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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 12:44

COMMENTAIRE : Dernier secrétaire de monseigneur Nkombo, Hervé Zebrowski a écrit une lettre à Etienne Mougeotte, une lettre dans laquelle il porte de graves accusations contre Denis Sassou Nguesso. Nous savons que Sassou a empoisonné  monseigneur Nkombo comme il a enterré vivant le cardinal Emile Biayenda. Il répondra des crimes des serviteurs de Christ devant le Seigneur lui-même. Quand ? Seul Dieu le sait. Si nous partageons le scepticisme que Denis Sassou Nguesso ne sauvera pas la forêt du Congo, je me vois de ne pas attribuer à la seule virtuosité de Pigasse la réception de Sassou par le pape Benoît XVI. L'Eglise s'est éloignée des ketouvim pour mieux se rapprocher de ce système de choses de cet holam. A moins que ce ne soit la loi de l'éternel pardon qui fait proliférer le mal. Et on pourrait se demander dans quel intérêt. Peut-être pour rendre le salut, le BIEN qui tarde à venir, encore plus lumineux. Même Dieu pour Sassou n'est qu'une espèce d'instrument politique. Et que dire de l'Eglise, du Vatican bâti sur les ruines d'un culte païen ?....

 


Hervé ZEBROWSKI

11, rue Marbeuf

75008 Paris

 

 

                                                                           Le Figaro

                                                                           14, bld Haussman

                                                                           75438 Paris Cedex 09

 

                                                                           Paris, le 7 juin 2011

 

 

A l’attention de Monsieur Etienne MOUGEOTTE

Objet : Sassou Nguesso : un sommet pour sauver la forêt tropicale ! 

 

 

            Cher Monsieur Mougeotte,

 

            Vous avez dix ans de plus que moi et vous êtes l’un des grands témoins de ma génération. Vous m’êtes devenu si familier que je me permets de vous dire « Cher Monsieur ».

 

            Je ne doute pas que vous êtes sensible à la vérité et je sais que vous savez qu’elle n’est pas de ce monde. Je lis plus volontiers Le Figaro, Le Monde et Libération que Les dépêches de Brazzaville. Encore que, Le Monde et Les dépêches de Brazzaville pourraient avoir, grâce à la famille Pigasse, quelques affinités.

 

            Ainsi donc, Denis Sassou Nguesso va sauver la forêt tropicale ! Cet homme, cher Monsieur Mougeotte, je ne le connais pas, je ne l’ai jamais rencontré mais il me connaît très bien. En effet, j’étais l’ami et le tout-proche de sa conscience : Monseigneur Ernest Kombo, dont je fus le dernier secrétaire. Ernest Kombo est mort empoisonné par Denis Sassou Nguesso alors que j’entrais dans sa chambre à l’hôpital du Val de Grâce le 22 octobre 2008. C’est ainsi que la voie de la réélection de Denis Sassou Nguesso s’est trouvée libre en juillet 2009. Denis Sassou Nguesso, je vous le rappelle, préside aux destinées du triste Congo Brazzaville depuis 1977. Cette année là, Denis Sassou Nguesso avait enterré vivant le Cardinal Emile Biayenda. En 1989, Denis Sassou Nguesso était informé que le DC10 d’UTA allait exploser au dessus du Ténéré. Ce DC10 d’UTA portait une bombe mise par Khadafi à Brazzaville. Dans l’état policier du Congo Brazzaville en 1989, rien ne se fait sans l’accord de Sassou Nguesso (comme aujourd’hui d’ailleurs). Peut-être avez-vous lu à ce propos l’enquête de Jean Louis Bruguière (Ce que je n’ai pas pu dire, éditions Robert Laffont - novembre 2009). Sur ce point particulier, je vous invite aussi à interroger votre excellent confrère Antoine Glaser (La lettre du continent).

 

            Mais comment vous en vouloir, très cher Etienne Mougeotte ? Jean Paul Pigasse est vraiment trop fort ! Même le Pape Benoît XVI a reçu le lundi de Pentecôte 2010 le « bon Président Denis Sassou Nguesso – sauveur de la forêt tropicale et champion du développement durable ». Vous trouverez joint à ce courrier deux lettres que j’ai adressées aux 130 évêques français.

 

            Merci de m’avoir lu, cher Monsieur. Je vous prie de croire en l’expression de mes sentiments distingués.

 

                                                                           Hervé Zebrowski

                                                                           Dernier secrétaire d’Ernest Kombo

                                                                           Evêque d’Owando – Congo Brazzaville

                                                                           † Paris 22 octobre 2008

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 10:02

Nous l'avons dit et ceux qui nous lisent en faisant attention à nos prédictions, ont dû noter que nous avons toujours été visionnaire pour ce qui est des comportements du pouvoir de Brazzaville dans son brigandage économique. Nous n'avons qu'une piste mentale à suivre : le chemin de la cupidité de monsieur Denis Sassou Nguesso qui veut toujours casser des cacahuètes sur le dos du peuple, qui envisage de s'enrichir sur le dos des Congolais et ça lui réussit bien puisqu'il ne rencontre pas d'opposition significative.


