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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 16:53

Nous venons de prendre avec plaisir la connaissance de l'article publié par zenga-mambu à l'adresse suivante : http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=2500  qui affiche publiquement le salaire de Président Directeur Général de SOCOTRANS, monsieur Wilfrid Guy César Nguesso. Nous vous l'avons déjà dit dans un article que cet individu gagnait ce salaire, la fuite ayant été orchestrée par d'anciens salariés de SOCOTRANS qui ont des données de cette entreprise sur des clés USB mais nous n'avions pas le bulletin qui lui vient d'être publié par le site zenga-mambu - bien qu'on ait promis de nous l'envoyer...  


Si c'était moi qui l'avais fait en premier, vous imaginez que cela allait encore certainement m'attirer un procès mais ce n'est pas grave, je suis habitué et je commente cette affaire en disant que ce n'est pas le solde net mensuel de TOUS les gains de monsieur Wilfrid Guy César Nguesso car il faut compter d'autres types de revenus et au niveau du clan, en dehors de Denis Sassou Nguesso lui-même dont les revenus sont d'au moins un milliard de francs cfa par mois, ils tous passés à au moins  300 millions de francs cfa par mois - tous revenus compris (locatifs, bancaires, commerciaux, etc.).


Le clan Sassou&Nguesso engrange aussi des revenus locatifs :   de source très sûre, nous savons que le clan possède des immeubles en location - même ici en France. D'ailleurs, certains logements des membres du clan AU CONGO MEME sont loués à des ministres ou à des personnalités importantes à des prix exorbitants, vu que c'est l'Etat congolais qui paye. Sassou ne louait-il pas sa villa CRISTAL à l'ETAT à 100 millions de francs cfa par mois ?


Un jeune homme raccompagné pour ivresse exagérée avoua qu'il était le gardien d'un immeuble locatif du grand éléphant - qui pourtant minore le nombre de biens immobiliers qu'il possède en France. En 2008, au Congo, une dame nous avait dit et elle me donna toutes les preuves qu'elle connaissait le clan pour l'avoir fréquenté depuis des années et vu sa beauté, il n'y avait aucun doute là-dessus - que Denis Sassou Nguesso possédait 16 propriétés en France et vous pouvez ajouter d'autres pays comme le Maroc, l'Espagne, Dubaï, etc. La technique consiste à utiliser des noms d'emprunt comme dans le cas du Vésinet dont le propriétaire est sur le papier le défunt grand-frère de monsieur Sassou, Ambendet. Or, ils ont tous des comportements de type concurrentiel dans le clan : si un tel gagne tant ou a tant de biens immobiliers, moi aussi je dois pouvoir me les offrir.


Nous avons appris d'un ancien salarié de SOCOTRANS que Wilfrid Guy César Nguesso gérait un tanker de bois et un autre de pétrole car pour gagner un tel salaire, il ne faut pas vendre des cacahuètes mais bien ce qui rapporte gros  : le pétrole et le bois rapportent justement gros - et il existe entre cette société rachetée à un expatrié et la SNPC un contrat d'exploitation et cette combine a échappé à la Banque Mondiale et au FMI lors du passage du Congo au rang de Pays Pauvre Très Endetté (PPTE). Son directeur, un Français à ce qu'il paraît, gagne moins bien que son patron avec à peine quelques millions par mois (4500 euros) et c'est lui qui se tape tout le boulot. Il s'agit de savoir d'où vient le pétrole qu'il commercialise et je devine qu'une bonne partie des magouilles de la SNPC se font au niveau de la SOCOTRANS puisque la COTRADE a disparu. Il est de notoriété publique que Christel Sassou Nguesso est de loin plus riche que son cousin PDG de SOCOTRANS.


Vous savez tous pourquoi pour le clan Sassou&Nguesso, il y a nécessité à gérer le pétrole congolais en toute opacité. D'autre part, lors de l'affaire qui opposait le Congo aux Fonds vautours, le clan a dissimulé plus de 1000 milliards de francs cfa car l'argent ne transitait plus sur les comptes bancaires du Congo...


Nous le disons ici quoique ce salaire de  près de 50 millions de francs cfa, soit  un peu plus de 76000 euros par mois, c'est-à-dire, plus que ce que gagnait Dominique Strauss-Kahn en tant que Directeur du FMI par mois, soit excessif, ce n'est pas Wilfrid Guy César Nguesso qui gagne le plus parmi les membres du clan puisque Denis Sassou Nguesso si on accumule tous ses gains, dépasse largement le milliard de francs cfa par mois et nous estimons que nous devons être en dessous de la réalité. Avec tout l'argent pillé, vous avez compris pourquoi, nous à l'UPIERAD, nous estimons que le budget annuel du Congo, si on prend en compte les véritables revenus pourrait approcher ou dépasser les 20.000 milliards de francs cfa par an, de quoi permettre aux 3 millions de citoyens congolais de vivre correctement.

 

Nous  tenons d'un homme, un ancien employé de la présidence de la république congolaise,  qui a fait une confidence à un ami que 90% de l'économie congolaise échappent à tout contrôle ; il souhaitait qu'on n'ébruite pas cette information et vous comprenez aisément pourquoi... Donc si 10% rapporte 5000 milliards avoués au budget, imaginez ce que pourait rapporter 100% : 50.000 milliards de francs cfa par an !

A présent, le fameux bulletin téléchargé sur le site de zenga-mambu :

 

bul-willy-nguesso.jpg


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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 16:43

S'il suffisait de se retrouver autour d'une table, de boire du Champagne en mangeant des langoustines pour sauver les forêts, il y a très longtemps que l'on aurait stoppé la descente aux enfers du climat - encore que cela ne présage en rien de la pollution industrielle qui ne dépend pas des forêts qui captent le carbone. Certains ont compris que le monde s'achemine vers une ineptie qui ne s'explique que par l'élasticité du capitalisme à s'extirper de toutes les situations compliquées qu'il crée lui-même tout en essayant de toujours en tirer profit comme celui qui après vous avoir vendu un vaccin pour une maladie que vous n'avez pas, vous l'inoculerait par ledit vaccin afin de vous vendre la panacée qu'il aura préparée à l'avance. On s'achemine vers un droit à polluer payant : je pollue trop en Europe ; je vais acheter le droit de polluer là où la pollution est encore très basse. Le fonds carbone est une dérive capitaliste grave. Je vous parie que Sassou, au nom de l'industrialisation, accueillera les activités les plus polluantes de la planète comme l'agriculture industrielle aux pesticides et à l'azote qui finira par polluer touts nos cours d'eau. Suivez bien l'actualité...


Sassou organise au Congo du 29 mai au 4 juin 2011 un sommet sur les trois grands bassins forestiers du monde afin de les sauver. En fait, nous avons déjà  démontré que l'on ne sauvera pas les forêts mais Sassou veut recevoir sa part d'argent dans la gestion des forêts comme un droit à couper de plus en plus car on n'a pas arrêté de déforester à la tronçonneuse depuis treize ans et d'ailleurs, les membres du clan au pouvoir eux-mêmes s'offrent des hectares pour exploiter le bois qui coûte cher - même au Congo. Sassou ne s'est jamais préoccupé du sort des forêts si ce n'est pour satisfaire sa cupidité. Aujourd'hui, il veut juste saisir l'opportunité de s'oxtroyer un gros pactole facile au nom de la sauvegarde de la forêt. A-t-il déjà demandé à ceux qui rasent nos forêts de reboiser ? Bien sûr que non ! Quand il parle de l'eucalyptus, c'est pour ensuite couper et vendre et plus rien ne pourra pousser là où on a au préalable planté des eucalyptus. J'ai déjà disserté là-dessus.


