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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:31
Des changements se profilent à l'horizon dans notre dictature venue tout droit des bords de l'Alima. Il semble que monsieur Sassou Nguesso projette de modifier SA "Constitution" pour que le poste de premier ministre soit au moins conforme à sa fausse Constitution qu'il ne respecte même pas et des changements sont  à prévoir : on pense que monsieur Kignoumbi Kia Mboungou arrivé second au cours de la mascarade électorale pourrait être nommé à ce poste car notre roi d'Ollombo s'est rendu compte que la popularité de Dzon et des autres candidats de l'opposition ne s'est pas traduite dans les urnes par un vote contestataire. Et nous pensons que ce n'est pas le seul changement qu'il va y effectuer car il pourrait légaliser aussi le poste de vice-président et pourquoi pas ôter la barrière de l'âge ou la limitation des mandats qui font qu'il ne pourra plus se présenter à un prochain mandat. Et nous savons tous que cet assoiffé de pouvoir ne pourra pas se contenter de deux mandats : il veut faire la même chose que Bongo en mourant au pouvoir. lors d'une interview, il avait déjà évoqué cette éventualité et dans l'état actuel de la fausse opposition interne congolaise, nous voyons mal qu'une force politique se lève pour contrecarrer sa volonté d'hégémonie totale et sempiternelle sur le Congo-Brazzaville. Au Congo, il n'y a pas une OPPOSITION, il n'y a que des ambitions qui cherchent à entrer dans la danse autour de la marmite de koka-mbala qui alimente la mangeoire de la république royale bananière. La véritable opposition est à l'extérieur du pays.
Une marche de protestation était prévue hier ; on se demande si elle a vraiment eu lieu car le pouvoir est décidé à empêcher le peuple congolais de s'exprimer. Tous ces changements pourraient être annoncés lors du discours du 15 août 2009. Il s'agira de faire passer des changements décisifs en profitant de la liesse populaire. De toute façon, Sassou va forcément remanier le gouvernement et retailler son costume constitutionnel qui est devenu trop petit pour lui.
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 13:15
Nous avons des nouvelles du Général Mbaou. Il semble qu'il soit joignable quelques minutes par jour. Nous savons qu'il a reçu la visite de monsieur Dominique Okemba, vice-président de la république royale bananière du Congo et qu'il semble que Sassou veuille le rencontrer mais pour le moment, ce qui intéresse le Cobra Royal, c'est l'organisation de sa prestation de serment le 15 août 2009 pour qu'elle coincide avec la fête de l'indépendance nationale. Cependant le "spécial" a vite fait de dire que Mbaou était un agitateur rentré au pays à la tête d'un groupe de militaires...
Mbaou a été agressé physiquement par des soldats et il aurait mal à une cuisse - sans oublier les contusions au visage. Sa soeur s'est déplacée à Brazzaville pour s'occuper de lui car sa vie est en danger. Voilà un régime qui démontre sa véritable nature en emprisonnant illicitement des citoyens sans les juger et surtout qui montre son caractère brutal en violant les droits de l'homme. La dictature du Congo-Brazzaville est connue et personne ne saurait nous dire le contraire. Nous suivons de près cette affaire car ce qui arrive à Mbaou peut arriver au Lion de Makanda ou à quelqu'un d'autre. Mbaou n'a pas droit à dees soins et son sort nul ne peut le deviner car rien ne présume de son sort.
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 13:29
Tard dans la nuit hier, on est venu nous apprendre l'arrestation du général Mbaou qui avait décidé de rentrer dans son pays après plusieur années d'exil. Sassou Nguesso l'a fait arrêter sans aucun motif. Sa pseudo justice étudie actuellement les voies pour l'inculper - alors qu'il n'a commis que le crime de rentrer dans son pays.  Installé en France où il s'est marié, il avait résolu de rentrer au pays - nostalgique de ce Congo qu'il aime tant. Le Général Mbaou est en prison et il injoignable - ce qui signifie que personne ne sait dans quel état il se trouve...
Dans un Etat de droit, pour arrêter un citoyen, il faut qu'il ait commis un délit, qu'il y ait eu une plainte ou un plaignant et qu'il y ai eut un jugement digne et équitable. Or, ce n'est pas le cas dans l'affaire qui concerne le Général Mbaou.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, cet homme né en 1956 se réclame membre des forces militaires loyalistes du Congo-Brazzaville et lui ne cache pas son point de vue car il clame haut et fort qu'il ne reconnaît pas le pouvoir de monsieur Denis Sassou Nguesso qu'il considère comme un putschiste.  La DST est venue l'arrêter sans mandat et l'a fait incarcérer sans jugement dans une prison ordinaire - même pas militaire - prouvant que son arrestation relève du droit commun. Brave fils du Congo, cet homme a un précédent avec monsieur Sassou Nuesso sous le pouvoir Lissouba : il a osé faire marcher Sassou à pied en lui demandant de laisser sa voiture quand ce dernier était venu demander une audience au président Lissouba au palais présidentiel.
Tous ses amis craignent pour sa vie : l'état des prisons est lamentable et on pourrait tout bonnement l'empoisonner ; lui qui a pris le courage de dire à monsieur Sassou Nguesso et à son gouvernement qu'il revenait au pays. Le Cobra félon a fait croire qu'il allait le recevoir et le loger mais c'est la prison qu'il lui réservait et ce, sans motif valable car la critique du pouvoir par un citoyen congolais n'est pas un crime et le fait qu'il ne reconnaisse pas le pouvoir de Sassou Nguesso non plus. Alors, pourquoi l'avoir arrêté ? Sassou prétend qu'il n'y a pas d'arrestation politique au Congo mais dans quelle case ranger celle du Général Mbaou ? C'est que Sassou Nguesso est rancunier et on veut nous faire croire qu'il est sage, que c'est un Mwéné, lui qui arrête les citoyens au seul motif de leur reprocher des critiques. NOUS AVONS LE DROIT DE CRITIQUER VOTRE POUVOIR, MONSIEUR SASSOU ! POU CELA, IL NOUS SUFFIT D'ETRE CONGOLAIS ET D'AIMER NOTRE PAYS !
Le Général Mbaou a écrit un livre et ses vidéos sont explicites quant à son désamour avec le régime Sassou Nguesso qu'il n'arrêtait pas de fustiger. Au nom de la liberté et de la démocratie, nous demandons la libération immédiate du Général Mbaou car il n'a commis aucun crime et le crime de lèse-majesté n'existe plus. Tout Congolais a le droit de s'insurger contre le régime inique de monsieur Sassou Nguesso qui vient de violer encore une fois les droits de l'homme au Congo. Je vous demande de diffuser ce message partout afin que la nouvelle se répande car très peu de Congolais savent que le valeureux Général Mbaou est rentré au Congo en passant par un pays de l'Afrique de l'ouest avec un groupe d'officiers et encore moins qu'il a été arrêté. SI LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE VENAIT A ETRE AU COURANT DE CETTE ARRESTATION ILLEGALE, LA VIE DU GENERAL SERAIT UN PROTEGEE CAR ON SAURA TOUS QUE S'IL LUI ARRIVE QUELQUE CHOSE QUE C'EST LA FAUTE DE MONSIEUR SASSOU !
Par cet acte odieux, le cobra royal Sassou Nguesso vient de prouver encore une fois qu'il est bien décidé à bâillonner le Congo. Hélas, quoi qu'il fasse, nous saurons ce qu'il manigance et ne manquerons pas de le porter à votre connaissance.
Que la famille et les amis du Général Mbaou apporte à manger à ce vaillant fils du Congo car, croyez-moi, peu sont comme lui capables de refuser de courber l'échine pour manger avec le diable. Il a le droit de rentrer chez lui et de se promener librement. A ceux qui connaissent son épouse antillaise, demandez-lui de prendre un avocat pour défendre son mari car je le répète haut et fort : MBAOU, LE GENERAL, N'EST COUPABLE DE RIEN. QUE SASSOU PROUVE QU'IL EST COUPABLE DE QUOI QUE CE SOIT !
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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 12:57
