COMMENTAIRE : Voici un texte inattendu écrit dans un style frisant le sublime avec très peu de coquilles indiquant un niveau d'instruction élevé de son auteur que nous avons reçu d'un certain monsieur Hervé Marchand dans lequel le ministre sempiternel de l'économie forestière Henri Djombo, alias "le Parrain" (allusion à la mafia ?), est mis en cause et pourrait même à la lecture en filigrane passer pour le suspect numéro un dans la disparition du demi-milliard de francs cfa dans le nord de la république.
Mon rêve de libérer la parole de la république se réalise doucement car nous ne pouvons transformer les mentalités sans libérer la parole autour du bien et du mal, autour de la vérité, de la démocratie, des droits et des devoirs de tous. Le texte est long, mon commentaire sera court.
Magouille du ministre Djombo Dévoilée
Marchand Hervé
Le temps de la dérision
« Autant en emporte le vent »
Henri DJOMBO
Alias le « parrain »
La politique, un art, dit-on !
Si l’art de la politique se conçoit, comme les autres, alors nombreuses sont les connaissances sur lesquelles elle s’appuie. Parmi elles, certaines méritent un peu plus de sérieux : celle de la signification de l’identité sociale de chaque entité à laquelle elle est sensée s’appliquer. Parce que ces connaissances ouvrent une voie naturelle et efficace pour la formation des consensus sociaux, elles perpétuent, ainsi, auprès des populations, des marqueurs privilégiés de la vie de chacune d’elle, car ensemble elles peuvent constituer un peuple, identifié comme tel, dans un espace déterminé par la géographie, de l’histoire humaine.
En effet, il subsiste dans toutes les contrées de notre beau pays, le Congo, une myriade de populations dotées chacune d’une forte identité, d’une langue, des mythes et des croyances. Nous savons, grâce aux recherches des ethnologues, que ces populations sont des ultimes témoins de l’humanité première d’homos sapiens.
L’ethnocide, qui s’est accéléré et intensifié, au XIXe siècle, avec le déferlement de l’intolérance coloniale des occidentaux, n’a pas réussi à effacer totalement la pensée rationnelle, technique et pratique de nos populations. La colonisation a certes réussi à arrêter le processus du développement harmonieux de nos populations vers le progrès, tous azimuts. C’est ainsi que sont apparus sur nos terres, lointaines de l’Occident, des mythes nouveaux et des illusions qui ont obscurci l’horizon.
Néanmoins, certaines contrées ont su résister à l’envahisseur, la pensée symbolique–mythique-magique, contrairement aux valeurs occidentales ne se confond pas, chez nous, avec la pensée rationnelle–mythique– technique-pratique, mais se complète harmonieusement.
Qui a dit que nos micros-nations, nos micros-peuples, éparpillés çà et là, dans les forêts et les savanes, sont sans défense ?
La dernière semaine de l’année 2012 fut un lieu marqué par l’éveil des esprits protecteurs des paisibles populations riveraines de la Likouala aux herbes, devant l’adversité entretenue par des esprits malfaisants à bord d’une embarcation.
Une embarcation motorisée remonte la rivière, en son sein ont pris place M.-Henri-DJOMBO,-Ministre-de-l’Economie-Forestière-et-du-Développement Durable, le « roi de la forêt » alias le «Parrain» et une cohorte de ses assujettis.
« Par vos désirs, vous attirez votre vie », dit un adage de chez nous. Autour du «Parrain », mokonzi ya ba niama, comme aime le chanter Werrason, il existe une atmosphère mentale et spirituelle qui attire tout mais qui n’attire pas indifféremment toutes choses. Cette atmosphère est faite des désirs du «Parrain ». Elle est aussi faite de ses peurs qui sont la partie négative de ses désirs. Ce sont les deux faces de la même pièce de monnaie. En plus des désirs conscients du « Parrain », existent ses désirs et ses peurs inconscients. Ainsi l’ordre cosmique, dans certaine partie des terres baignées par la Likouala aux herbes, attire vers chacun des hôtes les personnes et les événements qui forment la trame de la vie de chacun. Les événements vécus ne sont que les conséquences des désirs solidifiés.
Si la politique est un art, elle le demeure, non seulement par les qualités inventives et créatrices qu’elle exige, mais aussi par sa capacité d’affronter toute action, une fois engagée.
Une fois engagée, toute action entre dans un jeu d’inter-retro-actions dans le milieu où elle se déroule, et peut non seulement dévier de sa trajectoire, mais déclencher des forces adverses plus puissantes que celles qui l’ont initiée pour finir par revenir comme un boomerang, frapper la tête de ses auteurs.
Chacune des personnes, à bord de l’embarcation dans laquelle le « Parrain » a pris place a apprécié la traversée de certaines contrées en connaissance de cause. Ceux qui sont arrivés à bon port ont certainement su se libérer ou plus exactement ont su s’affranchir du syndrome du nœud coulant. Ils ont délié spirituellement les nœuds des situations passées et actuelles.
