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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 14:58
A quelques jours d'une élection présidentielle qui sera volontairement bâclée, pour permettre l'élection annoncée de monsieur Sassou Nguesso au premier tour, à la présidence de la république,  certains observateurs, peut-être au regard de ce qui s'est passé en Iran, croient que toutes les conditions sont réunies pour une détonation sociale, pour une explosion populaire. Encore faut-il qu'il y ait quelqu'un capable d'allumer la mèche. Apparemment, le pouvoir semble redouter un soulèvement populaire car la grogne a déjà commencé avec une distribution de cartes d'électeurs aux étrangers au lieu des fils du pays, avec la découverte que monsieur Sassou Nguesso a menti avoir reçu de l'argent des populations pour sa campagne et surtout, rien ne marche car Brazzaville et Pointe-Noire connaissent toujours des problèmes d'eau et d'électricité, le programme de la nouvelle espérance n'ayant pas été mené à bout, lui qui n'avait qu'un but électoral.
Cependant, ne rêvons pas : le Congo n'est pas l'Iran et les Congolais n'ont pas la fougue des Iraniens. Surtout, Dzon n'est pas Moussavi. Le peuple congolais semble souffrir du complexe de l'esclave qui n'ose pas se rébeller contre le maître en croyant conserver sa vie qu'il perd par la faim, la soif, le manque de soins, d'instruction. Enlèvements, braquages sont le lot quotidien d'un peuple blasé par tant de déceptions politiques comme si rien ne pouvait changer cette situation qui semble avoir été écrite dans une encre indélébile. Cependant, rien n'est écrit et ce sont les peuples qui font l'histoire ; la dictature n'étant que le fruit de l'apathie populaire qui se résigne face au despotime d'un homme imbu de sa petite personne.
Il se voyait élu dès le premier tour mais le fait que de nombreux Congolais manifestent leur désir d'aller voter inquiète monsieur Denis Sassou Nguesso qui tarde à distribuer les cartes d'électeurs car le cinéma d'une théâtralisation de masse dans le but de donner l'illusion que monsieur le Cobra royal était populaire n'a trompé personne : on sait que ce sont des Congolais de l'autre rive qui venaient en masse aux meetings transportés par des bus moyennant un petit bakchich. Les nuits de l'enfant terrible d'Oyo sont agités car le fait d'avoir éliminé monsieur Poungui n'est pas la garantie d'une victoire assurée.
Les Congolais peuvent-ils pour une fois vaincre leur peur et faire comme les Iraniens en sortant dans les rues pour protester ? Si une contestation de masse se produisait dans tout le pays, il suffirait de trois jours pour faire tomber ce pouvoir incompétent. Je pense que les Congolais qui ne recevront pas de cartes d'électeurs devront aller protester auprès de leur bureau de vote car une mascarade qui vous prive de vos droits ne doit pas passer inaperçue et il faut que vous preniez conscience que vous avez des droits inaliénables et qu'un dictateur ne règne que sur la peur de ses concitoyens. Vous devez aller vérifier si vous êtes bien inscrits sur les listes électorales pour remplir votre devoir civique. Ne laissez  pas les ex-Zaïrois vous voler votre élection. L'occasion ne se présentera plus qu'après sept longues années et Sassou risque d'avoir trouvé le moyen de se maintenir au pouvoir en changeant sa pseudo-Constitution. En ce moment, tous les présidents africains rêvent d'avoir le même destin qu'Omar Bongo en mourant  perchés au sommet de l'Etat.
Il est vrai que la tension sociale est à son comble car tous les Congolais se rendent compte que monsieur Sassou est prêt à TOUT pour conserver le pouvoir et si pour une fois, le Front de l'opposition, avec ses deux candidats restants, réussissait à structurer une contestation nationale qui sonnerait le glas de ce régime, de ce gang de barbares, de ce nid à cobras et si la démocratie gagnait pour une fois les rues où elle est née  ?
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 10:09
Nous venons d'apprendre la mort du richissime homme d'affaires Jeannot BEMBA SAOLONA, décès survenu suite à un arrêt cardiaque le 1er juillet 2009 vers 23 heures à la clinique Saint-Jean de Bruxelles, Boulevard du Jardin Botanique n° 32, près de la Place Rogier. Jeannot Bemba Saolona est le père de Jean-Pierre BEMBA, candidat malheureux à l'élection présidentielle contre Joseph Kabila, aujourd'hui en proie avec des ennuis juridiques auprès de la Cour Pénale Internationale. Sous Mobutu, Jeannot Bemba Saolona ne s'est pas occupé de politique ; ce n'est qu'avec l'arrivée de Laurent-Désiré Kabila qu'il a été amené à entrer en politique. Il était sénateur comme son fils.
Vous trouverez une vidéo de son passage au CPI à l'adresse suivante : http://www.k-concept.over-blog.com/
Force est de constater que la crise cardiaque est assez fréquente comme cause de décès chez les hommes politiques africains voire les hommes d'affaires qui décèdent presque tous à l'étranger faute d'hôpitaux dignes de ce nom.
L'arrestation par le CPI de Jean-Pierre Bemba laisse le champ libre à Joseph Kabila qui s'est ainsi débarrassé d'un adversaire de taille, lui qui paraît-il ne dormirait plus à Kinshasa où il se sent menacé.
Jeannot Bemba Saolona, ancien homme d'affaires  qui président longtemps la confédération patronale "zaïroise" était âgé de soixante-sept ans.
Lundi encore, il avait assisté à La Haye à l'audience de la Cour pénale internationale (CPI) qui devait statuer sur une demande de libération provisoire introduite par la défense de son fils, Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République et président du Mouvement de Libération du Congo (MLC, une ex-rébellion muée en parti politique).

Jean-Pierre Bemba, son fils,  qui est également sénateur, avait été arrêté en mai 2008 à Rhode-Saint-Genèse en vertu d'un mandat émis par la CPI, qui lui reproche des exactions et crimes de guerre commis par ses troupes en République centrafricaine entre octobre 2002 et mars 2003.

Né le 3 septembre 1941 à Libenge, dans la province de l'Equateur (nord-est de la République démocratique du Congo), Jeannot Bemba Saolona était le PDG des sociétés du groupe SCIBE et considéré à ce titre comme la plus grosse fortune de l'ex-Zaïre.

Ancien président de l'Association des entreprises du Zaïre sous le régime du maréchal Mobutu Sese Seko - ce qui lui avait valu le surnom de "patron des patrons" -, il avait été nommé ministre de l'Economie nationale et de l'Industrie en mars 1999 par le président Laurent-Désiré Kabila (le père de l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila), avant de quitter cette fonction en juin 2000.

En juillet 2003, il avait été désigné sénateur au Parlement de transition sur le quota du MLC dirigé par son fils.

Il avait enfin été élu sénateur dans son fief de l'Equateur en janvier 2007, toujours sur la liste du Mouvement de Libération du Congo. 

