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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 09:21

Si Denis Sassou Nguesso a un soupçon d'honneur, il ne devrait pas se représenter pour un troisième mandat en respect de SA propre constitution. Il sortirait par la grande porte et profiterait même en sortant de clôturer la parenthèse dictatoriale qu'il a ouverte en 1997 causant beaucoup de souffrances à un peuple qui l'avait rejeté en 1992.


Il nous a été rapporté qu'il modifiait secrètement sa constitution mais quoi qu'il fasse, il sera obligé de sortir ses magouilles en plein jour et nous allons forcément être au courant d'une tentative de modification de la constitution qui prévoit que nul ne peut modifier la condition d'âge et le nombre de mandats.  Pendant que Sassou conspire et devise, la relève clanique s'est déjà mise en route au cas où. La France a même déjà indiqué qu'il avait jeté son dévolu sur Jean Dominique Okemba en lui attribuant la légion d'honneur, Okemba dont la seule fonction est de tenir les fétiches de son oncle et de le représenter auprès de la maçonnerie entre autres missions noires quand il n'est pas simplement derrière le grand éléphant.

Il y a le choix de Sassou, celui du clan, celui de la famille, de la France et aussi de la progéniture du cobra royal qui entend orienter leur père vers le soutien de quelqu'un d'autre, un autre neveu : Hilaire Moko, Général de son royaume, spécialiste des renseignements, ancien responsable de la sécurité présidentielle de 1997 à 2007, limogé à cause d'une altercation avec le chargé de la garde rapprochée de monsieur Denis Sassou Nguesso, le colonel OBOA qui bénéficiait du soutien de Jean Dominique Okemba qui semble incontournable dans toutes les décisions qui se prennent au sein du clan. Seulement voilà, la semence de Sassou ne l'aime pas et lui préfère le Général Moko tandis que dans l'ombre Edgard Nguesso et Christel Sassou Nguesso fourbissent leurs alliances et leurs armes.

Sassou a encore un long règne qui court jusqu'en 2016, lui qui ne s'est pas encore prononcé clairement sur le fait de savoir s'il avalise sa propre constitution ou s'il la piétine comme celle de 1991. Surfant sur la lâcheté du peuple congolais et sur la traîtise de son opposition, le clan sait qu'il peut se livrer sur l'échiquier du pouvoir à déployer ses pions et personne ne sait si dans l'ombre Yhombi ne prépare pas un coup fumant pour prendre enfins sa revanche, Yhombi qui selon ce qu'en aurait déclaré Sassou lui coûterait trop cher...

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 20:53

Nous savons que la prochaine célébration de l'indépendance dans la dépendance du Congo qui a lieu en août se déroulera dans la cuvette-ouest, un morceau de la républque perdu au fin fond de la forêt tropicale pluvieuse. Sassou a donc tourné les regards vers cette région négligée du Congo qui vit plus de sa proximité avec le Gabon que de son appartenance nationale. Le gouvernement farceur a donc ouvert quelques routes de terre pour rendre cette zone forestière accessible mais elle a aussi excité l'appétit du clan qui a commencé le dépéçage de cette zone peu exploitée industriellement. La Lettre du Continent nous apprend que la fille du grand éléphant Kelly Christelle Sassou Nguesso a obtenu (forcément de son père) une concession de 235000 hectares dans la cuvette-ouest où Sassou lui-même compte installer une usine de sciage, une unité de séchage ainsi qu'une menuiserie industrielle. Ainsi Kelly pourra traiter son bois sur place avant de l'exporter.

Nous avons donc compris l'intérêt soudain de cette région déshéritée : les routes, les ponts, tout ça ce n'est pas les populations de la cuvette-ouest mais pour l'exploitation de ses richesses. On note que les femmes du clan se sont toutes lancées dans les affaires : enfants, nièces, belles-filles du cobra royal, toutes les femmes de la famille ne sont pas du reste ; elles investissent le monde des affaires de sorte que Sassou a inventé le capitalisme clano-familial pour que le Congo soit dominé politiquement et économiquement par une seule et même famille : la famille royale Sassou&Nguesso.

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 20:16

mirage_f1_gabon_400x300.jpg

Selon le site http://www.defenceweb.co.za/le Groupe  Paramount est en négociations avec plusieurs clients potentiels pour la vente des avions Mirage F1AZ de l'ex-South African Air Force , et espère conclure des accords au  plus tard cette année. Le président exécutif de Paramount Ivor Ichikowitz a également confirmé que la compagnie avait livré deux F1AZ au Congo Brazzaville et le reste d'une commande de six avions au Gabon.


