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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 22:58

COMMENTAIRE : Voici une courte correspondance qui nous permet de faire le constat de trois choses : la première, la fibre optique avance doucement dans les grandes villes du Congo ; ce qui nous donnera plus de visibilité nationale. Plus les citoyens congolais en apprendront sur leur pays, plus leur état d'esprit changera.

La deuxième :  TSATY MABIALA (premier secrétaire inamovible de l'UPADS) est un traître puisqu'il a trahi le pays si ce que notre correspondant nous relate est vrai ; il prétend que c'est lui qui aurait demandé le changement de la constitution. Dans ce cas, Sassou a bon dos puisqu'il peut dire que même ses "opposants", surtout ses "opposants" (achetés rubis sur l'ongle), veulent modifier la constitution - alors que lui prétendra n'avoir rien demandé : une idée qu'on fait passer comme une idée populaire, une idée défendue même par les ennemis d'hier, se vend mieux à l'extérieur, à l'internationale.

 Troisièment, la dette à l'égard de la Chine ne cesse de progresser puisqu'elle serait actuellement de plus de 400 milliards de francs cfa en omettant celle des armes.

Notre correspondant se demande s'il y a compatibilité entre une situation politique alarmante et la modification de la constitution. Nous lui répondons oui car ce chaos politique est propice à des magouilles de toutes sortes puisque les volontés peuvent s'acheter. En fait, c'est le contraire qui aurait rendu la modification difficile mais actuellement, Denis Sassou Nuesso tient tous les partis à la gorge puisque que TSATY MABIALA prouve que Sassou a annexé l'UPADS tout comme le MCCDI, le RDPS, le RDD. Dans un climat où toute opposition est inexistante, où le grand éléphant tient tous les pouvoirs, TOUT DEVIENT POLITIQUEMENT POSSIBLE puisque la variable "PEUPLE" ne compte pour le monstre de l'Alima.

 

Bonjour LDM,
[...] Je crois que tout va s'améliorer avec l'installation de la fibre optique dont les points de jonction sont en train d'être installés...
L'actualité politique est très abondante, surtout que nous allons vers le changement de la constitution demandée par TSATY MABIALA, alors que le Congrès de l'UPADS se tient dans quelques jours, localement.
Est-il possible en l'état actuel d'arriver à une modification de la loi suprême, vu la situation alarmante de la démocratie au Congo ? Tous les indices de développement sont négatifs et la dette vis-à-vis de la Chine s'est accrue, dépassant  les 400 milliards de francs Cfa, rien que pour les infrastructures de base. On ne connaît pas celle liée aux armes.
A bientôt.
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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 19:04

UnlivreUnjour.jpgNous avons le plaisir de vous annoncer que Demain le Nouveau Congo-Brazzaville est partenaire de l'émission UN LIVRE UN JOUR proposée et présentée par Olivier Barrot sur France 3 qui couvre le festival ETONNANTS VOYAGEURS  se déroulant à Brazzaville du 13 au 17 février 2013, la capitale de notre pays. Nous vous  faisons découvrir le lien suivant : http://programmes.france3.fr/livres/un-livre-un-jour/evenements  qui va présenter chaque jour des documents tournés in situ. Aujourd'hui vous découvrirez celui qui relate au travers d'une vidéo l'atelier de formation Slam animé par Rouda, Paul Wamo et Amkoullet en direction des jeunes brazzavillois. Nous profitons aussi pour vous faire connaître la page Facebook de l'émission à l'adresse suivante : https://www.facebook.com/pages/Le-cercle-un-livre-un-jour/102009973279133

De quelque façon qu'on le prenne, ce festival est un honneur fait au Congo car si on ne parle plus du Congo, c'est que le congo est mort. En tant qu'amateur de livres et de musique, nous ne pouvions qu'accepter l'offre de partenariat que nous avons reçue.  Mais surtout, c'était une ouverture de DNCB vers les Français qui ont désormais l'opportunité de nous découvrir - même si vous avez ipso facto que la preuve que la presse française nous connaît.

Le Slam est à la frontière de la musique, de la poésie et de l'oralité. C'est une forme de libération de la parole dans l'éloquence et le rythme ; nous sommes pionnier comme vous le savez question libération de la parole, cette énergie qui extériorise celle du cerveau en la verbalisant, en la transformant en une force qui meut l'homme en touchant son âme, en faisant sens dans un monde mû par l'entropie, un sens qui devient partage, culture. Tout ce qui vise une élévation de l'esprit de nos compatriotes nous intéresse. La parole en musique peut transformer l'homme intérieur et mutatis mutandi, l'homme extérieur.

Il faut laisser ceux qui voient de la beauté en enfer la décrire car nous avons besoin de cette graine esthétique pour transformer l'enfer en Paradis. Ce n'est pas le Congo qui est laid mais ses propres fils qui le trahissent et le transforment en dépotoir. Et, de même que Jésus n'a pas condamné Judas, laissez ceux qui ferment les yeux face à l'horreur le faire : LA SALETE, L'INJUSTICE, LES EGAREMENTS NE DISPARAITRONT PAS POUR AUTANT.

Ce partenariat est aussi le signe que votre blog a une visibilité qui n'intéresse pas que les Congolais. Nous avons ouvert notre coeur pour parler le langage de l'amour et de la vérité et jusqu'ici, vous nous le rendez bien. En acceptant ce partenariat, nous avons explicitement souhaité garder notre liberté éditoriale. Et cet article le prouve bien.

Nous travaillons à l'émancipation de notre pays et ceux qui critiquent le fait que ce festival soit organisé par Henri Lopes et/ou Mabanckou ont certes des bons arguments pour porter de tels griefs mais à chaque fois que la lumière se tourne en direction du Congo, elle y éclaire à la fois toute sa beauté, toute sa laideur, toutes ses injustices et qu'importe que l'on estime à tort ou à raison qu'Alain Mabanckou soutienne le régime : il y aura un temps pour séparer le bon grain de l'ivraie...

