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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 22:44
Auteur: A. E. Poungui
 

Ange-Edouard POUNGUI
1364 rue Loufou
Plateau des 15 ans
Brazzaville - République du Congo



Monsieur Alain AKOUALA ATIPAULT
Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Chargé des Relations avec le Parlement
Brazzaville – République du Congo




Monsieur le Ministre,


Répondant aux questions d’un journaliste de RFI le 15 août 2009, vous avez expliqué qu’une mesure d’interdiction de sortie du territoire national était prise à l’encontre des « hommes politiques congolais de tous bords à l’occasion du 49ème anniversaire de l’indépendance de notre pays (sic)». Votre déclaration était censée justifier l’interdiction de sortir du Congo dont j’ai été l’objet ce 14 août 2009.

Rassuré par votre déclaration aguichante, le dimanche 16 août 2009 soit 24 heures environ après les festivités sus citées, j'ai essayé une nouvelle fois de voyager. Malheureusement à l'aéroport Maya-Maya, l’officier de la Police de l’air m'a signifié que la mesure m'interdisant de voyager n'était toujours pas rapportée. J’ai essuyé un troisième refus le 23 août 2009. A cet égard, je me permets de vous faire observer que cette interdiction et les raisons qui la justifient, ne m’ont jamais été formellement notifiées, les officiers chargés de son exécution se contentant de répéter qu’ils exécutaient les ordres reçus de leur hiérarchie. Pourtant le 18 août 2009, mon conseil, maître Bernard Amédée N’Ganga, a adressé une correspondance au colonel Obara, directeur général de la Sécurité d’Etat, aux fins d’obtenir de plus amples explications au sujet de cette mesure injustifiée. Cette correspondance est demeurée sans réponse jusqu’à ce jour.

Ce 25 août 2009, RFI a de nouveau rapporté vos propos selon lesquels, l’interdiction de voyager hors du territoire national dont je suis la victime, serait fondée sur l’ouverture d’une enquête me concernant, à la suite de la marche pacifique que l’Opposition dont je suis, avait organisée le 15 juillet 2009 à Brazzaville.

Face à des explications aussi contradictoires que fantaisistes, je vous saurais gré de me donner une bonne raison de croire plutôt à la première version qu’à la seconde car, les festivités du 15 août sont bel et bien derrière nous, tandis que jusqu’à ce jour, aucune convocation ou ordonnance ne m’a été adressée aussi bien par la Sécurité d’Etat que par M. le procureur de la République. J’en déduis donc que ma présence forcée à Brazzaville est une assignation à résidence de facto, par conséquent arbitraire.
Monsieur le ministre,

C’est le moment d’appeler votre attention qu’en vertu des articles 2 et 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, en vertu des articles 2 et 12 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 26 juin 1981, et en considération des articles 8, 9, 16 et 21 de la Constitution de la République du Congo du 20 janvier 2002, je vous saurais gré de bien vouloir me communiquer le texte de loi, ou l’ordonnance sur lesquels vous vous êtes appuyé, pour bâtir vos explications spécieuses sur les antennes de RFI. A défaut, je tiendrai l’Etat pour responsable des violations flagrantes de la Constitution et des textes internationaux, pour harcèlement sur ma personne et propagation de fausses nouvelles.

Aussi, sans réponse de votre part sous huitaine, devant l’arbitraire et fort de mon bon droit, serais-je dans l’obligation d’ester en justice, avec constitution de partie civile, pour violations répétées de mes droits, abus de pouvoir, persécution et privation de liberté.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération très distinguée.


Ange-Edouard POUNGUI,
Ancien Premier Ministre
Vice-président de l’UPADS




CC. : Me Bernard Amédée N’Ganga

P.J. : extraits de :
- la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948
- la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 26 juin 1981
- la Constitution congolaise du 20 janvier 2002





Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948

Article 2. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international, du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 13. 1° Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État.
2° Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.


Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 26 juin 1981

Article 2
Toute personne a droit à la jouissance des droits et libertés reconnus et garantis dans la présente Charte sans distinction aucune, notamment de race, d'ethnie, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 12
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Ce droit ne peut faire l'objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publique.
3. Toute personne a le droit, en cas de persécution, de rechercher et de recevoir asile en territoire étranger, conformément à la loi de chaque pays et aux conventions internationales.
4. L'étranger légalement admis sur le territoire d'un Etat partie à la présente Charte ne pourra en être expulsé qu'en vertu d'une décision conforme à la loi.
5. L'expulsion collective d'étrangers est interdite. L'expulsion collective est celle qui vise globalement des groupes nationaux, raciaux, ethniques ou religieux.


