Sassou Nguesso de plus en plus affaiblie avec la sortie du livre :"Les Assassins du cardinal Biyenda | ![]() | ![]() |
Sassou Nguesso de plus en plus affaiblie avec la sortie du livre :"Les Assassins du cardinal Biyenda | ![]() | ![]() |
De quoi souffre-t-il ? Aurait-il cédé à la trop grande pression qui le vise directement depuis que son père semble hors-jeu ? Le Gabon est-il en voie d'être dirigé par une femme ? Les forces de l'opposition vont-elles profiter de cette double absence pour prendre le pouvoir (c'est une hypothèse trop osée car Omar Bongo a été élu soi-disant démocratiquement) ? Nous ne manquerons pas bientôt de vous donner de plus amples informations sur la santé d'Ali Ben Bongo. Les tragédies grecques n'avaient pas envie de mourir avec la disparition de la Grèce antique ; aussi, nous reviennent-elles plus noires, plus corsées, plus chaudes, plus salaces, plus théatrâles dans nos chers royaumes africains déguisés en républiques "patatières" pour laisser un peu les bananes tranquilles.
Ecoutez ce que pense le pouvoir de Brazzaville sur l'opposition par la bouche d'Alain Akouala qui estime que l'opposition n'a pas de projet politique - alors...
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Omar Bongo est hospitalisé. D'aucuns disent qu'il a perdu la faculté de la parole, certaines parlent d'une hémiplégie - alors qu'officiellement, on par d'un ...
Omar Bongo est hospitalisé. D'aucuns disent qu'il a perdu la faculté de la parole, certaines parlent d'une hémiplégie - alors qu'officiellement, on par d'un ...
Jusqu’où ira le Front des partis de l’opposition congolaise ?
Alors que SASSOU s’attèle à organiser son passage en force programmé pour le 12 juillet prochain, les Congolais de la Diaspora, de plus en plus inquiets à l’instar de leurs compatriotes restés au pays, ont grand besoin d’une analyse éclairée de la situation. Ils sont donc venus en masse ce samedi 16 mai dans la grande salle de l’Espace Charenton à paris (cette salle d’une capacité minimale de 800 places était bondée et noire de monde) pour écouter et échanger avec les membres du Front des partis de l’opposition congolaise (FPOC). Faire venir les Congolais de la Diaspora à cette rencontre avec le front des partis de l’opposition, sans argent. Le pari était risqué mais nous l’avons tenu (je regrette toutefois que les membres du Front qui avaient souhaité cette rencontre aient manqué d’élégance en n’ayant pas fait preuve de décence pour offrir une petite collation ou même un petit verre d’eau à ces Congolais venus parfois de très loin. Pas même aux femmes venues également très nombreuses. En tant que principal mobilisateur, je trouve cela totalement indécent). Entre 800 et 1000 personnes ont fait le déplacement. C’est donc ici l’occasion de rappeler que le 4 avril dernier les Congolais de la Diaspora s’étaient déjà déplacés en masse pour prendre part au « Forum sur la consolidation de la paix au Congo » qui avait été organisé par des jeunes proches du pouvoir. Ce n’est donc pas la première fois que des citoyens congolais du Congo-Brazzaville se rendent en masse à une manifestation politique dans la région parisienne. La seule différence, et c’est une différence de taille, c’est que cette fois, ils n’ont pas été appelés à y prendre part à coups de fanfares et d’appels alléchants avec des promesses vaines de percevoir 2500 euros, avec des billets d’avion ou de train payés comme c’était le cas ce 4 avril au Palais des congrès à Paris. Ce samedi 16 mai, ils sont venus pour leurs convictions et par amour pour leur pays et non pour l’appât du gain. Ceci nous confirme bien qu’aujourd‘hui le fait de disposer d’importants moyens matériels et financiers ne donne pas un avantage concurrentiel au candidat Denis SASSOU-NGUESSO dans cette élection. Bien au contraire. En répondant massivement présents les Congolais de la Diaspora ont voulu savoir quels étaient les enjeux des semaines et des mois à venir et surtout quelle est la stratégie du Front de l’opposition des partis de l’opposition. Ils ont voulu poser toutes les questions qui les préoccupent et savoir jusqu’où ira ce Front des partis de l’opposition. Sera-t-il capable de mobiliser des foules tout en respectant son unicité d’actions, maintenir la cohésion du groupe, tenir dans la durée et continuer à parler d’une même voix jusqu’à la victoire finale ? Les Congolais de la Diaspora ont également voulu profiter de cette rencontre pour marquer leur soutien au Front de l’opposition et apporter des propositions