Nos  condoléances à la famille BEMBA qui est mort sans avoir connu le sort de son fils à la CPI car il a fait appel de son jugement.
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Pour ceux qui sont intéressés par l'affaire Jean-Pierre Bemba au CPI, voici une vidéo de monsieur Kusuanika postée sur son site K-CONCEPT et sur YOUTUBE qui permet de se faire un point de vue. On y voit aussi le défunt Jeannot Bemba Saolona encore vivant...

 






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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 12:26
Liste des  treize candidats à la pseudo-élection présidentielle du 12 juillet 2009 (de gauche à droite, et de haut en bas)

1Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes : 52 ans, Docteur en sciences économiques, ancien président directeur général de la Société agricole et de raffinage industriel du sucre du Congo. Croit en son étoile. Danse du ventre entre l’opposition et le palais de Sassou. Mère originaire de la RDC et père de Boko. Assez populaire chez les jeunes. Peut-être qu'une partie des faux électeurs venant de la RDC (Congo, ex-Zaîre) mettront un bulletin dans l'urne pour lui et non pour Sassou. Qui sait ?

2Guy Romain Kinfoussia : 68 ans, Saint-Cyrien, Colonel des Forces armées congolaises à la retraite, président de l’Udr-Mwinda. Originaire du Pool. On peut espérer que les électeurs du MCCDI se reportent sur lui car chez nous, on vote avec la fibre ethnique, le programme étant trop long à lire ! C'est un homme qui semble assez intègre mais dans notre pseudo-république, on ne se pas qui dîne avec qui la nuit ! En tout cas, Sassou Nguesso craint ce candidat car tous ceux qui s'opposent au cobra royal et qu'il ne peut corrompre lui font peur. Et, une alliance Kinfoussia-Ntoumi pourrait bousculer le pouvoir !

3Jean-François Tchibinda Kouangou : 66 ans. Docteur d’État en droit, ancien ministre. Membre de l’Upads.  Seul candidat du Kouilou ; on se demande si les Vilis vont voter en tenant compte de l'ethnie. Certains estiment qu'il n'a aucune chance mais les Vilis qui reprochent à Sassou Nguesso la mort de Thystère Tchicaya pourraient lui donner leurs voix en représailles.

4Mathias Dzon : 62 ans, ancien ministre des Finances, directeur national de la Banque des États de l’Afrique centrale. Docteur d’État en sciences économiques. Téké  de Gamboma. Décidé et têtu, il croit son tour arrivé. Rêve de faire mordre la poussière à Sassou. Mais en a-t-il les moyens ? Nombreux sont les observateurs qui pensent qu'avec la mort de Bongo, un Téké comme lui, il a perdu son plus grand soutien qui aurait pu faire que la communauté tékée lui soit plus favorable. On pourrait ajouter que c'est Sassou Nguesso qui l'a fait ; on n'attend pas de se présenter à une élection pour dénoncer l'insupportable.  Quand il était ministre des finances, on ne l'entendait pas critiquer Sassou et le gouvernement dont il faisait partie ! C'est l'ambition personnelle qui l'enflamme. C'est donc un candidat dangereux car il veut changer la Constitution de 1992 instaurée par le peuple congolais. Je ne crois pas en lui car s'il était élu, rien ne présage que les choses changeraient sinon il aurait pu apporter des changements substancielles quand il était ministre des finances. Ce n'est pas l'amour du peuple congolais qui brûle en lui comme par enchantement mais une ambition d'un homme qui pour paraphraser un ancien homme politique congolais qui comparait la politique au sport doit se dire : " Si j'ai pu sauter un mètre quatre-vingt, pourquoi pas deux mètres ?"

5Denis Sassou NGuesso : 66 ans. On ne le présente plus : près d’un quart de siècle au pouvoir sans avoir, aucune fois, s’être fait élire suite un scrutin pluraliste, transparent et sincère. Avec lui c’est simple. Quand il n’organise pas l’élection il ne passe pas le premier tour. A toujours fait la différence par le magot, les armes et l’ethnie. Déclaré d’ores et déjà vainqueur au premier tour par la Conel, le ministère et la Cour constitutionelle qu’il a lui même nommés. Cependant, il a peur sinon il ne distribuerait pas des cartes d'électeurs aux Congolais démocratiques venus de l'autre côté du fleuve. On dit ses nuits tourmentées car il a peur que les choses se passent mal et qu'il soit obligé de mettre ses cobras les plus redoutables aux aguêts pour mâter toute forme de rébellion.

6Ernest Bonaventure Mizidy Bavouéza : Quarante-sept ans. Déjà candidat en 1992 et en 2002. Aucune chance malgré des qualités. Originaire du Pool. Sassou Nguesso a pu susciter sa candidature pour diviser les voix du Pool très importantes en dépit de listes électorales erronées.

7Michel Marion Madzimba Ehouango : 54 ans, docteur en droit et en sciences politiques. Professeur d’université, proche de Lekoundzou. Discret, on ne l’entend plus guère depuis plusieurs mois. Serait-il rentré dans le rang ? Originaire du Nord et du Pool.

8Clément Miérassa : Économiste statisticien de formation. Authentique opposant à Sassou depuis une décennie. Originaire des Plateaux.

9Anguios Nganguia Engambé : douanier, 47 ans, originaire du district d’Abala. Un inconnu de la majorité des Congolais même s’il fut candidat malheureux aux législatives à Talangaï.

10Joseph Hondjuila Miokono : Ancien ministre. Originaire des Plateaux. Un positionnement assez rapproché de Sassou après des années d’exil.

11- Bertin Pandi-Ngouari : 43 ans, gendarme, accusé d’avoir voulu fomenter un coup d’Etat dans l’affaire des armes de Bifouiti. Ancien prisonnier. Originaire des pays du Niari. Ses chances de devenir président de la république - même dans le cas d'une élection normale sans tricherie sont infimes sinon inexistantes...

12Joseph Kignoumbi Kia Mboungou : 56 ans. Déjà candidat dissident de l’Upads en 2002. Député de la Lekoumou. Banquier et hommes d’affaires. C'est un ami de Sassou Nguesso qu'il fait semblant de combattre la journée mais on sait qu'il n'attend même pas la nuit pour joindre son super pote au téléphone. C'est vraiment un candidat de complaisance sinon, il aurait pu récupérer l'électorat de son parti l'UPADS dont il est l'un des vices-présidents !

13Jean Ebina : 46 ans. A longtemps travaillé en France. S’occupe de la société Ebina. La famille Ebina a une excellente réputation sociale par  ses actions d'entraide sociale mais cela ne sera certainement pas suffisant pour atteindre les 15% qui permettent de récupérer les fonds de campagne.

Si Sassou Nguesso était un homme d'honneur, cette élection serait la dernière mais il suffit de voir se qui se passe avec le président Tandja pour comprendre que cet homme ne va pas manquer de modifier la Constitution, SA Constitution pour se faire élire indéfiniment.  Pour le pouvoir, nombreux sont prêts à lyncher leur propre mère car qu'est donc l'honneur sinon un mot ? Un mot n'est rien  s'il ne vous enrichit pas et s'il ne vous couvre pas de gloire. Or, ça, un seul mot peut le faire aux yeux de Sassou : LE POUVOIR ! LE POUVOIR EST L'INSTRUMENT QUI SATISFAIT TOUS LES VOULOIRS - SAUF L'ENVIE DE VIVRE ETERNELLEMENT, BIEN SÛR ! Et comme vous savez tous, un pouvoir à vie est une sorte de royauté. Voilà pourquoi mon concept de république royale bananière a vraiment tout son sens...


