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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 02:10

COMMENTAIRE : Non, Charles Zacharie Bowao n'est pas un agneau car il a refusé de se faire manger par l'opinion en brisant le silence. Bref, il a suivi notre conseil en répondant au ministre de l'injustice Aimé  Emmanuel Yoka, l'oncle de l'éléphantesque Denis Sassou Nguesso et, cette fois-ci, il n'a pas loupé l'occasion de renvoyer le ministre de l'injustice et faux député de Vindza dans un coin du ring. La philosophie s'est faite refus de "l'agnélisme" par amour de la dialectique. Hegel reconnaîtra son disciple. Et il est évident qu'Aimé Emmanuel Yoka va puiser dans la rhétorique de l'avocat pour démêler la dialectique du philosophe en la saupoudrant de "politique-mensonge" à la mode de chez nous.

Finis les apartés ! Qu'ils règlent le différend sur la place publique. Curieusement, Bowao parle de servitude volontaire. Très intéressant ! Reconnaît-il par là que tel était son cas lorsqu'il était ministre ? En effet, la politique mange la philosophie en la travaillant à l'esprit pour en faire une "servitude volontaire". Finalement, nous remercions Sassou d'avoir ressuscité le philosophe en assassinant l'homme politique débarrassé de la servitude volontaire, le philosophe capable de dénoncer l'injustice, l'arbitraire, la servitude volontaire (pourquoi pas du peuple), le sectarisme dans une démarche citoyenne qui est notre "philosophie", cher professeur, depuis la nuit du kimuntu...

 

Za-bowao.jpgDans une lettre adressée au secrétaire général du P.c.t (Parti congolais du travail), Pierre Ngolo, en date du 17 octobre 2012, à Brazzaville, l’ancien ministre à la présidence chargé de la défense nationale, le professeur Charles Zacharie Bowao réagit à la lettre du ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, toujours adressée au secrétaire général du P.c.t et publiée dans l’édition n°3235 de La Semaine Africaine du vendredi 19 octobre 2012. Voici l’intégralité de la lettre du professeur Charles Zacharie Bowao où il souligne que «sur le plan pénal, le juge d’instruction a reconnu l’illégalité de mon inculpation».

«Camarade secrétaire général,
Je viens de prendre connaissance de la réaction du ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, à ma déclaration du 7 octobre 2012 en réunion du bureau politique. J’en sais personnellement gré au ministre Aimé Emmanuel Yoka, qui confirme que je ne suis pas condamné, que je bénéficie pleinement de la présomption d’innocence et que je suis totalement libre de soulever les arguments de fait et de droit nécessaires à ma défense. Respect des droits humains oblige!
Je suis disposé à discuter, avec lui, en votre présence ou selon les modalités de votre choix, pour en tirer les leçons, dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice et de la consolidation de l’Etat de droit dans notre pays. Après tout, en tant que parti de gouvernement, notre responsabilité y est engagée. Pour le bien de nos populations, nous n’avons pas le droit d’amuser la galerie sur une situation aussi tragique que celle de ce dimanche 4 mars 2012. En attendant, j’appelle votre militante attention sur les points suivants:
1- Je n’ai jamais -alors jamais- refusé de déférer aux convocations du juge d’instruction. Au contraire, je n’ai pas reçu de convocation en bonne et due forme confirmant ma deuxième comparution à la date oralement communiquée, comme l’exige la bonne pratique en la matière. Encore que ce lundi 8 octobre 2012, j’ai récusé le juge d’instruction, par lettre adressée au premier président de la cour d’appel, avec ampliations à la chancellerie et au premier président de la cour suprême, par voie d’huissier.
Ce même jour, en fin d’après-midi, j’ai reçu une convocation pour le mardi 9 octobre 2012, à 10h. Ce n’est pas, par conséquent, à la demande du ministre d’Etat que le lendemain je me suis présenté au palais de justice, mais bien par respect justifié de la justice. De tout temps, j’ai toujours collaboré avec la justice, sans faux-fuyants.
En présence de mon conseil, Maître Brudey, Monsieur le juge d’instruction m’a convenablement reçu le mardi 9 octobre 20121, à l’heure indiquée, pour me notifier l’ordonnance par laquelle il se déclarait incompétent d’instruire cette affaire, en ce qui me concerne, renvoyant l’entier dossier au ministère public pour mieux se pourvoir.
C’est dire que sur le plan pénal, le juge d’instruction a reconnu l’illégalité de mon inculpation, en violation de l’article 154 de la Constitution, confirmant le caractère stupide et cavalier de l’acte qu’il venait de poser le 4 octobre 2012. Le ministre d’Etat le sait, dans le cas d’espèce, le juge d’instruction devrait préalablement se poser la question au demeurant préjudicielle de sa compétence avant de prendre une décision aussi gravissime qu’une inculpation qui, d’emblée, installe l’esprit dans la présomption de culpabilité.
Où est donc l’outrage à magistrat dont parle le ministre d’Etat qui semble occulter cet aspect d’illégalité de mon inculpation découlant de la violation de l’article 154 de la Constitution évoqué, illégalité au cœur de ma déclaration du 7 octobre 2012 en réunion du Bureau politique?
Ne l’oublions jamais, nul n’est au dessus de la loi, y compris les magistrats. La République est Une, et Nous ne sommes pas une République des juges.
Alors, quelles conséquences a t-il pu tirer de cette faute grave du juge d’instruction qui a violé la Constitution?
2- En tant que citoyen respectueux des lois et règlements de la République, j’attends éventuellement du garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, la procédure de ma mise en accusation devant la Haute cour de justice, puisqu’il semble établi, selon sa lettre, qu’après mes deux premières auditions à titre de simples renseignements, le juge d’instruction a retenu contre ma personne le délit d’homicide involontaire par imprudence, maladresse, négligence, inattention et inobservation des règlements.
Je tiens à signaler que, de toutes les hautes autorités politiques et militaires auditionnées, citées en référence par le Ministre d’Etat, à ce jour, curieusement, je suis la seule concernée par une faute pénale ayant conduit à la tragédie du 4 mars, ce que je ne puis accepter en mon âme et conscience. J’insiste qu’il s’agit bien dans cette triste affaire d’une responsabilité civile de l’Etat (donc collégiale ou collective) à caractère indemnitaire, différente de la responsabilité pénale strictement personnelle, et qui pèse sur moi.
Le ministre d’Etat, brillant magistrat de ce pays, est censé ne pas oublier qu’en matière pénale, la loi est d’interprétation stricte, et qu’en la circonstance, l’article 319 du code pénal évoqué trouvera sa juste application: Que ma faute personnelle sera établie. Ce dont je doute, fortement, convaincu d’avoir fait, en tant que ministre en fonction, ce que j’avais à faire, et du mieux que je pouvais.
Personnellement, je ne vois pas au travers de mes deux premières auditions à titre de simples renseignements, le moindre indice susceptible de faire de moi l’auteur de la tragédie du 4 mars... Non. Dans tous les cas, il ne m’appartient pas d’apporter la preuve de ma culpabilité. Voire!
La responsabilité morale, oui! Entendue ici sur le plan strictement éthique, elle procède du sens élevé du devoir politique, autrement dit une prise de conscience citoyenne qui fait assumer virtuellement à chacun, courageusement, sa part d’engagement dans la protection d’humanité, sans préjudice des exigences de l’Etat de droit.
Dans cette optique éthique, la tragédie de Mpila n’est donc pas, en tout cas ne devrait pas être, pour chacun de nous, un phénomène ordinaire, sur fond duquel seraient permises des discussions oiseuses.
Je suis dans une posture renouvelée de noblesse argumentative, à moins que le ministre d’Etat, brillant avocat, veuille bien entretenir une mauvaise querelle, celle dite des émotions, en divaguant ironiquement sur certains passages de ma déclaration, tirés à l’emporte-pièce. Par exemple, dans mon texte, je n’ai nulle part utilisé le concept de «responsabilité morale et collective en matière pénale». C’est de l’amalgame.

