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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 23:28

Au cours d'un exposé Patrick Viveret évoque les mots clés de l'économie et recherche les moyens de l'échange entre les offres et les demandes conduisant à la nécessité d'une monnaie neutre. Normalement, une monnaie ne doit pas avoir de la valeur en tant que telle pour que l'outil ne devienne une finalité. Les dérives de l'économie mondiale sont organisées autour de la domination par la monnaie qui devient un outil de puissance. Viveret parle de la sidération, la fascination créée le rapport à l'argent. Il parle de "minéralisation", de chosification des êtres humains. C'est une analyse brillante qui nous rejoint parce que nous soutenons que le système monétaire mondiale est une arnaque qui ne tient qu'à la fiascination qu'exerce l'argent sur nos esprits. Viveret retourne aux définitions étymologiques des termes de l'économie et démontre comment ils ont été détournés de leur vrai sens. Il estime que les mots sont des murs si on ne s'autorise pas à les revisiter

 



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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 12:42

Je tiens à remercier tous ceux  qui viennent sur le blog et qui nous suivent. Certains depuis des années. Pour une raison ou une autre comme ceux qui y viennent pour chercher une occasion de nous poursuivre en justice. A nos amis comme à nos ennemis, merci. Mes remerciements vont d'abord naturellement à mes 175 abonnés qui reçoivent TOUT ce que je publie avant tout le monde, des abonnés dont un qui me lit du ciel en la personne de feu Bruno Jaquet Ossébi lâchement assassiné par le pouvoir de Brazzaville avec sa compagne et ses deux filles. Il reçoit toujours les avis de publication d'articles - une activité qui fait que son adresse mail reste activée. 

Sur Twitter, j'ai dépassé les 300 abonnés et j'ai constaté que mes tweets étaient lus par de nombreux hommes et femmes politiques français. Il y a à peine quelques mois que mon compte twitter est devenu pleinement accessible à tous.

Au début de cette aventure militante, j'étais loin de me douter que je dépasserai un jour les 600.000 visiteurs uniques (si on comptabilisait les clics, je serai à plusieurs millions de visiteurs) avec plus de 1.250.000 pages lues - au point de faire ce blog, un des canaux par lequel s'entend la voix du Congo sur la grande toile. Nous ne donnons que de notre plume et de notre voix à défaut d'autre chose et si le ciel le veut, nous donnerons bientôt plus. C'est une écriture de l'amour du pays qui devient amour d'écrire, amour de dire, de dénoncer. Depuis, nous avons suscité des vocations.

Nous sommes la terre du Congo ; nous sommes le Congo. Un grand écrivain congolais a dit : "Vous habitez le Congo mais moi, le Congo m'habite". S'il savait que sa chair était la terre même du Congo, il aurait dit : "Je suis le Congo, la terre de mes ancêtres devenue verbe". Là où nous sommes, c'est une partie du Congo qui s'y trouve et quand la mère patrie souffre, nous en éprouvons charnellement la souffrance et notre voix est tout simplement  "LA VOIX DU CONGO" qui crie :

"LIBERTE ! IMPOSTURE ! MONSTRUOSITE HUMAINE ! INDIGNITE ! JUSTICE ! ASSASSINS ! RENDEZ-NOUS NOTRE DEMOCRATIE ! INDEPENDANCE REELLE ET NON FICTIVE ! REVEILLEZ VOTRE LIBERTE ! HABILLEZ-VOUS DE VOS DROITS ET DENUDEZ LA DICTATURE ! "

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 20:26

Pour quelle raison les soldats d'un pays viendraient à 98% d'une seule région, d'une même ethnie  si ce n'est la volonté de conserver le pouvoir par la force à jamais dans ladite ethnie ? Qu'il s'agisse d'officiers, de sous-officiers ou de soldats simples, il y a trop de ressortissants du nord et les membres de l'ethnie de monsieur Denis Sassou Nguesso sont pléthoriques.