Le Congo n'a pas développé le tourisme depuis toutes ces années et cela ne vous dit rien ? Regardez ce qu'il fait dans la Cuvette-Ouest : il ouvre des routes pour transporter le bois que sa fille Cendrine va exploiter et transformer sur place car il a prévu de transformer le bois sur place en installant une scierie industrielle. Privée ? Etatique ? Privée ! Avec quel argent ? L'argent public ! C'est en cela que vous sauverez les forêts ? Vous dites une chose et vous faites exactement son contraire - tout en cherchant à empocher l'argent des capitalistes qui veulent se donner bonne conscience ! Sassou ne se préoccupe que d'une chose : l'argent, l'argent, l'argent. Si la forêt ne lui rapportait rien, il ne s'en préoccuperait pas. Lisez ses discours et vous verrez qu'il essaie de capter sa part des subsides que les banquiers et les Etats vont déverser sur des pays comme les deux Congo pour la conservation du bassin du Congo. En fait, Sassou sait que dans cinquante ans, le Congo sera inscrit dans les zones semi-désertiques parce qu'il aura perdu une grande partie de sa couverture végétale.


Qui vient déforester chez nous ? N'est-ce pas les Français, les Chinois, les Malaysiens, etc. ? J'aimerais qu'on me dise comment un billet de banque qui nécessite qu'on abatte un arbre pour le fabriquer peut sauver une forêt ! L'argent accroîtra au contraire la destruction des forêts du bassin du Congo : avec cet argent, ils achèteront des tracteurs, des véhicules poids-lourds, des tronçonneuses et feront l'inverse de ce qu'on leur demandera.


Je connais même un célèbre philosophe français qui s'est enrichi en investissant dans l'exploitation du bois dans les forêts congolaises... Ils s'enrichissent en ruinant les forêts et le climat et ceux-là mêmes qui tiennent des tracteurs et des tronçonneuses vous parlent de sauver les forêts ? Ils seraient crédibles s'ils arrêtaient de détruire les forêts. Ce n'est pas en parlant, en mettant l'argent dans les poches de Sassou qu'on sauvera les forêts congolaises. Et avec ça, on accuse les paysans au lieu d'indexer les vrais coupables qui s'enrichissent en déglinguant le climat par la destruction de nos forêts. Nous estimons que si l'on veut sauver les forêts des trois bassins, pourquoi ne les proclame-t-on pas patrimoine mondial comme certains vieux châteaux ? Si ces forêts ont une importance mondiale en influant sur le climat de toute la planète, ne méritent-elles pas de figurer au patrimoine de l'humanité avec tout ce qu'elles contiennent ? A un mal radical, un remède de cheval.


Pendant que les 500 invités vont venir boire et manger, des okoumés, de limbas, irokos et autres seront coupés loin de toute surveillance. Alors, à quoi servent ces discours ? Il y a un proverbe qui dit : "Lorsqu'un homme a soif, ne vous contentez pas de lui parler des rivières et des fleuves. Taisez-vous et donnez-lui un verre d'eau..."

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 15:43

Cher madame, le Congo est un univers où règne le désordre sexuel comme le désordre politique et nos filles ne sont plus innocentes dès l'âge de treize ans pour certaines : trop de tentations, trop de misère, le sexe étant une monnaie en chair et en chair... Nous savons qu'il y a au Congo des malfrats sexuels, des nombrilistes dégingandés qui pensent avec l'entre-jambes, nous admettons aussi qu'il y a beaucoup de femmes congolaises victimes qui n'osent même pas porter plainte parce qu'elles ne croient pas en la justice de leur pays, une justice dont la balance penche un peu trop du côté des puissants, de la testostérone, plongeant les faibles et les pauvres femmes dans un désarroi terrible. J'ai déjà écrit à propos des jeune filles victimes de la libido des enseignants à tous les niveaux...

Notre système juridique national est une pâle copie du système judiciaire français : par paresse intellectuelle et conceptuelle, nous copions la pensée du colon et ses institutions mais même en copiant, nous copions mal et surtout, nous n'avons pas les hommes imbus de justice pour faire de cette machine capitale un outil de progrès social, l'institution judiciaire n'étant indépendante que selon une simple vue de l'esprit. Déjà qu'en France, Domonique de Villepin a dû se rendre compte que la justice n'était pas si indépendante que cela puisque le parquet a fait appel dans l'affaire qui l'oppose au président Nicolas Sarkozy. Or, le parquet d'une certaine façon, c'est l'Etat...

Dans ce texte, je viens dénoncer une carence judiciaire : le fait qu'il ne soit pas assez fait cas de la présomption de victime - surtout quand la victime est une femme dans une afaire de moeurs. Si on est présumé innocent, parce que sa culpabilité n'a pas encore été prouvée, de l'autre côté de la balance d'Athéna-Minerve, il faut la présomption de victime sinon, il y a un déséquilibre dans les principes de la justice. L'accusé a des droits ; l'accusation et l'accusateur aussi.

Dans les affaires de délinquance sexuelle ou de crimes sexuels, il est difficile de prouver parfois que l'on a été victime d'un viol, d'une tentative de viol, d'une agression sexuelle parce qu'il s'agira de la parole de l'accusé contre celle de l'accusateur ou de l'accusatrice, le crime s'étant produit dans le secret d'une chambre, d'une suite ou d'un lieu sordide. Il faut être un peu déboussolé des boyaux de la tête pour porter une accusation gratuite - dans la mesure où l'on sait que cela peut se retourner contre vous. En matière d'agression sexuelle, nous retrouvons le clivage homme/femme et l'homme est celui qu'on présume souvent innocent et de l'autre côté, la femme qui si elle n'est pas présumée victime, est bonnement soumise à une suspicion en règle. La présomption d'innocence est un favoritisme en faveur de l'accusé car l'accusateur doit prouver sa bonne de foi de victime.

Outre-Atlantique, on est présumé coupable et on doit prouver son innocence. Si la variale d'entré n'influe pas sur la variale de sortie, alors quelle importance d'être présumé innocent ou coupable ? Il y a donc forcément une corrélation entre la variable d'entrée et la variable de sortie - sinon, on ne se battrait pas pour être présumé innocent... S'il y a d'un côté un présumé innocent, de l'autre, nous avons un crime sans criminel sauf si on admet la présomption de victime. La justice est une affaire d'équilibre et le verdict renvoie souvent au fait de pencher un peu trop la balance d'un côté...