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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 21:46

Le candidat Mathias Dzon a montré lors de sa conférence de presse une carte d'électeur distribuée à une Congolaise de RDC (ex-Zaïre). C'est en recourant à un électorat étranger que monsieur Sassou Nguesso espère gagner les élections. Et ce n'est pas tout ! Sassou aurait sorti 150 millions à des étrangers comme le tireur d'élite "Mouchapata" pour qu'on tue des Congolais. Un groupe de tueurs prêts à sévir est déjà sur place. Cela fait un moment que monsieur Sassou Nguesso a demandé à ses foudres de guerre de rentrer au pays pour se tenir prêts au cas où il aurait besoin d'eux pour des troubles. Sans blague, payer des étrangers pour tuer des Congolais, vous croyez qu'un vrai fils du Congo peut avoir une telle idée ?
Partout, les Congolais n'ont pas reçu de cartes d'électeur et se plaignent qu'on les ait oubliés. Sassou va donc empêcher aux fils du pays de voter tandis qu'il va laisser voter des étrangers. Mon Dieu, et vous vous demandez encore pourquoi je me bats, pourquoi j'écris ? Certains se contentent de publier des articles écrits par d'autres par pure paresse intellectuelle car ils sont incapables de fournir un vrai travail d'esprit. Certes, il m'arrive de publier des textes d'autrui mais je mets toujours un commentaire ! Bref, ce n'était qu'une parenthèse. Tant mieux si ces gens qui envoient des textes à des listings fournis en adresses mail font circuler l'information. Cependant, nous n'avons pas besoin qu'ils écrivent : "Lu pour vous" comme si nous ne savions pas lire ! C'est de la fainéantise intellectuelle que d'être capable de pondre un texte pour se contenter de reproduire celui des autres.
La fraude était dans les listes électorales, voilà qu'elle se trouve sur des cartes d'électeurs et le 12 juillet 2009, elle sera physiquement représentée par des Congolais de la RDC. Je répète, si vous constatez de tels électeurs, éjectez-les des rangs car nous avons assez souffert du règne d'un mégalomane comme Sassou. Il va falloir exercer une vigilance citoyenne pour repérer de tels imposteurs ; c'est aussi les Congolais d'en face que monsieur Denis Sassou Nguesso faient venir pour remplir ses meetings. On comprend pourquoi il tient à ce qu'il y ait un pont entre Kinshasa et Brazzaville ! Voilà donc un tricheur au sommet de l'Etat et vous croyez qu'un tel individu peut faire le bonheur des Congolais ? Bien sûr que non ! L'heure de la complaisance est passée car Sassou Nguesso fait de l'antihistoire qui consiste à tout détruire au lieu de construire des événements qui resteront comme des bienfaits dans l'histoire du pays - encore qu'il dilapide nos richesses et vend notre pays à des étrangers. Il faudra un jour juger cet individu pour haute trahison !
                           
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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 16:38
Le 26 juin 2009, monsieur Denis Sassou Nguesso, l'éléphant politique du Congo par son envie d'être le premier d'entre-nous en tout, a présenté son programme politique dont nous n'avons pas encore réussi à obtenir une copie. Si vous lisez cet article et êtes en possession de celui-ci, veuillez nous le faire parvenir. Cependant, nous allons nous appuyer sur un texte officiel publié sur le site Congo-Site-Portail qui en fait le résumé - faute de mieux. Ce site étant un site officiel, sans aucun doute, ce texte peut être pris au sérieux.
Sassou Nguesso ne veut pas quitter le pouvoir car il veut continuer à jouir des bonus pétroliers prélevés sur chaque baril de pétrole vendu par Total-ELF-FINA, de la dette gagée, de son puits de pétrole, du droit de cuissage et de la possibilité de nuire à tout un peuple qu'il déteste parce que celui-ci a eu le culot de l'évincer du pouvoir en 1992. C'est en homme offusqué qu'il est revenu en 1997, en cobra prêt à inoculer son venin mortifère au peuple. Le fait qu'il veuille passer de sa "Nouvelle désespérance" à "Chemin sans Avenir" montre bien qu'il reconnaît lui-même que parler d'"espérance" ne marchera pas car c'est le contraire qui a été le résultat de sa politique. Aussi, doit-on se poser une question : FAUT-IL CROIRE AUX PROMESSES DE MONSIEUR SASSOU NGUESSO ? Pour répondre à cette question, nous avons besoin d'une méthode d'appréciation. Ici, nous utiliserons l'analogie en nous basant sur la méthode employé par un jeune rabbi d'Israël, il y a deux mille ans, Ieshoua, connu sous le nom de Jésus de Nazareth qui avait le don d'adapter sa puissant doctrine à l'esprit des gens qu'il avait en face (exemple : aux pêcheurs, il parler de les transformer en pêcheurs d'hommes, etc) : "ON RECONNAITRA L'ARBRE AU FRUIT". Ca paraît si simple mais vous allez vous rendre compte que 2000 ans, plus tard, on peut toujours s'y fier en adaptant le principe à la situation. Le fruit est un résultat produit par l'arbre qui en passant de la fleur au fruit nous donnait parfois par la seule vue de la forme, la promesse d'un régal mais en goûtant le fruit, on peut le trouver amer et, l'ayant trouvé amer, c'est l'arbre, c'est-à-dire, la source du produit, que l'on apprécie et non le fruit. On dira : "Cet arbre est mauvais" car les fruits qu'il produira seront tous identiques, c'est-à-dire, amers. On apprécie une cause à ses conséquences subies car un fruit, tant qu'on ne l'a pas goûté, on ne peut dire s'il est mauvais ou s'il est bon.
Nous allons appliquer ce principe tiré de la doctrine du rabbi à une promesse et à l'homme qui les fait. "ON APPRECIERA L'HOMME QUI FAIT DE NOUVELLES PROMESSES AUX ANCIENNES PROMESSES QU'IL A DEJA FAITES, C'EST-A-DIRE, AU FAIT SI ELLES SE SONT REALISEES OU NON". Ici le résultat d'une promesse est simple à apprécier : ou la parole de l'individu vaut son pesant d'or car il réalise ses promesses ou il ne les réalise pas et là, on se retrouve devant une situation équivoque : ou bien il n'a pas pu les réaliser pour des raisons matérielles, techniques, financières, etc, ou bien cet homme est simplement UN MENTEUR - surtout s'il savait en son for intérieur qu'il ne réaliserait pas ses promesses. Nous venons de planter le décor qui vous permettra, vous et moi de décortiquer les promesses de monsieur Sassou Nguesso à la lumière de ses anciennes promesses. En clair, nous nous appuyerons sur "LA NOUVELLE DESESPERANCE" pour montrer ce qu'il adviendra des promesses contenues dans "CHEMIN SANS AVENIR" de monsieur Denis Sassou Nguesso. Nous allons recopier le texte et l'examiner à la loupe. Nos commentaires seront en rouge.
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(source : Congo-Site-Portail) Présidentielle : Denis Sassou Nguesso présente son programme de société «Le Chemin d’Avenir»

Candidat à l’élection présidentielle du 12 juillet, Denis Sassou Nguesso a procédé le 26 juillet à Brazzaville à la présentation de son contrat social pour les sept ans à venir, dénommé «Le Chemin d’Avenir». Ce programme se subdivise en deux axes complémentaires à savoir la modernisation et l’industrialisation du pays, en vue d’un Congo nouveau et prospère.

