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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 21:12

 Voici un mail envoyé par un ami qui révèle que Mouammar Kadhafi aurait des affaires au Congo (entre autres pays africains) comme l'hôtel Méridien à Brazzaville au travers de la société LAAICO (Lybian Arab African Investement Compagny) ou 500 000 hectares de forêt acquis en partenariat avec la famille la plus puissante du Congo : la famille de l'autocrate Sassou&Nguesso. Ce n'est qu'une mince partie du business. En effet, entre dictateurs africains, l'entente cordiale permet d'aller investir chez le voisin pour dissimuler les détournements ; c'est ainsi que Denis Sassou Nguesso a des affaires au Tchad comme l'abattoir national du Tchad, en république centrafricaine voire en Angola où on lui attribue la possession du plus grand hôtel du pays. Il est évident que si Denis Sassou Nguesso a du mal a soutenir ouvertement le CNT c'est à cause de telles alliances qui lient les deux clans. Seulement, les Lybiens de Benghazi ont résolu le problème Kadhafi. Les choses ont donc changé. Il reste aux Congolais de résoudre le problème Denis Sassou Nguesso, entendre se débarrasser de tout le clan Sassou&Nguesso. Ne croyez pas que c'est impossible : le clan Kadhafi était de loin plus puissant que le clan de l'éléphant politique avec plus d'argent, plus d'armes, etc. Cependant, une organisation secrète a réussi à les vaincre. En effet, personne n'avait jamais entendu parler du CNT (Conseil National de Transition) que l'on découvre bien organisé avec un président et des ministres ; cela ne peut signifier qu'une chose : ils ont travaillé en secret et ont frappé quand l'opportunité s'est présentée. Que ceux qui peuvent comprendre comprennent...

Voici le contenu du mail qui plaide la transparence - même si elle n'est que partielle puisque nous ignorons tout des rapports mafieux entre le clan Sassou&Nguesso et le clan Kadhafi. A mon avis, nous n'avons pas fini d'en apprendre des vertes et des pas mures. Le  mail :

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 20:18

Miss Univers est noire. Elle nous vient d'Angola. Leila Lopes est une gazelle qui est fille de Mbanza Kongo. Les détracteurs ont vite fait de lancer de folles rumeurs mais le comité d'organisation de Miss Univers affirme qu'il n'y a eu aucune fraude. L'Europe n'a plus le monopole de la beauté. En effet, en 2011, la plus belle des belles, la beauté idéale au féminin, la perfection féminine est couleur anthracite. Admirez les somptueuses formes parfaites de Leila Lopes...

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 22:02

Paul Kagamé, il y a quelques jours, est venu à Paris rencontrer Nicolas Sarkozy. Une tentative de réconciliation, à ce qu'il paraît. Kagamé redouterait-il que la France lui fasse ce qu'elle a fait à Kadhafi ? En ce moment, il vaut mieux être en bons termes avec les Français qui veulent à nouveau redessiner la carte de l'Afrique. Paul Kagamé, nous le savons, est passible du Tribunal Pénal International pour ses nombreux crimes contre l'humanité perpétrés en république démocratique du Congo. Ne refuse-t-il pas de livrer le criminel Kunda à Kinshasa ?


Nous ne saurons pas ce qui s'est dit entre les deux hommes mais il se peut que l'échassier du Rwanda soit venu se plaindre de Denis Sassou Nguesso qui ne cesse d'intriguer dans les pays voisins : les choses se passent mal avec Ali Bongo et Kanambé qui a essuyé un coup d'Etat ayant mal tourné, il vous souviendra les problèmes avec le président Biya par presse interposée ou les querelles frontalières avec les Centrafricains. Même avec les Angolais qui l'ont aidé à vaincre Pascal Lissouba, les choses vont mal.


Nous savons que François Bozizé a Denis Sassou Nguesso comme parrain dans la franc-maçonnerie ; les choses vont donc se solder à l'équerre et au compas à travers le rituel de l'obéissance absolue franc-maçonnique ; d'ailleurs, n'a-t-on pas Sassou changer les voitures des ministres centrafricains, lui qui payent parfois leurs salaires ? Mais avec le Rwanda, c'est une autre affaire, Kagamé s'avérant être un redoutable adversaire qui a déjà assassiné trois chefs d'Etat à son actif dont Habyarimana et Kabila père. Sassou devrait à juste titre se méfier, lui qui a été vertement menacé par l'homme fort de Kigali devant son compatriote Kabila.


Les Rwandais postulent à une hégémonie dans la région des Grands Lacs et ils sont bien implantés au Congo où ils prennent même les femmes de nos frères. Ce qui a fait dire à un monsieur : "Si vous ne faites pas attention, un Rwandais dirigera le Congo..." Entre soldats et mercenaires, il paraît que c'est une pratique courante... Cependant, Paul Kagamé sait qu'il n'est pas le seul à posséder une grande capacité de nuisance : le procès d'INGABIRE semble indiquer qu'un mouvement militaire visant à renverser Kagamé existerait au Congo.