Deux ont été livrés au Congo-Brazzaville pour la force aérienne congolaise et les deux autres l'ont été  à la force aérienne gabonaise.

Le Gabon a reçu deux F1AZ en août 2006, suivi par deux autres en Novembre 2007. Ichikowitz dit qu'il était possible que le Gabon pûtt acheter plus de F1AZ. Le 17 août  dernier, le Gabon a célébré le 50e anniversaire de l'indépendance de la France avec un défilé militaire avec 7000 hommes et un défilé aérien de cinq ex-SAAF F1AZ.

Paramount a un entretien continu et des contrats de support avec le Congo-Brazzaville. Toutefois, Ichikowitz n'était pas autorisé à dire à quel point le contrat valait, ni combien le Congo-Brazzaville avait payé pour ces avions.

Sassou s'arme peut-être en prévision d'une attaque de Paul Kagamé ou de la RDC mais surtout pour avoir la possibilité de faire comme Kadhafi en cas de soulèvement populaire : bombarder sans état d'âme un peuple qu'il méprise.

Nous finirons par savoir combien ont coûté les deux F1AZ qui ne sont absolument pas une priorité pour le Congo qui est en paix et par ailleurs, les priorités sont ailleurs, pas dans l'armement car cet argent aurait pu servir en matière de santé ou de scolarisation ou ailleurs, les besoins étant énormes. Mais nous savons que cet achat ne peut s'expliquer que par un usage futur et puisqu'il n'y a aucune guerre en vue, vous pouvez imaginer contre qui seront larguées les bombes...

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 10:07

                    RACINES NOIRES DE LA CREATION

 

 

Au commencement était la nuit, et la nuit était gestation et feu.

Silence, douce mater, ma Nyx ! Un péché neuf nous naisse de ton ombritude

A la couleur anthracite, à la chevelure ulotrique et à l'œil debout !

Viens à moi, esthésie, fais-moi parousie dans une étreinte séminale et sauvage

Le germe et moi t'honorons dans un coït qui fait sens et vie.

Viens et m'épouse, moi la terre, viens et me vive ici et maintenant,

Toi, l'âme de la force dense, mère des pulsations premières

L'onde pleine du vin enivrant des hymnes de la substance.

 

Viens et me parle dans la forme se cherchant qui accouche du sens.

Mystère de l'aura, habitons d'abord la morphe brute

Et l'obscur et les ténèbres et le Noir. La césarienne est déhiscence.

Joue de ta vigueur de feu, ô terre virile et phallique ! Jouis, oui, orgasme !

L'onde t'étreint de sa tendresse pour que tu deviennes Verbe.

Hourra ! Un péché chtonien nous est né Nègre à la lippe épaisse!

Il est le premier, il sera le dernier à jouir de la chaude densité de l'Etant.

Là-bas où l'eau boit la terre, le feu et le sens, là-bas où la glaise est braise,

Un corps brut et abrupt, un cœur noir habille la rencontre animal-homme

Et tous les chœurs denses des cœurs qui chantent dansent.

 

 

Noir, lumière aveugle d'une peau de nuit,

Noir, épiderme crépu d'un corps humain, fétichisme de l'être,

Noir, source obscure du cosmos éveillé, tu es la tête tu es l'alpha.

Noir, plénitude et densité de l'être pur et nu, nu et avide de vie,

Noir symbole intérieur d'une vérité sans couleur pour la vie qui se suffit

Expression des choses qu'on ne chosifie pas par amour.

Et clignent dans la nuit tous les yeux dans des jeux de feu, d'eau et de lumière.

 

 

 

Noir, blancheur d'une âme qui ne se cherche pas, suffisante,

Noir, Genèse du temps humain, celui-là est l'autochtone celui qui est Un.

Noir, question originelle sans réponse du silence ignorant et solennel,

Noir, beauté laide, belle laideur de la terre brute qui s'essaie

En mélangeant nerveusement ses principes dans la hargne de la hâte créative.

 Noir, matrice du savoir mystagogue, qui initias le monde au lait de Misraïm

Toutes les sciences de toi procèdent et de tous les arts tu fus maître.