Constitution de la République du Congo du 20 janvier 2002

ARTICLE 8
: Tous les citoyens sont égaux devant la loi. Est interdite toute discrimination fondée sur l’origine, la situation sociale ou matérielle, l’appartenance raciale, ethnique ou départementale, le sexe, l’instruction, la langue, la religion, la philosophie ou le lieu de résidence, sous réserve des dispositions des articles 58 et 96. La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit et assure sa promotion et sa représentativité à toutes les fonctions politiques, électives et administratives.

ARTICLE 9 : La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense. Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant est interdit.

ARTICLE 16 : Tout citoyen a le droit de circuler librement sur le territoire national. Il a le droit de sortir librement du territoire national, s’il ne fait l’objet de poursuites pénales, et d’y revenir.

ARTICLE 21 : L’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et de venir, d’association, de réunion, de cortège et de manifestation.

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 10:05

Comme vous le savez, après son investiture à la présidence de la république, conséquence d'une mauvaise élection où seuls 7% des Congolais sont allés voter (ce qui fait dire à certains que monsieur le Cobra royal n'est pas président de la république mais il faudra bien le supporter pendant sept longues années de plus car l'élection présidentielle a été validée par SA Cour Constitutionnelle), Sassou Nguesso a quitté le Congo pour l'Espagne, à une heure du matin, une heure qui indique bien qu'il ne s'agit pas de vacances mais d'une urgence, vu qu'avec son avion présidentiel, Sassou a le choix de l'heure de ses déplacements, plus précisément d'une urgence médicale car personne ne peut comprendre que l'on parte en vacances, à une heure du matin, quand on aime recevoir les honneurs comme monsieur Sassou Nguesso qui apprécie tant les haies d'honneur dans les aéroports, notamment à Maya-Maya.
Dans la mesure où la presse et les médias sassouistes d'Etat ne disent rien car c'est motus et bouche cousue sinon on te vire, les rumeurs vont bon train. Certains prétendent qu'il revient mardi prochain au Congo en provenance d'Espagne mais une autre nouvelle nous apprend qu'il se reposerait à Oyo, dans son fief, sa capitale politique, question de boucler son gouvernement. Normalement, le faux gouvernement Mvouba aurait dû démissionner et vaquer aux affaires courantes en attendant le nouveau gouvernement mais au Congo, nous sommes au pays de la surprise désagréable, de la démesure dans le contresens, le Congo, le pays où la honte a été assassinée par les hommes politiques. En attendant, Sassou aurait demandé que toute sortie d'argent au Trésor royal soit suspendue pendant son absence...
On attend le nouveau gouvernement ; on parle désormais que de nombreux jeunes y feront leur entrée et que le président Yhombi pourrait être premier ministre. Cependant, tout ceci n'est que spéculation : le président Denis Sassou Nguesso a l'habitude de ne pas trop apprécier l'inconnu ; aussi pensons-nous qu'il nous sortira une composition de son cru et quelques nouveaux seront entourés par beaucoup d'anciens. Cependant, ce n'est pas le gouvernement qui détermine la politique du pays où gère le budget ! Dans le système compact de la sassoucratie, les rouages sont bien huilés depuis 12 ans et ceux qui croient que l'éthique va pénétrer le nouveau gouvernement comme le Saint-Esprit possède un esprit pour l'obliger à la sainteté, peuvent déjà redescendre sur terre. On ne change pas de mauvaises habitudes qui rapportent gros !

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 21:20

 

43 chambres et 42 000 € par jour pour les vacances de Paul Biya - sans compter la nourriture, les amplettes et le reste  !

 

Après les biens mal acquis, voici les vacances hors de prix ! France Inter et Radio Fidélité Nantes ont révélé vendredi matin que le président du Cameroun, monsieur Paul Biya, se repose dans un palace de La Baule. Paul Biya est venu avec sa suite : soit 43 chambres occupées pour un montant journalier de 42 000 euros. Mieux que les vacances de Sarkozy, Bush et Obama réunis.

La chic clientèle des habitués de La Baule connaît bien les deux palaces. L'Hermitage, un cinq étoiles en bord de mer avec ses colombages normands et le Royal, juste quatre étoiles, mais une thalassothérapie à vous déstresser n'importe quel chef d'Etat surmené. En fait, Paul Biya a découvert La Baule grâce à une amie qui y possède un appartement et il y revient pour la qualité des soins thalassos…

Comme en 2006, Paul Biya et sa suite ont donc pris le chemin de la station balnéaire, le 15 août, pour prendre leur quartier dans ces deux hôtels du groupe Lucien Barrière, dont le PDG, Dominique Desseigne, est un ami de Nicolas Sarkozy.