La guerre ! Elle a commencé avec l'émergence des premières cités-Etats. On la retrouve déjà dans les tablettes sumériennes. On y retrouve le récit de la guerre entre Oumma et Lagash ou la description dans un poème de la destruction de la ville d'Ourouk. On distingue des guerres offensives ou défensives et les objectifs sont souvent la conquête de nouveaux territoires, la recherche de nouvelles ressources, la conquête du pouvoir voire la volonté de réduire un autre peuple en esclave. Pour la première guerre connue, celle qui opposa Oumma à Lagash, on sait qu'il s'agissait d'une contestation de frontière : chaque ville contestait l'emplacement des bornes frontalières car les deux villes se disputaient une bande de terre fertile le long d'un canal d'irrigation - comme quoi la  quête de richesse est souvent la finalité de la guerre.
On peut évoquer l'invasion de l'Egypte par les Hyksos ou "rois-pasteurs" qui dura cent cinquante ans avant qu'Ahmosis ne vint les chasser à la tête d'une armée renforcée par les guerriers nubiens. Dans tous ces exemples, il s'agit d'entités extérieures qui guerroient mais il arrive que la guerre se passe à l'intérieur d'un même peuple et on appelle cette forme spécifique de guerre la guerre civile si elle oppose des fractions du peuple les unes autres ou un coup de force ou d'Etat si elle vise la prise du pouvoir. Le Congo a connu en 1997 cette dernière forme de guerre car le but de monsieur Sassou Nguesso était de revenir aux affaires louches de la république par tous les moyens - sauf l'élection démocratique car il avait compris que dans une élection transparente convenable, jamais il ne pourrait redevenir président de la république. S'alliant avec la puissance tutélaire qui dirige le pays en sourdine, la France, qui redoutait de perdre ses énormes bénéfices  pétroliers car le président Lissouba avait déjà commencé à traiter avec les Américains, lui qui avait instauré le profit-oil pour que les revenus du pétrole profitent un peu plus aux Congolais, Sassou est revenu au pouvoir par la seule voie qui lui restait : les armes. Il a marché sur ses compatriotes, sacrifiant plus de 100.000 personnes à sa mégalomanie, livrant Brazzaville, la capitale pendant des jours à un pillage sans précédent car il ne pouvait rémunérer tous ces cobras ni les enroler dans l'armée. En 1998, il envoya la portion de sa milice la plus belliqueuse frapper le Pool : on tua femmes, enfants, vieillards, on brûla les maisons, coupa les arbres fruitiers et on empoisonna même les sources. Ainsi naquit le traumatisme de la guerre car nombreux avaient tout perdu : maisons, biens, argent, etc.
Sassou a mis en place une sorte de "Pax romana", une paix armée, une paix sous terreur, un statu quo sous kalachnikov et comme lui, le fauteur de troubles, a ce qu'il voulait, à savoir, le pouvoir, il peut se muer en homme de paix - parce qu'il est le troublion du Congo ! A chaque fois que des voix s'élèvent pour dénoncer l'inadmissible, il secoue la menace de la guerre en disant de manière sybilline que la paix devrait être préservée, c'est-à-dire qu'il avertissait ses opposants que si son pouvoir était repris ou menacé, il n'hésiterait pas à briser la paix. Et profitant du trauma de guerre, monsieur le Cobra royal a instauré un régime où tous lui était rédevables tandis que lui ne rendait compte à personne : il peut ainsi se construire des villas sompteuses, des palais, acheter des villas en Europe, s'offrir des voitures de luxe sans que l'Assemblée ne puisse dire un mot car il règne en monarque absolu comme une espèce de tzar qui peut démettre l'assemblée à sa guise ou se permettre de violer sa propre constitution en instituant un premier ministre ou un vice-président, des postes qu'il n'avait pas prévus dans ladite constitution.
Aujourd'hui, on assiste à la déperdition d'un pays : Sassou a détruit le service public en le privatisant au profit de sa famille et de son clan, il a saccagé l'école - déjà qu'il avait détruit l'université lors de sa guerre de conquête, a négligé l'hôpital pour que les Congolais meurent par milliers faute de soins, et, pour couronner le tout, il laisse les Congolais sans courant et sans eau. Les vendeurs de groupes électrogènes se frottent les mains car ils vendent des moteurs de Dubaï qui ne tiennent même pas six mois et quand vous allez à la CFAO de son ami Bolloré, les prix sont beaucoup plus chers pour du matériel français...
Passé maître dans le truquage des élections face à une opposition peu stratège et facilement corruptible car on peut se demander où un certain candidat a trouvé 232 millions de francs cfa pour battre campagne, il a trouvé le moyen de se maintenir une fois de plus en 2009 à la tête de l'Etat - sans que le peuple ne manifeste son indignation parce qu'il a peur de la guerre.
 Aussi, est-il légitime de se poser une seule question : au nom de l'éviction de la guerre, doit-on tout accepter ? Nous savons tous que la force ne respecte que la force et ce qui a été pris par la force est repris difficilement de manière pacifique. Ahmosis fut obligé de combattre à nouveau les Hyksos pour libérer l'Egypte. Sassou Nguesso organise les élections comme un prétexte - parce qu'il est sûr de les remporter s'il les organise face à une farce d'opposition car s'il lui fallait à chaque fois déclencher une guerre pour rester au pouvoir qu'il n'hésiterait pas une seconde. Il a au préalable pris le soin ou d'éliminer ou d'exiler les véritables opposants, des hommes qui lui tiennent tête et qu'il sait être incapable de corrompre. Vous avez la preuve avec le ralliement de Kolélas (qui est peut-être mort à l'heure où j'écris) et de Yhombi que les vrais opposants de Sassou Nguesso ne se trouvent pas au Congo. Sassou sait que ceux qui vivent par le système qu'il a mis en place, défendent le système et meurent par ou pour le système. C'est une loi sociologique que les tenants d'un système, c'est-à-dire, ceux qui en profitent, quelle que soit sa nature, qu'il soit le plus inique ou non, qu'il s'agisse d'une royauté, d'une dictature ou d'autre chose, défendent allègrement le système qui les nourrit et les engraisse car ils savent que si le système tombe, ils perdent leurs privilèges immérités. Or, ici, au Congo, le système, c'est d'abord et avant tout la personne royalement divine de Sassou. Donc il faut soutenir coût que vaille Otsombé.
Pour ma part, je pense qu'il faut se battre, se battre comme moi par l'intifada des mots en dénonçant le caractère inique de ce régime, l'immoralité des hommes qui l'incarnent et je suis même pour la force s'il n'y a pas un autre moyen - car il y va de la survie d'un peuple : chaque jour de plus avec monsieur  Sassou au tabernacle du pouvoir, ce sont des milliers de Congolais qui meurent, qui sont au chômage, qui sont sous-éduqués, non soignés, malnutris. On ne peut tout accepter pour prétexte d'éviter la guerre car il se pourrait que la guerre soit la solution pour trouver une paix profitable à tous car telle est la nature d'une véritable paix, une paix qui profite à tous et non seulement à un clan et à quelques privilégiés. Que vaut cette fausse paix si je dois mourir de faim, de soif, de maladie ? Arjuna dans la Bagavad Gita se rendit compte qu'il n'avait que le choix de combattre sa propre famille, ses propres précepteurs et il va arriver que ce peuple qui s'écrie : "Ca ne peut plus continuer comme ça" va se rendre compte qu'il n'a plus que le choix de la bataille, quelle qu'en soit la forme, grèves, villes mortes, manifestation de rue. Sitôt que l'argent va manquer que monsieur Sassou ne pourra plus rien payer, vous serez obligés de ne plus tout accepter car si la paix = la mort, je dois combattre ce statu quo paisible pour éviter la mort pour ne pas mourir en lâche, en peuple lâche...  En effet, on ne peut pas éternellement gager le pétrole ou vendre des forêts car il arrivera bientôt que la crise que vivent les pays occidentaux apparaisse aussi en Afrique où l'on vit comme si de rien n'était... Voilà, l'inspiration couvait depuis longtemps et j'en ai terminé ! vous pouvez passer à des activités moins torturantes...
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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 12:03
 