Nous en  avons l'illustration avec deux affaires qui occupent les médias français : l'affaire DSK/NAFISSATOU et l'affaire TRON dans laquelle ce secrétaire d'Etat à la fonction publique a été accusé par deux femmes. Nous avons dit qu'en France, la justice semblait peu prendre en considération les propos féminins, eh bien, nous allons voir si dans l'affaire TRON, elle prendra au sérieux les accusations des deux anciennes employées de monsieur TRON. Si l'on croit la parole de l'accusé, en quoi vaut-elle plus que la parole de la présumée victime ? Il faut donc une présomption de victime pour un équilibre, pour que la justice puisse ne pas ajouter de la douleur à la douleur. En effet, la présomption d'innocence ne fait pas de vous un innocent de bout en bout de la procédure. Vous entrez innocent dans la moulinette de la justice, vous pouvez en sortir coupable et c'est là où il y a une autre caractéristique qui favorise les puissants : la défense avec de gros moyens. Nafissatou est pauvre, femme et Noire face à DSK, Blanc, immensément riche, bénéficiant d'importants soutiens dans le monde politique et le monde des affaires. Sa parole de femme de chambre vaudra-t-elle celle d'un homme qui pliait des Etats à la férule du FMI ?

Si la justice est imparfaite, que nous reste-t-il ? Si Nafissatou Diallo perd son procès, si les deux Françaises qui accusent TRON perdent également leur procès, cela nous confortera dans le fait que la parole de la femme aura toujours moindre valeur devant celle d'un homme car un crime reste un crime - quels que soient les arguments de la défense pour discréditer la partie adverse mais la justice est une question de preuves et les preuves d'une agression de type sexuel, ne sont pas faciles à apporter ; ce qui provoque souvent de l'hésitation chez les présumées victimes.

En matière de justice, nous nous rendons compte que parfois la vérité ne fait pas de son détenteur le victorieux. Tout se joue comme un jeu où l'accusé doit se défaire des noeuds de la vérité pour que la variable d'entrée (présumé innocent) donne comme variable de sortie : innocent tout court. La vérité qui ne saurait être prouvée n'a aucune valeur judiciaire.

Nous avons tous des pulsions mais il faut les contrôler, les tenir en laisse, les domestiquer, et tant que la justice fera peu cas de la présomption de victime, les pulsions libidineuses de tant de pervers sexuels ne pourront pas être tenues en laisse. C'est dans la tête qu'on bande d'abord. Faisons débander le cerveau des pervers. D'une manière ou d'une autre...

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 09:09

Imaginez un enfant dont le père et la mère ne prendraient pas en charge les nécessités de son existence pour lui donner les armes de devenir demain un adulte accompli, responsable avec un destin ouvert : sans eau, sans nourriture, sans éducation, etc. Il est à peu près sûr que cet enfant irait au moins crier famine devant la chambre de ses parents ! Et s'il a des frères dans la même situation que lui, peut-être se mettront-ils ensemble pour que leurs voix mises en commun portent plus fort...

Nous pouvons à présent transposer ce schéma au niveau de tout le peuple congolais en face d'un homme qui a soi-disant prêté serment de pourvoir à ses besoins en gérant les biens de TOUS pour l'intérêt de TOUS - et qui ne fait que s'enrichir lui-même et son clan en laissant le peuple sans eau, sans électricité, sans éducation, sans soins primaires - alors qu'un pays comme l'Algérie attribue entre 100 et 130 euros aux chômeurs.

Ce peuple ne geint point, ne pleure point, ne s'énerve pas, endurant sa faim, sa soif et sa maladie dans les ténèbres les plus obscures - sans qu'on ne lui promette ne serait qu'un futur un peu plus luisant ! Cette attitude suicidaire du peuple congolais est étrange mais nous sommes tous certainement responsables de cette apathie pour ne pas lui fournir les voies et moyens de son expression bouchée, tétanisée par la peur : il lui faut plus de médias libres, des leaders courageux capables de galvaniser les foules, une organisation souterraine qui émergera en temps utile. 

Un peuple qui ne dit mot aujourd'hui, me disent mes amis, pourrait exploser demain  sans qu'il y ait une sorte de coordination politique qui serve de détonateur. Comme en Tunisie. Hélas, les congolais ne sont pas des Tunisiens en plus foncés. Hélas, c'est sans compter sur les éléphants blancs de Sassou sous lesquels de puissants fétiches ont été enterrés pour que ce peuple ne dise jamais rien et se contente de subir injustice sur injustice en silence comme un peuple messianique qui aurait accepté la crucifixion en espérant un hypothétique salut qui viendrait d'on ne sait où car le silence des principes divins est muet depuis que l'homme crucifia Dieu à golgotha. Si le pays était pauvre, on comprendrait mais - même les pays d'Afrique menacés par le désert où ne pousse pas grand'chose nous dépasse et de loin ! Ils ont de l'eau, de l'électricité, parfois un semblant de démocratie qui fonctionne plutôt bien et surtout, un bon système d'éducation, avec des routes et des voies frrées qui valent quelque chose.

Nous avons toujours blâmé Sassou et son clan mais ne profitent-ils pas de la nonchalance de ce peuple bâillonné, traumatisé par les événements de 1997 ? Oui, les ethnies sont un problème qui empêche un soulèvement général mais ne souffre-t-on pas au nord comme au sud ? Tous les Mbochis sont-ils heureux du simple fait que Denis Sassou Nguesso se dit Mbochi ? C'est vrai qu'il multiplie les signes de son attachement au nord : routes, barrages pour pourvoir le nord sous-peuplé en électricité mais êtes-vous tous heureux au nord ? Sassou mérite-t-il le soutien que vous lui accordez gratuitement au nom de l'identité ethnique ? Et au sud, à l'est, à l'ouest ? Au centre ? Avez-vous tous fait le serment de la vie à tout pris - quelles que soient les pires conditions ? Je vous vois venir : "Vous êtes en Europe et vous ne savez pas ce que nous vivons." A un certain moment, nous descendrons sur le terrain afin de verser notre sang pour le pays car il faut bien qu'un certain nombre d'innocents meurent pour émouvoir ce Dieu si dur qui regarde du haut de son tabernacle la misère des mondes - sans se morfondre une seconde ! Grand Architecte, petit coeur !

Il fut un temps où la contestation s'appelait Matsoua, Simon kimbangou mais si nous avons eu la force de nous lever contre le colon venu de loin qui nous asphyxiait en nous réduisant au rang de petit-frère du singe, ne pouvons-nous donc rien contre nos propres frères qui nous asservissent ? Si le visage de celui qui t'étrangle est un visage familier, doit-on accepter l'étranglement ?


Les oeuvres qui sont réalisées en trompe-l'oeil ne sont pas à la hauteur des revenus engrangés par l'Etat congolais.

 

Imaginons que nous ayons au moins des députés qui porteraient les revendications populaires, eux diraient ce que pensent les citoyens ordinaires mais on constate que ceux qui siègent à l'Assemblée nationale factice sont tous corrompus, à la solde de Sassou à qui ils doivent leur fauteuil si ce n'est par la cooptation par un membre de la famille. On pourrait se souvenir du rôle joué par les syndicats à l'époque de Bokamba Ya Ngouma, l'un des artisans de la chute de Sassou en 1991. Hélas, Sassou a retenu la leçon et aujourd'hui, il ne reste des syndicats que le nom et les déclarations d'intentions. Ne peut-on pas imaginer que la contestation vienne des partis politiques ? Hélas, nombreux de leurs leaders sont avec Sassou le jour ou la nuit et il les contrôle TOUS en tant que GRAND SOUVERAIN PONTIFE de la franc-maçonnerie, passage obligé si l'on veut être parmi ceux qui comptent au Congo.  On pourrait se tourner vers les jeunes qui n'ont pas d'avenir, vers les sans-emploi, les personnes âgées malades pour espérer un sursaut républicain mais de ce côté-là aussi, c'est le silence radio et nous ne pouvons pas demander aux femmes et aux enfants de sortir manifester dans les rues du pays, tout de même !

