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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 00:23
COMMENTAIRE : VOUS CONSTATEZ TOUS DES LENTEURS DANS LE TRAITEMENT DE L'AFFAIRE DES BIENS MAL ACQUIS. CET ARTICLE ARRIVE A POINT NOMME. IL S'AGIT DE SE DEMANDER SI AU TRAVERS DE L'AFFAIRE DES BIENS MAL ACQUIS  LA FRANCE VEUT VRAIMENT LUTTER CONTRE LA CORRUPTION OU SIMPLEMENT EXERCER UNE PRESSION POLITIQUE SUR TROIS PETITS ETATS DU GOLFE DE GUINEE. A DESSEIN. LEQUEL ?
NOUS ATTENDONS UNE JUSTICE EXEMPLAIRE. POURTANT, TOUT SEMBLE INDIQUER QUE NOUS ATTENDRONS LONGTEMPS : LA FRANCE SEMBLE NE PAS SEULEMENT AVOIR DU MAL A S'APPLIQUER SES PROPRES LOIS CONTRE LA CORRUPTION MAIS ELLE A AUSSI DU MAL A LES APPLIQUER CONTRE DES AFFAMEURS DE PEUPLES NEGRES...

                                                                                       LION DE MAKANDA

La France accusée de lutter mollement contre la corruption

Selon Transparency International, la France pointe au 22ème rang des pays les moins corrompus du monde. Et le sujet ne mobilise visiblement pas les pouvoirs publics.

"En France, il est impossible de connaitre les statistiques de la corruption" observe François Badie, chef au service central de prévention de la corruption. (Christian Zachariasen/ MaxPPP)

Sur le même sujet

Pas très glorieux. Ce matin, Transparency International présentait, comme chaque année, son fameux classement sur la perception de la corruption. Avec une note de 71 sur 100, la France se situe à une piteuse 22ème place mondiale. Elle n'est qu'au 9ème rang européen des pays perçus comme les moins corrompus.

Au-delà du classement, plusieurs personnalités invitées par Transparency ont dressé un constat sans concession, à l’image de Patrick Moulette, chef de la division anti-corruption à l’OCDE. "La France est pionnière en matière de conventions internationales, comme celle de 1997 concernant la lutte contre la corruption de fonctionnaires étrangers lors de transactions commerciales. Mais, ensuite, les résultats ne suivent pas du tout".  

Selon un rapport publié par l’OCDE fin octobre, il y a eu à peine cinq condamnations pour fait de corruption transnationale depuis 2000, concernant, en plus, des affaires mineures. Un nombre dérisoire par rapport à nos grands voisins européens. "Le problème de l’indépendance du parquet français est notamment un point essentiel même si nous avons été rassurés par les engagements du nouveau gouvernement à ce sujet."

"En France, il est impossible de connaitre les statistiques de la corruption"

François Badie, chef du Service Central de Prévention de la Corruption juge, lui aussi, la situation française "médiocre" mais n’est guère étonné. Son propre service, qui fêtera pourtant ses 20 ans en janvier prochain, est rarement consulté par les pouvoirs publics avant les réformes législatives, ne dispose pas de pouvoir d’enquête administrative et ne peut pas être saisi directement par les citoyens. "En France, il est impossible de connaitre les statistiques de la corruption, regrette-t-il. J’ai demandé aux instances judiciaires le nombre de signalements pour faits de corruption en 2010-2011 mais on n’a pas su me répondre".

A la différence des salariés du privé, les fonctionnaires ont d’ailleurs obligation de signaler toute faute ou délit mais aucune loi ne protège ces "lanceurs d’alerte" ; le gouvernement compte toutefois y remédier en 2013. Badie déplore aussi le manque de moyens affectés aux services spécialisés. Par exemple, la Brigade Centrale de Lutte contre la Corruption ne compte que 14 agents pour tout le pays !

Des lois qu'on applique insuffisamment

Une analyse partagée par William Bourdon, patron de l’association Sherpa et avocat de Transparency, à l’origine de l’affaire des biens mal acquis des dirigeants africains. "Seul un officier de police judiciaire a été affecté à ce dossier ! Nous avons adressé un courrier au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, pour réclamer des hommes supplémentaires. Mais nous n’avons toujours pas de nouvelle."

Enfin, Alain Pichon, président de chambre à la Cour des comptes, souligne que la France a des "bouffées législatives" mais qu’elle n’applique pas suffisamment les lois qu’elle crée. En particulier, le magistrat déplore que la Cour de discipline budgétaire et financière, rattachée à la Cour, ne puisse pas poursuivre les ministres et les élus locaux mais seulement les hauts fonctionnaires. "Comme cela, dès qu’un directeur ou un conseiller remarque un contrat ou un projet un peu louche, il le fait signer par son ministre et personne n’est inquiété !"