 

Noir,  ne l'es pas, tu chantes et enseignes: « Soyons juste pour Etre ».

 J'étais pauvre et misérable portant les miasmes du déshonneur

Voilà, qu'Histoire, tu me révèles père de toutes les âmes terrestres,

Héritier spolié d'un monde parricide et honteux de ses origines.

Il ne viendra pas car je porte en moi tous les Messies de chair et de sang.

Un jour quand ils auront commis l'irréparable humanocide ils sauront.

 

                              LION DE MAKANDA

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 21:09

Sociologue, chercheur indépendant, Naire Dieudonné Loubassa s'essaie désormais à l'écriture. Il est passé de chercheur à chercheur de sens, à décortiqueur de mots pour y mettre ses accceptions propres et sa passion l'a même amené à créer sa propre maison d'édition : EDITIONAIRE. Nous nous sommes rencontrés sur les bancs cramoisis de l'université Marien Ngouabi à Brazzaville. Sur notre route, le destin avait placé un orateur de talent, le seul docteur d'Etat en sociologie du Congo, Côme Manckassa, celui que je définissais comme "l'homme qui parle comme un livre". Malade, n'ayant pas eu l'assistance qu'il mérite de son pays, le "vieux" vit paraît-il à Lille chez sa fille. Vous pouvez commander les livres de Naire à son éditeur ou le joindre directement. 

Il vit dans le sud de la France et c'est le destin qui a bien voulu que nos chemins se croisent à nouveau et ce n'est pas par hasard. Nous avons tous les deux des projets à finaliser et il semble que nous pourrons y parvenir plus vite si nous nous mettons ensemble. Il est comme une partie de ma jeunesse qui vient à nouveau vers moi pour rendre plus fertile le terreau de l'écriture.

A présent, laissons l'auteur parler de lui à travers ses propres mots et les couvertures de ses livres :

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 22:09

Lors de son séjour à Kinshasa le 15 avril 2011, en vue de déminer une situation devenue explosive en suspicions de tous calibres, Denis Sassou Nguesso a reçu un message très menaçant de Paul Kagamé, président du Rwanda par la bouche de Joseph Kabila. Ce dernier vient au secours de son cheval de Troie malmené par le pouvoir de Brazzaville qui tente une reprise diplomatique en enjambant le fleuve. Kagamé menace tout simplement de renverser Denis Sassou Nguesso si ce dernier continue à entretenir la rébellion qui veut chasser Kabila le premier Rwandais de la RDC à partir de Brazzaville. Et Sassou prend très au sérieux les incartades de Kigali.


Sassou a des frontières en feu en ce moment : Angola où les litiges pétroliers s'accumulent, Gabon où le "Congolais" made in Sassou remercie son sauveur électoral en lui envoyant des pets au visage, RDC avec un Kabila qui a rompu les relations diplomatiques, Centrafrique où se posent des questions de frontières,  tout semble lui montrer des dents d'autant que le premier des Rwandais sur échasses lui en veut directement et l'éléphant sait que les oiseaux sont de très mauvais augures. Même un cobra peut se faire manger par un serpentaire  ! En juillet, Ali Bongo décidera du partage de l'héritage de son père et Sassou tient à ce que ses deux petits-fils ne soient pas lésés ; nous savons cependant qu'Ali Bongo s'octroiera la part du chef, tenant sa vengeance sur ses demi-(frères et soeurs) qu'il tient désormais loin de la politique.


Sassou doit se méfier de Paul Kagamé qui sait qu'il y a des génocidaires Hutus au Congo et le héron-président peut prendre ce prétexte pour faire une incursion militaire à Brazzaville. Après tout, entre assassins, on se respecte. Le plan de Kagamé pour la domination des nilotiques en Afrique centrale est en marche. Si Sassou ne fait pas attention, après la RDC, le Congo sera la prochaine étape. Par ailleurs, Sassou lui-même n'est-il pas un bon "alien" au sens grec du terme ?


Finalement, Kabila a fait appel à l'incisive pourrie des mille et trois collines sur échasses que Sassou appelle "handicapé".  Cependant, comme ils sont tous francs-maçons - notamment Joseph Kabila, Stifani aura vite fait d'appeler les frères à passer du côté de la lumière d'EBLIS, une lumière noire qui recouvre le monde pour le malheur des nègres....