LE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES  JOURNALISTES
330 7th Avenue, 11th Fl., New York, NY 10001 USA    
Phone: (212) 465 1004     Fax: (212) 465 9568     Web: www.cpj.org     E-Mail: info@cpj.org
 
La presse internationale harcelée à Brazzaville après l'élection contestée
 
New York, le 17 juillet 2009—Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) est alarmé par le harcèlement des journalistes internationaux couvrant cette semaine des élections présidentielles contestées en République du Congo. 
 
Mercredi, la police a brisé la caméra de la vidéaste Marlène Rabaud de France24, alors qu'elle filmait la dispersion d'une manifestation de l'opposition dans la capitale, Brazzaville, selon des journalistes locaux et des reportages. Son collègue de France24, Arnaud Zajtman, qui était également sur les lieux, a déclaré au CPJ que les officiers les ont poussés et  ont confisqué leurs images. Un troisième journaliste, Thomas Fessy de la BBC, a dit au CPJ que l'officier lui a tiré les cheveux jusqu'à ce qu'il rende son enregistreur audio. Un officier en uniforme a fouillé Fessy, sous les ordres de policiers en civil. La police a saisi son sac de matériel, y compris un appareil photo numérique, un téléphone portable et son carnet de notes. Les tentatives de récupérer leurs biens ont été vaines, ont dit les journalistes.
 