Par ailleurs, il note que les services des préfectures en charge de vérifier la régularité des budgets et des marchés publiques au niveau local ont été considérablement affaiblis par la révision des Générale des Politiques Publiques. Un exemple de dérive en la matière ? "Une collectivité décide de refaire une route mais, au lieu de passer les quatre centimètres de goudron prévus, on ne fait que deux centimètres et on empoche le reste du budget. Ni vu ni connu !"

Autre point abordé : la déclaration de patrimoine que doivent fournir les élus. "Il n’y a aucun sanction ni publicité prévue dans les cas où les élus ne la remplissent pas !" Qui plus est, la France est, selon Transparency, le seul pays européen avec la Slovénie où les responsables ne sont pas tenus de rendre publique cette déclaration, notamment sur Internet.

 

Source : http://www.challenges.fr/economie/20121205.CHA3856/la-france-accusee-de-lutter-mollement-contre-la-corruption.html

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 19:02

TigreRusse.jpgDenis Sassou Nguesso s'est rendu en novembre 2012 en Russie. Ma seule satisfaction est qu'il ait reçu les étudiants qui m'avaient demandé de les tenir au courant de son séjour au pays des Bolchéviks. J'espère que la question de la régularité de la bourse a été débattue et résolue. Pour le reste, il y a les accords sur le gazoduc entre Pointe-Noire et Oyo - certainement pour que la bourgade d'Oyo ait le gaz et surtout, Sassou, comme il l'avait dit, est allé chez Poutine pour se réarmer puisqu'il a explosé l'essentiel du stock d'armes et de véhicules militaires et c'est aussi l'occasion de sortir des centaines de milliards pour renouveler les stocks de l'armée et profiter pour s'en mettre plein les poches par des commissions de toutes sortes. De toute façon, il y a des surliquidités à la BEAC qui attendent d'être dépensées. Alors ? SE SERT QUI PEUT !

Pour prévenir le prochain Hiroshima ou la révolte populaire, le grand éléphant a acheté d'énormes quantités de véhicules militaires de marque TIGR pour sa force publique : il prévoit certainement de mâter la révolte qui suivra la modification prochaine de sa constitution. Les Bakoongos n'ont qu'à bien se tenir sinon, il leur en cuira.

Pourtant, il y a des dépenses plus utiles comme dépolluer les côtes de Pointe-Noire souillées aux hydrocarbures, ville qui fournit l'essentiel du budget national ou reloger les victimes des pluies diluviennes à Brazzaville et à Pointe-Noire - sans oublier la réfection des canalisations de ces deux grandes villes. Pour le reste, ce ne sont pas les dépenses utiles qui manquent !

Retenez ce que je vous dis : "SASSOU N'A QU'UNE SEULE PREOCCUPATION, CELLE DE CONSERVER COUTE QUE COUTE SON POUVOIR..." N'a-t-il pas dit : "Ce n'est pas le peuple le plus important mais le pouvoir ?"

Ci-dessous, la traduction de l'article que notre frère E. nous a envoyé - trouvé sur un site web :

La République du Congo a acheté plusieurs lots de véhicules blindés militaires de fabrication russe TIGR (Tiger) pour  sa force publiquea déclaré mercredi le porte-parole de la compagnie Russe MIC (Military-Industrial Company).
   
"Le premier contrat a été signé et le premier lot de Tigres est en cours de préparation pour la livraison sur le continent africain"a indiqué la compagnie, ajoutant qu'elle devrait être achevée avant la fin de l'année (avant 2012) ...BONNE ANNÉE EEH !!!!.

"Un deuxième contrat avec le ministère congolais de l'intérieur est en cours", a indiqué la compagnie.

Le porte-parole de la compagnie a refusé de révéler les quantités de livraison citant "des accords de confidentialité."

Il a juste précisé que Congo sera le deuxième pays africain à utiliser ces Tigres russesaprès la Guinée.

Le SPM-2-233036 Tigr GAZ (Tiger) est un véhicule militaire blindé tout terrain et polyvalent militaire fabriqué par MIC, une division du groupe GAZ, dans leur usine de production d' Arzamas (Une ville russe située à l'est de Moscou ) 

Il a une vitesse maximale de 150 km et peut transporter jusqu'à neuf personnes ou 1,2 tonnes de fret.
  
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SOURCE:
 
NIZHNY NOVGOROD, December 5 (RIA Novosti) - The Republic of Congo will buy several consignments of Russian-made Tigr (Tiger) armored vehicles for its police force, Russia’s Military-Industrial Company (MIC) said on Wednesday.
“The first contract has been signed and the first consignment of Tigers is being prepared for delivery to the African continent,” the company said, adding that it should be completed before the end of the year.
 
A second contract with the Congolese Interior Ministry “is pending,” the company said.
A company spokesman declined to disclose the delivery volumes citing “confidentiality agreements.”
He only said Congo will be the second African country to use Russian Tigers, after Guinea.
The SPM-2 GAZ-233036 Tigr (Tiger) is a high-mobility multipurpose military vehicle manufactured by MIC, a GAZ Group division, at the Arzamas machine-manufacturing plant.
It has a maximum speed of 150 kph and can carry up to nine personnel or 1.2 tons of cargo.
 