Certains s'offusquent de la nomination de Généraux en majorité mbochis ou du nord parce qu'ils étaient colonels avant ceux-ci et qu'ils avaient formé ceux qui viennent de les dépasser et à qui ils doivent désormais les honneurs mais là n'est pas le problème essentiel de notre "semblant d'armée". Même s'ils (nouveaux Généraux) avaient été TOUS du sud, cela n'aurait pas permis de rétablir le déséquilibre ethnique de notre milice qui nous tient d'armée nationale : les Colonels du sud doivent savoir que le poste de Général est un poste de décision et Sassou tient absolument que TOUS CEUX QUI PRENNENT DES DECISIONS AU CONGO - CIVILS OU SOLDATS - soient du nord en général, et Mbochis en particulier. Pour vous en convaincre, vous n'avez qu'à regarder la télévision congolaise...


NOTRE "ARMEE" EST UN COMPLOT MILITARO-POLITIQUE CONTRE TOUTE POSSIBILITE DE DEMOCRATIE QUI VERRAIT LE NORD MOINS PEUPLE QUE LE SUD PERDRE LE POUVOIR...

 

Toute armée est une force qu'il faut protéger de sa propre force pour éviter qu'elle ne se retourne contre ceux qu'elle doit défendre pour raison d'aliénation à un individu mégalomaniaque.

 

Le règne de Sassou est une dictature militaire puisque c'est par les armes qu'il est revenu pour la première fois au pouvoir. C'est donc toujours sur la force militaire qu'il compte pour se maintenir aux affaires louches de la république.

 

Il n'y a pas plusieurs manières d'accéder au pouvoir : si vous éliminez la démocratie, il vous reste les armes, la force - même si derrière cette force brute militaire se cache une république, un semblant d'Etat de droit.

 

Il ne peut y avoir de cohabitation entre un pouvoir militaire et une démocratie par les urnes. La force est un pouvoir qui ne respecte qu'un pouvoir de même nature et ne saurait s'incliner devant un autre type de pouvoir lorsqu'elle exerce le pouvoir en menaçant de tout détruire.

 


 

Toute dictature se maintient par la force et nous savons que la maxime qui en affirme le principe vient de Marien Ngouabi, bon disciple de Mao Tsé Toung, père du communisme chinois musclé : "le pouvoir est au bout du fusil" et si les fusils sont presque TOUS au nord, il est clair que le pouvoir restera au nord pour longtemps ou à jamais. Ce qui pose la question de la légitimité de l'armée congolaise ou tout simplement de sa crédibilité. Pour agir sur l'armée, il faut commencer par modifier la Constitution et redéfinir son rôle et sa composition en proscrivant toute hégémonie ethnique. 


Comment ne pas envisager un jour une réforme de l'armée ? Cependant, comment réformer une armée dont la plupart de ceux qui tiennent une kalachnikov sont des nordistes sans craindre d'être assassiné ? Souvenez-vous que le président Pascal Lissouba s'était heurté à cet épineux problème et le fait de l'avoir mal résolu lui a coûté son pouvoir.


Si vous écartez les militaires sur des critères ethniques, ne risquent-ils pas de se regrouper autour de ce même critère pour ensuite se retourner contre le pouvoir ? Je suis à peu près certains que les 2% de militaires sudistes ne savent pas manier une arme dont la détention leur est tout simplement impossible...

 

On ne traite pas de la force, du pouvoir de tuer, avec légèreté et nous savons que la politique est minée par la structure de l'armée - parce que l'armée est politisée, est un prolongement du pouvoir civil et que l'armée et le pouvoir civil ne sont que deux faces d'un même janus dictatorial.

 

Déjà, il faudrait commencer par ne plus tolérer un militaire comme président mais cela ne suffira certainement pas et dans un pays où la circulation des armes est aussi mal contrôlée que l'immigration des êtres humains, nous pouvons d'ores et déjà conclure que si nous voulons changer le Congo, il faut une nouvelle vision de l'armée et l'UPIERAD vous a déjà dévoilé la sienne : une réforme radicale de l'armée avec des missions et un fonctionnement différents.