S'adressant au CPJ jeudi 17 juillet, le porte-parole de la police nationale, le colonel Jean Aïve Alakoua a déclaré que la police n'avait pas encore fait le point de la manifestation, qui a été déclenchée par l'annonce officielle de la réélection du Président Denis Sassou-Nguesso parmi de nombreuses allégations d'irrégularités. « Je n'ai reçu aucune plainte à propos de cela [l'incident]», Alakoua ajouté.

« Il est inacceptable dans une démocratie que des journalistes soient harcelés alors qu'ils couvrent des élections et ses suites », a déclaré le CPJ Africa Program Coordinator Tom Rhodes. « Nous appelons les autorités à mettre fin à ces intimidations, à retourner immédiatement le matériel saisi, et à dédommager nos confrères et notre consœur ».

Les agents de la sécurité ont harcelé une autre journaliste, Catherine Ninin de Radio France Internationale, selon des journalistes locaux.

Dimanche, aux environs de 1 h du matin, quelques heures avant l'ouverture du  scrutin, une douzaine d'agents de sécurité dirigés par le colonel Thomas Bakala Mayinda de la Direction de Surveillance du Territoire congolais a fait une descente dans l'hôtel de Ninin et a demandé à voir la journaliste, sous prétexte de mener une interview. Le personnel de la réception de l'Hôtel Saphir leur a refusé l'accès. Ninin a dit au CPJ dans un e-mail qu'elle a reçu une heure plus tard un appel téléphonique menaçant d'une personne de la présidence, tandis que deux autres groupes d'agents de sécurité ont assiégé l'hôtel toute la nuit.

Par ailleurs, Zajtman a également déclaré au CPJ avoir reçu un coup de téléphone au milieu de la nuit lui reprochant le reportage de sa chaine TV sur la pauvreté à Brazzaville. Zajtman, Rabaud, et Fessy ont dit avoir du quitter l'Hôtel Hippocampe, à Brazzaville, après avoir remarqué que des agents de sécurité surveillaient leurs activités.

S'adressant au CPJ, jeudi 17 juillet, Alakoua porte-parole de la police, a déclaré qu'il n'était pas au courant des descentes des services de sécurité à l’hôtel de Ninin. « Elle circule librement. Elle fait ses reportages à sa guise, même s'ils ne plaisent pas nécessairement à tout le monde », a t-il dit, ajoutant que la police n'a jamais reçu une plainte de la part de la journaliste.
 
Toutefois, au cours d'une conférence de presse le 11 Juillet au siège de la campagne présidentielle, de hauts responsables ont lancé des avertissements à Ninin à plusieurs reprises sur la couverture de RFI et France 24, selon plusieurs journalistes locaux.
 
« S'il vous plaît ne faites les [Radio Télévision Libre des] Mille Collines », François Ibovi, un porte parole de la campagne, a déclaré en visant Ninin. Le commentaire a été une référence à la tristement célèbre station rwandaise qui a contribué a déclencher le génocide de 1994. « Nous vous demandons de faire votre travail. Il n'y a pas un seul journaliste en prison dans ce pays. La liberté de la presse est garantie, mais n'essayez pas de mettre de l'huile sur le feu », a-t-il martelé.
 
Les déclarations apparemment  découlent d'un reportage de RFI sur l'appel de l'opposition à boycotter le scrutin et un reportage de France 24 montrant un rassemblement de l'opposition avec en vis-à-vis le candidat président en campagne, selon Ninin. Les médias pro-gouvernementaux ont également attaqué Ninin dans des éditoriaux, selon l'enquête du CPJ.

« Le harcèlement de notre collègue Catherine Ninin révèle un climat de peur et d'autocensure que la presse locale de la République du Congo subit depuis plusieurs années », a déclaré Tom Rhodes.
 
Le COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ) est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York depuis 1981 et devouée à defendre la liberté de la presse dans le monde.
 
 
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 01:39

Communiqué de Survie, Paris le 16 juillet 2009

La victoire à l’élection présidentielle qui a reconduit Denis Sassou Nguesso à la présidence du Congo Brazzaville pour sept ans, à la suite des 25 années pendant lesquelles il a exercé le pouvoir, de 1979 à 1992 et de 1997 à 2009, était prévisible. Le processus électoral, entièrement contrôlé par un pouvoir dictatorial, n’offrait aucune chance au moindre changement politique. L’état dans lequel se trouve le Congo, pays pétrolier et forestier où l’immense majorité de la population vit dans la misère, dans un pays sans infrastructures et sans équipements publics, témoigne pourtant amplement du désastre dans lequel le pays a été plongé par l’incurie de son gouvernement.

L’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) qui a organisé une mission d’observation électorale et rendu un rapport documenté conclut : « Cette élection présidentielle, vu le très faible taux de participation, les fraudes et irrégularités constatées, n’a été ni juste, ni transparente et équitable ; et n’a pas exprimé la volonté du peuple congolais » (1). Cependant une certaine Coordination des observateurs franco-africains (COFA) juge, elle, le scrutin « globalement satisfaisant » au prétexte que « les standards européens ne sont pas à adapter au Congo ». Cette coordination, présidée par Jean-Michel Fourgous, député-maire UMP d'Elancourt (France), comprend, entre autres, Jean-François Mancel, député de l’Oise, Lev Forster et Pierre André Gaborit, tous deux avocats à la Cour de Paris et Ari Ben Acoune, directeur des services d'une communauté d'agglomération. Jean-Michel Fourgous et Jean-François Mancel s’en sont pris également, dans un communiqué, au chef de la délégation de la Commission Européenne au Congo, M. Miguel Amado pour ses « propos partisans ».  M. Amado avait déclaré que l’une des raisons pour lesquelles l’UE n’avait pas envoyé d’observateurs à la présidentielle congolaise était  le gonflement du fichier électoral. Selon lui, le fichier électoral a été gonflé de plus de 60% avec 2,2 millions d’électeurs pour une population de 3,6 millions d’habitants.
Parmi les observateurs, M.M. Jacques Toubon et Patrick Gaubert, députés européens, ont déclaré : « Le matériel électoral était bien sur place dans les bureaux de vote, les listes d’émargement étaient disponibles et les représentants locaux de la Conel [commission nationale électorale mise en place par Sassou Nguesso] étaient équipés de téléphones portables pour parer à tout problème ».