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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 15:37

 

COMMENTAIRE : Elle tire en longueur depuis que deux juges d'instruction ont été nommés, juges d'instruction qui se plaignent d'avoir des équipes réduites - déjà qu'à l'époque de Nicolas Sarkozy, la politique leur mettait encore des bâtons dans les roues. Ce qui a fait germer dans le cerveau d'une Gabonaise l'idée de rallonger la liste des suspects gabonais - question de leur donner plus de travail - en règlant des comptes au passage avec les membres de l'ancien régime passés dans l'adversité.
L'affaire dite des Biens Mal Acquis pourrait prendre une autre tournure au Gabon où une liste dépassant le seul cadre de la famille Bongo aurait été introduite par madame Anne Marie Dworaczek Bendome, une Gabonaise, auprès de madame Christiane Taubira, ministre de François Hollande,  garde des sceaux. En effet, l'affaire des Biens Mal Acquis, pour avoir un impact plus important, et surtout par souci d'une justice sans parti pris, ferait mieux de s'élargir à tous ceux qui ont des Biens et de l'Argent Mal Acquis en France et ils ne sont seulement membres de la famille Sassou & Nguesso au Congo, de la famille Bongo ou de la famille Obiang  Nguéma en Guinée Equatoriale : il s'agit de tous les nantis du Gabon, du Congo, de la Guinée Equatoriale et d'ailleurs mais nous savons que la justice française n'ira pas chercher les nantis du Golfe, par exemple car nous savons que les princes des émirats ont la rancune tenace, eux dont les épouses sont les meilleures clientes des Champs Elysée...
Après tout, les Africains comme point de départ, ce n'est pas mal pour un début mais le travail doit être bien fait et complet, déjà que l'Afrique ne s'arrête pas dans le golfe de Guinée...
Les Congolais doivent prendre exemple sur le Gabon pour allonger la liste des suspects en ce qui concerne notre pays : il n'y a pas que les Sassou & Nguesso mais tout un clan qui possède des Biens Mal Acquis en France. Un site recense déjà de nombreux biens. Nous avons des avocats engagés qui doivent s'impliquer - notamment, ceux de la place de Paris... Il faut lister les ministres, les officiers comme tous ces généraux affairistes, les hommes d'affaires de tous bords qui pactisent avec le pouvoir de Denis Sassou Nguesso, les épouses de tous ces messieurs, les belles-familles, etc.  Ils ont tous des biens en France et il suffit de démontrer qu'ils ont été mal acquis pour qu'ils deviennent des BMA. Cette affaire pourrait ouvrir une boîte de Pandore car les BMA ne date pas d'aujourd'hui et il faudrait pour être impartial, remonter depuis le début des indépendances...
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Le dossier dit des « biens mal acquis » pourrait connaître de nouveaux rebondissements dans les tous prochains jours. Après l'acharnement de la Justice et de la Presse française contre une seule famille gabonaise (BONGO ONDIMBA), d’autres têtes, aussi bien de la majorité que de l’opposition, pourraient (ENFIN!) bien être indexées dans ce dossier. Parmi les politiques récemment cités dans cette affaire, les noms d’André Mba Obame et Pierre Claver Maganga Moussavou figurent en bonne place.
 


A ces quelques trois noms s’ajoute celui de Jean Eyéghé Ndong, ancien Premier Ministre sous l’ère Omar Bongo Ondimba. Il serait détenteur d’un appartement de luxe à l’avenue Jean Jaurès à Paris.

Sur la liste également, Jean François Ntoutoume Emane, l’actuel maire qui lui, possèderait une propriété au 37 rue Inkerman, à Neuilly sur Seine (France).

Paulette Missambo détiendrait, une propriété au 32, rue Victor Noir, toujours à Neuilly sur Seine.

Chantal Myboto épouse Gondjout, serait quant à elle propriétaire d’une luxueuse villa à Neuilly. Elle serait également propriétaire d’une quinzaine d’appartements déclarés au fisc français et de 5 pavillons disséminés à Maisons-Alfort, Champigny et Saint Quentin dans les Yvelines.

Pierre Claver Maganga Moussavou, serait lui, propriétaire d’un bien immobilier situé sur la rue Lauriston à Paris 16e.

Quant à André Mba Obame, il aurait un appartement dans la banlieue la plus huppée de Paris, résidence au 71 rue Chézy. Il serait également l’heureux propriétaire d’un hôtel particulier à Bobigny(93), de deux appartements à Cergy-pontoise (95), d’un pavillon à Chelles et d’une villa à Villeneuve Saint Georges.