3. Oui, à son initiative, le lundi 8 octobre 2012 à 19h30 mn, le ministre d’Etat nous a entretenus à son domicile, mon épouse et moi. Il m’a recommandé, entre autres, l’attitude d’un agneau, lui qui, dans sa lettre, indique sans ambages, «qu’en matière politique, qui se fait agneau, l’opinion le mange».
Quelle belle pointe d’humour! N’est-ce pas une belle enseigne de la servitude volontaire procédant du droit d’aînesse...
En fait, n’est-ce pas cette «attitude d’agneau» qui m’a valu le matraquage médiatique organisé, soigneusement, par des loups pour me dévorer sans pitié, sur fond de déformation machiavélique de ma déclaration du 4 mars 2012? J’en parlerais en temps opportun.
De cet entretien et au regard de la lecture faite par le ministre d’Etat de ma sortie du gouvernement, suivie immédiatement de mon inculpation illégale, ma conviction sur la machination politicienne n’a fait que se renforcer. Je ne sacrifierais pas ma dignité sur l’autel du cynisme et du sadisme.
Je l’ai dit fermement, clairement et poliment au ministre d’Etat, non sans lui avoir recommandé, à mon tour, un peu d’éthique en politique, un tout petit peu quand même, juste un peu d’éthique. Voltaire en dirait plus et mieux...
Cette attitude du ministre d’Etat, pour le moins surprenante, est révélatrice, a contrario, de la frustration dont a toujours été victime l’imagination inventive (créatrice) et critique d’une élite qui a du mal à partager la culture de l’excellence, du mérite et la liberté de jugement, se cantonnant, par responsabilité plus que par conviction, dans ce qu’à travers une éthique contre l’armature du pouvoir, Etienne de La Boetie caractérise, avec pudeur et lucidité, comme étant l’expression de la servitude volontaire. [Discours de la servitude volontaire (1576), texte magnifique s’il en est, toujours d’actualité]

Camarade secrétaire général,
De toute évidence, je considère la lettre du ministre d’Etat comme aveu de la machination politicienne, hélas, devant une tragédie qui met le Congo à la croisée des temps. Une tragédie qui devrait être vécue comme l’amorce d’un temps de reconversion spirituelle d’autocritique nationale et de renaissance républicaine.
Pour ma part, sans préjudice pour la raison d’Etat, j’assume une démarche citoyenne; une démarche qui fait signe vers la mise en cause des égocentrismes et autres sectarismes, certes inavoués, mais pourtant bien perceptibles et agissantes.
Or, notre responsabilité collective n’est-elle pas d’offrir à la postérité une espérance débarrassée des anachronismes qui pulvérisent l’intérêt général et aliènent la noblesse du jeu politique? Et cela, dans un espace public où la tolérance positive est une promesse à tenir absolument où le sens de l’Etat est une quête inachevée.
Je n’ai jamais été en politique, dans la vie en général, ni pour la ruse de la raison, ni pour la raison de la ruse. Jamais. Ma condamnation par injustice se révélera histoire d’une ruse; mon acquittement ne sera pas une ruse de l’histoire, loin s’en faudrait.
L’histoire retiendra mon innocence. Bien cordialement !».