concrètes. A l’issue de cette rencontre riche en émotions, la principale question reste celle de savoir si Guy Romain KINFOUSSIA qui dirige ce Front des partis de l’opposition (une association de circonstances et sans lendemain selon son Porte-parole Pascal TSATY MABIALA) pourra-t-il compter sur l’ensemble de son groupe ? Pas si sûr. Et pour cause, chacun a pu noter que TSATY MABIALA ou plutôt le candidat qu’il soutient n’excluait pas d’aller aux élections le 12 juillet (pour accompagner SASSOU si leurs conditions à eux, qu’ils négocieraient secrètement avec SASSOU sont remplies ? Un bon positionnement en récompense leur sera-t-il accordé en qualité d’accompagnateur et de second à cette élection tronquée ?). Quoi qu’il en soit, TSATY MABIALA, sans doute un peu à contretemps, a semé le trouble lorsqu’il a voulu expliquer (très maladroitement) qu’il n’excluait pas d’aller aux élections le 12 juillet prochain, dévoilant ainsi, du moins en partie, la stratégie de son parti (qui ne s’inscrit manifestement pas dans la stratégie globale du Front ; ce qui lui a valu d’être copieusement conspué par la salle). Comme lors des élections législatives de 2007, l’UPADS de TSATY MABIALA (sous le prétexte fallacieux de ne pas appliquer la politique de la chaise vide ?) risque cette fois encore de prendre le contre-pied de l’ensemble du Front et aller accompagner SASSOU aux élections.. Une attitude égoïste qui va totalement à l’encontre des attentes des Congolais, voire même de ses militants, et qui menace dangereusement l’unité de ce Front. En cette période ultra-sensible, l’UPADS serait-elle donc devenue une sorte d’épine sous les pieds pour l’opposition congolaise ? Nous attendons donc de voir ce qui va se passer dans les jours à venir. Je rappelle que lors du dernier déplacement de SASSOU dans le département de la Lékoumou, trois personnalités de l’UPADS, notamment Jean ITADI, Clément MOUAMBA et Martial ICKOUNGA s’étaient déjà illustrées, allant jusqu’à rejoindre SASSOU à Dolisie pour l’accompagner à Sibiti. Quant à Mathias DZON (le candidat déclaré de l’ARD), chacun a pu noter qu’au-delà des simples déclarations d’intentions, ce n’est que très timidement qu’il a réaffirmé sa volonté de ne pas aller aux élections le 12 juillet si les conditions de transparence électorale ne sont pas réunies. Or chacun sait très bien que dans la perspective de cette élection dont le premier tour est déjà fixé au 12 juillet, aucune condition de transparence ne sera jamais remplie. Encore qu’au Congo un miracle de dernière minute n’est jamais à exclure, une foudre peut donc encore s’abattre dans le pays pour faire infléchir le pouvoir et le stopper net dans sa fuite en avant. Sauf miracle donc, Mathias DZON reste lui aussi très flou.. En tout cas, il a été peu convaincant sur cette question centrale. La date d’ouverture officielle des dépôts de candidature étant semble-t-il fixée au 26 mai, les Congolais seront donc bientôt fixés sur cette question de la participation ou non de ces deux principaux candidats déclarés du front des partis de l’opposition. Ils ont pris un engagement solennel devant le peuple congolais, ils l’ont fait librement et sans contrainte, alors wait and see. Au sortir de cette rencontre, après avoir entendu tous les intervenants, nombre de participants ont estimé que seuls le général NGOUELONDELE-MONGO, Guy Romain KINFOUSSIA et Clément MIERASSA ont apparu plus sincères à leurs yeux. Ils étaient parfaitement en phase avec l’auditoire et ont expliqué clairement leur vision des choses. Grâce à sa brillante intervention, Clément a donné l’agréable impression de bien maîtriser le dossier. En tout cas il a apporté un bel éclairage de la situation et son intervention était très appréciée. Quant au général NGOUELONDELE-LONGO et Guy-Romain KINFOUSSIA, il faut dire que depuis qu’ils martèlent invariablement, non sans un brin de courage politique, qu’il n’y aura pas d’élections le 12 juillet (les conditions de transparence électorale n’étant pas réunies), c’est le général Emmanuel NGOUELONDELE-MONGO et Guy-Romain KINFOUSSIA qui monopolisent l’attention des Congolais et cela s’est encore vérifié ce samedi dans la grande salle de l’Espace Charenton où les Congolais de la diaspora de France étaient venus très nombreux pour les voir et les écouter, notamment après leurs brillantes interventions devant l’esplanade du stade Alphonse MASSAMBA-DEBAT (à Brazzaville) au lendemain du monologue du 14 avril, et plus dernièrement l’intervention du général à Besançon (le 8 mai), et surtout après son interview explosive sur 3A Télé-Sud à la veille même de cette rencontre avec la Diaspora. Très courageux à tous points de vue, le général Emmanuel NGOUELONDELE-MONGO et Guy-Romain KINFOUSSIA bousculent très clairement les codes de la politique congolaise. Les deux hommes sont en phase avec les aspirations du peuple et ils déchaînent désormais les passions. Ils sont devenus en l’espace de quelques années l’espoir de tout un peuple. Les héros des Congolais aujourd’hui, ce sont eux.. Grâce à leur courage, ils sont devenus, sans aucun conteste, les hommes de la situation (ils étaient les stars de cette journée).. Pour autant le plus dur reste à faire. Il convient en effet de s’interroger sur leur capacité à impulser la dynamique du mouvement en passant enfin des paroles aux actes. Comme on dit, il y a un temps pour parler et un temps pour agir. Le peuple est prêt. Le véritable ciment du combat qui va s’ouvrir dans les prochains jours reste donc l’unité parfaite du front de l’opposition. Cette unité parfaite des membres du F.P.O.C. est bien entendu loin d’être acquis aujourd’hui comme en témoigne par exemple l’indignation exprimée publiquement par les partisans de Marcel GUITOUKOULOU, membre de ce Front des partis de l’opposition et personnage énigmatique du microcosme politique congolais. Il n’a pas été associé à cette rencontre alors qu’il est bien présent en France, et son absence aux cotés des autres membres du Front continue de susciter de multiples interrogations (a-t-il eu peur d’affronter la Diaspora après la vive polémique née autour de l’affaire dite des « fonds de Bongo », pour ne pas gêner les autres membres du Front?). Toutes approximations qui persistent peuvent donner lieu à des frictions au sein de ce Front. A noter par ailleurs que le général Anselme MACKOUMBOU KOUKA qui se trouve actuellement à Paris où il est venu assister au baptême de ses petits-enfants (rien de plus normal), n’a cependant pas jugé utile d’envoyer un petit message de soutien à cette rencontre.
Bienvenu MABILEMONO Secrétaire général du M.U.D.C. |
Omar Bongo aurait quitté l'Espagne pour le Gabon ; il est curieux de constater qu'il n'est pas resté très longtemps à Madrid. Il est revenu, discrètement faire sa pêche à la ligne à Franceville. On ne prend pas des vacances au sommet de l'Etat de la sorte sous prétexte que sa femme est morte. Ce n'est pas le premier président à avoir perdu une épouse. C'est vrai que toutes les tracasseries juridiques, toute l'émotion autour de la mort d'Edith, auront affaibli psychologiquement le roi des Tékés mais on est mieux que chez soi donc le voyage en Espagne avait forcément un autre but en dehors de l'aspect médical. C'est ainsi que les officiels du Gabon ont d'abord expliqué l'absence mystérieuse de la défunte Edith. On la disait fatiguée après une campagne présidentielle harassante mais en fait, on l'avait soustraite des yeux du public parce qu'elle était très malade et qu'elle délirait parce que le cerveau était atteint. Le prétexte du repos ou des vacances, on doit s'en méfier. En effet, nous avions du mal à comprendre pourquoi le mollah Omar Bongo beaucoup plus âgé que sa femme n'était pas fatigué...
Omar Bongo Ondimba serait rentré discrètement à Franceville. Seules quelques personnes très proches sont au courant et cela ne sent pas bon pour nos frères politiques du Gabon dans l'opposition car son retour ne peut signifier qu'une chose : il reprend les choses en main et on peut se demander s'il a vraiment cessé de les régir à distance. Souvenez-vous ce qui s'était passé quand il est allé au chevet d'Edith au Maroc, à Rabat. Il a dû retarder l'annonce de la mort de sa femme, le temps de résoudre certaines formalités liées à sa mort comme les problèmes d'héritage avec son très charismatique beau-père, monsieur Denis Sassou Nguesso. Sans oublier l'éineuse question du sépulcre de la femme la plus célèbre de l'Afrique...
La seule hypothèse qui vaille est qu'il doit peut-être savoir qu'il est très malade au point où ses jours seraient comptés et qu'il aimerait tester l'après-Bongo Ondimba ; ce que pourrait devenir le Gabon sans yaya Bongo et il doit certainement préparer un plan pour briser ses adversaires politiques en faisant semblant de ne pas être sur place. Il est bon que le peuple gabonais le sache pour qu'il reste vigilant... Le chat fait semblant de ne pas être là pour que les souris sortent et ensuite... couic ! Il faut suivre de pès ce qui va se passer ces jours-ci a Gabon.