Ces hommes et femmes auraient, durant leur passage au gouvernement sous Omar Bongo Ondimba, bénéficié des largesses du défunt Président selon une concitoyenne nommée Anne Marie Dworaczek Bendome, qui aurait saisi les autorités françaises, dont le PrésidentFrançois Hollande, afin qu’une enquête soit menée sur les conditions d’acquisition de ces biens immobiliers par les sus cités.

Cette liste non exhaustive de personnalités politiques du Gabon devrait s’allonger et voir d’autres milliardaires de la République être sérieusement secoués par ce dossier rouvert par cette jeune gabonaise.

« Les autorités françaises apportent une réponse à l’impunité dont jouissent tous ceux qui, durant des décennies ce sont servis de l’argent public du Gabon à des fins personnelles », déclare Anne Marie Dworaczek Bendome.

Dans son courrier adressé à Christiane Taubira, avocate et actuelle Garde des Sceaux française, la jeune gabonaise soutient que « ce n’est pas du goût à faire plaisir à Ali Bongo Ondimba ». Et d’ajouter que « la mort d’Omar Bongo Ondimba ne doit pas être l’occasion pour certains de s’absoudre de leurs méfaits envers le Gabon et son peuple ».

De l’avis de plusieurs observateurs, de cette requête introduite par Anne Marie Dworaczek Bendome, d’autres personnalités politiques, quoique étant toujours aux affaires, devraient également justifier leur opulence insolente qui ne saurait être le fruit de leurs seuls émoluments.
 
Tous ces richissimes passés dans l’opposition et criant à haute voix contre les BONGO ONDIMBA, devraient être entendus dans cette affaire.
 
De la même manière que ceux restés aux affaires devraient également se justifier devant la justice française et même interpellés par la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNLCECI) dont l’action encore dans les terroirs, tarde à être visible sur le terrain.

Dans le même ordre d'idée, la justice gabonaise devrait jouer son rôle en jugeant au même degré de culpabilité les riches et les pauvres du fait que selon la Charte Universelle des Droits de l’Homme, nous sommes tous égaux face à la loi.
 
Source : Gaboneco     Auteur : UJPDG-France
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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 23:53

Je suis rentré de mon séjour à la campagne où je ne dispose ni d'internet ni du téléphone fixe. Cela me permet de lire, de réfléchir et de préparer certaines activités. J'avais à mettre en forme certains points dont vous ne tarderez pas à être mis au courant...

Le ciel  en veut au Congo ces temps-ci en déchaînant les éléments et comme nos canalisations ne sont pas à la hauteur de la pluviométrie, chaque saison des pluies sera un moment difficile. Chaque année, rien ne change, rien n'est fait et le drame se répète de façon cyclique.

Des pays comme la Hollande peuvent être mis à contribution à propos de la maîtrise de la puissance hydraulique. L'occupation sauvage de l'espace n'a pas tenu compte du lit des rivières lors de débordements, d'inondations. Nous déplorons les morts lors des pluies diluviennes à Brazzaville. Nos condoléances aux familles qui doivent savoir que chaque fois qu'un Congolais meurt de la sorte, c'est la faute du gouvernement.

L'Etat est défaillant et nous le voyons laisser la pollution gagner doucement tout le littoral ponténégrin - alors qu'il devrait porter plainte pour inciter les responsables directs ou indirects à réagir.

En fait, Denis Sassou Nguesso ne se préoccupe que de conservation du pouvoir. Il s'est acoquiné le RDD de Yhombi, le MCDDI de Kolélas ; il s'est même allié au RDPS du défunt Thystère Tchicaya pour finir par dompter l'UPADS du président Pascal Lissouba en cassant ce parti tout en empêchant toute possibilité de réconciliation véritable. Tout cela dans le but d'annihiler l'opposition qui reste juste un effet d'annonce visant l'illusion démocratique.

S'il n'y a plus un ersatz d'opposition, la dictature perd son manteau de "mensonge démocratique". Or, il s'agit de cultiver dans l'opinion l'idée que le multipartisme veut dire opposition - alors que nous voyons bien dans le cas du Congo que ce n'est pas le cas : le multipartisme est l'expression de la gourmandise des uns et des uns autres qui veulent seulement leur part du contenu de la marmite de Koka-Mbala dont le cuistot en chef est Denis Sassou Nguesso himself.

Sassou va modifier SA constitution devenue trop petite pour son ambition de pouvoir à vie. Sassou est un audacieux qui surfe sur l'indolence d'un peuple et pour servir ses ambitions gargantuesques, il détruit toute forme de résistance en ne la tolérant que sous forme larvée.

Par ailleurs, les différentes mouvances non actantes sur la scène nationale (diasporas) ont du mal à créer une plateforme commune pour plus de performance politique : la faute au fait que les ambitions des uns et des autres se neutralisent et empêchent tout mouvement d'ampleur.