Nous avons de la matière première pour l'écriture et ce champ ne nous est pas interdit. Ce n'est ni un auteur, ni un ambassadeur que nous mettons en valeur mais seulement le CONGO et nous voulons donner aux Français qui viennent sur le site UN LIVRE UN JOUR l'occasion de nous découvrir, de mieux connaître notre combat pour la liberté et la démocratie et nous savons tous que le rap est une parole brute qui s'est approchée de la musique pour en épouser la forme mais qui a fini par devenir une véritable forme de contestation sociale. Le Slam peut aussi devenir une arme contestataire.

Nous tenons à signaler que nous n'avons pas reçu le moindre écu sonnant et trébuchant pour ce partenariat. Notre dessein : que les Français qui vont sur le site de France 3 nous découvrent et nous lisent ; ils se feront une autre image du Congo plus conforme à la réalité, à la souffrance du peuple.

Il est un proverbe du clan Makanda qui dit : "Dieu est le seul capable de transformer le mal en bien, la mort en vie..."

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 21:25

2140078529_3606026288.jpgC'est une histoire qui va marquer ce XXIième siècle. En effet, pendant plus de six siècles, ce genre d'événement s'est avéré rarissime au sein de l'église catholique. Il était assis sur le fauteuil de Saint-Pierre après avoir succédé à Jean-Paul II et représentait le fils de Dieu sur terre. Il a pourtant décidé de démissionner - alors que son prédécesseur Jean-Paul II est mort pape après un long règne, d'une longue maladie. Benoît XVI, le pape de l'église catholique, l'évêque de Rome, démissionne et quittera ses lourdes fonctions le 28 février 2013.

C'est une leçon pour des énergumènes comme Denis Sassou Nguesso qui rêvent de mourir grabataires au pouvoir au lieu d'aller se reposer auprès de ses vaches et de ses poissons-chats à Oyo. Nous savons que Denis Sassou Nguesso prend des décisions dans le sens de poursuivre avec son règne apocalyptique au-delà de 2016. Tout semble s'organiser dans ce sens, pour l'atteinte de cet objectif.

Il n'y a pas de honte à laisser le pouvoir qu'il soit céleste ou d'inspiration purement humaine et si l'on considère que le pouvoir divin, du moins son incarnation sur terre, est le plus important, on peut se dire que si Benoît XVI a démissionné, les tenants du pouvoir charnel ou empirique comme Denis Sassou Nguesso devrait réfléchir quant au fait de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà d'un certain âge où tous les sens s'émoussent et où le corps aspire au repos, à la paix.

Cet homme, le cardinal Ratzinger, n'avait aucune obligation à démissionner en tant que pape et nous savons qu'en dépit des scandales au sein de l'église, ce pape n'était pas contesté depuis que l'on prononça le célèbre : "HABEMUS PAPAM CARDINAL RATZINGER".

Un pape est un véritable chef d'Etat qui règne sur près ou plus d'un milliard de chrétiens au Vatican, un véritable Etat dans l'Etat de l'Italie actuelle. Son pouvoir est  immense. C'est donc un acte très courageux d'abdiquer parce que l'on sent que son âge ne le permet plus.

Nous parlons d'âge parce que dans sa propre constitution Denis Sassou Nguesso avait voulu qu'aucun citoyen ne soit candidat à la présidence de la république au-delà de 70 ans dans sa constitution du 20 janvier 2002. Cette année 2013, il se trouve que l'enfant d'Edou aura 70 ans. Il faudra donc qu'il prenne tout son courage comme le pape Benoît XVI pour respecter sa propre volonté traversée à l'époque par une sagesse qui a su transcender son ambition démesurée car personne ne peut comprendre qu'un ambitieux comme Denis Sassou Nguesso ait voulu limiter les mandats ainsi que l'âge d'accès au pouvoir sans une inspiration venue d'ailleurs...

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 20:23

COMMENTAIRE : Le Général Avoukou est mort ; il faut le remplacer, tout comme Blaise Adoua malade ou Jean Olessongo. Devant des décisions qui se font vite à l'emporte-pièce, Sassou n'a pas toujours le temps de parer au plus pressé. De toute les façons, il faut que ça soit un Mbochi lorsqu'il s'agit de la sécurité du grand éléphant. C'est que la confiance règne et surtout, les différents jeux d'influence entre groupes rivaux au sein du clan ne facilitent pas les choix. On écarte vite s'agissant de la sécurité de l'éléphant de l'Alima mais on choisit à la loupe pour les remplacements. Cela va sans dire.

 

SECUROCRATIE.jpg

La Lettre du continent nous donne même déjà le nom de celui qui est pressenti pour succéder au Général Emmanuel Avoukou et le constat est le même puisque c'est toujours un membre de l'ethnie-parti mbochi au pouvoir :

SUCCESSEUR_AVOUKOU.jpg


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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 19:41

COMMENTAIRE : Il est bon que les Congolais sachent que de Sassou à tous ses ministres en passant par tous les membres du clan, tous font du lobbying, un mot qui cache souvent la réalité de la corruption car personne ne fait du lobbying gratuit. Dans un article sur le gazoduc Pointe-Noire/Oyo remporté par les Russes, vous avez lu que Jean-Jacques Bouya défendait des sociétés chinoises tandis que d'autres plaidaient pour ENI ou TOTAL.

