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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 15:06

COMMENTAIRE : Voici un article qui confirme la thèse d'une intimidation commandée à distance à propos de l'agression subie par le directeur général de MNCOM, le camerounais Elie Smith : ses agresseurs dans la nuit du 9 au 10 septembre 2014 étaient en contact téléphonique avec quelqu'un qui dictait leur conduite à distance. Il ne peut s'agir que d'une autorité de l'Etat ou de la police ou de l'armée. Pour le petit exemple hypothétique, on peut appeler le Congo d'Espagne pour y commanditer une opération ; il suffit d'avoir l'autorité nécessaire. Comme on peut intimer l'ordre de Brazzaville, d'Oyo ou d'ailleurs. Nous vous laissons faire vos propres déductions.

J'avais prédit qu'Elie Smith ferait une déclaration. Il a choisi Jeune Afrique pour s'exprimer. Nous mettons en ligne l'interview qu'il a donnée à cette revue. Nous rappelons qu'Elie Smith est d'origine camerounaise et qu'il ne peut pas comprendre des propos tenus en mbochi, la langue des tenants du pouvoir. Je sais que depuis le temps où il séjourne au Congo, il est capable de déceler si quelqu'un s'exprime en lingala, une des langues nationales. S'il n'a pu décrypter la langue de ses agresseurs, c'est qu'ils s'exprimaient en mbochi, une hypothèse qui semble tenir la route.

Il pourra toujours porter plainte mais dans le contexte d'une intimidation télécommandée par le pouvoir lui-même qui vient de condamner Marcel Ntsourou aux travaux forcés à perpétuité, nous savons tous qu'il ne se passera rien. Ils tiennent la justice et ne peuvent se juger eux-mêmes ; c'est tout simplement exclu. Au Congo, l'injustice tient lieu de justice - toujours au profit du clan Sassou & Nguesso.

Pour ceux qui disent qu'il est possible de tracer les appels téléphoniques passés entre une heure et deux heures du matin autour de la demeure d'Elie Smith, nous disons que c'est tout à fait possible mais encore une fois, dans le cadre d'une dictature totalitaire, ils tiennent les télécommunications et ne le feront pas. La police et les officiels parlent de "bandits". C'est une fausse piste. La façon d'opérer avec un commanditaire au bout du fil le contredit. Le pouvoir tenait à l'intimider. Point !

Nous semblons retenir que l'homme est déterminé à exercer son travail en restant égal à lui-même. Wait and see. Nous compatissons à sa douleur de voir sa soeur violée. Tout pouvoir a une fin. Celui des crocodiles de l'Alima aussi. Toute chose sera corrigée en temps et en heure au moment opportun...

 

                            **********************************

 

ES_AgresseursAuTelephoneAvecQuelquun.jpgElie Smith, le journaliste camerounais de la télévision congolaise MNTV, dont il est directeur des études et de la planification, a été victime d’une violente agression dans la nuit du 9 au 10 septembre à son domicile de Brazzaville. Encore sous le choc, il raconte.


Jeune Afrique : que s’est-il passé au cours de cette nuit là ?

Elie Smith : Tout s’est passé entre 1h30 et 2h du matin. Je venais de participer à l'émission "Sans Détour" de la DRTV (chaîne de télévision privée, NDLR). Puis, à minuit, je suis allé recharger mon téléphone portable à MNTV parce qu’il y avait une coupure de courant dans mon quartier depuis quatre jours. J’ai fini vers 1h15, en passant par le rond-point de la coupole, il y avait une barrière de contrôle de police devant le commissariat. J’ai brièvement échangé des politesses avec quelques policiers. Plus loin, j’ai remarqué un taxi qui roulait vite et qui me suivait. Arrivé chez moi, dans ma chambre, j’ai entendu une violente altercation entre mon gardien et des individus. Ces derniers gueulaient : "On veut voir ton patron, on veut voir ton patron !". Je suis alors sorti pour voir ce qui se passait.

Quatre individus en civil, lourdement armés avec des fusils d’assaut de type kalachnikov, avec plusieurs chargeurs de rechange, des rangers aux pieds, menaçants, me lancent : "On veut te voir M. le journaliste !" Je me suis présenté et ils m’ont dit : "On va te tuer". J’ai leur ai demandé pourquoi et ils m’ont dit de leur donner de l’argent. J’ai cru à une blague et j’ai répondu que je n’avais pas d’argent, que s'ils voulaient me tuer, qu'ils le fassent. Un des quatre a répondu : "On ne te tue pas, allons dans ta chambre". L’un d’eux m’a demandé de lui montrer ma main, j’ai cru qu’ils allaient me couper les doigts. Ils m’ont enlevé mon alliance, ont pris ma montre et mes chaussures qu’ils ont mis dans une valise et m’ont intimé l’ordre de les suivre en me disant : "On va te tuer comme on tue les autres et on ne te verra plus, toi le grand journaliste, ce sera fini pour toi". Dehors une cinquième personne qui faisait le gué l'a contredit : "Non on ne va pas le tuer."


Mais ils s'en sont pris à votre sœur…

Ils m’ont ramené dans ma chambre et m’ont demandé avec qui j’habitais dans la maison. J’ai répondu : "Avec ma sœur". Ils ont repris : "On a appris que ta femme est française, elle est où ? J’ai répondu qu’elle était de nationalité péruvienne et qu’elle se trouvait en France. Ils ont insisté pour savoir où elle se cachait. Ils ont ouvert mon bureau, ont fouillé dans mes affaires, confisqué mon passeport puis ont pris ma petite sœur et l’ont amené dans ma chambre. Puis ils ont intimé au gardien l’ordre d’abuser sexuellement d'elle, là devant moi. Celui-ci, qui est assez âgé, a refusé et a demandé qu’on le tue. Un des assaillants est alors intervenu en disant qu’ils n’allaient pas le tuer, et qu’ils s’occuperaient eux même de ma sœur. Trois des quatre assaillants l’ont prise pour l’emmener dans sa chambre et ont abusé d’elle. Je les entendais. Ce qui était curieux, c’est qu’ils étaient en communication téléphonique avec quelqu’un. Je ne comprenais pas leurs échanges.