En embarquant des prieurs-charlatans, le « Parrain » savait quels étaient ses désirs.
Les peuples du Royaume Téké, vénèrent « Nkouembali » le protecteur de la contrée. Il y a, chez toutes les populations de nos contrées une richesse-inouïe-de-savoir-et-de-savoir-faire-que-les-ethnopharmacologues,-pour-ne-citer-que-ceux-là,-commencent seulement à explorer. Les prédicateurs traditionnels ou féticheurs, comme nous aimons les appeler, disposent des capacités psychiques que l’Occident et les acculturés n’ont pas su conserver et qu’ils ne sauront jamais comprendre. Chacun de nous est maître chez lui. Personne ne peut se prévaloir d’un leadership, sans l’adhésion volontaire des populations concernées. Les positions administratives ne peuvent, en aucun cas, ouvrir la voie aux connaissances traditionnelles secrètes d’autrui.
Chaque population, de notre pays, dispose d’une pensée rationnelle, technique, pratique, qui le rend capable de vivre sa vie sur la terre léguée par les ancêtres.
Si certains compatriotes ne se sentent pas bien chez eux ou qui ne se reconnaissent pas parmi les leurs, qu’ils viennent, sans préjugés, partager la vie dans la contrée qui voudra bien les accueillir.
La terre accueillante et hospitalière d’Epéna n’a jamais rejeté un fils de ce pays.
En débarquant, le 30 décembre 2012, à 22 heures, heure locale, à Epéna, le « Parrain », avant de poser pied sur terre, a profané cette dernière, en faisant descendre préalablement et à des fins mystiques, deux prêtresses-charlatans.
En cherchant à exorciser la terre d’Epéna, le « Parrain » soulève plusieurs questions, au moment où tente de s’accomplir cet acte odieux.
- Qui es-tu ?
- D’où viens-tu ?
- Que veux-tu ?
- Où vas-tu ?
- Etc.
Eternelles questions ! N’est-ce pas ?
Chacun se posera ces questions un jour. Seul le « Parrain » saura répondre, à son tour, un jour, à ces questions, si ce n’est pas déjà fait. Cependant, il y a une certitude. La vie que le « Parrain » cherche, il ne la trouvera pas à Epéna, il le sait.
Il est ce qu’il est, grâce à la sueur du front d’un fils d’Epéna celui qui l’a hébergé, nourri et sans doute protégé alors qu’il végétait au collège d’Impfondo sans apport d’un quelconque membre de sa famille ; qu’il se souvienne.
En agissant ainsi, le « Parrain » s’est attiré les foudres des esprits protecteurs de la terre d’Epéna.
De quel droit se permet-il de se comporter ainsi ?
Personne ne lui a adressé une invitation ! C’est une provocation de plus à mettre sur son lourd passif.
Le charlatanisme est un art, certes, mais contrairement aux autres, il ne produit, jusqu’alors, que des monstres. Et pour preuve.
Le 30 décembre 2012, auréolées de leur blasphème, les prêtresses-charlatans annoncent que le véhicule du « Parrain » a été saboté voire piégé. Pourtant, le véhicule va transporter, le « Parrain », « un petit homme gris», à destination et va le ramener, le lendemain, à Epéna où il tint meeting, ce 31 décembre 2012, aux environs de 10 heures.
Personne n’est dupe. Les populations d’Epéna ont accueilli à bras ouverts, dans la danse et la joie un de leur digne fils, l’Enfant du pays, récemment élevé au rang de Ministre, en guise de remerciement de l’arrivée à Impfondo, après des années, du bateau passager ‘’Ville de Brazzaville’’.
L’accueil était spontané, les populations ne se trompent jamais sur les qualités de ceux qui se présentent à elles. La filiation de chaque individu est source d’informations. Quand on sort de nulle part on est, non seulement, nulle part mais tous vos faits et gestes sont scrutés à la loupe.
En venant écouter le « Parrain », les populations d’Epéna savaient que le rire narquois et retors de l’homme n’avait rien de sympathique, à leur égard. Sans sombrer dans les définitions mouvantes des nuances du rire collectif, les populations lui rendaient bien la pièce de sa monnaie. D’où ce tout-à-l’égout de vannes en tout genre. L’humour de dérision, quand le « Parrain » fait son aveu d’impuissance des politiques qui nous gouvernent, va sans surprise de pair avec le déclin de l’admiration de l’orateur. C’est le cas, ici, de se rappeler de ce grand humoriste, M. De Lapalisse, qui disait : « Qu’à force de ne rien prendre au sérieux on prend au sérieux le rien ». Nous y sommes, malheureusement. Pour attirer l’attention de l’auditoire, quand le « Parrain » fait le constat amer que le rire convivial d’accueil se refroidissait, il annonça la mise en place d’une mutuelle pour promouvoir le développement d’Epéna.
Comme toujours, dans la satire, l’agressivité devient un composé obligé du spectacle. Ce n’est pas nouveau. Mais de nos jours la médiatisation amplifie son empire. L’accueil chaleureux a ses bas-fonds : la dérision.