Au moment où j'écris ces lignes, les choses chauffent en Espagne où le gouvernement Zappatero vient d'essuyer une défaite électorale. Dans cette république-royale, les sans-emplois protestent désormais contre la forme de démocratie qu'on leur a vendu aux enchères qui a fait passer le chômage de 8% à plus de 20%. Si le chômage était une variable qui était facteur de révolution, il y a longtemps qu'au Congo où 75% de la population sont désoeuvrés, on aurait déjà assisté à une révolution monumentale ! Ceux qui pensent que les révolutions d'inspiration maghrébine ne traverseront pas les Tropiques ont-ils raison ? Certes, il y a des soubresauts au Burkina-Faso où des élèves sont dans les rues et vandalisent des magasins ou ailleurs mais c'est dans la durée que l'on juge la force d'un mouvement social au point où Kadhafi harassé d'être traqué comme un renard dans une chasse de cour rechercherait une porte de sortie - pourvu qu'il reste en Lybie et que des discussions secrètes auraient lieu avec les puissances du monde en ce moment même !

Nous ignorons quand le point critique sera atteint au Congo pour que ceux qui auront surmonté la peur, la soif, la faim et la peur de mourir osent enfin sortir du bois pour oser crier : "SASSOU DEGAGE !"

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 09:43

 

L'affaire DSK /Affissatou Diallo est sur le point d'exposer une facette de la société française qui se révèle finalement sexiste et misogyne au fil des interventions, au vu des partis pris de la presse. On se rappelle encore que dans ce pays, les femmes, plus nombreux que les hommes n'avaient pas le droit de vote ; il a fallu que De gaulle mette fin à cette injustice. C'était certainement, de la part d'un homme politique, la plus belle façon d'aimer les femmes...

La femme a-t-elle en France, face à un homme, dans une affaire qui les oppose, autant de droits que ce dernier ? La femme bénéficie-t-elle d'une même crédibilité, présomption d'innocence à part, qu'un homme, en France ? C'est une vraie problématique de sociologie des représentations et du comportement sexuel. Apparemment, non : dans le subconscient sociétal, la femme est entité moindre vis-à-vis de l'homme dans cette société où l'on protège le dévergondage des hommes politiques  - quoi qu'ils fassent. Ce sont les mœurs des politiques français qui sont sous le rétroviseur de l'opinion française et de l'opinion internationale à la veille d’une élection décivise et quand les mœurs s'invitent dans une élection, c'est plutôt aux Etats-Unis où ça se passe.

La France n'entre pas la variable mœurs dans une élection - notamment présidentielle. L'Hexagone est une société qui a du mal à regarder ses propres travers en face - comme une autruche. C'est la spécificité française d'être donneuse de leçons et de ne vouloir en recevoir de personne - même pas d'elle-même !

Des associations féministes vont manifester parce qu'elle se rendent compte que dans cette affaire, la société française semble peu faire cas des droits d'Afissatou Diallo - comme si nous étions encore à l'époque de l'esclavage, comme si les femmes avaient des droits au rabais - même dans un pays étranger ; ce qui donne le reflet d'une représentation masculine française universelle de la femme où qu'elle vive !

Ce n'est pas l'affaire de mœurs qui intéresse les médias mais le sort de DSK dont le destin présidentiel a été freiné par une pauvre femme de chambre : comment a-t-elle osé s'attaquer à un homme qui pliait des Etats ? A un homme si puissant promis à un destin de président ? Un homme si riche ? Comme si une certaine catégorie de la gent humaine - parce que pauvre - n'avait pas de droit.

La théorie du complot ne tient pas car personne n'imaginait que DSK allait se rendre au SOFITEL en privé et cet hôtel n'allait pas changer son management pour un client dût-il être le président du FMI. Aux Etats-Unis, c'est d'abord une affaire de mœurs et elle devrait le demeurer jusqu'à preuve du contraire mais pas pour les médias français qui désormais recherchent des saletés dans la vie de la pauvre Guinéenne. La victime a à la fois la malchance d'être femme et noire, deux attributs qui la rabaissent encore un peu plus dans l'inconscient collectif masculin français et cela se ressent lorsque des pointures masculines de la presse s'expriment à propos de cette affaire. Qu'on se souvienne du droit de cuissage des maîtres blancs sur les femmes noires esclaves. cinq siècles de pratique ont certainement laissé une trace dans l'imagerie et la culture populaire occidentale...

BFMTV parle de "la femme de chambre qui a fait chuter DSK" comme si elle l'a fait volontairement, comme si elle s'était rendue dans cette chambre pour se faire violer. Comme si elle faisait partie d'un complot comme le laisse sous-entendre Bernard Henri Levy en prétendant que les suites se font par équipe et non par une seule femme de chambre, etc. C'est un enchaînement de conjectures étranges où la conspiration inclurait qui ? La direction de SOFITEL ? ET QUI DE L'AUTRE COTE ? Veut-on sous-entendre que mademoiselle Diallo était l'appât irrésistible qu'il fallait envoyer à ce moment-là ? Quand on fait partie d'un complot, on doit être au courant, tout de même et nul ne peut faire partie d'un complot à l'insu de son plein gré pour paraphraser un cycliste français célèbre. Non, la théorie du complot ne tient pas : elle ne vise qu'à dédouaner le champion déchu de la séduction française, une séduction de gauche qui a du mal à prendre – même en politique où l’on assiste à une sinistrose politique de gauche depuis des années, la gauche se montrant incapable de proposer aux Français un vrai projet de société...

Des amis surtout juifs de Dominique Strauss-Kahn s'indignent : Jean François Kahn, directeur du journal MARIANNE, parle de "troussage de domestique", une expression qui lui aurait valu d'être poursuivi dans d'autres cieux car elle est misogyne comme la société française où 75.000 femmes sont violées par an comme cette policière arabe qui porta plainte mais dont la plainte fut déclarée irrecevable par un collègue policier. Les associations de défense de la condition féminine ont enfin compris la véritable dimension de cette affaire qui dépasse Afissatou Diallo dans la mesure où elle met en lumière la déconsidération, la sous-estimation, la chosification de la femme par l'inconscient masculin français.

La presse américaine s'insurge contre le richissime BHL qualifié de « milliardaire en col blanc » en lui rétorquant que les Américains sont fiers de vivre dans une société où l'on peut rendre justice à une simple femme de chambre qui n'est pas un objet sexuel et l'on peut même se demander si dans les salons feutrés de la bourgeoisie française, on ne la qualifie pas de "négresse" même si la presse prend des pincettes et se sucre sur cette affaire pour faire de l'audimat sans en mesurer les conséquences.