Ils ont par la suite ramené ma petite sœur, et nous ont enfermés avec le gardien dans ma chambre. Je les ai entendus vandaliser mon salon. Ils ont emporté ordinateur, télé, toiles de peinture... et un peu d’argent que j’avais.


Suite à votre agression, des rumeurs circulent sur une supposée expédition punitive contre vous après votre couverture d’un meeting de l’opposition deux jours plus tôt. Qu'en dites-vous ?

Je ne voudrais pas spéculer. J’ai couvert le meeting de l’opposition où plusieurs militants ont été bastonnés. J’ai pris des photos et j’en ai posté une d’un militant en sang sur Facebook. Je n’ai fait que mon travail de journaliste. C’était un scoop. On m'a dit que ce serait cette photo, comme une goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase, qui serait à l’origine de mon agression. Une fois de plus, comme je n’ai pas de preuves, je ne peux pas l’affirmer. Pour moi ces gens étaient des bandits. Des voyous de la police ou de l’armée, comme certaines personnalités qui m’ont apporté leur soutien me l’ont dit ? Je ne saurais le dire.


Auparavant, aviez-vous reçu de quelconques intimidations ?

Oui, j'en reçois régulièrement. Un responsable de la police m’a même dit : "Un jour on va te tuer". Je lui ai répondu que je m’en foutais, que je ne serais pas le premier à être tué et qu'il y aurait d’autres personnes qui continueraient à faire mon travail. Les journalistes sont souvent menacés. La police est venue pour faire un constat chez moi, j’ai l’intention de porter plainte.


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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 10:45

L'intelligence informationnelle nous permet de mettre les bons mots pour expliquer à nos compatriotes ce qui est arrivé au journaliste Elie Smith de MNTV, la télévision du frère aîné du grand ndzokou, dans la nuit du 9 au 10 septembre 2014. Il s'agit de manoeuvres d'intimidation qui sont par ailleurs bien explicites quand on lit la fin de l'article du journaliste Sadio Kanté qui fut elle même violentée par la police de Jean-François Ndenguet.  

Que reproche-t-on à Elie Smith ? Certainement son franc-parler, sa liberté de ton, son professionnalisme bien supérieur à celui de ses collègues de travail congolais qui tremblent tous devant le pouvoir. Le porte-parole de la police lui aurait déjà reproché d'avoir couvert le meeting de l'opposition du 7 septembre 2014 à la fin duquel la dictature du kanif des crocodiles de l'Alima avait encore fait couler les larmes et le sang des autres et surtout, d'avoir posté les photos des blessés sur Facebook. On ne peut pas travailler pour le pouvoir dictatorial des crocodiles de l'Alima et servir l'information, la vraie, sans mensonge et trucage. Ca fait trop ! Elie Smith créait un précédent que l'intimidation a voulu ramener sur le bon chemin de l'obéissance servile. Reste à savoir si le traumatisme va transformer le bonhomme en un mouton de panurge...

Ils sont venus l'intimider à domicile et, pour mieux le traumatiser, trois d'entre-eux ont violé sa soeur - avec les risques que vous connaissez. Cet homme connaît Denis Sassou Nguesso en personne (vous trouverez les photos sur internet), il travaille pour son frère aîné mais cela n'a pas empêché qu'il soit menacé et racketté au passage. Ils ont envoyé cinq barbouzes de la police pour mener à bien cette opération.

Reste à savoir comment va réagir Elie Smith : va-t-il continuer à faire son travail avec autant de professionnalisme au Congo ? Va-t-il quitter ce pays où la liberté de la presse n'existe pas ? De toute façon, il fera certainement une déclaration. A moins que le pouvoir l'en dissuade.

Sassou-ElieSmithATable.jpg

Pour ce qui est des biens matériels, ils auront vite fait de lui acheter plus qu'il n'a pas perdu pour compenser et, même son passeport lui sera certainement rendu mais c'est l'homme dans son intégrité morale que le pouvoir a voulu atteindre. Il a à présent la certitude qu'il ne suffit pas de discuter, de manger ou même de travailler pour eux pour qu'ils ne vous menacent pas. Il ne faut surtout pas porter à la lumière les méfaits et les turpitudes de ce régime. Même au nom du journalisme, de la liberté de presse ou de la liberté d'informer. Elie, tu travailles pour une dictature ! Et le fait que tu l'oublies - alors qu'elle te paye grassement commencer à les agacer...

Nous compatissons à ce qui arrive à ce courageux journaliste et lui souhaitons de tenir bon. En l'embauchant, MNTV connaissait bien l'homme qui fait la gloire de cette chaîne de plus du pouvoir. Il faut désormais l'accepter avec sa liberté de ton ou le remercier - au lieu de le menacer et de violer des membres de sa famille. Cette sauvagerie ne peut plus continuer. Il faut que ce gangstérisme généralisé qui sévit dans notre pays s'arrête...

Voici l'article publié par Sadio kanté qui relate les faits que nous reproduisons au nom de la liberté d'informer afin que les Congolais apprennent ce qui s'est passé chez monsieur Elie Smith.

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CONGO-BRAZZA: Agression du journaliste Elie Smith de MNTV et viol collectif de sa sœur


Elie Smith sort d’une émission télévisée de DRTV avec son confrère Alphonse Ndongo de Jeune Afrique Economie. Les deux journalistes se séparent.