Kigali sait que Brazzaville protège de nombreux génocidaires hutus - un véritable casus belli. Sassou voit d'un mauvais oeil que Kagamé règne sur la RDC au travers de Joseph Kanambé qu'il nomme à juste titre le "cheval de Troie de Kagamé". exhiber sa capacité de nuisance au Rwanda et à Kinshasa avec laquelle, Brazzaville a des rapports tendus, est une façon de montrer les dents, question de dire : "Attention, ne traversez pas l'autre rive du fleuve ".  Ce que nous souhaitons qu'ils fassent...

PROCES_INGABIRE.jpg

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 16:47

C'est le site officieux du Congo qui le révèle en le mettant dans les faits divers. Sauf qu'il ne s'agit pas d'un fait isolé puisque de telles choses se produisent souvent. D'ordinaire préférés aux hommes d'affaires locaux, les Libanais emportent de nombreux marchés généralement truqués. Hélas, il arrive qu'ils se fassent la belle avec des sommes considérables. Deux Libanais se sont évaporés avec la coquette somme de 288 millions de francs cfa. Une autre commande de matériels que le ministère des hydrocarbures ne se fera jamais livrer. La confiance faite aux étrangers a un risque : la possibilité qu'ils disparaissent, qu'ils s'évanouissent dans la nature sans laisser les traces. Le ministère des hydrocarbures n'ira jamais les chercher au Liban mais qui nous dit qu'ils sont au pays du cèdre ? Qui ne nous dit pas que c'est une affaire montée avec la complicité même du ministère des hydrocarbures ? Au Congo, pays où la magouille est l'autre façon de respirer à l'échelle du pays, tout est possible. En pire. Jean Didier Elongo en sait long sur les marchés d'Etat truqués, des marchés d'Etat non honorés et cela ne fait que montrer combien l'argent est gaspillé dans ce pays où rien ne se fait comme ailleurs...

ESCROQUERIE.jpg

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 22:14

En matière d'information, soyez sûrs que quelqu'un, quelque part, possède la bonne information et il se peut qu'il ne s'agisse que d'une rumeur mais la qualité de l'informateur peut parfois faire en sorte que la rumeur se rapproche un peu plus de la vérité - même lorsqu'elle est secrète. Quel que soit le secret, nul ne sait par quel bout il va brûler.  Et il y a des jours comme ça où l'information vient à vous par le biais d'une rencontre. La Lettre du Continent avec son puissant réseau d'information avait dévoilé ce projet crapuleux d'une fausse Constitution en voie d'ajustement parce que l'appétit de l'éléphant politique aura grandi démésurement pour vouloir encore plus de temps afin de satisfaire jusqu'à en mourir, jusqu'à la mort, la gloutonnerie politique de cet homme qui ne supporte pas qu'un autre que lui dirige le Congo.

Nous avions  eu vent du rôle de Martin Mbéri dans le projet secret de la modification de la Constitution de 2002, maître Mbéri,  docteur ès trahison qui n'est pas à son premier coup d'essai puisqu'il aura, en véritable Judas, trahi les siens en 1997. Il serait l'homme que Sassou a chargé de cette sale besogne, lui, l'ancien ministre de l'intérieur de Pascal Lissouba qui n'a pas eu à quitter le Congo après le coup d'Etat de Sassou, un traîte heureux qui a assisté au sacre de Sassou en 1997 et qui deviendra même ministre après le massacre des sudistes. Comme quoi, la trahison paie mais jusqu'à quand ?

Sassou estime que la jeunesse congolaise n'est pas encore prête à prendre la relève du pouvoir et qu'il faut qu'il le conserve encore pour un long moment - même s'il sait que le peuple en a assez. Attendez, si un instituteur raté comme lui dirige le Congo, très mal d'ailleurs, le Congo regorge de cadres capables de nous conduire au développement intégral.

Nous vous apprenons que les militants de Mathias Dzon ont failli provoquer des troubles à Brazzaville au début du mois de septembre. Maître Mbéri, avocat des affaires louches, conspirationniste à souhait et partisan du soutien indéfectible du plus fort, inlassablement, travaillerait pour un texte relookant la pseudo Constitution de 2002, texte qui serait ensuite soumis à referendum pour que le pouvoir des crocodiliens donne l'illusion que cette modification a été avalisée par le peuple. Nous attendons qu'il finisse son sale boulot et qu'il remette sa copie à son pote de toujours.

Pendant que Chirac, Villepin et Jean-Marie Le Pen envisagent de porter plainte contre Robert Bourgi pour diffamation, sans oublier le fils de Wade, Karim, la plainte de Sassou préoccupé par ce projet antisocial et rétrograde se fait attendre.

Maître Martin Mbéri, tu es l'avocat qui n'a jamais gagné un seul procès ; tout ce en quoi tu excelles est dans la traîtrise, la fourberie car seule t'importe la satisfaction de ton ambition personnelle - même si cela doit coûter cher au peuple congolais. A ton égard, je n'ai qu'un message : FAIS GAFFE ! Certes, tous les traîtes ne sont pas des Judas pour se mettre seuls une corde au cou mais il faut redouter qu'on les y aide un jour lorsque l'heure de la révolution aura sonné...