Prenant exemple sur le barrage d'Inga chez nos frères d'en-face, nous avons affirmé  que la construction d'un barrage n'était pas en soi la promesse de la fée électricité pour tout le monde : on peut très bien vendre l'énergie à d'autres pays au lieu de le destiner à la consommation locale ! Imboulou ne signifie pas que Brazzaville aura plus de lumière la nuit ou que les frigos ne laisseront pas pourrir vos ngolos. Imboulou, bien que barrage hydroélectrique national, va fonctionner comme une entreprise privée et seul le nord - notammment Oyo sera privilégié. Vous le verrez de vos yeux car l'on vous saupoudrera de prétextes de canniveau pour justifier pourquoi il y aura de l'électricité à Oyo et pas à Brazzaville, la capitale politique du pays : Sassou va créer chez lui un complexe industriel qui engloutira une bonne partie de l'électricité réservée à la capitale : des scieries, des usines de toutes sortes, etc.


Le grand éléphant de l'Alima sait que les 120 mégawatts d'Imboulou ne suffiront pas et il faudra bien trouver autre chose. Ce qui gêne Sassou, c'est son plan de ne pas fournir de l'énergie au sud, sinon, il aurait envisagé le barrage de Nsounda. D'ailleurs, pourquoi n'exploite-t-on pas toutes les turbines du barrage de Moukoukoulou pour amener l'électricité jusqu'à Pointe-Noire ? Une énergie qui est arivée à Dolisie, c'est-à-dire, à environ 150 kilomètres de Pointe-Noire ? Parce qu'il ne le veut pas ; il veut vous vendre des groupes électrogènes de Dubaï qui ne durent que trois mois, avec tout le vacarme que cela comporte et la pollution qui va avec - comme si les gaz brûlés par TOTAL-ELF-FINA n'asphyxiaient pas assez la capitale économique.


Du 6 au 8 juin 2011 s'est tenu à Brazzaville le forum sur les investissements (PRIVES) de l'électricité en Afrique centrale ou forum Electrica 2011. Cela ne veut dire qu'une chose : l'Etat se désiste à construire de nouveaux barrages pour une politique de l'ndépendance énergétique du Congo. En effet, si des sociétés privées construisent des barrages au Congo, cette énergie sera privée et bien que produite au Congo, les Congolais n'en profiteront pas.

 

Actuellement, nous suivons une piste d'investissements croisés : des dictatures s'échangent des espaces nationaux d'investissements pour brouiller les pistes du détournement de l'argent public : comment se fait-il que l'abattoir national du Tchad est entre les mains de Congolais au point où la viande que mangent les Tchadiens est contrôlée par des étrangers ? D'où viennent les mille vaches de Denis Sassou Nguesso ? Déby est un ami intime de Denis Sassou Nguesso et les initiés disent - au point où ce dernier n'hésiterait pas à envoyer des soldats congolais défendre le pouvoir de D'jaména (c'est-à-dire, les propres investissements du clan Sassou&Nguesso au Tchad). Les Tchadiens peuvent s'y rendre et ils le constateront d'eux-mêmes. Déby aurait investi au Congo et l'éléphant au Tchad. Imaginez que ce jeu se poursuive dans toute l'Afrique centrale et au-delà. Nous avons eu vent que le plus grand hôtel de Luanda - juste à côté de l'aéroport, appartiendrait à un certain éléphant...

 

Cela n'empêche pas au clan Sassou&Nguesso d'investir dans des sociétés privées qui viendraient exploiter notre puissance hydroélectrique ! Vous assistez en direct à la cession du Congo aux étrangers, au bradage du Congo, à sa privatisation - de sorte qu'au final, le Congolais soit étranger chez lui - c'est-à-dire dans l'incapacité de décider de l'avenir de son propre pays. Cela se passe sur écran géant naturel, en direct, sous vos yeux de spectateurs et vous ne pouvez pas dire que je ne l'avais pas écrit ! Prenons donc date !

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 18:32

Le Lion de Makanda vous annonce la prochaine publication de son livre déjà enregistré sous le numéro ISBN : 2-9517799-0-9 EAN : 9 782951 779907 aux Editions NAIRE. Nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure de l'avancement de sa conception. Dès qu'il sera prêt, nous vous donnerons toutes les informations pour le commander ou l'acheter. LDM a promis aussi de rassembler les plus grands textes de DNCB dans un livre pour la postérité : c'est que DNCB symbolise mon combat et mes idées politiques et je souhaiterais consigner l'essentiel dans un écrit pour la postérité. Il ne m'est pas possible de vous donner une date de parution - même si l'éditeur m'annonce que l'édition se fera assez vite. Des journées de dédicace sont d'orès et déjà planifiées dans plusieurs villes de France.

LDM passe à la deuxième phase de sa production intellectuelle, en visant un public beaucoup plus large et plus diversifié, la troisième étant préparée en parallèle : l'approche vidéo qui ne devrait pas tarder où il sera débattu de grands sujets politiques et sociologiques.

Ecrire est une passion que j'ai décidé de servir et mes écrits s'étendent sur divers domaines. Vous en saurez davantage progressivement. Si je vous l'annonce, c'est parce que j'ai reçu la bénédiction de l'éditeur. 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 16:30

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 14:28

NO COMMENT...


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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 13:06

Pour la première fois, Denis Sassou Nguesso a fait une projection sur les perspectives de transformation du Congo d'ici en 2025. Il estime certainement vivre jusqu'à cette date et rester au pouvoir car il n'imagine pas un seul instant que cela se fera en continuité avec son successeur éventuel. 2025, c'est dans quatorze ans et l'âge de Sassou s'il est toujours en vie sera de 82 (quatre-vingt-deux) ans. L'Afrique ne manque pas de chef d'Etat octogénaire comme Wade ou Mungabé et en dépit de sa santé tant décriée, nous savons que Denis Sassou Nguesso pourra vivre jusqu'à cet âge et son règne deviendra long, très très long. La sénilité aidant, ce ne sera pas lui qui gouvernera le pays mais probablement, en sous main, son fils mais tant que c'est son visage qui apparaît en pleine lumière...