Vers une heure du matin dans la nuit du 9 au 10 septembre, Smith arrive chez lui et peu temps après il entend des bruits d’une altercation qui oppose son gardien à  4 hommes en civil mais fortement armés et pourtant des rangers de la police.

Le journaliste dit à son gardien de ne pas s’opposer aux gens armés qui manifestement n’en voulait qu’à Smith, dès que ce dernier  ouvre la porte de sa maison, il est prit d’assaut par 4 hommes tandis qu’un 5eattendait dehors devant la résidence et à coté du taxi qui les a transportés.

L’un des 4 hommes  a demandé à Elie Smith de tendre sa main, lui arrache son alliance et sa montre, on prend aussi son poste téléviseur et son magnétoscope  dans la salle de séjour , on fouille ses poches, on y prend de l’argent et on lui demande également d’enlever ses souliers ce qu’il fit,  et  le tout et gardé par devers les hommes armés.

D’entrée de jeu, lorsque les malfrats se sont trouvés en face de Smith, ils ont dit leur intention de le tuer et de jeter son corps quelque part, c’est alors que le journaliste leur dit de tout son calme : «  ça ne sert à rien de me tuer, vous pouvez prendre ce que vous voulez mais épargnez ma vie ».

Les hommes lui font les poches prennent l’argent qui s’y trouve et  lui demande de rentrer dans sa chambre, ce qu’il fait suivi de sa sœur et de son gardien. Après qu’ils aient  cherché et trouvé une somme plus importante d’argent, l’un deux s’empare d’une valise vide et y met quelques paires de chaussures, un autre s’accapare du passeport du journaliste et remet celui de la sœur de ce dernier.

C’est ensuite que 3 d’entre les hommes armés dirigent la sœur de Smith vers une autre chambre et se mettent à la violer. «  J’entends les cris de ma sœur sans rien pouvoir faire car mon gardien et moi étions sous la domination d’un des 4 hommes armés » nous dit Smith.

Après leur ignoble besogne, ils continuaient de faire des menaces de mort à Smith qu’ils ont traîné à leur suite à l’extérieur de la résidence avant que le 5e homme leur signifie qu’il n’est pas besoin de tuer le journaliste.

Notre confrère Alphonse Ndongo alerté, s’est chargé d’évacuer la jeune sœur de Smith dans une clinique de la place pour des soins et différents examens notamment pour un dépistage du VIH.

A signaler que dans la journée du 8 septembre, des internautes avaient signifié que le porte-parole de la police  aurait eu des propos durs à l’égard de Smith qui après avoir couvert le meeting du collectif de l’opposition avait posté sur les réseaux sociaux des photos des militants de l’opposition  blessés à la sortie dudit meeting.

Ajoutons que Smith est Camerounais et dirige depuis quelques années une chaîne de télévision à Brazzaville qui appartient au frère aîné du président la république. On reproche souvent à Smith sa liberté de ton.

                                                           Sadio Kanté

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 13:12

COMMENTAIRE : Vivement le 15 août 2016 à 14 heures car nous ne sommes pas encore sortis de la dictature des larmes et du sang qui attaque l'opposition à la fin des meetings pour que coulent les larmes et le sang des autres, n'en déplaise à notre ndzokou national. Sassou pourra toujours rétorquer qu'il se trouvait en Espagne pendant que les larmes et le sang des autres ethnies que la sienne coulaient ce dimanche 7 septembre 2014. Cependant, il suffit d'un coup de téléphone pour qu'un couteau aiguisé taillarde une oreille. Il n'y a pas de démocratie de l'invective, pas plus que de démocratie du kanif. Nous démocrates, n'avons pour armes que des mots et des arguments qui n'ont jamais blessé ou tué personne..

Au moment où j'écris ce texte pour mettre en ligne un article que nous a soumis notre compatriote K., Jean-Jacques Bouya est en France. Le Congo a pourtant une imprimerie nationale mais ce dernier préfère faire confiance à un Béninois, un certain monsieur Thiam, pour l'impression des documents du ministère des petits et des grands travaux et, en France, s'il vous plaît : ça pourrait coûter moins cher si on déduit le déplacement de monsieur Bouya et de ses conseillers à Paris et si on favorisait des entreprises privées congolaises à défaut de faire travailler notre imprimerie nationale. Comment peut-on prétendre aspirer à l'émergence si on ne favorise pas les PME locales ? On n'achète pas l'émergence comme l'a si bien dit l'ingénieur Tsengué-Tsengué de Challenge Futura ; on la réalise sur place au travers de l'industrialisation endogène. Qu'on se le dise.

Voilà donc une fratrie d'escrocs au pouvoir qui ne joue pas la préférence nationale et vous doutez encore qu'ils viennent d'ailleurs, tellement ils favorisent les étrangers qui sont au niveau local leurs prête-noms. Cependant, se la jouer local en matière d'impression de documents, on ne tire pas un gros bénéfice ; avec une société qui se trouve en France, on peut toujours négocier la rétrocession de commissions - en plus de frais de missions avec hôtels, location de voitures de luxe, etc. Bref, comme nous l'avons dit, chaque occasion est exploitée à fond la caisse pour faire saigner le trésor public. Voilà, pour la petite digression...