Ils sont tous corrompus par des entreprises privées pour faire du lobbying et vous savez que concernant les ministres, pour ne parler que de cette catégorie, c'est illégal car il y a conflit d'intérêts : un ministre de la république doit défendre les intérêts du Congo et non ceux des sociétés privées. Or, c'est souvent le cas. Vous ne vous étonnez pas que les appels d'offre organisés par le ministère des Grands et Petits Travaux octroient la plupart du temps des marchés aux Chinois, parfois pour des résultats de bas étage ? Jean Jacques Bouya privilégie les Chinois au détriment de la république et les scandales sont nombreux - parce qu'il  fait du lobbying.

Dans l'article qui suit, dix parlementaires de  l'opposition ou ce qui en reste veulent entendre le ministre des hydrocarbures André Raphaël Loemba sur la base d'une suspicion de conflits d'intérêts mais nous savons tous que celui qui impose sa volonté au ministre, c'est le grand éléphant lui-même, le pétrole étant sa chasse gardée.

Le fait que le ministre des hydrocarbures est souvent un Vili n'est qu'un leurre pour donner l'impression aux habitants du Kouilou que c'est un de ses fils qui s'occupe de transactions pétrolières. Le ministre des hydrocarbures n'a déjà même pas droit au chapitre devant Denis Christel Sassou Nguesso, le fils du grand éléphant...

Le lobbying se fait souvent pour son ancienne entreprise - même lorsqu'on devient ministre mais pas nécessairement. André Raphaël Loemba est suspecté de faire du lobbying pour son ancien employeur Maurel & Prom et il n'est pas seul dans ce cas. Chacun veut privilégier son ancienne entreprise dans l'octroi de marchés étatiques. Il arrive même que des ministres privilégient leurs propres entreprises ! Même Total ne serait pas du reste car il entretient aussi ses réseaux de lobbyistes au Congo...

 

Lobbyisme.jpg

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 18:29

Nous avons reçu une rumeur qui prétendait que Denis Sassou Nguesso aurait subi une attaque cardiaque intervenue selon notre source après la décoration des nouveaux Généraux (une précision qu'il a apportée plus tard). Certains ont eu des doutes en voyant Denis Sassou Nguesso décorer les nouveaux Généraux. Il s'agit de se demander à quelle date précise a eu lieu cette décoration. Nous précisons bien qu'il ne s'agit que d'une rumeur. Il peut se dérouler un jour ou deux  entre l'enregistrement d'une vidéo et sa mise en ligne télévisuelle mais là n'est pas le plus important. Nous constatons depuis quelques jours que monsieur Denis Sassou Nguesso ne paraît plus à la télévision et une messe d'actions de grâce a même été organisée à l'occasion de sa prise de pouvoir le 5 février 2009, une chose étrange, messe d'actions de grâce à laquelle a assisté le cerveau bleu Alain Akouala. Même les Dépêches de Brazzaville ne parlent pas du principal bâilleur du journal. Etrange !

Nous estimons qu'il est indécent du moins étrange de se remémorer de la prise du pouvoir peu glorieuse de monsieur Denis Sassou Nguesso le 5 février 1979 (coup d'Etat de palais contre son frère d'armes Yhombi Opango) - alors qu'il prétend à présent avoir été élu démocratiquement. Et de plus une messe d'actions de grâce est un indicateur que l'homme dont il est question aurait quelques problèmes que seul le Seigneur peut solutionner. Simple raisonnement logique !

Nous demandons donc à tous ceux qui peuvent nous dire où se trouve actuellement monsieur Denis Sassou Nguesso de nous écrire. D'ordinaire, au Congo, le journal commence toujours par le joli minois du chef de l'Etat mais curieusement, il n'en a pas été question le 9 février 2013. Nous vous rappelons que Denis Sassou Nguesso est un homme public ; il n'y a donc aucune raison de nous cacher, s'il y a lieu, des informations sur son état de santé. Hugo Chavez, président du Vénézuela, montre un bel exemple en ne dissimulant pas son cancer soigné à Cuba.

Pour notre part, nous espérons que le grand éléphant va bien et qu'il ne va pas tarder de nous donner de ses nouvelles et que cette rumeur ne fera pas long feu et...longue fumée.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 11:05

Toute société humaine, quelle qu'en soit l'époque, est confrontée aux déchets dûs à l'activité humaine car la nature n'a pas de déchets, elle qui recycle ce qu'elle produit, le vivant recyclant le vivant car au final, l'inventivité naturelle s'arrête à la biodiversité et on peut dire sans craindre de se tromper que le vivant recycle le vivant en l'assimilant et elle a tout prévu pour : bactéries, champignons, végétaux, animaux.

Le pétrole que le travail des éléments naturels avait enfoui dans les profondeurs de la terre ressemble à une forme terminale de la décomposition du biologique jusqu'à le ramener à la forme organique, presque minérale. Et puis vint l'homme avec sa science, sa technologie, son savoir-faire industriel qui produit des substances difficilement assimilables par le vivant comme le plastique, le verre, l'aluminium, etc. Certaines sociétés n'ont pas été confrontées à ce genre de pollution, c'est-à-dire, une accumulation de produits humains non recyclables, non transformables par la nature et qui finissent par ruiner et l'environnement et la vie de l'homme lui-même.

C'est une question difficile que la gestion des résidus de l'activité humaine au XXI ème siècle. Nos ancêtres qui vivaient dans des sociétés non industrialisés n'ont pas connu les mêmes problèmes que nous qui sommes confrontés à ce que l'on appelle les déchets industriels produits en quantité pour emballer, contenir, transporter, etc. Et la plupart de ces déchets proviennent du pétrole qui certes permet au monde d'avoir une énergie abondante pour faire fonctionner les sociétés modernes mais comme toute violation des lois de la nature a son revers de la médaille : les déchets chimiques sont non dégradables, lentement ou difficilement dégradables.