 

 


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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 10:00

ChiracBongoVillepin.jpgRestons lucide et analysons avec un certain recul les informations qui suivent : un conseiller de l'actuel président français, en l'occurrence, monsieur Robert Bourgi, avocat de son Etat qui se dit fils spirituel de Foccart avec lequel son père avait des relations d'affaires, dans le contexte d'une élection présidentielle proche, affirme au JDD (Journal Du Dimanche) que Denis Sassou Nguesso - entre autres présidents - aurait donné de l'argent occulte à Chirac via de Villepin qu'on salit évidemment pour nuire à son éventuelle candidature à l'élection présidentielle. Ce jeu de mallettes et de valises pleines aurait duré pendant dix ans. En fait, nous savons qu'il est aussi vieux que nos indépendances à deux sous.

Dans tous les cas, une démocratie qui se respecte ne manquerait pas d'entendre ce monsieur Robert Bourgi car il a certainement des choses importantes à dire puisqu'elles touchent le coeur même de la démocratie : le fait que les votes soient libres et non influencés par des variables extérieures. Nous savons que Bourgi ne sera pas entendu - même si François Hollande demande une enquête parlementaire.

Depuis 2005, Robert Bourgi a pris le parti de soutenir Nicolas Sarkozy dont il serait un des conseillers aux affaires africaines. Occultes ? Profanes ? Ou les deux ? Aussi, qu'il torpille Dominique De Villepin à quelques mois de l'élection présidentielle, vu les ambitions affichées de ce dernier, me paraît louche. L'homme a été évincé dans le passé par De Villepin ; il pourrait en profiter en lançant cette révélation maintenant de se venger mais là n'est pas le problème pour nous. Les affaires franco-françaises politico-politiciennes ne nous regardent pas. Chirac n'est plus au pouvoir et son âge avancé le met à l'abri d'une quelconque mélasse, lui qui a un procès en cours. C'est donc De Villepin la cible puisque Bourgi avance qu'il aurait reçu de l'argent à titre personnel - ce que l'intéressé dément mais nous savons que personne ne prendra la peine de tenter Robert Bourgi, un homme qui déjeûne avec des énigmes comme Denis Sassou Nguesso.

Ce qui nous intéresse, c'est de voir comment Denis Sassou Nguesso va intervenir : s'il garde le silence, il renforce l'accusation de Robert Bourgi. Certes, la Françafrique a battu le pavé avec des émissions de télévision ces temps-ci mais jamais Denis Sassou Nguesso n'avait été indexé comme un livreur de mallettes à l'Elysée. Celui qui parle, ce Bourgi, nous dit-on, est un ami de l'éléphant politique du Congo. Voici ce qu'a dit exactement Robert Bourgi pour le citer : 

"Je me souviens de la première remise de fonds en présence de Villepin. L'argent venait du maréchal Mobutu, président du Zaïre. C'était en 1995. Il m'avait confié 10 millions de francs que Jacques Foccart est allé remettre à Chirac".

C'est que le financement occulte de la politique française dépassait de loin les anciennes colonies françaises puisque la RDC est une colonie belge. Ensuite, l'homme qui déballe les choses avant que sa mémoire ne flanche ajoute :

"Par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d'état africains -Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002".

Aussi, nous posons-nous la question suivante : Sassou va-t-il porter plainte en diffamation contre l'avocat Robert Bourgi ? Franchement, lorsqu'on est innocent, lorsqu'on vous traîne dans la boue à la face du monde entier, si on est innocent, il faut contre-attaquer !

Et les Français ? Sont-ils heureux de voir que des dictateurs influent sur leurs votes en France comme ils nous imposent des dictateurs en Afrique  ? Tout ceci ne rend-il pas suspecte leur démocratie ? Ne vont-ils rien faire face à ces chefs d'Etat qui viennent plomber leurs élections présidentielles ? Il est temps que les Français disent basta  à de telles pratiques qui faussent le jeu démocratique : ceux qui reçoivent plus d'argent que les autres ont plus de chance de faire basculer l'opinion en leur faveur car la démocratie n'est pas ce que l'on croit puisqu'elle est influencée par les médias et par l'argent.

Les relations entre la France et ses ex-colonies sont complexes et les pouvoirs français et africains s'inter-influencent comme dans une symbiose où chacun aspire le suc de l'autre pour le maintenir en vie. Les relations se conditionnent à plusieurs étages : sectaire (franc-maçonnerie), financier (financement occulte, marché truqué, etc), relationnel, etc.

Il y a eu des plaintes pour diffamation pour si peu, parfois pour rien et j'en sais quelque chose. On ne dira pas assez que cet argent occulte pouvait avoir une utilisation profane à l'avantage des Congolais qui meurent de faim mais les présidents africains sont des obligés de leurs maîtres blancs pour lesquels ils ne sont que des gouverneurs noirs : tout se passe comme s'ils payaient le droit à continuer l'exercice de leur carrière de dictateurs.

La Françafrique, morte ? Mais quand a-t-elle donc été mise en bière ? Qui a dit une pareille ineptie ? Elle est de plus en plus vivace qui a fait chuter Laurent Gbagbo, qui a coûté le pouvoir à Kadhafi et qui intrigue ici et maintenant sur tout le continent africain. Bockel évincé de son poste de secrétaire d'Etat par feu omar Bongo ne nous dira pas le contraire.