K., compatriote congolais habitant à l'étranger, s'interroge sur le fait que les Congolais semblent désormais blasés face à des comportements publics qui démontrent pourtant que les membres du clan Sassou & Nguesso corrompent les Congolais, affichant ainsi qu'ils détournent allègrement le denier public, sans que personne au Congo ne s'en offusque. En effet, comment des individus dont les salaires connus ne dépassent pas quelques millions de francs cfa par mois peuvent-ils donner - en leur nom propre - des "cadeaux" hors de prix à des individus, des structures, des villes ou des régions ? Comment peuvent-ils se substituer à l'Etat sans en justifier les moyens ? Sous d'autres cieux, on leur demanderait des comptes mais au Congo, motus et bouche cousue !  Dans un univers où la règle de base se conçoit comme "A YIBA A TALA TE", on ne peut que jouer à : "A PESSA A TALA TE..." Entre détournements généralisés et corruptions généralisées, il n'y a plus de place qu'à la loi de la jungle. Le peuple assiste ébahi au spectacle "QUI SERA LE PLUS GRAND VOLEUR DU CONGO ?" au cours duquel des éléphants, des crocodiles et des cobras venus des bords de l'Alima dévorent à grande bouchées et à grande vitesse les richesses dont il a été dépossédé - sans être capable de se révolter. Le gagnant sera bien entendu celui qui réussira à dépasser tous les autres en matière de détournements de denier public. K. s'étonne que même l'armée soit désormais corrompue - alors qu'il sait que les généraux et autres officiers sont tous devenus des homme d'affaires.

Conclusion : Denis Sassou Nguesso a réussi le trauma absolu qu'un dictateur puisse infliger à un peuple à qui on jette de temps en temps des miettes de son propre argent pour se donner bonne conscience. LA REPETITION ETANT L'OUTIL PEDAGOGIQUE PAR EXCELLENCE, NOUS AFFIRMONS DERECHEF CE QUI SUIT : ILS VOLENT L'ARGENT PUBLIC EN NE NOUS LAISSANT QUE DES DETTES ET ... DES FAUX BILLETS !

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Réflexions sur les montants très élevés des cadeaux des hommes de Sassou ou le pillage officialisé de l'argent public au Congo

 

En effet, il n’est plus un secret pour personne dans notre pays, de constater que les responsables de certains partis politiques liés ou pas au pouvoir, les députés du PCT et partis affiliés au pouvoir, sans oublier les présidents de certaines ONG, les officiers généraux et supérieurs de la force publique, ont acquis  des habitudes qui contrastent avec leurs moyens financiers officiels, en offrant des cadeaux aux populations, aux structures étatiques qui dépendent normalement du gouvernement.

Ils agissent au vu et au su de tout le monde, donc de monsieur Sassou et de son Gouvernement, du peuple que les détournements, pour ne pas dire le vol de l’argent public est officialisé dans notre pays, le Congo depuis le retour au pouvoir de Sassou-nguesso.


En effet, comment peut–on accepter que ces gens puissent offrir des ambulances, construire des ponts, des portions de route, des équipements pour les hôpitaux, bref des offres dont les montants sont notoirement tres élevés, sans que cela n’attire l’attention des fameuses autorités ? C’est vraiment un systeme mafieux que tout le monde accepte au Congo.


C’est un autre monde, et ne soyons pas surpris que la dette du pays explose… même si nous savons tous que depuis des décennies Sassou fabrique de la fausse monnaie que personne n'a jamais denoncée, à l'exception de Ntsourou.

Nous attirons l'attention du peuple congolais que sassou, et ses valets locaux et autres qui dépensent des centaines des millions alors que les montants réels de leurs salaires annuels ne dépassent pas les 5000.000 cfa, vont exploser la dette du pays...


Nous nous posons la question de savoir par exemple comment le fils de sassou, le fameux Kiki, sa soeur et bien d’autres dignitares financent-ils leurs cadeaux dont le dernier en date est celui des cinqu ambulances offertes à Mouyondzi, avec désormais la complicité des officiers qui hier faisaient la fierté de notre armée … mais cooptés aujourd'hui par la planche à sous d'OYO.

Nous aurons simplement besoin de la liste de tous ceux-là, pour que demain ils expliquent comment fonctionne leur systeme.

        Ma question est celle-ci : tous pourris au Congo ?

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 21:06

LeSangDesAutres2.jpgCeux qui pensent, que Denis Sassou Nguesso veut passer en force pour se maintenir illicitement au pouvoir au delà de 2016, ont certainement raison mais il est à redouter cette fois-ci que le peuple se dresse devant lui : cet homme ne supporte pas qu'on lui tienne tête et surtout, il n'a que du mépris à l'égard de la volonté populaire. Quand ce drogué du pouvoir affirme qu'il ne veut plus voir couler les larmes et le sang des autres, les images ci-dessous vous prouveront que c'est un menteur - même s'il s'est arrangé pour que les larmes et le sang des autres coulent au moment où il se trouve à l'étranger. Nous savons qu'il les fait souvent couler en donnant juste de simples coups de téléphone au cours desquels il ordonne comme Dracula qu'on verse pour lui sa dose de larmes et de sang des autres. N'a-t-il pas averti au traver d'une banderole de son PCT parti privé parce que privatisé depuis son retour en 1997 : "BA MEKA SASSOU TE BA KEBA NA BANGO" ? Cela signifie que notre monarque absolu, grand gangster devant Eblis et plus vieil assassin politique encore en exercice en Afrique, va noyer toute opposition et toute confrontation dans une sorte d'"Alima de larmes et de sang".