 

En occident, les sociétés modernes ne sont pas du reste même si elles ont une politique de gestion du déchet qui paraît plus efficace avec des déchetteries et une politique de tout à l'égoût qui a fini par polluer les mers et les océans. Les océans sont devenus la plus grosse poubelle du monde au point où des déchets occupant la superficie de tout un continent dérivent. Il faut se dire qu'un jour, avec le changement climatique, si le niveau de la mer remonte, ces rejets humains risquent de nous revenir comme un boomerang. Aujourd'hui, certains fleuves d'Europe sont si pollués que la pêche et la baignade y sont interdites. C'est l'autre face de l'industrialisation, cette production effrénée de produits manufacturés à des rythmes effrayants - parfois même si une demande n'existe pas. En matière industrielle, il faudra doucement se diriger vers le système zéro stock.


On dissimule le déchet, on le rejette dans l'océan avec des conséquences incalculables sur la chaîne alimentaire qui finit par affecter l'homme lui-même. La logique capitaliste ne réfléchit d'abord qu'à une chose : comment se faire du profit, beaucoup de profit et vite ? Aujourd'hui, des sociétés industrielles traitent le déchet et se font encore des gros bénéfices sur le dos des populations qui sont gratuitement utilisées comme des agents trieurs. On peut citer l'exemple de Véolia en France. L'Europe au moins essaie de traiter ses déchets, d'y réfléchir, de les réutiliser quand ils ne peuvent être détruits ; on va jusqu'à produire de l'électricité à partir des ordures voire du gaz.


Au Congo, confrontée aux déchets industriels, notre politique urbaine a reculé : avant il y avait des décharges publiques parce que l'Etat avait la gestion de la terre, de l'espace, un droit perdu depuis que les mfumu toto ont recouvré leurs droits. Aussi, on voit se développer des décharges sauvages. Il existait aussi une voirie publique qui a disparu laissant les populations en proie à leurs ordures. Il est toujours de bon ton d'évoquer l'éducation du peuple : "il ne faut pas jeter vos ordure n'importe où, etc." Néanmoins, il faut les jeter sinon la conséquence est de vivre avec et ce n'est pas envisageable. Alors, où les jeter quand la ville fait des kilomètres ? Quand partout l'on ne voit que des habitations ?


La politique signifie que l'on ne laisse pas les populations se débrouiller seules face à des tonnes d'immondices qu'elles ne savent où jeter. C'est pour cela que le ministère de l'environnement, de l'aménagement du territoire, les mairies ont un sens : ils doivent proposer une politique, c'est-à-dire, des solutions au peuple. On peut privatiser la gestion des déchets en demandant aux populations de contribuer à moindre frais, l'Etat se chargeant du reste. Pourquoi ne pas collaborer avec des sociétés comme Véolia qui pourraient nous aider à recycler nos ordures ménagères ou nos déchets industriels ? En la matière, nous n'avons pas d'expérience. Et il y a les sociétés pétrolières que l'on peut aussi mettre à contribution pour le recyclage de tous les produits industriels qui sont des dérivés du pétrole.


Nous affrontons plusieurs types de pollution : des sols, de l'air, de l'eau, de l'environnement et les conséquences sont payées cash en matière de santé publique et de qualité de vie. Vous me direz que l'on peut éduquer le peuple. Oui, c'est facile pour les déchets d'origine biologique ou végétale mais c'est une autre de résorber les déchets industriels non dégradables et que va faire l'individu avec ses déchets qu'il produit au quotidien ? S'il n'existe aucune poubelle en face de sa maison ou à moins de 500 mètres pour qu'il puisse les jeter, il les jettera là où il le pourra. A l'échelle des villes, la gestion des déchets implique des infrastructures adaptées, une vraie politique. On pourrait éduquer les enfants à l'école, créer des équipes mobiles pour conscientiser les populations mais les bennes d'ordures doivent refaire leur apparition si l'on ne veut pas que les populations continuent à payer des pousse-pousseurs pour qu'ils les débarrassent de leurs ordures dans les décharges sauvages.


La question n'est pas seulement d'interdire le sachet mais de se dire : "qu'est-ce qu'on fait du sachet puisque le monde n'a pas fini d'en produire ?" Le sachet est avant tout une forme d'emballage avant d'être un conteneur ou un transporteur. Comment empêcher dans ces conditions les sachets d'entrer au Congo ? Quels sont les produits de substitution aux sachets ? Dans quoi emballer les courses ? Autant de questions pratico-pratiques qu'il faut résoudre si l'on veut atténuer l'impact du déchet et nous savons que plus la ville est grande, plus la production du déchet est importante.


L'impulsion doivent venir du gouvernement : aménagement des décharges publiques avec possibilité d'enfouissement de certaines ordures, de tri, de recyclage dans des usines qui pourraient produire de l'électricité à partir du déchet, partenariat avec des sociétés spécialisées dans la gestion des ordures, installation des bennes à ordures publiques, installation de poubelles individuelles qu'on pourrait rendre obligatoire par la loi, l'Etat les achetant et les vendant aux individus.


Une fois qu'on rétablirait des bennes publiques et des poubelles individuelles, il faudra verbaliser  toute personne prise en flagrant délit de jet ou de rejet d'ordure dans l'espace public. Mais avant cela, il faut éviter d'entendre la réponse suivante : "mais où dois-je jeter mes ordures ? Dois-je parcourir dix kilomètres pour jeter mes ordures ?" en lui proposant des alternatives.