Quelle est la nécessité d'avoir 98% de militaires mbochis dans notre armée ? Sont-ils plus portés sur les armes ? Plus compétents militairement ? Nous pensons que la réforme de l'école des cadets et de ses mécanismes de recrutement est nécessaire. Lissouba a voulu résoudre la question du déséquilibre des couches militaires par la création des milices. Conséquence : il a provoqué la création d'autres milices et une guerre civile au Congo ; il faut donc s'y prendre autrement. Nous vous renvoyons pour plus d'explications à nos textes sur l'UPIERAD. Il n'y aura pas une démocratie viable au Congo tant que la milice nordiste de Denis Sassou Nguesso nous tiendra lieu d'armée nationale. Pour donner une chance à la démocratie, il faut maîtriser la force militaire en la dépolitisant, en la professionnalisant - selon un équilibre qui appelle une DECENTRALISATION DE L'ARMEE. Nous en avons déjà beaucoup dit avant ; ici, nous n'en dirons pas plus...

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 19:28

 

On parle beaucoup ces temps-ci des bassins forestiers du Congo ou de l'Amazone comme pour préserver les poumons de la planète - alors que le plus gros pourvoyeur d'oxygène est représenté par les océans dont les menaces sont peu évoquées sinon le fait de nous montrer des blocs de glace qui se brisent dans la mer aux pôles. Les océans se réchauffent, sont pollués et nous ne vous parlons même pas des dégâts de la surpêche qui menace certaines espèces d'extinction. Des experts constatent le phénomène de l'hypoxie (faiblesse du taux d'oxygène) causée par le réchauffement et l'acidification des océans. Ce phénomène d'hypoxie, on le sait, précède les grandes extinctions de masse d'espèces vivantes sur notre planète.

Si les précédentes extinctions n'ont rien eu à voir avec l'homme, celle qui se profile à l'horizon sera bien de son fait. Des experts mettent en garde contre des polluants comme les retardateurs de flamme chimique et les muscs synthétiques présents dans les détergents que l'on retrouve jusque dans les mers polaires mais nous savons que ce constat ne suffit pas à enrayer la marche néfaste de la "civilisation". Pour les experts de l'IPSO, programme international sur l'état des océans, nous allons assister beaucoup plus vite que prévu à l'extinction de plusieurs espèces marines.

Des phénomènes du genre tsunami comme celui qui a dévasté le Japon avec des conséquences incalculables seront à l'avenir plus fréquents à cause du réchauffement et de l'augmentation du niveau de la mer. Les océans sont à la fois surexploités et considérés comme une poubelle où se déversent tous types de pollutions chimiques qui vont finir par nous revenir comme un boomerang à cause du réchauffement des océans - alors que jusqu'à présent la pollution se concentrait au niveau des pôles.

Nous assistons déjà à la spéculation sur les produits alimentaires et avec la diminution des ressources marines, ce phénomène va s'accentuer. Ceux qui détruisent la planète trouvent encore leur compte en la dévastant : comment voulez-vous que les choses changent ? Il ne suffit pas d'organiser des sommets : encore faut-il changer les comportements mais là, il y a un hic : les Occidentaux et les grandes puissances ont des modes de vie qu'ils ne veulent pas du tout changer et ils le clament tout haut et très fort. Il n'y a qu'à voir comment réagissent les pêcheurs quand l'on veut protéger le thon rouge ou les baleines. L'industrialisation est un mode d'exploitation à trop grande vélocité de la planète qui va tout droit  dans une impasse : on ne peut pas faire autrement que de polluer, de surpêche, de réchauffer sinon ce sont des millions d'emplois menacés vous diront les capitalistes, l'absence de protéines animales, etc.