 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:50

COMMENTAIRE : Le président de la république centrafricaine François Bozizé semble avoir perdu le gène de la confiance politique en son prochain "trop proche" de lui. Il suspecte tout le monde et on se demande bien pourquoi. Conséquence, il limoge à tout casser dans son beau palais présidentiel. Pour Bozizé, il semble qu'en politique il n'y a plus d'amis seulement des ambitieux qui veulent vous piquer votre place. Et  à plus forte raison lorsqu'on sait que vous l'avez piquée à quelqu'un d'autre...

Quand on voit que Boni Yayi vient d'échapper à un empoisonnement, de telles nouvelles ne sont pas faites pour rassurer les dictateurs comme  François Bozizé. Pourtant, Boni Yayi a l'air très affable. Il est tout gentil, yaya Yayi ! Alors, qui veut lui faire manger un petit plat mitonné au venin de cobra ? Certainement pas son frère Denis Sassou Nguesso.

En tout cas, Bozizé flippe et frappe de bannissement ses proches collaborateurs surtout si vous devenez un peu trop puissant. Et certainement sous le conseil du grand maître Denis Sassou Nguesso, il se rabat sur la famille pour se rassurer. La famille, c'est le sang et le sang, c'est du tout bon, du tout cuit, du tout soumis, de la toute confiance en chair et en os.  Ah, famille, quand tu nous tiens ! Nous pouvons mourir de confiance !

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:00

Denis Sassou Nguesso va séjourner en Russie du 12 au 15 novembre 2012 où il aura même la chance de rencontrer Vladimir Poutine. Il va aborder le sujet  du barrage de Sounda - alors qu'il eût fallu le poser avant même celui d'Imboulou. Néanmoins comme nous l'avons deviné, il ne peut rien faire sans évoquer un projet au nord. Aussi, il envisage de construire un pipeline entre Pointe-Noire et les villes enclavées du nord, entendez Oyo et ses environs. Ce pipeline va lui permettre de transporter le carburant et le gaz au nord du pays. Tout un programme. On se demande juste pourquoi il se tourne vers la société russe GAZPROM au lieu de proposer le projet à ses amis chinois. Serait-il déçu par leur prestation à propos du barrage d'Imboulou  ? Pour la petite histoire, les premiers à qui Sassou aurait confié la construction du barrage d'Imboulou étaient des Allemands ; ceux-ci auraient abandonné le projet le trouvant peu fiable car le site était mal choisi pour un projet de barrage. Sassou a estimé qu'il fallait  malgré tout poursuivre le projet qui a ensuite été confié aux Chinois : il envisageait d'alimentait Oyo en électricité à tout prix. A cause de l'embourbement et de l'ensablement, la viabilité du barrage d'Imboulou est problématique.

La lecture de la politique de Denis Sassou Nguesso montre deux constantes : multiplier les projets pour multiplier les décaissements afin de s'enrichir et privilégier le nord (Oyo et ses environs) pour renforcer le sentiment de grégarité ethnique. Le problème de l'indépendance énergétique du Congo n'est pas dans la multiplication de petits projets, de petits barrages mais dans l'élaboration de projets capables de couvrir l'intégralité du territoire national. Un seul grand barrage peut suffire à couvrir tous les besoins énergétiques du pays et, surtout, il y a le barrage de Moukoukoulou dont deux turbines ne tournent pas parce que Denis Sassou Nguesso ne veut pas fournir de l'électricité au Kouilou. Nous nous demandons si le projet Sounda va vraiment aboutir ou si Sassou amuse juste la galérie...

 

Visite_Russie_Sassou.jpg

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 14:22

Sassou confirme qu'il est bien tribal


NKAF
Bonjour,
Sassou est le président le plus tribal que le Congo ait connu. J’ai eu la confirmation hier soir suite aux nominations au Ministère de la défense et cela se passe sans commentaire comme diraient les Anglo-saxons : «  No comment ! »  En effet, comment expliquer qu'au niveau de la Gendarmerie Nationale le nouveau promu au poste de commandant de la Gendarmerie n'est autre que le Général Moigny (Nordiste) commandant en second de la Gendarmerie qui remplace le Général Mokoki nommé ministre (grande porte de sortie) mais au niveau de l'État major des FAC, le successeur du Général Mondjo (Nordiste) est, logique tribale exige, le Général de Brigade G.B. OKOYE  (Nordiste) récemment en poste en GPC (corps d'Élite du cobra en chef) alors que la logique aurait voulu que le chef d'État major adjoint le Général  P.  KONTA succède au Général  Mondjo, mais ici le problème est que le Général  P. KONTA n'est pas mbochi mais un sudiste de surcroît du Pool, le tort du général KONTA s'est d'être né dans le Pool mais surtout de ne pas avoir le patronyme OKONTA.


