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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 10:38

 

Le barrage d'Imboulou, côut plus de 280 millions de dollars, a été financé en gros sur l'emprunt à raison de plusieurs millions de dollars empruntés auprès des Chinois. Imboulou, bien que livré par les ingénieurs chinois, ne marche pas comme il se doit et la dette court toujours, une dette qui permettra aux Chinois de raser nos forêts, de vider nos côtes poissonneuses, etc.
Imboulou servira avant tout à fournir de l'électricté à Oyo et au nord, Pointe-Noire n'y étant pas inclus - puisque Sassou a confié à ENI, une société privée de l'alimenter par une centrale électrique au gaz. Or, quand il n'y aura plus de gaz, que fera-t-on ? Ce projet n'a même pas accouché d'une souris : il est encore embryonnaire.  La vétusté du réseau électrique est un autre problème qui aurait dû être résolu en parallèle mais au pays du bricolage politique au quotidien, rien n'étonne plus les observateurs puisque l'intention du système politique en place est de couler un pays, de le torpiller de l'intérieur.


Imboulou bien que fini ne fournit pas d'énergie que Sassou et son gouvernement veulent déjà  confier à la société sud-africaine IDG le financement et la construction des barrages hydroélectriques de Sounda (département du Kouilou) et de Kwembali dans les Plateaux. Au nord, les barrages sont financés par l'Etat car le Congo finira par rembourser ses emprunts et au sud, on privatise l'électricité. Il faut se souvenir du drame d'INGA, en RDC, l'un des plus gros barrages hydroélectriques du monde qui a fini par ruiner ce vaste pays sans que le pays bénéficie de son électricité qui est plus vendue à l'étranger.
Ceux qui en doutent peuvent se rendre compte des nombreux délestages dont se plaignent les habitants de la ville de Kinshasa. La construction d'un grand barrage n'est pas l'assurance que le pays où il est construit bénéficiera d'une indépendance énegétique - surtout si les barrages sont privés. En France, EDF est une société d'ETAT et cela se ressent au niveau du coût de l'énergie car la privatisation fera que le Congo ne maîtrisera plus les coûts de l'énergie. On pourrait trouver des solutions intermédiaires comme confier à IDG l'exploitation des barrages pendant 20 ans avant qu'ils ne passent dans le domaine publique mas la meilleure solution reste la construction de nos propres barrages - nous mêmes ! Si vous mettez sur la table tout l'argent que détournent Sassou et son clan, il y a de quoi construire un barrage par an voire plus !


L'attrait de Sounda avec une production estimée à 1200 mégawatts est évident : l'électricité sera exportée car elle sera privée puisque le barrage appartiendra à IDG et non au Congo, vers d'autres pays - librement déterminés par IDG. A quoi sert-il d'avoir un barrage hydroélectrique si on ne peut bénéficier de son électricité ? Cette question peut être généralisée à l'ensemble des richesses qui ne profitent pas au pays. Ce n'est pas tout d'avoir des richesses ; encore faille-t-il qu'elles profitent au pays, à la nation tout entière, aux citoyens. Ce n'est pas ce à quoi on assiste dans notre riche pays  ! Comme si le Congo était riche pour enrichir les autres et quelques prédateurs de l'intérieur ! Comme si les richesses propres du pays ne lui appartenaient pas au fond ! Et qui peut comprendre une telle contradiction si elle ne renvoie pas tout simplement à de la haute trahison ? Demain, il faudra changer tout cela par une politique tournée vers la nation car nous devons être les premiers à jouir de nos richesses et non les étrangers.