C'est la femme française que l'on méprise à travers Afissatou Diallo, la Guinéenne, car Marine Le Pen a bien compris que si cette affaire s'était déroulée sur le sol français, la pauvre Guinéenne se serait autocensurée et n'aurait même pas oser porter plainte comme de nombreuses Françaises qui n'osent pas porter plainte pour viol parce qu'elles ont peur de ne pas être crues.

C'est tout le visage de la France sexiste qui perd son masque, c'est la justice française qui est interpellée et surtout, l'attitude des Français, leur représentation de la femme sexiste et misogyne qui apparaît au grand jour. Même monsieur Lang soutient son pote Strauss-Kahn - alors que la prudence aurait commandé qu'on attende les résultats de l'enquête. Les Français font comme si la presse française n'était pas écoutée outre-Atlantique car son attitude dessert DSK et lui donne l'impression que la justice française a quelques problèmes avec les droits de la femme. Afissatou est une "Française" d'une autre couleur comme on est une FEMME D'UNE AUTRE COULEUR ou comme la femme est UN HOMME d’un autre sexe, et, - même si la femme de chambre était bien BLANCHE et bien FRANCAISE, les Françaises ont compris que la presse et les Français allaient défendre Dominique Strauss-Kahn.

C'est une affaire qui en fait réinterroge la société française sur la place et l'importance de la femme au pays de l'Egalité constitutionnelle sur ses droits et leur prise en compte en face de la gent masculine. Cette affaire DSK semble concéder plus de droits aux hommes qu'aux femmes dans un face-à-face masculin/féminin. C’est le statut juridique même de la femme qui est en cause au pays dit des DROITS DE L’HOMME. La femme me semble-t-il, en France, n’est pas juridiquement l’EGALE de l’HOMME.

Séducteur ? Encore faut-il que de l'autre côté on soit séduite. La séduction est comme une musique qui se joue à deux - en harmonie - mais pas en solo et sans les notes musicales de la femme. La séduction s'opère en douceur, en signes, en langage, en symboles, en gestuelle, en romance et la violence n'y a pas sa place. Et c'est là où l'on cesse de réfléchir comme si séducteur voulait dire irrésistible ! Non, un séducteur n'est pas forcément irrésistible. Séduction ou réification, chosification de la femme quand on parle de troussage comme Jean-François Kahn ? On constate qu'une certaine catégorie de Français est majoritaire dans les médias et on se demande pourquoi ils soutiennent DSK ? Les Françaises ne doivent pas laisser passer cette occasion pour interpeller la justice sur le droit des femmes face aux hommes dans une justice où les hommes sont encore majoritaires. On voit bien que certaines victimes potentielles ont reculé devant leur intention de porter plainte.

Cette affaire, de façon habile, est présentée comme si la justice américaine était défectueuse, excessive, non respectueuse du droit de troussage français, encore que cela renvoie à des considérations médiévales et bourgeoises où les barons pelotent leurs bonnes à volonté. On lui reproche aussi l'exposition de DSK mais la société américaine, réputée par son puritanisme, donne à la France une vraie leçon de JUSTICE et de RESPECT DES FEMMES QUEL QUE SOIT SON RANG. Il y a aussi du bon dans la justice américaine comme il y a du bon Camembert en France...

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 10:51

 

Logo UPIERADDe nombreux programmes politiques sont des alignements de propositions qui ne se tiennent pas, des énumérations du genre " les cent propositions d'un tel"- sans savoir si celles-ci visent la continuation de l'ordre établi défavorable au peuple ou non. De telles propositions, vu qu'elles n'entrent pas dans un schéma stratégique plus profond, ne modifient souvent pas la structure sociétale en profondeur, et, il est courant que celles-ci demeurent à l'état d'idées brutes dont la faisabilité apparaît comme difficile ou impossible.

Au niveau de l'UPIERAD, nous privilégions une stratégie d'ensemble dont l'objectif est la valeur ajoutée au bien-être collectif sur lequel se développera l'initiative individuelle. Notre politique se résume dans le fait de créer des richesses et de les redistribuer au profit des Congolais d'abord. Nous estimons qu'un programme ou un projet pour réussir doit :

1. définir les moyens de sa réalisation ; ce qui revient à affirmer la primauté de l'économie sur la politique car aucune politique ne tient ses objectifs si les moyens économiques ne la précèdent pas. En matière d’économie, le premier plan de l’UPIERAD sera l’électrification globale du Congo car nous savons que l’énergie est la base de tout bon développement. Cette électrification générale du pays se fera de façon concomitante à une construction d’infrastructures logistiques en bonne intelligence avec la préservation de l'environnement, élément indispensable pour le développement du tourisme.

Le bassin du Congo doit être protégé et nous comptons classer près de 40% de la superficie en zones protégées - en tenant compte des espaces vitaux des populations locales et leur croissance démographique. Nous arrêterons le massacre de nos forêts surexploitées depuis des siècles en promulgant une loi qui classera la faune et la flore parmi les ressources rares qui relèvent de la compétence exclusive de l'Etat et de la nation congolaise - avec la volonté d'associer des spécialistes qui oeuvreraient dans le but de leur préservation et non de leur destruction. Si le gaz si abondant au Congo  devenait pour tous le moyen de cuisson des éléments, nous protègerions ipso facto nos forêts et un tel projet n'est pas impossible à mettre en oeuvre puisqu'un pays comme la Côte-d'Ivoire avec une population largement supérieure à la nôtre l'a fait. 

 Tous les hommes politiques qui sont à la base du développement de leur pays ont mis l'économie en avant sur la politique, cette dernière n'étant que la partie redistributive de la première : une politique ne fait que gérer, créer et au final distribuer les moyens produits par une économie. En France, De Gaulle et Pompidou l'ont compris mais aujourd'hui, on assiste à la destruction du tissu industriel français qui a fait le succès des trente (années) glorieuses et nous voyons progressivement la France perdre de sa superbe au fil des années, les coûts de production étant moins chers en Chine. C'est l'économie qui détermine et surdétermine la politique puisqu'elle donne aux acteurs politiques les moyens de mettre en exergue un logiciel social de redistribution collective. Tout bon algorithme commence par envisager les moyens qui vont servir à l'action, ainsi que tous les paramètres à transformer pour que le code ici social fonctionne.