Honoré par la médaille de la ville

Paul Biya n'est pas venu seul : d'après France Inter, sa suite occupe 43 chambres dans les deux établissements, pour un montant global estimé à 42 000 euros par jour. Soit une facture totale qui devrait approcher le million d'euros, puisque la délégation présidentielle reste trois semaines sur place.

A 13h, le président Biya, son épouse Chantal et quinze personnes de la délégation ont fait leur apparition à l'hôtel de ville. Discours, échange de cadeaux (une statue africaine contre un livre illustré sur le partrimoine architectural et arboré de la ville). Devant quelques journalistes de la presse locale, Paul Biya a assuré :

« Votre ville est très confortable. Je reviendrais sans doute. » Et il a tenu sa promesse ! Il est revenu !

Pourquoi Paul Biya aurait-il hésité ? Il a reçu le meilleur accueil des autorités locales. A commencer par le maire UMP de La Baule, Yves Metaireau, qui ce vendredi a décoré en personne son présidentiel touriste de la médaille d'honneur de la ville en tant que « nouveau résident secondaire ».

Le maire, comme tous les commerçants du coin, apprécient ces généreux touristes qui ne lésinent pas à la dépense. Pas négligeable en temps de crise. En effet, comment cracher sur un million d'euros ?

Evidemment, pas question à la Baule de rapprocher cette information de la crise sociale et économique qui ravage le Cameroun ces dernières années. Inutile de rappeler que les émeutes de Douala, en février 2008, avaient démarré suite à la baisse jugée trop faible (un centime d'euro) du litre d'essence…

D'autres présidents africains ont senti le vent tourner et boudent désormais la France

Paul Biya serait-il devenu une exception parmi les dictateurs africains ? Ces deux dernières années, le défunt président gabonais Omar Bongo comme le président congolais Denis Sassou N'guesso et l'équato-guinéen Téodoro Obiang boycottent la France où des associations et des citoyens leur intentent des procès.

En effet, tout trois ont pour point commun d'avoir été la cible de l'enquête sur les biens mal acquis, réalisée par les limiers de l'Office central de lutte contre la grande délinquance financière. Hôtels particuliers, châteaux, appartements et belles voitures : tout le patrimoine de ces chefs d'Etat et de leurs proches a été répertorié.

Résultat : ils s'arrêtent désormais au Maroc, où le soleil est plus chaud et les palaces tout aussi confortables ou vont se faire soigner en Espagne pour le cas de monsieur Denis Sassou Nguesso dont on ne parle plus à la télévision congolaise - comme si on essayait de nous dissimuler quelque chose de grave...


Photo : la terrasse de l'hôtel L'Hermitage, à La Baule (DR)



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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 20:04

Ce n'est pas le premier et ça ne sera pas le dernier crash tellement des avions poubelles volent dans le ciel congolais. Un avion cargo de type Antonov 12, immatriculé 6344607 TNAIA de la compagnie Aéro Fret Busness s’est écrasé avec six personnes à bord et des marchandises, le 26 août en matinée à Loukanga II vers Madibou, localité située au sud de Brazzaville. Cet appareil assurant le trafic fret, devait relier Pointe-Noire et Brazzaville avec à bord un mini bus Hiace, trois voitures, des cartons de vin, etc.

Le clan Sassou & Nguesso a mis volontairement en faillite la compagnie aérienne nationale LINA CONGO pour la remplacer par des compagnies privées tenues par les membres du clan qui vont acheter des avions qui n'ont plus l'autorisation de voler en Russie ou en Ukraine. Il suffit de les retaper un peu, d'engager du personnel russe ou ukrainien et voilà un cercueil volant dans le ciel congolais. C'est vrai que ce coup-ci, c'est un avion de fret qui s'est écrasé ; la plupart des morts sont ukrainiens mais ça aurait pu arriver aussi à un avion de ligne qu'empruntent tous les jours des Congolais. Et c'est même déjà arrivé par le passé. Pour eux, nos vies n'ont aucune valeur ; seul compte le profit. Il est à peu près sûr que ceux qui peuvent affréter ce genre de cargos ne sont que des nantis du pouvoir amateurs de grands vins. Notre frère Nicolas Massamba a perdu sa vie en embarquant dans un avion qui a pris feu en plein air et nous savons tous qu'aucune enquête sérieuse ne sera diligentée.

Le Congo a les moyens de s'acheter des vrais avions neufs des Boeing ou des Airbus mais l'appât  du gain fait qu'ils préfèrent aller recycler des épaves de l'ex-Union Soviétique et mettre les vies des citoyens en danger. Dans la mesure où ce sont les membres du clan Sassou & Nguesso qui créent des sociétés  aériennes de complaisance, ils n'ont aucune difficulté à obtenir des licences de vol.