Au lieu de travailler dans le sens de l'indépendance énergétique nationale, Sassou, en ce qui concerne le sud, poursuit sa politique de livraison de cette partie du pays à l'appétit des étrangers. Pour notre part, nous estimons que l'argent du pétrole doit servir à financer de tels projets - donc nous ne voyons pas la nécessité de la privatisation qui verrait le Congo servir encore une fois de marchepied à l'enrichissement de pays étrangers. Toutes les richesses du pays sont livrées aux étrangers : le pétrole, le bois, les barrages hydroélectriques, la terre pour l'agriculture concédée aux sud-Africains, etc.
Pourquoi Denis Sassou Nguesso et les siens haient-ils le Congo à ce point ? Mxolisi Mbetse, responsable du Groupe de Développement Industriel (IDG) a dit que sa société était prête. Si un particulier trouve les ressources pour construire ces deux barrages, un pays riche comme le Congo n'a-t-il donc pas les moyens de le faire ? Il faut se demander si tout ceci n'a pas comme explication un simple fait : SASSOU POURRAIT ETRE ACTIONNAIRE d'IDG AVEC L'ARGENT DU CONGO car la politique du clan est de toujours être actionnaire quand on vend le Congo aux étrangers - de sorte qu'il obtient toujours sa part de la dépouille nationale livrée aux prédateurs venus d'ailleurs.
L'alliance entre les prédateurs de l'intérieur et de l'extérieur ruine toutes les nations du monde - à quelques exceptions près ; ce phénomène s'est accentué avec la mondialisation qui a explosé tous les protectionnismes nationaux - déjà que le Congo est une passoire dans ce domaine...

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 15:07

De source sûre, nous savons que le P.C.T. veut fusionner avec les autres associations-partis comme le CADD d'André Okombi Salissa qui subit d'énormes pressions à ce propos. On redoute qu'André Okombi Salissa devienne demain le "SORO" du Congo. Il est à noter qu'Okombi Salissa est peut-être le ministre le plus populaire du gouvernement car lui a su utiliser les personnalités du terroir pour implanter son mouvement politique. En effet, Okombi n'est pas tribal comme Sassou ; il a donné beaucoup d'emplois aux locaux qui lui sont tous très fidèles et il faut noter que c'est un homme qui a aussi été à la tête d'une milice qui a combattu pour Sassou - ce qui lui vaut d'être toujours dans les gouvernements successifs.C'est un homme filé en permanence par le pouvoir de Brazzaville qui en a peur comme de la peste...


La fusion-absorption veut en fait agrandir la base du P.C.T. qui a rapetissé et prévoir le fait  que si demain l'inévitable se produisait, Sassou soit assuré que le nord parlera d'une seule voix. Dans l'immédiat, il s'agit de gagner les futures élections législatives pour garantir à Denis Sassou Nguesso de poursuivre son oeuvre de destruction sur le pays par des lois iniques.


Nous savons que le P.C.T. prépare le Congrès dit de l'ouverture au mois de juillet prochain et en matière d'ouverture, c'est une gueule qui s'ouvre pour avaler des partis comme AGIR d'Henri Ossébi, le CADD d'Okombi Salissa, etc. Le PCT veut reprendre du poil de la bête - notamment face à l'UPADS qui revient doucement dans le giron de la politique-soumission. Dans la tête de tous ces cadres du parti, sans oser le dire ouvertement, il s'agit de se structurer pour prévenir l'avenir car nul ne peut prédire ce qui risque de se passer en cas de disparition soudaine du grand éléphant. Le PCT doit avaler les partis satellites pour ensuite être avalé lui-même pa le RMP ou Rassemblement pour la Mouvance Présidentielle afin que l'on se reconfigure comme au bon vieux temps du monopartistisme. Hélas, les choses ne sont pas aussi faciles - même si on essaie de convaincre certaines associations qu'elles n'ont plus raison d'exister, la paix étant totalment revenue, et le pouvoir pouvant à nouveau discuter avec l'UPADS qui est à ses yeux le seul parti d'opposition larvée. D'autre part, si  Sassou disparaît, tous savent que l'on ne pourra plus évoquer la mouvance présidentielle et le PCT risque de se retrouver en confrontations avec des fils adoptifs qui auront vite fait de le renier. Aussi, il serait souhaitable de les rassembler dans le PCT nouvelle formule, plus élargi, plus fort, plus solide. Cependant, ce n'est pas une mince affaire...


 

Dans le secret, on doute que certains mouvements politiques satellites provoquent ou profitent d'élans populaires pour s'écarter du pouvoir et rejoindre la rue car le printemps arabe est encore fumant dans le cerveau du clan au pouvoir dans notre pays. Il s'agit de tenir la rue en tenant les dirigeants politiques des autres partis. Cependant, certains sont devenus si puissants qu'on ne peut plus les tenir par l'argent et la décadence interne d'un pouvoir moribond aidant, on redoute demain qu'un leader d'association politique se transforme en hyène pour dévorer la carcasse de l'éléphant. Le Guillaume SORO du Congo est peut-être déjà dans le système comme le ver dans le fruit et nul ne sait pas comment faire pour l'en extirper avant que ne se pose de façon ouverte l'épineuse question de la succession. Question hautement explosive...