 Ici commence notre interrogation : comment va-t-il réussir en sept ans plus de choses, de réalisations qu'en douze ans ? Douze, c'est presque le double de sept moins 2 et pendant tout ce temps, monsieur Denis Sassou Nguesso n'a été que vendeur d'espérance ? Parce que la modernisation n'était pas son objectif dans la Nouvelle desespérance ? D'où lui vient l'envie soudain de vouloir industrialiser le Congo ? Qu'est-ce qui l'en a empêché pendant ces douze dernières années de son règne ?

 

Le candidat Sassou Nguesso s’est exprimé dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle, ouverte ce 26 juin. Au-delà des acquis de la «Nouvelle Espérance», programme à base duquel il avait été élu en 2002, «Le Chemin d’Avenir» permettra de passer de l’espérance retrouvée à la prospérité.

Passer de l'espérance retrouvée  à la prospérité ! Celui qui écrit  ce discours veut nous faire prendre de la merde, pour des cacahuètes car de caca à cacahuètes, il suffit d'ajouter "huètes" ! Sérieusement, revenons à une critique moins humouristique : d'où tiennent-ils que les Congolais ont retrouvé l'espérance ? L'espérance en quoi ? En la faim ? La maladie ? Le chômage ? Le manque d'eau potable ? Le manque d'électricité ? La vie chère ? Le décès des nouveaux-nés de malnutrition ? Venons-en à la prospérité. Que ceux qui lisent ceci se demandent pourquoi monsieur  Sassou s'obstine à vouloir inscrire un pays PROSPERE comme le Congo dans le groupe des Pays Pauvres Très Endettés avec 9 milliards de dollars de dette ? Par contre lui et les siens sont devenus prospères, eux qui ont privatisé l'Etat pour en faire comme dit un certain Général "une épicierie familiale". Non, monsieur Denis Sassou Nguesso veut demeurer au pouvoir pour continuer à appauvrir le pays pour que lui et son clan continue à s'enrichir !
En matière de modernisation du pays, le candidat entend apporter les réponses aux défis de l’éducation nationale, l’administration publique, la justice, la force publique, la politique nationale, la gouvernance, les infrastructures de base, etc.

Attendez, il faut arrêter de vous moquer du peuple congolais : Pendant ces douze ans, l'éducation nationale qui est devenue si nulle n'était donc pas un défi pour monsieur Sassou ? C'est à présent, juste à la veille d'une prochaine élection présidentielle qu'il retrouve la vue ? Si tel est le cas, vous pouvez être sûr que dès qu'il retrouvera le pouvoir, il retombera dans la cécité et les problèmes de l'administration publique, de la justice qui est une vraie mascarade car les étrangers ont raison sur l'enfant du pays après corruption des juges. Quant à la gouvernance, on se demande comment elle pourrait changer puisque le pouvoir de Sassou est orienté famille comme pour une royauté. Les infrastructures de base : on ne parvient pas à boucher des trous dans les rues de Brazzaville, il n'y a pas d'eau, pas de lumière pendant douze ans et on devrait prendre monsieur Sassou au mot ? La Nouvelle Espérance n'avait-elle pas déjà promis tout ça ? C'était donc une espérance vide ? Justes de mots ? Oui, juste des mots...
Des allocations budgétaires plus substantielles seront accordées au secteur de l’éducation de base ; l’enseignement supérieur, technique et professionnel ; la formation qualifiante. La fonction publique sera réformée ; la justice bénéficiera des moyens nécessaires et consolidera son indépendance.

La fonction publique où les ministres embauchent leurs enfants, leurs maîtresses va être réformée ? J'aimerais bien savoir comment allez-vous procéder, monsieur Sassou. Comment allez-vous éradiquer la corruption et l'injustice si vous êtes vous-même corrompu et injuste ? Et toc ! Moi, je suis pour un accès par concours, de la sorte, les jeunes diplômés congolais pourraient tenter leur chance. On peut pour vous faire plaisir réserver 85% d'accès par concours et 15% par examen ; ce qui laisse la place à des cooptations puisque votre système ne peut s'en passer. Pour le reste, ça ne changera rien...
Une fois réélu, le candidat Sassou Nguesso proposera au parlement lors du prochain septennat, une loi de programmation sur 10 ans au profit des Forces armées congolaises (FAC), de la police nationale et de la gendarmerie.
Une loi de programmation sur 10 ans - alors que son dernier mandat sera de sept ans ? Veut-il déjà nous faire un clin d'oeil sur la suite de ses intentions à se succéder à lui-même après 70 ans ? C'est un effet d'annonce à l'égard de tous les cobras aigris qui se sont battus pour lui et qui ont  été laissés au bord de la route. Notre armée est devenue une milice et on sait que monsieur Sassou n'a pas l'intention de revenir à une vraie armée nationale de métier...
Il entend poursuivre la mise en œuvre des initiatives susceptibles de rendre irréversible la paix et le processus démocratique, en instituant à compter de l’année scolaire 2010-2011, au collège et au lycée, un cours d’éducation civique portant sur la paix, la démocratie et les libertés.
Il veut rendre irréversible la dictature, oui ! Encore faut-il que les enfants congolais aillent à l'école mais nous savons tous que cet homme a cassé notre école nationale, lui qui n'a construit même pas une petite école primaire... Quant au cours sur la paix, la démocratie et les libertés, encore faille-t-il que monsieur Sassou Nguesso sache ce que veulent dire ces mots ! Donc c'est encore une promesse qui ne fera rien avancer car ce n'est pas une simple idée, la démocratie ; il faut la voir en action pour y croire ! Et ce n'est pas simplement une élection de complaisance qui suffira.
M. Sassou Nguesso s’est engagé à faire adopter une loi fixant la protection et des avantages au bénéfice des candidats à l’élection présidentielle, ayant obtenu au moins 15% des suffrages exprimés.

 On ne voit pas en quoi ça fera avancer le pays ! Et faire une loi pour un événement qui revient tous les sept ans, quelle étrange idée ! C'est encore une opération de corruption ou de séduction sur laquelle monsieur Sassou va légiférer...