L'horizon 2025 double la durée de son règne actuel comme celui-ci a doublé son règne précédent. après tout, Bongo a bien dirigé le Gabon pendant quarante (40) ans. Sassou espère secrètement avoir un règne aussi long. C'est le moins qu'on puisse dire. Il n'est pas question, de son vivant, dans son camp ou dans celui de l'opposition, à présent qu'il est revenu barbouillé de gloire et de sang, qu'un autre dirige le Congo et soit dans la lumière en sa présence. Nous sommes peut-être au Congo - par notre propre faiblesse politique et par la puissance des réseaux qui nous tiennent captifs, obligés de subir le joug saurien de l'Alima.

 

Nous pouvons en tirer une implacable conclusion : Denis Sassou Nguesso va modifier sa propre Constitution pour dénouer les pièges de la limitation d'âge et de mandats qu'il avait instaurés pour bloquer ses adversaires les plus charismatiques. A présent qu'ils sont tous morts ou en état de "légume politique", il peut ôter son piège qui est devenu insidieux pour lui-même. Je pense que dans le planning du régime, ce changement interviendra quand Sassou aura dépassé les 70 ans, c'est-à-dire, dans trois ans... La manoeuvre sera de faire en sorte que cette demande vienne du peuple : " Il faut laisser Denis Sassou Nguesso finir le travail qu'il a commencé, etc." (un long travail de démolition et de sape des fondations de la nation congolaise). Nous entendons déjà quelques personnes prendre l'air de cette rengaine politique. Et l'autre argument, c'est de prêcher le vide, l'absence de tout successeur valable - comme si après Sassou, personne ne sera plus capable de diriger le Congo. "Vous voyez quelqu'un d'autre diriger ce pays à part Sassou ? Qui ? Qui ?" Sassou n'est ni un sage, ni un génie, ni un grand gestionnaire - encore moins un bon patriote. En vertu et en compétences, le Congo peut être servi par mieux. Je signale qu'il y a eu des présidents avant Sassou et après lui, il y en aura d'autres. Sassou veut donner l'impression d'un homme providentiel - alors qu'il est le plus grand destructeur du Congo qui résume ses plus grosses souffrances depuis plus de trente-cinq ans.


Le concept de "pays émergent" est un concept à la mode qu'il faut interroger : émergent par rapport à quoi ? A qui ? Aux pays développés ? Que produira donc le Congo par lui-même ? En effet, on émerge de dessous quelque chose par ses propores moyens. Cela ne vaut que pour la reconnaissance de la situation actuelle qui place le Congo au sous-sol de tout niveau de véritable développement. On émerge de quelque chose et de quoi émergera le Congo ? De la pauvreté chronique ? Vers quoi tendra-t-il ? Vers l'industrialisation ? Avec quels moyens ? Nous n'y croyons pas une seconde. Regardons les promesses d'industrialisation faites par ce monsieur : rien ne fonctionne, rien n'est perceptible, tout est à l'état de bricolage et de faux-semblant en dépit d'un budget qui explose parce que le prix du baril est très haut. Les Congolais ne peuvent pas se soigner convenablement chez eux ; ils vont souvent à l'étranger et y trouvent la mort comme ce monsieur qui est mort au Sénégal pour avoir reçu une injection létale - alors qu'il espérait être soigné pour des problèmes cardiaques. Si "pays émergent" c'est la continuité de pays dépendant, à quel niveau qualitatif ou quantitatif se fera l'émergence ? 

 

Avec Denis Sassou Nguesso, vous n'avez pas besoin de prophètes pour lire l'avenir : vous n'avez qu'à regarder le présent pour prédire le pire. C'est une méthode qui marches à tous les coups !


Pour émerger et s'échapper de la pauvreté, il faut de l'énergie, des moyens et l'industrialisation ne se réduit pas à faire appel à des capitaux étrangers pour qu'ils viennent siroter nos ressources. L'émergence suppose un plan de développement soutenu et nous ne voyons pas le Congo y prendre le chemin. D'avenir ou non. Un développement extraverti n'est pas une émergence quand dans un pays producteur de pétrole, on manque même d'essence ! Le développement a une part de connaissances et de technique, de capital humain, de conditions financières et énergétiques, d'un environnement adapté, préparé pendant des années. Sassou a détruit les circuits de la connaissance pour règner sur un peuple d'ignorants et d'abrutis affaiblissant ipso facto le capital humain tandis qu'il dilapide et détourne le capital financier avec les siens, détruisant  progressivement l'environnement social, au point où l'émergence restera un voeu pieux à cause des pesanteurs de la pauvreté ambiante.

Par contre d'ici 2025, le clan Sassou&Nguesso aura réussi à devenir largement plus puissant de sorte qu'il devienne très difficile de les chasser du pouvoir car ils détiendront pratiquement tous les leviers de l'économie et de la politique. Regardez-les : ils sont tous immensément riches - et l'on ignore souvent d'où leur vient la source de leurs fortunes - si ce n'est qu'ils tiennent tous leurs moyens de l'Etat car avec les salaires du Congo, certains taux de thésaurisation sont impossibles à justifier. D'ici 2025, nous n'auront même pas vaincu la soif et les ténèbres. Alors, pays émergent ou immergent (vers plus de pauvreté) ?

