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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 08:14
La nouvelle vient de tomber comme un coup de la guillotine ! A ceux qui doutent encore que les sources de DCB sont sérieuses, je renvoie à une rumeur qui nous était parvenue d'une personne très proche du pouvoir à propos d'un projet concernant l'élimination d'Ange Edouard Poungui à l'élection présidentielle. Les 42 abonnés à la newsLetter qui reçoivent les articles de notre blog se souviendront certainement de l'article doit lequel j'avais prédit que Sassou Nguesso manigançait l'invalidation de la candidature à l'élection présidentielle de monsieur Ange Edouar Poungui. C'est désormais chose faite ! La Cour Constitutionnelle a demandé la justification d'une résidence ininterrompue aux candidats. Déjà que le Comité de soutien d'AEP avait des inquiétudes quant à l'institution qui délivrait le précieux césame, il faut ajouter qu'il estimait que la résidence ininterrompue exigée par le pouvoir n'avait aucun sens puisque même monsieur Denis Sassou Nguesso qui avait passé un long séjour au Maroc au chevet de sa fille entre autres séjours, ne pouvait justifier d'un séjour ininterrompu. Exercice diplomatique  innovante oblige ! Cependant, Sassou Nguesso peut arguer que ne comptent pas les séjours professionnels sinon il aurait invalidé la candidature de Mathias Dzon...
La deuxième trappe vient d'être ouverte par Gérard Bitsindou, président de la  Cour Constitutionnelle. Evincés de la course à la poursuite du fauteuil sacré : Poungui, Guitoukoulou, Moukouéké et Ngouolali ! Ils reste donc treize candidats. Si monsieur Denis Sassou Nguesso allait jusqu'au bout de sa logique, il pourrait bien s'exclure lui-même pour non quitus moral et non déclaration de ses revenus fiscaux et de ses biens. Mais ça, c'est une autre histoire ! Un roi congolais ne se fait pas hara kiri !
Normalement, il devrait exister des voies de recours ; or, rien n'est prévu comme voie de recours dans la loi sassouiste relative à l'élection présidentielle. Encore une invention de la nguessologie que l'on ne retrouve nulle part ailleurs.
AEP n'était donc pas un faire-valoir électoral comme il aimait à le dire, lui qui était déterminé à s'asseoir sur le fauteuil présidentiel.
Voilà un élément qui va démontrer aux sceptiques que monsieur Sassou Nguesso n'a aucun parent quand il s'agit de conserver son pouvoir. En matière de pouvoir suprême, Sassou Nguesso est le seul parent de Sassou Nguesso !
L'UPADS, le plus grand parti du Congo, comme le MCDDI et le RDD n'a donc pas de candidat à l'élection présidentielle ! Quelle ironie du sort !  Désormais, chers candidats, il vous faudra prévoir ce coup électoral et vous installer deux ans au pays avant une élection présidentielle, la seule qui soit affublée d'un condition de résidence... Sassou Nguesso ne plaisante pas avec la loi quand il s'agit de frapper les autres ! Eh oui ! Un roi est au-dessus de la loi. Voilà ce que ça vous coûte, peuple congolais de ne pas être exigeant car quand Sassou Nguesso viole sa propre Constitution, qui se plaint ? MOI  !
Que Pougnui appelle à un report de voix sur les deux candidats du front qui restent, à savoir Mathias Dzon et Kinfoussia. Si l'UPADS avait pris Sassou au sérieux, elle aurait tenu compte de cet aspect dans le choix de son candidat. Faut-il voir dans l'invalidation de monsieur Ange Edouard Poungui le fait que l'UPADS est désorganisée ou que son équipe de campagne aura manqué de vigilance ?
Il y a eu l'élimination par l'âge et enfin par la résidence. Dzon a le chemin libre pour affronter monsieur Sassou Nguesso. A moins que le cobra royal n'invente un autre prétexte pour éliminer ce candidat. Qui sait ? Peut-être projette-t-il tout simplement comme Dzon le redoute lui-même, de l'assassiner au cours de la campagne !
Qu'Ange Edouard Poungui prenne son mal en patience : au prochain mandat, Sassou aura gommé la condition de l'âge car il dépassera lui-même les 70 ans. Il lui suffira de passer les deux ans qui précèdent l'élection présidentielle au pays pour se portes candidat. Cependant, sept ans, c'est long. Beaucoup trop long. Qu'il se batte, change de conseillers et travaille à la réorganisation de son parti qui en a bien besoin.
Poungui estimait que c'était le moment de prendre le pouvoir ; Sassou Nguesso en a fait un moment raté, un moment où le rêve a été permis puis paf le faiseur de rêves a retiré la couette pour mettre fin au rêve. C'est le moment de se remettre en question car Sassou Nguesso est un malin et il vient de créer son MOMENT à lui, un moment où il fait échec et mat à trois des plus grands partis du pays pour justifier son élection au premier tour. Trop fort, muana mama Mouébara !
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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 22:52
Les médias français sont parmi les plus sérieux de la planète. Aussi, a-t-on maille à comprendre qu'ils aient annoncé la mort de Bongo le dimanche  7 juin 2009 - en pleine campagne europpéenne, brûlant la politesse au gouvernement gabonais - alors même que le premier ministre Ndong affirmait ne pas être au courant.
Pascaline est resté au chevet de son père jusqu'à son dernier souffle ; on se demande quels secrets le vieux sage téké a bien pu lui confier.- car c'est elle qui a recueilli les dernières paroles d'Omar Bongo. Tout est-il que l'aile qu'elle représente voulait différer pour longtemps la mort du président au règne le plus long en Afrique pour trouver le moyen d'évincer son frère Ali Ben Bongo qu'elle ne soutiendrait pas pour succéder à son père. Selon le journal Libération, c'est lui, Ali Ben Bongo, qui a vendu la mèche à la presse pour casser la dynamique que sa soeur voulait mettre en scène. Vous vous en doutez : il y a guerre de succession sous obsèques. Les tractations entre le camp des rénovateurs représentés par Ali Ben Bongo et celui des conservateurs incarné par Pascaline, Ping et Poungui vont bon train. On se demande si finalement le sang va l'emporter sur l'alliance car  qui de son frère, de son époux ou de son ex-époux Ping, Pascaline Bongo va-t-elle soutenir.
Cependant, on va peut-être aller aux élections et là Pierre Mamboundou qu'on dit avoir battu le défunt Omar Bongo deux aux élections présidentielles pourrait avoir une carte à jouer - à moins que les Fangs ne parviennent à reconquérir le pouvoir par Mba Obame ou le soldat Ngari soutenu par Sassou Nguesso ; ce qui est une autre histoire, vu qu'ils font l'unanimité du sud contre eux. Affaire à suivre...
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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 22:03

BONGO mort, SASSOU jubile et au Gabon il a déjà fait son choix !