Le Général KONTA remplace le Général affairiste DABIRA au poste d'inspecteur des FAC (poste vide de sens au Congo de Sassou). Je me demande, bon sang ! Pourquoi le général KONTA accepte-t-il toutes ces humiliations ? Etant donné qu'il n'a pas la confiance du clan Mbochi pourquoi ne fait-il  pas valoir ses droits à  la retraite ? Au lieu de continuer à  servir un pouvoir clanique et ingrat ? Sassou pousse son cynisme plus loin en nommant le Général R. BOUKAKA (sudiste) en remplacement du Général KONTA comme pour dire : " Vous, sudistes, vous serez toujours derrière les Mbochis ".  C'est triste, Mr Sassou ! Sachez qu'un jour viendra où vous allez rendre compte. Rassurez-vous !

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 10:52

LDM2L'information se traite en surface, en profondeur, de façon latérale et une toute petite information comme celle que nous venons de recevoir au téléphone peut faire toute la lumière sur une affaire comme celle du 4 mars 2012 où de nombreux compatriotes ont perdu leur vie en plein rêve et de nombreux biens. Rappelez-vous, au début, Denis Sassou Nguesso lui-même privilégiait la thèse de l'accident. Il a depuis un moment changé de point de vue. Qu'est-ce qui l'a convaincu à revoir son jugement pour s'acharner sur des personnalités comme le colonel Marcel Tsourou laissant planer l'idée d'un complot ourdi contre lui et le victimisant ipso facto ? Aujourd'hui, nous sommes en mesure de comprendre ce revirement car nous avons reçu une information un peu plus précise et que les Congolais pourront vérifier pour nous faire un retour.

Un ami nous avait déjà informé que des personnes avaient quitté la zone affectée par les explosions pour certains la veille et nous apprenons que d'autres l'ont fait le 4 mars 2012 au matin et nous pouvons mettre un nom. Nous allons utilisier le conditionnel mais vous pourrez vérifier et vous rendre compte par vous-mêmes si c'est une information erronée. Ensuite, nous tirerons des conclusions et vous pourrez aussi tirer les vôtres.

Le 3 mars 2012 à 23 heures, le colonel Otina aurait appelé ses enfants et sa famille habitant dans le secteur avoisinant le régiment blindé qui fut le théâtre des premières explosions en leur disant : "Demain, vous devez vous réveiller très tôt et quitter la zone à partir de sept heures..." Apparemment, ses enfants et sa famille s'exécutèrent. Les premières explosions furent entendues une heure et demie plus tard.

A regarder cette information de près - si elle est exacte, bien sûr (et l'homme qui nous a informé est TRES crédible), elle nous indique que le colonel Otina aurait reçu une information concernant le drame du 4 mars 2012 dans le tard mais assez pour sauver les siens. Il vous suffit de vérifier :

1) que la famille du colonel Otina habitait le secteur dévasté par les explosions survenues le 4 mars 2012 dès 8 heures 30 environ ;

2) que ses enfants et sa famille sont toujours vivants mais il fau d'abord établir qu'ils vivaient à Ouenzé ou à proximité de l'épicentre des explosions. Ces faits peuvent être vérifiés et il se peut que l'on puisse trouver un ou des témoins qui les auraient vus dans la journée du 3 mars 2012.

Si tout ceci est vrai et il y a une forte probabilité pour, on peut en déduire comme dans l'affaire de l'explosion de l'avion qui a coûté la vie à la fille de Bokamba Ya Ngoumba, l'homme qui a précipité la chute de Sassou 1, qu'il y a bien complot, préméditation en lieu et place de l'accident. Cette affaire est gravissime, plus gravissime que celle de l'attentat de l'avion en question et  nous finirons par mettre sur la place publique les noms des vrais coupables. Par ailleurs, avant les explosions, nous avions eu vent que Sassou et son clan projetaient de renvoyer les habitants de certains quartiers du nord de Brazzaville plus loin pour occuper cet espace à leur profit afin d'y construire des hôtels, des centre commerciaux, etc. ET CA VA FINIR PAR SE SAVOIR. TOUTES LES HYPOTHESES CONFINENT VERS LA CULPABILITE DE DENIS SASSOU NGUESSO LUI-MEME...

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 21:43

 