A travers cette observation sur l'état des océans, nous aboutissons à une remise en question du capitalisme et du mode de vie occidental qui détruisent les forêts, dévastent les océans et polluent les sols. Le monde dit « civilisé » ne saurait plus ce passer de ce mode de production qui nous fait courir le risque d'un planéticide et c'est encore à celui-ci que nous demandons de sauver le monde. Le capitalisme écrase l'humanité par ses milliards, par son argent qui achète tout, même et surtout les consciences et c'est au mal que l'on demande de sauver l'organisme TERRE - comme si le mal pouvait être en même temps le remède... Quelle ironie !

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 17:46

La conception de la première et  quatrième couvertures est terminée. Restera à y ajouter un code barre. Le rendu me semble intéressant. Je vous laisse à votre tour me faire des suggestions si vous en avez. Actuellement se poursuit la mise en page. Ensuite, la correction du manuscrit sera confiée à une femme docteur en lettres par les Editions NAIRE. Les corrections peuvent prendre une semaine. 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 09:24

Les comportements d'un individu sont un niveau de lecture de son état mental : c'est en effet l'esprit qui commande l'action et si l'esprit est tordu ou affecté, le comportement l'est tout autant. Et lorsqu'on est à la tête d'un Etat, lorsqu'il vous incombe de veiller au destin de millions d'âmes, lorsque vous y avez prêté serment, vous devez avoir toute votre lucidité, toute votre tête pour honorer vos promesses - ce qui pose le problème de chefs d'Etat octogénaires ou séniles ou simplement atteints de pathologies mentales.


Sassou a écrit dans son livre "Le fleuve, le manguier et la souris" que le pouvoir, si on n'y prenait garde, peut rendre fou. La question : si le pouvoir  rend effectivement fou, peut-on s'en rendre compte ? En effet, le fou ne voit sa folie que dans l'oeil d'autrui ; sa folie est de l'ordre de la normalité pour sa propre conscience. Attendez, nous ne disons pas que Denis Sassou Nguesso est atteint d'une forme de griserie du pouvoir qui confinerait à la folie ambiante ! Cela, seul un médecin peut le dire mais nous nous étonnons de sa conduite des affaires de l'Etat qui connote une perte du vrai sens des responsabilités qui devraient être les siennes. A quoi bon parler de "bonne gestion", de "traque des antivaleurs" si le roi lui-même n'accorde pas de l'importance au denier public  en dilapidant l'argent public à tout vent ?


Quand vous apprenez que Denis Sassou Nguesso va acheter des Mercedes aux ministres centrafricains en remplacement de leurs Peugeot 607 (Lettre du Continent n°613) ou qu'il  a donné 23 milliards de francs cfa à tel pays l'Afrique de l'Ouest (Lettre du Continent n° 613), vous devez vous dire : "Qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans la tête de cet énergumène ? Souffre-t-il d'une détérioration progressive de la raison pour perdre ainsi le sens des responsabilités ? Pourquoi prendre l'argent du Congo pour s'en servir à mauvais escient - alors que son pays manque de tout ? " Il construit des marchés par-ci, décaisse des milliards pour tel ou tel frère franc-maçon par-là, octroie des milliards à tel membre de sa famille - comme si l'argent public était son argent personnel.

 

Je nous invite à l'indignation collective car je m'indigne depuis des années de la monstruosité de cet homme qui n'a de coeur que pour les siens et cela ne peut que renforcer l'idée que cet individu n'aime pas le Congo et les Congolais. Indignons-nous d'autant que Sassou semble faire des actes qui révèlent qu'il est irresponsable et inconscient des douleurs du peuple congolais ! Qui ne dit rien consent et je parie que vous ne pouvez adhérer à de tels comportements injurieux pour notre peuple qui souffre tant, sans eau potable, sans électricité, sans écoles, sans production agricole suffisante pour nourrir tout le peuple, sans routes, sans tissu industriel et j'en passe. Les Congolais meurent de faim tandis que Sassou distribue des milliards de francs cfa ailleurs - notamment en Afrique de l'Ouest où il a de la famille !