 

La succession du feu-Président gabonais El HADJ Omar BONGO ONDIMBA n'est visiblement pas seulement une affaire gabono-gabonaise, elle déchaîne les passions en France et même dans la plus haute sphère politique congolaise.

 

En bon observateur avisé, j'ai donc décidé de lever le voile sur les différentes manoeuvres qui ont cours actuellement à Brazzaville autour de cette succession gabonaise.

 

Tout le monde a pu voir à la télévision congolaise les images d’un SASSOU souriant en compagnie tour à tour du roi MAKOKO de Mbé et de la reine NGALEFOUROU de Ngabé. Le premier était accompagné de David Charles GANAO, le vieux Batéké de Djambala, alias le vieux MANOIR (le grand frère téké du feu-Président Omar BONGO ONDIMBA) et la seconde de Célestin GANGARA NKOUA (le vieux sorcier téké de NGO – le grand-frère de Joseph MIOKONO -, celui-là même qui avait prédit en 1991 la fin de SASSOU I dans des termes qui restent encore gravés dans notre mémoire collective ; et qui est aujourd'hui le Président de son Conseil économique et social). 

 

Alors, Pourquoi SASSOU et GANAO ont-ils quitté précipitamment Libreville pour venir se montrer en compagnie du roi MAKOKO et de la reine NGALEFOUROU alors que les obsèques d'Omar BONGO ONDIMBA n'étaient pas encore terminées ? Que nous cache-t-on derrière cette mise en scène ?  

 

En fait c'est très simple. Depuis quelques temps, les relations entre le feu Président Omar BONGO ONDIMBA et son beau-père, Denis SASSOU NGUESSO étaient au plus mal. A tel point que pour la présidentielle prévue en juillet 2009, bien longtemps avant sa mort ''surprise'', tous ceux qui étaient proches de BONGO, y compris bien entendu son grand-frère téké, Davis Charles GANAO qui avait élu domicile à Libreville depuis 1997, savaient que BONGO avait déjà pris cause et partie pour son petit-frère téké, Mathias DZON.

 

C'est d'ailleurs ce qui expliquait en grande partie l'assurance qu'affichait ce dernier avec une certaine arrogance qui frisait l’hilarité. Et c'est justement cette arrogance et ce manque d'humilité qui ont poussé le vieux patriarche Batéké Charles David GANAO à soutenir SASSOU (qui sait mieux respecter les aînés et s’humilier quand ses intérêts sont en jeu) contre la volonté de BONGO et donc à ne pas soutenir DZON, jugé trop vaniteux et orgueilleux. De plus, un vieux contentieux oppose DZON et ces autres frères tékés, notamment des Plateaux. Ces derniers n’ont jamais pardonné à DZON d’avoir voulu créer du temps où il était le puissant ministre des Finances, un deuxième royaume téké à Mbaya, opposant ainsi le très respecté roi de Mbé à son cousin, le vassal de Mbaya. C’est sans doute la raison pour laquelle DZON n’a jamais rendu visite au roi de Mbé et à la reine NGALEFOURI. Et aujourd’hui encore, bien qu’il veuille se poser en candidat des Batékés, DZON n’a pas jamais jugé nécessaire d’aller prendre la bénédiction du roi de Mbé et de la reine NGALEFOUROU. Ce qui est interprété par les sages Tékés comme une marque d’orgueil sans limite et un manque de respect impardonnable de sa part.     

 

Jusqu'à la mort de BONGO, le roi MAKOKO et la reine NGALEFOUROU ne voulaient plus entendre parler de SASSOU qui avait tout fait pour affaiblir l’influence et voler les pouvoirs mystiques des héritiers de l’interlocuteur de DE BRAZZA. Et maintenant que BONGO est décédé, GANAO qui a maintenant les mains libres a vite sauté sur l'occasion pour réconcilier le roi de Mbé et son épouse, la reine de Ngabé avec SASSOU. La décision a donc été prise lors d'une réunion tenue secrète à Libreville en marge des obsèques de BONGO, d’organiser une rencontre à trois à Mpila entre SASSOU, le roi MAKOKO et la reine NGALEFOUROU en présence de GANAO, qui devait ainsi sceller la réconciliation entre les trois personnages. Il faut dire que depuis qu'il était rentré en conflit ouvert avec le roi de Mbé et son épouse, la reine de Ngabé, SASSOU vivait un véritable enfer sur terre car dit-on ses nuits étaient devenues cauchemardesques : une voix mystérieuse lui disait dans son sommeil que tant qu'il ne se serait pas réconcilié avec ces deux notables tékés, il ne sera pas réélu en 2009. Et comme l'homme est très superstitieux, on peut imaginer que ses nuits étaient très agitées.

 

C'est ainsi que dès son arrivée à Brazzaville, le vieux patriarche Batéké dépêcha véhicules et chauffeurs à Mbé et à Ngabé pour faire venir le roi et la reine à Brazzaville. Mais contrairement à ce que pensaient sans doute SASSOU et son puissant soutien téké (GANAO), les choses n'étaient pas aussi simples, notamment du coté de la reine. En effet, s'il était relativement facile de convaincre le roi de faire le voyage de Brazzaville, la reine en revanche ne voulait rien savoir (est-ce parce que le général Raymond Damase NGOLLO, l’enfant du village, qui y séjourne régulièrement y aurait fait un grand travail de terrain contre SASSOU ?). C'est finalement sur l'insistance de Célestin GANGARA NKOUA qui a longuement supplié son entourage qu'elle a fini par consentir à se rendre à Brazzaville pour écouter par politesse ce que le Président de la République avait de si important à lui dire. Mais elle a cependant exigé et obtenu qu'elle ne soit pas reçue en même temps que son mari, le roi MAKOKO. C'est qui explique que l'on a pu voir à la télé que les deux personnages étaient reçus en audiences séparément, le premier en présence de GANAO et la seconde en présence de GANGARA NKOUA.

 

Et pour exprimer sa joie après cette réconciliation (qui serait donc selon lui synonyme de sa réélection le 12 juillet 2009), l'homme des masses a offert à chacun de ses deux invités un PICK UP HILUX flambant neuf, sorti tout droit de la CFAO (qui appartient à François PINAULT, l'ami de son ami CHIRAC, ne dit-on pas que les amis de nos amis sont nos amis ?) accompagné naturellement d’une enveloppe bien garnie. Opération réussie et  tout le monde était content.