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 11:51

Imaginez l'importance d'une ressource qui produit à elle seule plus de 90% de la richesse d'Etat. C'est donc une ressource essentielle, vitale pour la nation, pour l'Etat. Il serait anodin ou injustifié de se demander à qui elle appartient puisque la réponse semble toute trouvée mais c'est là que vous aurez tort de ne pas vous accorder la peine de cette interrogation. La propriété est une donnée qui peut simplement être tacite, implicite mais dans le domaine des échanges internationaux, la propriété EST juridique et DOIT être juridique et nous nous demandons même si le Congo a un texte qui établit son droit de propriété sur ses ressources principales et stratégiques. Si lors des indépendances factices, il a par exemple été signé que les ressources minières ou autres sont la propriété ou doivent exclusivement être exploitées par la France, on se heurte à un vrai problème. Nous ignorons tout des accords bilatéraux qui existent entre la France et le Congo depuis 1960, soit plus de 50 ans !


La propriété et son aliénation sont à la base du capitalisme où le travailleur a été dépossédé du produit de son travail - ce qui rend possible une accumulation gigantesque pour quelques-uns, des individus qui sont parfois plus puissants que des Etats - ce qui n'est pas normal. L'importance de savoir à qui appartient le pétrole vient du fait que celui à qui il appartient a le droit de jouir des devises générées par sa vente ou sa commercialisation et celle-ci (jouissance) doit être à la hauteur de la propriété et des richesses produites. En effet, si le Congo ne possède par exemple que 17%  de son pétrole, il ne pourra pas en jouir au-delà et il se posera la question de savoir pourquoi 83% de cette ressource capitale lui échappent. La question de la transparence dans la gestion de la ressource pétrolière est primordiale puisque l'or noir est notre principale source de revenus au niveau étatique et tout contrat établi avec des firmes étrangères ne peut être signé que DANS NOTRE PROPRE INTERET qui doit dépasser de loin l'intérêt de ceux qui viennent l'exploiter. Or, ce n'est pas ce à quoi on assiste ! L'Etat trahit donc le peuple et cela est passible de haute trahison puisque les intérêts de toute la nation sont sacrifiés ; tôt ou tard, il faudra que Denis Sassou Nguesso et son clan en rendent des comptes.


A qui appartient donc le pétrole ? Si vous répondez : "au peuple congolais", un petit malin pourrait vous rétorquer : " pourquoi ce fameux peuple congolais n'en jouit pas  comme s'il appartenait à Denis Sassou Nguesso seul, lui dont la fortune ne cesse d'enfler au point d'en faire de loin l'homme le plus riche du monde ? " Et surtout, pourquoi ne lui rend-on pas compte, à ce peuple, de ce qui lui appartient puisque le pétrole est géré en toute opacité par le clan au pouvoir ? D'ailleurs, qui doit gérer le pétrole congolais ? Question évidente ? Pas du tout ! Une ressource nationale doit être gérée par le ministère de tutelle ; or dans le cas du Congo, la SNPC est une compagnie privée à la solde du clan Sassou&Nguesso et à lui seul. La création même de cette entité où l'on retrouve au sommet le fils du chef de l'Etat Christel Sassou Nguesso et son neveu Denis Gokana est une violation de la Constitution du Congo qui fait de cette ressource une ressource stratégique. Posséder une richesse et ne pas en jouir est une contradiction qui ne peut s'expliquer que par une double conspiration : d'un côté le complot franco-étato-maçonnique et de l'autre, le complot étato-clanique qui se distribue le reste des dividendes pétrolières non négligeables qu'on lui retrocède. Il est clair que lorsqu'on est propriétaire d'un bien, il vous revient d'en fixer les règles de commercialisation à votre intérêt et non à vos dépens.


Allons plus en profondeur : le pétrole dormait depuis des millénaires sous le sol de nos ancêtres qui n'en ont jamais eu conscience et d'autre part même si c'était le cas, ils ne possédaient pas la technologie pour l'exploiter puisque notre réseau industriel est le plus pauvre du monde. Néanmoins, c'était leur ressource. Au niveau du droit capitaliste, une ressource appartient à celui qui en paye les frais d'exploitation - de sorte qu'un africain a eu raison de dire que ceux qui ont fait le meilleur investissement de leur pétrole en Afrique sont ceux qui ne l'ont pas encore exploité car ils pourront en discuter les dividendes au meilleur offreur et au meilleur prix ! Les Occidentaux viennent donc exploiter des richesses en ayant au préalable mis des ersatz d'Etats qui ne font en fait que prolonger la colonisation dont le but était le pillage systématique à grande vitesse des richesses africaines. Il faut donc modifier cette réalité juridique en excluant toute possibilité à une société étrangère de venir imposer un contrat à son seul ou à son plus grand avantage. Tout se passe comme si le Congo possédait un bananier dont le régime de bananes appartiendrait à la France et quelques doigts de bananes à l'Etat, c'est-à-dire, à Denis Sassou Nguesso et à son clan.