Nous sommes pour une nationalisation et une exploitation publique des ressources économiques essentielles comme le pétrole, les minerais, le bois, la faune et la flore – pour doter l’Etat congolais de moyens financiers importants lui permettant d’engranger une politique sociale digne de ce nom. Ce modèle économique intègrerait trois paradigmes : le capitalisme d'Etat + le capitalisme privé dans une proportion moindre + une solidarité inspirée de notre culture solidaire atavique du kimuntu-bomoto qui ne laissait personne mourir de faim ou de soif (je signale que les modèles socialiste prônée par notre compatriote Tsaty et communiste n'existaient véritablement qu'en Afrique où un chasseur partageait l'ensemble de son gibier avec tout le village ; c'est en étudiant les sociétés dites primitives africaines que Marx a été inspiré d'imaginer le modèle communiste après transition par le socialisme). Les apports des capitaux étrangers doivent être étudiés avec beaucoup d'attention, l'exigence du transfert de technologie étant une des conditions contractuelles fondamentales. Dans ce domaine, notre modèle est la Chine : elle est exigeante dans ses rapports avec les firmes étrangères au point où elle est devenue l'usine du monde. La Chine produit ses propres avions, ses propres satellites, ses propres voitures, etc., alors qu'il y a quelques années, elle comptait encore parmi les pays en voie de développement ;

2. Evaluer, analyser l'environnement : les hommes dans leurs diversités, la structure globale du pays, la faune, la flore, le sol, le sous-sol, le patrimoine immatériel et l'articulation dans un microcosme plus large, dans le cas du Congo, on pourrait simplement considérer son imbrication au sein des pays de la CEMAC (Afrique Centrale) et exploiter le potentiel de pays carrefour du Congo. C'est dans une approche pointue de notre propre environnement que nous allons puiser les éléments qui constitueront le sous-bassement de notre économie et il s'agit de les contrôler, de les maîtriser au lieu de les laisser s'évaporer vers l'étranger. Ici, nous préconiserons un audit général des finances du Congo, avec réexamen de tous les contrats publics et passage au peigne fin des dépenses de l'Etat avec mission de les réduire. Nous dénoncerons toute collusion comme dans le cas des affaires du clan Sassou où les membres du clan au pouvoir sont encore ceux qui bénéficient des contrats de l'Etat ; ce genre de favoritisme est à proscrire par la loi de sorte que tout contrat attribué par un membre de l'Etat à un membre de sa famille sera considéré comme illicite avec des conséquences de haute trahison nationale pour son prescripteur. Il s'en suivra aussi un audit de toutes ressources susceptibles d'apporter des subsides dans les comptes de l'Etat. C'est en estimant les moyens et les ressources qu'il est possible d'envisager un plan économique performant.

Le développement du savoir et des technologies ne peuvent se faire qu'après ce travail important (produire des diplômés pour le plaisir de les produire sans avenir au bout est inconscient) : des domaines comme l'océan et les différents cours d'eau devraient faire l'occasion d'une université spéciale pour nous permettre de mieux tirer profit des ressources de l'océan, des fleuves et des rivières, y compris par la pisciculture, le domaine forestier devrait aussi avoir son package universitaire regroupant l'écologie, la biologie, la zoologie, l'agronomie, etc., l'énergie et les communications pourraient constituer un autre pôle afin d'exploiter l'hydro-électricité, l'énergie solaire, l'éolien. Nous sommes pour une orientation scolaire spécialisée dès le collège car cela ne sert à rien de former dans un modèle commun des élèves et étudiants qui au bout n'auront pas de travail ;

3. Analyser l'existant : infrastructures, superstructures, données quantitatives démographiques, histoire politique, en estimer les forces, les faiblesses, les manquements. Nous sommes pour une politique de décentralisation véritable : au niveau régional, chaque région doit jouir d’une grande partie de ses revenus – sauf ceux qui concernent les ressources stratégiques dont un certain pourcentage doit néanmoins être alloué au développement de l’espace qui engendre ces richesses ; ce qui n’est que justice. Si 15% des revenus du pétrole étaient alloués à la région du Kouilou, celle-ci aurait depuis longtemps réalisé le barrage de Sounda. Il est évident que ce pourcentage sera calculé en fonction des besoins réelles de la région dans une logique de décentralisation globale du pays et qui dit décentralisation dit moyens pour la réalisation d'une politique régionale spécifique - sous la vigilance de l'Etat tout de même pour éviter les dérives.

Tout travail de quelque nature que ce soit ne se fait pas ex nihilo mais s'appuie sur l'existant - même si dans le cas du Congo, les infrastructures manquent cruellement. La question des infrastructures doit être liée à son entretien ; ce qui  nous ramène à la formation, au transfert de technologie nécessaire à l'entretien des routes, des centrales hydroélectriques, etc. Au niveau de la superstructure, nous avons déjà évoqué les faiblesses de la nation congolaise :

- une histoire passive issue de la colonisation qui se perpétue par des artifices juridiques modernes comme un Etat extraverti : l'Etat républicain n'est qu'un forme masquée de l'Etat colonial dont le but est le pillage des ressources nationales, privant les Congolais et le Congo des moyens qui permettraient d'asseoir une économie à la hauteur des richesses dont regorge le pays. Ici, la solution est toute indiquée : passer de l'histoire passive à l'histoire active en agissant seulement dans le sens de nos propres intérêts comme le font les autres vraies nations. Sur le plan économique, nous devons supprimer tout intermédiaire entre nos ressources stratégiques et le marché mondial. Juste pour constat, la France a installée des infrastructures dignes de ce nom dans des colonies où elle comptait s'installer ad aeternam comme en Algérie ; les colonies d'Afrique centrale n'ont bénéficié que de quelques infrastructures d'extraction et le reste n'était pas fait pour des millions d'habitants (eau, électricité, routes, écoles, universités, etc.) Il convient désormais de quantifier et de dynamiser les politiques au niveau des infrastructures pour tout entrevoir en perspective. L'emploi dans une logique de 25 ans, par exemple, entraînera de voir les infrastructures dans une même échelle, ainsi que l'industrialisation ou la formation, etc.

 Affirmer que le pays est indépendant sans que les indicateurs de l'indépendance (indépendance économique, indépendance politique, indépendance monétaire, indépendance culturelle, indépendance militaire – même si nous n’avons pas de bases militaires françaises au Congo, etc.) soient perceptibles sur le terrain est une aberration. Un travailleur indépendant besogne pour ses propres intérêts et si le Congo ne se trouve pas économiquement, politiquement, socialement, culturellement dans une telle configuration, il est impossible de parler d'"indépendance". Rassembler une cohorte d'ethnies dans des villes ne suffit pas à en faire une nation - pas plus que de simples décrets qui entérinent la création d'une république. La nation congolaise est à construire et ici interviendra une vraie politique de justice sociale qui rendra nul le fait qu'un homme politique soit issu de telle ou telle ethnie comme cela se fait dans de vraies démocraties ;

- une nation qui est un assemblage d'ethnies forcées à cohabiter, à vivre ensemble par le colon, pour ses propres besoins coloniaux - sans que les symboles de l'unité multiethnique ne soient représentés dans une institution politique cardinale. Ici, nous avons déjà évoqué la solution dans un écrit antérieur : créer un Conseil Constitutionnel National Ethnique dans lequel toutes les chefferies ethniques seraient représentées pour incarner l'unité nationale. En matière de chefferies, la détermination des représentants est facile à faire si l'on s'en tient à l'ordre généalogique et aux logiques de parenté (collatérale ou descendante) qui les sous-tendent. Son fonctionnement serait un fonctionnement consensuel total et il aurait le commandement collectif de l'armée pour maîtriser la force militaire qui est à la fois élément de stabilité et de déstabilisation, etc. ;

- une éducation qui perpétue le modèle colonial sans qu'elle ne soit orientée dans la perspective de fournir au Congo les ingénieurs, les chercheurs, les économistes qui œuvreraient dans l'esprit spécifique de la réalité de leur propre environnement national. C'est bien d'étudier l'économie telle qu'elle est enseignée sur les bases capitalistes mais c'est mieux de former des économistes qui auront à cœur de sortir le pays des ornières de la domination des puissances occidentales, etc. Tout ce qui tient du modèle dominant capitaliste d'inspiration judéo-chrétienne est au service de la domination occidentale du monde laquelle se pérennise par le système bancaire tenu par les Juifs et leurs valets locaux. Il faut réinventer l'éducation pour réinventer l'économie et la politique.