 

C'est donc tout heureux que SASSOU et GANAO ont repris leur avion pour rejoindre Libreville après avoir scellé la réconciliation tant souhaitée par SASSOU avec le roi téké et sa reine. Ragaillardi par cette réconciliation inespérée, SASSOU sait que son principal challenger DZON est définitivement lâché par les siens (GANAO, GANGARA NKOUA, Florent TSIBA, André OKOMBI SALISSA, Marcel TSOUROU...) à cause de son orgueil, de son manque d'humilité et surtout de son manque de sagesse, et n'a plus désormais son seul soutien de poids après le décès d'Omar BONGO (qui avait déjà clairement pris cause et partie pour lui). Pourtant, SASSOU qui sait flatter l’égo de ses adversaires en leur faisant miroiter monts et merveilles continue d’envoyer nuitamment des émissaires auprès de DZON pour lui demander de se retirer et une fois qu’il sera réélu, il lui renverra l’ascenseur (un poste de Premier ministre avec les pleins pouvoirs. Mais pour l’instant ce dernier refuse comme par un dernier sursaut d’orgueil, mais jusqu’à quand ?). Les Tékés divisés et incapables de former un bloc uni (tant pis pour eux), SASSOU se sent à nouveau pousser les ailes (diviser pour mieux régner) et veut désormais empêcher le clan BONGO et les tékés (ses ennemis jurés ?) de prendre la succession au Gabon. C'est ainsi qu'en bon prince machiavélien manœuvrier agissant dans l’ombre comme en son habitude, il tire les ficelles et milite activement pour l'installation au pouvoir du général Idriss NGARI (un homme des armes comme lui et d'ethnie Fang). SASSOU ne veut surtout pas voir Ali ben BONGO ONDIMBA succéder à son père, pas même l'actuel compagnon de Pascaline BONGO (le totem de son père), Paul TOUNGUI (actuel ministre des affaires étrangères) et encore moins l'ex-mari de cette dernière, Jean PING (l’actuel parton de l'Union africaine). Donc pendant qu'il montre des signes d'affection envers Pascaline BONGO au grand jour, comme un bon sorcier mbochi, eh bien, dans l'ombre et très secrètement, il la poignarde dans le dos en militant pour le principal rival du clan BONGO, le général Idriss NGARI. Voilà qui ne doit pas faire plaisir à Claude GUEANT, à Robert BOURGI et aux réseaux françafricains qui souhaiteraient voir Ali Ben BONGO ONDIMBA assurer la continuité de l'œuvre de son défunt père. Une attitude qui risque de lui coûter très cher, lui qui ne cache pas son ambition de devenir le nouveau parrain africain de la Françafrique.  

 

Pour terminer, il convient de noter que SASSOU qui envisage de glisser le pouvoir à ses enfants et neveux au Congo après sa mort s'oppose aujourd'hui à ce que le clan BONGO puisse conserver le pouvoir au Gabon. Les congolais sauront s’en souvenir le moment venu.

 

Sébastien KEBARA

 

L’observateur avisé
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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 11:27

Décret n° 2009-167 du 8 juin 2009 portant nomination des membres de la commission nationale d'organisation des élections.

Le président de la République, 

Vu la Constitution :

 

Vu la loi n°9-2001 du 10 décembre 2001 portant loi électorale telle que modifiée par la loi n°5-2007 du 25 mai 2007 :
Vu le décret n°2001-587 du 20 décembre 2001 fixant l'organisation et le fonctionnement de la commission d'organisation des élections et les modalités de désignation de ses membres tel que modifié par les décrets 2007-281 du 26 mai 2007 et, n°2009-154 du 18 mai 2009 ;
Vu le décret n°2007-615 du 30 décembre 2007 portant nomination des membres du gouvernement.

En conseil des ministres.

Décrète :

- Article premier : sont nommés membres de la commission nationale d'organisation des élections :

I. Coordination 

Bureau

Président : Henri Bouka
1er vice-président : Hyacinthe Ongotto
2e vice-président : Clément Nguebo
3e vice-président : Céphas Germain Ewangui
Rapporteur général : Christian Oba
Trésorier : Nicolas Okandzi (cet homme est un assassin notoire qui a été acquitté par le pouvoir et comme Judas, c'est lui qui tiendra les cordons de la bourse !)

Membres : 

Gabriel Batsanga
Noël Loutounou
Corneille Batamio
Daniel Pandi
Modeste Mbossa
Mme Bangui née Goma Ékaba 
Antoine Marie Aïssi
Le président du comité technique
Le président du comité de suivi et de contrôle

II. Comité technique

Président : Gaston Ololo
1er vice-président : Antoine Evoundou
2e vice-président : Michel Kayou
3e vice-président : Mme Nitou née Kibelelo Lucie
4e vice-président : Saturnin Ntari
5e vice-président : André Kamba
6e vice-président : Elvis Girel Tsalissan Okombi
7e vice-président : Germain Loubota
Rapporteur général : Charles Nganfouomo
Trésorier : Denis Édouard Okouya
Membres : Les quatre présidents des sous-commissions

A. Sous-commission des opérations électorales

Président : Fidèle Angama
Vice-président : Armand Tsono
Rapporteur général : Jacques Obounga

Membres : Martin Ndombi
Jérôme Ayina
Obami Mongo
Éric Ndangui
Alphonsine Akobe Opangana
Florent Boloundza
Jean Louis Okotaka Ébalé
Godefroy Mamboula
Annie Christelle Massengo
Marcel Mokoko
Boukono Bantsimba
André Georges Sasse

B. Sous-commission communication

Président : Parfait Motombissa
Vice-président : Théodore Ngobila
Rapporteur général : Raphaël Bouanga Goma

Membres : Albert Kimbouala Mboungou
Samuel Mahoungou
Aline France Étokabeka
Godefroy Yombi
Sébastien Otantsoui
Ndengue née Kongo Line Georgette
Norbert Ondaye
Okousse Ngatso
Guy Paulin Oba
Lucie Bakoukas
Jean Ampha
Gilles Nzouzi
Jean Paul Bongo

C. Sous-commission matériel et transport


Président : Casimir Eweleka
Vice-président : Jean De Dieu Dao Ifounde
Rapporteur général : Symphorien Kanga

Membres : Daniel Mouangoueya
André Bernard Awandza
Dieud Zanza
Alain Engambe
Micheline Nguessimi
Gaëtan Malonga
Jean Louis Eckouomo
Laurent Pambou
Augsute Mouniaka
Sheri Mubuma Goma-Kanh'a
Jean Marie Bobesso 
Aimé Onlabi
Christian Ngaud Ngolo