Voici ce que l'on peut lire de la part de monsieur Christian Brice Elion :

 

"Cet avion a décollé de l’aéroport de Pointe-Noire à 7heures 48 TU et devait arriver à Brazzaville à 8heures 43 TU. La tour de contrôle a perdu le contact avec l’appareil aux environs de 8heures 34 TU.

L’équipage était composé de cinq ressortissants d’Ukraine et d’un Congolais Nicolas Massamba, convoyeur des véhicules à bord du cargo.

Il y a près de deux ans et demi, le ministère des transports et de l’aviation civile avait interdit le transport des passagers par les aéronefs de type Antonov 24. Cette mesure ne mettait pas en cause la société Antonov mais plutôt les opérations d’entretien de ces appareils.

En raison des difficultés d’acheminement des marchandises à Brazzaville via le Chemin de fer Congo océan (CFCO) qui accuse une insuffisance de locomotives et une défectuosité du réseau, il a été décidé d’autoriser le trafic fret entre Brazzaville et Pointe-Noire par les avions Antonov 12. Principale voie reliant les deux capitales du pays, le CFCO a été endommagé pendant les conflits armés survenus au cours de ces dernières années.

D’après M. Ouosso, en 2008, le Gouvernement a inscrit une ligne budgétaire de 25 milliards de francs CFA en faveur du CFCO contre 18 milliards de francs CFA en 2009 pour l’acquisition d’une quinzaine de locomotives. Mais, a poursuivi le ministre des transports, il se pose un problème d’écartement."

 

Il reste à voir si les passagers civils ne prennent vraiment plus les aéronefs de type Antonov 24 car nous savons que le respect de la règlementation n'est pas le fort du régime Sassou qui n'hésite pas déjà à violer même sa propre Constitution. Quant aux déclarations de monsieur Emile Ouosso, ministre des Transports, il est inexplicable de jeter à la poubelle 25 milliards de francs cfa pour des locomotives que personne ne prendra. Ne savait-il donc pas l'écartement des rails congolais avant d'acheter ces locomotives ? C'est une lacune impardonnable pour un ministre ! Pour un homme qui se vante d'être "composé" et très avancé en franc-maçonnerie, c'est vraiment ridicule ! Du gâchis, encore du gaspillage de l'argent public  ! Pourquoi ne pas d'abord avoir commencé par la mise en état de la ligne ferroviaire du CFCO ? Tout au Congo comme vous pouvez le constater est fait au rabais car l'argent dans son essentiel doit servir à la gloire du clan Sassou & Nguesso...

 


 

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 22:01
Incroyable, la télévision officielle se permet désormais de montrer le vrai visage du Congo car le présent de notre pays est aussi son avenir si nous ne faisons rien pour changer le système politique et les hommes qui l'incarnent. Présent sombre et sec, avenir sombre et sec ! On évoque les problèmes d'électricité et d'eau dans un quartier de la capitale. à la télévision d'Etat ! En fait, ces deux problèmes sont un casse-tête national. On cherche l'eau comme on cherche l'or dans certains pays. C'est scandaleux de manquer d'eau au bord du deuxième fleuve le plus puissant de la planète, le fleuve Congo. Avec l'hydrographie du Congo, il est étonnant que le peuple meurt de soif dans l'obscurité. L'exemple d'un hôpital qui a du mal à fonctionner sans électricité vous permettra de comprendre pourquoi nous estimons que l'électrification générale d'un pays est pour nous la première étape de la modernisation d'un pays. L'industrialisation est un type de production ininterrompue de produits, de services et de divers biens et cela n'est possible que si le pays possède des sources d'énergie continues. Or, ce n'est pas le cas du Congo-Brazzaville, pays où le délestage chronique est devenu une sorte de diarrhée énergétique. Ce n'est pourtant pas faute de manquer de moyens financiers mais nous savons que ceux-ci sont détournés au profit d'un clan qui achète des villas en France et en Europe, des voitures hors de prix, etc.
La raison de l'échec du chemin (sans) (d')avenir est inscrite dialectiquement dans le présent du Congo et nous avons de sévères raisons de douter qu'un élément nouveau positif sortira de ce nouveau mandat de sept ans du mwéné Sassou Nguesso.
Regardez et écoutez...
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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 12:14
Nous venons d'apprendre que monsieur Denis Sassou Nguesso a été évacué en Espagne pour des raisons de santé, ce 19 août 2009 à une heure du matin ; ce qui indique un problème assez grave car ça ne pouvait pas attendre. L'Espagne, évacuation, problèmes de santé. Ca ne vous rappelle rien ? C'est en Espagne qu'Omar Ondimba Bongo est mort - à moins qu'il ne soit mort avant comme le disent certaines rumeurs. L'article qui parle de cette évacuation a été publié sur le site suivant de congo-alternance ; vous trouverez le texte après notre article et le lien pour le retrouver sur le site de congo-alternance - pro Mathias Dzon...