 

L’emploi, la santé, la protection sociale, l’habitat, les nouvelles technologies, la culture, le sport et la lutte contre la vie chère figurent également parmi les priorités du candidat qui prévoit de renforcer le secteur privé et le rôle catalyseur de l’Etat.
Pour la vie chère, voilà douze ans que monsieur Sassou la laisse dériver et il veut nous faire croire qu'il va s'y pencher parce que la soif d'être réélu  le conduit à faire des promesses que nous savons qu'il ne pourra pas tenir puisque ce n'est pas l'Etat qui fixe les prix et il ne les contrôle même pas. L'emploi, l'emploi ! Sassou Nguesso nous avait promis des milliers d'emploi dans sa "Nouvelle désespérance". Quant à la santé, c'est faire offense aux enfants malnutris qui meurent parce qu'il manque des médicaments et un homme qui en douze ans n'a rien fait, on peut être sûr qu'une fois son pouvoir en poche, il continuera comme avant !
Dans le domaine des infrastructures de base, les acquis du septennat précédent seront consolidés notamment avec la poursuite des grands travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures dans le pays.
Rien n'a été achevé et à l'heure où j'écris la plupart des chantiers sont à l'arrêt. Quant à la réhabilitation des infrastructures, avec les surliquidités du pétrole, Sassou aurait pu réhabiliter tout le système d'adduction d'eau et donner l'électricité à tous les ménages. Par ailleurs, il en était déjà question lors de la "Nouvelle d'Esespérance". Donc, on est à peu près  sûr qu'il n'en sera rien !
L’industrie occupe une place de choix dans le nouveau contrat social du candidat Sassou Nguesso qui prévoit l’organisation de la production nationale des biens et des services, l’augmentation des capacités industrielles existantes, l’industrialisation de l’offre nationale du tourisme afin de permettre à ce secteur de contribuer au terme du septennat à plus de 10% au PIB.
Attendez, je ne rêve pas ! Sassou a détruit tout le tissu industriel national qui existait et il veut nous faire croire qu'il va faire quelque chose dans ce domaine ? Avec les mêmes hommes, les mêmes incapables qui l'entourent ? Parlons un peu du tourisme, please ! Monsieur Sassou, tu laisses les Chinois détruire nos forêts et tu parles de tourisme ? Je suis bien curieux de savoir comment le tourisme rapporter 10% du PIB car les effets d'annonce, ça passe pendant un moment mais  quand ça dure depuis douze ans, plus personne n'y croit ! C'est Okombi Salissa qui va être content en tant que ministre de l'environneemnt et du tourisme car il va certainement avoir un budget plus important...
Le candidat Sassou Nguesso s’est engagé à défendre les valeurs qui fondent la dignité de la personne humaine, l’autorité de l’Etat, l’amour du travail bien fait, l’égalité des chances et équité, les droits individuels et la justice, la promotion de l’esprit patriotique et civique, etc.
Vous avez dit "dignité humaine" ? Alors qu'on assassine, on brûle les maisons des opposants, on menace des petites personnes comme nous autres ? Egalité des chances ? Tous les Congolais ne sont pas logés à la même enseigne selon leur distance sociologique au président de la république. Si un Mbochi d'Oyo et un Lari se présentent pour un marché, auront-ils vraiment la même chance ? Ca, j'en doute, petit père, pour parler comme les Ivoiriens.
Après avoir présenté son programme de société devant la classe politique nationale à Brazzaville, le candidat Sassou Nguesso s’est rendu à Pointe-Noire où il a expliqué les axes de ce programme aux hommes d’affaires et autres personnalités.

 

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 20:53
Le mode de gouvernance est un enjeu majeur en Afrique parce qu'il y va du bonheur ou du malheur de millions d'êtres humains. A ce titre, le mode de gouvernance est une composante du bonheur intérieur brut de nos républiques car s'il s'agit d'une dictature, on peut être certain que le système politique ne travaillera pas pour le bien-être de tous parce qu'elle est, un viol de la volonté du peuple dont les inputs ne sont pas pris en compte par l'élite politique.
La dictature, c'est la surdité politique au pouvoir à laquelle s'ajoutent l'arrogance et le crime. Il semble qu'il y ait un phénomène de contagion ou de diffusion selon les sphères culturelles puisque nous voyons un type de gouvernance différent sévir de part et d'autresdes Tropiques. Dans ce texte, nous évoquons que le mode de gouvernance en Afrique évolue - même si les choses ne vont pas assez vite car les résistances des puissants systèmes mis en place par la colonisation résistent bien à la pression du temps qui se fait de plus en plus forte, de plus en plus tenace. Depuis le discours de la Baule initié par François Mitterand, le grand maître franc-maçon, l'Afrique a introduit une dose de démocratie élective dans sa gouvernance mais cette procédure n'est pas encore le processus électoral déterminant qu'il doit être pour permettre d'acheminer au sommet de l'Etat ceux que les peuples ont choisis. La démocratie élective n'est pas toute la démocratie mais il faut bien un début à tout ! Cependant, nous avons constaté depuis un moment un glissement de la démocratie élective vers la dynastisation de la république. La royauté est un mode de gouvernance qui peut se résoudre à cohabiter avec la démocratie comme ce qui se passe chez les Anglais. Et quand la mayonnaise prend, cela ne se passe pas plus mal. Cependant, il arrive comme au Maroc que la royauté soit le seul mode de gouvernance et il est prévisible dans ces cas-là que le fils succède au père. Or, on constate une sorte de mélange entre la république et la royauté au travers de la succession des pères par les fils comme ce qui s'est passé en République Démocratique du Congo quand Kabila fils succéda à Kabila père ou quand lui emboîtant le pas, Eyadéma fils remplaça Eyadéma père sur le trône au Togo. C'est un processus nouveau car en Afrique, on assistait plutôt à des coups de force militaires comme ce qui s'est passé en Guinée à la mort de Lansana Conté. A présent, on compose avec la démocratie élective en essayant de la dynastiser comme pour la royauté mais à la différence qu'ici, on élit le fils à la place du père - alors que dans la royauté véritable, le fils est assuré de succéder à son père constitutionnellement. C'est un processus nouveau qui vient d'être inventé et on se demande s'il va se poursuivre ou s'arrêter.
Si vous êtes d'une intelligence supérieure, vous pouvez déjà tout seul tirer du paragraphe précédent pourquoi la succession d'Omar Bongo au Gabon nous intéresse. En effet, si Ali Ben Bongo succède à son père, il continue le processus de dynastisation de la république  bananière africaine tandis que si les choses se passent autrement, ce processus subit un coup d'arrêt.  Si Ali Bongo réussit son coup, Denis Sassou Nguesso se dira qu'il pourra placer Denis Christel Sassou Nguesso en orbite pour lui succéder et Nguéma fera pareil pour son fils et le processus de démocratie élective sera complètement corrompu car les choses resteront dans le statu quo parce que les fils auront à coeur de poursuivre la politique des pères. Ce qui ne déplaît pas, bien sûr, à la françafrique qui est pour la continuité du pillage de l'Afrique et quoi de plus rassurant que de voir un fils succéder à son père ; ce qui est l'assurance d'une continuité dans les objectifs mafieux de cette organisation qui se méfie des hommes qu'elle ne connaît pas. Or, les pères tendent à présenter leurs amis aux fils quand ils ne les introduisent pas tout simplement dans leur cercle d'influence. Une machine de pillage qui fonctionne si bien avec un individu aura toutes les chances de fonctionner avec son fils car ne dit-on pas tel père, tel fils ? Nous avons les yeux fixés vers le Gabon car nous sommes tous dans l'expectative : nous voulons voir si ce qui s'est passé au Congo démocratique et au Togo va se poursuivre au Gabon car il est à peu près sûr que le fils de Kadhafi succèdera à son père. J'ai toujours pensé que les sociétés africaines sorties des indépendances fonctionnaient comme des royaumes vassaux dans la réalité même si sur le papier, on les désignait comme des républiques.
Ali Bongo se gargarise d'avoir le soutien de l'Elysée au travers de monsieur Claude Guéant ; il n'a pas le soutien de monsieur Sassou Nguesso qui ne l'aime pas et lui préfère Ngari, un militaire comme lui mais il s'en fiche si la France le soutient et nous savons tous que cet homme veut le pouvoir, lui qui a pris la liberté de fermer les frontières à l'annonce de la mort de son père sans en référer au ministre de l'intérieur ; ce qui nous laisse croire qu'il se comporte comme le véritable chef - même s'il a été obligé de lâcher du lest en respectant la Constitution gabonaise  qui a installé la présidente du Sénat à la tête de l'Etat gabonais. Normalement, il faudrait organiser les élections en quarante-cinq jours mais en imposant un deuil de trente jours, on voit mal comment on pourrait organiser une élection digne de ce nom en quinze jours : en effet, on doit bien ôter les trente jours du deuil. Or quarante-cinq jours après la vacances du pouvoir, si on enlève les trente jours de deuil national, il ne reste plus que quinze jours et il faudrait une vraie opération du Saint-Esprit pour réaliser une telle prouesse...
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 23:45
Il vient de mourir à 50 ans, lui qui est certainement le plus grand chanteur pop de l'histoire. On parle d'une crise cardiaque survenue à LOS ANGELES à 14 heures 26. à l'institut médico-légal  Ronald Reagan qui pratiquera une autopsie pour identifier les causes de la mort. L'hôpital est déjà envahi par les fans qui sont de plus en plus nombreux. Il avait pourtant subi des examens pendant quatre heures pour préparer sa tournée de concert en Angleterre ; rien de grave n'a été rélevé.