Voilà une ressource qui entre dans l'élaboration du budget national à hauteur de 50 dollars le baril alors que ce dernier culmine désormais à 120 dollars ! Si le pétrole appartenait vraiment au peuple congolais, il verrait les surliquidités produites par le surplus de 70 dollars le baril venir éponger la misère du peuple mais nous savons tous que nous ne verrons jamais la couleur d'un seul dollar de surliquidité. Si notre système étatique est mauvais et c'est le cas, il faut le transformer de fond en comble. L'Etat a été privatisé par Denis Sassou Nguesso de sorte qu'il ne représente plus les intérêts du peuple congolais qu'il feint de représenter mais bien un clan venu des bords de l'Alima et leurs affidés. Sassou prend les dividendes du pétrole et laisse la dette au peuple congolais.

Il faut noter que si tout développement nécessite une accumulation des capitaux, l'Afrique souffre de ce que les ressources détournées par les nationaux ne constituent aucunement un capital réinvesti dans le pays pour le développer mais c'est de l'argent qui croupit dans dans des banques étrangères qui ont vite fait de le multiplier et de développer leurs pays.


Les Indiens de l'Amazonie se battent désormais collectivement contre l'exploitation pétrolière qui souille leurs rivières en les polluant. Ils parviennent même à gagner des batailles dans la mesure où ils commencent grâce à l'aide de certains avocats à détenir des titres de propriété sur leur espace vital. Et ils ont même compris que la pollution aux hydrocarbures d'une seule source pouvait entraîner la pollution de plusieurs autres rivières et fleuves liés par des liens de ruissellement et d'alimentation. Au Congo, la donne est différente puisque le peuple est représenté par un Etat, une Ethnie-Etat d'une protonation ou nation rudimentaire totalement extravertie au service de la France et des puissances du monde comme la Chine, entre autres. C'est donc cet Etat qui doit parler "intérêts" au nom du peuple, pour le peuple afin de faire valoir ses droits sur son pétrole, son bois, son or, son diamant, etc. Hélas, cet  Etat-Classe est totalement déconnecté du peuple et ne se préoccupe que de ses propres intérêts de sorte qu'il accepte de recevoir  quelques dividendes au rabais, dividendes dont il ne reverse que des miettes au peuple tout entier.


Tout se passe comme si le pétrole congolais appartenait à TOTAL-ELF FINA parce qu'il l'exploite et qu'il donne quelque menue monnaie à l'Etat qui lui-même ne reverserait au peuple que des miettes. C'est là la principale aliénation à corriger au plus vite car lorsqu'il n'y aura plus de pétrole, TOTAL ira voir ailleurs. Nous savons que le gouvernement clano-étatique de Denis Sassou Nguesso ne prévoit absolument pas l'après-pétrole. Déjà qu'il ne fait rien au présent...


SOLUTION : il faut reconsidérer un rapport qui désavantage doublement le peuple congolais : 1°) en nationalisant le pétrole et en excluant tout intermédiaire entre cette ressource et le marché 2°) en chassant la dictature qui ne fait que servir les intérêts du clan Sassou&Nguesso. 3°) En attendant, le peuple congolais doit exiger la plus grande des transparences sur les revenus pétroliers qui sont les revenus principaux de l'Etat et du pays  4°) Il faut faire en sorte que lesdits revenus profitent au pays par des infrastructures, par une politique intelligente d'industrialisation, par des soins de qualité, un tissu universitaire efficace, une politique de l'emploi ambitieuse.

Si nous n'avons pas la technologie pour extraire et raffiner le pétrole, nous pouvons cependant l'obtenir en l'achetant. Rien n'empêche le Congo de former ses propres ingénieurs et d'exploiter lui-même son pétrole comme le fait le Vénézuela. La propriété sur nos ressources doit être réactualisée car l'Etat-classe au sommet duquel trône le gouverneur noir Denis Sassou Nguesso ne représente ni ne défend les intérêts du peuple congolais qui doit exiger plus de transparence et de la part des sociétés pétrolières et du pseudo-Etat qui le représente avant tout simplement d'en instaurer un qui soit véritablement le garant des intérêts de TOUS les citoyens du Congo.