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 20:37

Communiqué du CPJ du 7 septembre 2011

LE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES  JOURNALISTES
330 7th Avenue, 11th Fl., New York, NY 10001 USA
www.cpj.org  


Ethiopie : quatre journalistes, un blogueur inculpés de terrorisme

 

 

New York, le 7 septembre 2011—Mardi dernier, la Haute Cour d’Ethiopie a inculpé de terrorisme quatre journalistes indépendants, dont 2 suédois, et l’animateur d’unforum Internet basé aux États-Unis d’Amérique où le gouvernement d'Addis-Abeba est fortement critiqué, selon des sources locales et des médias.

« Nous condamnons le recours par l’Ethiopie à une loi draconienne contre le terrorisme, une loi extrêmement sévère réprimant tout reportage indépendant sur des entités désignées comme terroristes par Addis-Abeba, y compris un parti d’opposition et des groupes armés rebelles», a déclaré Mohamed Keita, coordonnateur du Plaidoyer pour l’Afrique du CPJ. « Le gouvernement éthiopien peut ne pas aimer les journalistes s’adressant à des groupes qu’il considère comme des organisations terroristes, mais il faut qu’ils fassent leur travailLes autorités éthiopiennes doivent immédiatement abandonner ces chefs d’inculpations ridicules et libérer nos confrères», a-t-il martelé.

Les avocats de Woubshet Taye, rédacteur en chef adjoint du principal hebdomadaire indépendant éthiopien Awramba Times, et de Reeyot Alemuchroniqueuse de l’hebdomadaire Feteh, ont déclaré au CPJ que les journalistes ont comparu mardi dernier devant la Haute Cour d'Ethiopie et ont été inculpés en vertu de la loi radicale de ce pays contre le terrorisme. Les avocats ont dit qu'ils n'ont pas de détails concernant les chefs d’inculpations, parce qu'ils n'ont pas été informés de l’audience de mardi dernier et n'étaient pas présents au tribunal. MM. Taye et Alemu sont détenus depuis leur arrestation en juin dernier sous de vagues accusations d'implication dans un complot terroriste. 

Ont été également inculpés de terrorisme mardi dernier les journalistes suédois Johan Persson et Martin Schibbye, qui ont été arrêtés dans l’est de l’Ethiopie en juillet dernier tandis qu’ils faisaient des reportages sur les activités des séparatistes armés du Front de libération nationale de l'Ogaden (FNLO), selon des médiasDans un courriel adressé au CPJ, le porte-parole du ministère suédois des Affaires étrangères, Anders Jörle, a confirmé ces informations, soulignant que ces photojournalistes de l’agence Kontinentbasée en Suède ont été inculpés, en l’absence de leurs avocats, de « terrorisme et de violation des lois sur l'immigration ».

Finalement, la Haute Cour a également inculpé de terrorisme Elias Kifle, un des plus vigoureux détracteurs du premier ministre éthiopien Ethiopian Meles Zenawi et rédacteur en chef d’Ethiopian Review, un site d’informations en ligne basé à Washington, selon des sources locales.

Dans une interview aujourd’hui avec l’agence de presse américaine Bloomberg, le porte-parole du gouvernement éthiopien, Shimelis Kemal, a déclaré que les journalistes suédois sont « entrés dans le pays avec un groupe de terroristes », faisant référence à la désignation du FNLO comme une entité terroriste  par le gouvernement éthiopien en juin dernier. Se référant à une vidéo postée en juillet dernier sur le site progouvernemental d’Ogaden, Cakaara News, prétendant montrer M. Persson en train de manier un fusil d’assaut, M. Kemal a ajouté qu’ « ils ont même été formés au maniement d’armes ».   L’Agence France-Presse (AFP) a rapporté que le procureur de la République a montré les images de cette vidéo lors de l’audience de mardi dernier.

 

Une partie de ces images semblent avoir été filmées par les journalistes eux-mêmes, bien que leur authenticité n'ait pas été confirmée de source indépendante. Les images montrent également les journalistes faisant un travail de routine tels qu’ajuster leur matériel de photographie, revoir des cartes, prendre des photos et interviewer des personnes dans les camps de réfugiés. D’autres imagesapparemment filmées par les autorités éthiopiennes, montrent les journalistes, avec des bandages, parlant sous la contrainte après leur capture. « Nous sommes venus à la région d'Ogaden pour faire des interviews avec le FLNO », dit M. Schibbye dans cette vidéo.

 

Le gouvernement éthiopien a bloqué l’accès indépendant des médias à la région d'Ogaden, où le FNLO mène une insurrection depuis 1984, selon les recherches du CPJ. La journaliste américaine Heather Murdock a été expulsée en 2010 alors qu’elle faisait des reportages près d’Ogaden. Précédemment en 2007, une équipe de New York Timesavait été expulsée  alors qu’elle faisait des rapportages dans la région.

 

 

http://www.cpj.org/africa/ethiopia/

 

Le COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ), est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York et dévouée à défendre la liberté de la presse dans le monde depuis 1981.