En travaillant au corps l'UPADS dont il s'est aliéné les dirigeants dits modérés (en fait TOUS), Denis Sassou Nguesso est en pôle position pour modifier sa constitution de 2002 qui ne sied plus à son appétit politique éléphantesque...

Sassou_UPADS_1.jpg 

Sassou_UPADS_2.jpg

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 15:03

 

Voici un commentaire de notre compatriote R.N. que j'ai tenu à mettre en forme d'article pour que son contenu soit accessible à tous. Nous avons été obligés de rectifier l'information selon laquelle Valentin Tchibota Goma aurait été arrêté, information reçue par mail d'un ami car l'information s'avère inexacte. Valentin Tchibota Goma est libre et ainsi soit-il car nous attendons qu'il trouve la cause qui pollue les plages de la ville de Pointe-Noire...

Mais le vrai problème est ailleurs : en écoutant attentivement Valentin Tchibota Goma, il semble que pour le gouvernement, afin d'avoir un grand port en eaux profondes, il faille continuer coûte que coûte à creuser quitte à soulever encore plus de sable bitumineux - si c'est du sable bitumineux qui est est la cause de la pollution du moment que rien ne le prouve  parce que le port serait important pour tout le pays - même si la pollution s'étend. Cette position de Valentin Tchibota Goma, certainement celle du pouvoir de Brazzaville - est criminelle : d'abord, il y a un souci environnemental qui concerne tout aussi la faune que la flore marine, tout l'écosystème marin - sans oublier les pêcheurs qui ne tirent pas leur subside de l'argent du pétrole ou du port.

En fait, même Pointe-Noire ne profite pas plus qu'Oyo de l'argent du pétrole : TOUS LES OBSERVATEURS SONT UNANIMES EN DISANT QUE POINTE-NOIRE N'EST PAS A L'IMAGE DE LA RICHESSE QU'ELLE PRODUIT. POUR S'EN CONVAINCRE, IL SUFFIT DE VOIR OYO AVEC TOUS CES CHATEAUX, ENTREPRISES, VILLAS - ALORS QUE RIEN N'Y EST PRODUIT !

Et ça serait beaucoup demander si le pouvoir faisait tout son possible pour arrêter une pollution qui va provoquer un désastre écologique ? TOUTES LES SOCIETES TIRANT PROFIT DU PETROLE OU DES HYDROCARBURES, GRANDES OU PETITES, DEVRAIENT ETRE MISES A CONTRIBUTION. EN COMMENCANT PAR TOTAL ELF-FINA ET ENI...

Et de deux choses l'une : ou Valentin Tchibota Goma dit qu'il s'agit du sable bitumineux - alors la cause est connue ou bien la cause est inconnue et il faut chercher ailleurs ! Or, il n'y a pas de production spontanée du pétrole ; il y a bien une source.

Pendant que l'on cherche, la pollution continue. Et c'est la première fois au monde qu'il y aurait une pollution aux hydrocarbures de source inconnue. Il y a pourtant, un point duquel dérive ce goudron et personne ne me dira qu'on ne peut le trouver ! Le sable bitumineux, je le croyais onshore mais là, c'est bien de l'océan qu'il reflue. IL Y A UN POINT D'ORIGINE A TOUTE POLLUTION ET IL PEUT ETRE TROUVE.

Si les sociétés pétrolières continuent leur besogne sans se préoccuper de l'environnement, de la pollution directe ou indirecte qu'elles produisent, elles sont indignes d'exploiter ipso facto nos richesses.

Si la rivière Alima était ainsi souillée aux hydrocarbures que Sassou ferait tout son possible pour arrêter ce désastre mais hélas, Pointe-Noire n'est pas Oyo... Il reste que je dépose plainte la semaine prochaine. Elle pourra ne pas être recevable mais tant pis ! Ce qui compte, c'est de montrer notre affliction et notre mécontentement.

Dans d'autres cieux, dans pareilles circonstances, c'est d'abord l'Etat qui aurait pris ses responsabilités pour se retourner après contre le coupable, s'il en est mais l'Etat n'a même pas une marine digne de ce nom pour surveiller le large ; on aurait pu voir venir ce drame et l'étouffer à la source. Sassou est coupable cette fois encore et nous lisons dans son inaction le mépris qu'il a pour le sud du pays - même pour le Kouilou qui lui fournit la ressource essentielle qui l'enrichit lui et son clan.


Bonjour LDM,

je reçois tous les jours vos publications et je suis parmi ceux qui pensent que la presse devrait être un élément motivateur du peuple, qui est voilé par les informations à sens unique du pouvoir. Mais, toutefois il faudrait que les informations de l'autre bord reflète la réalité. Je suis désolé de vous dire monsieur Valentin Tchibota Goma n'a jamais été arrêté, c'est mon chef hiérarchique au Ministère des Hydrocarbures. Au moment je vous écris, il se trouve dans son bureau. En plus, la source de pollution des plages n'est pas encore connue avec précision parce que cette marée noire nous a conduit au-délà des champs pétroliers exploités dans notre bassin côtier. Enfin, la Centrale à Gaz de Côte Matêve, est gérée par un Conseil d'Administration présidé le Directeur de Cabinet du Ministre des Hydrocarbures, secondé  par le Directeur Général de l'Energie du Ministère de l'Energie et de l'Hydraulique, ENI y fait partie parce qu'elle exploite le champ gazier de BOUNDI (qui fournit du gaz pour l'électricité), et c'est elle qui a financé le projet.