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 09:46

 

 

LETTRE OUVERTE

A  Messieurs :

 

Clément MIERASSA, Mathias DZON,    Pascal TSATY MABIALA,  Guy Romain KINFOUSSIA,  Christophe NGOKAKA,    Bonaventure MBAYA,   Eugène DIKAMONA,     Paul Marie MPOUELE, Raymond GAMBOU.

et aux Responsables des Associations et Partis politiques suivants :

 

-        Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) ;

-        Le Congrès du Peuple (CP) ;

-        La Convention Nationale pour la Démocratie et le Développement (CNDD) ;

-        La Convergence Citoyenne (CC) ;

-        Le Mouvement MIKALE ;

-        Le Mouvement des Verts du Congo (MVC) ;

-        Le Mouvement pour l’Intégration Sociale (MIS) ;

-        Le Parti pour l’Alternance Démocratique (PAD) ;

-        Le Parti Social-Démocrate Congolais (PSDC) ;

-        Le Parti pour le Renouveau démocratique (PSRD) ;

-        Le Rassemblement pour le Bien-être Congolais (RCB) ;

-        le Rassemblement pour le Congo (RAPCO) ;

-        Le Rassemblement pour la Démocratie et la République (RDR) ;

-        Le Rassemblement des jeunes Patriotes (RJP) ;

-        L’Union pour la Démocratie et la République (UDR-MWINDA) ;

-        L’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) ;

-        L’Union Patriotique pour le Renouveau National (UPRN).

 

Messieurs,

 

C’est avec le plus grand intérêt  et une véritable satisfaction que j’ai pu prendre connaissance du communiqué final de la 3ème Convention Nationale du FPOC qui s’est tenue le 09 et10 avril 2011 à Brazzaville.

Ce n’est qu’un ancien opérateur économique, étranger, spolié par le pouvoir dictatorial de Monsieur Sassou NGuesso qui se permet de s’adresser à votre honorable Assemblée de démocrates que j’espère sincères. La résistance abusive à laquelle je suis confronté n’est rien par rapport à l’arbitraire que vous subissez au quotidien et que je tente de dénoncer sur mon blog (http://sergeberrebi.over-blog.com/articles-blog.html) .

Les traumatismes subis par la population congolaise durant les guerres civiles à répétition depuis 1997 incitent à la prudence et à la modération. Brazzaville a été bombardée à l’arme lourde avant les villes libyennes et avant les villes ivoiriennes. Les horreurs que l’on découvre aujourd’hui étaient votre ordinaire durant de longs mois sans que la communauté internationale, les ONG et les médias ne réagissent…

Ces faits indiscutables permettent de comprendre cette modération dans l’expression de vos conclusions. Pour avoir été un proche du regretté Bruno Ossebi, j’en connais tous les dangers que « nous » encourons tous.

Il me faut cependant porter à votre attention l’exploit, ô combien, téméraire, accompli par un observateur privilégié, résidant une bonne partie de son temps à Brazzaville. Cet homme de presse, pourtant subventionné par le pouvoir de Monsieur Sassou NGuesso, est allé aussi loin, si ce n’est plus loin, que je vais lorsque je dénonce l’opacité des transactions pétrolières. http://sergeberrebi.over-blog.com/article-retour-au-troc-et-a-la-compensation-71063080.html 

Je vous encourage vivement à reprendre mot à mot chacune de ses interrogations et de les faire totalement vôtres ! Certes il a été facile pour moi, vivant maintenant malheureusement loin de Brazzaville, de dénoncer le fait que le fils du président congolais, Monsieur Denis Christel Sassou NGuesso, gère des sommes colossales sans devoir en rendre compte à quiconque. C’’est près d’un milliard de dollars par mois, soit environ 500 milliards de FCFA, qu’il se charge de commercialiser en toute opacité.     http://sergeberrebi.over-blog.com/article-cotrade-asia-ltd-ou-la-transparence-du-necoge-petrolier-a-la-congolaise-68014447.html .