 

 


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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 10:25

Dans une interview diffusée sur une chaîne du câble en France, Denis Sassou Nguesso s'est félicité d'avoir apporté de l'électricité au village d'Oyo. Il semblait être très satisfait de la reconnaissance des habitants de ce hameau où vivent plus de nos voisins d'en face que de natifs. C'est une chose heureuse et nous nous en réjouissons pour les habitants d'Oyo mais nous aurions pu être encore plus satisfait si un tout petit village de Pointe-Noire comme Tchitondi ou Kakamouéka pouvait aussi avoir l'électricité car monsieur Sassou Nguesso est à la tête d'un Etat pour représenter tous les Congolais, tous les villages, toutes les villes, tous les hameaux. Et si la satisfaction des habitants d'Oyo suffit à monsieur Denis Sassou Nguesso  au lieu de rechercher celle de toute une république, il y a un sérieux problème. UN GROS PROBLEME...

Il a lui-même reconnu qu'Oyo était un village de pêcheurs avec une population ne dépassant pas la centaine à l'origine. L'essor de cette bourgade de pêcheurs est donc dû au fait que monsieur Denis Sassou Nguesso y a installé des infrastructures et sans nul doute, l'électricité va attirer encore plus d'habitants - de sorte qu'à la longue Oyo deviendra bien une ville. C'est une bonne chose pour le nord du pays car au-delà d'Oyo, il y a aussi de la souffrance et si Oyo doit devenir un tremplin, tant mieux mais qu'il le soit pour de bonnes raisons qui visent d'abord l'intérêt de TOUT le Congo...

Nous sommes pour le développement du nord et que Denis Sassou Nguesso projette de créer un pôle industriel à Ollombo ne nous déplaît pas mais il ya un MAIS il faut que ce qui arrive à Oyo et au nord arrive aussi dans les points cardinaux du Congo au risque de voir la politique de l'éléphant politique du Congo d'être taxée de tribale ou de régionaliste. Il ne serait pas dans ce cas un chef d'Etat mais plutôt le maire d'Oyo qui jouerait à être chef d'Etat.

Au sommet de l'Etat, on doit dépasser son épiderme, son derme, son identité sectaire, sa petite appartenance ethnique pour ne plus être qu'un citoyen ayant en main les destinées de tous. L'action dans ses objectifs doit le refléter au risque de réduire l'homme politique  à un gangster d'Etat qui ayant réussi à se hisser au sommet du pouvoir n'est là en fait que pour incarner les intérêts de quelques personnes.

Oui, Oyo a de l'électricité et de l'eau mais qu'en est-il de Tchitondi ? De Moungoundou ? De Nkayi ? De Kinkala ? Des autres bourgades du nord, du sud, de l'est et de l'ouest ? Sassou n'a donc rien à faire de leur reconnaissance ? Un homme qui se dit chef d'Etat et qui agit comme tel aurait pu dire : " Certes, j'ai apporté l'électricité et l'eau aux habitants d'Oyo mais je ne serai satisfait que lorsque TOUS les habitants du Congo où qu'ils soient auront  les mêmes conditions de vie que ma bourgade bien-aimée Oyo."

Sassou se satisfait d'aussi peu et pour lui, le fait qu'Oyo ait de l'électricité est un grand progrès. Oui, bien sûr ! A quel prix ? Pour quelles retombées nationales  futures ? A ce que je sache, dans les parages, celui qui a mille vaches, des usines et des étangs, c'est monsieur Denis Sassou Nguesso. Sassou aurait-il agi juste pour satisfaire à ses propres intérêts ? Pouvons-nous répondre par l'affirmative que si Denis Sassou Nguesso habitait Tchitondi, il aurait pu y apporter les mêmes infrastructures qu'à Oyo ? Evidemment, oui !

Les habitants d'Oyo finalement n'ont fait que profiter du fait que monsieur Denis Sassou Nguesso avait besoin d'électricité pour développer ses activités privées financées avec de l'argent public détourné car nul ne peut expliquer où Denis Sassou Nguesso a trouvé l'argent pour investir à un tel niveau : mille vaches, des milliers de caprins, des autruches, une usine pour le foufou, une autre pour la fabrication de l'huile de palme, etc.

Dire qu'à l'époque coloniale, il n'y avait que 15 mégawatts sans rappeler que le contexte colonial n'agissait pas dans le sens d'un confort national mais juste pour celui des colons installés au Congo est de la démagogie. Les Français, combien étaient-ils au Congo ? Et la population congolaise, à combien s'estimait-elle ? Quels étaient les revenus du Congo à cette époque coloniale ? Qui se préoccupait vraiment des besoins de la population à cette époque ?

 C'est à toutes ces questions une fois répondues que l'on peut comprendre la réalité du Congo à cette époque et la comparer au nouveau contexte. Oui, le réseau de route était faible mais ne suffisait-il pas aux colons pour piller le Congo ? Si oui, alors, nul n'est besoin de référer à cette époque. Il n'y a donc aucune gloire à construire des routes lorsque l'on est désormais indépendant puisque les intérêts ont changé. Du moins, en apparence ! Ne sommes-nous pas aux commandes pour décider de notre destin pour notre intérêt global ? Si oui, nous ne pouvons blâmer les colons français puisque telle n'était pas leur ambition qui se limitait à piller le Congo.