Le soutien impudent apporté par ces hommes politiques et juristes français à la propagande du dictateur Sassou Nguesso constitue une agression à l’égard du peuple congolais bâillonné et opprimé. Une manifestation de protestation contre cette parodie d’élection a en effet été violemment réprimée à Brazzaville le 15 juillet. L’Observatoire congolais des droits de l’Homme dénonce également « le harcèlement des journalistes étrangers venus à Brazzaville couvrir cette élection et la confiscation du processus par le gouvernement qui une fois de plus vient de confirmer à l’opinion publique nationale et internationale son manque de  volonté d’instaurer une véritable démocratie dans le pays. »

L’Etat français, en laissant cautionner cette mascarade électorale, agit peut-être de manière à défendre les intérêts de ses multinationales comme Total ou Bolloré, qui s’accommodent très bien du pouvoir d’un clan appuyé sur la force. Mais à encourager cyniquement l’oppression du peuple congolais, maintenu dans la misère, elle montre une nouvelle fois le mépris qu’elle a des droits humains en Afrique. Cette politique non transparente, irresponsable et indéfendable devant les électeurs français dure depuis des décennies.

L’association Survie demande au gouvernement français et aux parlementaires d’agir en prenant la juste mesure du caractère dictatorial et non démocratique du régime du Congo Brazzaville, à un moment où la prise de conscience sur les dictateurs s’accélère en France, grâce aux révélations dans l'affaire des Biens Mal Acquis.

 

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 22:34
Ce quatre-cent soixante-quatorzième article porte sur une question qui est issue de l'objectif même du projet de société de monsieur Sassou Nguesso "Chemin (sans) (d')avenir" dans lequel cet homme qui s'est réélu tout seul avec soi-disant 78% des voix et 90% d'abstention prétend moderniser et industrialiser le Congo. Certes il en va de la vie politique comme des promesses et qu'importe les promesses passées non tenues mais tout de même - ce monsieur nous donne un objectif mais ne nous dit pas comment l'atteindre, comment le réaliser car le fait qui revient comme une ritournelle à la conscience du peuple, c'est l'échec de la "Nouvelle Espérance" qui a pris la forme d'un canular politique -  aucune promesse n'ayant été tenue jusqu'au bout. En douze ans de règne, peu de réalisations à se mettre sous la dent.
Une promesse non tenue n'est pas un mensonge si on a tout essayé et qu'on y a mis toute la volonté pour réussir. Sassou nous dit qu'il n'aurait pas pillé le Congo mais, permettez que j'en doute car il y a des documents qui prouvent le contraire ! Dans ce texte, ce qui m'intéresse, c'est d'évaluer la faisabilité d'une promesse : comment peut-on moderniser et industrialiser un pays sans l'électricité ? La fée électricité et le pétrole sont la base du progrès économique et on ne peut industrialiser un pays sans au préalable l'avoir totalement ou en grande partie électrifié ; nous avons du pétrole mais sa production est extravertie quand ses retombées ne profitent vraiment pas  au peuple et en douze ans, monsieur Sassou Nguesso aurait pu terminer l'électrification générale du Congo. L'industrialisation suppose une activité continue et la continuité n'est pas assurée avec les groupes électrogènes - surtout que notre pays producteur de pétrole manque souvent de carburant  à la pompe !
C'est qu'aucune industrie ne peut vraiment fonctionner avec des coupures intempestives plusieurs fois par jour ! On peut penser que les sociétés industrielles pourraient fonctionner avec leur propre groupe électrogène mais c'est une solution coûteuse et avec notre hydrographie, le soleil, le vent, nous réunissons toutes les conditions pour être autosuffisant en énergie - mais rien n'y fait ! C'est plutôt des palais et des palaces qui bourgeonnent au bord de l'Alima. Il ne y avoir de développement sans énergie et la première chose, la première phase est de promouvoir une politique d'autosuffisance énergétique - par exemple commencer par exploiter notre pétrole nous-mêmes en n'accordant plus de nouveaux contrats  de prospection ou d'exploitation aux sociétés étrangères.
L'électrification générale ou globale du Congo s'accompagnerait forcément de la construction de nouveaux réseaux routiers pour transporter le courant  ; ce qui met en place un complexe routier reliant tout le pays du nord au sud et d'est en ouest.
Le barrage d'Imboulou, nul ne peut prédire quand il sera vraiment fonctionnel et s'il est même capable de couvrir les besoins de Brazzaville en électricité. La centrale au gaz de Pointe-Noire n'est pas opérationnelle et on nous demande d'attendre - alors  que nous avons déjà attendu douze ans. Pour rien !
Moderniser un pays renvoie à moderniser l'habitat, l'école, l'hôpital, les routes, l'administration, le service public, les banques, promouvoir la démocratie, la transparence, la méritocratie, la solidarité sociale. Or, en douze ans, sur tous ces points, le Congo a reculé.  Si on mesurait le bien-être global - c'est-à-dire, les facteurs de développement qui profitent à toute la population, on verrait qu'il a baissé car l'école déjà que le taux de scolarité a largement baissé est d'une qualité médiocre et on charrie la médiocrité jusqu'à l'université pour qu'à la sortie la société ne soit pas capable de proposer du travail aux jeunes diplômés. Nous importons même du poisson alors qu'il suffirait de mettre en place la Pêcherie Nationale du Congo qui se déploierait sur mer et sur fleuve. L'observation montre que le pouvoir laisse les Chinois venir piller nos côtes pour aller vendre le poisson en Chine et que dire quand l'on voit désormais les Chinois pêcher à la dynamite ?  Il faut savoir qu'en Chine, les entreprises étrangères doivent réinvestir tout le bénéfice gagné sur place car le yen ne s'exporte pas. On pourrait par exemple imposer que les sociétés étrangères investissent 50% de leurs bénéfices gagnés au Congo sur place ; cela produirait de l'emploi et de la croissance. Or, 90% de l'économie congolaise est une économie souterraine qui échappe à l'Etat.
Nous pensons que si monsieur Sassou Nguesso était un acteur sérieux de la politique nationale, il oeuvrerait pour l'intérêt du Congo en nous conduisant vers une indépendance économique véritable. Nous savons tous que ceux qui profitent des richesses du Congo  - en dehors du clan au pouvoir - ce sont les étrangers (Français, Chinois, Ouest-Africains) tandis que les fils du pays sont complètement déboussolés.
Ce nouveau mandat de sept ans n'augure rien de bon car le clan au pouvoir va poursuivre  ses petites combines et  sa médiocrité politique. Notre classe politique souffre par exemple de la boulimie de la construction et de l'achat des villas à l'étranger. Quant à monsieur Sassou Nguesso, c'est le champion de la construction des palais qu'il n'habite même pas, déjà qu'on ne compte plus ses villas comme CRISTAL à MPILA, CLUB-HOUSE à Oyo. Est-il normal qu'un chef d'Etat construise des palais partout tout en faisant louer sa villa à l'ETAT ? Encore qu'il réfectionne cette résidence CRISTAL aux frais de l'Etat congolais. Si le gouvernement ne s'occupe pas du pays, la raison en est toute simple : ses membres s'occupent de leurs affaires... Dans cette note manuscrite, on découvre que les villas ont des noms Villa CRISTAL pour la villa de Sassou à M'pila et Villa CATHERINE pour celle du Général ESSONGO (un détail important : on compte ponctionner des millions sur le mûr de la villa CRISTAL pour continuer la construction de la villa CATHERINE. Celui qui a donné cet ordre à René ROUX n'est que le responsable des grands travaux  de la présidence de la république ; vous savez de qui je parle car il se reconnaît à son ventre turgescent !) :