 Il s’agit de repérer les dispositions, les talents, les traits de génie chez l’enfant afin de l’orienter de façon adéquate vers un domaine où il excellerait à coup sûr. En France par exemple, la politique de l’orientation envoyait les meilleurs élèves dans l’armée, ensuite les moyens à polytechnique et à l’ENA, etc. En Chine, seuls les meilleurs étudiants sont inscrits dans des écoles d’ingénieurs, les autres viennent étudier en Europe. Pour l’exemple, la Chine sort de ses universités des millions d’ingénieurs. L’éducation doit être couplée avec une politique d’orientation efficace afin de ne pas gaspiller la ressource intellectuelle ;

4. Proposer le modèle politique qui soutiendrait le programme dont l'objectif est la modification en profondeur de la structure sociale - en vue de faire du Congo une démocratie spécifique jouissant de ses ressources dans une justice sociale qui ne laisserait aucun Congolais au bord de la route parce que les inputs seront mis en perspective, de façon dynamique parce que l'environnement change, parce que les populations s'accroissent et qu'il faille que les structures matérielles devancent cette évolution quantitative. Notre modèle politique est panafricaniste, anticolonialiste, tradi-républicain, autonomiste dans le sens de la création des Etats-Unis d'Afrique avec tout ce que cela suppose. Les détails de notre vision politique se trouve dans le préambule de création de l'UPIERAD. Nous estimons que les Etats africains doivent avoir les cartes en main pour qu'on puisse vraiment parler de "politique" - sinon c'est du "gouvernorat" pour des puissances étrangères et à ce niveau, une vraie politique est impossible dans la mesure où les ordres et les décisions viennent d'ailleurs ;

5. Envisager une nouvelle diplomatie qui est la conséquence d'une nouvelle économie, d'un nouvel environnement, d'une nouvelle politique constitutionnelle, d'une nouvelle société dont les bases ont été posées dans notre texte portant sur la tradi-république : « tradi » pour tradition comme un retour aux valeurs du passé, de notre kimuntu, et république pour associer le courant issu de l'histoire et de la modernité. Il suffit de regarder la structuration constitutionnelle de certains modes de gouvernance qui associent stabilité et dynamisme de façon originale : l'Angleterre et l'Espagne, pour ne citer que ces deux pays sont des monarchies républicaines qui associent le tréfonds de la royauté issue du passé et la république qui prône un changement pour recycler les courants et les idées politiques. Il y a des modèles originaux comme celui du Japon ou de la Chine qui sont autant de réussites économiques - apportant la preuve que lorsque l'économique est placé en avant-garde, il s'en suit aisément un développement économique qui peut s'ouvrir sur un développement social - à partir du moment où le système politique intègre les droits et les devoirs de tous dans un schéma sociétal global ;

6. Mettre en place une armée tradi-républicaine : chaque ethnie dans son fief pour en garder et pour en sécuriser les frontières, une loi interdisant d'entrer avec une tenue militaire ou une arme à la cité. En matière d'organisation de l'armée, on peut se référer à l'histoire de Rome par exemple pour constater que les Romains démobilisaient leur armée en temps de paix. Nous envisageons une armée pratique qui au lieu de se contenter de servir dans les casernes, construiraient les ponts, les bâtiments publics, les écoles, se cantonnerait dans sa forme armée aux frontières, une armée décentralisée.

7. Imaginer un système social performant : créer un revenu minimum familial pour permettre aux familles les plus démunis de vivre décemment, gratuité de soins aux trois millions de Congolais, gratuité de l'eau potable ou vendue à un prix dérisoire juste pour en amortir les frais d'exploitation, gratuité de l'école obligatoire jusqu'à 18 ans, mise en place des cantines scolaires dans les écoles primaires, les collèges, les lycées et les campus universitaires. Il faut savoir que la malnutrition empêche un bon développement des neurones et scientifiquement, il est prouvé que les dégâts sont irréversibles lorsqu'ils surviennent en bas âge. Si nous atteignons un certain degré de production alimentaire, nous n'aurons aucun mal à nourrir trois millions d'hommes.

Voici la trame dans laquelle s'assoit notre programme dont quelques éléments ont déjà été présentés dans différents textes. Nous ne pouvons vous donner plus de détails pour des questions de confidentialité mais vous trouverez les pépites de ce programme dans un certain nombre de textes fondateurs. Nous estimons qu'il n'existe pas un seul mode de gouvernance et que la démocratie imitative doit être dépassée comme si les Africains étaient incapables de concevoir par eux-mêmes un mode de gouvernance. Les Africains ne possédaient-ils pas des systèmes politiques originaux avant l'arrivée de l'homme blanc ?

  Il y a une colonisation économique, une colonisation mentale, une colonisation politique et le travail politique consiste en s'en départir - par tous les moyens - sans en négliger les aspects qui renforcent nos propres convictions. Le développement d'une nation n'est pas lié à son mode de gouvernance mais à sa capacité à maîtriser ses atouts économiques : la Chine et le Japon, respectivement deuxième et troisième puissances économiques mondiales ne sont pas des démocraties mais rien n'empêche qu'un jour sur ce solide tissu économique se construise des démocraties originales.

8. Le financement. Nous estimons que nous pouvons  quadrupler ou décupler le budget actuel du Congo pour l'amener entre 20.000 milliards de francs cfa et 40.000 milliards de francs cfa au moins, vu que 90% de notre économie est une économie souterraine. Nos mesures pour arriver à cette estimation sont simples et évidentes : l'appropriation et la gestion de la totalité de notre pétrole, de nos forêts, de nos minerais rares, le développement du tourisme, d'un capitalisme d'Etat à côté d'un capitalisme privé, l'exportation de notre énergie, le développement d'un vrai tissu industriel avec une agro-industrie performante.

9. L'indépendance monétaire : c'est au travers de la dépendance monétaire que se lit la poursuite de la colonisation française sur notre pays. Et à ce sujet, Kadhafi avait une vision panafricaniste car il envisageait de sortir les pays africains du carcan du franc cfa. L'objectif de la pleine maîtrise de notre économie est la sortie de la zone franc, d'une manière ou d'une autre...

10. Le dernier élément est en fait le premier : nous tablons sur une réforme globale de la justice congolaise car rien n'est possible si l'on ne passe pas par cette étape. Réforme de la Constitution, du droit civil, etc., tous ces changements se feront sans pour autant paraphraser le droit canon français. il s'agit pour nous d'envisager un système juridique original qui puiserait et dans nos traditions et dans les systèmes judiciaires existants en ne prenant que le meilleur de ceux-ci. La rigueur de la justice doit être sans faille si l’on veut éviter qu’un Hassan Mamad Hojeij vienne se moquer de nos magistrats en les traitant de corrompus parce que corruptibles. Tout magistrat doit être un homme intègre et une enquête de moralité doit être faite avant de l’installer dans le fauteuil de magistrat. Si l’institution judiciaire est solide, le reste suivra et nous ne pouvons faire du Congo une nation prospère que si le droit et la justice sont forts et reposent sur des bases intangibles.