Nous ne pouvons nous poser qu'une seule question qui vaille vraiment la peine : à quel moment Denis Sassou Nguesso va passer de "président d'un clan" à président de tout le Congo ?

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 00:55

 

COMMENTAIRE : Voici un article qui décrit la chute du régime de Kadhafi de l'intérieur indiquant qu'une dictature ne résiste jamais à un assaut populaire légitime. Denis Sassou qui ne reconnaît pas le CNT n'a pas fait le voyage de Paris : cela indique qu'il préfère soutenir une dictature au lieu d'un élan populaire libérateur en Lybie. 

En lisant ceci, pensez que cela pourrait arriver bientôt à Brazzaville. Nous rassurons tous les Congolais épris de liberté et ceux qui lâcheront le régime que nous traiterons tout le monde avec une neutralité bienveillante. UNE NEUTRALITE BIENVEILLANTE, NOTEZ-LE BIEN.

En 1991, le pouvoir de Denis Sassou Nguesso s'est écroulé sans qu'un coup de feu ne soit tiré. Même ceux que l'on dit si fidèles au régime des crocodiliens de l'Alima, ce jour-là feront comme les Kadhafistes : ils prendront la fuite. Gardez espoir. Bientôt, nous allons mettre en ligne une vidéo à l'endroit du peuple congolais.

Quand vous voyez des nuages noirs, des cumulo-nimbus qui s'accumulent au-dessus de vos têtes, vous vous dites : "il va pleuvoir". Les signes du temps ne trompent jamais. La fin du terrorisme d'Etat contre les peuples est sur le point de s'achever car une ère nouvelle va se mettre en marche et Sassou sera lessivé car il n'a pas su lire les signes apocalyptiques qui ont pourtant frappé son ami Mouammar Kadhafi. N'ayez pas peur ! Le temps des lions est proche. Ils rugissent dans le noir et se préparent lentement à affronter un système qui affame notre peuple...

 

La chute brutale de Tripoli a révélé le cœur pourri du régime de Kadhafi

 

http://www.washingtonpost.com/world/tripolis-sudden-fall-revealed-rotten-heart-of-gaddafis-regime/2011/08/27/gIQABpgssJ_print.html

 


Par Simon Denyer et Leila Fadel 


Ils étaient l'élite, les troupes professionnellement formées gardant une source essentielle de la puissance du régime : le siège de la télévision de la Libye crachant la propagande d'Etat.

Mais lorsque des manifestants non armés sont descendus dans les rues, les gardes craints, les membres des brigades connus comme Katibas, simplement se dépouillèrent de leurs uniformes, déposèrent leurs armes et coururent.

"Sous leurs uniformes, ils avaient des vêtements civils, des jeans et des T-shirts, comme s'ils s'attendaient à cela", a déclaré Badr Ben Jered, un employé de 25 ans dans la division du marketing de Nokia, patrouillant dans son quartier avec un fusil Kalachnikov. "Alors les gens ont commencé crier : « Les Katibas sont en fuite ! » "Nous étions si choqués, et nous avions encore si peur d'eux, que personne ne les a poursuivis."

Les armes ont été recueillies, mais les uniformes abandonnés jonchent encore le sol autour de la station de télévision et ailleurs, à Tripoli, les preuves d'une perte gigantesque de contrôle, la soudaine ruine d'un régime fondé sur la brutalité et la peur.

Sa désintégration rapide les 20 et 21 août  suggère que le soutien de Mouammar Kadhafi  a été beaucoup plus superficiel que le gouvernement l'avait dépeint au cours des six mois du soulèvement.

Mais la façon dont de nombreux partisans de Kadhafi se sont simplement fondus dans la nuit soulève également la préoccupation de savoir si certains loyalistes jusqu’au-boutistes ne se sont pas tout simplement couchés bas, en attendant le jour où ils pourront se regrouper et lancer leur propre rébellion.

Des éléments de l'ancien gouvernement avaient déjà signalé leur mépris continu. Le fils le plus influent de Kadhafi, Saif al-Islam, a fait une déclaration à une chaîne de télévision par satellite syrienne mercredi dans laquelle il a exhorté les fidèles à se battre jusqu'à la mort contre le Conseil National de Transition, le nouveau gouvernement de facto de la Libye.

"Nous assurons des gens que nous sommes ici, prêts et en bonne forme. La résistance est continue, et la victoire est proche ", a-t-il dit. Il se vantait que 20.000 combattants fidèles à son père - qui est toujours en fuite - restent dans le fief de Kadhafi à Syrte.

Et pourtant, quand vint le moment de se battre contre les rebelles pour le contrôle de Tripoli, le gouvernement Kadhafi n'a pas mis en place plus d'un semblant de combat. Depuis Février, quand le soulèvement a commencé, il y avait un creusement progressif du régime, de son intérieur, qui semble avoir finalement précipité sa chute.

Pendant des mois, de nombreux employés de l'État n’étaient pas retournés au travail - certains parce que le gouvernement avait cessé de fonctionner correctement mais beaucoup parce que tout simplement ils boycottaient le régime.

Une des défections clés a été celle de Mohammed al-Barani Eshkal, qui commandait la brigade de la garde de la station de télévision et qui avait été chargée de protéger Kadhafi dans son compound fortifié de Bab al-Aziziya.