C'est une contribution du technicien que je suis, afin de mettre à la disposition du peuple des informations vraies, pour ce qui est de la politique je vous en laisse la primeur.

R N 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 20:04

Merci à notre ami qui a bien voulu nous indiquer le lien d'une vidéo qui assemble un reportage audio de RFI et des photos de la pollution des plages et du port autonome de Pointe-Noire. Il y a urgence et il faut une enquête plus déployée pour trouver la véritable cause de la pollution. L'enquête s'oriente doucement vers la compagnie pétrolière ENI et nous savons tous que celle-ci a des liens avec le pourvoir.

Nous estimons que le pouvoir congolais est laxiste et nous savons que c'est parce que ENI, une société italienne, a des liens avec le clan Sassou & Nguesso : il est impensable de voir qu'on laisse une pollution faire son lit depuis deux mois sur nos plages avec les conséquences que l'on sait - sans que le pouvoir ne s'en émeuve. Le pouvoir s'est tu et nous savons pourquoi tous ces corrompus ont perdu la faculté de la parole : l'Etat est corresponsable de la pollution maritime aux hydrocarbures avec ENI...

Quand vous prenez de l'argent sale, votre bouche est sale et puante et vous vous taisez car vous savez que votre parole empeste.

ENI a par ailleurs obtenu un projet de construction d'une usine électrique fonctionnant au gaz à Pointe-Noire ; l'électricité se fait toujours attendre et personne ne parle.

Certains ne le savent peut-être pas et nous vous l'apprenons : une des filles de Denis Sassou Nguesso est marié à un homme d'affaires italien...

Nous avons pris la peine de télécharger la vidéo en question car c'est pour nous un élément à charge et nous avons l'intention de nous en servir...

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 18:00

Décidément, rien ne va plus à Pointe-Noire, ces temps-ci  : des pluies diluviennes entraînant des inondations et des cas de choléra parmi les populations sinistrées, une pollution aux hydrocarbures qui souille le port et les plages de Pointe-Noire empêchant les pêcheurs d'exercer leur métier et nous n'avons même pas besoin d'ajouter que la capitale économique ne voit même pas l'argent du pétrole mais par contre côté désagréments, elle est bien servie...

Comme si cela ne suffisait pas, nous apprenons la mort de 68 détenus et de deux policiers à la maison d'arrêt de Pointe-Noire de la fièvre virale Ebola ! Les détenus auraient été enterrés à la va-vite, à l'exception des deux policiers. La fièvre Ebola se répandant très vite, il est à craindre, que de nombreuses personnes aient déjà été contaminées, vu la proximité des personnes dans les cellules exigües de nos prisons : les prisonniers peuvent être entassés à dix, vingt ou trente dans une même cellule.

La question de l'hygiène et de la salubrité revient au devant de la scène ! Les prisonniers, nous le savons, ne subissent pas d'examens médicaux pour éviter les contaminations au cas où certains prisonniers auraient contracté des maladies contagieuses. Nos prisons sont des nids à tuberculose, à choléra et à fièvre typhoïde, sans oublier que le moustique se saoule tous les soirs avec le sang des prisonniers.

Nous nous demandons :  comment le virus a-t-il fait pour se propager en prison ? Comment a-t-il été contracté par le premier malade ? Les autorités de la ville ne devrait pas cacher une telle information car c'est une question de santé publique ! C'est quoi ce pays où la presse redoute d'informer les populations - alors que c'est nécessaire et même urgent ? Franchement, je suis dépité par le cynisme qui anime le service public et les autorités de l'Etat. 

Pour la petite histoire, le virus Ebola a été d'abord découvert sur le singe dans la partie nord du pays. C'est en consommant de la viande contaminée que l'on contracte cette maladie. Le fait qu'il se retrouve au sud très peuplé me fait craindre le pire car le virus se déplace avec les malades quand ce n'est pas dans de la viande contaminée.

Or, tous les prisonniers de la maison d'arrêt de Pointe-Noire ont été relâchés dans la nature - ce qui va les mettre en contact direct avec les populations dans lesquelles le virus Ebola pourrait faire de très gros ravages. Ici, ce n'est pas la dangerosité de certains prisonniers qui fait craindre le pire mais leur état de santé. Si la cause est bien la fièvre virale Ebola, le pire est à craindre. Ebola est un virus fulgurant qui tue les malades en quelques jours et se répand par l'air du fait de la respiration et aussi par la peau.