Il s'est brusquement effondré dans sa villa, à Los Angeles. Son médecin personnel, qui était à ses côtés, a tenté de le ranimer, comme l’ont fait les ambulanciers, a indiqué le frère de la victime, Jermaine, qui a salué les efforts « héroïques » du personnel médical. Une équipe de médecins hautement spécialisés, incluant des urgentologues et des cardiologues ont tenté de le ranimer pendant plus d’une heure, mais ils n’y sont pas arrivés. Entre-temps, sa dépouille a été emportée par un hélicoptère, soit chez le coroner, soit dans sa résidence.


Il a commencé la musique très jeune, à l'âge de cinq ans pour signer son premier contrat à l'âge de onze. On ne retiendra pas de lui tous les a-côté qui ne concernent pas la musique car d'un homme grand, on ne retient que la grandeur. Il a tout donné à la musique et la musique lui a tout donné. Avec Thriller, il a réalisé l'album le plus vendu au monde vendu à 42 millions d'exemplaires. Il souffrait d'une maladie de la peau qui provoquait un étrange blanchissement de l'épiderme.
Il a connu beaucoup de faits de justice qui l'ont empêché de se consacrer pleinement à son art, la musique. Ces dernières semaines, il chantait chez lui dans la somptueuse villa qu'il louait à Los Angeles pour préparer ses concerts londoniens.
Certes il a vendu son parc de NeverLand mais tout ce qu'il a fait a été grandiose car il avait gardé son âme d'enfant. Cet homme avait son univers si particulier qu'il a fait partager à des millions de fans. On attend l'hommage que lui fera le président des Etats-Unis Barack Obama. On retiendra que Michael Jackson est mort l'année où un Noir est devenu président des Etats-Unis.
Michael Jackson alliait un talent pour la danse et le chant tout à la fois, lui qui qui a commencé à chanter à l'âge de cinq pour ensuite monter sur scène à onze. Le monde du spectacle est en deuil. Quincy Jones estime que Michael Jackson était le musicien le plus complet.
On apprend qu'hypocondriaque, il était bourré de médicaments. Il semble que c'est la surabondance de médicaments qu'il avait ingurgités qui aurait peut-être provoqué l'arrêt cardiaque. Michael Jackson avait beaucoup maigri avant sa mort et à cause du stress provoqué par son mode de vie et les nouveaux concerts qu'il préparait, il prenait beaucoup de médicaments.
En amoureux de la musique, j'ai tenu avant de dormir à lui rendre hommage,  à présenter mes respects à celui qui a vendu plus de 750 millions d'albums lui qui restera pour moi," the king of pop" comme Elvis Presley était le roi du rock, un véritable phénomène de société, une véritable star mondiale. Toutes nos condoléances à sa famille. Il est sûr que ses fans lui réserveront des obsèques grandioses.
Pour terminer, voici la photo de son médecin, Conrad Murray, qui lui aurait injecté une dose de morphine ou de demerol qui aurait coûté la vie à Michael Jackson. Cependant, il vaut mieux attendre les résultats officiels de l'autopsie.
 
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 22:24
Voici le détail des listes portant dénombrement du corps électoral pour l'élection du 12 juillet 2009. Vous noterez la prolifération exponentielle étonnante des populations du nord-Congo, électorat favorable à monsieur Denis Sassou Nguesso. Nous ignorons d'où le gouvernement Sassou tire  de tels chiffres qui sont totalement en porte-à-faux avec les données du dernier recensement de la population...



Ces chiffres ne vous parleront entièrement que lorsque vous aurez des éléments comparatifs qui proviennent des statistiques officielles nationales, chiffres tirés de sources fiables que sont les recensements de la population.

Et pour compléter le tableau :


