Le drame du 4 mars 2012 est devenu une pièce de théâtre dont le metteur en scène est maître Aimé Emmanuel N-Yoka, ministre de l'injustice de son Etat et faux député de Vindza. Ngatsé et Oko Ngakala sont les oiseaux de mauvais augure de la pièce de théâtre, annonciateurs de mauvaises nouvelles. De façon étrange, là où Denis Sassou Nguesso devait tenir le rôle principal, c'est Marcel Ntsourou qui le remplace comme si Ponce-Pilate remplaçait Jésus sur la croix au mont Golgotha dans une parfaite inversion des rôles..
Des innocents ont été démembrés par un petit Hiroshima le 4 mars 2012 à Brazzaville et la "justice" congolaise du ministre de l'injustice Aimé Emmanuel N-Yoka tarde à trouver les vrais coupables au point de s'acharner sur d'autres innocents. Des innocents sont morts, on condamne d'autres innocents ! C'est cela la justice à la N-Yoka, la justice qui louche comme un gros éléphant.
Bientôt dix mois, le procès n'a pas encore eu lieu. Et pour cause ! Le 3 décembre 2012, les sympathisants, parents et amis du colonel Marcel Ntsourou ont envahi la cour d'appel de Brazzaville, suivant ainsi notre conseil - ce qui a amené Ngatsé et Oko Ngakala à botter en touche : ils refilent le bébé à la Haute Cour de Justice ! Fallait-il attendre neuf mois pour tirer une telle conclusion ? Les deux hommes ont trouvé la fenêtre pour sauter hors de cette comédie musicale : il faut bien plus de neuf mois pour dribbler un gros popotin d'éléphant...
Ce sont là les stigmates de l'incompétence du ministre de l'injustice Aimé Emmanuel N-Yoka qui montre qu'il n'est pas à la cheville de la fonction : un serpent et la justice, ça fait deux. Assurément, il est plus facile d'exercer le poste de ministre des finances que celui de ministre de la (in)justice ! Jules Ondongo se contente de distribuer millions et milliards ; c'est évidemment plus facile !
Nous attendons de voir ce que décidera la Haute Cour de Justice qui normalement ne concerne que Bowao et le colonel Marcel Ntsourou. Cette affaire est bancale et a pris un mauvais sentier avec cul de sac. Le procès véritable n'a pas d'avenir au pays du chemin d'avenir.
IL FAUDRA QUE SASSOU TRANCHE LUI-MEME, LUI QUI PRATIQUE LA PRESOMPTION DE CULPABILITE LA OU TOUT LE MONDE TABLE SUR LA PRESOMPTION D'INNOCENCE. N'a-t-il pas dit : " Ils ont été arrêtés ; c'est qu'ils sont coupables de quelque chose" ? Au Congo, on vous arrête, vous n'êtes pas présumé innocent mais coupable - ensuite, on vous fabrique sur mesure avec des peaux de crocodile et d'éléphant, une culpabilité sur mesure. Et avec ça, le tailleur est une petite souris hybride mi-souris, mi-cobra de l'Alima. La justice congolais n'a pas fini de danser le muhirika parce que Marcel Ntsourou est un personnage qui doit provoquer cuites et gueules de bois. "JUGEZ MUTEKE SOKI OKOKA"...