Nous pensons qu'il faut absolument faire en sorte que ce mandat soit le dernier de Denis Sassou Nguesso et surtout, empêcher que le clan conserve le pouvoir après lui car le pire est à venir. Les serpents font beaucoup de petits et ils sont tous prêts autour du cadavre CONGO pour devenir le premier des charognards. Et les fils sont souvent plus gloutons que les pères chez les crocodiles de l'Alima...

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 13:06

Bruno Ossébi est mort pour le Congo ; il est mort pour nous. Le Congo est orphelin d'un de ses fils qui n'avaient pas peur d'entrer dans l'arène nationale pullulant de crocodiles pour faire entendre la vox populi. Serge Berrebi nous rappelle la fin de sa lettre à Sherpa dans laquelle il souhaitait que son nom soit associé à la plainte pour que le Congo ait une visibilité  dans cette affaire : 

 "Pour créer une dynamique congolaise et populaire autour de cette action en justice nous continuerons. Vous pouvez citer mon nom à la presse afin de ne pas laisser le Congo  orphelin".

 

Bruno nous nous quitté sans avoir vu l'aboutissement de cette affaire des Biens Mal Acquis qui traîne en longueur tandis que mes procès sont allés vite...


J'attends d'ailleurs la décision de justice dans l'affaire qui m'oppose depuis deux ans à monsieur Maurice Nguesso. Voici plus de deux ans que cette affaire dure et elle n'est pas encore terminée. Je me suis abstenu d'en parler parce que j'avais donné ma parole et je vous prouverai qu'en matière d'honneur, la parole du Lion de Makanda ne change pas, ne triche pas et, surtout, il n'y a pas eu de la part du pouvoir de Brazzaville et moi-même un quelconque rapprochement puisque je reste et demeure l'ENNEMI PUBLIC N°1.

Par ailleurs, je n'ai même pas voulu fournir le moindre élément dans ce dossier qui aurait pu accréditer les menaces qui ont poussé mon hébergeur à me changer d'appartement ou même prouver les menaces qui ont pesé sur les membres de ma famille. Pour ceux qui ont pu assister à l'audience du 21 septembre 2009, vous avez bien noté la présence de cet homme GRAND qui est venu me dévisager en s'abaissant et qui s'étant mis derrière moi faisait des signes aux espions du régime qui étaient dans la salle : LE GENERAL OLESSONGO.

  Apparemment, la justice dans ses recommandations exigerait un communiqué et si l'affaire en reste là, je ne ferai pas appel et dans le communiqué imposé par la justice, VOUS SAUREZ TOUT. Maurice Nguesso n'a pas fait appel dans la première affaire, je me plierai à la décision de la justice si les choses restent dans l'état dans cette deuxième affaire mais je me verrai dans l'obligation de communiquer sur cette affaire et JE VOUS DIRAI TOUT. Vous aurez les mails, les échanges au téléphone pour un arrangement à l'amiable, etc.

JE TIENS A CE QUE VOUS, MES COMPATRIOTES, COMPRENIEZ QUE LA PROBITE EXIGE PARFOIS DE L'HUMILITE, DE SORTE A METTRE EN LUMIERE S'IL LE FAUT LE SENS DES VALEURS DES UNS ET DES AUTRES. LES CHINOIS DISENT : "L'HUMILITE VOUS GRANDIT ; L'ORGUEIL VOUS ABAISSE". L'HONNEUR N'EST PAS UN MOT CREUX ET SOUVENT, IL EST ENGAGE QUAND NOUS DONNONS NOTRE PAROLE. J'AI TOUT FAIT POUR DEPOLITISER CETTE AFFAIRE APPARUE EN PLEINE CAMPAGNE PRESIDENTIELLE EN 2009. ET CE N'EST PAS PAR HASARD, VOUS LE SAVEZ BIEN. PLUS QUE PERSONNE, EN DEPIT DE NOMBREUX SITES AYANT PUBLIE L'INFORMATION, J'AI FAIT EN SORTE QUE LA VERITE SOIT CONNUE. NOUS AVONS LA GRANDEUR D'ESPRIT DE NOUS EXCUSER QUAND NOUS NOUS TROMPONS. DENIS SASSOU NGUESSO PEUT-IL EN DIRE AUTANT ? Certes, il a demandé pardon au peuple congolais quand il est revenu au pouvoir par les armes en marchant sur des dizaines de milliers de cadavres - avec le peu de conscience qui lui restait -  mais a-t-il respecté ce peuple par la suite ? S'est-il excusé pour l'avoir laissé dans une misère d'autant plus incompréhensible que le pays est insolemment beaucoup plus riche ?

 

Nos mots ne valent rien quand les actes ne suivent pas et ceux qui sont dans la politique ou ceux qui les côtoient, me semble-t-il, perdent la juste mesure des mots. Mesurez les mots d'un individu en ce qu'ils valent en actes et vous aurez le poids de cet homme en matière d'éthique.

 

Il semblerait  avoir eu un dysfonctionnement de la justice au niveau du greffe. Je suis dans l'expectative car si j'ai donné les preuves de ma bonne foi et du respect de la parole donnée - après un arrangement proposé par la partie adverse, je me demande s'il en a été de même de l'autre côté. Les excuses présentées à monsieur Maurice Nguesso sont toujours en ligne et je n'ai pas honte de lui avoir présenté des excuses car cela m'a paru normal pour apaiser les tensions et pour ramener cette affaire à ce que ce monsieur a déclaré publiquement : " CE N'EST PAS UNE AFFAIRE POLITIQUE"... Laurent Blanc s'est excusé et les Français ont reconnu en cet acte un homme de valeur. Donc ce n'est pas une faiblesse ou une preuve d'un rapprochement avec le pouvoir  dont je n'ai jamais eu DE TOUTE MA VIE le moindre contact...