D. Sous-commission sécurité


Président : Chef d'état-major général des Fac
1er vice-président : Commandant de la Gendarmerie
2e vice-président : Directeur général de la Police
Trésorerie : Directeur des opérations de l'état-major général

Membres : Chef d'état-major général adjoint des Fac
Chef d'état-major des armées (Terre-Air-Mer)
Directeur général de la surveillance du territoire
Directeur général de la sécurité civile
Commandant des unités spécialisées de la police
Directeur général des renseignements extérieurs
Directeur général des renseignements militaires
Directeur central de la sécurité militaire

III- Comité de suivi et de contrôle

A- Bureau

Président : Bernard Tchikaya
1er Vice-président : Marcel Banzouzi
2e Vice-président : Vincent de Paul Taty
3e Vice-président : William Bouaka
4e Vice-président : Eugène André Ossete
Rapporteur général : Pascal Andjembo
Trésorier : Fidèle Ndey

Membres : André Okouéré
Emmanuel Obami
Simon Pierre Ebougnaka Ngatseké
Pascal Obambi Allat
Julienne Mavoungou Makaya
Abira Galebaye
André Ekandzi
Bernard Moubielo
Serge Maurice Moussana
Bernard Mabiala 
Alain Dagouama
Jean-Paul Massamba
Serge Itoua
Ondélé Kanga
Théodore Ngoulou Pangou
Marianne Lenkouma
Eugène Kimbembe
Élisabeth Nguebila
Jean Gilbert Makita
Edgard Bassoukissa
Joseph Kikonda
Clément Koutouma
Brice Mata
Thérèse Teme
Tele Moundzele
Clément Tchitavouka
Pierre Mboungou Tsakala
Gilbert Foula Ngouari
Mikala Madingou
Joël Prosper Bonvouka
Abel Godefroiy Bouka 
Romain Mabondzo
Jean-Marie Nzaba-Nzaka
Félix Sanga
Félix Élongo
Bonaventure Boudzika
Bambi Clotaire Kimpoudi
Antoinette Mitela 
Lecka Lekanga
Roger Mompelet
Jean Raymond Bakala
Pierre Makaya-Nioka
Alphonse Ndinga
Gabriel Locko
Naasson Loutété-Dangui
Lessita Otangui
Eugène Sama
Paul-Gomez Ollamba
Charles Maurice Ayessa
El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka
Gislain Galebale
Paul Hervé Kengouya
Jean Ngouembe
Justine Ngouapolo
Irène Poos Boumba
Martin Itoua
Samuel Nzingoula
Valérie Antoinette Ossié
Martin Okana
Doumani née Sayi Mpou Fregate
Raymond Ibéaho Bouya
Xavier Mpougalogui
Paul Nzété
Gaston Antoine Didier Ngalebaye
Emmanuel Okandzé 
Jean-Marie Kouako
Fulbert Akouango
Jean Poaty
Ignace Tendele
Gabriel Moussiengo
André Sosoni Opa