On pourrait brûler certaines ordures végétales ou biologiques voire les enfouir sous terre. Le gouvernment pourrait réserver certains espaces dans les nouveaux quartiers aux bennes et poubelles publiques ; il faudrait alors que les mfumu toto ne transforment pas tout l'espace en espace d'habitation car il faut des places pour les marchés, les écoles, les hôpitaux, les poubelles publiques en dehors de grosses déchetteries avec des systèmes de tri. Le ministre du domaine public et des affaires foncières doit restaurer le domaine public pour y mettre des poubelles et bennes publiques avec un tri entre produit biologiques et végétaux et le reste (déchets industriels) pour que les éleveurs, les agriculteurs puissent recycler ce qui peut l'être dans l'immédiat.


Je rigole souvent en entendant le préfet d'Oyo dire : "Oyo, ville propre". Il peut encore se le permettre avec une bourgade à taille humaine de deux à trois mille habitants car si Oyo avait cent mille ou deux cents mille habitants, la production des déchets serait beaucoup plus importante et là, se poserait un vrai problème de gestion des déchets.


En conclusion, le Congo a besoin d'une vraie politique de gestion des déchets. En a-t-elle les moyens ? Oui. C'est un secteur qui peut produire de l'emploi et les bénéfices pourraient vite se mesurer en termes de santé, qualité de vie, qualité de l'environnement. Il faut rétablir les voiries publiques et le BTP public pour gérer et aménager  les infrastructures publiques. La gestion des ordures conduit à impliquer les industriels (partenariats), les populations, les ministères de l'environnement, du domaine public et des affaires foncières, de la santé, de  l'industries, des Grands et Petits travaux.


Monsieur Denis Sassou Nguesso et même ses ministres n'ont plus que des courtisans qui n'osent pas leur dire la vérité car ils ne fonctionnent plus qu'en terme de flatterie. L'homme politique est celui qui est payé par le contribuable pour trouver des solutions à ses problèmes. Les émoluments des ministres ont même augmenté sans que cela amène une amélioration de la qualité de leur façon de penser, de travailler, de fonctionner. Bref, constatant que  Sassou et ses ministres ont les mêmes cerveaux, la question que l'on doit se poser est : "DOIT-ON LEUR GREFFER DES CERVEAUX PLUS PERFORMANTS ?"

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 12:18

COMMENTAIRE : Voici quelques images furtives du Général Faustin Munene détenu à Brazzaville, une petite vidéo filmée dans la prison qui a pu sortir, preuve que quelqu'un y a introduit un smartphone capable de filmer des vidéos et en l'occurrence, il s'agit de monsieur Didier Renaud qui se présente comme son "conseiller". Vous le verrez incorporé furtivement dans la vidéo  avec une barbe blanche - juste le temps de dire une ou deux phrases, le crâne rasé, une vraie apparition fantomatique. Dans le reste de la vidéo, on voit plutôt parler Didier Renaud et d'autres soutiens comme monsieur Patrick Iliku.

Pour information, le Général Munene est l'un des plus virulents opposants du président Joseph Kabila qui a pris les armes et le chemin du maquis pour marquer sa rupture avec le régime de Kinshasa.  Son interview sur RFI n'est certainement pas la raison de l'arrestation du Général Faustin Général.

Il faut à présent se demander pourquoi le Général Munene est en prison. Si le problème est une violation du territoire congolais où il n'aurait pas l'asile y ayant pénétré illégalement, il faut le renvoyer à Kinshasa comme font les autres pays en reconduisant les clandestins à la frontière. Or, si le pouvoir de Brazzaville estime que sa vie est en danger à Kinshasa, il n'a que le choix de lui accorder l'asile politique. Sassou ne choisit aucune de ses options puisqu'il détient illégalement Munene en prison depuis des mois.

On n'emprisonne pas un individu, une personnalité comme Munene, dans 9 mètres carrés aussi longtemps  sans de bonnes raisons. A quelle fin Sassou le détient-il en prison si nous nous disons qu'il y a nécessairement un motif politique sous roche ?  Sassou n'est pas un philanthrope et le refus d'extrader ce Général doit être autre chose que le préserver du régime de Kinshasa qui pourrait lui faire avaler son acte de naissance. En effet, on aurait pu dans ce cas lui accorder l'asile politique ou le mettre en résidence surveillé. Or, le statut de cet officier au Congo-Brazzaville n'est pas clair : on ne prive pas ainsi un homme de la liberté de mouvement en toute infraction des droits de l'homme sans leitmotiv politique.

Joseph Kabila doit se méfier du cobra royal car c'est un dresseur d'hommes ; il pourrait utiliser Munene pour destabiliser le régime de Kinshasa au moment où il le jugera opportun. Et ceci n'est pas une plaisanterie. Pour Denis Sassou Nguesso, les hommes sont simplement des pions sur un échiquier politique. quand ils sont au Congo, peu importe leur nationalité : ils sont à sa merci.

Patrick Iliku, ambassadeur itinérant du Général Munene, dévoile l'implication de la franc-maçonnerie dans cette affaire. Kabila aurait été introduit au Grand Orient par Denis Sassou Nguesso et que le Général pourrait lui-même appartenir à l'ordre tripointé selon monsieur Iliku. Une fois encore, nous comprenons que les pages de l'histoire de l'Afrique continuent à s'écrire à l'encre rouge de l'occident...


En substance, quand vous mettez en cage le chien le plus méchant qui menace d'attaquer votre voisin que vous détestez cordialement sous les sourires diplomatiques, c'est pour mieux choisir l'heure où il doit être attaqué et peut-être dévoré. C'est la seule explication. C'est donc une forme de chantage implicite exercé sur Joseph Kabila et il s'agit de comprendre pourquoi...