Le processus semble assez rôdé : monsieur Sassou Nguesso a créé de multiples sociétés dans le bâtiment comme la Société Immobilière du Nord, la SOCAB ou CSN-CONSTRUCT à la tête desquelles il place ses enfants et celles-ci obtiennent les marchés de construction de palais présidentielles et de villas des tenants du pouvoir comme le général ESSONGO. Les deux premières étaient dirigées par la défunte Edith Nguesso. Lors de sa maladie, en conseil d'administration elle était représentée par sa soeur Julienne Jonhson. Imaginez que Sassou loue ses avions aux siens, etc. C'est une collusion familiale entre l'Etat et des membres de la famille royale qui s'arrangent pour le gros de l'argent de l'Etat passe du public au privé en restant entre les mains d'un clan. Bien entendu, ils sont obligés d'acheter du matériel à l'étranger auprès des sociétés comme OGIVE, etc. Au coeur de ce système, un homme, un Français né au Congo, René ROUX. Nous mettons en ligne des documents qu'il a signés qui montrent qu'il a même été suspendu et a failli aller en prison. C'est qu'il n'avait pas la tâche facile en tant que Directeur Général de la SOCAB, un poste où il sera remplacé par Rodrigue Nguesso, le fils de Maurice Nguesso.
Ils ont donc besoin du pouvoir pour s'offrir une vie de rêve au détriment du peuple car c'est de l'argent facile et ce qu'ils prennent, ils ne peuvent plus le rendre ou l'utiliser au service de la majorité. Nous sommes face à un système mafieux qui a réussi le tour de force de devenir l'Etat, un Etat qui a perdu son essence car il a été privatisé et ne sert plus que l'intérêt de quelques individus - c'est une dictature sourde qui ne ressent même pas le besoin de faire semblant d'écouter. On marche sur la volonté du peuple pour se passer de lui et vivre comme s'il n'existait pas comme si la foule immense des Congolais n'était là que pour assister au triomphe social d'une caste de privilégiés, des roturiers, fils de piroguiers du bord de l'Alima qui jouent aux princes avec la richesse d'un Etat car dans leur culture, les choses ne comptent pas, les âmes non plus, et ils sont prêts à sacrifier même TOUT le Congo pour leur GLOIRE. LA GLOIRE ! Quand on entre dans sa lumière, on ne veut plus en sortir ; on est comme enivré par la manière dont elle rend les choses magiques, faciles comme si l'homme était devenu un dieu ou un fils des dieux. Ils sont les acteurs d'une pièce de théâtre appelée "REVE EVEILLE" et ils ne veulent pas en sortir et nous ne faisons rien pour les en sortir. Nous savons tous qu'ils ne changeront rien dans leur mode de prédation et nos petites lâchetés collectives nous conduisent inéluctablement à de grandes souffrances.