Voici ce que nous avons pu lire sur le site de BrazzaNews au travers d'un texte d'Ed Dav qui résume bien les événements qui se sont déroulés ce dimanche 7 septembre 2014 à Brazzaville à la fin d'un meeting de l'opposition réunie pour examiner des faux textes signés le 25 août par Denis Sassou Nguesso - alors qu'il se trouve en Espagne depuis le 20 août 2014 concernant le scrutin du 28 septembre portant sur les élections locales (municipales et sénatoriales) : 

" AGRESSION DES RESPONSABLES ET MILITANTS DU COLLECTIF DES PARTIS DE L’OPPOSITION CONGOLAISE
Ce jour 07 septembre 2014, le Collectif des Partis de l’Opposition Congolaise a eu une rencontre avec la presse, ses militants et sympathisants au Palais des Congrès pour examiner et évoquer la situation de la convocation du corps électoral pour les élections locales du 28 septembre 2014 par des faux décrets du gouvernement signés soi-disant par le Président Denis Sassou Nguesso à Brazzaville alors qu’il est en vacances hors du pays depuis le 20 août dernier. Malheureusement, à la fin de l’activité, les responsables et militants du Collectif ont été agressés par des éléments qui s’étaient munis d’armes blanches et qui les ont utilisé sur les militants, sympathisants, responsables du Collectif des Partis de l‘Opposition Congolaise et sur les moyens de transport qu’ils devaient emprunter. 
Cette agression fait suite à une activité légalement autorisée par le Préfet de Brazzaville et devait être sous la protection de la force publique comme cela l’exige dans le cas d’espèce.
Selon les premières informations, il ressort qu’il y a eu plus de 5 blessés dont certains graves. Les auteurs de cette agression semblent être des jeunes armés par des ennemis de la démocratie qui sont en train, de chercher coûte que coûte des incidents pouvant compromettre les dirigeants de l’opposition en général et du Collectif des Partis de l’Opposition Congolaise en particulier.
C’est dans le calme et la sérénité que le Collège des Présidents du Collectif des Partis de l’Opposition suit cette situation. Il invite leurs militants et sympathisants de redoubler de vigilance pour ne pas passer à côté de l’essentiel, du combat politique qu’ils mènent en ce moment, en vue du Changement, de l’alternance démocratique et de la restauration de la démocratie ".

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Voici les fameux documents signés du 25 août 2014 - alors que Denis Sassou Nguesso se trouve en Espagne depuis le 20 août 2014 (nos sources nous ont signalé que sa santé ne serait pas au beau fixe mais il a assez d'argent pour s'acheter quelques années de plus question de parachever son oeuvre destructrice). Si l'opposition était conséquente avec elle-même, elle renoncerait à ces élections locales truquées mais, nous savons, qu'au Congo, l'ambition collective et le désintéressement voire l'idéal démocratique s'arrêtent devant l'ambition personnelle !

Document-faux_1.jpg

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En bon républicain, Clément Miérassa a raison de s'interroger mais nous savons qu'il n'est pas dupe et qu'il a déjà les réponses aux questions qu'il se pose (absence de la force publique et présence inopinée des gangsters venus en découdre avec de paisibles militants) :

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 16:19

Ils disent que Joseph "Kabila", le premier rwandais de Kinshasa, à la tête de la RDC depuis dix ans, pèserait 15 milliards de dollars pendant que le maréchal Mobutu, inventeur de la cleptocratie, ne pesait que cinq milliards de dollars pour trente-deux ans de pouvoir ! Curieusement, à la mort du Maréchal, on ne retrouva que deux petits millions de dollars ! Cherchez l'erreur, bana Kin !

Qu'ils fassent donc aussi une enquête sur la fortune personnelle de Denis Sassou Nguesso ; on verrait que le petit Kabila n'est qu'un minus avec 15 petits milliards de dollars ! Sassou, c'est Ali Baba tandis que Kabila ne serait qu'un des quarante apprentis voleurs...


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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 13:30

C'est une information que l'on reçoit comme une gifle tellement elle est énormissime ! En effet, si elle s'avère véridique et il y a de fortes chances, étant donnée la qualité des sources, elle est à la hauteur de la folie d'un système qui a perdu le sens des réalités parce qu'il oeuvre pour LE MAL ABSOLU ! Plus qu'un an de budget du Congo qui tourne autour de 4000 milliards de francs cfa, mes frères ! 6000 milliards de francs cfa détournés et dissimulés dans un pays étranger dont nous taisons le nom pour le moment - par le ndzokou insatiable, grand souverain criminator devant Eblis ! Certainement, un trésor de guerre qui pourrait déstabiliser le Congo pendant un demi-siècle ou plus si le PCT venait à perdre le pouvoir en 2016 ! Saddam Hussein fit la même chose en Irak en prévision de sa chute : il vous suffit de constater ce qui se passe en Irak pour tirer vos propres conclusions : il faut juste remplacer Saddam Hussein qui vida le Trésor Irakien par Denis Sassou Nguesso et l'Irak par le Congo. Les Sunnites possèdent désormais un khalifat qui s'étend entre l'Irak et la Syrie ! La déstabilisation de l'Irak est totale ! Et d'ailleurs, Kadhafi fit la même chose en Lybie. Or, Denis Sassou Nguesso, Saddam Hussein et Kadhafi furent de grands amis. Ecoutez, entre dictateurs, on se soutient comme on peut et on s'inspire les uns des autres !

Cette incroyable nouvelle vient de nous être livrée par des proches du royaume. Cependant, nous savons que cet argent sale, ce magot mal acquis, les ... le prendront - alors qu'ils n'en ont même pas besoin ! A la mort du tyran, ils vont le récupérer sans problème ! C'est certain. Non, je vous entends d'ici imaginer que le magot serait en Suisse ; il n'est pas en Europe... 

C'est tout simplement un trésor de guerre qui s'ajoute aux 1000 milliards de francs cfa que Denis Sassou Nguesso détourna avec ses neveux. Même au sein de son propre camp, ceux qui nous livrent l'information trouvent cela scandaleux et insupportable. Quand la mégalomanie et la folie prennent le pouvoir dans un pays, de tels comportements n'étonnent plus personne. Il y a dans cette somme de quoi doter tout le pays d'un système d'éducation d'infrastructures sanitaires dignes de ce nom ! Ou encore réaliser le barrage de Nsounda et résoudre à jamais les problèmes d'électricité du Congo ! Cependant, lorsque le pouvoir est acquis par l'entremise des forces du mal, le mal appelle le MAL (MALUS MALUM INVOCAT) et il n'y a rien à espérer d'un tel système.