A peine quelques jours après sa prestation de serment et dire que les médecins l'ont jugé apte à diriger le pays car selon sa propre Constitution, il faut être apte médicalement mais il a passé les tests médicaux avec brio !
Le peuple congolais ne sait toujours pas de quoi souffre le président de la république du Congo, un homme pourtant public ; et nous pensons qu'il faille que les hommes publics communiquent sur leur état de santé. Voilà des années que des hommes politiques congolais meurent à l'étranger, notamment en France - faute d'hôpitaux dignes de ce nom dans notre pays parce que nos hommes politiques. Vous constatez un désaveu des hôpitaux français pour ceux de l'Espagne de la part de notre président monsieur Denis Sassou Nguesso. En effet, c'est plus discret à cause des fuites que l'on observe quand nos chefs d'Etat  africains viennent se faire soigner en France : il y a trop de personnel étranger dans les hôpitaux français et les fuites sont légion. Donc, il faut aller ailleurs, de préférence dans un pays non francophone car l'immigration des africains en Europe obéit à un subsconscient colonial et linguistique.
Ces sept prochaines années vont être ponctuées d'hospitalisations nombreuses de nos hommes politiques vieillissants et il y aura certainement pas mal de décès et toujours à l'étranger comme pour Thystère, Tati Loutard, entre autres.
La nomination du nouveau gouvernement se fera donc au gré de la santé du président Denis Sassou Nguesso car il faudra attendre qu'il revienne au pays et là c'est une autre histoire.

Voici le texte trouvé sur le site d'alternance-congo :

 

Politique: Denis Sassou Nguesso en évacuation sanitaire, juste après sa prestation de serment de Président autoproclamé.

 

Denis Sassou Nguesso a quitté Brazzaville ce mercredi 19/08/09 à 01 heure du matin, à destination de l’Espagne pour des raisons de santé. Il serait semble t-il gravement malade et ceci depuis quand ?

Et pourtant, il a prêté serment le 14 août et présidé les cérémonies relatives à la fête de l’indépendance le 15 août 2009.

De quoi souffre t-il ? Une grippe ? Un palu ? Un simple malaise ? Personne ne peut apporter la vraie réponse.

C’est quand même symptomatique.

Mais alors pourquoi cacher cela aux congolais qui ont le droit de savoir si le président est rongé par une grave maladie, peut-être depuis des années ; pourquoi a t-il menti aux congolais ?

N’est-ce pas là un véritable parjure ?

Une réelle cause de déchéance ? Comment la cour constitutionnelle a t-elle fait pour laisser passer une telle gourde ? N’est-ce pas une véritable infamie ?

Cause de nullité et d’annulation de la mise en scène frauduleuse qui a conduit à la confiscation de la victoire du peuple congolais ?

Voilà chers compatriotes la grave situation qui expose notre pays aux conséquences imprévisibles et qui ramène le serment prononcé aux simples proclamations olympiennes, parce que la croyance, la transparence et la vérité n’y étaient pas.

Monsieur Denis Sassou Nguesso et ses griots, pendant combien de temps continuerez-vous à offrir à ce pays ce spectacle impie et dégoûtant ?

Attention le peuple est à bout et n’acceptera plus d’autres partitions de même timbre.

Tirez-en les leçons et tirez-vous.

 

A bon entendeur, salut !

Théodore OSSENGUE

 

http://www.alternance-congo.com/spip.php?article217 .

 