 

Revenons à notre défunt frère Bruno Ossébi. Que doit-on faire pour honorer la mémoire de ce citoyen qui a perdu la vie pour ses idéaux, pour la dénonciation de la monstruosité politique d'un régime qui dérive de plus en plus dans un comportement mafieux et dont les agissements s'apparentent à du gangstérisme politique ? Les causes de l'incendie n'ont pas été élucidées et d'ailleurs, on se demande comment et pourquoi il est mort après avoir échappé à l'incendie - comme si on ne voulait pas qu'il reste en vie. Le gouvernement français n'a même pas jugé nécessaire d'ouvrir une enquête judiciaire.

Il faut continuer à ester en justice pour que notre frère, ami et compatriote ne soit pas mort pour rien. Il est vrai que certaines plaintes n'ont pas abouti mais il faut continuer et trouver des failles. N'avons-nous pas de brillants avocats en France et ailleurs ? Je suis d'avis pour qu'une plainte soit introduite en France afin que l'on sache si Bruno a été assassiné ou non. Il s'agit tout de même d'un citoyen français et les chances de survie pour une brûlure a 30% sont TROP grandes. Le fait que le pouvoir de Brazzaville se soit précipité pour raser les décombres de sa maison en toute hâte après sa mort ne doit-il pas être interprété comme la volonté manifeste de faire disparaître tous les indices dénonciateurs ? Je l'avais déjà dit dans un article qu'un court-circuit est une cause et non une conséquence. Pour la piste judiciaire, je privilégierai l'affaire des disparus du Beach : c'est un crime contre l'humanité donc imprescriptible et le procès de Brazzaville n'a pas trouvé de coupable donc il est de notre devoir de continuer à rechercher le ou les coupables car le fait qu'il y ait eu un non-lieu avec dédommagement des victimes - ce qui sonne comme un aveu - n'est-ce pas la preuve que le gorégime de Brazzaville se sentant coupable a voulu prendre les devants pour éteindre l'affaire ? La plainte déposée en France doit être réactivée car elle n'a rien à voir avec le simulacre de procès tenu à Brazzaville.

La mort de Bruno aurait pu provoquer les mêmes effets que celle de Bouazizi mais LE CONGO N'EST PAS LA TUNISIE et nous savons qu'il a été abandonnés par ceux qui auraient pu lui venir en aide comme si sa mort avait été arrêtée par une terrible conspiration. 

Bruno, nous n'avons pas baissé les bras et nous ne n'abdiquerons jamais...

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 22:00

L'eau, c'est la vie. C'est si facile de le dire comme un raccourci qui passe de l'eau à la vie sans en énumérer les étapes et les processus et si nous poussons plus loin, nous pouvons déduire que l'absence d'eau potable, c'est la mort. Si l'eau symbolise la vie car nécessaire à l'éclosion de tout germe, de toute semence, de tout organisme, n'est-on pas en droit de conclure que son absence signe la mort dans une sorte d'étiolement de tout l'organisme qui contient 80% d'eau dans nos cellules ? Et que penser d'un Etat qui prive son peuple d'eau potable - alors que l'hydrographie est un scandale dans un pays où il pleut plus de neuf mois dans l'année ? N'est-il pas criminel ? Nous pensons au niveau du projet de l'UPIERAD associer en synergie l'électrification générale du Congo avec la généralisation de l'accès à l'eau potable à tout le Congo. La population du Congo est de trois millions d'habitants en fait, l'autre million, ce sont des étrangers, nos voisins d'en face, des Ouest-Africains, etc. Soit prenons le chiffre de quatre millions d'habitants - rine à voir avec la population du Nigéria ou même de la République Démocratique du Congo. Les besoins ne sont pas titanesques et l'investissement reste de l'ordre du raisonnable.


Ecrire de telles choses, à l'apparence, si évidentes ne peuvent que dire qu'il existe un drame de l'eau potable pour une bonne partie de l'humanité, pour des hommes et des femmes qui luttent pour les gouttes de la survie. Laissons de côté le monde et intéressons-nous au Congo qui n'est pas un désert mais un pays de l'Afrique tropicale où l'eau foisonne - presque pure dans nos rivières non polluées et il suffit d'un peu de courage politique pour que chaque citoyen de notre pays en boive à sa soif. Nous sommes pour la gratuité de l'eau ou pour une tarification symbolique à la portée de toutes les bourses comme nous pensons que l'accouchement et le séjour natal devraient être gratuits : on ne peut d'un côté ne pas fournir du travail aux citoyennes et citoyens et de l'autre côté les accabler - alors que le pouvoir sait qu'ils n'ont pas les 45.000 francs qu'on leur demande pour sortir de l'hôpital après un accouchement.

 

De l'eau ! Ne serait-ce que de l'eau - même s'il n'y a rien à manger. Mon père disait : "l'eau est le premier médicament". Dès qu'un enfant pleurait, il demandait qu'on lui donne de l'eau. Un ami me dit que dans le Pool, dès qu'on reçoit un étranger, on lui propose d'abord de l'eau. L'eau symbole de vie, d'accueil, de purification et que sais-je encore ! Ah, le temps des fontaines publiques ! Nos petites têtes allaient puiser l'eau pour la transporter à la maison. Un Etat criminel ferma les fontaines publiques et on se demande s'il savait que l'eau c'est la vie. Les populations se sont ruées sur la bière tant le soleil est brûlant et nous sommes entrés dans une société éthylique où l'ivresse est le quotidien de plusieurs milliers de personnes désireuses de ne plus voir la misère ambiante. Boire sa Primus puisqu'on ne peut boire le pétrole. C'est vrai qu'un cerveau saoul ne peut ne se révolter...