 


 


 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 22:29

La saleté est un état d'esprit avant d'être un fait, des tas d'immondices. Tout comme la propreté, la responsabilité d'être propre. Entre la saleté-découragement du peuple, la saleté du ponténégrin ou du brazzavillois blasé par tant de déchets qu'il ne peut traiter car à l'échelle d'une grande ville, les rejets urbains sont une préoccupation de salubrité publique, la saleté mentale de l'homme politique pourri jusqu'à l'os qui ne pense qu'à soigner son intérieur pendant que tout est crasse, tourbe, bourbe, boue autour de lui, en lui,  la saleté des antivaleurs qui convergent toutes vers le délaissement du pays par ses fils responsables de lui faire au quotidien un toilettage politique mais qui s'y refusent, la saleté d'un chemin à l'avenir noirci par un homme mentalement sale, intérieurement sale comme le grand éléphant dont l'habitude naturelle est de se couvrir de fange, toutes saletés confondues, toutes crasses considérées, toutes immondices jetées à la face du monde pour faire pulluler le rat, la peste et la fièvre thyphoïde, et la saleté d'un Etat démissionnaire face à ses responsabilités, il y a saturation de saleté, qu'on se complait dans la merdasse, dans la mélasse comme si ce qui se voit au quotidien est normal.

 

Voici une vidéo récente de la ville de Pointe-Noire, Pointe-Noire entre pétrole et pollution, Pointe-Noire entre pétrocfas et saleté, Pointe-Noire à ordures ouvertes, elle qui est déjà à torchères pleine pollution. Cette saleté est l'image d'une incapacité politique, d'un système qui a trahi son propre espace social, d'un monde de mercenaires politiques qui vivent en conclave et qui laissent grossir les immondices et les moustiques.

Non, le peuple est propre de son innocence et le politique sale, crasseux de sa coupable démission, de sa psychose vénale qui pousse à toujours accumuler, thésauriser des richesses que l'on prend au peuple. Oui, de par le monde, on trouve des hommes plus riches que des républiques entières au point où la société Apple a aujourd'hui plus de liquidités que les Etats-Unis mais ailleurs, la dignité commande à ôter l'ordure de la face du peuple. Ailleurs, on masque l'ordure pour qu'il échappe au regard humain. Au Congo, on vit dans la saleté. On mange et boit dans la saleté. On vend sa tomate, son poisson même pas frais à même l'ordure. On meurt dans la saleté qui devient oripeau, seconde peau, seconde nature, état d'esprit, abandon comme on abandonne ses détritus. Abandon de tout un pays aux ordures du monde entier...

 

                              LION DE MAKANDA MWAN MINZUMB'

 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 09:14

COMMENTAIRE : Voici un texte inattendu écrit dans un style frisant le sublime avec très peu de coquilles indiquant un niveau d'instruction élevé de son auteur que nous avons reçu d'un certain monsieur Hervé Marchand dans lequel le ministre sempiternel de l'économie forestière Henri Djombo, alias "le Parrain" (allusion à la mafia ?), est mis en cause et pourrait même à la lecture en filigrane passer pour le suspect numéro un dans la disparition du demi-milliard de francs cfa dans le nord de la république. 

Mon rêve de libérer la parole de la république se réalise doucement car nous ne pouvons transformer les mentalités sans libérer la parole autour du bien et du mal, autour de la vérité, de la démocratie, des droits et des devoirs de tous. Le texte est long, mon commentaire sera court.

 

Magouille du ministre Djombo Dévoilée
Marchand Hervé
Le temps de la dérision
« Autant en emporte le vent »


Henri DJOMBO 
Alias le « parrain »

La politique, un art, dit-on !
Si l’art de la politique se conçoit, comme les autres, alors nombreuses sont les connaissances sur lesquelles elle s’appuie. Parmi elles, certaines méritent un peu plus de sérieux : celle de la signification de l’identité sociale de chaque entité à laquelle elle est sensée s’appliquer. Parce que ces connaissances ouvrent une voie naturelle et efficace pour la formation des consensus sociaux, elles perpétuent, ainsi, auprès des populations, des marqueurs privilégiés de la vie de chacune d’elle, car ensemble elles peuvent constituer un peuple, identifié comme tel, dans un espace déterminé par la géographie, de l’histoire humaine.
En effet, il subsiste dans toutes les contrées de notre beau pays, le Congo, une myriade de populations dotées chacune d’une forte identité, d’une langue, des mythes et des croyances. Nous savons, grâce aux recherches des ethnologues, que ces populations sont des ultimes témoins de l’humanité première d’homos sapiens.
L’ethnocide, qui s’est accéléré et intensifié, au XIXe siècle, avec le déferlement de l’intolérance coloniale des occidentaux, n’a pas réussi à effacer totalement la pensée rationnelle, technique et pratique de nos populations. La colonisation a certes réussi à arrêter le processus du développement harmonieux de nos populations vers le progrès, tous azimuts. C’est ainsi que sont apparus sur nos terres, lointaines de l’Occident, des mythes nouveaux et des illusions qui ont obscurci l’horizon.
Néanmoins, certaines contrées ont su résister à l’envahisseur, la pensée symbolique–mythique-magique, contrairement aux valeurs occidentales ne se confond pas, chez nous, avec la pensée rationnelle–mythique– technique-pratique, mais se complète harmonieusement.
Qui a dit que nos micros-nations, nos micros-peuples, éparpillés çà et là, dans les forêts et les savanes, sont sans défense ?