Franchement que veut Sassou ? Il a déjà substitué au Trésor public sa banque privée SEB, il a des milliers de vaches, de caprins, des autruches, des usines de foufou, d'huile de palme, son eau Okiéssi, sa bière ndzokou, des étangs de poissons-chats, d'énormes plantations, des centaines de palais à travers le monde. Nous vous avons révélé qu'il était en fait l'homme le plus riche du monde. Ceux qui vivent en France ne verront pas un éleveur qui possède cinq mille têtes de bovins. C'est énorme à gérer - sans oublier les caprins, les autruches, les chevaux. Il fabrique son beurre et son fromage made in Oyo. Bref, il n'achète plus que le sel - s'il ne possède pas déjà ses propres salines ! Sa fortune est digne d'un Ali Baba, prince des voleurs. Il pourrait s'en aller en 2016 mais il sait que s'il ne parachevait pas  son travail de destruction, de démolition du Congo, il nous restera assez de ressources pour rétablir le pays sur des bases saines. Non, à l'heure où la production pétrolière va atteindre des sommets en 2016, il est hors de question que quelqu'un d'autre vienne jouir de tout ce pactole. Ali Baba et ses quarante voleurs d'Edou n'ont pas fini leur travail : ils doivent d'abord vider toutes les richesses du Congo et ne vous livrer que sa dépouille.

Nous allons vous expliquer les choses en des termes simples : DANS CE MONDE, SOUS CET ENFER QUI NAQUIT DE TIAMAT, L'ARGENT REPRESENTE LE POUVOIR ABSOLU. SI PAR EXEMPLE, UN HOMME DETIENT TOUT L'ARGENT DU MONDE, TOUTE L'HUMANITE DEVIENDRA SON ESCLAVE ! SI LES SASSOU & NGUESSO DETOURNENT TOUT L'ARGENT DU CONGO EN CONTROLANT TOUT : COMMERCES, BANQUES, TRANSPORT, ETC, C'EST DANS LE BUT DE CONSERVER LE POUVOIR. CERTES, LE POUVOIR EST AU BOUT DU CANON. ENCORE FAILLE-T-IL ACHETER LA KALACHNIKOV ! EN SOMME : L'ARGENT, C'EST LE POUVOIR. GARDER TOUT L'ARGENT POUR SOI, C'EST LA MEILLEURE FACON DE CONSERVER LE POUVOIR TEMPOREL. JE NE PEUX PAS ETRE PLUS CLAIR, MES FRERES !

Nous allons finir par revoir toutes les relations bilatérales du Congo avec les pays étrangers car ceux qui ont protégé ce système pourri et qui prétendent matin, midi et soir être nos amis avec de larges sourires jaunes, ne sont pas nos amis mais nos ennemis. Feu le président Youlou nous avait prévenus mais personne ne l'écouta à cette époque : il était encore trop tôt pour le comprendre.

Je suis le tenant d'un courant politique nouveau : LA RADICALE DEMOCRATIE. Oui, je suis un radical et je l'assume. Nous ne pouvons transiger avec les ennemis de notre peuple. Quitte à mourir ! Ce qui nous porte est à l'opposé de l'esprit qui anime tous les membres de ce clan nourris au lait aigre du téton gauche PCT et au poison du téton droit Franc-maçonnerie. Je crois qu'il faudra livrer au système un combat décisif, sans état d'âme avec la seule conviction qui vaille : SAUVER LE PEUPLE CONGOLAIS OU MOURIR !

L'éléphant va tomber, mes frères ! Il le faut ! Sinon, il détruira toute la "forêt" Congo et après lui, nous assisterons impuissant à la somalisation, à la rwandisation, à la sélékalisation ou à l'antibalakalisation du Congo. Non, un peuple ne mérite pas la destruction juste pour un seul homme. Je crois que l'idée de sa chute se propage déjà dans son propre camp. Il succombera certainement du dard des cobras qu'il aura élevés si haut en les nourrissant au venin du MAL ABSOLU. Qui tombera avec le dernier dinosaure, le dernier mokilimbembé du Congo ? Qui voudra mourir avec lui ? Pour lui ? Non, ils vont certainement eux-mêmes résoudre la question de la monstruosité nationale numéro un du Congo. Je viens juste rappeler ce que le président Marien Ngouabi disait en son temps :

" Un homme qui n'est rien, vous le prenez, vous le hissez très haut, il devient très dangereux !"

Dans le cas du cobra royal, c'est une légion qu'il a hissée très haut qui le fera choir pour ne pas tomber avec lui...

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 21:52

Benjamin-Toungamani.jpgDeux ans avant la fin de son dernier mandat (prévu en 2016), Sassou découvre avec stupeur que sa constitution de 2002 n’est plus adaptée à la situation congolaise actuelle. D’après lui 

 «  Malgré la ‘’stabilité et la paix ‘’ qu’elle a apportées, il faut la modifier, mieux la changer ». 

Ce même Sassou siffle alors  la fin de la récréation et invite toutes les composantes politiques de prendre part à un débat ‘’pseudo juridique’’ sur la constitution congolaise.  

La ficelle était certes grosse, le piège évident, mais une grande partie des forces vives s’y est engouffrée. 


Je refuse d’entrer dans cette oblitération qui ne dit pas son nom. 

  

   En ce qui me concerne, je me refuse d’entrer dans cette mascarade de débat où les prétendus  enjeux juridiques, sont complètement anachroniques et pipés. 