 

Je suis presque sûr qu'au nombre de litres d'eau par habitant et par jour, nous sommes dévancés par des pays comme le Tchad et le Burkina-Faso qui font face à l'avancée fulgurante du désert ! En tout cas, je prends les paris !


La question de l'eau, de sa potabilité et de son adduction jusqu'à la bouche des citoyens est une question nationale mais je ne vais m'intéresser ici qu'à la ville de Pointe-Noire, non pas parce qu'on y a plus soif qu'ailleurs, encore que l'on ne peut même plus boire l'eau de pluie à cause de la pollution aux hydrocarbures par rejet de gaz dans l'atmosphère mais parce que nous recevons beaucoup de plaintes ces temps-ci : il y a de nombreux contrôles qui ont pour but de vérifier la régularité des abonnements à Pointe-Noire. Chouette !  Il suffit de s'abonner pour avoir de l'eau et si la SNDE vérifie la conformité des abonnements, c'est qu'il y a de l'eau potable ! En fait, pas si sûr ! Des quartiers comme O.C.H., le grand marché ou Matendé, etc., ne reçoivent plus une seule goutte d'eau depuis des lustres. Système d'adduction d'eau défectueux ? Pourquoi ne le répare-t-on pas avec l'argent des abonnements prélevés même lorsqu'il n'y a pas une seule goutte d'eau ?

 

Sassou ne se pose même ce genre de questions, lui qui a son eau minérale Okiéssi et qui boit du Champagne à foison. Il y  des zones de privilégiés comme le centre-ville où vivent de nombreux expatriés ou certains quartiers où vivent les nantis qui reçoivent un peu plus du précieux liquide. Pour le reste, c'est la soif pour tous, la Primus, la Ngok ou la Kronembourg pour celui qui peut s'en offrir une bouteille.


La question de l'eau devrait être au centre des préoccupations politiques et il ne suffit pas que le ministre-neveu de tutelle fasse de nombreux colloques et meetings pour que les gens n'aient plus soif. La ville productrice de pétrole, c'est-à-dire de la richesse principale du Congo n'est même pas foutue d'être approvisionnée en eau potable. Quelle ironie ! J'y vois un acte délibérée comme un pied de nez. La ville la plus riche du pays s'étanche le gosier à coups d'eau de puits. un vrai appel au Typhus, au choléra, etc.

 

Au pays de la politique du bricolage quotidien, on fait aller, on laisse la soif et la mort guider les destins et parfois, sous ce soleil qui taraude la peau comme une punition venue du ciel, on se demande : pourquoi a-t-on si soif puisque nous avons tout pour ne plus avoir soif ? Les vendeurs d'eau de forage font fortune avec une eau dont la qualité n'est appréciée qu'à partir d'un semblant de limpidité. Transparente mais pas forcément anodine et nous savons qu'aucune étude pour en mesurer la potabilité n'est pas faite avant de la livrer sur le marché de la soif.

 

Autour de l'eau, se sont développés de petits métiers de porteurs, de vendeurs d'eau au détail par ceux qui possèdent des "bâches" à eau ou tout simplement ceux qui vendent des sachets d'eau fraîche dite "glacée" par le langage populaire ; les pousse-pousseurs saisissent chaque jour l'opportunité de transporter de l'eau contre rémunération et même les taximen sont mis à contribution pour transporter le précieux liquide si ce n'est le 4x4 du voisin d'en face qui va chercher l'eau en ville pour le ramener au quartier O.C.H. ou ailleurs. En fait, en pleins Tropiques, le Congo a une politique de l'eau semblable à celui des zones désertiques où l'eau est transportée à dos de chameau ! On constate une étrange corrélation entre richesse et pauvreté : plus il y a de l'eau, moins il y a d'eau potable et plus il y a des richesses dans une région, plus elle est pauvre - alors qu'autour d'Oyo et de ses environs, il y a une telle concentration de richesses dans un espace où on ne trouvait avant que le silure et le ngoki, une nouvelle inversion de la réalité...


Et il y a un ministre, un ministère et même un ministère des grands Travaux toujours bâclés ! Ce drame de la soif s'ajoute à celui de la faim, de la maladie, de la saleté et de tous les maux dont souffrent les Congolais. Nous sommes pauvres - même de l'eau potable ! De l'eau, mes chers amis ! Et même dans les Plateaux où plusieurs grands cours d'eau prennent source, on se bagarre avec la soif. Vous n'avez même pas vaincu la soif et vous prétendez vaincre la dictature qui vous étrangle depuis treize  ans ? Comment ? Par quelles voies de passe-passe ? Notre enquête arrive à une conclusion curieuse : la franc-maçonnerie ne fournit pas seulement les chefs d'Etat en Afrique puisqu'elle fait aussi de ses membres des ministres, des députés, des sénateurs et des directeurs au plus haut niveau de l'Etat. Et tout ce beau monde politique est tenu au silence quand il arrive en loge. La franc-maçonnerie est l'un des freins de la contestation politique en Afrique noire. Aussi, ne pouvons-nous espérer qu'un sursaut populaire pour secouer le joug ténébreux des crocofiles de l'Alima...