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 09:45

Est-ce un hasard que le printemps arabe, que la mort d'Oussama Ben Laden surviennent sous la présidence américaine de Barack Obama ? Nous ne le pensons pas. Dès le départ, nous avions prédit qu'il y aurait un avant et un après Obama et des bouleversements irréversibles se déroulent sous nos yeux et ce n'est pas fini. Certes, Obama n'en est certainement pas la cause directe mais son impact ne saurait être négligée ou négligeable. Obama est la face visible d'un changement invisible profond qui est en oeuvre dans l'histoire et nous avons bon espoir que même Denis Sassou Nguesso et sa dictature seront un jour vaincus et complètement terrassés. Nous jugerons TOUT le clan - sans exception car nous avons connaissance de toutes leurs turpitudes. Cela ne se déroulera peut-être pas sous Obama mais qui sait ?


Pour l'information, Oussama Ben Laden a été assassiné par un commando américain au Pakistan dans une demeure bien protégée proche d'une école militaire pakistanaise avec d'autres éminences grises du mouvement. Barack Obama avait donné l'ordre de le capturer vivant mais nous constatons qu'il a été tué. Volonté délibérée ?  N'était-il pas possible de le capturer vivant pour l'interroger et mieux combattre son mouvement ? Certes, Oussama Ben Laden lui-même aurait souhaité ne jamais être capturé mais ici, il s'agit de connaître toutes les ramifications d'un mouvement pour mieux le détruire !  A-t-on voulu le réduire au silence  pour qu'il ne révèle pas ses connivences américaines ? Il y a trop de questions sans réponse...


Pour éviter qu'il ne devienne un martyr, son corps a été immergé dans l'océan. L'instigateur des attentats du 11 septembre 2001, après dix ans de traque, est mort sous les balles d'un commando américain et nous comprenons la liesse de l'Amérique et des Américains mais il faut à présent réfléchir sur les conséquences de sa mort sur les activités terroristes du mouvement Al-Qaïda. Certes, tous les mouvements qui se créaient ici ou là, pour obtenir le label Al-Qaïda, devaient faire allégeance à Oussama mais sa mort présume-t-elle la mort du mouvement ou doit-on craindre que de nombreuses personnalités terroristes essaient à présent de prendre sa place laissée vacante ? Faut-il redouter des représailles ? Le fait que sa base n'ait pas pu voir son corps ne risque-t-il pas de faire de lui un martyr encore plus puissant car certains malins pourraient propager la rumeur qu'il serait encore vivant ? C'est un individu qui était déjà entré dans l'histoire du mauvais côté qui risque à présent d'entrer dans le mythe du résistant religieux. 


Le terrorisme n'a pas commencé avec Oussama Ben Laden ; il n'a fait que l'accentuer en lui donnant une dimension internationale plus structurée et il est peu probable qu'il se termine avec sa mort. Il faut au contraire craindre un relâchement de la lutte contre le terrorisme qui pourrait crier victoire trop tôt : décapiter un mouvement ne signifie pas la mort de celui-ci et il faut que les puissances occidentales entrent ces jours-ci dans leurs phases de sécurité les plus élevées car l'esprit du mujahidin va vouloir venger Oussama Ben Laden qu'on croyait en Afghanistan - alors qu'il se cachait au Pakistan - ce qui montre que l'Etat pakistanais n'est pas un si bon allié des Etats-Unis. La présence américaine, et en Afghanistan, et au Pakistan a perdu sa raison première mais nous savons que l'armée américaine ne fera pas ses valises : elle a toujours l'alibi du terrorisme à combattre.


La question des otages détenus par Al-Qaïda prend une autre tournure - même si d'aucuns estiment que les mouvements comme AQMI sont assez indépendants pour ne pas se venger sur les otages qui sont pour eux des monnaies humaines au sens trivial du terme.