Article 2 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistré, publié au Journal officiel selon la procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 10:48
Vous allez certainement vous poser des questions en lisant le titre de cet article mais ce n'est pas une plaisanterie  puisque Mathias Dzon a déjà fait l'objet d'une tentative d'empoisonnement selon le journal AFRICA CONFIDENTIAL n° 573 du lundi 15 juin 2009. Le fait est médicalement avéré après analyse. Si le criminel récidive toujours, vous comprenez pourquoi Mathias Dzon se sent en danger, lui qui dénonce un plan ourdi par les tenants de la nguessologie pour lui faire avaler son acte de naissance au cours de la campagne. Un assassinat semble-t-il d'orès et déjà planifié...
Mathias Dzon a été  ministre des finances de 1997 à 2002. En l'an 2000, il avait mis en place un plan anticorruption qui n'avait pas plu à la mafia congolaise au pouvoir. On a essayé de l'éliminer mais ce monsieur a eu plus de chance que monsieur Justin Lékoundzou, pour ne citer que cet exemple - même si Lékoundzou comme il le dit lui-même est toujours en vie car nombreux ne sont plus de monde comme Milongo ou monseigneur Kombo.
Cependant, monsieur Sassou Nguesso ne va pas aller jusque-là car éliminer un candidat au cours de la campagne plomberait la sienne. Je sais qu'il est plus malin que ça et qu'il préfèrera tricher qu'éliminer physiquement cette personnalité gênante qui a réussi à faire peau neuve en allant se faire oublier à la BEAC où il a occupé un poste de directeur pour le Congo. Son discours séduit par son côté technique car c'est avant tout un technocrate comme Poungui qui lui aussi vient du milieu bancaire. Ce n'est donc pas un hasard si pour la presse internationale on ne retient que ces deux-là comme candidats essentiels en face de Sassou Nguesso.
Sassou Nguesso a manoeuvré habilement en bloquant le MCDDI de Bernard Kolélas en faisant de ce parti un allié qui du coup n'a pas présenté de candidat officiel et en s'aliénant le général Yhombi, l'ancien président et son RDD qui là encore, ne présentera pas de candidat, Sassou Nguesso espérant un report de voix sur sa personne. Mais personne ne contrôle le coeur des électeurs et les voix n'appartiennent à personne tant que les citoyens n'ont pas encore voté. Maintenant que tous les candidats du Front de l'opposition ont choisi de se présenter à l'élection, rien n'empêchera l'électorat de Bernard Kolélas de se reporter sur Kinfoussia car ce dernier est désormais perçu comme un traître. Tout de même s'allier avec le bourreau de tes propres frères n'est pas un acte anodin que le Pool n'aura pas à coeur de sanctionner - même si le peuple congolais a souvent la mémoire raccourci par des billets de banque quand elle n'est pas courte par absence de culture politique véritable !
Cette élection va entrer après constitution de la liste définitive des candidats dans sa phase de campagne. Toujours selon le journal AFRICA CONFIDENTIAL, les partis de l'opposition ont reçu du pouvoir une enveloppe d'un milliard de francs cfa. C'est la seule concession du Cobra royal...
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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 09:58
Il y a eu 17 inscrits sur la liste des candidats potentiels à l'élection présidentielle du 12 juillet 2009. La Constitution et la Loi sur les Partis politiques de monsieur Sassou Nguesso exigent qu'un candidat à cette élection majeure n'ait pas séjourné (plus ou moins) deux ans à l'étranger. La cour constitutionnelle a donc exigé un certificat de résidence aux candidats potentiels car la liste des 17 ne sera la liste des candidats qu'après validation et cette validation ne portera pas sur les aspects qui pourraient gêner monsieur  Sassou Nguesso mais sur ceux qui l'avantageraient assurément ; les équipes de campagne ici et là paniquent car elles ne savent pas où retirer le précieux césame  car aucun décret n'en précise les modalités de retrait (on peut supposer que ça soit le ministère de l'intérieur et de l'immigration) et c'est là que vont commencer les ennuis que j'avais prédit lorsque j'ai analysé ce texte car nous n'avons pas un seul décret d'application de ce texte et ignorons si les deux ans sont un cumul de jours ou un séjour non interrompu car la nuance a toute son importance. Si les deux ans sont un cumul de jours, nombreux seront éliminés. Or là où il y a un flou, artistique c'est quand on se demande à partir de quel instant, de quelle date choisie par rapport à quel événement que l'on observe que la question est mitigée. On pourrait croire que les deux ans soit plus de 712 jours sont ourdis sur le décompte qui court à partir du dépôt de candidature. Or, ceci, le texte ne le dit pas pas. Nous verrons à l'application selon Saint Sassou ce qu'il en sera.
Cette clause de résidence comme celle de l'âge a été introduite à des fins éliminatoires
: Sassou savait que la plupart des "poids dits lourds" de la politique congolaise après la guerre, s'étaient pratiquement - s'agissant de l'opposition - réfugiés à l'étranger. On verra comment va s'appliquer l'aspect sélectif car monsieur Sassou Nguesso peut jouer cette carte pour éliminer les candidats qui lui font vraiment de l'ombre. SELON LA TAILLE DE L'OMBRE...
La cour constitutionnelle avait fixé au 17 juin 2009 la date limite du dépôt de ce césame. Dans le même temps, on ne voit pas la même cour de moussaillons constitutionnels à la solde de monsieur Sassou exiger : l'examen du quitus moral, la déclaration des biens et le certificat médical assermenté par un collège de médecins choisis par le pouvoir. Comme quoi, c'est bien pour faire une sorte d'élimination à la carte que l'on insiste sur cet aspect. Demain, si tout se passe bien, nous aurons un diaporama plus clair des candidats à l'élection présidentielle car monsieur Sassou Nguesso aimerait bien réduire le cheptel de candidats à une dizaine...
Entre nous, qui parmi vous croirait que résider deux ans à l'étranger empêcherait un citoyen congolais de diriger la république bananière royale du Congo ? Le cas Lissouba montre bien qu'il n'y a aucun antigonisme entre la résidence et la prise du pouvoir. TOUTE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE EST LA POUR TEMOIGNER DU BON SENS, DU SENS  DU BON SENS... ET MONSIEUR SASSOU NGUESSO EST UN HABITUE DU CONTRE-SENS HISTORIQUE !
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 12:52
Un petit David de la plume, je suis.  Je combats avec l'intifada des mots un monstre politique  qui a pour lui depuis qu'il a violé la Constitution de 1992, la puissance d'un Etat  et qui comme programme affirme par la bouche de son porte-étendard  Sassou Nguesso: "Mikolo nionso, fêti na fêti" ! Le pouvoir veut absolument me faire taire. Nombreux y verraient là, la preuve de la pertinence de mes analyses et de certains secrets que je dévoile à la face du monde entier. Une avocate parisienne - certainement de confession juive à la lecture de son nom a été contactée pour défendre les intérêts d'un haut dignitaire du pouvoir de la nguessologie finissante.  Elle m'a envoyé un mail aujourd'hui. C'est une femme, une avocate a qui je n'ai pas obtempéré et qui va intenter - je le souhaite de tous mes voeux - un procès qui sera pour moi une tribune si le pouvoir m'en donne l'occasion. A ceux qui veulent me voir, à ceux qui rêvent de me rencontrer, à ceux qui sont habités par la passion du Congo comme moi, vous aurez l'occasion de voir rugir le lion de Makanda car un lion dans la jungle ne demande pas à un autre lion de le défendre. Je serai mon propre avocat...
C'est pour vous que je me bats et s'il faut aller en prison, c'est pour le peuple congolais que j'irai croupir en prison avec joie mais ils n'ont pas encore intenté et gagné le procès ! Un destin ne se refuse pas. Le plaignant est trop proche du pouvoir pour que ça ne soit pas monsieur Denis Sassou Nguesso qui l'utilise pour essayer d'éteindre la voix du Congo libre car LE LION DE MAKANDA DIT TOUT HAUT CE QUE VOUS PENSEZ TOUT BAS. Et si tous les Congolais étaient comme moi, il y a belle lurette que ce pouvoir inique aurait pris fin.
Ils s'en prennent à un petit blog et ils n'ont même pas honte - alors que tous les jours des torrents d'insanités sont déversées sur le pouvoir machiavélique de Brazzaville qui affame nos enfants et les tue en les laissant sans soins, sans eau courante et sans électricité. C'est que mes idées et les vérités que je porte ne sont pas petites et elles dérangent. Je suis un homme menacé mais je n'ai pas peur et j'affronterai seul cette bande de truands tueurs d'innocents, maîtres-chanteurs, ces corrupteurs impénitents, ces assoiffés de sang, ces voleurs et détourneurs du denier public, ces livreurs du Congo à la pègre étrangère, ces démolisseurs du Congo.
Pour l'instant, cette affaire en est à ses débuts et j'attends qu'elle prenne les contours d'une véritable affaire juridique pour vous en dire plus. La plainte, heureusement, sera portée en France car vous avez compris que le Lion de Makanda ne mettra plus les pieds au Congo au risque de se voir éliminé physiquement comme les 300 Congolais du Beach, comme Bruno Ossébi parmi tant d'autres. Je n'abandonnerai jamais la lutte tant que le Congo ne sera pas libre. Je suis une volonté inébranlable, une âme incorruptible, je suis un fils du Congo qui ne fera jamais de mal à son pays comme le font les Sassou&Nguesso, je suis le Lion de Makanda. Ce que vous voyez en France et ailleurs dans ces pays dits de vieilles démocraties est le produit de luttes sociopolitiques. Pour ceux qui critiquent mon action, pensez-vous que si mes écrits n'avaient aucune importance un pouvoir aussi puissant comme celui de Brazzaville daignerait y jetter un coup d'oeil ?
A madame l'avocate, j'attends de pied ferme votre procès et je vais vous battre devant la terre entière et cela même si vous êtes cent ou mille comme l'a fait le regretté Verschave. Lui au moins était citoyen d'une grande nation et pouvait compter sur elle ; moi, je suis Congolais et j'espère que quand viendra le moment, je pourrais compter sur mes frères de la diaspora car ils veulent d'abord me tuer intellectuellement avant de me tuer physiquement mais grâce à Dieu, ils ne peuvent y parvenir car je suis déjà mort pour le Congo  : c'est toute ma vie que j'ai mis dans ma plume, c'est tout mon être que j'ai mis dans l'intifada de la plume, pour vous, pour nos enfants, pour que demain le Congo ait un avenir. Donner ma vie pour gagner le Congo comme Ieschoua donna la sienne pour gagner l'humanité. JE SUIS LA VOIX DU CONGO LIBRE CAR L'ESPRIT DU CONGO HABITE EN MOI ET ILS NE PEUVENT LE VAINCRE... IL A SUFFI DU COMBAT D'UN HOMME, D'UN SEUL POUR QUE LE CRIME DE L'APARTHEID SOIT VAINCU. IL SUFFIRA PEUT-ÊTRE QU'UN SEUL JUSTE PARVIENNE AU POUVOIR POUR QUE NOUS SOYONS TOUS SAUVES - POUR QUE VIVE TOUT UN PAYS. Le Lion de Makanda serait-il le seul juste qui vous reste  pour empêcher que le Congo ne devienne Gomorrhe ? MOI ET LE CONGO SOMMES UN !
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 23:40
Le vendredi 12 juin 2009, une liste de candidats à l'élection présidentielle a été transmise à la Cour Constitutionnelle du Congo qui a la compétence de valider ou d'invalider les candidatures. D'orès et déjà, nous disons haut et fort que la candidature de monsieur Sassou Nguesso n'est pas valide au regard de sa propre Constitution pour plusieurs raisons : il n'a pas le quitus moral - à ce titre, il vous suffira de vous rappeler les 300 disparus du Beach et il est facile de le convaincre de haute trahison de la nation ; il n'a pas déclaré ses biens contrairement à ce qu'exige l'article 48 de SA propre Constitution. Cependant, nous savons tous qu'il sera candidat et rares ou inexistantes seront les candidatures invalidées...  Ils sont nombreux et comme un nazaréen l'avait dit : "il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus " - ici un seul ! Ce sont des ambitions qui s'expriment, certaines plus médiatiques ou plus médiatisées que d'autres. Nombreux ne tiennent qu'à la logique réductive de voix très chère à Sassou Nguesso qui a financé moult candidats originaires du sud pour affaiblir certains poids lourds comme Dzon, Poungui, Kinfoussia. Vous les reconnaîtrez à leur étiquette de "modéré" ou d'"indépendant".