De quel droit le « Parrain » se prévaut-il de créer une mutuelle qui engagerait tous les fils de la contrée ?
Est-il de la contrée ? Même si c’est le cas, a-t-il reçu mission de l’ensemble des gens de la contrée ?
La nature ayant horreur du vide, voici que quelques temps, après les vagues promesses, un accident mortel frappe une des embarcations affrétées par le « petit homme gris », à quelques encablures de son village natal.
On découvre, avec stupéfaction, que l’homme généreux d’Epéna vit dans un village où le dénuement est total. Il n’y existe aucune structure capable d’administrer les premiers soins à un grand brûlé.
De qui se moque-t-on ?
Ne dit-on pas que la charité bien ordonnée commence par soi-même ?
Après ce regrettable accident, que d’aucuns qualifient d’attentat, voici que l’on apprend, par enchantement, que la bagatelle de la somme de cinq cent seize millions (516 000 000) francs CFA a été dérobée quelque part dans les entrailles du bureau qu’occupe le « Parrain ». Comment ? Par qui ? Et pour le compte de qui ?
Toutes ces questions appellent des réponses claires et précises.
Pour le compte de qui ? Interrogeons-nous d’emblée !
Deux faits, que relie un même fil rouge ne résisteront pas longtemps aux intimes convictions des enquêteurs : La récente tournée de campagne du « Parrain » dans département d’origine avec son chapelet de promesses très coûteuses et le hold-up.
Une vilaine affaire de linge sale que le « Parrain » aurait sans doute préféré laver en famille, tant ses implications sont potentiellement dommageables pour sa crédibilité. Crédibilité mise à rude épreuve depuis un certain temps déjà, selon des sources sécuritaires proche de la Présidence de la République.
Dans le meilleur des cas, même si jusqu’alors les enquêtes ne s’orientent pas vers le Ministre Henri DJOMBO, pas coupable pour l’instant, mais il est, tout de même, responsable de cette perte sèche.
Selon notre enquête, appuyée sur plusieurs témoignages ainsi que sur des rapports confidentiels internes à la Présidence de la République, le Président Denis SASSOU NGUESSO aurait demandé expressément aux services de sécurité de diligenter le dossier.
Une chose est d’ores et déjà acquise, M. Henri DJOMBO alias le « Parrain » ne sera plus au gouvernement dès que les conclusions de l’enquête seront disponibles.
En effet, un lobby très puissant et proche du pouvoir, à Brazzaville, est bien décidé à profiter de l’occasion pour faire sauter le « consensus mystico-maçonnique » qui depuis longtemps, attribue certains ministères pourvoyeurs de fonds à des frères. De toute façon, c’est une certitude, cette question cruciale, du départ du ‘’sieur’’ Henri DJOMBO du gouvernement sera au cœur des discussions autour de la formation de la prochaine équipe.
N’est-ce pas, la réponse du berger à la bergère ?
Que dira-t-on ? Une main lave l’autre ! Pour comprendre ce tour de passe-passe.
Pour ceux qui l’ignorent, encore, ce n’est pas la première fois que le fonds forestier est l’objet d’un détournement sous le règne du « Parrain ». C’est un flagrant délit de traficotage des fonds publics.
Comment expliquer qu’une telle somme soit hors des institutions bancaires ?
En un mot, l’art politique, celui qui se donne pour mission, non seulement de réaliser un idéal humain de liberté et d’égalité ; mais aussi de promouvoir une perspective qui sauverait l’humanité, celle que l’on côtoie tous les jours, du désastre.
L’homme politique doit composer avec le réel pour l’accommoder avec l’air du temps. Il doit se garder du rêve utopique d’harmonie, de réconciliation factice sur terre, mais aussi du réalisme qui ignore que l’aujourd’hui est provisoire.
L’art politique est donc contraint de naviguer entre « réalpolitik » et « idéalpolitik ». Il doit donc être en auto-examen et en autocritique permanents.
L’action politique s’est toujours fondée implicitement ou explicitement sur une conception du monde, de l’homme, de la société, de l’histoire, c’est-à-dire sur la pensée.
En d’autres termes, une politique ne se conçoit pas sur le poids du portefeuille ou du compte en banque.
Dans ce pays, le Congo, nous sommes, pour la plupart des fils de paysans ; personne ne peut justifier une fortune, comme héritage. Sauf si, comme on le constate de nos jours, malheureusement, que certains cadres, à l’image du Ministre Henri DJOMBO Alias le « Parrain », s’enrichissent illicitement en détournant des fonds publics en mettant en place des stratagèmes pitoyables pour atteindre son objectif final devenir PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO ! Oui, HENRI DJOMBO SE VOIT PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, ce comportement démontre clairement le malaise qui ne fait que prendre de l'ampleur au sein du clan Sassou.
Mais le Congo doit connaître la vérité sur ce détournement de trop car là TROP C'EST TROP!!!!!!!!