De notre part, nous estimons qu'il faut que l'Amérique reconsidère la notion même de terrorisme car Denis Sassou Nguesso exerce sur le peuple congolais ce que j'appelle un terrorisme d'Etat et nous savons par les écrits de Serge Berrebi que cet homme a été impliqué dans des attentats comme ceux d'UTA. Il faut suivre le conseil de Poutine et s'attaquer à tous les dictateurs partout dans le monde - surtout en Afrique - en commençant si possible par le Congo où notre peuple est assassiné par la faim, la soif, la maladie et la descolarisation. Kadhafi n'est pas le pire dans le genre "assassin de son propre peuple" et surtout, NOUS AUSSI, AVONS DU PETROLE. ALORS ?

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 16:44

Jusqu'à présent le sport était le domaine où en France le concept d'égalité s'entendait comme une vertu à la hauteur de son talent. Hélas, il semble que la vision lepenienne d'un football français noirci par trop de joueurs noirs refait surface et deviendrait une thèse que certains dirigeants de la Fédération Française de Football soutiendraient selon Mediapart. Ce pavé sur le terrain du ballon rond a même fait réagir Laurent Blanc indexé par l'article. La FFF ne pouvait pas mieux faire pour aider Marine Le Pen.

Imaginez la France sans le génie de Zidane, la vitesse de Thierry Henri, l'agressivité défensive d'un Thuram, bref, c'est une France qui n'aurait certainement pas gagné la coupe du monde de football en 1998 ! Le sport était la sphère où le talent ou pierre angulaire de la compétitivité sportive pouvait encore se passer des nuances de l'épiderme mais si la politique s'en mêle, nous sommes à peu près sûrs que le football français va perdre en qualité et cela ne m'étonnerait pas que le petit Enzo Zidane préfère l'Espagne à la patrie de son père...

MoinsNoirs-Arabes.jpg

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:18

Nous venons juste de l'apprendre : Sassou mobilise des courtisans pour aller prier à Rome. L'avion part ce soir. La messe est prévue le vendredi 06 mai 2011 à Rome. Ceux qui estiment que ce convoi aérien vient assister à la céréminie de béatification qui aura lieu le premier mai 2011 peuvent remarquer que la messe demandée se déroulera cinq jours après la béatification... Notre informateur se demande : n'y a-t-il pas des Eglises au Congo pour prier ? Pour avoir des grâces faut-il aller à Rome ? Nous savons qu'il s'agit d'une source sérieuse et que l'histoire est fondée puisque vous pourrez le vérifier pour ceux qui le peuvent à Maya-Maya, à Brazzaville.


Combien de fois Antoinette Sassou Tchibota Nguesso a-t-elle rassemblé des croyants pour des prières collectives en faveur de son mari ? Il semble qu'elles n'aient pas porté du fruit et comme l'affaire ne peut se résoudre à coups de billets de banque, on en vient à Dieu et Sassou a dû se dire qu'il fallait que ses courtisans aillent prier le plus près du Seigneur, là où il entendra indubitablement leurs prières larmoyantes. Si le Vatican est le coeur de la chrétienté, Dieu doit y avoir un peu plus d'égards qu'ailleurs, doit se dire le monarque mais a-t-il jamais lu la Bible pour comprendre que Dieu est partout ? Que Dieu exige que chaque être humain devienne le temple même de Dieu pour qu'il y habite ? Comment peut-on ainsi montrer à la face du monde une pratique si intéressée de la religion ? Si les genuflexions de ses séides ne marchent pas au Vatican, les enverra-t-il à Jérusalem prier à Golgotha ?


Sur le plan factuel, ceci donne une indication sur la santé de notre éléphant politique convaincu qu'il ne peut plus se vouer qu'au bon Dieu. Seulement, lui, entend-il les prières de ces enfants qui meurent de faim, de soif, de maladie, surtout de malnutrition ? Entend-il les cris des souffrances du peuple qui se meurt ? A-t-il eu de la compassion pour ces innocents qui sont morts lors du crash de l'Antonov de TAC ? A-t-il même veillé à ce que l'on indemnise correctement les individus ? N'a-t-il pas balancé certains corps à la décharge publique à l'aide de bulldozers ? A-t-il pitié d'une nation, lui qui se tient à la place d'une divinité pour ses semblables ?