La dernière semaine de l’année 2012 fut un lieu marqué par l’éveil des esprits protecteurs des paisibles populations riveraines de la Likouala aux herbes, devant l’adversité entretenue par des esprits malfaisants à bord d’une embarcation.
Une embarcation motorisée remonte la rivière, en son sein ont pris place M.-Henri-DJOMBO,-Ministre-de-l’Economie-Forestière-et-du-Développement Durable, le « roi de la forêt » alias le «Parrain» et une cohorte de ses assujettis.
« Par vos désirs, vous attirez votre vie », dit un adage de chez nous. Autour du «Parrain », mokonzi ya ba niama, comme aime le chanter Werrason, il existe une atmosphère mentale et spirituelle qui attire tout mais qui n’attire pas indifféremment toutes choses. Cette atmosphère est faite des désirs du «Parrain ». Elle est aussi faite de ses peurs qui sont la partie négative de ses désirs. Ce sont les deux faces de la même pièce de monnaie. En plus des désirs conscients du « Parrain », existent ses désirs et ses peurs inconscients. Ainsi l’ordre cosmique, dans certaine partie des terres baignées par la Likouala aux herbes, attire vers chacun des hôtes les personnes et les événements qui forment la trame de la vie de chacun. Les événements vécus ne sont que les conséquences des désirs solidifiés.
Si la politique est un art, elle le demeure, non seulement par les qualités inventives et créatrices qu’elle exige, mais aussi par sa capacité d’affronter toute action, une fois engagée.
Une fois engagée, toute action entre dans un jeu d’inter-retro-actions dans le milieu où elle se déroule, et peut non seulement dévier de sa trajectoire, mais déclencher des forces adverses plus puissantes que celles qui l’ont initiée pour finir par revenir comme un boomerang, frapper la tête de ses auteurs.
Chacune des personnes, à bord de l’embarcation dans laquelle le « Parrain » a pris place a apprécié la traversée de certaines contrées en connaissance de cause. Ceux qui sont arrivés à bon port ont certainement su se libérer ou plus exactement ont su s’affranchir du syndrome du nœud coulant. Ils ont délié spirituellement les nœuds des situations passées et actuelles.
En embarquant des prieurs-charlatans, le « Parrain » savait quels étaient ses désirs.
Les peuples du Royaume Téké, vénèrent « Nkouembali » le protecteur de la contrée. Il y a, chez toutes les populations de nos contrées une richesse-inouïe-de-savoir-et-de-savoir-faire-que-les-ethnopharmacologues,-pour-ne-citer-que-ceux-là,-commencent seulement à explorer. Les prédicateurs traditionnels ou féticheurs, comme nous aimons les appeler, disposent des capacités psychiques que l’Occident et les acculturés n’ont pas su conserver et qu’ils ne sauront jamais comprendre. Chacun de nous est maître chez lui. Personne ne peut se prévaloir d’un leadership, sans l’adhésion volontaire des populations concernées. Les positions administratives ne peuvent, en aucun cas, ouvrir la voie aux connaissances traditionnelles secrètes d’autrui.
Chaque population, de notre pays, dispose d’une pensée rationnelle, technique, pratique, qui le rend capable de vivre sa vie sur la terre léguée par les ancêtres.
Si certains compatriotes ne se sentent pas bien chez eux ou qui ne se reconnaissent pas parmi les leurs, qu’ils viennent, sans préjugés, partager la vie dans la contrée qui voudra bien les accueillir.
La terre accueillante et hospitalière d’Epéna n’a jamais rejeté un fils de ce pays.
En débarquant, le 30 décembre 2012, à 22 heures, heure locale, à Epéna, le « Parrain », avant de poser pied sur terre, a profané cette dernière, en faisant descendre préalablement et à des fins mystiques, deux prêtresses-charlatans.
En cherchant à exorciser la terre d’Epéna, le « Parrain » soulève plusieurs questions, au moment où tente de s’accomplir cet acte odieux.
- Qui es-tu ?
- D’où viens-tu ?
- Que veux-tu ?
- Où vas-tu ?
- Etc.
Eternelles questions ! N’est-ce pas ?
Chacun se posera ces questions un jour. Seul le « Parrain » saura répondre, à son tour, un jour, à ces questions, si ce n’est pas déjà fait. Cependant, il y a une certitude. La vie que le « Parrain » cherche, il ne la trouvera pas à Epéna, il le sait.
Il est ce qu’il est, grâce à la sueur du front d’un fils d’Epéna celui qui l’a hébergé, nourri et sans doute protégé alors qu’il végétait au collège d’Impfondo sans apport d’un quelconque membre de sa famille ; qu’il se souvienne.
En agissant ainsi, le « Parrain » s’est attiré les foudres des esprits protecteurs de la terre d’Epéna.
De quel droit se permet-il de se comporter ainsi ?
Personne ne lui a adressé une invitation ! C’est une provocation de plus à mettre sur son lourd passif.
Le charlatanisme est un art, certes, mais contrairement aux autres, il ne produit, jusqu’alors, que des monstres. Et pour preuve.
Le 30 décembre 2012, auréolées de leur blasphème, les prêtresses-charlatans annoncent que le véhicule du « Parrain » a été saboté voire piégé. Pourtant, le véhicule va transporter, le « Parrain », « un petit homme gris», à destination et va le ramener, le lendemain, à Epéna où il tint meeting, ce 31 décembre 2012, aux environs de 10 heures.
Personne n’est dupe. Les populations d’Epéna ont accueilli à bras ouverts, dans la danse et la joie un de leur digne fils, l’Enfant du pays, récemment élevé au rang de Ministre, en guise de remerciement de l’arrivée à Impfondo, après des années, du bateau passager ‘’Ville de Brazzaville’’.
L’accueil était spontané, les populations ne se trompent jamais sur les qualités de ceux qui se présentent à elles. La filiation de chaque individu est source d’informations. Quand on sort de nulle part on est, non seulement, nulle part mais tous vos faits et gestes sont scrutés à la loupe.
En venant écouter le « Parrain », les populations d’Epéna savaient que le rire narquois et retors de l’homme n’avait rien de sympathique, à leur égard. Sans sombrer dans les définitions mouvantes des nuances du rire collectif, les populations lui rendaient bien la pièce de sa monnaie. D’où ce tout-à-l’égout de vannes en tout genre. L’humour de dérision, quand le « Parrain » fait son aveu d’impuissance des politiques qui nous gouvernent, va sans surprise de pair avec le déclin de l’admiration de l’orateur. C’est le cas, ici, de se rappeler de ce grand humoriste, M. De Lapalisse, qui disait : « Qu’à force de ne rien prendre au sérieux on prend au sérieux le rien ». Nous y sommes, malheureusement. Pour attirer l’attention de l’auditoire, quand le « Parrain » fait le constat amer que le rire convivial d’accueil se refroidissait, il annonça la mise en place d’une mutuelle pour promouvoir le développement d’Epéna.
Comme toujours, dans la satire, l’agressivité devient un composé obligé du spectacle. Ce n’est pas nouveau. Mais de nos jours la médiatisation amplifie son empire. L’accueil chaleureux a ses bas-fonds : la dérision.
De quel droit le « Parrain » se prévaut-il de créer une mutuelle qui engagerait tous les fils de la contrée ?
Est-il de la contrée ? Même si c’est le cas, a-t-il reçu mission de l’ensemble des gens de la contrée ?
La nature ayant horreur du vide, voici que quelques temps, après les vagues promesses, un accident mortel frappe une des embarcations affrétées par le « petit homme gris », à quelques encablures de son village natal.
On découvre, avec stupéfaction, que l’homme généreux d’Epéna vit dans un village où le dénuement est total. Il n’y existe aucune structure capable d’administrer les premiers soins à un grand brûlé.
De qui se moque-t-on ?
Ne dit-on pas que la charité bien ordonnée commence par soi-même ?
Après ce regrettable accident, que d’aucuns qualifient d’attentat, voici que l’on apprend, par enchantement, que la bagatelle de la somme de cinq cent seize millions (516 000 000) francs CFA a été dérobée quelque part dans les entrailles du bureau qu’occupe le « Parrain ». Comment ? Par qui ? Et pour le compte de qui ?
Toutes ces questions appellent des réponses claires et précises.
Pour le compte de qui ? Interrogeons-nous d’emblée !
Deux faits, que relie un même fil rouge ne résisteront pas longtemps aux intimes convictions des enquêteurs : La récente tournée de campagne du « Parrain » dans département d’origine avec son chapelet de promesses très coûteuses et le hold-up.
Une vilaine affaire de linge sale que le « Parrain » aurait sans doute préféré laver en famille, tant ses implications sont potentiellement dommageables pour sa crédibilité. Crédibilité mise à rude épreuve depuis un certain temps déjà, selon des sources sécuritaires proche de la Présidence de la République.
Dans le meilleur des cas, même si jusqu’alors les enquêtes ne s’orientent pas vers le Ministre Henri DJOMBO, pas coupable pour l’instant, mais il est, tout de même, responsable de cette perte sèche.
Selon notre enquête, appuyée sur plusieurs témoignages ainsi que sur des rapports confidentiels internes à la Présidence de la République, le Président Denis SASSOU NGUESSO aurait demandé expressément aux services de sécurité de diligenter le dossier.
Une chose est d’ores et déjà acquise, M. Henri DJOMBO alias le « Parrain » ne sera plus au gouvernement dès que les conclusions de l’enquête seront disponibles.
En effet, un lobby très puissant et proche du pouvoir, à Brazzaville, est bien décidé à profiter de l’occasion pour faire sauter le « consensus mystico-maçonnique » qui depuis longtemps, attribue certains ministères pourvoyeurs de fonds à des frères. De toute façon, c’est une certitude, cette question cruciale, du départ du ‘’sieur’’ Henri  DJOMBO du gouvernement sera au cœur des discussions autour de la formation de la prochaine équipe. 