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 18:14
Nous avons tous entendu les propos distrayants du président Sassou Nguesso lors de son investiture à la présidence de la république : il a été question d'introduire une dose d'éthique dans la gouvernance en recherchant pour le nouveau gouvernement des hommes de haute envergure morale. Il semble qu'il ait été traversé par l'ange de l'éthique BARUCH et qu'il aimerait vraiment trouver dans son entourage des hommes intègres mais il les connaît tous et l'intégrité ne fait pas partie de leur monde car le Saint-Esprit s'est arrêté à  la frontière du pays, lui qui ne supporte pas le péché !  Aussi, la composition de son gouvernement est devenu un véritable casse-tête. Ils ont tous les mains sales parmi ses ministres actuels et on va  voir qui va être éconduit et qui va être reconduit ; pour les éconduits, cela voudra dire qu'ils auront  beaucoup détourné puisque leur éviction du nouveau gouvernement ne peut s'interpréter autrement ! Pendant que sa famille et son clan affichent avec insolence leur enrichissement illicite avec des villas hors de prix, des voitures de luxe et des dépenses gargantuesques, le taux de mortalité a atteint 50% pour les bébés d'après les statistiques relevées par les médecins de Dolisie et force est de croire que le sort est similaire dans les autres villes de la république - sauf à Oyo où tout va bien ! La pauvreté s'est accrue et les Congolais ont du mal manger, à se soigner. Aussi doutent-ils de ce faux chemin qu'on leur montre comme un chemin d'avenir dans la mesure où ils savent que pour le peuple,  Sassou Nguesso n'a prévu qu'un chemin d'épines, un chemin de croix, un chemin où au bout il  n'y a que l'obscurité, le manque d'eau, la maladie et la mort ! Un dictateur qui tient son peuple en servitude ne change pas comme ça, après 25 ans de gabégie ! Quels que soient les hommes qu'il va choisir, ils vont retomber dans les mauvais travers. On ne peut lire la bonté ou la probité morale sur le visage d'un individu ; les valeurs sont subjectives, cachées et on ne les aperçoit que lorsqu'un homme agit car on peut alors deviner les idées-forces, les valeurs qui guident ses actions. Avec l'entrée en vigueur des valeurs guerrières du genre : "tu as combattu ? Non ? Eh bien, tu ne mérites rien", on voit mal comment le roi du Congo peut par comme par enchantement transformer ses hommes qui ont leurs habitudes, leurs pratiques qui durent depuis douze ans, des pratiques qui les ont rendus riches, si riches qu'ils ne savent plus quoi faire de leur argent amassé.
Pour industrialiser, il faut plusieurs facteurs : énergétiques (or, il n'y a pas d'électricité et il manque souvent d'essence dans un pays producteur de pétrole !), humains (or là il n'y a pas d'universités techniques ou d'écoles d'ingénieurs dignes de ce nom et la plupart des cadres sont à l'étranger pour avoir fui les événements sanglants de 1997 par lesquels Sassou est revenu au pouvoir en marchant sur 100.000 de ses compatriotes) et économiques avec des vrais projets porteurs pour le pays, des projets allant dans le sens de l'autonomie alimentaire et industrielle, des technologies de pointe, de la protection de l'environnement, du développement durable, de la protection de nos zones de pêche en créant une Pêcherie Nationale du Congo au lieu de laisser les Chinois priver les pauvres pêcheurs vilis de poissons. Les conditions, vous l'aurez compris, ne sont pas réunies ; ce sont encore les Chinois entre autres étrangers qui vont tirer leur épingle du jeu et le pays sortira encore plus appauvri qu'il ne l'est déjà.
Le Cobra Royal cherche des sages dans son royaume - alors qu'il a pratiquement corrompu toute l'élite politique à l'intérieur du pays et on s'étonne qu'il ait du mal à en trouver ? Nous savons qu'il ne prendra jamais des inconnus mais édulcorera les anciens ministres avec un peu de personnalités neuves. Nous attendons de pied ferme de voir ce que le mage franc-maçon va sortir de son compas et de son équerre comme membres du gouvernement et nous nous ferons le plaisir de les tailler en pièces - allègrement...
Que ceux qui sont faibles d'esprit pour croire que monsieur Denis Sassou Nguesso va industrialiser le pays arrêtent de rêver : on ne peut industrialiser un pays sans au préalable avoir électrifié totalement celui-ci. L'électrification générale d'un pays est la première base de l'industrialisation et elle n'est pas au rendez-vous ! Alors, une industrialisation fantastique grâce à l'énergie divine, la chékina, j'attends de voir. Il eût été plus facile de commencer par nationaliser les ressources comme le pétrole pour s'en donner les moyens. Nous avons les moyens d'une indépendance énergétique au lieu de dépendre de notre voisin d'en face et quand on sait que le barrage d'Imboulou ne servira qu'à électrifier le nord, vous voyez à quoi monsieur Sassou Nguesso fait allusion quand il parle d'industrialiser le Congo : il veut simplement industrialiser OYO !