                                             NE LES OUBLIONS PAS


Le 6 juin 2012, les membres du bureau de l'A.R.D s'étaient urgemment réunis au siège de l'A.R.D (Alliance pour la République et la Démocratie) en présence de son président en l'occurrence MATHIAS DZON , cela, à un mois des législatives de juillet 2012, le président de l'A.R.D sortit officiellement de son mutisme sept (7) mois après l'arrestation barbare de MICHEL NTARI à son domicile orchestrée par les éléments du Colonel OBARA PHILIPPE.
MATHIAS DZON avait saisi cette opportunité pour adresser une lettre à DENIS SASSOU NGUESSO concernant MICHEL et NTARI fils qui serait toujours recherché par les éléments du Colonel OBARA PHILIPPE. On apprit que les éléments de la DGST seraient même allés jusqu’à POINTE-NOIRE, la capitale économique du CONGO, à la traque de RAVEL NTARI. Nous ne savons toujours pas pourquoi ces derniers s'obstinent-ils à rechercher NTARI fils ? Ne sachant toujours pas ce qui s'était réellement passé dans la nuit du 12 au 13 novembre 2011, raison de plus, nous ne pouvons vous dire ou fournir plus de détails sur cet acharnement qu'affichent les éléments de la DGST vis-à-vis de RAVEL NTARI. Pourquoi le président de l'A.R.D avait t-il tardivement réagi à cette arrestation barbare de MICHEL NTARI ? Evidemment qu'il y a eu certaines tractations entre les membres de l'A.R.D et quelques officiers militaires de la DGST pour la relaxation de MICHEL NTARI ; malheureusement cela n'avait guère abouti.
Monsieur SASSOU NGUESSO est allé si loin dans sa politique machiavélique ; on aurait récemment appris que MATHIAS DZON, président de l'A.R.D, candidat à Gamboma aux législatives du 15 juillet 2012, l'un des pricipaux opposants au pouvoir destructeur de monsieur SASSOU NGUESSO, serait en voie d'être interpellé par les autorités de BRAZZAVILLE.
Le mercredi 18 juillet 2012, après sa participation aux élections organisées sur ses terres à Gamboma, le président de l'A.R.D prenait le chemin de retour pour Brazzaville avec sa délégation aux dires des observateurs sur place. Mathias Dzon avait remporté Les dernières élections législatives. Cela n'est pas du goût du clan SASSOU qui en retour affirme l'inverse.
A 100 km de Brazzaville, le convoi de MATHIAS DZON, président de l'ARD, a été stoppé par des hommes armés, visiblement des militaires envoyés par le clan SASSOU , ces derniers exigent que le convoi  de MATHIAS DZON fasse demi-tour pour regagner Gamboma, devant le refus des membres de la délégation considérant que c'est une atteinte flagrante aux libertés individuelles et à la libre circulation des personnes, les sbires de SASSOU NGUESSO menacent Mathias Dzon et son équipe  d'être arrêtés pour refus d'obtempérer.
Mais que reproche-t-on  au président de l'A.R.D ? Serait-il aujourd'hui un délit de se présenter aux élections législatives contre un membre du clan SASSOU ? Ou simplement, le pouvoir aurait mal digéré que les populations de Gamboma aient donné une leçon de morale de démocratie au clan des fossoyeurs de la paix et de l'unité nationale ?
L'arrestation de MATHIAS DZON serait purement un déni à la démocratie et une violation des droits de l'homme que le peuple congolais ne saurait tolérer cette fois-ci.
Auparavant, un hélicoptère de l'armée de monsieur SASSOU NGUESSO rentrant de Gamboma d'où il venait d'effectuer une mission secrète devant le domicile de Mathias DZON à Gamboma s'écrasait au retour le lundi 16 juillet 2012 avec à son bord deux pilotes blancs - certainement des mercenaires...
La dictature sournoise, destructive et avilissante pour les Congolais est sur sa pente de fin de règne, les arrestations arbitraires  sont la preuve que le pouvoir est aux abois.

N'oublions pas toutes les victimes des arrestations arbitraires orchestrées par le colonel OBARA PHILIPPE -  à savoir : l'évangéliste FRANCOIS IKULAMBA, MICHEL NTARI (RAVEL NTARI) , PAUL MARI MPOUELE, PIERRE GAMBOU, pour ne citer que ceux-là. La dernière victime des sbires de SASSOU remonte le mois dernier, à savoir, le 28 septembre 2012 :  il s'agit du directeur  du journal  " LA VOIX DU PEUPLE " en l'occurrence GUY MILEX M'BONZI ; ces arrestations arbitraires répétées montrent que la liberté et l'indépendance des journalistes sontt toujours menacées au Congo-Brazzaville.Cela est inacceptable dans un pays qui a soi-disant inscrit le respect de la presse dans sa constitution. Il est tout simplement justifié de dire que le CONGO-BRAZZAVILLE n'est pas gouverné sauf par un parti voyou composé de certains terroristes politiques qui ne se refèrent qu'à leurs propres règles en les imposant à la nation entière.

L'avènement de la gauche française au pouvoir (nous redonne espoir dans de nombreuses affaires judiciaires)  sans oublier l'épineux dossier des disparus du beach de Brazzaville en 1999. A simple titre de rappel, les populations de Bacongo et Makélékélé ainsi que celles du Pool ayant rejoint les villages avoisinants de la République Démocratique du Congo, et fuyant la guerre, avaient décidé de regagner le pays à la suite de l’accalmie des combats, des mauvaises conditions d’existence dans leur lieu de refuge et surtout à la suite de la signature en avril 1999 d’un accord tripartite entre le HCR et les gouvernements de la République du Congo et de la République Démocratique du Congo pour le rapatriement des réfugiés vers Brazzaville.
Le gouvernement congolais présentait alors avec force publicité des gages et des assurances de sécurité pour les candidats au retour. C’est donc en toute confiance que ces populations ont traversé le fleuve à la rencontre du cauchemar.
Au port fluvial dit du Beach et de Yoro, à ciel ouvert, ces déplacés ont été scindés en différents groupes : militaires, femmes, hommes valides et notamment les jeunes. Ces derniers ont été retirés des rangs, entraînés dans des locaux du Beach de Brazzaville, avant d’être transférés dans des lieux tenus secrets avant de tout simplement disparaître. De sources proches de parents de victimes, les personnes disparues auraient été transférées à la Direction des Renseignements militaires (DRM) et au Palais présidentiel dans le quartier du Plateau (centre ville). La DRM a ensuite informé les parents des disparus ne détenir que les militaires interceptés au Beach, suscitant un brin d'espoir à toutes les familles qui avaient perdu des êtres chers durant ce génocide méticuleusement organisé par SASSOU NGUESSO et son entourage pour voir enfin la communauté internationale lancer un mandat d'arrêt international à l'égard de DENIS SASSOU NGUESSO pour génocide et crime contre l'humanité.  A suivre ....