Vous avez vu sur DNCB et ailleurs le bulletin d'un neveu de Denis Sassou Nguesso. La question que vous devez vous poser est la suivante : où les membres du clan Sassou&Nguesso trouvent-ils l'argent pour créer et acheter des entreprises et des biens immobiliers à l'étranger ? Ce n'est pas avec les salaires du Congo qu'ils peuvent mener le train de vie qui est le leur : J'ACCUSE DENIS SASSOU NGUESSO DE DISTRIBUER DES MILLIARDS A SES PARENTS  POUR QU'ILS PUISSENT CONTROLER TOUT LE PAYS COMME L'A FAIT BEN ALI EN TUNISIE. CELA S'APPELLE, QUEL QUE SOIT LE SENS DANS LEQUEL ON LE RETOURNE : DU DETOURNEMENT DE L'ARGENT PUBLIC !


Jamais Sassou n'a été frappé par la souffrance du peuple dont il  a la charge du bien-être mais il ne s'empêche pas de faire des cadeaux à d'autres pays et quand nous vous disons que cet homme n'est pas d'origine congolaise - même s'il en a la nationalité, pouvez-vous encore douter ? Quand les Congolais ont des problèmes, voit-on Bozizé ou je ne sais qui en Afrique de l'Ouest nous venir en aide  ? La Lettre du Continent a raison d'ironiser sur le Congo car Glazer sait combien l'argent est gaspillé au lieu de servir utilement à des fins de développement ou d'amélioration du quotidien de nos compatriotes. Déjà que Bozizé n'arrive même pas à résoudre les problèmes de ses propres compatriotes, ce ne sont pas les Congolais qu'il va aider... Entre frères, on le sait chez les francs-maçons, on doit se faire des cadeaux, quitte à faire du tort à son propre peuple. En guise de rappel, Bozizé a pour parrain franc-maçonnique un certain Denis Sassou Nguesso.


Si Sassou distribue de l'argent et des Mercedes, cela ne peut vouloir dire qu'une chose : il y a de l'argent dans les caisses du Trésor public congolais.

 

Je m'indigne qu'il n'utilise pas ce pécule pour soulager la misère ambiante de son peuple.

Je m'indigne qu'il serve des étrangers avant les Congolais.

Je m'indigne que des Congolais meurent de faim.

Je m'indigne que les enfants soient malnutris au Congo. Je m'indigne que plus de 90% de la population ne puisse même pas disposer de 500 francs cfa par jour pour survivre !

Je m'indigne qu'un pays aussi riche manque de tout !

Je m'indigne des extravagances des membres du clan Sassou&Nguesso.

Je m'indigne de l'absence de justice, de démocratie, des libertés primaires.

Je m'indigne du gangstérisme politique orchestré par le clan Sassou&Nguesso. Je m'indigne de la prédation que subit mon pays où toutes les richesses partent pour l'étranger.

Je m'indigne qu'il n'y ait pas une opposition digne de ce nom pour porter la voix du Congo et du peuple congolais.

Je m'indigne enfin de votre absence d'indignation sur une situation des plus choquantes et des plus humiliantes au monde.

Je m'indigne sur l'inexistence d'une armée républicaine.

Je m'indigne sur l'apathie de mes frères au pays qui n'osent pas se soulever.

Je m'indigne que Sassou ne possède pas la dignité nécessaire à un vrai chef d'Etat et que son ambition ne soit que l'expression d'un désordre intérieur profond indiquant de sévères psychopathologies.


23 milliards auraient pu être distribués à des paysans ou pour la gratuité des soins ou pour tant et tant de besoins. Vous avez là la preuve que Sassou a perdu la raison et le sens de l'objectivité politique pour agir de la sorte. En quoi est-il négatif à un ministre de rouler en Peugeot ? En sort-il moins ministre ? Moins intelligent ? Moins compétent ? Si la voiture faisait le bon ministre, pourquoi ceux de Sassou sont-ils donc si médiocres à l'image de leur chef de file ?