Vous constaterez le fait inouï suivant : La Likouala  a plus d'électeurs que d'habitants !  ET le cas d'Ewo où le corps électoral est presque le triple de la population est encore plus loufoque ! Quand je vous dis qu'ils assassineraient  mère et père pour le pouvoir... Encore une innovation de monsieur  Denis Sassou Nguesso que l'on ne trouve nulle autre part. Si l'Afrique est le continent de la démesure, c'est peut-être parce que le Congo-Brazzaville est le pays où la démesure n'a pas de limite !
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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 21:59
Si vous ne vous rendez pas encore compte de l'importance de la prochaine élection présidentielle, il vous suffit de penser que les choses risquent d'être bien pires pendant sept longues années car nos richesses ne sont pas infinies et surtout, Sassou Nguesso va encore accroître l'endettement du pays qui a pourtant assez de liquidités pour l'éviter. Tout le monde sait que les choses vont mal au Congo mais il ne suffit pas de faire ce constat ; encore faut-il identifier QUI est le MAL car ici, le mal, c'est un homme, un individu imbu de sa personne qu'il ne se voit nulle autre part qu'au sommet de la chaîne alimentaire pour ruiner le pays. Le mal, c'est Sassou Nguesso qui a mis en place un système de prédation qui étrangle le peuple congolais et comme le remède et le mal doivent être forcément différents, c'est tout sauf Sassou Nguesso. Si le mal c'est monsieur Sassou Nguesso, il ne faut pas voter cet homme car ça serait de l'autoflagellation, de la folie pure, un non sens politique  !
Imaginez sept longues années sans eau à Brazzaville ou sans électricité à Pointe-Noire. Pensez à sept années sans hôpitaux dignes de ce nom, sept années sans nouvelle école construite, déjà que l'école actuelle ne vaut plus rien, notre université étant devenue la dernière d'Afrique. Pensez à tout l'argent que monsieur Sassou Nguesso va encore voler, pensez à toutes les personnes qu'il va encore assassiner, empoisonner, faire disparaître comme les 300 du Beach. Le pays est par terre ; sept ans de plus avec Sassou Nguesso, il sera dans la fosse. Quand nous n'aurons plus de forêts parce que les Chinois auront détruit toutes nos forêts pour exporter nos essences rares, le Congo ne tardera pas à devenir un désert !
Comment pouvez-vous apprécier objectivement un régime  politique ? D'abord au service de qui est-il ? Sert-il des intérêts publics ou privés ?
Les intérêts privés,  c'est d'utiliser l'Etat pour enrichir des individus et non le pays car voyez-vous si Sassou Nguesso enrichit Total-ELF-FINA, le pétrole profite à tous les Français au travers d'impôts sur le bénéfice, au travers du chauffage au fuel, au travers de l'essence et du gaz-oil des voitures, au travers des industries qui tournent à l'aide du pétrole, des barrages électriques qui fonctionnent au fuel, aux compagnies aériennes, à tous les produits dérivés qui profitent au peuple français.  Vous voyez dans cet exemple comment une société publique qui exploite le Congo profite dans son ensemble à tout un pays démocratique car les bénéfices prélevés par l'Etat reviennent aux Français sous forme d'allocations et d'aides diverses sans oublier la construction de nouveaux logements, etc. Or, l'argent qui revient à l'Etat congolais ne profite pas aux Congolais car il n'y a pas une seule action d'envergure qui profiterait à tout le peuple congolais entreprise par le gouvernement Sassou Nguesso - je dis bien à tout le peuple congolais. Il y a des bricoles ici ou là mais tribalement orientées surtout. Là où on pourrait attendre un profit pour tout le peuple congolais, justement, Sassou ne fait rien comme l'eau potable pour tous ou l'électricité pour tous, l'école pour tous, l'hôpital pour tous, à manger pour tous, du travail pour tous. En France, ils ont la sécurité sociale pour tous car le propre d'un véritable progrès est qu'il atteigne tout le monde quand nécessaire là où il se trouve - le progrès n'est pas pour quelques privilégiés mais pour tous - même le dernier des citoyens. Avec trois petits millions d'habitants, on pourrait avoir des soins gratuits pour tous ! Sassou Nguesso ne s'occupe pas de tout ça mais par contre, vous voyez des individus acheter des villas qui coûtent des millions d'euros en France et ailleurs, ou des voitures qui coûtent des centaines de milliers d'euros. Sassou Nguesso n'a pas construit d'écoles en douze ans, pas de nouveaux collèges, pas de nouveaux lycées alors que la population augmente ! L'Etat qui est une institution publique est devenu un club privé, une secte de privilégiés qui est au service de la Françafrique. Rappelez-vous que la première parole de monsieur Sassou Nguesso après son coup d'Etat a été : " Il faut réconcilier le Congo et la France" comme si les deux pays étaient en guerre sous Lissouba. Dans les pays développés quand une personne est riche, il investit dans son pays, crée des emplois et fait avancer d'une certaine façon le niveau de vie général en créant des emplois, en inventant des produits utiles à la collectivité. Chez nous, dans le régime Sassou Nguesso, les milliards sont planqués à l'étranger et ne sont même pas réinvestis au Congo !
Ensuite, pour bien juger un régime politique, demandez-vous quels ont été ses objectifs ? Etaient-ils d'améliorer la vie collective, le sort des Congolais ? Sous Sassou Nguesso, tout a regressé comme le niveau de vie des Congolais car les objectifs de ce pouvoir, ce n'est pas le bonheur du peuple mais l'enrichissement personnel de quelques renards mafieux. Chez les autres, dans les pays occidentaux démocratiques, un Etat a pour objectif d'améliorer le niveau de vie de l'ensemble de la population en lui apportant la modernité, le confort. Or, rien de tout cela ne constitue un seul objectif de monsieur Sassou Nguesso. Il a promis des milliers d'emplois avec sa nouvelle despérance mais c'est le chômage qui s'est accru. Et on apprend même que sa fausse municipalisation dite accélérée s'est brusquement arrêtée : il fallait bien financer sa campagne électorale aux présidentielles à coups de milliards de francs cfa et surtout, arroser les faux opposants !
Puis il faut regarder ses moyens : ici, l'argent. Avec une hausse extraordinaire du prix du pétrole, il y a eu des surliquidités ! Or, que voit-on ? Sarkozy qui vient acheter notre port de Pointe-Noire au prix de 20 milliards pour le compte de monsieur Bolloré ! Nous manquait-il vingt milliards de francs cfa ? Bien sûr que non ! Mais ici, vous devrez comprendre que Sassou non seulement n'entreprend rien mais vend le pays  au sens propre du terme ! A la fin de la vie de monsieur Denis Sassou Nguesso, le Congo appartiendra aux étrangers qui auront tout acheté... Il vend nos ports, nos côtes, nos forêts et laisse les étrangers venir piller allègrement nos richesses. Il y a beaucoup d'argent  ; ce qui devrait se traduire par un bien-être général - or, il n'en est rien ! Sassou Nguesso distribue en bon roi l'argent de l'Etat à ses courtisans quand il ne le vole pas pour lui-même !
Regardez ce qui se passe dans les Emirats comme Dubaï ! Le progrès profite à tous les Emiratis. Or, chez nous, il n'y a même pas un hôpital digne de ce nom - ce qui fait que tous nos politiciens meurent dans des hôpitaux étrangers ; même la propre fille de monsieur Sassou Nguesso est morte au Maroc - faute d'hôpitaux dignes de ce nom au Congo comme au Gabon. Quelle honte pour deux pays producteurs de pétrole !