Dieu n'est pas un serviteur qu'on oublie quand tout va bien et vers lequel on s'épand quand les choses vont mal. Il n'y a pas une plus grande quantité de présence divine au Vatican qu'au Congo et si Dieu n'entend pas dans la basilique d'Oyo, il restera bien sourd au Vatican où il ne se trouve pas par ailleurs : Dieu a déserté l'Eglise catholique à cause de ses péchés, de la pédophilie de ses prêtres qui sont aussi francs-maçons, rosicruciens, etc. DIEU HABITE AU CONGO ET C'EST LUI FAIRE INJURE QUE D'ENVOYER DES COURTISANS BAISER LES PIEDS DU PAPE POUR OBTENIR DES GRACES. JE VOUS LE DIS, MONSIEUR SASSOU, C'EST A KONGO DIA NTOTILA QUE LE CHRIST REVIENDRA RENDRE VISITE A L'HUMANITE...


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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 08:25

Les forces pro-Ouattara obéissant à Guillaume Soro viennent de liquider l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly pour trop grande ambition. Celui qui profite de ce crime n'est autre que Guillaume Soro dont il contestait l'autorité sur les "Forces Nouvelles" transmutées en Forces Républicaines pour absoudre leurs crimes. Bien qu'ayant participé à la chute de Laurent Gbagbo, le chef du commando invisible était redouté par le nouveau pouvoir de Côte-d'Ivoire : son ambition pouvait basculer dans l'imprévisibilité.

Soro Guillaume solde ses comptes avec ses ennemis intérieurs en liquidant l'homme qui lui faisait de l'ombre, certainement son plus grand rival,  un homme qui réclamait "sa part" dans le nouveau pouvoir et c'est justement Guillaume SORO qui a empêché cet ancien garde du corps d'Alassane Ouattara de jouir de la récompense réservée aux vainqueurs.


Ce sergent qui s'était proclamé Général a été tué ce mercredi dans son fief d'Abobo. Avant d'être abattu avec six autres personnes, IB avait pris une famille en otage. On prétend qu'IB préparait une contre-offensive - forcément contre le pouvoir. Un autre putsch ? Ouattara avait appelé l'ex-putschiste et ses fidèles à déposer les armes sous peine d'y être contraints par les armes. En désarmant IB par la force au détriment de sa vie, Ouattara montre qu'il aura du mal à tenir ses propres rebelles devenus des pseudo-soldats de fortune et c'est là que Guillaume SORO va pouvoir lui être utile mais ce dernier en éliminant IB a créé une animosité auprès des rebelles qui vont désormais l'appréhender comme un traître. Les jours qui viennent en Côte-d'Ivoire n'ont pas fini d'écrire une histoire sanglante.

Ouattara affirme qu'il y a eu 3000 morts lors des événements qui ont débuté avec le second tour des élections présidentielles ivoiriennes. Nous savons que le camp d'IB s'est opposé à celui de SORO en 2004 et que cette opposition n'est certainement pas terminée et surtout, il faudra désarmer les jeunes patriotes de Yopougon. Alassane a peut-être le pouvoir politique en Côte-d'Ivoire mais Guillaume SORO reste l'homme le plus dangereux dans son entourage et ce monsieur est tellement si proche de la "chose" qu'il finira par s'en emparer un jour. DE GRE OU DE FORCE.

Ibrahim Coulibaly, l'un des personnages les plus mystérieux de la scène ivoirienne depuis une décennie, avait revendiqué ces derniers jours sa part dans la chute de Laurent Gbagbo, tout en assurant se placer sous l'autorité d'Alassane Ouattara,  dont il avait été le garde du corps. Abobo était l'un des derniers quartiers d'Abidjan qui échappaient au contrôle des FRCI. Elles doivent encore éliminer la menace des miliciens pro-Gbagbo de Yopougon  (ouest), qui opposent toujours une résistance farouche.

Alassane Ouattara a annoncé qu'il prévoyait d'organiser sa cérémonie d'investiture le 21 mai et qu'il allait créer "d'ici deux semaines" une commission Vérité et Réconciliation à la sud-africaine. Il compte nommer un "gouvernement d'union nationale" avant la fin mai.

On n'a pas fini de manger de l'attiéké sanglant en Côte-d'Ivoire, un pays où le désordre et le meurtre font encore la loi.

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 18:15

Le journalisme moderne patauge dans la platitude de l'information : il s'agit de dire sans sel et sans poivre. Nous, nous mettons du piment pour qu'elle ait du goût.