Je m'indigne et nous invite à l'indignation collective car de tels actes de haute trahison méritent que l'on juge Sassou Nguesso devant un Tribunal spécial car cet homme ne cesse de nous le prouver : IL EST A LUI TOUT SEUL LE PLUS GRAND MAL DU CONGO. AUSSI, INDIGNONS-NOUS !

s.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 15:00

C'est avec un immense plaisir que je vous présente cette première étape du maquettage de mon premier vrai livre d'édition qui se fera à tirage limité. J'honore d'abord les anciens, les mânes des ancêtres. Je restitue au monde un des canaux par lequel s'est forgé mon kimuntu-bomoto au travers de contes et de légendes des pays de la vallée du Niari. Cette terre m'a forgé à la pureté de sa sève et de sa terre rouge ; je lui rends grâce par l'écriture.

Vous serez étonnés par la profondeur de certaines légendes dont une petite partie provient de mes géniteurs qui eux-mêmes l'ont reçue d'autres personnes. C'est une transmission en chaîne qui se perd dans la nuit des temps, chaque conteur ayant mis un peu du sien dans la manière de verber, de raconter, d'émouvoir. La politique n'est pas du reste dans quelques légendes mais l'essentiel est ailleurs comme si ce qui importe, c'est le processus par lequel les valeurs intègrent définitivement la personnalité d'un enfant pour ne plus jamais le quitter.

Je tiens à ce que vous suiviez la naissance de cette oeuvre au fur et à mesure qu'elle prend corps et vie. Les éditions Naire avancent vite et bien. Les essais et autres formes littéraires suivront un peu plus tard. C'est une oeuvre du coeur, du souvenir, extirpée du fonds de la mémoire collective, une oeuvre pétrie par le temps et l'émotion dont ma culture a bien voulu me faire présent. Je replonge dans l'enfance, là où le monde est pur enchantement, parfait mystère pour transmettre des valeurs sans les nommer...


 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 09:19

Nous avons reçu récemment une Française  qui revenait du Congo et qui a bien voulu nous instruire des sujets dont les Congolais sont friands ces jours-ci, des sujets qui sont désormais étalés dans la presse locale pour certains. Voici les potins mondains qui circulent dans le pays.

Le tout premier sujet : la paralysie de la circulation quand monsieur Denis Sassou Nguesso se rend quelque part dans le pays. Son récent voyage a Pointe-Noire pour l'enterrement d'un membre de la famille de sa femme a bloqué la circulation pendant des heures - alors que monsieur Denis Sassou Nguesso dispose d'un hélicoptère pour se déplacer par les airs. Les véhicules qui l'accompagnent défraient la chronique : les Ponténégrins n'ont jamais vu de tels bolides qui viennent de Brazzaville par des avions cargos et, dès que les citadins de la capitale économique voient un tel monstre dans le ciel, ils ont peur, se souvenant du coup du récent crash d'un Antonov ayant causé la mort de citoyens innocents.

Pour quelques minutes de visite, plus de dix heures de paralysie d'une ville où la circulation est déjà un casse-tête ! Les travailleurs ont du mal à se rendre à leur lieu de travail et il faut souvent de nombreux détours pour atteindre un endroit comme l'aéroport. Heureusement que les taximens savent s'y prendre mais cette sécurité excessive indigne de plus en plus le pays. Ce sont les signes révélateurs de la peur, de la reconnaissance par Sassou lui-même d'un régime haï par le peuple, d'un système impopulaire : si Sassou n'avait rien à craindre parce que tant aimé de ses compatriotes, pourtant tant de précautions jusqu'à l'excès ?

La pléthore de militaires en armes qui l'accompagnent dérange les Congolais. Un tel exhibitionisme menaçant est déplacé : des chars, des hélicoptères, des mitraillettes lourdes, etc., on se croirait dans un pays en guerre - alors que soi-disant la paix règne ! Chaque militaire recevrait lors de tels déplacements, à ce qu'il paraît, 300.000 francs cfa par jour, soit environ 500 euros. Comme il a la bougeotte, ceux qui ne sont pas remplacés doivent rouler dans l'or !