Mon Dieu ! Mais qu'est-ce qui arrive à mon pays ? Ebola ne peut pas se soigner car il n'existe pas encore un remède.

Voici exactement le message que j'ai reçu de notre compatriote M.J. qui nous avait appris que l'ancien ministre André Okombi Salissa était en France, information confirmée par la Lettre du Continent depuis :

"Bonsoir, mon frère. Je vous informe au sujet de la mort de 68 détenus à la maison d'arrêt, parmi eux 2 policiers, suite à la (soi-disant) maladie ébola qu'ils ont contractée en prison. Les détenus ont été enterrés á la va-vite, sauf les 2 policiers. C'est ce qui a fait qu'on a relaxé tous les détenus de la maison d'arrêts...(on ne le dira certainement pas à la télé)... Je précise que cela s'est passé à la maison d'arrêt de Pointe-Noire."

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 10:33

Nous n'en avons pas encore fini avec le crash du cargo d'Aéro Service car de nouvelles informations affluent et il faut les traiter. En attendant, nous publions quelques photos de l'accident pour que vous puissiez vous faire votre propre idée de l'impact du crash du 30 novembre 2012.

Il y a trop d'habitations proches de l'aéroport de Maya-Maya : l'avantage d'une vue aérienne est que vous pouvez vous en rendre compte. En matière d'aéroport, il y a des normes internationales concernant les distances de sécurité mais vous et moi savons que les mfumu ntoto ont d'autres chats à fouetter et surtout, l'Etat ne peut pas faire en sorte que ceux-ci respectent les normes. Tout le monde veut gagner de l'argent, chacun pour son business et les vaches peuvent aller paître ! Le Congo est devenu, depuis le retour de  Denis Sassou Nguesso aux affaires louches de la république royale bananière du Congo, une véritable jungle où tous les gredins de la planète peuvent aller gagner de l'argent vite fait, mal fait, en toute impunité car personne n'est là pour faire respecter la loi, l'Etat étant devenu une société privée comme une autre qui s'occupe avant tout de son propre business. A CHACUN, SON BIFTECK ET LA GOURMANDISE DES UNS ET DES AUTRES FERA LE RESTE...

Et comme nous savons que des épaves volantes continuent à survoler le ciel congolais, de tels accidents, si rien n'est fait vont se multiplier.  La plupart des compagnies aériennes appartiennent au clan Sassou & Nguesso. Conclusion : les cercueils volants vont continuer à semer la mort. Pour ceux qui l'ignorent, en Russie existe un cimetière d'avions où nos hommes d'affaires vont faire leurs courses. Les épaves y sont vendues à la tonne. En même temps, les équipages sont fournis...

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 10:27

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La radio onusienne Okapi suspendue en RDC

New York, le 03 décembre 2012 - Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) doivent lever la suspension imposée samedi dernier à la radio onusienne Okapi émettant depuis Kinshasa, la capitale congolaise, a déclaré le Comité pour la protection des journalistes aujourd'hui.

Radio Okapi, la station locale la plus populaire de la RDC, a
rapporté sur son site internet que son signal est brouillé depuis samedi après-midi. Les émissions de la station ont été brouillées à Kinshasa mais sont audibles dans d'autres parties du pays, selon des journalistes locaux.

Jean Bosco Bahala, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) de la RDC a
déclaré  dimanche dernier à Radio France Internationale (RFI) que Radio Okapi a été suspendue pour quatre jours pour des raisons «administratives». La station est accusée de n'avoir pas soumis sa grille de programme au CSAC.

Cependant, des journalistes locaux ont déclaré au CPJ être convaincus que la suspension est liée à la diffusion par la station jeudi dernier d'une
interview avec Jean-Marie Runiga, chef du mouvement rebelle M23 qui a pris le contrôle de certaines parties orientales du pays. Les rebelles du M23 sont d'anciens officiers de l'armée congolaise qui se sont mutinés en avril dernier  avant de s'emparer des principales villes dans la province orientale du Nord-Kivu. Dans son interview accordé à Radio Okapi, Runiga avait critiqué la façon dont le président Joseph Kabila a mené les pourparlers de paix avec les rebelles et a appelé à l'arrestation de John Numbi, chef de la police nationale, pour l'assassinat de l'activiste congolais des droits de l'homme, Floribert Chebeya.

Bahala, a nié sur les ondes de RFI que la suspension de Radio Okapi est liée à l'interview de Runiga, mais a reconnu que le CSAC avait demandé à la station de ne pas diffuser de reportage sur les rebelles. « Nous leur avons demandé de ne pas accorder d'interviews aux rebelles du M23 qui sont considérés comme des terroristes. Mais là n'est pas le problème », a déclaré Bahala sur RFI.