Nous connaissons la passion de monsieur Denis Sassou Nguesso pour le culte des morts. En témoignent les rituels qu'il organise à chaque anniversaire dans le cimetière familial à Kona-Kona. Que de dévotion à l'égard des disparus de la famille royale !

En fait, celui qui honore les morts envoie un message aux vivants : " Soyons unis, aimons-nous car nous procédons des mêmes ancêtres". Sassou craint-il d'être assassiné par sa propre famille ? En effet, il doit forcément redouter les puissantes ambitions qui frétillent autour de lui. Sur le plan de l'inconscient, un tel culte renvoie à la peur de mourir. Récemment, il y a même érigé une stèle en souvenir de sa fille feue Edith Bongo, une stèle en bronze. On pourrait croire qu'une telle dévotion aux morts de la famille le rendrait sensible aux innocents, à ses concitoyens qui meurent parce que les ferrailles volantes de sa famille font des accidents tragiques comme ce fut pour l'Antonov de TAC qui s'écrasa dans la ville natale de son épouse il y a peu. Et l'on peut même se demander si les familles de ces pauvres innocents ont été indemnisés !

 

Pointe-Noire offre du pétrole à Sassou et Sassou reconnaissant fait crasher des avions pourris sur les quatriers populaires de la capitale économique.


Seulement, voilà, l'idolâtrie de Sassou pour les morts s'arrête au cimetière familial de Kona-Kona à Edou puisque le 28 mars 2011, lors de l'enterrement de 23 innocents morts par sa faute puisque c'est lui qui autorise les poubelles volantes à devenir des épées de Damoclès sur les têtes des citoyens, il n'a pas montré son visage luisant d'embonpoint et même sa femme d'ordinaire si emphatique et si compassionnelle, n'a pas daigné envoyer des fleurs et venir verser une seule larme de crocodile. Peut-être ont-ils simplement craint la vindicte populaire comme ce fut le cas lors de l'enterrement de Thystère mais il n'y a aucune commune mesure et le couple d'éléphants en chef n'avait rien à craindre : les 23 innocents ne faisaient pas de la politique...


En fait, pendant que Pointe-Noire enterrait des innocents, Denis Sassou Nguesso se préoccupait de sauver son ami Kadhafi en mal avec les insurgés tandis que sa femme suivait une cure de thalassothérapie à Biarritz !  


C'est d'un banal mépris car il s'agit de la mort de personnes sans importance, de souffreteux qui n'avaient droit à aucun égard, de sorte que du peuple, Sassou crache sur les vivants et méprise les morts.

 

                                     PAR MOMBO I FTN

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 10:53

Les Editions NAIRE vous présentent la quatrième édition de son guide sur le Tchad. Vous pouvez le commander à la FNAC ou écrire directement à son auteur dont vous trouverez les coordonnées plus bas dans un autre article ou nous contacter par le menu contact (clic). Ce brillant sociologue indépendant a créé les éditions NAIRE pour assouvir une soif d'écriture et ayant lu ses livres, je peux vous garantir que du point de vue  de la syntaxe, l'homme est resté rigoureux dans un style romancé très chaloupé. Quant à sa poésie, elle s'inscrit dans la continuité de l'inspiration "césairienne" par une affirmation de la négritude. Pour lui apporter la controverse, lui qui est si brillant contradicteur, nous estimons que la négritude réduit l'essence d'un être à son épiderme comme si on réduisait la "tigritude" à sa peau  - alors même que nous savons que le tigre est plus qu'une peau et nous lui préférons le "kimuntu" qui est intériorité, ensemble de déterminations culturelles, historiques, éthiques qui définissent le nègre originel qui est plus qu'une peau, un derme ou un épiderme. Le kimuntu est l'humanessence qui fait que l'homme s'investit d'une dimension qui en fait plus qu'un animal pensant. Par humanessence, j'entends le dénominateur commun qui fait que nous osons encore nous regarder comme faisant partie de la même gent humaine. Quand meurt l'humanessence en l'homme, l'homme devient loup pour l'homme...