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 15:21

Nous recevons de nombreuses informations et il faut les traiter comme celle de cet étudiant qui déplore que la bourse ne soit pas adaptée aux rythmes universitaires puisqu'elle semble ne pas avoir été payée depuis deux mois, c'est-à-dire, en pleine rentrée universitaire. C'est une question récurrente. On se demande pourquoi l'Etat congolais est incapable de résoudre une fois pour toutes le problème de la régularité de la bourse des étudiants - notamment ceux qui étudient à l'étranger : nous sommes au début de l'année universitaire ; la bourse devrait être au rendez-vous pour permettre aux étudiants de s'inscrire dans les facultés et instituts. Et nous lui donnons raison puisque le coût des bourses est déjà budgétisé dans le budget annuel de la nation - donc le problème se situe juste au niveau de la transmission des fonds.

L'info que je viens de recevoir au téléphone il y a quelques heures concerne la rupture des passeports au Congo au point où l'on délivrerait des laisser-passer d'un à deux ans pour permettre à certains de voyager. Nous avons prédit des complications lorsque le gouvernement a annoncé la gratuité des documents administratifs. Cela a entraîné un relâchement du contrôle administratif avec des scandales de temps en temps comme le fait d'une gratuité payante et le désarroi des citoyens privés de toute possibilité de récrimination et de revendication que leur conférait le passeport payant. Mes 319 abonnés peuvent témoigner que je me suis insurgé contre la gratuité des documents administratifs qui laisse toute latitude aux agents déjà très véreux de l'Etat de se faire du fric facile sur le dos de nos concitoyens.

Des observateurs rapportent que monsieur  Denis  Sassou alias Nguesso ne contrôle plus rien depuis quatre mois mais nous savons que cela remonte à plus longtemps puisque son affairisme l'a emporté sur la politique : l'homme préfère s'occuper de ses vaches, caprins et multiples comptes bancaires que de s'occuper des affaires de l'Etat - sinon pourquoi personne n'est jamais sanctionné ?

Il est à parier que certains officiers de l'immigration détiennent des passeports qu'ils monnayeraient rubis sur l'ongle. Nous connaissons les combines et nous savons que rien ne justifie une raréfaction des pièces d'Etat civil pour un petit pays de 3,9 millions d'habitants avec un tiers d'immigrés.

Si la gratuité des documents civils est source de désordre et d'abus, il vaut mieux rétablir leur paiement car payer donne au créditeur un droit de revendication qui permet que l'on se passe partiellement de contrôle au niveau de l'Etat.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 12:43

Un dénicheur de contrats pétroliers vêtu comme un dandy, un fils de président africain amateur de luxe, une banquière venue du froid… Ce sont trois personnages sulfureux dont le business au Congo a provoqué la chute brutale d’un ancien employé vedette du groupe Gunvor. Le négociant suisse est désormais englué dans une enquête pour blanchiment de capitaux.

 

Depuis près d’un an, les limiers du Ministère public de la Confédération (MPC) enquêtent sur le versement de 30 millions de dollars provenant de Gunvor, l’un des leaders mondiaux du négoce pétrolier, en marge d’un contrat avec le Congo. Comme le révélait en juillet la RTS, le siège genevois du groupe a été perquisitionné. Le cadre qui a initié les virements a été licencié. Il aurait perçu au moins 7 millions de dollars de rétro-commissions – chiffre donné par Le  Matin Dimanche , dont l’exactitude est confirmée. Les bénéficiaires des commissions proprement dites étaient un homme d’affaires et un consultant proche de plusieurs gouvernements africains. Selon un connaisseur du dossier, «l’enquête porte sur l’utilisation qui a été faite de ces fonds».

Au MPC, la procédure est classée «sensible», sans doute en raison de ses ramifications politiques. Elle reste confidentielle et les personnes touchées par l’enquête n’y ont pas accès. Mais Le Temps a pu reconstituer les faits grâce aux confidences de protagonistes directement impliqués. L’affaire illustre les risques éthiques qui guettent le secteur du trading pétrolier, dont Genève est l’une des capitales. Et elle fait ressurgir la question la plus taboue de la profession: comment fait-on pour obtenir du pétrole à bon prix dans des Etats autoritaires, d’où la corruption n’est pas absente?

Épisode 1: le Développeur

Tout commence en 2007, quand Gunvor, en pleine expansion, débauche une équipe de traders auprès de son concurrent genevois Addax. A sa tête, on trouve Stéphane Degenne, professionnel réputé, selon un ancien collègue, pour sa capacité à «jongler avec les barils». Il se plaint de manquer de marge de manœuvre chez Addax. Avec lui, il emmène cinq personnes, dont un jeune assistant belge né au Congo-Kinshasa qui deviendra sa tête chercheuse pour décrocher des contrats en Afrique.

Recrutée par Gunvor avec de gros salaires et des bonus se chiffrant en millions, cette équipe de choc doit obtenir des résultats – et vite. «Il lui fallait un jeune pour aller faire le boulot que les seniors n’ont pas envie de faire, dit un professionnel qui connaît bien cet épisode. Prendre l’avion deux fois par mois, aller au fin fond de l’Afrique, dîner avec les gens, décrocher des contrats.»