Eshkal avait joué un jeu finement nuancé, travaillant pour le dirigeant libyen, tout en assurant  les rebelles que si leurs combattants arrivaient aux portes de la capitale, il donnerait instruction à ses hommes de déposer leurs armes. C'est exactement ce qui s'est passé, selon des responsables rebelles à Benghazi.

Opération Sirène de l’aube

Les Commandants rebelles - en collaboration avec l'OTAN - ont longtemps comploté un soulèvement des habitants de Tripoli, afin de coïncider avec une avance de l'opposition dans la capitale.

Le début de l'Opération Sirène de l’aube a été fixé pour le 20 août,  marquant les six mois du soulèvement à Tripoli et le 20e jour du mois sacré musulman du ramadan. La journée est symbolique chez les musulmans car elle marque l'anniversaire de l'entrée du prophète Mahomet à La Mecque pour reprendre sa ville natale.

«La journée a été étudiée avec soin en fonction de la détérioration du pouvoir de Kadhafi à Tripoli, et alors que nous étions arrivés près de la capitale, nous avons choisi le jour pour son symbolisme», a déclaré Mustafa Sagazly, le ministre adjoint de l'Intérieur pour le gouvernement rebelle.

En dehors de Tripoli, la marée militaire avait tourné brusquement contre Kadhafi à la mi-août avec la chute de la ville orientale de Zlitan et la ville de  garnison montagneuse de Gharyan. Mais la victoire cruciale des rebelles est survenue à propos de Zawiyah la ville de liaison, qui a coûté à Kadhafi sa raffinerie de pétrole et sa dernière corde de sauvetage côtière avec la Tunisie.

Les tentatives faites par les forces de Kadhafi pour renforcer Zawiyah et Gharyan de Tripoli ont été repérés par l'OTAN et annulées avec les frappes aériennes, a déclaré un officiel de l'OTAN, qui n'était pas autorisé à parler dans ce dossier. Puis les barrages routiers gouvernementaux sur les routes vers la capitale ont également été frappés.

«Nous savions que nous devions venir de l'est, de l'ouest et du sud", a déclaré Fathi Baja, l e chef des affaires politiques pour le conseil de rebelles. «Nous avons conçu le plan en relation avec l'OTAN afin qu'ils puissent commencer l'opération en frappant sur les barrages routiers."

La nouvelle de la chute de Zawiyah a retourné le moral à Tripoli, alors que ses résidents qui avaient enduré 42 ans de règne de Kadhafi réalisaient que sa défaite était à portée de main.

Les responsables rebelles de Benghazi ont  révélé que les dissidents clandestins, tels que des avocats, des journalistes, des médecins et des chauffeurs, s’étaient préparer pour amener les gens dans la rue, avec des cellules dormantes armées prêtes à combattre.

Dans l'après-midi du 20 août, un vendredi, les jeunes hommes ont pris le micro dans une mosquée de Tripoli pour diffuser un message aux troupes de Kadhafi.

«Hisser le drapeau blanc et personne ne va vous toucher»,  proclama un jeune homme, selon des habitants qui ont entendu l'annonce. "Déposez vos armes, et je vous promets que nous rompons le jeûne ensemble ce soir. Nous sommes tous les Libyens. Nous ne voulons pas vous tuer, nous ne voulons pas vous blesser. Combien allez-vous tuer? 10? 20? 30? Vous ne pouvez pas tous nous tuer. "

Une vidéo personnelle montre de jeunes hommes prudemment faire leur chemin dans les rues de la capitale dans le quartier de  Zawiyat al-Dahmani. Les mitrailleuses crépitent, et  brièvement se retirent, mais vite ils avanceront à nouveau.

Progressivement, les rues commencent à se remplir, et le drapeau rouge, noir et vert rebelles apparait sur les maisons.

Lorsque les rebelles se dirigèrent vers la capitale le 21 et 22 août de Misurata à l'Est et de Zawiyah à l'ouest, ils ont trouvé de nombreux districts "libérés", même s’il n'y avait toujours pas de combats acharnés avant de dépasser le Bab al-Aziziya composé de quartiers loyalistes tels que Abou Salim.

"Je pensais que la plupart d’entre nous mourraient", a déclaré Mohammed Fallah, 23 ans, un combattant rebelle. "Nous avons pensé qu'il y aurait beaucoup de sang à Tripoli, mais nous avons été très surpris, très heureux de ce qui s'est passé ici."

Fallah déclaré que les troupes de Kadhafi avaient mis en place un combat beaucoup moins puissant que ce qu'il avait prévu. «J'ai pensé, 'Est-ce tout ce que Kadhafi peut faire?" Il était le loup-garou, mais une fois que le peuple de Tripoli a surmonté sa peur, il s’est retrouvé libre. "

Le noyau dur des partisans du gouvernement a été surpris, lui aussi, par la rapidité avec laquelle la ville est tombée.

Dans l'hôtel Rixos, Moussa Ibrahim, un porte-parole de Kadhafi, avait laissé ses proches le 21 août. Aujourd'hui, dans ce qui était autrefois sa chambre, une valise ouverte et les jouets de son fils nouveau-né sont éparpillés sur le sol, preuve que sa femme n'a même pas eu le temps de faire ses paquets lorsqu’elle a fuit l'hôtel, son fils dans ses bras.