Et si tout ça était calculé ? Nous parlons de misère établie quand la politique planifie la souffrance là où elle ne devrait pas exister comme à Pointe-Noire et cela va jusqu'à certains niveaux de déstructuration - même des nations capitalistes subissent des assauts par des banques comme dans le cas de la Grèce où la révolte couve. Lorsque la politique et le monde de l'argent se rencontrent, il y a calcul, pour détruire, pour piller, pas pour améliorer la vie des petites gens.  Et si la soif était une politique d'Etat pour vendre l'eau d'Okiéssi, la Primus, la Kronenbourg et la Ngok ? Comment ne peut-on même pas assister à une insurrection de l'eau ? Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans mon pays ? Même à Pointe-Noire, ville pourvoyeuse de richesses, on ne se révolte pas ? Que  vous faut-il ? Des avions vous tombent sur la tête, vous restez muets, des trains déraillent, vous pleurez en sourdine, on vous assoiffe, vous vous ruez sur l'eau polluée des pluies. C'est à Pointe-Noire que doit partir le vent de la révolte.

 

Ne vous battez pas contre la soif mais contre ceux qui vous assoiffent....

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 14:17
ABIDJAN  - Voici la liste complète du gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara formé mercredi "sur proposition" du Premier Ministre Guillaume Soro.
Nous constatons que Guillaume Soro garde ses précédentes attributions - même s'il est secondé par un ministre délégué à la défense : il doit ainsi pouvoir 1) tenir ses troupes 2) les enrôler dans les forces ivoiriennes pour les récompenser 3) dissiper certaines affaires louches en évaporant les coupables dans la nature. Soro voit sa fidélité à Alassane Ouattara récompensée. Soro a eu le flair de choisir le bon camp ; il est le grand gagnant de ce remaniement ministériel. Nous avons tous l'intuition que demain Guillaume Soro prendra la tête de la Côte-d'Ivoire car ce jeune homme est ambitieux et il a appris l'art de durer en politique. C'est une bête politique qui prend son essor et nous savons que sauf aléa de l'histoire, le boulevard qui mène au pouvoir lui semble ouvert. Il affrontera sûrement un Blé Goudé qui vient de confirmer par un message sonore qu'il était toujours en vie. Nous vous avions dit dans un article que Blé Goudé s'était réfugié au Ghana qui menacerait de l'expulser sous la pression de la Côte-d'Ivoire...
Le plus dur reste à faire à présent pour le président Alassane Ouattara : 1) pacifier le pays 2) donner des gages au peuple ivoirne qu'il n'est pas le président de l'étranger...

1-Premier Ministre, Ministre de la Défense : Soro Kigbafori Guillaume

2-Ministre d'Etat, Garde des sceaux, Ministre de la Justice : Me Jeannot Kouadio Ahoussou

3-Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur : Hamed Bakayoko

4-Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères : Daniel Kablan Duncan

5-Ministre d'Etat, Ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité : Gilbert Kafana Koné

6-Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement : Albert Mabri Toikeusse

7-Ministre de l'Economie et des Finances : Charles Koffi Diby

8-Ministre de l'Industrie : Moussa Dosso

9-Ministre des Infrastructures Economiques : Patrick Achi

10-Ministre des Mines et de l'Energie : Adama Toungara

11-Ministre de la Santé et de la lutte contre le sida : Thérèse Aya N'dri Youman

12-Ministre de l'Education Nationale : Kandia Camara

13-Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative : Gnamien Konan

14-Ministre de l'Artisanat et de la Promotion des PME : Sidiki Konaté

15-Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Cissé Ibrahima

16-Ministre de la Production Animale et des Ressources Halieutiques : Kobenan Adjoumani

17-Ministre de l'Agriculture : Coulibaly Mamadou Sangafowa

18-Ministre du Commerce : Dagobert Banzio

19-Ministre de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle : Flindé Albert

20-Ministre chargé des Droits de l'Homme et des Libertés publiques : Coulibaly Gnenema

21-Ministre de la Culture et de la Francophonie : Maurice Bandaman

22-Ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant : Raymonde Goudou Coffie

23-Ministre de la Communication : Souleymane Diakité Coty

24-Ministre de l'Environnement et du Développement durable : Rémi Kouadio Allah

25-Ministre du Tourisme : Charles Aké

26-Ministre de la Construction, de l'Assainissement et de l'Urbanisme : Mamadou Sanogo

27-Ministre du Sport et des Loisirs : Philippe Légré

28-Ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et des Télécommunications : Bruno N. Koné

29-Ministre des Transports : Gaoussou Touré

30-Ministre des Eaux et Forêts : Clément Bouéka Nabo

31-Ministre de l'Intégration africaine : Adama Bictogo

32-Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique : Alain Lobognon

33-Ministre de la Promotion du Logement : Mme Niali Kaba

34-Ministre chargé des ex-Combattants et des Victimes de guerre: Mathieu Babaud Barret

35-Ministre de la Salubrité urbaine : Anne Ouloto

36-Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Défense : Paul Koffi Koffi

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 11:51

Nous le savions mégalomane, cupide, borné, sans pitié car sans coeur pour les insectes qui lui tiennent de sujets mais à présent, nous constatons qu'il est aussi plaintif, hystérique pour des broutilles ! Voilà un mec qui détourne, qui vole des milliards par mois au pays et qui se plaint pour un petit million de francs cfa volé (1500  euros) par des convives ! Il pleurniche et demande à ses griots de Télé Nkombo d'en faire une émission pour deviser sur si peu pour lui qui est l'homme le plus riche de la planète !


C'est que ses invités sont aussi cleptomanes que lui pour réussir à lui dérober un million de francs cfa  dans une mallette bourré d'argent ! Au vu et au su de ses fétiches et ses gardes du corps ! S'ils ont laissé le reste, c'est qu'ils sont gentils ! Pour un homme riche comme Crésus de sa trempe, un véritable Robin des coffres n'aurait  eu aucune pitié ! C'est donc un simple avertissement !