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a publié un
communiqué dimanche dernier disant que la suspension de Radio Okapi avait été imposée sans notification. Roger Meece, représentant spécial des Nations Unies pour la RDC, a affirmé trouver le moment de la suspension et l'absence de notification « troublants et regrettables».

Radio Okapi est un projet conjoint de la mission de la Mission de l'ONU en RDC et la Fondation Hirondelle basée en Suisse. Elle diffuse en français et quatre langues nationales et possède un auditoire estimé à 22 millions de personnes à travers la RDC.

« Nous condamnons la censure de Radio Okapi par les autorités congolaises, qui a été imposée suite à la diffusion d'un reportage indépendant sur le conflit entre le gouvernement et les rebelles du M23 », a déclaré Mohamed Keita, coordonnateur du plaidoyer pour l'Afrique du CPJ. « Nous demandons aux autorités congolaises de lever immédiatement cette suspension, qui prive des millions de Congolais d'une source d'informations fiables et exhortons les Nations Unies à faire entendre sa voix en faveur de Radio Okapi », a-t-il martelé.

Le CSAC avait également adressé une mise en demeure à Radio Okapi jeudi dernier pour une émission interactive qu'elle avait diffusée le 23 novembre dernier et au cours de laquelle des intervenants avaient critiqué les autorités et la gestion du conflit par le gouvernement, a
rapporté l'Agence de presse congolaise. Le CSAC a déclaré que la station avait permis aux intervenants de « manquer de respect à l'autorité et aux institutions établies...de proférer des accusations sans preuve, déformant les faits...et d'inciter à la haine tribale et à l'insurrection», a rapporté l'agence.

• Pour davantage de données et d'analyses sur la République démocratique du Congo, cliquez
ici. 

Le CPJ est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York et dévouée à défendre la liberté de la presse dans le monde.
Contact:
Mohamed Keita
Coordonnateur du plaidoyer pour l'Afrique
Tel. +1.212.465.1004 ext. 117
Email: mkeita@cpj.org
Facebook Twitter email

Lien: http://www.cpj.org/fr/2012/12/la-radio-onusienne-okapi-suspendue-drc.php 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 10:23

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En RDC, la Radio Solidarité de Sake saccagée

 

New York, le 4 décembre 2012- Tous les protagonistes du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) doivent cesser les attaques contre les journalistes et les médias, a déclaré aujourd'hui le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) suite au saccage d'une station de radio au Nord Kivu.

Les studios de Radio Solidarité, une station communautaire dans la ville de Sake, située à l'est de la RDC, ont été saccagés vendredi dernier par des rebelles du M23, un groupe d'anciens militaires qui se sont emparés de certaines villes orientales du pays, a rapporté  la radio onusienne Okapi. Les rebelles ont également confisqué le matériel de la station, notamment un groupe électrogène et des microphones, a rapporté l'organisation locale de défense de la liberté de la presse, Journaliste En Danger. Incapable de diffuser, la station a dû interrompre ses émissions depuis l'incident, ont dit des journalistes locaux.

Le porte-parole du M23, Amani Kabashi, a déclaré au CPJ que les rebelles n'étaient pas les auteurs de cette attaque contre Radio Solidarité et a qualifié les accusations de « diffamatoires ». Il a cependant promis de mener une enquête.

« Nous condamnons cette attaque contre Radio Solidarité ainsi que la confiscation de son matériel et demandons aux autorités d'enquêter immédiatement sur cet incident », a déclaré Mohamed Keita, coordonnateur du Plaidoyer pour l'Afrique du CPJ. « Les protagonistes de ce conflit dans l'est de la RDC doivent cesser d'agresser les journalistes et les organes de presse », a-t-il martelé.

Les rebelles du M23 avaient pris le contrôle  de la ville de Sake mais ont commencé à se retirer vendredi dernier suite à un accord de cessez-le-feu conclu avec le gouvernement congolais, selon des médias. La ville de Sake a été un véritable champ de bataille dans cette guerre entre les forces gouvernementales congolaises et les rebelles du M23.

 

Il convient de souligner que le CPJ a documenté plusieurs attaques contre des journalistes et des organes de presse dans cette atmosphère de conflit dans l'est de la RDC. Les autorités congolaises ont temporairement brouillé samedi dernier les émissions de Radio Okapi dans la capitale congolaise, Kinshasa. En outre, au moins cinq autres médias, notamment le quotidien Le Journal, les stations Ngoma FM, Radio Soleil, Radio Télévision Autonome du Sud Kasaï, ont été censurés en 2012 pour leurs reportages sur la mutinerie de militaires contre le gouvernement, selon des recherches du CPJ. En août dernier, le gouvernement a imposé une interdiction de diffusion d'émissions-débats sur le conflit dans l'est du pays, selon des médias. Plusieurs journalistes ont également déclaré avoir été menacés de représailles pour leurs reportages sur ce sujet.

 

 

·         Pour davantage de données et d'analyses sur la RDC, veuillez cliquer ici.

 

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