juillet, aucune condition de transparence ne sera jamais remplie. Encore qu’au Congo un miracle de dernière minute n’est jamais à exclure, une foudre peut donc encore s’abattre dans le pays pour faire infléchir le pouvoir et le stopper net dans sa fuite en avant. Sauf miracle donc, Mathias DZON reste lui aussi très flou.. En tout cas, il a été peu convaincant sur cette question centrale. La date d’ouverture officielle des dépôts de candidature étant semble-t-il fixée au 26 mai, les Congolais seront donc bientôt fixés sur cette question de la participation ou non de ces deux principaux candidats déclarés du front des partis de l’opposition. Ils ont pris un engagement solennel devant le peuple congolais, ils l’ont fait librement et sans contrainte, alors wait and see.

Au sortir de cette rencontre, après avoir entendu tous les intervenants, nombre de participants ont estimé que seuls le général NGOUELONDELE-MONGO, Guy Romain KINFOUSSIA et Clément MIERASSA ont apparu plus sincères à leurs yeux. Ils étaient parfaitement en phase avec l’auditoire et ont expliqué clairement leur vision des choses. Grâce à sa brillante intervention, Clément a donné l’agréable impression de bien maîtriser le dossier. En tout cas il a apporté un bel éclairage de la situation et son intervention était très appréciée. Quant au général NGOUELONDELE-LONGO et Guy-Romain KINFOUSSIA, il faut dire que depuis qu’ils martèlent invariablement, non sans un brin de courage politique, qu’il n’y aura pas d’élections le 12 juillet (les conditions de transparence électorale n’étant pas réunies), c’est le général Emmanuel NGOUELONDELE-MONGO et Guy-Romain KINFOUSSIA qui monopolisent l’attention des Congolais et cela s’est encore vérifié ce samedi dans la grande salle de l’Espace Charenton où les Congolais de la diaspora de France étaient venus très nombreux pour les voir et les écouter, notamment après leurs brillantes  interventions devant l’esplanade du stade Alphonse MASSAMBA-DEBAT (à Brazzaville) au lendemain du monologue du 14 avril, et plus dernièrement l’intervention du général à Besançon (le 8 mai), et surtout après son interview explosive sur 3A Télé-Sud à la veille même de cette rencontre avec la Diaspora. Très courageux à tous points de vue, le général Emmanuel NGOUELONDELE-MONGO et Guy-Romain KINFOUSSIA bousculent très clairement les codes de la politique congolaise. Les deux hommes sont en phase avec les aspirations du peuple et ils déchaînent désormais les passions. Ils sont devenus en l’espace de quelques années l’espoir de tout un peuple. Les héros des Congolais aujourd’hui, ce sont eux.. Grâce à leur courage, ils sont devenus, sans aucun conteste, les hommes de la situation (ils étaient les stars de cette journée).. Pour autant le plus dur reste à faire. Il convient en effet de s’interroger sur leur capacité à impulser la dynamique du mouvement en passant enfin des paroles aux actes. Comme on dit, il y a un temps pour parler et un temps pour agir. Le peuple est prêt.    

Le véritable ciment du combat qui va s’ouvrir dans les prochains jours reste donc l’unité parfaite du front de l’opposition. Cette unité parfaite des membres du F.P.O.C. est bien entendu loin d’être acquis aujourd’hui comme en témoigne par exemple l’indignation exprimée publiquement par les partisans de Marcel GUITOUKOULOU, membre de ce Front des partis de l’opposition et personnage énigmatique du microcosme politique congolais. Il n’a pas été associé à cette rencontre alors qu’il est bien présent en France, et son absence aux cotés des autres membres du Front continue de susciter de multiples interrogations (a-t-il eu peur d’affronter la Diaspora après la vive polémique née autour de l’affaire dite des « fonds de Bongo », pour ne pas gêner les autres membres du Front?). Toutes approximations qui persistent peuvent donner lieu à des frictions au sein de ce Front. A noter par ailleurs que le général Anselme MACKOUMBOU KOUKA qui se trouve actuellement à Paris où il est venu assister au baptême de ses petits-enfants (rien de plus normal), n’a cependant pas jugé utile d’envoyer un petit message de soutien à cette rencontre.

 

Bienvenu MABILEMONO

Secrétaire général du M.U.D.C.

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 12:36

Omar Bongo aurait quitté l'Espagne pour le Gabon ; il est curieux de constater qu'il n'est pas resté très longtemps à Madrid. Il est revenu, discrètement faire sa pêche à la ligne à Franceville. On ne prend pas des vacances au sommet de l'Etat de la sorte sous prétexte que sa femme est morte. Ce n'est pas le premier président à avoir perdu une épouse. C'est vrai que toutes les tracasseries juridiques, toute l'émotion autour de la mort d'Edith, auront affaibli psychologiquement le roi des Tékés mais on est mieux que chez soi donc le voyage en Espagne avait forcément un autre but en dehors de  l'aspect médical. C'est ainsi que les officiels du Gabon ont d'abord expliqué l'absence mystérieuse de la défunte Edith. On la disait fatiguée après une campagne présidentielle harassante mais en fait, on l'avait soustraite des yeux du public parce qu'elle était très malade et qu'elle délirait parce que le cerveau était atteint. Le prétexte du repos ou des vacances, on doit s'en méfier. En effet, nous avions du mal à comprendre pourquoi le mollah  Omar Bongo beaucoup plus âgé que sa femme n'était pas fatigué...
Omar Bongo Ondimba serait rentré discrètement à Franceville. Seules quelques personnes très proches sont au courant et cela ne sent pas bon pour nos frères politiques du Gabon dans l'opposition car son retour ne peut signifier qu'une chose : il reprend les choses en main et on peut se demander s'il a vraiment cessé de les régir à distance. Souvenez-vous ce qui s'était passé quand il est allé au chevet d'Edith au Maroc, à Rabat. Il  a dû retarder l'annonce de la mort de sa femme, le temps de résoudre certaines formalités liées à sa mort comme les problèmes d'héritage avec son très charismatique beau-père, monsieur Denis Sassou Nguesso. Sans oublier l'éineuse question du sépulcre de la femme la plus célèbre de l'Afrique...
La seule hypothèse qui vaille est qu'il doit peut-être  savoir qu'il est  très malade au point où ses jours seraient comptés  et qu'il aimerait tester l'après-Bongo Ondimba ; ce que pourrait devenir le Gabon sans yaya Bongo et il doit certainement préparer un plan pour briser ses adversaires politiques en faisant semblant de ne pas être sur place. Il est bon que le peuple gabonais le sache pour qu'il reste vigilant... Le chat fait semblant de ne pas être là pour que les souris sortent et ensuite... couic ! Il faut suivre de pès ce qui va se passer ces jours-ci a Gabon.

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