  Le débat actuel n’est point juridique mais bien politique comme l’ont affirmé sur les ondes, Thierry Moungalla et Théophile Obenga (à leur avis Sassou est l’homme providentiel, sans lui, point de salut pour le Congo), il s’agit en fait de l’avenir de Sassou et de rien d’autre. 

  L’opposition intérieure et extérieure commet une erreur politique monumentale en entrant dans ce jeu. 

  Les populations ne savent même pas à quoi sert une constitution, celle de 2002 a été adoptée  sans le vote de toute la région du Pool et des Congolais de l’extérieur, sans que cela ne pose une interrogation au pouvoir actuel. 

  La seule question pour laquelle l’opposition a besoin de l’avis des populations est celle de savoir si après  35 ans de chemin d’enfer,  elles  veulent continuer l’expérience ? 

  En effet, la révision ou le changement de la constitution de l’avis de l’opinion internationale, vise tout simplement à lever l’interdiction d’accomplir plus de deux mandats présidentiels pour consacrer la rééligibilité indéfinie à la présidence (Conférence Afrique/USA d’aout 2014).  

  Je  considère qu’une telle révision ne peut avoir lieu car tout en purgeant la Constitution de toute référence à la limite d’âge et du nombre de mandats présidentiels, cette révision traduirait une grave dérive monarchiste et obérerait les chances d’une alternance démocratique. Il convient de bien souligner que tout en restant ouverte aux hypothèses de modification, la Constitution du 20 janvier 2002 contient des dispositions qui sont insusceptibles d’être modifiées… Fin du débat juridique. 


Les véritables enjeux du débat actuel 

  

A ce propos, si le dictateur de Mpila pense changer de constitution pour le bien de son peuple, je le mets au défi de le faire mais que celle-ci ne s’applique qu’à son successeur (on ne change pas les règles du jeu en plein match…) 

  Il est évident que monsieur  Sassou Nguesso appréhende son départ du pouvoir pour   deux raisons évidentes : 

  1. Au début de l’année 2014, ENI, le groupe pétrolier italien, a fait état d’une énorme découverte pétrolière dans l’offshore congolais situé dans le bloc marine XII.    2,5 milliards de barils d’huile et 20 milliards de m3 de gaz. Le pétrolier italien prévoit un extraordinaire potentiel supplémentaire à cette découverte dont la mise en production est prévue pour 2016. (date du départ de Sassou) A ce très proche horizon, avec Moho-Bilondo Nord, 700.000 à 800.000 barils devraient être extraits chaque jour, contre environ 400.000 aujourd’hui. Le budget congolais passerait de 5.000 millards à près de 70.000 milliards. Le dictateur actuel pourrait-il abandonner   pareil pactole ? 

  1.  Il existe une panoplie impressionnante de dossiers judicaires en cours ou avenir où la responsabilité de monsieur Sassou Nguesso est très fortement engagée (des assassinats  de Ngouabi et Massamba Débat  à  l’Affaire des disparus du Beach en passant par les BMA ou l’affaire du 4 mars et autres…) 

Notre despote aura-t-il le courage de dire  sereinement sa part de responsabilité sans avoir l’immunité présidentiable ? 

 

Mes positions en tant qu’acteur politique 

 

 Dans le débat politique actuel, et devant la seule question qui en vaille la peine, à savoir : Que faire ? 

Il m’a semblé important de donner ma position face à une situation pré-insurrectionnelle, qui à certains égards ressemble à celle des forces du changement en 1990, dont j’ai été co-concepteur. 

  Les mots d’ordre de l’opposition doivent être simples, clairs et compris de toutes les couches des populations.  

  1.  Non radical à la modification, à la révision et au changement de la constitution  congolaise du  20 janvier  2002. 

Sans en être un adepte, je l’utilise volontiers pour le départ de Sassou 

  1. Non au projet de référendum sur la question de la constitution. 

Avec les autorités politiques actuelles, aucune élection n’est fiable 

  1. Rejet total des résultats du recensement administratif  spécial  2013 ;  

  1. Pas d’organisation d’élection sans un fichier électoral répondant aux normes internationales de transparence,  sans une commission électorale nationale indépendante dûment accréditée par toutes les parties prenantes à savoir : les partis politiques, la société civile, sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies ; 

  1. Refus catégorique de toute participation à des états généraux, à une transition et un gouvernement d’union nationale qui  aurait à sa tête monsieur Sassou Nguesso. 

Lire mon avis en 2012    http://congo-liberty.com/?p=4909 

 

Les mêmes exigences sur les conditions d’organisation d’élection citées plus haut valent aussi pour 2016. 

Nous ne pouvons être exigeants aujourd’hui et ne pas l’être en 2016. 

  1. Tout parti ou organisation politique qui participerait aux élections locales de septembre 2014 ne serait pas membre du front du refus mais de facto du coté de la majorité présidentielle qui milite pour le 3ième mandat. 

  1. Les forces vives intérieures ont la responsabilité, d’alerter la communauté internationale (chose faite avec sa participation à la rencontre de Washington), d’accélérer les dossiers judiciaires (affaire des disparus du Beach, des BMA et autres), de réfléchir aussi sur des stratégies de lutte (cas des assises de juin 2014 à Paris) 

  1. Même si certains ne nous reconnaissent pas ce droit, ceux de la diaspora qui partagent les mêmes positions que moi lancent un appel aux populations pour un boycott de ces élections locales comme lors des présidentielles de 2009. 

 

En tout état de cause, le peuple qui, est souverain a le droit de  décider de reprendre son pouvoir avant 2016 s’il le souhaite.