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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 10:34
Nous venons de recevoir un commentaire qui va dans le sens d'une hypothèse que nous avons émise depuis longtemps et c'est le chaînon manquant qui nous permet de comprendre que les Abbey de Côte d'Ivoire sont en réalité d'origine béninoise. L'histoire des migrations des tribus africaines voire des ethnies est encore à écrire et nous autres Africains devons réécrire notre propre histoire car celle des Occidentaux n'est pas la nôtre mais une vue de notre histoire par les Blancs et elle comporte justement les barrières de la connaissance de la langue et de la culture. Je pense que monsieur Bernard Claude ASSAMOI pourrait se pencher sur la langue abbey : en comparant celle parlée par les Abbey de Côte-d'Ivoire et celle parlée par ceux du Bénin, il peut démontrer que c'est un même peuple.

"Je me permets de vous apporter des informations sur la déportation des Abbey en Centrafrique , au Congo Brazzaville et d'autres vers leur pays d'origine , le BENIN, je suis moi même Abbey de Grand-Morié , et j'ai commencé à écrire , sur l'origine BENINOISE des Abbey , les Abbey ont transité par le GHANA , à la recherche de l'ivoire pour le roi BEHENZIN, vous trouverez  des Noms abbey au Bénin tels que YAOVI , YAVO , AGBO, N'GBOTOU, AFFI ...."