LETCHADTODAY.jpg

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 10:24

Déclaration du Front populaire ivoirien (FPI)
Vivement préoccupés par la persistance de l'insécurité et dans le souci de contribuer à la normalisation rapide de la vie politique, économique et sociale du pays, le Front Populaire Ivoirien (FPI) et La Majorité Présidentielle (LMP), par la voix de Affi N'Guessan ont fait une déclaration aujourd'hui 22 avril.
La situation sociopolitique dans notre pays a été marquée cette semaine par deux faits majeurs :

- Les tentatives des nouvelles autorités pour remettre en marche la machine économique et sociale ;

- Le processus de légitimation du nouveau régime à travers le ballet des Présidents et Chefs d’Institutions.

Vivement préoccupés par la persistance de l’insécurité et dans le souci de contribuer à la normalisation rapide de la vie politique, économique et sociale du pays, le Front Populaire Ivoirien (FPI) et La Majorité Présidentielle (LMP), par ma voix, estiment indiqué :

• de faire le point de la situation sociopolitique nationale ;

• d’analyser le processus de légitimation institutionnelle entrepris par le nouveau régime ;

• d’évoquer la nécessité d’une solution politique de sortie de crise.

I- SITUATION SOCIOPOLITIQUE NATIONALE

Presque deux semaines après les douloureux événements du 11 avril 2011, la situation sociopolitique reste marquée par la persistance de l’insécurité et des atteintes aux libertés et aux droits de la personne humaine.

En l’absence des forces régulières de police et de gendarmerie, des combattants armés continuent de sévir dans les différents quartiers d’Abidjan et à l’intérieur du pays. Chaque jour, il est fait écho d’arrestations arbitraires et de détentions abusives sous le prétexte de la recherche de caches d’armes. Les violations de domiciles sont monnaies courantes et les actes de pillages continuent.

Pour échapper aux exactions, voir à la mort, les cadres, militants et sympathisants du FPI et de LMP vivent depuis plus d’un mois dans la clandestinité, la peur et la précarité, séparés de leurs familles, femmes et enfants. Beaucoup d’entre eux ont pris le chemin de l’exil. A ce jour, plus de dix mille exilés sont enregistrés au Ghana, Togo et Bénin.

Le sentiment d’insécurité est renforcé à Abidjan en particulier par la poursuite des combats, notamment à Yopougon et à Abobo où entre groupes d’auto-défense, Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et partisans d’Ibrahim Coulibaly dit IB, on ne sait plus qui attaque qui. Le tout est que les populations fuient les quartiers, abandonnant leurs domiciles aux pilleurs. Ces pillages sont d’une telle ampleur et si systématiques qu’ils apparaissent comme une dimension du plan de conquête d’Abidjan.

Dans ce contexte de violence, l’Etat de droit et les libertés sont étouffés. L’arbitraire règne en maître. Les acquis démocratiques de la longue lutte du FPI sont aujourd’hui menacés. « Notre Voie », le quotidien du FPI ne peut paraître ; les bureaux ont été saccagés, le matériel informatique et technique emporté et l’imprimerie d’un coût de près de cinq cent millions (500 000 000) FCFA incendiée. L’opposition est réduite au silence.

C’est le règne de la pensée unique dans l’audiovisuelle comme dans la presse écrite et une ambiance de dictature s’installe progressivement sur le pays. Elle alimente la peur et la méfiance des uns. Elle encourage les actes d’agression et d’humiliation perpétrés par les autres. Le pays est divisé : entre les vainqueurs du 11 avril et les autres.

Comment combler cette fracture ? Comment rassembler et légitimer les institutions représentatives à même de restaurer la paix et la cohésion nationales ?

La guerre et la violence ont montré leurs limites. Malgré le 11 avril 2011, le pays n’a pas retrouvé la paix ; au contraire les positions se sont radicalisées et la fracture sociale s’est élargie ; il n’y a pas de solution militaire à une crise politique. Mais en même temps, il serait illusoire d’espérer résoudre la crise politique par des arrangements entre Chefs d’Institutions.

II- DE LA LEGITIMATION INSTITUTIONNELLE

Les visites au Chef de l’Etat, du Président de l’Assemblée Nationale d’une part et du Président du Conseil Constitutionnel d’autre part, remettent au goût du jour les questions initiales de la crise post-électorale que sont la question de la légitimité et celle de la légalité.