Dans le jargon, on appelle cela un développeur. Le jeune Belge – que nous nommerons simplement le Développeur pour des raisons de protection de la personnalité – est l’homme de la situation. Il en veut, il est intelligent, il présente bien. Sophistiqué, élégant, il ne cadre guère avec l’image d’Epinal du trader «bourrin», un peu rustre. Il roule tout de même en Ferrari et vit à Genève sur la rive gauche du Léman, dans un appartement meublé avec un raffinement glacial. «Je pense qu’il a eu la pression pour faire du chiffre, c’est la règle dans ce métier, confie l’un de ses anciens collègues. Honnêtement, j’ai été bluffé par [lui]. Il est un peu frimeur, excentrique, satisfait de sa personne. Je n’aurais jamais imaginé qu’il ait autant de succès.» Ni que son parcours chez Gun­vor connaîtrait une fin aussi brutale.

Épisode 2: l’Etudiant

Pour Gunvor, prendre pied en Afrique est un défi. Il faut disputer les marchés aux colosses du secteur, Vitol, Glencore ou Trafigura, tous basés en Suisse et bien implantés sur le continent. De Genève, le Développeur promet des commissions généreuses à ceux qui lui amèneront du brut – un procédé qui, dans ce secteur, relève de la concurrence normale. En Afrique, on le retrouve en Côte d’Ivoire, au Ghana. Mais c’est le Congo (Brazzaville) qui va devenir sa poule aux œufs d’or.

A ce moment intervient un personnage insolite, étudiant africain vivant à Genève, qui tire un peu le diable par la queue. Il a des relations politiques haut placées au Congo, avec la famille Sassou et notamment Denis Christel, dit «Kiki», rejeton du président réputé pour son goût du luxe. Accompagné d’un industriel genevois, l’Etudiant entre en contact avec le Développeur. Il voyage à Paris, à Bruxelles, se rend au siège genevois de Gunvor, mais l’affaire tarde à aboutir.

Excédé, l’industriel genevois, qui ne souhaite pas être cité nommément, se retire: «Je sentais que cette histoire allait partir en vrille, indique-t-il aujourd’hui. Il y avait trop d’intervenants. C’était oui un jour, non un autre jour. [Le Développeur] présentait des gens intéressés par l’affaire, [l’Etudiant] intervenait avec ses avantages à lui. Sassou, il en parlait

Épisode 3: le Président

Selon plusieurs sources, le jeune Africain se serait alors «fait doubler» par le Développeur, qui aurait noué des contacts fructueux avec les Congolais, mais sans lui. En 2009, les actionnaires principaux de Gunvor, Guennadi Timtchenko et Torbjörn Törnqvist, rencontrent le président congolais Denis Sassou Nguesso. Selon Gunvor, qui a confirmé l’information au Temps, de telles réunions au sommet sont la norme lors de la conclusion de grands contrats entre une société de négoce pétrolier et un Etat.

Un proche du dossier détaille l’ampleur de la transaction: 18 cargaisons de 920 000 tonnes de brut congolais, d’une valeur de 115 millions de dollars chacune, soit plus de 2 milliards de dollars en tout. Selon cette source, l’or noir aurait été proposé avec une décote – un rabais – de 4 dollars par baril, ce qui aurait généré un bénéfice de quelque 72 millions de dollars. Dans le milieu du négoce, on parle volontiers de «cacahuètes» pour désigner ce genre de marge.

Typique de certains pays africains, la décote arrondit les fins de mois des traders et permet de rémunérer les intermédiaires qui ont fait aboutir un contrat. Un proche de la présidence congolaise a néanmoins assuré au Temps que le but de la transaction avec Gunvor n’était pas de générer des commissions. Il s’agissait plutôt de haute politique: permettre au Congo de diversifier ses clients, de desserrer l’influence un peu étouffante de la Chine ou de la France.

Car Gunvor, pour les dirigeants congolais, c’est d’abord la Russie. Le siège de la société est à Chypre, elle emploie 150 personnes à Genève, mais elle vend toujours beaucoup de pétrole russe – 15 à 20% du volume exporté de Russie par bateau, selon ses propres estimations. Son fondateur Guennadi Timtchenko est une vieille connaissance de Vladimir Poutine.

Selon deux sources, le Développeur aurait martelé, dans ses contacts avec les Congolais, l’argument selon lequel Gunvor pouvait leur «ouvrir les portes du Kremlin». «Il a cultivé l’amalgame Gunvor/Russie, et il a choisi la bonne stratégie, car la nostalgie de l’URSS est toujours forte au Congo», commente l’une des sources.

La vente des 18 cargaisons de pétrole congolais à Gunvor se serait déroulée entre 2010 et 2012. En marge de la transaction, 30 millions de dollars sont versés à deux sociétés, l’une détenue par un proche du pouvoir congolais, l’autre par un présumé «homme de paille». Qui maîtrisait ces versements? L’entreprise était-elle au courant ou le Développeur a-t-il agi seul? C’est le point nodal de l’affaire.

Selon les explications données par Gunvor à BNP Paribas, l’un de ses bailleurs de fonds, le Développeur aurait agi «à l’insu des organes de la société, en récupérant des fonds pour lui-même et pour des tiers». «C’est un cadre qui a échappé à la diligence de la société», résume un banquier, en profitant d’une «défaillance dans son système de contrôle».