ASSAMOI Bernard claude
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 20:52
En étudiant la vidéo d'investiture de monsieur Denis Sassou Nguesso, à la magistrature suprême, il apparaît que l'amnistie de l'ancien président Pascal Lissouba est un ajout de dernière minute pour faire sensation et surtout pour créer un climat de liesse sociale car il n'en demeure pas moins que Sassou Nguesso avec moins de 10% d'électeurs partis voter reste mal élu. Nous avons prédit qu'il attendrait de se faire élire avant d'amnistier Lissouba : il ne pouvait le faire avant à cause de la popularité du bonhomme qui même malade reste un mythe. Ne sachant pas comment allait réagir la population, il valait mieux l'amnistier après l'élection présidentielle. Qui sait si sa venue n'allait pas provoquer à ce moment-là des troubles sociaux ? A présent, que Sassou sait que l'enfant de Tsinguidi, ma ma professeur ma ma qualité, n'est plus un adversaire, il peut le laisser venir mourir auprès des siens, sur sa terre natale. Qu'il vous souvienne ce que monsieur Sassou Nguesso avait dit à propos de Lissouba : "Il paraît qu'il est malade. Il est préférable qu'il reste là-bas pour se faire soigner..." Alors, pourquoi ce revirement ? Soit, c'est parce que Lissouba est très malade, soit pour des raisons politiques ou les deux car il faut dépasser le raisonnement binaire, tout n'étant pas ou noir ou blanc ; il y a aussi le gris, le vert, le bleu et l'indigo entre autres couleurs...
Il s'agit de créer un climat de paix illusoire totale et de réconciliation en faisant venir le professeur Lissouba au Congo, de préférence avant que n'intervienne la modification de SA Constitution de 2002. Il va forcément la retoucher car il a besoin de mandats illimités pour diriger le Congo à vie. Si le peuple est dans la liesse du retour de Lissouba, il peut faire passer toutes ses mesures tranquillement car l'attention populaire aura été détournée ailleurs sur un événement mineur.
Cependant, vous constaterez qu'il ne s'agit pas d'une amnistie générale qui concernerait tous les protagonistes des événements de 1997 comme Moungounga ou Koukébéné, entre autres mais d'une amnistie à la carte comme pour Kolélas ou Yhombi, d'une amnistie sélective qui montre que le président Sassou Nguesso est rancunier car comment comprendre qu'il amnistie Lissouba, le chef des armées de l'époque, celui qu'il a combattu sans amnistier tous ses lieutenants ? Pour la crédibilité de sa démarche et s'il n'avait aucun sentiment revanchard, c'est une amnistie générale qu'il aurait prononcée... Cependant, nous ne savons pas ce que le magicien, le grand sorcier, le grand gourou, le grand maître franc-maçon va nous concocter dans son décret. Peut-être va-t-il permettre que tous les enfants du Congo rentrent chez eux pour rendre possible un véritable dialogue et une véritable réconciliation
car pour le moment, le silence de ceux qui ne disent rien ne signifie pas que tout est blanc dans notre république royale bananière et en matière d'éthique, notre mwéné, notre sage mbochi devrait élever son degré de sagesse car éthique bien ordonnée commence par soi-même...
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 12:18
Et vingt-cinq ans plus tard, le voile de la cécité tomba et le président Denis Sassou Nguesso découvrit le mal : corruptions, détournements, pillages, fraudes, concussion, absence de morale dans la sphère de l'Etat, etc. Vingt-cinq ans de règne pour enfin vouloir prendre le parti de la propreté morale, de l'éthique qui doit dominer les pesanteurs de l'argent, vingt-cinq ans pour trouver qu'il existe un lien entre éthique et bonne gouvernance. Il fallait peut-être que la gangrène menace l'oeil pour qu'il ouvre les yeux et se décide à l'éradiquer. Cependant, est-il crédible ? Quelle est la base d'appréciation éthique qu'il va mettre en place pour apprécier les personnalités qui vont entrer dans le prochain gouvernement. Imaginons qu'il dise : " que celui qui n'a pas une seule salissure morale entre au gouvernement", va-t-il trouver dans son entourage un seul homme propre ?
Voici ce que dit le chef de l'Etat :
«Je veillerai donc avec davantage de rigueur à ce que les personnes que je nomme aux différentes fonctions d’Etat soient exemplaires et de bonne éthique, capables de faire respecter, au nom de l’autorité impartiale de l’Etat qu’elles incarnent, les lois et règlements de notre pays. Tout manquement, toute faiblesse m’amènera à en tirer des conséquences. Telles sont aussi les exigences du Chemin d’Avenir».
Le président semble donc reconnaître qu'en matière de rigueur, il aura quelque peu péché  pendant les douze années passées à la tête de l'Etat puisqu'il s'exige un peu plus de rigueur mais il faut bien qu'il mette sur pied des méthodes pratiques pour mesurer la bonne éthique publique ! En effet, il faut quitter le champ du subjectif pour entrer dans un domaine plus quantifiable comme :
- l'enquête de moralité (sexuelle, financière, administrative, la mise en avant de l'intérêt public sur l'intérêt privé. Exemple : un homme que l'on va nommer ministre qui aurait dix bonnes femmes, cinquante maîtresses et deux cent gosses, il est évident qu'il ne fera pas l'affaire car il aura tendance à confondre les caisses de l'Etat avec ses poches) ;
- la capacité à atteindre des objectifs assignés avec le budget alloué  : il faut qu'ils soient capables de réaliser des objectifs, de transformer un budget en réalisations publiques dans des délais impartis ;
- la capacité de mesurer leur enrichissement illicite ; cela ne peut se faire que s'ils déclarent leurs biens, montrent par quelles voies honnêtes, ils se sont par exemple enrichis avant et que l'Etat soit capable de mesurer le gonflement de leurs comptes bancaires au Congo et à l'étranger. Et là, il y a du boulot !
- la capacité de mesurer leur capacité à s'élever au dessus des pesanteurs de l'argent facile et cela ne peut se faire qu'en regardant dans leur passé et dans leur présent et à ce niveau, je doute qu'un seul des ministres actuels soit éthiquement potable car tous, je dis bien tous utilisent les mêmes méthodes à savoir : l'argent que l'Etat met dans les caisses des ministères est le leur !
- la capacité de transparence en communiquant au peuple les budgets alloués, les résultats escomptés et les délais alloués afin qu'il se rende compte qu'on ne se foute pas de sa gueule. En effet, on aura remarqué une certaine opacité en matière d'argent public ! Il faut une institution qui soit consacrée à la vérification de l'usage que nos gouvernants font de l'argent de l'Etat.
Nous allons donc réveiller nos réseaux pour un travail de veille car il n'y a qu'une seule façon de vérifier l'éthique d'un homme publique : il s'agit d'abord de vérifier s'il y a correspondance entre les moyens qu'on a mis entre ses mains et les résultats escomptés. Si on donne à un ministre de la santé un budget pour construire un hôpital et qu'il construise un dispensaire, n'importe qui comprendra qu'il y a eu détournement.
Voyez-vous, les intentions du président Denis Sassou Nguesso sont bonnes mais la stratégie pour les mettre en place n'existe pas encore puisqu'il faudra passer du qualitatif au quantitatif et du quantitatif au qualitatif pour mettre en place une telle stratégie de repérage. Est-ce vraiment la volonté nouvelle du président ? Il s'agit pour l'instant de mots mais il faut qu'il sache que la concussion, la fraude, le détournement et toutes ces choses-là sont, elles, bien réelles. Que les Congolais qui sont purs éthiquement lèvent le doigt car si le gouvernement est celui qui s'annonce, nous pouvons prouver qu'aucun d'entre eux, sinon quelques-uns avec clémence du jury, sont dignes de s'asseoir sur un portefeuille public ! En effet, il faut d'abord que le président sorte de la logique de proximité clanique et de récompense de ses soutiens car la proximité clanique fait qu'il ne peut sanctionner et la récompense parce que l'on a soutenu le président pendant la campagne crée l'illusion d'un mérite alors que ces individus-là l'ont fait par pur intérêt personnel. Wait and see comme disent les Anglais...
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