Depuis des mois, les monarchies du Golfe Persique, au vent de la révolte qui souffle en Afrique du nord et au Moyen-Orient, ont débloqué des milliards de dollars afin de soulager les souffrances de leurs populations. Insensibles, totalement insensibles à vos misères, le petit clan de sangsues qui vous dirige s’est contenté d’augmenter l’impact de leurs prélèvements grâce à l’augmentation du prix du pétrole et à l’augmentation de la production. Je dois vous rappeler que la hausse des prix du brut,  grâce aux contrats de partage production, augmente les quantités qui reviennent au titre du profit-oil à la République du Congo, via la SNPC et que cette dernière se les approprie !

Le Rédacteur en Chef des Dépêches de Brazzaville vous invite à vous poser un certain nombre de questions. Posez-les vous et posez les également de la manière la plus vive qui soit. Votre pays n’est pas dépouillé, comme le sous-entend l’article en question, par des compagnies pétrolières, dont la taxation ne dépend que de vous, mais par un petit groupe de quelques personnes qui s’accaparent la quasi-totalité des revenus  du pétrole congolais.

Monsieur Pigasse, car c’est de lui qu’il s’agit, est un observateur averti et privilégié. Son éditorial est sûrement davantage un cri du cœur qu’une interrogation niaise face aux exorbitants montants détournés. Le rédacteur en chef des Dépêches de Brazzaville a suffisamment et longuement  milité pour l’effacement de la dette congolaise, en espérant qu’elle mettrait un terme à la pauvreté, pour s’estimer trahi et roulé dans la farine par le vrai « boulanger » de l’Afrique Centrale.

En espérant, que cette contribution de « deux non-Congolais », l’un,  bête noire du régime, et l’autre, jusqu’à maintenant son plus fervent propagandiste, servira votre juste combat.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de mes respectueuses et très fraternelles salutations.

 

                                                                                                                             Serge Berrebi

Editorial

Vendredi 15 avril 2011

De bon ton                                                                           

                                                                  

ll n’est certainement pas de bon ton, dans le milieu feutré de l’industrie pétrolière où l’importance des enjeux incite à la plus extrême discrétion, de poser des questions aussi délicates qu’essentielles. Par exemple: où vont les recettes supplémentaires, a priori énormes, procurées par la flambée actuelle des prix de vente des hydrocarbures ? Les frais de prospection, de production, de transport et de commercialisation étant depuis longtemps amortis, du moins pour l’essentiel des gisements, comment se trouve partagé le surplus de recettes procuré par la hausse continue des prix de l’or noir ? La nation congolaise, à qui appartiennent ces ressources naturelles et qui les a simplement mises en location, est-elle la première bénéficiaire de l’augmentation quotidienne des recettes qu’elles procurent ?

 

Le nombre d’opérateurs étant limité chez nous, au Congo, il ne devrait pas être très difficile d’obtenir des réponses claires à des questions aussi directes. Mais sauf à ne pas suivre l’actualité avec une attention suffisante ce qui, vous en conviendrez, serait un comble pour les observateurs que nous sommes, nous n’avons pas entendu dans les dernières semaines des voix s’élever du sein de l’administration congolaise ou des quelques entreprises concernées le moindre début de réponse à ces interrogations. Et c’est pourquoi nous les posons de façon très directe à travers ces colonnes avant que l’opinion congolaise se charge de le faire par d’autres voix.

 

Le problème est simple : si l’on admet, avec tous les grands patrons mondiaux du pétrole et du gaz, que le prix des hydrocarbures ne peut que s’accroître au fil du temps, quelle part de ce surcoût rentrera dans les caisses de l’État congolais ? 5%, 25%, 50%, 75 % , plus même ? En bonne logique et sauf si des accords particuliers ont été passés ici ou là, l’essentiel des recettes supplémentaires procurées par l’or noir devrait revenir à la nation congolaise ; ce qui aurait pour résultat de donner un formidable coup de fouet au développement du pays et de lui permettre de résoudre les problèmes sanitaires, sociaux, de formation, d’équipement auxquels il est présentement confronté. En dix ans, c’est un trajet deux ou trois fois plus long que le chemin d’avenir qui pourrait ainsi être parcouru !

 

Il n’est peut-être pas de bon ton de s’interroger publiquement sur un tel sujet. Mais c’est assurément faire preuve de bon sens que le faire dans les colonnes d’un simple journal car tôt ou tard, et plutôt tôt que tard, les Congolais s’empareront de la question. Et ce jour-là il faudra bien répondre.