N’est-ce pas, la réponse du berger à la bergère ?
Que dira-t-on ? Une main lave l’autre ! Pour comprendre ce tour de passe-passe.
Pour ceux qui l’ignorent, encore, ce n’est pas la première fois que le fonds forestier est l’objet d’un détournement sous le règne du « Parrain ». C’est un flagrant délit de traficotage des fonds publics.
Comment expliquer qu’une telle somme soit hors des institutions bancaires ?
En un mot, l’art politique, celui qui se donne pour mission, non seulement de réaliser un idéal humain de liberté et d’égalité ; mais aussi de promouvoir une perspective qui sauverait l’humanité, celle que l’on côtoie tous les jours, du désastre.
L’homme politique doit composer avec le réel pour l’accommoder avec l’air du temps. Il doit se garder du rêve utopique d’harmonie, de réconciliation factice sur terre, mais aussi du réalisme qui ignore que l’aujourd’hui est provisoire.
L’art politique est donc contraint de naviguer entre « réalpolitik » et « idéalpolitik ». Il doit donc être en auto-examen et en autocritique permanents.
L’action politique s’est toujours fondée implicitement ou explicitement sur une conception du monde, de l’homme, de la société, de l’histoire, c’est-à-dire sur la pensée.
En d’autres termes, une politique ne se conçoit pas sur le poids du portefeuille ou du compte en banque.
Dans ce pays, le Congo, nous sommes, pour la plupart des fils de paysans ; personne ne peut justifier une fortune, comme héritage. Sauf si, comme on le constate de nos jours, malheureusement, que certains cadres, à l’image du Ministre Henri DJOMBO Alias le « Parrain », s’enrichissent illicitement en détournant des fonds publics en mettant en place des stratagèmes pitoyables pour atteindre son objectif final devenir PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO ! Oui, HENRI DJOMBO SE VOIT PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, ce comportement démontre clairement le malaise qui ne fait que prendre de l'ampleur au sein du clan Sassou.
Mais le Congo doit connaître la vérité sur ce détournement de trop car là TROP C'EST TROP!!!!!!!!

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