Plus d'une semaine après la chute de Tripoli, le gros des forces restantes de  Kadhafi semble s’être regroupé dans sa ville natale et fief tribal de Syrte.

Mais ils sont aussi à Tripoli. Certains, sans doute, se préparent pour les batailles à venir, d'autres ont commencé à s'attirer les faveurs des personnes qu'ils ont autrefois subjuguées.

Hamza Mhani, prisonnier sous Kadhafi, se rappelle avoir vu dans la nuit du 20 août que les gardiens de prison se sont dépouillés de leur uniforme, armes cachées dans le coffre de leur véhicule et sont partis avant qu'ils ne puissent être vaincus par les rebelles.

Un gardien, que Mhani décrit comme le plus ostensiblement fidèle à Kadhafi, s’est arrêté pour libérer les prisonniers.

«Il pleurait et disait : « S'il vous plaît pardonnez-moi ! »  a déclaré Mhani.

Comme le gardien déverrouillait les cellules, dit Mhani, il répétait encore et encore: «Je suis en train de faire ce qui j’avais toujours eu envie, dans ma tête, de faire."

 

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 16:56

En Lybie, le sort du colonel Mouammar Kadhafi est entendu. L'Union Africaine voulait un cesse-le-feu pour l'ouverture des négociations mais le feu est toujours là car le Conseil National de Transition veut la tête de l'auteur du petit livre vert. La loi de la force a une fois encore prévalu comme d'habitude en Afrique - ce qui pose un problème : Certes, il faut répondre à la force par la force puisque Kadhafi est arrivé au pouvoir par un putsch. Cependant, quelle est la légitimité du CNT, une organisation qui est arrivée l'arme au poing avec un gouvernement déjà constitué : président, premier ministre, ministre de l'intérieur, etc ? Certes, ce régime est un émanation du peuple lybien mais il n'a aucune légitimité si on veut parler le langage de la démocratie pure. Il est de mon point de vue choquant que le CNT distribue les richesses lybiennes avant d'avoir obtenu le pouvoir du peuple au travers d'une élection car pour le moment, il s'agit d'un pouvoir illégitime dont la légitimité ne se trouve que dans le fait de la non vacance du pouvoir - puisque Kadhafi n'est plus aux affaires. Tout se passe comme si à une dictature monocratique, on substituait une dictature plurielle.

Raisonnons mathématiquement pour que notre point de vue s'élève au-dessus du cas particulier lybien : soit une structure S (Société) régie par une force F dont l'intention I est de tenir S dans un état DI (Dictature). Soit une nouvelle force F' qui vient se substituer à F avec une intention I'. Si I' n'est pas différent de I, S demeure dans l'état DI. Or, qui peut dire si l'intention I' du CNT (F') est différente de l'intention I du régime de Mouammar Kadhafi ? Le CNT se présente comme une transition, c'est-à-dire comme une force F' qui se trouve dans un état DI' transitoire et qui veut amener S veut un état nouveau DE (démocratie). Pour évoluer de DI à DE, il faut une nouvelle intention I' correspondante à F' de sorte que I'(F')=DE ou E(S). C'est l'erreur de Kadhafi de ne pas avoir pensé à migrer de DI à DE comme si I était une fonction de F seulement. Dans l'idéal, il faut que F se transforme dans son intention I pour que l'état de S se transforme. S doit avoir une force L (Liberté) supérieure à F pour forcer F à disparaître ou à modifier son intention vers DE.

Et dans ce système, il ne faut pas que la force F ou F' soit elle-même dominée par une force ou un ensemble de force P (Puissance) dont l'intention I'' est d'amener ou de ramener S à un état C (Colonisation).

 

Ceci est une algèbre politique valable dans tous les cas et je vous laisse méditer sur le cas de notre pays le Congo où règne une force F dont l'intention est de maintenir S (le Congo) dans un état C (colonisation) beaucoup plus puissante que l'état DI. A notre petit niveau, nous travaillons à accroître la force L(S) pour qu'elle devienne supérieure à C. Si L devient supérieure à C, nous sommes sûrs d'entrer dans un état DE tant que L sera supérieure à C. Tout ceci se passe sur deux plans Ph (physique) et au niveau de V ou volonté. Il faut que le plan V soit au-dessus du plan Ph. Or, Ph influe sur V de sorte à maintenir V dans son orbite, de sorte que S reste dans l'état C. Historiquement, l'Afrique a connu quatre  états : L (liberté), E (Esclavage), C (Colonisation), DI (Dictature) et un peu DE (Démocratie).

 

Nous constatons que C est un facteur de E (la colonisation est une forme d'esclavage allégée)et DI est un facteur de C car la dictature est la colonisation qui s'exerce au travers des fils de la structure de S qui devraient en fait la défendre pour qu'elle reste en l'état L (liberté) tout comme DE car la démocratie que l'Europe recherche pour l'Afrique est différente DE' qui est l'état démocratique en Europe qui est un facteur total de L (S).

 

C'est un peu compliqué mais je sais que vous allez comprendre plus tard pour ceux qui sont un peu limités en mathématiques...

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