 

Les Dépêches de Brazzaville

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 09:14

Nous venons juste d'apprendre qu'une grève secoue la ville de Brazzaville. Hélas, nous n'avons pour le moment pas plus d'informations sur l'objet de la grève, la catégorie de la population qui la fait mais nous allons tout faire pour avoir de plus amples informations.

La grève est un outil de revendications sociales et souvent au Congo, les seuls qui s'essaient à celle-ci sont les transporteurs (taximen ou autres) et les enseignants. Nous allons entrer en liaison avec nos éléments de Brazzaville pour avoir de plus amples informations - d'autant qu'officiellement, les médias d'Etat n'en parlent pas.

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 11:09

COMMENTAIRE : Voici un texte trouvé sur le site de directscoop.net qui nous apprend pourquoi le chef d'état  major de la Côte-d'Ivoire, le général Philippe Mangou s'est rallié aux forces d'Alassane Ouattara. Il y a simplement eu un chantage ignoble exercé sur lui par la menace d'exécution sommaire de ses parents et l'incendie de tout leur village.

Ceci nous apprend beaucoup de choses sur les méthodes d'Alassane Ouattara qui ne respecte absolument pas la décence civile et militaire. Ouattara va épurer l'armée, la police et la gendarmerie de personnalités pro-Gbagbo et s'assurer que le pouvoir reste au nord pour très très  longtemps. Si l'ONUCI n'a pas désarmé les rebelles du nord, vu qu'ils vont tous remplacer les vrais soldats de métier, il est à craindre que la stabilité de la Côte-d'Ivoire ne soit plus jamais rétablie car les hommes d'Alassane Ouattara continueront à intriguer en Côte-d'Ivoire tant qu'ils auront des armes - surtout qu'ils ont à présent le pouvoir politique pour eux. La France laissera faire car ce qui est important pour les industriels français, c'est d'abord et avant tout le pillage de la Côte-d'Ivoire aux immenses richesses. Et il n'y a pas meilleure conjoncture qu'un pays sous le joug d'une dictature qu'ils ont eux-mêmes installée à dessein.  Lisez donc :

 

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LES  DESSOUS DU RALLIEMENT DU GENERAL MANGOU, CHEF D'ETAT MAJOR DES ARMEES DE COTE-D’IVOIRE

                TEMOIGNAGE SUR LE RALLIEMENT DE MANGOU

Un colonel des douanes,  membre zélé des troupes de Ouattara a raconté le 15 avril 2010 avec force détails et une rare délectation les dessous du « ralliement » par chantage du CEMA, philippe MANGOU.
« Que croyait leur Mangou ? On a fait une descente musclée chez lui. On ne l’a pas trouvé, on a pillé sa maison. Propre ! On a bloqué son véhicule de commandement.
Ensuite nos gars sont descendus dans son village, ils ont attaché ses parents et les ont exposés au soleil après avoir braqué les kalach(nikovs) sur leurs tempes.
Bandes de chiens … Composez le numéro de votre fils Mangou. Dites-lui en Ebrié que s’il ne se rallie pas au président Alassane Ouattara dans les minutes, vous serez tous exécutés. Votre village brûlé. Et puis y a fohi. La France et l’ONU sont avec nous…. »
Ce témoignage a été rapporté par un Monsieur X (Gardons son nom en X pour des raisons de sécurité), pur jus qui était invité à siroter le whisky des vainqueurs chez le colonel des douanes. En le rapportant à ses parents, il a simplement ajouté ceci  : " Nous avons fait une erreur monumentale. Nous avons livré le pays à des barbares. Nous avons tous peur à présent car ils vont liquider tous les chefs militaires, tous les chefs de la gendarmerie, tous les chefs de la police. Aucune réconciliation n’est possible avec Ouattara. Tous ceux qui se sont prononcés contre lui seront exécutés.
Regardez Les commissariats de police sont déjà bourrés de Dioulas, d’apprentis de Gbaka, de Mossis, de Dozos, de marabouts, de féticheurs… et de gens qui parlent des langues inconnues en Côte d’Ivoire. Ils vont régner par la terreur. Même nous, Baoulés du Parti X, pur jus, subirons l’épuration. Mon dieu, mon dieu qu’avons-nous fait en soutenant ces monstres ? J’ai peur, j’ai peur, très peur…"

Article de Ble Ngoan

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