D'abord les photos des réalisations :

Le palais de Pointe-Noire qui est fini et qui n'est même pas occupé par le président qui possède ses propres villas. Ce palais surfacturé aurait pu servir d'université car ce ne sont pas des palais qui manquent à Pointe-Noire mais il fallait donner des marchés à la SOCAB !
Le palais d'Oyo qui est un gaspillage d'argent puisque monsieur Sassou Nguesso a déjà le Club House, sa villa privée et de nombreuses autres résidences dont les 18 villas qu'il possède en France mais dont il ne reconnaît que deux dont l'hôtel particulier du Vésinet qu'il a enfin reconnu lors d'une interview à l'Express comme un bien qu'il a acheté au nom de son frère Ambendet ; c'est donc dans l'optique du prête-nom qu'il faut rechercher les 16 autres villas cachées...
Voici le Club House, la villa de monsieur Denis Sassou Nguesso au coeur de l'Alima avec sa gigantesque piscine. Avec un palace de ce genre, il a encore besoin de construire un palais ! Et on aimerait bien qu'il nous dise où il aura trouvé l'argent pour contruire une telle baraque ! Les Biens Mal Acquis ne sont pas seulement à rechercher à l'étranger car le plus gros se trouve sur place au Congo même !
Le palais  d'Impfondo en construction toujours par la SOCAB...

La villa d'Edgar Nguesso à la Côte sauvage... Il semble que le mot d'ordre donné par Sassou à sa famille soit : "Profitez, prenez l'argent, construisez, construisez ! On ne sait jamais... Le rêve pourrait s'arrêter !"

La villa d'Edgar Nguesso à Edou ! S'il doit en construire une dans toutes les villes du nord de la république, on peut estimer sa fortune à plusieurs milliards de francs cfa avec un salaire de directeur de la résidence présidentielle. Cependant, quand on vit à côté d'un puits qui se remplit d'argent tout seul, on n'a pas de souci à se faire ! Il suffit de prendre un seau et de puiser ; après tout, le peuple, c'est quoi ? C'est qui ? C'est un prétexte pour jouir de la richesse d'une nation, rien de plus ! Et quand le peuple est aussi lâche et poltron que le peuple congolais, un peuple traumatisé par une guerre terrible comme celle de 1997, on est presque sûr de se couler des années tranquilles jusqu'à la mort du roi et après lui, Denis Cristel prendra la relève ou un autre membre du clan...
La villa d'Edgar Edou à Oyo. Vous vous rendez compte des villas détenues par une seule personne  même s'il est le directeur du palais présidentiel de son oncle ? Et il faut croire que tous les membres de la royale famille d'Oyo ont le même appétit, la même soif de grandeur : ils se font concurrence à qui aura la plus belle villa, la plus belle voiture, etc. Les observateurs ont remarqué que Sassou roule à Brazzaville dans une voiture très très chère...
Une villa de haut standing à Oyo. On se demande à qui elle appartient. Cependant, on sait qu'ils ne sont pas nombreux à pouvoir se l'offrir. Et on en a construit plusieurs à Oyo où l'on observe une municipalisation accélérée plus accélérée que dans le reste de la république...
La villa de Maurice Nguesso à Oyo ; il est évident qu'elle est à présent terminée. Vous verrez son coût dans le document produit par René ROUX : plus de 400 millions de francs cfa. Alors quand ce monsieur prétend ne pas profiter du système mis en place par son frère cadet, laissez-moi en douter !

Et pour terminer, laissez-moi vous montrer le kiosque romantique mentionné dans un document de René Roux et qui a été facturé plus de vingt millions de francs cfa...


Cette classe qui est devenue l'Etat privé du Congo, un Etat qui a complètement évincé l'Etat public, voilà pourquoi ils veulent le pouvoir pour s'offrir des villas qui vous allez le voir dans les documents coûtent des centaines de millions de francs cfa voir des milliards... Et vous comprendrez que s'ils quittent le pouvoir, ils ne pourront plus s'offrir de tels bijoux et vu leurs salaires, on a des doutes à penser qu'ils suffisent à se payer toutes ces villas de luxe - sans compter qu'ils ont des biens à l'étranger. Dans ce contexte, comment peut-on croire un instant que monsieur Sassou va industrialiser le Congo ? Avec quel argent ? Il y a trop de vautours autour de lui et les richesses de l'épicierie familiale ne sont pas infinies ! Donc le chemin d'avenir est d'orès et déjà pour nous un chemin sans avenir...
Maintenant les documents émis par monsieur René ROUX  qui datent de 2009, c'est-à-dire, d'à peine trois ans :
Voici un document qui vous permettra de vous faire une idée sur le coup des villas et des palais. Le palas ION par exemple nécessite plus de quatre milliards de francs cfa, une somme qui nous permettre d'avoir un hôpital moderne flambant neuf !  Pour la petite anecdote, vous noterez que la clôture de la villa CRISTAL, une villa privée a coûté plus de 721 millions de francs cfa et il faut encore que l'Etat la loue ! Le Congo est vraiment une vache laitière ! Et avec une telle mégalomanie au pouvoir, y a-t-il une place pour l'industrialisation ? Je crois que monsieur Sassou Nguesso va vendre le pays aux Chinois,  aux Suds-Africainc car il se comporte plus comme un rentier que comme un homme politique !


