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Le message du Comité directeur de l’Union Patriotique pour le Renouveau National (UPRN) du président Mathias Dzon, a dévoilé le 30 mai 2009 à Brazzaville, le détournement au Trésor public de 100 milliards de FCFA pour la campagne présidentielle du candidat Denis Sassou Nguesso en juillet 2009 au Congo Brazzaville.
Cette annonce de l’UPRN a été faite lors de l’assemblée générale de la fédération de Brazzaville qui a appelé le peuple congolais, les patriotes des démocraties à une rupture véritable, un changement de politique et des hommes chargés de mettre en œuvre cette politique qui dure depuis 35 ans.
« Quant à l’Etat, il est devenu la propriété privée d’un clan arrogant qui en fait à sa tête, y compris l’utilisation à son seul profit et bien souvent pour des futilités, les fonds publics. Le président de la République qui a arrêté, peut-être sans s’en rendre compte, le fonctionnement de l’Etat et de son administration, passe le plus clair de son temps dans son village natal et dans une promenade de campagne qui ne dit pas son nom ». Selon certaines sources, cette campagne a occasionné une sortie massive des fonds du Trésor public de l’ordre de 100 milliards de FCFA.
Cet argent sert, entre autres, à charrier, depuis Brazzaville, des badauds affamés vers les lieux de destination. Il en a été ainsi dans le Niari et de Bouenza, à Pointe-Noire et à Kinkala. Il en est de même ainsi dans les deux Cuvettes, la Likouala et les Plateaux. Pour 2000 à 5000 FCFA, de nombreux jeunes et même des adultes embarquent dans des bus et des trains pour aller acclamer, le cœur serré, le monarque en fin de parcours qui fait des adieux.
Un fait outrageant pour notre peuple : des sbires à qui l’on a pris soin de remettre des fonds tirés du Trésor, brandissant sans vergogne cet argent aux pauvres habitants croupissant dans la misère la plus crasse comme don à Sassou Nguesso pour sa réélection. Une telle pratique constitue une véritable honte pour ces concepteurs dont lui-même Sassou Nguesso, mais surtout, une provocation inacceptable à l’endroit des milliers et des milliers de Congolais qui vivent dans l’angoisse du lendemain.
Il s’agit là d’un crime ignominieux que nous nous devons de dénoncer avec fermeté. Cette duperie machiavélique s’ajoute à la menace constituée par :
Le recrutement de nombreux mercenaires ;
L’entretien de milices lourdement armées à Tsambitso ;
L’achat massif des armes de guerre à la Corée, à la Chine ; les entrepôts d’Oyo et des environs sont aujourd’hui saturés.
Nous sommes convaincus que notre peuple saura prendre ses responsabilités historiques. La prochaine élection présidentielle constituera assurément le temps de la revanche du peuple qui attend depuis 35 ans un changement de sa situation. Ce changement aura lieu.", a notifié le Comité directeur de l’UPRN.
« C’est par les conditions de transparence et d’équité du scrutin que la revanche du peuple sera implacable. Voilà pourquoi l’UPRN, au sein de l’Alliance pour la République et la Démocratie et du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC) se bat pour que les conditions permissives d’une bonne élection soient réunies, à savoir un recensement administratif spécial, des listes et des cartes électorales fiables, une commission électorale indépendante, une loi électorale conforme à la constitution, une traitement égal de tous les candidats ».
L’UPRN a dénoncé également les multiples entreprises actuelles du pouvoir du RMP et de l’INP inacceptables qui constituent un passage en force de Denis Sassou Nguesso.
Article Proposé par: UPRN
Dans de précédents articles, vous avez appris qu'après son père, le président Omar Ondimba Bongo, son fils Ali Ben Bongo était aussi admis à l'hôpital américain de Neuilly. Si les médias ont fini par lever en partie le secret médical (car on ne nous a pas tout dit, vous vous en doutez sur l'origine de la maladie du père), est le black-out sur celle du fils ! Pourtant,ce sont des hommes publics et on devrait savoir de quoi ils souffrent. Pourquoi font-ils de leurs maladies des secrets d'Etat ? Veulent-ils passer pour des surhommes - comme si leur félicité financière entraînait ipso facto une santé de fer. Certes, ils ont les moyens de s'offrir les meilleurs médecins du monde mais ils sont humains comme vous et moi et de plus, la maladie ne choisit pas en fonction de la fortune qui elle va affecter. Nous déplorons simplement le fait que ces hommes politiques ne construisent pas d'hôpitaux dignes de ce nom pour que le peuple puisse se soigner dans de bonnes conditions ; ce qui ferait qu'ils se fassent soigner chez eux car madame Elliot Marie, ministre de l'intérieur, se fait soigner chez elle, dans son pays et non chez les autres. Vous n'avez pas oublié l'épisode de l'hospitalisation d'Edith Bongo à Rabat au Maroc. Ils n'ont pas honte, nos hommes politiques au Gabon comme au Congo ou ailleurs dans ces pays producteurs de pétrole du golfe de Guinée. Le fait que nos hommes politiques se font soigner l'étranger est un aveu sur la qualité médiocre de nos hôpitaux.
Pour la petite histoire, Ali Ben Bongo serait diabétique et souffrirait aussi d'hypertension ; ce qui laisse supposer des problèmes cardiovasculaires. L'énorme tension de ces derniers jours qui semblent résonner comme les prémisses d'une fin de règne pour son père, Ali Ben Bongo s'est tellement senti proche du pouvoir que son organisme a accusé le coup car le pouvoir est lourd à porter et n'est pas Bongo Ondimba n'importe qui, lui qui est assis sur le fauteuil présidentiel depuis 42 ans et qui souffrirait d'un cancer des intestins. Hélas, pour une fois qu'on nous donne une telle information par la presse, nous avons des raisons de douter à la fois de sa véracité et de sa complétude.
Au moment où je vous écris, la garde présidentielle supervise les préparatifs du quarante-neuvième anniversaire de l'indépendance du Gabon qui aura lieu le 17 août 2009. Quarante-neuf ans d'indépendance et pas un seul hôpital digne de ce nom dans ce riche pays frontalier du Congo. On va dépenser des milliards pour une fête d'apparats au lieu de construire des hôpitaux pour soigner le peuple. Espérons au moins que le père et le fils seront là pour admirer leur chef-d'oeuvre social à l'envers ce 17 août 2009...