Nous connaissons le programme de Mathias Dzon avec ses 100 propositions, celui de Poungui est téléchargeable sur son blog. Il nous reste à entrer en possession des autres programmes dont celui de monsieur Denis Sassou Nguesso car la Nouvelle Espérance a plutôt été un échec pour ne pas dire un tissu de mensonges et de projets inachevés...

Les candidats en lice pour la magistrature suprême :

  • Denis Sassou Nguesso (Parti congolais du travail/RMP)
  • Mathias Dzon (Alliance pour la République et la démocratie)
  • Ange Edouard Poungui (Union panafricaine pour la démocratie sociale)
  • Guy-Romain Kinfoussia (Union pour la démocratie et la République)
  • Clément Miérassa (Parti social démocrate congolais)
  • Nicéphore Fylla de Saint-Eudes (Parti républicain libéral)
  • Bonaventure Mizidy (Indépendant)
  • Christophe Moukouéké (dissident de l'UPADS)
  • Jean-François Tchibinda Kouangou (indépendant)
  • Marcel Guitoukoulou (indépendant)
  • Anguios Nganguia Engambé (indépendant)
  • Bertin Pandi Ngouari (indépendant)
  • Marion Manzimba Ehouango (Association Marien Ngouabi Ethique)
  • Joseph Hondjuila Miokono (opposant dit modéré)
  • Rigobert Ngouolali (opposant dit modéré)
  • Joseph Kignoumbi Kia Mboungou (indépendant)
  • Jean Jim Ebina (indépendant)
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 09:31
 C'est la première fois qu'une épouse de président africain et son époux meurent dans un espace de temps si court : à peine  trois (3) mois. C'est un phénomène rarissime en Afrique et même dans le monde où les veuves de présidents sont nombreuses (la veuve de Samora Machel, épouse de Mandela vit toujours). Dans cette histoire, tout est si contraire aux événements naturels : c'est la femme, Edith Bongo née Edith Sassou ,qui meurt la première - alors qu'elle est de loin, je dis bien de loin - plus jeune que son mari. Apparaît un nouveau phénomène : "La mort politique" qui est une date politiquement correcte pour annoncer la mort naturelle. Edith Bongo est-elle morte le 7 février 2009 ou le 14 mars ? Un observateur averti qui voulait me joindre n'a pas pu le faire car il avait perdu mon numéro de téléphone. C'est que sa femme est du nord -Congo et il avait surpris la conversation de sa femme avec un de ses parents au Maroc qui disait qu'elle était morte le 7 février 2009. On verra Sassou et Bongo s'installer longuement au Maroc - et il paraît que les deux protocoles avaient ordre de faire en sorte que les deux présidents ne se croisent. Il y a un moment qu'au travers des écrits de nos frères du Gabon, des rumeurs circulaient du genre : "Le torchon brûle entre Sassou et Bongo au point de nécessiter un médiateur". On sait que les plaintes venaient du beau-père qui aurait dit à Bongo selon le site du BDP : "Salaud, tu as tué ma fille !" On aurait retardé la mort d'Edith au 14 mars 2009, le temps que l'on trouve un terrain d'entente sur de nombreuses questions essentielles comme l'héritage ou le lieu de l'enterrement... C'est vrai qu'en public, les deux hommes avaient une tenue irréprochable. Diplomatie oblige. De quoi est-elle morte ? Les médias du monde entier feront un mystère de la cause réelle de sa mort - alors que comme on va le voir, le tabou sera brisé pour le décès d'Omar Bongo. Pour la première fois, les médias du monde entier donneront la cause de la mort d'un chef d'Etat africain - après que nous ayons divulgué les conséquences de sa maladie. En effet, trois plus tard, exactement le dimanche 7 juin 2009, Omar Bongo décèdera en Espagne. Là encore, le phénomène de la mort politique va décaler sa mort d'un jour, le gouvernement du Gabon ayant été vexé que les médias français les premiers annoncent sa mort, laquelle avait été supposée lors d'une émission d'Yves Calvi dans C DANS L'AIR. Vous verrez que ce phénomène deviendra à la mode et qu'on décalera à présent les dates réelles des décès de présidents africains. Ce n'est pas un phénomène nouveau puisque la date de la mort du président Marien Ngouabi avait été décalée à plus tard, le temps de trouver un scénarion à faire avaler au crédule peuple congolais...
Omar Bongo est mort - comme on constate souvent pour nos hommes politiques - à l'étranger, la conséquence d'une absence de construction d'hôpitaux dignes de ce nom, (Edith étant par ailleurs morte à Rabat, au Maroc ) - à l'âge de 73 ans après 41 ans de règne sans partage, un règne froid, un règne qui s'est écoulé lentement parce que trop long, un règne où il s'est employé à corrompre l'opposition au point de la rendre totalement inopérante avec l'argent du pétrole qui coulait alors à flot, une dictature silencieuse, corrosive, une soft dictature. On a annoncé qu'il couvait un cancer de l'intestin qui avait déjà développé des métastases. Pourtant, quand on voyait, le président omar, il dégageait l'illusion d'un homme en bonne santé. Je savais qu'il venait soigner une épaule à Lyon - dans une clinique proche du parc de la Tête d'Or. Nous ne disons pas que l'apparence d'une santé saine ne peut ne pas cacher une grave maladie mais, on a des signes - tout de même même si les présidents sont fortement maquillés pour présenter une physionomie correcte aux médias. On a vu le président François Mitterand quand il a quitté le pouvoir paraître soudainement très vieux.
Nous avons écrit à la mort d'Edith que cette histoire n'était pas terminée et elle n'est pas finie car nous allons assister après les obsèques à des problèmes d'héritage : il faudra partager le patrimoine de Bongo et sa richesse entre tous ses nombreux enfants.  Il reste encore trop de choses en jachère dans la marmite de l'histoire politique africaine si riche en rebondissements.