Enfin, comparez le rapport moyens/réalisations d'un régime politique : ici, nous n'avons que quelques projets inachevés qui ont pourtant été surfacturés - à vrai dire, rien  du tout par rapport aux énormes moyens collectés car le budget du Congo est passé à plusieurs milliers de milliards de francs cfa ! On a feint simplement de mettre au point ce qu'ils ont appelé une "municipalité accélérée" mais le résultat, c'est plus du "détournement accéléré" ! Sassou n'a créé aucne nouvelle municipalité ; il a simplement construit quelques maisons qui seront vendues à des prix modiques à des proches du pouvoir. Le pays est sale ; surtout la capitale Brazzaville souvent inondée et offrant au monde un spectacle apocalyptique ! Et pour cause, Sassou Nguesso a coulé la voirie publique et les travaux publics qui réfectionnaient les routes pour donner de jûteux contrats à ses amis chinois !
Déjà que Sassou Nguesso n'atteint même pas les objectifs qu'il s'assigne lui-même, qu'il ne respecte même pas sa propre Constitution, vous vous rendez compte ? C'est un homme qui n'a foi en rien qui ne recherche pas le pouvoir pour ce qu'il est vraiment : un outil d'émancipation populaire, un outil de progrès collectif. Non, Sassou Nguesso veut le pouvoir pour sa propre gloire personnelle ! DONC LE PREMIER NIVEAU DU VOTE UTILE, C'EST DE NE PAS VOTER MONSIEUR SASSOU NGUESSO. Tout autre choix ferait déjà l'affaire et dans tous les autres candidats, vous éliminerez facilement ceux qui sont là pour servir de faire-valoir et tous ceux qui se sont salis en travaillant avec lui car il vous choisir le moins "sale politiquement" de tous les candidats. Et il est bien clair que le plus sale politiquement et de loin est MONSIEUR DENIS SASSOU NGUESSO !
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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 10:23
Nous déplorons tous l'invalidation de la candidature d'Ange Edouard Poungui, candidat de l'UPADS, qui laisse ce parti sans véritable représentant pour défendre ses armoiries lors de l'élection majeure à la présidence de la république du 12 juillet 2009. Hélas, chez nous, le ridicule ne tue pas puisque nous avons bassement assassiné la honte qui est le propre de l'homme véritable ayant pris de la latitude vis-à-vis de son animalité tandis que l'animal n'en fait pas cas. Vous aurez compris que pour le pouvoir certains  sont prêts à redevenir de bons et purs primates - quitte à manger leur propre merde comme le fait le gorille ! Le Comité de Soutien ou l'UPADS aurait pu protester auprès de la Cour Constitutionnelle car les décisions de cette Cour ne sont pas des faits d'évangile ! Et même si nous comprenons que le 12 juillet, Moukouéké aura 70 ans, 1 mois et 3 heures (et ici, la précision décoiffe) ; ce qui l'exclut par le critère de l'âge, autant nous ne comprenons pas l'invalidation de la candidature de Poungui - encore moins nous déplorons que rien ne soit fait pour contester cette décision car d'ici le 12 juillet, il reste 20 jours. 20 jours pour protester !
Cependant, notre propos est ailleurs car AEP, candidat dont l'ambition a été stoppée net, a jugé bon de créer sous forme associative - mais une association ad hoc qui devrait se dissoudre après l'élection présidentielle, un Comité de Soutien pour élargir son soutien en dehors de son parti. Se justifiant par et pour la candidature à l'élection majeure à la présidence de la république d'AEP, il est bon de se demander ce qu'il va advenir de cette association, de ce comité de soutien - puisque sa raison d'être n'existe plus de façon prématurée. Ecoutez, nous savons que nous autres Africains avons un sérieux problème quand il s'agit de se mouvoir dans la sphère du droit, dans le monde nébuleux des principes. Il est bon de dévancer l'ange de la justice car si le Comité de Soutien l'avait fait, peut-être qu'AEP aurait pu éviter ses déboires qui paraît-il viennent d'une multiplicité d'adresses : une pour le cv, une autre pour la résidence, etc. La vigilance a manqué  car il a fallu agir de façon précipitée - alors même qu'AEP avait des prétentions présidentielles dès son arrivée au sein du parti et il ne s'en cachait pas. Il eût fallu que ce "Comité de Soutien" encore officieux à ce moment-là, se penchât sur toutes les conséquences de cette candidature. J'ai l'impression que le grand et bon "cheval politique" Ange-Edouard Poungui a été mal servi par son cavalier en la personne morale du Comité de Soutien qui a jugé bon de couper le cheval de l'écurie UPADS ! Nous concédons à AEP son intégrité morale mais nous dénonçons le rapt qu'une poignée d'individus avait fait sur sa personne car la prévision est le maître-mot en politique et en recevant un mail de panique de la part du comité de Soutien, nous avons réalisé l'amateurisme de ceux qui s'étaient placés en sattelites autour du grand homme et j'accuse ouvertement ceux-ci de lui avoir fait manquer son rendez-vous avec l'histoire.
Certes, légalement, le Comité de Soutien peut encore dire : "Notre existence doit courir jusqu'à l'élection présidentielle et permettez que nous continuions à vous envoyer des mails, etc." Attendez, pas si vite ! L'existence du comité de soutien d'AEP n'est pas liée à l'élection présidentielle mais à LA PARTICIPATION D'AEP à ladite élection. Je m'explique : " Si AEP n'avait pas reçu l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle, ce Comité de Soutien n'aurait jamais vu le jour !" Si ce comité de soutien veut continuer à soutenir Ange-Edouard Poungui qui n'est plus candidat et nous savons tous qu'il n'y a aucune voie de recours, il faut qu'elle soit d'abord dissoute et qu'elle revienne sur le devant de la scène avec d'autres objectifs. Il est assez douloureux de voir que le parti de Poungui, l'UPADS, ne s'exprime pas dans cette affaire et seul ce comité de soutien qui n'a pas été assez vigilant pour voir venir le couperet continue à nous abreuver de discours quasi religieux avec des références déplacées à Congo Dia Ntotila. Parler de Congo Dia Ntotila est un anachronisme qui frise le tribalisme. Excusez-moi mais, cher cavalier, tu as mal mis la monture sur ton cheval, alors pourquoi viens-tu pleurer devant ma porte ? Si ton cheval avait gagné la course, tu aurais récolté tout le mérite. Autant récolter, il faut que tu acceptes l'échec que tu as provoqué par ton manque de vigilance. Il faut à présent  que le parti revienne au devant de la scène, s'il vous plaît ! Vous êtes venus hier, déjà vous avez accédé au Conseil National et ailleurs. Or, un conseiller n'est pas pas forcément un membre de son ethnie ; encore faut-il qu'il soit stratège politique  qu'il ait la vision d'un aigle politique et à ce sujet, Sassou est bien entouré mais dans le mauvais sens.
Attendez, on va dire que je suis contre le Comité de Soutien. Non, c'est faux : je pose juste une question juridique parce que j'ai de la suite dans les idées. J'estime que le Comité de Soutien n'a plus le droit à l'existence et qu'il faille revenir dans les ornières du  parti, l'UPADS, parce que le parti doit choisir qui il doit soutenir pendant cette élection présidentielle. C'est assez  étrange que le parti ne s'exprime pas car c'est de son candidat dont il est question ici et on a  l'impression que AEP est passé de candidat de l'UPADS à candidat du Comité de Soutien. Que les choses soient claires : on est libre de soutenir Ange-Edouard Poungui à titre personnel et j'ai beaucoup de sympathie pour cet homme. Sassou Nguesso en le victimisant, lui donne une nouvelle force politique et nous pensons qu'il aura tiré les leçons de cette histoire mais à l'avenir, il faut qu'il soit mieux encadré car c'est maintenant que personne ne croit plus en lui, que moi, le Lion de Makanda, je crois en l'homme...
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