C'est un exemple de commande à l'étranger de portes électroniques.
Voici un exemple du coût initial de la villa d'Edgar Nguesso car personne ne peut savoir ce qu'elle va coûter à la fin...
Un document de l'état des comptes bancaires à la BGFI, une banque dont Omar Bongo et Sassu Nguesso seraient des actionnaires principaux...
A présent, les lettres de monsieur ROUX :
Il est évident que lorsqu'on gère des milliards comme monsieur René Roux, si les travaux n'avancent pas comme il faut, qu'il y ait des rémontrances qui le poussent à se justifier...
René Roux sera rétabli dans ses fonctions après une suspension. Son fauteuil sera occupé par Rodrigue Nguesso, un membre du clan...
En conclusion, étant donné que nous avons affaire à une engeance irresponsable qui n'a pas la véritable notion de l'Etat puisqu'ils sont tous pareils, dans ce clan Sassou & Nguesso, c'est-à-dire, des flambeurs, il est clair que l'industrialisation et la modernisation seront un voeu pieux et qu'au final, c'est le peuple congolais qui souffrira de plus bel car pour le moment, nous avons des promesses qui ne valent rien et eux ont l'argent de la république royale bananière et peuvent en faire ce qu'ils veulent ! Affaire à suivre...
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 11:22
On le savait malade et ses apparitions publiques depuis janvier 2009 ont été rares. Bernard Kolélas, fondateur du MCDDI, dernier premier ministre de Lissouba qu'il avait choisi de soutenir contre Sassou lors des événements de 1997, a célébré ses 76 ans le 12 juin 2009 dernier. En effet , c'est le 12 juin 1933 que le leader charismatique des Kongos arrive au monde dans un grand bourg portant le nom de Mboloki actuellement Mpayaka, près de Kibouendé dans le district de Kinkala. Il est le fils de feu Nkouka Makoutou et de feue Céline Lumpangu Lwa Bizenga. Sa dernière apparition publique pourrait être celle où on l'a vu aux obsèques d'Omar Bongo au Gabon. Il semble, qu'il serait mort, nous le disons au conditionnel pour ne pas déclencher les foudres de ses supporters inconditionnels et surtout, par cet article, nous espérons recueillir la vérité car nous avons constaté qu'un ancien article écrit sur son hospitalisation à Paris reçoit de plus en plus de visites.
Un ami vient de me dire au téléphone qu'il a reçu un coup de fil d'un Congolais d'en face qui prétend qu'il serait mort depuis une semaine, c'est-à-dire, en pleine campagne présidentielle où il a brillé par son absence, lui, le vieux lion qui s'était rangé du côté de monsieur Sassou Nguesso depuis son retour au pays après le décès de sa femme au Mali.
Bernard Kolélas nous a tous déçus quand il a soutenu le tyran d'Oyo mais sans doute a-t-il choisi la voie de la facilité, fatigué par tant de joutes politiques. Son soutien à Sassou Nguesso a été largement récompensé puisque son fils est ministre du gouvernement Sassou Nguesso et surtout, il était éliminé par la condition d'âge qui exige de ne pas dépasser les 70 ans selon la Sainte Constitution royale de Sassou Nguesso.
Je fais l'hypothèse suivante si la nouvelle s'avérait véridique : Sassou Nguesso aurait pu demander à la famille de différer l'annonce de sa mort pour ne pas entacher sa campagne - dans la mesure où il sait que dès qu'un homme politique meurt à l'étranger, les regards se tournent vers lui. Après tout, nous avons découvert depuis un moment qu'il existait une mort légale et une mort politique qui était en quelque sorte la mort légale différée dans son annonce publique.
A présent que monsieur Sassou s'est réélu lui-même au sommet de l'Etat, si le lion des Kongos-Laris est mort, on ne va pas tarder à le savoir... C'est un autre grand parti du Congo, le MCDDI, qui perdrait son leader charismatique après que le RDPS ait perdu Thystère Tchicaya.
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 14:48
Voici une des rares vidéos de monsieur Pierre Anga que Sassou Nguesso a fait assassiner parce qu'il connaissait la vérité sur l'assassinat du président Marien Ngouabi par monsieur le Cobra Royal puisqu'il affirme que Sassou a pris le soin d'éliminer même les gardes pour que personne ne puisse témoigner sur cette affaire :

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 14:41


TOUS DANS LA RUE POUR EXIGER LE DEPART DE SASSOU

 

       Par Mathurin NGODE

 

 

Les seules déclarations, les communiqués et les conférences de presse à l’attention de l’opinion internationale, ne suffiront pas à ébranler le pouvoir de Brazzaville incarné par Sassou Nguesso. N’oublions pas qu’il bénéficie de soutiens indéfectibles au sein du pouvoir français, en commençant par le président Sarkozy lui-même. Appuyé par les entreprises françaises (dont Total et Bolloré), soutenu tacitement par l’Elysée, Sassou a préparé sa réélection « démocratique » du 12 juillet après avoir régné pendant un quart de siècle d’une main de fer.

 

En 1990, c’est sous la pression de la rue qu’il était obligé de faire des réformes démocratiques avant de perdre le pouvoir en 1992, face à Pascal Lissouba. Aujourd’hui, après avoir organisé des pseudo-élections truquées d’avance, il est sanctionné par le peuple Congolais - 90% d’abstention -

 

Les Leaders de l’opposition (Mathias Dzon notamment) ne doivent pas décevoir les espoirs du peuple Congolais qui a répondu favorablement à leur appel. Sassou ne doit pas voler la victoire à notre peuple, il doit partir !  J’appelle donc tous les Leaders de l’opposition congolaise présents à Brazzaville : Mathias Dzon, Général Ngouélondélé, Guy Romain Kinfoussia, Général Raymond Damasse Ngolo, Marion Mandzimba Ehouango, Ange-Edouard Poungui, Jean-François Tchibinda Kouangou, Rigobert Ngouolali et tous les autres, à descendre dans la rue pour exiger le départ de Sassou du pouvoir. Il vous faut en arriver là afin que les caméras de l’opinion internationale s’intéressent à ce qui se passe réellement au Congo-Brazzaville. Le rôle d’un Leader est d’avoir le courage, de montrer le chemin, au risque même de sa vie. Si vous ne prenez pas ce chemin, vous ne rentrerez pas dans l’histoire de notre pays et, le peuple, qui a mis sa confiance en vous, vous la retirera tout simplement.

 

Ceausescu, le dictateur roumain aux mains rouges, est tombé en novembre 1989 sous la pression de la rue…Et d’autres exemples sont là pour nous édifier.

 

Vive le Congo libre !

 

A bas la Françafrique !


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