 

 

                                                      Benjamin Toungamani 

Président de la Plate forme contre la corruption et l’impunité (PCCI) 

Animateur de Exodus 

 

 

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 13:52

JairBertrandSonny.jpgPour que des élections soient considérées comme étant libres et équitables, elles doivent tenter d'observer les conditions suivantes :


 ·         Elles doivent avoir lieu à l'intérieur d'un système qui garantit pleinement le droit aux suffrages actif et passif. Aucune cause d'exclusion ne doit exister, sauf celle expressément prévues par la loi et visant à garantir la liberté de l'ensemble des électeurs et le bon déroulement du processus, et même ces dernières ne doivent pas être de nature discriminatoire.

·  Elles doivent, à tout point de vue, se dérouler dans une atmosphère qui respecte le droit de participation des citoyens (droit d'opinion, de manifestation, de réunion, etc.) sans quoi les résultats mêmes de l'élection ne reflèteraient pas l'expression de la volonté du peuple. Cette condition s'applique également à l'accès des candidats aux médias et au financement public ou autre durant la campagne, sur un pied d'égalité pour tous les participants.

· Elles doivent avoir lieu à intervalles réguliers selon les délais et les conditions imposés par la constitution ou par la loi électorale.

 

Voilà pourquoi la jeunesse congolaise lance un appel au boycott des élections locales et sénatoriales de septembre, octobre 2014. Nous demandons sans condition une nouvelle révision du fichier électoral avec une vraie commission indépendante en regroupant tous les partis politiques, société civile pour le bon déroulement des élections démocratique dans notre pays.

 

                                   Vive la république !

                                       Vive le Congo !

 

                               Par  Jair Bertrand Sonny

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:13

Dès que la pandémie Ebola a commencé à sévir en Afrique de l'ouest, nous avons attiré l'attention du gouvernement du Congo-Brazzaville, notre pays, sur la nécessité de renforcer les contrôles en entrées et en sorties en direction de la zone affectée - en raison de la forte présence d'une diaspora ouest-africaine dans notre pays (800.000 personnes) qui ne souffre d'aucun contrôle en matière migrationnelle aux frontières. Nous n'avons pas dans nos aéroports des portiques qui contrôlent la température ou des agents médicaux formés à ce titre. De plus, quand certains pays suspendent le trafic aérien avec la zone affectée, le Congo ne peut l'exiger, les ouest-africains faisant la loi chez nous puisqu'ils sont plus riches que les fils du TSI, eux qui sont protégés par la police et l'armée qu'ils ont corrompues. Souvenez-vous de cet article qui dénonçait deux ouest-africains qui avaient réussi à sortir des centaines de conteneurs du port autonome de Pointe-Noire sans payer un centime à la douane !

Vous avez tous remarqué que l'opération "MBATA YA MOKOLO SASSOU" ne concernait que nos frères d'en-face qui connaissent par ailleurs à nos frontières les plus proches le retour du virus Ebola que la RDC avait réussi à éradiquer lors de sa première apparition dans ce pays. Cependant, il y a peut-être moins à redouter de ce côté-là depuis la mise en place d'une politique migratoire discriminatoire à leur égard - même si nous venons avoir des échos qui prétendent que nombre de Rdciens reviendraient clandestinement au Congo en soudoyant la police, ce qui aurait eu le chic d'énerver Jean-François Ndenguet au cours d'une réunion avec son état-major. C'est plutôt du côté des ouest-africains qui font la loi dans notre pays que se trouve le plus grand danger puisqu'il arrive que les ressortissants de certains pays entrent au Congo sans visa - avec la possibilité de l'acheter à l'aéroport...ou pas !

Nous avons, avant tout le monde, dès le mois de juillet, attiré l'attention du gouvernement congolais en exigeant des mesures à la hauteur du danger pour éviter que la pandémie n'atteigne notre pays : il y va des contrôles médicales aux frontières et des mécanismes de contingence. Ce n'est que maintenant, des mois plus tard que l'on apprend que le gouvernement congolais a levé plus d'un milliard de francs cfa pour des mesures de contingence - sans nous annoncer des mesures plus strictes de contrôle des ouest-africains ou de tous ceux qui vont et viennent en direction des pays affectés. En somme, le gouvernement ne prend pas des mesures de prévention mais ne fait que se préparer à l'apparition de la maladie sur notre sol. C'est la preuve que la police de Jean-François Ndenguet a pour ordre de ne pas contrôler les ouest-africains qui sortent et entrent au Congo comme dans un moulin.

Pour la petite digression, disons ceci : certains illuminatis s'inquiètent de la forte cadence de progression de la démographie humaine qui va bientôt atteindre les dix milliards d'habitants, redoutant l'épuisement à courte échelle des ressources planétaires - alors que 20% de l'humanité consomment 80% des ressources de la planète et cette frange trouve dans les pays développés qui n'arrêtent pas de gaspiller eau, aliments, énergie tout en polluant l'air, l'eau, l'environnement et en dégradant la couche d'ozone au passage. Les pays riches regimbent à changer leur mode de vie - donc le gâchis va se poursuivre. Ils ont donc programmé de réduire la population humaine - notamment négro-africaine par des campagnes de vaccination ou d'introduction de virus très violents. Le virus Ebola, produit de laboratoire, vise la réduction de la population humaine de manière criminelle. Cela ne vous étonne pas que ce virus ne sévisse qu'en Afrique et surtout en Afrique noire ? Il se doit de réussir là où le VIH a échoué en tuant beaucoup plus vite là où le virus du sida prenait des années pour éliminer une seule personne !

La politique des frontières passoires de Denis Sassou Nguesso expose notre pays à toutes sortes de dangers : il y a déjà une très forte présence d'islamistes salafistes à laquelle s'ajoute désormais une menace pandémique avec le risque Ebola qui à mon avis est très très élevé. Déjà que les ouest-africains contrôlent tous les commerces dans notre pays, nous ne sommes pas sortis de l'auberge...

ContingenceCongoEbola.jpg

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 17:14

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