Dans un article envoyé par le Nouveau Denisien, nous vous avons appris que Bongo aurait dit : "Si ma femme meurt, je meurs aussi". Aurait-il volontairement arrêté de prendre ses traitements comme l'avait fait François Mitterand parce qu'il n'avait plus goût à la vie  après la mort de son épouse ? Etait-il comme certains le prétendent, la cause de la mort de son épouse ? Si tel était le cas, on peut comprendre le tourment dans lequel il a passé ses derniers jours après elle... Certes, une maladie, notamment un cancer peut se développer si vite et  entraîner le trépas mais si on arrête un traitement, les conséquences peuvent aussi être vite dramatique. Une seule chose : Omar Bongo a laissé sa femme vivre loin de lui pendant des années pour raison de maladie entre Paris et Rabat. Des rumeurs font état qu'il se pourrait qu'il ait été la victime d'une vendetta. Sa  mort est-elle liée de près ou de loin au décès de sa femme ?  On aurait ouvert du Champagne dans un pays frontalier à l'annonce de sa mort - sans doute, au Gabon aussi où l'opposition a dû se réjouir de la mort de ce dictateur feutré qui a rendu le concept de soft dictateur presque une réalité car il n'avait pas l'esprit d'un tyran avide de sang, lui qui disait souvent : "Moi au moins, je n'ai pas tué...". Certes, on dénote la mort de quelques opposants mais c'est assez rare ; lui, c'est plus la jalousie : Dindo Yogo et Madilu System en aurait fait les frais (je parle au conditionnel avec l'idée que chez nous, la rumeur est si proche de la vérité au point où les deux mots sont soeurs car au féminin). Omar, le dictateur soft, à l'accent et à l'humour ravageur, Omar, le bon vivant amateur de belles femmes, n'a plus paru en public après la mort de sa femme. Il laisse ses enfants orphelins dont les plus plus jeunes qu'il a eus avec Edith qui doivent être très malheureux car il n'est pas facile de perdre aussi rapidement son père et sa mère. Nous aurons des nouvelles quand le Gabon rouvrira ses frontières car pour l'instant, internet a été bloqué et nos amis du Gabon ne peuvent nous informer de ce qui s'y passe vraiment. Pour l'instant, place aux obsèques. La constitution semble respectée puisque la présidente du Sénat dirige le pays : Rosine Francine Rogombé est l'actuelle présidente du Gabon. Reste donc à organiser les élections si l'on suit le processus normal de la Constitution du Gabon. Nous souhaitons que le Gabon reste en paix en dépit d'un fort clivage nord-sud  : il semble que l'on est prêt à l'union sacrée contre le retour d'un Fang à la tête du pays. Paix à l'âme du soft dictateur gabonais, Bongo Ondimba...
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 21:28
Avec des "gniè gniè" qui rappellent la triste époque du mobutisme triomphant et "mikolo nionso, fêti na fêti" (chaque jour est une fête), la bête née pour commander, le roi de tous les serpents venimeux, le cobra royal, Sassou Nguesso, a fait acte de candidature, le 6 juin 2009, à l'élection présidentielle. Ce fut un show dont les spectateurs étaient de nombreux jeunes affamés qui avaient reçu une maigre somme d'argent pour venir acclamer leur bourreau, l'homme qui les affame et les déscolarise.
On espérait un bilan des douze années de règne mais il fallait le comprendre dans cette phrase :"mikolo nionso, fêti na fêti" car c'est ce que Sassou Nguesso a fait ; il a effectivement festoyé tous les jours comme Néron, ses arrivées au pouvoir correspondant souvent avec des périodes de prospérité économique. Les quelques rares réalisations effectuées à dessein électoraliste n'ont pas été achevées et ne visent pas à procurer l'électricité ou l'eau à tout le pays. En douze petites années, Sassou Nguesso a détruit un pays si riche et l'a livré en pâture aux étrangers. Les Chinois savent que dans dix ans, ils auront besoin de nouvelles terres et de plus de sources d'énergie ; ils ont donc décidé de coloniser l'Afrique en douceur - sans s'occuper de politique. D'ici quelques années, ils prendront nos terres pour faire pousser de la nourriture qui sera vendue en Chine (ils le font déjà au Sénégal et au Congo, nous allons voir s'ils n'ont pas commencé à produire des graines qui sont destinées en Chine. On devrait imposer à ces gens bridés au sourire jaune de ne faire pousser que des produits qui se consomment chez nous pour que les populations locales en profitent); pour le moment, ils ont fort à faire dans la destruction de nos forêts et le pillage de notre côte maritime.
Le discours   de monsieur Sassou semble évoquer une évolution rhétorique dont le but est certainement de faire oublier l'échec patent de sa fameuse "Nouvelle Espérance". Vous avez dit "Nouvelle" ? Comme s'il y avait une ancienne. Oui, il y a bel et bien eu une première vague de fausse espérance sous le tout premier règne de Sassou en collégialité avec Yhombi appelée "VDA" : "
Vivre Durement Aujourd'hui pour (disait-il) mieux vivre demain", une espérance qui ne s'avouait pas qui a fini par le déchantement de tout le peuple congolais. En criminologie, on vous dira que le criminel récidive toujours et cette espérance loupée ne pouvait ne pas avoir de petite-soeur. C'est que Sassou Nguesso est un prestidigitateur, un magicien de la roublardise, un hypnotiseur comme tout bon serpent.
La Nouvelle Espérance qu'on attribue à Romual Mambu mais il faut y voir surtout la patte du griot blanc de Sassou, PIGASSE qui a acheté le journal "Les Inrockuptibles" avec l'argent du Congo, s'est avérée être une Nouvelle Désespérance". Car comme chez les satanistes qui lisent la Bible à l'envers, exemple la phrase : "Dieu créa l'homme" devenant "l'homme créa Dieu", il faut prendre la pensée de l'enfant terrible d'Oyo à l'envers. il va donc passer si rien ne lui barre la route (et voit mal quoi ou qui) de la  Nouvelle Désespérance à un Chemin sans Avenir. Vous avez compris que Sassou parle de "Chemin d'Avenir". Comme si on pouvait envisager un avenir politique avec lui ! En effet, si le cobra royal traçait un chemin d'avenir, cela signifierait pour nos jeunes un espoir, non une assurance de trouver du travail, qu'il y aurait un avenir pour eux après le bac, des soins pour tous, de l'eau, de l'électricité, une scolarité retrouvée avec la construction de nouvelles écoles, des routes viables dans toutes les grandes villes du Congo, etc. Hélas, nous savons tous que le Congo sera embarqué dans une voie de garage, un chemin sans issue, une route obscure d'où l'on ne revient pas. La despérance va se transformer en cauchemar car c'est plus de nourrissons qui mourront de faim. Le peuple congolais est un peuple las avec la Nouvelle Désespérance, il deviendra un peuple sans rêves avec Chemin sans Avenir", la dernière trouvaille de PIGASSE.
Nous avons vu de nos propres yeux combien le peuple congolais était devenu un peuple triste : il n'y a plus d'enthousiasme dans les rues, l'air est lourd, les ventres affamés. Le Congo est devenu une société communautariste, balkanisée, sectarisée où il y a d'un côté ceux qui jouissent de tout parce qu'ils sont le pouvoir ou avec le pouvoir et les autres, la majorité du peuple, les sans-voix, ceux qui vivent au jour le jour et qui ne sont pas sûrs de manger le lendemain.