L'autre potin que l'on retrouve désormais dans les journaux locaux concerne l'inimitié entre les clans Sassou&Nguesso et Bongo (Gabon) - à propos de l'héritage du défunt Ali Bongo (en tout cas, c'est la pomme de discorde, à ce que l'on dit). C'est le sujet courant évoqué dans les bars de la capitale. On se demande : "Pourquoi feu Omar Bongo ondimba, président du Gabon, n'a pas couché les enfants qu'il a eus avec Edith sur son testament ? Oubli - alors qu'il se savait très malade ? Les enfants à sa mort étaient grands : il a eu tout le temps pour remanier son testament ! Fait délibéré ?" C'est une situation bien louche autant qu'elle est triste, il faut le reconnaître. Un jour, nous apprendrons peut-être à ce propos des vertes et des pas mûres. Nous avons un bon petit réseau au Gabon que nous allons contacter...

A Oyo et à Brazzaville, on n'apprécie pas du tout et surtout, Ali Bongo n'honore même pas de sa présence les anniversaires de la mort d'Edith Bongo, la défunte femme de feu son père. Peut-être n'apprécie-t-il pas tout simplement que la première dame du Gabon soit enterrée ailleurs qu'au Gabon, auprès de son époux. Après tout, la mort ne ruine pas les liens du mariage...

Nous avons déjà évoqué dans de nombreux articles cette inimitié et elle se corse car il s'agit d'une affaire de gros sous, de nombreux biens accumulés pendant un long règne de quarante ans et la surprise vient aussi du fait que certains biens attribués à Edith ne lui appartiendraient pas comme un certain hôtel dans lequel elle n'était qu'une actionnaire. Les deux orphelins vivraient désormais aux Etats-Unis auprès de leur grand-mère Dira. De toutes les façons, héritage de leur père ou pas, leur avenir est assuré puisque papy est toujours au pouvoir. Nous pensons que le problème de l'héritage cache un problème plus profond concernant le décès même d'Omar Bongo... Après tout, si les petits-enfants de Sassou ne sont pas sur le testament, ce n'est tout de même pas la faute du gros pif d'Ali Bongo ! Il faut ajouter que les animosités ont commencé bien avant. S'il y a une leçon à retenir de cette histoire, c'est qu'il faut tout le temps mettre à jour son testament - surtout si l'on continue à faire des gosses. Si vous voyez ce que je veux dire.

Sassou est un voisin difficile pour Kabila (coup d'Etat manqué perpétré contre ce dernier selon l'enquête menée par Kinshasa et surtout, entretien d'une rébellion hostile au premier Rwandais du Congo que Sassou appelle le "cheval de Troie" de Kagamé), Ali Bongo à qui il a pourtant concédé la nationalité congolaise en lui refilant un acte de naissance afin qu'il se présente à l'élection présidentielle, Bozizé et compagnie. Il aimerait bien prendre le dessus sur les autres mais il se retrouve parfois en face de personnalités qui lui résistent. le jour comme la nuit. Apparemment, celui avec qui il garde de très bons rapports se nomme Idriss Déby, président du Tchad. Entre frères maçons de longue date, on s'apprécie. Et les Congolais d'ajouter qu'Ali Bongo ayant hérité de la position maçonnique de son père, serait devenu (conditionnel) le supérieur maçonnique de Sassou !

Autour d'une bière, les potins vont bon train jusqu'à ce qu'un autre avion cargo leur tombe sur la tête...


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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 19:49

COMMENTAIRE : L'Amérique a cru devoir apporter la démocratie au reste du monde en proie à des dictatures sous un tapis de bombes. Comme en Irak où la greffe de la démocratie sur bombe n'a pas pris.  Elle a compris que c'est en changeant les idées, le mental, l'intellect, que l'on change les rapports les plus asservissants et bien sûr, cela se fait parfois par des soubresauts populaires, des vagues plus ou moins violentes - selon la résistance en face à céder aux pressions de l'histoire et de la rue. Internet est la plus grande soupe aux idées du monde, en toutes les langues,  accessible à des milliards d'individus. Nous comprenons pourquoi des dictateurs comme Denis Sassou Nguesso tarde à démocratiser cet outil de partage et de savoir.