 



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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 16:58
 Denis Sassou Nguesso et le premier Rwandais de la RDC n'arrêtent pas de se regarder en biais pour frontières poreuses et coups fourrés provenant de Brazzaville.
Ayant essuyé un attentat dont le cerveau est soupçonné être hébergé à Brazzaville, Hyppolite Kanambé alias Joseph Kabila aurait décidé de passer à la phase du "sous-marin" en envoyant à Brazzaville monsieur MATE, adjoint de DARUWEZI (un patronyme à consonance rwandaise), l'Administrateur Général de l'Agence National du Renseignement (ANR) sous la fausse identité de MUSAFIRI avec la mission de débusquer et de démanteler l'Etat-major politique et militaire d'Honoré NGBANDA.
A l'évidence, ce truculent personnage à la James Bond n'est pas seul ; il doit logiquement être entouré d'une équipe et nous ignorons s'ils ont des armes car on ne dmantèle pas une organisation avec des mots ou des intentions et rien ne nous dit qu'ils ne sont au Congo que pour chasser du "rdcien"...

Cette affaire montre que la visite de Sassou à Kinshasa n'a pas convaincu les Rwandais qui règnent chez nos frères d'en-face. Des deux côtés du fleuve Congo, lokuta règne en maître absolu. Les deux capitales vont finir par se faire une guerre ouverte par espions ou par mercenaires interposés. Cette situation ne peut plus que se dégrader et nous ne savons pas ce qu'il adviendra dans les prochains mois, vu que des élections se profilent en république démocratique du Congo, une situation électrique qui risque de renforcer les tensions préexistantes entre les deux capitales soeurs...
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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 16:10

HassanHojeij.jpgGrâce à la vigilance de notre compatriote "Pitchou", nous venons d'apprendre que le Libanais Hassan Mamad Hojeij a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle et 350 millions de francs cfa d'amende. Nous saluons ce sursaut de justice et une fierté légitime me parcourt l'échine, heureux de voir, que nous avons donné à cette affaire la tonalité nécessaire pour qu'elle ait une répercussion internationale qui déteigne sur la justice nationale. La justice nous avait été promise ; elle est passée et nous nous en réjouissons. C'est un message envoyé à tous les Hassan Hojeij du Congo pour qu'ils tiennent leurs pulsions en laisse.

Ne négligez pas nos petits écrits car vous ignorez qui nous lit et quel retentissement nous avons dans l'environnement national et international. Tous ceux qui ont soutenu mademoiselle Flore Barros, tous sans exception, ont contribué au triomphe de la justice qui est la pierre angulaire d'une société juste et équitable. Le droit et la justice sont les pierres d'angle de la démocratie future. Nous ferons juger toutes sortes de criminels : économiques, politiques, civils, etc. La justice ne doit pas faire de sentiment au risque de perdre sa saveur.

Le contexte de l'arrestation du puissant directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a pu aussi influer sur le verdict : l'Amérique en mettant aux arrêt un puissant sur la plainte d'une petite employée de SOFITEL, a certainement influé sur l'esprit des juges de la cour d'appel. DSK et HOJEIJ ont mandat de respecter les lois du pays hôtes - aussi puissants financièrement soient-ils . Notre message est que le cas de Flore Barros ne constitue pas une exception mais la règle car puissant ou pas, la justice n'a pas d'égards et c'est un message qui nous réconforte qu'il y a encore à l'intérieur du pays des fils dignes sur lesquels nous pourrons nous appuyer le moment venu. Il reste à faire appliquer la loi pour qu'elle ne soit pas lettre morte. Hassan Hojeij pourrait envisager de fuir vers son pays d'origine,     le Liban. Il faut l'emprisonner de suite...

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 18:52

Dominique Strauss-Kahn redoutait d'être piégé, déjà qu'il se sentait épié. Pourtant, cela aurait dû le rendre plus méfiant, plus regardant. Question pulsions, personne ne sait quand elles vont frapper. Nous ne savons toujours pas ce qu'il faisait au SOFITEL de Manhattan - puisque le FMI dit qu'il n'était pas en mission de travail pour bénéficier d'une quelconque immunité. On le dit excellent joueur d'échecs. S'est-il mis échec et mat tout seul ou a-t-il trouvé son maître en matière de stratégie ? Nous devons avoir en esprit le contexte de l'élection présidentielle : c'est le favori des sondages qui vient d'être mis en postion off. Exit Strauss-Kahn. Quelqu'un voit ses chances augmenter car son électorat potentiel va se disperser et se redistribuer s'il est condamné. La malédiction de la gauche française continue comme si après Miterrand, plus personne n'atteindrait la présidence de la république sous la cinquième république.

En politique comme en amour, nous avons l'impression que tous les coups tordus sont permis. Nous avons tous vu ce qui s'est passé en Côte-d'Ivoire, nous assistons au drame lybien sous couverture onusienne. DSK va rester en prison aux Etats-Unis, sa caution d'un million de dollars ayant été refusée. On en sait un peu plus sur la victime, 32 ans, un enfant, originaire du Ghana pour certains, Porto-ricaine pour d'autres. Très belle à ce qu'il paraît. Toujours belle est la tentation.

Fric, femmes, judéité, c'est par la femme qu'il est tombé - tout comme Adam dans le Tanak de ses ancêtres. Ce n'est pas fini, disent ses avocats. La bataille va commencer. Le FMI l'a déjà remplacé. C'est une vie qui risque de basculer. Si c'est un coup politique, c'est un coup de maître. Un proverbe punu dit : "Le sexe de la femme a des épines" afin d'amener les jeunes mâles à domestiquer leur... sagaie !





 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 08:17

Dans cet article, j'attire l'attention des magistrats congolais corrompus pour leur dire : "regardez ce qui se passe dans un pays où la justice a un sens, où elle a même jugé un président de la république Bill Clinton - parce qu'elle ne plaisante pas avec des affaires de moeurs - notamment celles qui concernent les abus sexuels ou les crimes de sang". Cet homme qui sort menotté était il y a à peine 48 heures un des hommes les plus puissants de la terre à la tête d'une machine à plier, à broyer les Etats, lui qu'on voyait dans les draps soyeux de l'Elysée en 2012 ! Il est Français, il n'a pas respecté la justice du pays hôte où il vivait - même si on le suppose encore innocent, il a eu affaire à la justice. Au Congo, un étranger, un Libanais qui se dit Arabe, c'est-à-dire membre d'un peuple qui a été le premier à pratiquer l'esclavage, tase plusieurs fois une femme innocente et il se promène librement dans les rues de la capitale économique du Congo ! Quelle insulte !

Je suis d'avis qu'en face du crime, il ne devrait exister AUCUNE IMMUNITE POSSIBLE, MEME PAS PRESIDENTIELLE ! La justice ne peut se permettre d'être injuste en créant une stratification des hommes en deux camps : les condamnables et les non-condamnables. Un crime a le même sens pour le souffreteux que pour le roi, pour le riche ou le pauvre. L'exercice d'une fonction aussi haute soit-elle - n'est pas une excuse ou une autorisation à impunité absolue. Ce monde est imparfait, nous le savons. Un jour, il changera car je crois l'homme perfectible.

 


 



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