 

Si Sassou se rend compte de la disparition d'un petit million de francs cfa au milieu d'un tas de milliards, c'est que l'homme est aussi pingre qu'il n'est cupide. Sassou tient à amasser de l'argent plus que tout le monde car sa mégalomanie le pousse à être : le plus riche, le plus puissant avec l'endossement de tous les pouvoirs (économique, politique, ésotérique, mystique, social, etc.), le plus beau puisqu'il se destine les plus belles femmes du pays. En fait, il ne tolère pas d'être en présence d'un homme qui a plus de prestige que lui dans son royaume.

 

Vous savez pourquoi il est le seul Général d'Armée du Congo ? Parce qu'il supporte pas qu'on lui soit égal : il doit être au sommet de la pyramide, de la chaîne alimentaire en tant que mâle ALPHA ; les autres ne peuvent s'arrêter qu'à Général de Brigade ! C'est une personnalité atteinte de problèmes psychotiques sévères que nous étudions depuis des années, un homme qui a le sommeil perturbé et qui ne dort plus dès qu'il se heurte au moindre petit problème : il a dû compter et recompter ses trillions (milliers de milliards) de francs cfa le même jour pour être sûr que seul un petit million manquait !

 

La télévision  parle de l'affaire comme si elle était si importante - alors qu'on oublie qu'à Pointe-Noire ou à Brazzaville, les populations manquent de tout : eau, soins primaires, électricité, emploi, nourriture, etc En fait, Sassou a besoin de voir la désolation autour de lui pour se sentir bien dans sa peau. C'est quoi un petit million de francs cfa pour un individu qui pioche des milliards à sa guise dans les caisses de l'Etat ? Mais de qui se moque-t-on ? Ailleurs, on parle de choses sérieuses comme de DSK et ses frasques pulsionnelle, de Tron et de sa manie de massage de pieds au féminin,  en France ou  du  concombre faux tueur de mangeurs de crudités et des centrales nucléaires en Allemagne, au Congo, la presse officielle d'Etat est en ébullition pour une histoire d'Angoualima qui aurait piqué un petit million de francs cfa au seigneur des pirates ? C'est que ce fait banal dans la mesure où la cleptomanie est le jeu en vogue dans cette famille de gangsters au bras long squattant le sommet de l'Etat a eu le chic d'accentuer sa schizophrénie : le grand éléphant va devenir encore plus méfiant envers ceux qui viennent lui rendre visite et qui dégustent ses poissons-chats au foufou d'Oyo.

 

Au plus haut sommet de l'Etat, hormis les vols usuels et les détournements quotidiens, il y a eu des vols de plus grande envergure comme lors de ce voyage en Chine où Sassou dut envoyer un de ses sbires piocher dans les caisses de l'Etat ses frais de déplacement qui se chiffraient en centaines de millions de dollars parce qu'un petit malin avait volé la mallette officielle qui contenait le pactole. La presse n'en a pas dit un seul mot. C'était trop énorme pour être divulgué ! De plus, cela risquait de le rendre ridicule aux yeux du monde entier et de ses pairs ! C'est quoi ce soi-disant chef d'Etat qui se fait piquer son budget de voyage ? Dans le cas du million, c'est différent : c'est son argent de poche provenant de la vente de ses crocodiles élevés au bord de l'Alima qu'on lui a soutiré, son budget de divertissement pour une petite seconde. Il fallait que ça se sache !

 

C'est un homme excessif dans ses épanchements, c'est un sanguin qui tuerait pour un oeuf d'autruche volé  dans sa ferme  ! C'est pour cela que les paysans d'Oyo préfèrent mourir de faim que de lui dérober une chèvre - parce que l'homme est sourcilleux sur le moindre déficit et sa colère a déjà trop tué dans le passé et ils le savent.

 

Denis Sassou Nguesso est le plus grand parasite que le Congo ait connu depuis sa création ; il est à lui tout seul un gouffre financier d'une telle insouciance qu'il croit que TOUT l'argent et TOUTES les richesses du pays lui appartiennent. C'est un individu qui revient plus cher à l'entretien que TOUT les Congolais réunis !

 

L'argent, c'est en hélicoptère qu'on  lui en livre des malles entières et il ose se plaindre pour un petit million de francs cfa perdu ?  A l'heure où je vous parle les décès sont légions dans les hôpitaux du pays puisqu'il n'y a pas de système de santé digne de ce nom, les maladies infectieuses causant  de nombreux ravages : la saleté a remis au goût du jour toutes les maladies comme le typhus, entre autres. En tout cas, chapeau à cet invité cleptomane qui a réussi à ôter le sommeil au grand vénérable maître de tous les mystères maçonniques. Si on ne peut plus avoir confiance en ses visiteurs qui mangent le ngoki sur votre table, si votre pognon n'est plus en sécurité au milieu de tant de gardes du corps, comment pouvez-vous vous estimer en sécurité, monsieur Denis Sassou Nguesso ? Je comprends pourquoi vous aimez à vous réfugier à Oyo où vous vous sentez en sécurité - à moins que ce ne soit pour surveiller personnellement vos vaches et vos autruches...

 

Je vous apprends, cher monsieur,  que le prochain coup, ils ont programmé de vous piquer vos fétiches ! Alors, un bon conseil, ne dormez plus que d'un oeil et, surtout, serrez bien vos bikokos, vos nkissis, sous votre couette !

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