Les aborder aujourd’hui signifie que le 11 avril ne les a pas régler. Mais les aborder par le biais des institutions est une illusion ; car ces questions sont d’abord politiques c’est-à-dire qu’elles sont en liaison avec les choix et les déterminations du peuple, avant d’être juridiques et institutionnelles.

C’est pourquoi est d’avance vouée à l’échec, toute solution qui chercherait, comme cela semble se dessiner à l’heure actuelle, à faire l’impasse sur l’ouverture de négociations franches et sincères avec les forces politiques et sociales significatives du pays.

Au demeurant, comment le groupe parlementaire FPI peut-il siéger dans la sérénité et participer activement aux débats de l’Assemblée Nationale alors que sa Présidente est emprisonnée pour des motifs politiques et sans que son immunité parlementaire n’ait été levée ?

Comment le Groupe parlementaire peut-il avoir une oreille attentive au discours du Chef de l’Etat alors que Laurent Gbagbo, Fondateur du parti croupit en prison en un lieu inconnu de ses proches et que cette situation divise le pays ?

Comment le Président du Conseil Constitutionnel peut-il justifier et fonder l’investiture de deux Présidents pour la même élection présidentielle ? Etc.

En définitive, seule une solution politique issue de négociations et d’un consensus de la classe politique peut permettre à notre pays d’éviter le ridicule et de sortir dignement de cette crise politique.

III- D’UNE SOLUTION POLITIQUE DE SORTIE DE CRISE

Sortir le pays de la crise exige courage politique et sens élevé de la responsabilité. Faire preuve de courage politique, c’est regarder la vérité en face et reconnaître que le pays est en crise et que cette crise est principalement d’ordre politique.

Faire preuve de responsabilité, c’est reconnaître que depuis la chute du mur de Berlin et dans les pays en développement et en transition démocratique comme le nôtre, il n’y a pas trente-six mille manières de résoudre une crise politique, mais une seule, celle de la négociation et du dialogue politique. Elle exige humilité, hauteur de vue et ouverture d’esprit, sens de l’intérêt national. Elle exige de la patience ; mais elle est durable si la sincérité et la bonne foi animent les différents acteurs.

En l’occurrence, la solution politique de sortie de crise permettra de restaurer la confiance mutuelle, d’assurer la décrispation de l’environnement sociopolitique et de créer les conditions de la paix, de la sécurité, de la réconciliation nationale et de la stabilité politique.

La solution politique de sortie de crise adressera les questions suivantes liées à :

- L’ordre public et la sécurité des personnes et des biens ;

- Au désarmement, au retour des militaires dans les casernes, au rapatriement des mercenaires, etc. ;

- La sécurité physique, juridique et professionnelle des membres des Forces de Sécurité et de Défense (FDS) loyalistes ;

- L’adoption d’une solution négociée, dans la dynamique de la réconciliation nationale pour mettre fin aux mouvements armés à Yopougon et à Abobo ;

- La réinstallation des déplacés et le retour des exilés ;

- Le rétablissement des médias d’Etat et le traitement équitable des différents courants d’opinion ;*

- La restauration des acquis démocratiques ;

- L’adoption d’une loi d’amnistie pour fermer la grande parenthèse et la crise sociopolitique en Côte d’Ivoire et pour poser les jalons de la réconciliation nationale ;

- La libération du Président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques.

CONCLUSION

Terre d’espérance, la Côte d’Ivoire est à genoux, mais elle ne s’est pas encore écroulée. Elle peut et elle doit se relever avec l’engagement de tous ses fils et de toutes ses filles.

C’est pourquoi il est impérieux que s’engage ici et maintenant, le dialogue politique et des négociations avec les forces politiques et sociales pour fonder un consensus national pour un nouveau contrat social ; un contrat pour la restauration et pour la réconciliation nationale.

Fait à Abidjan le 21 avril 2011

Pascal Affi N’guessan

Président du FPI
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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 09:51

Ouattara vient de démontrer en arrêtant AFFI NGUESSAN, président du Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, qu'il n'est pas pour la liberté d'expression et c'est un signe annonciateur d'une dictature en règle qui ne cesse de massacrer des civils sur le mode de la vendetta et nous voyons mal cet énergumène réussir à réconcilier les Ivoiriens en envoyant des signes de mépris et d'arrogance au camp adverse.


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