Une autre personne ayant connaissance du dossier estime que «Gunvor a été dépassé par l’ampleur de l’activité [du Développeur], qui était un électron libre, très indépendant. Un employeur doit surveiller de très près ce que fait le développeur!» Le groupe pétrolier affirme pour sa part que son employé jouissait de la liberté qui est la norme pour ce type de travail, et soutient que ses contrôles internes ont fonctionné au moment opportun.

Le Temps a brièvement pu joindre le Développeur sur son portable. Il parle d’une «vieille affaire» qui serait «maintenant derrière [lui]», et ne fait pas d’autres commentaires. Son avocat a déclaré au Temps que son client «a déployé ses activités pour le compte de Gun­vor en toute transparence avec sa hiérarchie et la comptabilité, ainsi qu’en suivant les règles internes». Son succès au Congo serait dû au fait qu’il aurait «su le premier […] mettre en place et développer des liens diplomatiques entre ce pays et la Russie», ainsi qu’à «l’élaboration de projets de transports innovants sur le fleuve Congo». Enfin, selon l’avocat, «Gunvor lui a notifié un licenciement ordinaire et, à cette occasion, ne lui a pas reproché de violation de ses obligations contractuelles

Épisode 4: la Banquière

 Le Développeur a aussi recommandé des amis africains à une banquière, ancienne vice-présidente de Clariden Leu, l’établis­sement où sont passés les 30 millions de dollars (et qui a fini par dénoncer ces transactions aux autorités). D’une blondeur de starlette, cette gestionnaire de fortune réside aujourd’hui à Monaco. Selon nos informations, elle a ouvert des comptes pour le Développeur chez Clariden – et sa société touchait des commissions pour cela. Elle a été entendue par les enquêteurs au titre de «personne appelée à donner des renseignements». «On ne lui reproche rien, la police dit qu’elle est hors de cause», assure un proche qui ne veut pas être cité nommément. Le Développeur lui a ‘présenté des gens, elle a géré des fonds pour lui. Il est persuasif, charismatique, il l’a peut-être utilisée car elle a de bonnes relations avec les banques’.» Pour cette femme, il était évident que le Développeur «représentait Gunvor» lorsqu’il effectuait ses transactions chez Clariden, «et c’était aussi ce que la banque pensait».

Épisode 5: le Procureur

A ce stade, aucune mise en prévention n’a été prononcée par le MPC. Gunvor n’a pas porté plainte contre son ancien employé, malgré l’importance des montants qu’il aurait supposément détournés (le groupe dit se réserver la possibilité de le faire, une fois que l’enquête aura progressé). A ceux qui s’étonnent de la lenteur des investigations, le procureur fédéral Gérard Sautebin, réputé «coriace et méticuleux», selon un avocat, répond que «ce genre de dossier se joue sur des petites choses, des détails noyés dans une multitude d’informations. C’est un travail de bénédictin.»

Au final, il n’est pas sûr que la procédure aboutisse à une mise en accusation formelle ou à un procès. Mais elle laissera des traces sur la place pétrolière genevoise. Gunvor, échaudé par l’expérience congolaise, réduirait sa présence en Afrique. Le départ du Développeur a affaibli son dispositif. Stéphane Degenne, le trader qui l’avait emmené dans ses bagages, est parti à Singapour et s’occupe désormais de l’Asie.

 En Suisse, œuvres d’entraide et politiciens de gauche réclament plus de transparence dans les rapports entre négociants en pétrole et pays producteurs. Gunvor, comme sa concurrente Trafigura, disent obtenir la majorité de leurs contrats par des «appels d’offres compétitifs et transparents». Un certain cynisme n’en continue pas moins de régner dans le secteur. «Ce qui m’étonne, ce n’est pas que cela arrive, commente un cadre d’un groupe de négoce à propos de la mésaventure du Développeur. C’est qu’il n’y ait pas davantage d’histoires comme celle-ci qui sortent.»

Sylvain Besson à Genève


CORRUPTION_PETROPLIERE.jpg

 


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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 12:32
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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 09:54

COMMENTAIRE : L'affaire du 4 mars 2012 est-elle un drame prémédité dans le but d'atteindre des objectifs politiques ? En tout cas, la correspondance que nous venons de recevoir semble plaider dans ce sens au travers de l'existence d'un mandat datant du 2 mars 2012 signé par le procureur de la république Essami Ngatsé autorisant des perquisitions au domicile du colonel Marcel Tsourou, mandat préalable aux faits puisque nous sommes à une date précédant le 4 mars 2012. Ce qui établit clairement une préméditation. Mais il y a plus grave selon l'auteur anonyme du texte sous forme d'image - ce qui empêche toute suppression des rares coquilles orthographiques : il y aurait complot car le 3 mars 2012, la presque totalité des personnels et surtout des chefs de service de permanence et de garde au niveau des camps militaires concernés dans le drame du 4 mars 2012 sont tékés ou originaires des plateaux et de Djambala. Pour la défense du colonel Tsourou, ce fait n'est pas fortuit mais prélude d'une association prochaine avec l'homme pour l'évincer et l'incarcérer. Nous n'avons pas reçu la liste des chefs de service et personnels de permanence mais si le cas est avéré, Richard Mondjo, en qualité de chef d'Etat-Major doit être entendu.

Si le drame du 4 mars 2012 est un complot ayant entraîné la mort de milliers de personnes en plus de la destruction de nombreux biens dans le but de planifier un complot politique, l'affaire finira par éclater au grand jour et ce jour-là, il apparaîtra clairement que le seul responsable n'est autre que monsieur Denis Sassou Nguesso lui-même...

 

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