Ce nouveau mandat de sept ans sera le début du jugement dernier : le Congo a les genoux par terre, il aura la face dans la poussière et le ventre contre terre...
Sassou sent la fin s'approcher et la mort elle-même ne rôde plus très bien. Il va vouloir achever son travail de sape : la Nouvelle Désespérance est un système de chantiers iinachevés, l'objectif de Sassou avec Chemin sans Avenir sera de tuer l'école agonisante, d'achever l'hôpital et de saccager les richesses du pays de plus bel ; on verra la dette du Congo connaître l'envolée la plus spectaculaire de son histoire.
Quand un homme comme Sassou fait campagne sans parler de son bilan mais simplement du souhait d'une population virtuelle de le voir à nouveau candidat à sa propre succession, c'est qu'il n'a rien à proposer. Nous avons passer du bricolage d'Etat au quotidien à la démolition intégrale du pays.
Si le peuple congolais ne se sent pas en danger de mort, nous n'aurons pas droit au soubresaut de la vie face à la mort menaçante. Et la tactique du pouvoir est toute trouvée : il rappelle le trauma des événements de 1997 pour anéantir toute vélléité de soulèvement populaire : "Ne pensez-vous pas que le peuple a trop souffert, et patati, et patata". Or, on oublie vite que le peuple a souffert à cause de monsieur Sassou et de sa volonté démesurée et on devrait donc le laisser détruire tout un pays ? Pourquoi Sassou achète-t-il des armes aux Chinois et aux Coréens  si ce n'est pour préparer la guerre selon l'adage "qui veut la paix prépare la guerre" ?
Un système d'escrocs arrive vite à saturation, à la sclérose, quand il ne peut plus innover ses méthodes mafieuses, ses hommes, son organisation. C'est le signe que la fin est proche. Sassou ne veut pas disparaître seul ; il veut entaîner le Congo avec lui - dans sa chute mégalomaniaque. La prise d'une femme par la force s'appelle le viol et c'est là un crime puni dans le monde entier ; la prise par force d'un peuple s'appelle la dictature et là, on ne fait rien sous le couvert de la non-ingérence. Forcer une femme à vous aimer est une séquestration, forcer un peuple à vous subir comme chef malgré lui est une colonisation. Sassou Nguesso a donc colonisé son propre peuple et l'a même pris en otage : tant qu'il enlace le peuple congolais pris à la gorge, le pays est en paix - selon sa conception de la paix qui ne signifie qu'une chose : qu'il détient le pouvoir suprême. Hélas, si le peuple se rebelle en bougeant le petit doigt, il le brûle au lance-flamme. La royauté est de droit divin et ce qui est de droit divin ne se discute pas et nous savons que Sassou, "Le Prince", se prend pour un roi. Qu'il se  souvienne que cette fausse conception de la gouvernance s'est révélée une aberration et a conduit à des tragédies qui ont conduit à la république et à la démocratie car les peuples finissent par se rebeller et par recouvrer leurs droits - même si en Afrique, les peuples semblent un peu lents à se révolter...
"Il ne faut pas provoquer Sassou" comme si un peuple qui veut sa liberté commet une faute, un crime. Le ver est dans le fruit ; sa vie et celle du fruit son liées. il  sait qu'il le fait pourrir mais ne sait pas faire autrement. Il n'y a qu'un moyen de sauver le fruit : extriper le ver et l'écraser pour éviter qu'il ne revienne.
Le pire est à venir. Je n'ai pas besoin d'être Jérémie pour prophétiser : il me suffit pour cela d'être Congolais et de lire l'avenir sombre de ce peuple car je vois l'ombre gandissante d'un cobra qui va déverser tout son venim sur le pays...
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