Voilà des années que nous disons à monsieur Denis Sassou Nguesso et à son clan qu'ils sont du mauvais côté de l'histoire qui finit TOUJOURS par reprendre de force, bon gré mal gré, ce qui est conquis par la force. Les peuples s'éveillent lentement à leur propre puissance libératrice et nous, comme des veilleurs dans la nuit,  ne cessons de lancer notre mise-en-garde aux tyrans en noir comme des voix qui crient dans le désert. Que nous soyons entendus, compris et suivis par des multitudes n'est qu'une simple question de temps...

Clinton met en garde les dirigeants africains : Réformez ou faites face à des soulèvements

La Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, aujourd’hui, a mis en garde les dirigeants africains : réformez ou potentiellement faites face aux mêmes troubles qui ont menacé de renverser les dirigeants de longue date en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Dans un discours devant l'Union africaine en Éthiopie, madame Clinton a dit que les citoyens n’acceptent plus les gouvernements répressifs et que l'Internet et les médias sociaux offrent une plate-forme comme aucune autre à ces idées pour se propager et prendre racine.

« Cette vague d'activisme,  connue comme le Printemps Arabe, revêt une signification particulière pour les dirigeants en Afrique et ailleurs qui se maintiennent au pouvoir à tout prix, qui répriment la contestation, qui s’enrichissent eux-mêmes et leurs partisans au détriment de leur propre population, » dit-elle.

«Si vous croyez que les libertés et les opportunités que nous avons dites universelles ne doivent pas être partagées par votre propre peuple, hommes et femmes aussi, ou si vous n'avez pas le désir d'aider votre propre peuple à travailler et de vivre avec dignité, vous êtes du mauvais côté de l'histoire, et le temps le prouvera" Clinton a ajouté ostensiblement.

Les dirigeants africains pourraient avoir de bonnes raisons de suivre ses conseils, étant donné que Clinton par le passé a une expérience d'avoir raison à ce sujet.

En Janvier, dans un discours devant les dirigeants arabes lors d'une conférence au Qatar, Clinton a prévenu qu’ils doivent réformer vite ou regarder les progrès "s’enfoncer dans le sable."

Quelques jours plus tard l’homme fort tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est devenu le premier dictateur à chuter et l'Egyptien Hosni Moubarak l’a suivi ​​rapidement. Au cours des mois suivants, les soulèvements ont menacé de renverser les dirigeants de la Libye, la Syrie, Bahreïn, Yémen, au Maroc et ailleurs.

http://blogs.abcnews.com/politicalpunch/2011/06/clinton-warns-african-leaders-reform-or-face-uprisings.html

 

 

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 09:30

C'est une nouvelle rumeur que nous ne pouvons pas garder pour nous car monsieur Denis Sassou Nguesso est un homme publique : il semblerait qu'une nouvelle opération de la prostate soit nécessaire pour l'amélioration de l'état de santé du grand éléphant. Pour une fois, nous n'allons pas être vache - parce que la maladie est pour tous, les riches commes les pauvres qui souffrent par sa faute et qui n'ont pas la chance de se faire soigner à l'étranger comme lui : nous souhaitons à monsieur Denis Sassou Nguesso, si la rumeur dit vrai, une troisième opération de la prostate réussie et un prompt rétablissement. Ce ne sont  pas les lieux de convalescence qui manquent : il pourra aller se reposer ensuite au CLUB HOUSE à OYO ou en Espagne, etc. Comme il n'y a pas d'hôpitaux dignes de ce nom dans le pays où il est roi, l'opération ne peut se dérouler qu'à l'étranger. Nous n'en dirons pas plus...

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